This is Their lifes. (Spoilers début saison 5) ^

Coucou tout le monde

Voici le chapitre 10... Pas le temps pour les remerciements individuels, faut que j'aille me coucher Mais un énorme à toutes !

Merci aussi à Johel pour la correction


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Chapitre 10

Elle s'approcha alors de lui en souriant, il saisit sa nuque de la main droite et attira la tête de la femme vers son cou. Ils s'étreignirent tendrement et Jane souffla à l’oreille de la jeune femme :


- J’ai eu tellement peur de ne plus pouvoir vous sentir à mes côtés.



Quoiqu'un peu étonnée et émue autant que satisfaite et heureuse d'entendre ce qu'il venait de dire, Lisbon se recula, bouche bée. Jane la regarda, blessé


- J'ai dit ou fait quelque chose de mal ?
- Non... Au contraire... C'est juste que... Ça m'a surprise… vu que vous m’aviez dit que vous aviez votre famille là-bas... Bafouilla la jeune femme.
- Mon ancienne famille. Pendant mon coma et rêve, ma fille m'a fait réaliser qu'il fallait que j'aille de l'avant, et c'est donc ce que je fais. J'ai une nouvelle famille maintenant, je ne l'ai réalisé qu'il y a peu, mais même si j'ai mis longtemps à le découvrir, inconsciemment, je le savais depuis le premier jour... Ma nouvelle famille, c'est vous, c'est l'équipe... Je ne sais pas comment je ferais pour survivre sans vous, avoua-t-il, sa voix se brisant sur la dernière phrase.


Elle resta un moment choquée de ses paroles, n’osant plus bouger. Elle se détendit, alors qu’il sortait une vanne des plus stupides en la voyant la bouche ouverte. L’agent partit peu de temps plus tard, le laissant seul à ses réflexions, devant retourner au CBI. Voyant Van Pelt seule dans l’open space, elle sut que les deux garçons étaient partis trouver Richard von Trikenov pour l’affaire Jane. Lisbon se rendit directement à son bureau où, elle le savait, une montagne de paperasse l’attendait. Elle prit trois heures pour cela, mais fut soudain rattrapée par le souvenir de Bertram. Il avait voulu la voir la veille et elle n’avait pas été là. Elle laissa donc ce qu’elle faisait et entreprit d’aller voir le directeur. Après avoir frappé à la porte, elle fut invitée à entrer.


- Bonjour, Monsieur, vous vouliez me voir ?
- Ah, bonjour Lisbon. Effectivement, je voulais vous voir à propos de votre affaire en cours…
- Que se passes-t-il ?
- Le mari de la victime, un homme riche est puissant, m’a appelé hier matin en menaçant de nous poursuivre en justice.


« Oh… » Fut la seule réponse de Lisbon, qui se retenait à grande peine de rire. Bertram le remarqua, et fronça les sourcils


- Et cela vous fait rire, agent Lisbon ?
- Absolument pas, Monsieur, déclara-t-elle en essayant de se calmer
- Je suppose donc que notre cher consultant est derrière tout cela.
- Effectivement. Il a une fois de plus provoqué un homme puissant, et j’en suis désolée.
- Vous devriez le contrôler un peu plus. Il me semblait pourtant que vous étiez proches tout les deux…
- Nous… Il est vrai que nous nous entendons bien, mais je n’ai aucun pouvoir sur lui, Monsieur… Bafouilla-t-elle, tout en baissant la tête, sentant ses joues s’empourprer. Sinon, il ne ferait pas autant d’écarts…
- C’est vrai, concéda le directeur. Vous pouvez retourner vaquer à vos occupations.
- Bonne journée, Monsieur.


Elle sortit du bureau en soupirant. Elle n’aimait pas ces courbettes envers un supérieur, mais elle n’avait pas vraiment le choix, et ce, surtout depuis que Jane lui compliquait la vie. Alors qu’elle allait entrer dans son bureau, elle croisa Rigsby et Cho qui revenaient.


- Patron fit Cho
- Des nouvelles ?
- Malheureusement, non, le veuf a un alibi en béton. Il était au Bocanova, un des restaurants chics d’Oakland avec des clients, une vingtaine de témoins peuvent l’affirmer et ses relevés de carte bleue le prouvent aussi
- Merde ! Jura Lisbon. Bon. Faites des recherches sur les prisonniers ayant fini de purger leur peine ou ceux ayant pu avoir un contact extérieur avec un chasseur de têtes.
- La liste est énorme ! Gémit Rigsby
- J’en ai strictement rien à faire ! Il faut retrouver ce malade avant qu’il ne décide de finir ce qu’il a commencé ! Fit Lisbon, haussant la voix.


