This is Their lifes. (Spoilers début saison 5) ^

Bonsoir :)

Je sais, je suis un peu en avance pour ce chapitre... Mais j'ai passé une excellente journée, et je sais pas si j'aurais le temps de poster demain, j'ai un planning assez serré, donc je vous le met maintenant... Je suis presque sûre que vous ne vous plaindrez pas de l'avance...

Merci à wickyvicky, JA, Johel, Thé-chan, Jane Doe, MissA., Sweety et NATH pour vos commentaires

Merci encore à Johel pour sa correction, et son petit commentaire par message

Vos réponses dans le spoil :)

Spoiler:

Sans plus d'attente, le chapitre :)


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Chapitre 7

Jane ouvrit la porte de la maison de Lisbon tout doucement pour ne pas qu'elle se rende compte de sa présence. Elle était là, dans le salon. Personne avec elle, pensait Jane. Il s'approcha du canapé et se mit en face de sa patronne qui regardait la télé. Elle faisait comme si elle ne le voyait pas. Cela amusa Jane un moment mais cela fini par le lasser. Il s'assit près d'elle, elle n'y fit pas attention. Un homme arriva, un homme que le mentaliste connaissait.


Walter Mashburn apportait le café de Lisbon. Il s'assit où était Jane, sans le voir, passant à travers lui.


- Hé ! S'exclama Jane, surpris.
- Je te l'avais dit, tu te fais du mal fit Charlotte en débarquant.
- Ils ne peuvent pas nous voir… ?
- Non.
- Mais alors, est-ce que tout ça est réel ? Demanda-t-il, perdu.
- C'est une réalité modifiée. Lisbon est bien chez elle en ce moment, mais il n'y a personne avec elle pour la bonne raison qu'il doit être 2h du matin. Tu vois tes peurs, c'est totalement normal, ça commence toujours comme cela, on fini par s'y habituer et revoir la réalité.
- Mais je ne veux pas m'habituer ! Je veux repartir chez moi, pouvoir résoudre encore des enquêtes, embêter Lisbon, la mettre mal à l'aise... S'écria Patrick
- Je sais, le coupa Charlotte. Mais on ne choisi pas toujours ce que l'on fait.


Jane passa encore un moment à regarder sa patronne, même si le fait de la voir avec Walter lui faisait mal.




Teresa ne réussi pas à dormir cette nuit là, ni les deux suivantes. Elle pleurait, sentant la présence de son consultant alors que celui ci était dans le coma à l'hôpital. Elle regardait une photo prise par les médias du beau blond et d'elle. Vers 5h, elle décida de se lever, pris sa douche et parti au CBI le ventre vide. Elle passa son temps à remplir des dossiers. À 8h, le reste de l'équipe arriva ainsi qu'une autre nouvelle : la balle ayant touché Jane ne provenait pas de la même arme que celle qui avait atteint Ashley von Trikenov. Ils devaient donc chercher deux hommes, ce qui acheva Teresa. Elle baissa ses stores pour qu'on la laisse tranquille et pleura. Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte. Elle sécha ses larmes et déclara d'une voix tremblante :


- Entrez.
- Patron ? Ça va ? Demanda Cho en s'asseyant sur une chaise devant elle
- Oui oui, tout va très bien.
- Arrêtez de mentir. On voit très bien que ça ne va pas depuis que...


Il n'osa pas finir sa phrase. Regardant tristement sa patronne, il reprit :


- Jane va s'en sortir, ne vous en faites pas. Vous devriez retourner à l'hôpital pour le voir, ça lui fera du bien.
- Cho, je ne m'inquiète pas du tout pour lui, c'est un grand garçon protesta Lisbon
- Ah oui ? Alors pourquoi pleurez-vous depuis tout à l'heure ? Demanda-t-il doucement
- Je... Euh... Non... Je... Enfin, je... Balbutia Lisbon, perdue.
- Allez-y patron, on se charge des enquêtes.
- ... Merci.


À ses mots, elle attrapa sa veste et s'enfuit en vitesse rejoindre cet homme qui l'énervait tout en la rendant heureuse. Cet homme au regard bleu limpide, au superbe sourire. Elle arriva à l'hôpital en 30 minutes et alla voir une infirmière appelée Kristen.


- Bonjour, je suis une amie de Patrick Jane, il y a du nouveau ?
- Oh, bonjour. Hélas non, toujours pas de nouvelles, mais il est stable pour le moment.
- D'accord... Merci quand même fit Lisbon, déçue.