Rigsby fut surpris de ce soudain excès de colère. La jeune femme s’en redit compte et repris, d’une voix plus douce


- Allez voir Van Pelt pour qu’elle vous aide.
- Bien, patron, marmonna Wayne


Ils entrèrent dans l’open-space, Rigsby échangea deux mots avec Grace et ils se mirent à travailler. Teresa les regarda, soupira et entra dans son bureau pour se remettre à la paperasse. Cependant, elle ne put se concentrer. Son esprit divaguait sans cesse vers l’homme blond qu’elle visitait ce matin… Lorsqu’il passa sa tête par l’entrebâillement de la porte, provoquant un sursaut de la part de la belle brune. Il portait le costume trois pièce qu’il avait lors de l’accident, ainsi qu’une écharpe pour soutenir son bras afin qu’il ne pèse pas trop sur la blessure.


- Jane ! Bon sang, que faites-vous ici ? S’exclama-t-elle, essayant de réguler les battements de son cœur.
- Les infirmières ne m’aimaient pas, dit-il d’un air boudeur
- Qu’est-ce que vous avez encore fait ? Soupira-t-elle
- Oh, rien de bien grave… J’ai taquiné une infirmière sur sa prise de poids évidente, dit à une autre que son mari la trompait et avoué le plus grand secret de l’une -ou plutôt de l’un- d’entre elles. C’était trop tentant ! S’exclama-t-il. Et il y en a même une qui m’a dit que j’étais plus mignon quand je dormais. Mignon ! Vous avez vu, elles me trouvent mignon ! Mais ça, c’était avant qu’elles ne me disent que j’étais insupportable… Vous auriez dû la voir, votre portrait craché !
- Rien de bien grave… Vous allez me rendre folle.
- De moi ? Vous l’êtes déjà.


Lisbon rougit à ses paroles. Elle se rappela le matin, et sourit à cette pensée. Elle ne se rendit compte de la présence de Jane en face d’elle une fois seulement qu’elle eut senti son souffle sur son visage. Le consultant s’approcha encore, laissant leurs visages à quelques millimètres seulement l’un de l’autre, puis, arrêta son mouvement, et chuchota


- Vous avez de la chance que je sois blessé et que les stores soient ouverts …
- Sinon quoi ? Demanda-t-elle, frissonnante.
- Vous aimeriez le savoir, n’est-ce pas ? Dit-il en se redressant, affichant un énorme sourire. Au fait, je n’ai pu sortir de l’hôpital qu’en ayant promis d’être sage et sous surveillance permanente… Je vous laisse deviner qui ai-je désigné pour endosser le rôle de garde…
- Ne me dites pas qu’en plus de vous supporter ici, je vais devoir aussi le faire chez moi ! Gémit la jeune femme


Jane allait répondre, quand la porte s’ouvrit brusquement, laissant passer Grace, un sourire éclatant au visage, qui se jeta dans les bras de Patrick pour le serrer contre elle. D’abord surpris de cette démonstration d’affection, il lui rendit son étreinte, sachant à quel point la jeune femme était émotive. Il se rendit alors compte qu’elle pleurait. Il passa donc sa main dans ses cheveux roux, en murmurant d’un ton apaisant


- Là Grace, c’est bon, je suis là…
-J’ai eu tellement peur pour toi ! Sanglota la jeune agent
- Je vais bien, c’est fini…


Il la repoussa de son bras droit et essuya ses larmes avec son pouce, tout en la regardant dans les yeux


- Allez, vas prendre un café, tu en as besoin
- Désolée, renifla-t-elle
- C’est rien.


Elle partit du bureau, laissant une fois de plus Teresa et Patrick seuls. Il soupira, s’avachit sur le canapé avec le sourire, en déclarant


-Au moins, il y en a une qui m’aime bien, n’est-ce pas grincheuse ?
-Q… Grincheuse ? La ferme, Jane, grommela-t-elle
- C’est bien ce que je disais. Grincheuse ! S’exclama-t-il, en se relevant


Il évita le stylo que lui lançait Lisbon, et sortit du bureau, souriant une fois de plus. Après son départ, la brunette se laissa aller dans son fauteuil, et soupira. Il était agaçant, mais tellement charmant… Elle le regarda aller serrer les mains des deux agents masculins avant de s’asseoir sur son divan de cuir marron. Elle détourna les yeux quand, se sentant observé, il avait tourné la tête dans sa direction. Il passa quelques heures où elle put remplir bon nombre de ses dossiers. Alors qu’elle baillait, son consultant ouvrit la porte :


- Lisbon, vous comptez dormir ici ?
- Jane ? Mais… Il est quelle heure ? Demanda-t-elle, voyant qu’ils étaient seuls
- Il est 21h30, Milady. Allez, venez, je vous ferais à manger.
- Vous allez avoir du mal, il n’y a rien dans mon réfrigérateur. Commandez plutôt une pizza.
-D’accord, mais il va falloir faire les courses demain, très chère, Répliqua-t-il avec le sourire.


Elle prit sa veste et ils se dirigèrent vers le parking où ils prirent la SUV de Lisbon. Le trajet se fit en 20 minutes qui furent assez silencieuses, malgré les regards qu’ils se lançaient l’un l’autre, sans que leurs yeux se rencontrent. La commande à la pizzeria fut prise. Ce fut Jane qui brisa le silence, une fois qu’ils furent descendus de la Chevrolet.


- Au fait, où est ma voiture ?
- Juste derrière. J’ai demandé à ce qu’on la déplace ici.
- Chouette, merci. Vous êtes un ange fit le consultant, un sourire aux lèvres.


Lisbon était tout de même un peu gênée de le faire rentrer chez elle avec le bazar qui régnait dans son appartement, même si le mentaliste était déjà venu pour attraper le psy qui avait essayé de la piéger. A ce moment, le sol de l’appartement n’était pas jonché de vêtements, quand bien même quelques cartons avaient disparu. Patrick remarqua la gêne de sa patronne et se promis de ne rien dire de déplacé. Cependant…


- C’est toujours aussi bien rangé ici ! S’exclama-t-il avant de mettre sa main devant sa bouche, se rendant compte de ce qu’il venait de dire.
- Si ça ne vous plaît pas, vous n’avez qu’à partir, grogna sa patronne.
- Désolé, souffla le beau blond. Je ne voulais pas dire ça, j’en suis réellement confus.


Elle le fixa durement, cherchant une once de moquerie dans son regard, mais les seules choses qu’elle put lire étaient de la sincérité et… Une pointe de regrets ? Elle se détendit aussitôt, sachant à quel point son consultant pouvait être maladroit. Teresa entreprit d’aller s’asseoir sur son canapé et de regarder la télé en attendant la pizza, qui ne tarda pas à arriver, alors que Jane l’avait rejointe. Quand elle vit qu’il était prêt à se lever, elle l’interrompit


- Laissez, j’y vais.


Elle revint une minute plus tard avec une pizza qu’ils se partagèrent en regardant un film d’action. Ils étaient proches, mais pas trop. Lorsqu’il sentit une pression sur son épaule droite et des cheveux lui chatouiller le cou, le mentaliste détourna le regard pour voir sa patronne, endormie. Il décida de la laisser se reposer jusqu’à la fin du film. Après seulement, il entreprit de la réveiller.


- Lisbon… Réveillez vous demanda-t-il, doucement
- Mmmh
- Allez, s’il vous plait.
- Laissez-moi… Grogna la belle brune
- Je vous aurais bien portée jusqu’à votre chambre, malheureusement je ne peux pas, fit-il, amusé.
- Pouvez me laisser ici…
- Hé, c’est moi qui dors ici
- Dormez par terre.
- Aller, debout, Grincheuse.


Finalement, il réussit à la faire lever, à grande peine. Il se leva à son tour, s’étira du mieux qu’il pouvait, et entreprit de faire son lit avec ce que sa patronne lui avait descendu. N’ayant pas de pyjama, il se mit en boxer et s’endormit assez rapidement.

Coucou tout le monde

Voici le chapitre 11... En espérant qu'il vous plaise

Je savais que le passage "Jane en boxer" allait vous plaire bizarrement

Spoiler:

Sans plus attendre, la suite !