Elle se dirigea donc vers la chambre 326 pour y voir son consultant. Elle resta à l'hôpital toute la matinée ainsi qu'une bonne partie de l'après-midi pour tenir la main de Patrick, ainsi que pour lui demander de ne pas la quitter après ce qu'il avait dit, qu'elle avait besoin de lui. Elle ne savait pas s'il pourrait l'entendre, mais elle l'espérait. Elle n'avait toujours pas mangé de la journée et lorsque les infirmières lui proposèrent un plateau repas, elle refusa, ce qui inquiéta le personnel médical. Alors qu'elle allait partir, l'homme sur le lit se mit à gémir, tremblant. Elle se rapprocha de lui, lui tenant la main et appela les infirmières. Ce fut Kristen qui vint.


- Que se passe-t-il ?
- J'allais partir quand il s'est mis à gémir et à trembler, c'est normal ? Demanda Lisbon, paniquée.
- Certaines personnes dans le coma font des rêves qui leur paraissent réels. Généralement, l'émotion ressentie dans ce genre de rêves est canalisée. Mais il arrive que parfois, les réactions des patients soient visibles.
- Et qu'est-ce que ça veut dire ?
- En ce moment, il doit vivre ou revivre un moment très fort, insurmontable. Ce genre de réaction ne veut malheureusement rien dire. Il ne se réveillera pas plus vite que s'il n'avait eu aucune réaction.
- Très bien... Merci...


Kristen les regarda un moment. Lisbon posa sa tête sur le matelas, tenant la main du mentaliste avec les siennes, le serrant pour qu'il sache qu'elle était là. Elle savait très bien ce qu'il était en train de revivre et ça lui brisa le cœur. Kristen finit par sortir de la chambre en entendant la jeune femme lui parler doucement pour l'apaiser. Au bout d'un moment, ses paroles et ses gestes semblèrent avoir fait effet. Le consultant retrouva son calme, les pensées de l'agent ne furent plus troublées que par les bips des machines. Elle ne voulait plus partir, aussi retira-t-elle sa veste et se réinstalla à ses côtés.




Patrick faisait un petit tour en ville, s'amusant à deviner ce qui allait arriver s’il entrait quelque part. Il eut soudain envie d'aller voir chez lui, à Malibu, envie irrépressible de voir sa maison, savoir si sa femme, qu'il n’avait toujours pas revue, était là-bas. Il se planta devant sa maison, et sa fille réapparut à côté de lui.


- Et si j'entre ici, il se passe quoi ? Demanda-t-il, souriant.
- Tu risques de perdre ton sourire fit Charlotte, la mine grave.
- Tu me l'as déjà dit avant et tout s'est parfaitement bien passé répliqua Jane.
- Oui, mais là c'est différent. Ce que tu peux être têtu ! S'exclama la jeune fille.


Une fois de plus n'écoutant que ses envies, il pénétra dans la maison. Il n'y avait pas un bruit. Pourtant, elle devait être là ! Il décida de monter et vit la porte de sa chambre entrouverte. Il sourit et, poussant la porte, se retint de hurler. Ses jambes ne le portaient plus, il s'écroula à genoux au sol. Cela faisait deux fois. Deux fois qu'il vivait cette même situation. Dans cette pièce se trouvait non pas sa femme et sa fille, non, il y avait Lisbon, la gorge tranchée, les ongles peints avec son sang, le Smiley encore sanguinolent au mur, à côté de celui déjà tracé. Il suffoquait, ne parvenant plus à trouver le bon rythme de sa respiration. Il sentit alors quelque chose de bizarre, une pression sur sa main gauche, et entendit plusieurs voix. D'abord celle de Lisbon qui semblait paniquée, et une autre voix, plus calme, qu'il ne connaissait pas vraiment. Après deux petites minutes, il n'entendit plus que Lisbon qui essayait de le rassurer, et il se calma. Sa respiration recouvra un rythme normal et ses jambes purent à nouveau le porter. Il partit donc de cette maison. Ça lui apprendrait à ne pas faire ce que sa fille préconisait. Il reprit sa DS et sa fille réapparut.


- Je t'avais dit de ne pas rentrer.
- Ça va, ça va râla-t-il Je ne pouvais pas savoir.
- Je t'ai pourtant dit que tu vivais tes cauchemars lui dit-elle
- Je ne savais pas que je pourrais avoir de telles choses en tête, souffla-t-il
- J'imagine à quel point ça doit être dur pour toi. Mais pour ton bien, pour que tu puisses retourner un jour chez toi, arrête de te faire des frayeurs pareilles, ton cœur va finir par lâcher le réprimanda-t-elle.
- C'est d'accord.


Il la serra dans ses bras. Elle l'étreignit à son tour et ils restèrent comme cela pendant quelques minutes, puis reprirent la route.