Merci à Johel pour la correction


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Finalement, Jane réussit à faire lever Teresa, à grande peine. Il se leva à son tour, s’étira du mieux qu’il pouvait, et entreprit de faire son lit avec ce que sa patronne lui avait descendu. N’ayant pas de pyjama, il se mit en boxer et s’endormit assez rapidement.



Le lendemain, Lisbon descendit, encore endormie, avec pour seuls vêtements un t-shirt trop grand et un boxer. C’est alors qu’elle se rappela, en voyant une tête blonde sur son canapé, qu’elle n’était pas seule. Elle remonta en vitesse et enfila un pantalon de jogging avant de redescendre. Elle remarqua alors que tous les vêtements de son consultant étaient sur le fauteuil, à côté. N’y prêtant pas plus attention que cela, elle se rendit en cuisine se faire un café. Lorsqu’elle revint, elle vit que ni le mentaliste ni les vêtements n’étaient en place. Elle s’installa donc sur le canapé encore chaud, et bu son café. Une dizaine de minutes plus tard, l’homme réapparut, avec le costume qu’il portait la veille.


- J’ai emprunté votre douche, j’espère que cela ne vous dérange pas, fit-il
- Au moins, vous êtes propre, déclara Lisbon


Il sourit, et partit en cuisine se chercher du thé. Ensuite, il s’assit sur le canapé aux côtés de Lisbon, poussant le duvet pour avoir plus de place. Cette proximité mis Lisbon mal à l’aise. Elle connaissait ses sentiments envers lui, mais lui ne les connaissait pas. Elle décida donc de se rapprocher, et de poser sa tête sur l’épaule du beau blond, surpris. N’ayant qu’une main pour boire son thé, la pression sur son épaule valide le gênait, mais il ne dit rien. Il finit sa tasse et s’installa contre le dossier du canapé, en entraînant Teresa qui finit sur son torse, n’ayant pas eu le temps de bouger. De là, elle pouvait entendre son cœur battre. Elle voulait rester à cette place, mais un mouvement vers le côté attira son attention, et elle comprit qu’elle lui faisait mal. La brunette se remit donc sur l’épaule du blond qui posa à son tour sa tête sur celle de sa patronne. Ils restèrent ainsi une vingtaine de minutes à regarder la télé avant que le téléphone de Lisbon sonne. Elle se redressa à contre cœur, maudissant l’appelant.


- Lisbon, grogna-t-elle
- Bonjour ma belle ! Répondit une voix joyeuse
- Walter ? Demanda la brunette, surprise, alors que le mentaliste lui lançait un regard assassin.
- Exact.
- Pourquoi appelles-tu si tôt ?
- Il n’y a pas d’heure pour appeler une belle femme
- Trêve de plaisanteries, que veux-tu ?
- Tout d’abord, des nouvelles de Patrick. Il va bien ?
- Oui, et ce n’est pas grâce à toi, grogna-t-elle de nouveau
- Du calme, c’est pas comme si c’était à cause de moi non plus, fit il
- S’il n’était pas parti manger avec toi, on en serait pas là, objecta-t-elle
- Et ils auraient trouvé un autre moyen de l’avoir, à un autre moment.


Lisbon se rendit compte que ce que disait le milliardaire était vrai. Une personne cherchant à se venger pouvait suivre sa cible pendant plusieurs jours, semaines, voir mois. Il n’y avait qu’à voir Patrick justement, neuf longues années à traquer le tueur de sa famille. Alors qu’elle était dans ses pensées, Walter reprit.


- Sinon, j’appelais pour savoir si tu accepterais de dîner avec moi ce soir, dit-il d’un air prétentieux
- Désolée mais non, j’ai déjà quelque chose ce soir, et après je serais au boulot, répondit-elle précipitamment
- Bon… Pas grave. J’aurais essayé !
- Je dois y aller, bonne journée
- Merci, toi auss…


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle avait déjà raccroché. Elle se laissa tomber dans son canapé, en soupirant. Remarquant le regard noir de son consultant, elle fit la moue, lui demandant silencieusement ce qu’il avait. Il ne répondit pas et zappait les chaînes, empêchant tout début de conversation. Teresa soupira et partit se doucher. Elle revint dans un ensemble décontracté, jean et débardeur, alors que Patrick la dévorait des yeux pendant qu’elle descendait l’escalier. Peu de temps plus tard, ils partaient ensemble faire les courses. Jane trouvait toujours quelque chose à acheter, ça en devenait affolant, il allait causer la perte du porte monnaie de la brunette. Alors qu’ils arrivaient en caisse, Jane déclara avec un sourire charmeur


- C’est moi qui paye.
- Mais non, vous êtes blessé et je vous traîne ici donc…
- Tut tut tut fit il, la coupant en mettant son index sur la bouche de la jeune femme. Je tiens à me faire pardonner pour ma réaction après le coup de fil de ce matin, alors laissez moi faire, s’il vous plait.
- Vous faire pardonner en payant mes courses ? Sérieusement, Jane, vous avez eu des idées plus brillantes que celle là.
- C’est parce que vous ne voulez pas me laisser faire ce que j’entends pour la suite, râla le beau blond
- Soit… Céda-t-elle


Il sourit encore plus, et lui déposa un baiser à la commissure des lèvres, ne faisant pas attention au regard que la vendeuse portait sur lui. Lisbon, elle, le remarqua et lui adressa un regard noir alors que la pauvre vendeuse détournait précipitamment le regard. Jane paya donc les courses, pestant contre son écharpe qui l’empêchait de bouger comme il le souhaitait. La jeune femme souriait, amusée par la situation, tout en gardant un œil sur la caissière. Puis, ils repartirent et chargèrent le tout dans la SUV. Ils firent un détour au motel où dormait habituellement Jane, histoire de prendre une valise d’affaire, puis ils retournèrent à l’appartement de Lisbon. Jane passa un coup de fil en douce, ils mangèrent puis, le consultant partit se changer.


- Une petite promenade ? Proposa-t-il à Lisbon, alors qu’il descendait tout sourire
- Ce n’est pas de refus, répondit-elle avec le même sourire
- Par contre, j’ai une petite halte à faire…
- Où ?
- A la parfumerie ! Déclara-t-il, élargissant son sourire. Je veux vous offrir un petit parfum, pour ce soir…
- Dites tout de suite que je sens mauvais, maugréa Teresa
- Oh non, au contraire, susurra-t-il à son oreille, passant à côté d’elle en humant son odeur. Laissez-moi faire, Lisbon, je ne pense pas que vous le regrettiez.
- Très bien, faites alors, répondit-elle, se sentant rougir, troublée par son beau consultant.


Il sourit et s’éloigna, avant d’ouvrir la porte en laissant passer la petite brune avant lui. Puis, il la suivit dans la SUV. Parvenus à la parfumerie où travaillait la victime, Teresa laissa le beau blond passer devant, alors qu’elle prenait ses menottes ainsi que son 9mm. A tous les coups, elle allait en avoir besoin. Connaissant son consultant, elle savait qu’il ne l’avait pas emmené ici par hasard, et le maudit de prendre de tels risques alors qu’il était déjà blessé. Elle finit par le suivre, ayant camouflé ses effets personnels sous sa veste. Entrant avec le sourire, elle suivit son consultant, apparemment à la recherche de quelque chose. Lorsqu’il trouva, un grand sourire se dessina sur son visage, et il demanda à Félix Gardennage de venir les voir.


- Vous avez fait votre choix ? Demanda-t-il, nerveusement, cachant quelque chose dans sa poche
- Absolument ! Juste une question, c’est bien un collier avec un saphir juste ici ? Fit-il, désignant un petit objet qui dépassait de la poche du directeur.
- Je ne vois pas en quoi cela vous regarde riposta celui-ci, furieux.
- Eh bien, la victime, votre amante, avait un collier en saphir que vous lui aviez offert lors de votre week-end, or, nous n’avons pas retrouvé la petite pierre sur les lieux du crime. L’auteur du meurtre l’a donc emmené. Vous y teniez beaucoup à ce petit bijou, n’est-ce pas ? Argua le mentaliste, avec un grand sourire.
- Je ne vois pas ce dont vous voulez parler, répliqua nerveusement l’homme
- Monsieur, montrez nous cet objet s’il vous plait, ordonna Lisbon, pourtant toute aussi surprise que lui


Il s’exécuta et en sortit une petite chaîne en argent, à laquelle pendait une petite pierre bleue, si petite mais pourtant si précieuse. Alors, Jane ne put se retenir de dire un « Et voilà ! » satisfait.