La jeune femme, toujours à l'hôpital, suppliait pour pouvoir rester dormir à côté du beau blond. Le personnel médical lui avait apporté un nouveau plateau, mais elle refusait une fois de plus d'y toucher.


- Madame, si vous ne mangez pas, nous allons refuser votre requête de rester ici pour la nuit, déclara l'une des infirmières.
- Je n'ai pas faim... Rétorqua Lisbon, butée

Coucou tout le monde !

Je sais, je sais, on est que jeudi... Mais bon, c'est un chapitre assez court, parce que je voulais couper à un endroit précis... Et puis, finalement je ne posterais pas que le dimanche, seulement quand l'envie m'en prendra parce que j'ai un peu de mal avec ma fic AU...
Autrement, j'aurais besoin d'aide pour écrire le NC-17 qui se prépare (Dream or Reality ? Ca, vous ne le saurez qu'en lisant )

Merci à Thé-chan, Johel, Ju3993, JA et Caroline 18121995 pour vos commentaires

Désolée, je vais pas prendre le temps de répondre individuellement ce soir :/ De un parce que j'ai la flemme, et de deux, parce que je sais pas trop quoi vous répondre appart un énorme merci du soutiens que vous m'apportez

comme toujours à Johel pour sa correction


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Bonjour

Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, voici le chapitre 9 ^^ Un peu plus long que les autres, pour me faire pardonner

Vos réponses dans le spoiler ^^

Spoiler:

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Chapitre 09

Lisbon traîna donc des pieds vers la porte, encore endormie mais les larmes coulant toutes seules sur ses joues. Elle ne voulait pas qu'il parte, pas comme ça, pas maintenant. Elle vit les médecins accourir, alors qu'une voix répétait "Code bleu, chambre 326". Il y avait trop de médecins, ce n'était pas bon signe…


Teresa patienta pendant un peu moins de 5 minutes, avant que Kristen vienne la chercher avec le sourire.


- Tout va bien, on a pu faire repartir son cœur, commença-t-elle. Et nous avons une surprise pour vous.
- Je n'aime pas les surprises bouda Teresa.
- Oh croyez-moi, vous aimerez celle là, dit l'infirmière, espiègle. Vous pouvez entrer.


Teresa, la curiosité piquée au vif retourna dans la chambre. Et c'est alors qu'elle remarqua un changement. Il n'y avait plus le respirateur. Néanmoins, l'homme avait toujours les yeux fermés, ce qui l'intrigua. Elle sursauta lorsqu'il ouvrit doucement les yeux, la fixant de son regard océan.


- Vous m'avez manqué Lisbon, déclaration qu'il fit d'une voix faible et rauque.
- Vous êtes vraiment un imbécile ! Vous auriez pu vous faire tuer !
- Du calme, ça va... Je ne pouvais quand même pas me douter qu'il allait me tirer dessus alors que je mangeais ! Allez, venez là.


Il ouvrit les bras, la regardant, guettant sa réaction. Il soupira d'aise lorsque la jeune femme s'élança vers lui, le serrant.


- J'ai... J'ai cru que... Vous alliez... Renifla-t-elle entre deux sanglots
- Mourir ? Non, je ne vous laisserais jamais seule, je vous le promets... Allez, calmez vous, je n'aime pas vous voir triste.


Il la repoussa un peu pour voir son visage et passa ses pouces sous ses yeux pour sécher les larmes qui y naissaient. L'agent eut un frisson dans tout le corps à ce contact rassurant. Il la resserra contre lui, mettant sa tête dans sa chevelure brune. Patrick respira à plein poumons son odeur de cannelle. Lisbon mit fin à cette étreinte.


- Vous allez bien ?
- Ça peut aller... J'ai un peu mal au ventre et à la gorge, sûrement un effet du tube, mais ça va passer. Et vous ?
- Oui, ça va très bien
- Arrêtez de mentir, je sais que vous vous en êtes fait pour moi, répliqua-t-il, souriant
- Bon d'accord, j'étais un peu inquiète...
- Allons, j'ai bien remarqué vos yeux rougis ainsi que les larmes au coin de l'œil
- C... Comment ? Je m'étais séché les yeux avant de rentrer y'a 5 minutes...
- Vous ne voyez vraiment pas ?
- Je crois que j'ai ma petite idée, mais... Non, ça n'est pas possible vous étiez dans le coma.
- Quand je vous ai posé la main sur l'épaule ? Bien sûr. Totalement impensable et pourtant si réel.


Elle resta bouche bée un instant sans qu'aucun mot ne sorte, bougeant juste la tête l'air de ne rien comprendre. Elle avait cru rêver ! Voyant sa réaction, Jane sourit en posant sa main sur celle de sa patronne qui l’avait appuyée sur le matelas.


- Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis content de ne plus voir Mashburn à vos côtés ! Il était vraiment lourd, ce rêve.
- Vous... Vous avez rêvé de quoi ?
- Oh, si vous saviez... Je me suis retrouvé au parc où on était hier matin...
- Vous êtes resté 5 jours dans le coma.
- Ça n'avait pas l'air si long. Soit. Je me suis retrouvé dans le parc donc, mais vous n'étiez plus là. Donc j'ai pris ma voiture pour aller au CBI. Là, ma fille est apparue à mes côtés m'obligeant à faire un écart. Arrivés au CBI, plus de bâtiment. Je suis allé chez vous, vous ne me voyiez pas et vous étiez avec Mashburn. J’ai continué mon petit tour de Sacramento, croisant le Docteur Carmen qui a failli m’étriper, ainsi qu’un autre psychopathe… Tommy Olds. Vous vous souvenez, c’était celui qui se faisait passer pour un simple d'esprit, pour être plus facilement innocenté lors des interrogatoires pour meurtre. Enfin bref, après je suis allé à l’hôpital et je me suis réveillé, termina Jane, omettant volontairement une partie de son « rêve »
- Pas très joyeux ce rêve.
- Pas trop, non, dit-il avec un grand sourire
- Vous avez vu qui vous a tiré dessus ?
- Non... On était avec Walter, on discutait et j'ai senti une vive douleur dans le torse qui m'a fait tomber sur un truc dur. Après, vous êtes apparue, je vous ai taquiné un peu, puis j'ai vu mon ancienne famille et après un moment de noir, je me suis retrouvé dans ce rêve.


Teresa était étonnée. Avant, il aurait dit sa famille, pas son "ancienne famille". Elle se demandait pourquoi ce retournement soudain. Elle se rendait aussi compte que ce "Je vous aime" n'était pas pour elle. La belle brune se reprit et demanda :


- Juste avant de vous faire tirer dessus, vous m'avez dit avoir trouvé le tueur... Vous pensez que cela peut avoir un rapport ?
- Il n'y a pas de coïncidences. Néanmoins, je suis sûr que ce n’était pas lui, malheureusement le tireur sait se servir d'armes contrairement au meurtrier d’Ashley, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a failli m’avoir.
- Et qui est le meurtrier d’Ashley ?
- Je vous le dit dès que je sors de l'hôpital.


Il avait un de ses sourires qu'il arborait lorsqu'il avait résolu une affaire et qui, d'ordinaire, agaçait Lisbon. Mais cette fois ci, elle était trop absorbée dans la contemplation de ses lèvres. Jane le vit, et se sentit immédiatement mal à l'aise. Pour une fois que les rôles étaient inversés. Teresa s'en rendit compte et baissa les yeux, ses joues plus colorées que d'habitude. Jane plaça alors deux doigts sous son menton et la força à le regarder dans les yeux. Le blondinet se redressa alors, ignorant la douleur et la pièce qui tournait et approcha son visage si proche de celui de Teresa qu'il pouvait sentir le souffle de la jeune femme sur ses lèvres. Il se détourna et mis sa tête dans les cheveux de sa patronne, l’enlaçant de son bras droit. Au début surprise, celle-ci finit par répondre à son étreinte, le serrant contre elle. Ils se séparèrent lorsque Jane retomba sur son lit, une douleur fulgurante dans sa poitrine. La brunette se dépêcha d'appuyer sur le bouton d'appel. Il était 8h, c'était le changement de service. Personne ne vint avant 5 bonnes minutes où Jane se tortillait pour éviter la douleur devant les yeux désolés de sa belle. Enfin, une des infirmières arriva. Lisbon lui décrivit la situation, mentant sur la raison qui l'avait poussé à se relever. L'infirmière lui injecta de la morphine et Patrick se calma dans les minutes qui suivirent. Elle repartit en prescrivant un scanner dans la journée. Le beau blond se tourna alors vers sa patronne en souriant et dit, totalement drogué :


- Ce n’est pas bien de mentir ma jolie !
- Même sous morphine, vous êtes exaspérant.


Il fit sa tête boudeuse, et Teresa ne put s'empêcher de poser ses lèvres sur son front, caressant ses bouclettes au passage. Patrick souriait maintenant, fier de la faire tomber aussi facilement dans le panneau. Il la vit sortir son portable, et se douta de ses interlocuteurs avant même qu'elle ait décroché un mot.