- Cela ne prouve rien. Je… Je l’ai récupéré… Samedi soir bafouilla-t-il
- Donc, vous étiez bel et bien son amant. C’est étrange, la standardiste m’a affirmé avoir vu le collier au cou de Mme von Trikenov alors qu’elle quittait l’hôtel… Fit Jane, portant deux doigts sur sa bouche, réfléchissant.
- Alors elle s’est trompée, ce n’est pas possible ! S’écria le directeur.
- Après, il nous manque aussi l’arme du crime, repris le consultant sans prendre en compte la remarque précédente.


Il se mit alors à arpenter le magasin, guettant les réactions de l’amant, et soudain, sortit un colt de derrière le comptoir à l’aide d’un chiffon, un sourire triomphant aux lèvres. C’est alors que Lisbon prit ses menottes, les passants au criminel. Elle l’embarqua dans sa SUV.


- Je suppose que notre petite promenade tombe donc à l’eau ? Ironisa la jeune femme.
- Voyons, ne soyez pas déçue, on fera ça un autre jour, lui dit-il en souriant.


La jeune femme soupira d'exaspération, et repris le volant pour aller au CBI. Ses subordonnés avaient été prévenus par Jane, évidemment, aussi étaient ils tous présents au rendez-vous. Elle mit le suspect en salle d'interrogatoire n2 et laissa Cho avec lui, pour obtenir les aveux finaux, qui ne se firent pas attendre. Derrière le miroir sans tain, les trois agents et Jane purent ainsi entendre comment l'homme avait fait.


- C'était dimanche soir... Elle venait de me jeter après l'épisode de samedi soir, mais moi je voulais me marier avec elle, je voulais avoir des enfants, ses enfants, qu'elle quitte ce millionnaire qui ne valait pas un clou et qui ne s'occupait même pas d'elle. C'est pour ça que je lui ai offert ce saphir, il était là pour lui montrer que moi, je tenais à elle... Mais elle ne l'a pas compris ainsi. Elle disait que je lui offrais ce collier, c'était pour l'acheter afin de la pousser à venir avec moi. D'un côté, elle n'avait pas vraiment tort, mais jamais je ne me le serais avoué. Nous nous sommes une fois de plus disputés à ce sujet le dimanche. J'avais mon arme sur moi, comme bien souvent depuis que je me suis fait agressé, et je n'ai pas réfléchi. Je l'ai sortie, elle a commencé à courir. Alors j'ai voulu la tuer, me fuir ainsi après tout ce que j'avais fait pour elle, je ne pouvais pas cautionner cela. J'ai tiré une première fois, mais la balle à touché son genou et elle s'est écroulée. Sa tête a heurté violemment le sol, elle ne bougeait plus. Et puis, pour être sur, je me suis approché d'elle et j'ai tiré une nouvelle fois, dans la poitrine... Ensuite, j'ai pris la fuite, en reprenant mon collier ainsi que ses papiers d'identité... Je regrette tellement !


Le suspect s'effondra, en larme. Cho se leva, laissant d'autres agents le menotter pour l'emmener en prison avant son procès. Jane passa commande à la pizzeria habituelle et, une heure plus tard, ils se retrouvaient tous assis à la table de conférence de l'open-space. Cho regardait les pizzas, avec appréhension alors que Rigsby peinait à se retenir de se jeter dessus. Puis, une fois tout le monde installé, l'asiatique ouvrit les deux cartons des pizzas, et son visage se décomposa.


- Y'a de l'ananas ! S'exclama-t-il
- Oh, tu les enlèves et puis c'est bon, fit Grace, exaspérée.
- Y'aura encore le goût, bouda Kimball
- Mon pauvre... Heureusement, tonton Jane a pensé à toi, dit le mentaliste d'un air espiègle, sortant une pizza de sous la table.


Alors qu'il l'ouvrait, un fin sourire apparut sur son visage. Discret, mais présent.


- Merci vieux.
- Tonton Jane ? Pouffa Lisbon, s'étouffant avec l'eau qu'elle essayait d'avaler
- Ben... Ouais ! Quoi, ça ne vous plait pas ? Demanda-t-il, faussement vexé.
- Je trouve que ça vous vieillit… Encore plus que vous ne l’êtes ! Termina-t-elle dans un souffle, souriante.