- Cho, c'est Lisbon.
- Ah, bonjour patron. Vous êtes en retard.
- Je sais, c'est pas important. Jane s'est réveillé ce matin après avoir fait un arrêt. Demandez à Bertram de vous donner votre matinée pour venir ici.
- Pas de problème.
- Et au fait, ne perdez plus votre temps sur l’affaire von Trikenov, Jane a déjà trouvé le meurtrier. Renseignez vous plutôt sur le tireur qui a essayé d’abattre l’emmerdeur qui nous sert de consultant. Commencez par le veuf, il est notre principal suspect car il a proféré des menaces de mort envers lui lors de notre dernière descente.
- On s’en charge, promis l’asiatique.


Elle raccrocha, sachant qu'il ferait passer le mot. Bien qu'il ne soit pas émotif, elle avait senti une pointe de soulagement dans sa voix. Elle retourna au chevet de Jane, lui reprenait la main, sachant qu'il faudrait la lâcher quand ses agents arriveraient.




Au CBI, Cho venait de raccrocher. Il se tourna vers les autres, avec un sourire -ce qui ne lui arrivait que rarement.


- J'ai une très bonne nouvelle !
- Vas-y annonce ! Fit Rigsby, impatient.
- La Belle au bois dormant s'est réveillée ce matin


Grace ne put étouffer son cri de joie. Ils se précipitèrent vers le bureau du directeur du CBI, frappèrent et attendirent d'entendre un "entrez" qui ne tarda pas. Ils firent irruption dans le bureau, et ce fut ensemble qu'ils lancèrent un "Bonjour, monsieur", puis ils laissèrent Cho parler.


- Qu'est-ce qui amène les trois agents de la meilleure équipe du CBI ?
- Lisbon nous a appelés, monsieur, nous informant que Patrick Jane était réveillé. Nous espérions que vous nous autoriseriez à aller le voir.
- Jane réveillé ? Bien. Vous pouvez vous rendre à l'hôpital, vous avez jusqu'à 14h pour revenir ici.
- Merci beaucoup, monsieur.


Ils sortirent, Wayne et Grace se tapèrent dans la main, et la tendirent après à Kimball qui les regarda sans broncher avant de prendre la direction de l'ascenseur. Ses collègues le suivirent, habitués à ses réactions. En moins de 15 minutes, ils furent à l'hôpital et demandaient la chambre de Jane. Leur patronne les entendit arriver et retira alors sa main de celle du blondinet qui, pour toute réponse, grogna. Les trois agents pénétrèrent dans la chambre, un grand sourire aux lèvres. Cho se contentait d'un sourire en coin. Van Pelt s'élança vers le lit et pris Jane dans ses bras. Gênée, elle lui dit simplement qu'il leur avait manqué avant de le relâcher. Il était hébété de cette marque d'affection, même s'il savait la jeune femme sentimentale. Rigsby vint lui serrer la main, ainsi que Kimball :


- Tu m'as manqué, vieux lui dit l'asiatique
- Je ne savais pas que tu m'aimais autant, ça me touche. On se marie quand ? Dit Jane, avec un grand sourire


Cho le considéra deux minutes, désarçonné. Il entendit alors le rire de ses partenaires ainsi que celui de sa patronne. Il se retourna, leur jetant un regard noir qui les fit rire de plus belle. Ils finirent par se calmer.


- Faites pas attention à lui, il plane, il est sous morphine. Bertram vous a donné jusqu'à quelle heure ? Demanda la patronne
- 14H max au CBI.
- Oh… Ça laisse beaucoup de temps dites donc dit Teresa
- Cachez votre joie, Lisbon, c'est pour moi qu'ils sont là de toute façon, fit le mentaliste, souriant
- Vous, ça suffit. Vous avez de la chance d'être blessé sinon...
- Je me serais pris votre poing dans le nez, je commence à enregistrer.


Elle sourit à cette pensée. L'équipe du CBI partit vers 11h30 pour prendre le temps de sortir ensemble au restaurant. Lisbon resta avec son consultant, ayant désormais retrouvé toutes ses facultés mentales. Il la regarda dans les yeux :


- Approchez, s'il vous plait.
- Pourquoi ?
- Parce que si je me redresse je vais encore voir votre tête tourner et je n'ai pas envie de répéter ce qui s'est passé ce matin.


Elle s'approcha alors de lui en souriant, il saisit sa nuque de la main droite et attira la tête de la femme vers son cou. Ils s'étreignirent tendrement et Jane souffla à l’oreille de la jeune femme :


- J’ai eu tellement peur de ne plus pouvoir vous sentir à mes côtés.