Jane fit la moue. Il ne s'était définitivement pas attendu à cela. Lisbon, elle, souriait de toutes ses dents en voyant son mentaliste préféré faire une tête de gamin pris en faute. C'est alors que Bertram entra dans l'open-space. Aussitôt, les agents se redressèrent sur leur chaises, et effacèrent le sourire dut aux piques de Lisbon envers Jane.

Bonjour à toutes !

Merci beaucoup pour vos commentaires, c'est encourageant pour écrire la suite Je vais pas répondre individuellement, je suis pas douée pour ca

Petite pub pour Calypsoh : La fic qui m'a inspirée est juste ici

Désolée par avance si c'est mal écrit, je suis pas trop sûre de mon coup là J'accepte toutes les critiques

Sans plus de blabla inutile, bonne lecture

Je cours me cacher trèèèès loin

Edit : Dans le prochain chapitre, vous saurez ce qu'il s'est passé après que tout le monde soit reparti chez soit

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Chapitre 12

Jane fit la moue. Il ne s'était définitivement pas attendu à cela. Lisbon, elle, souriait de toutes ses dents en voyant son mentaliste préféré faire une tête de gamin pris en faute. C'est alors que Bertram entra dans l'open-space. Aussitôt, les agents se redressèrent sur leur chaises, et effacèrent le sourire du aux piques de Lisbon envers Jane.



- Bonsoir.
- Bonsoir, monsieur.
- Vous vous souvenez l'affaire Gray ?
- L’assistant du sénateur ? Demanda Patrick
- ... Que vous avez insulté et qui a porté plainte contre vous, oui, compléta Teresa.
- Pas ma faute si il est susceptible à ce point... Bougonna le consultant
- Ahem... Fit Bertram, regardant les deux personnes d'un mauvais œil. Puis-je continuer ?
- Absolument, excusez nous, monsieur répondit Lisbon
- N'empêche que le sénateur avait pas à porter plainte, j'ai résolu l'enquête, ronchonnait toujours le blondinet
- Jane ! Ça suffit ! Siffla la patronne.
- ... Bien. Commença le directeur, une fois le silence revenu. Donc, le sénateur Rieux organise une réception dans trois semaines, et il veut que vous veniez pour vous remercier. Pas d'excuses, tout le monde y va, ajouta-t-il, coupant court à toute discutions.
- Bien, monsieur, soupira la brunette


L'homme repartit alors, laissant ses subordonnés après un bref "Bien joué pour aujourd'hui". Les quatre agents se regardèrent alors et soufflèrent d'exaspération sous les yeux amusés de Patrick Jane. Puis, chacun se dit au revoir, souhaitèrent un bon courage à Lisbon pour supporter l'incorrigible consultant. Les trois semaines passèrent affreusement vite pour Teresa, et le soir de la soirée mondaine arriva bien trop tôt à ses yeux.


City Water Intake Facility, Sacramento. (http://accesssystems.us/images2/projects/sac-water-intake.jpg)
Ce bâtiment coupé en deux était une merveille de l’architecture. De la fontaine avant le pont, au hall, tout était resplendissant. Patrick et Teresa n’arrivèrent pas en avance, et purent ainsi le découvrir sous le rouge couché du soleil. La rivière de Sacramento brillait, reflétant les lumières rougeoyantes du ciel. Un instant émerveillés par ce lieu, ils s’appuyèrent sur la rambarde du pont pour profiter de la vue à couper le souffle. Puis, ils reprirent leur marche vers le bâtiment entouré de vitres, voyant ainsi parfaitement les gens de la haute se saluer, tous dans leurs costumes ou robes hors de prix dans la première salle, des tables occupant la deuxième partie du monument. Arrivés à proximité du lieu de réception, Jane s’amusa à détailler complètement les grandes colonnes, et passa avec joie sous la grande vitre ronde au plafond du « hall ». Puis, ils entrèrent dans la salle où tous les invités étaient réunis, et se firent accueillir par le sénateur Rieux. Apparemment, il ne voulait pas perdre un instant de plus avant de les saluer et les remercier. Le consultant en grimaça par anticipation. Il n’aimait pas qu’on le remercie, mais cette fois, on ne lui laissait pas vraiment le choix, il s’était trouvé invité pour avoir mis les pieds dans le plats avec une personne influente. Encore.


- Bonsoir ! Agent Lisbon, Monsieur Jane salua l’homme politique
- Bonsoir, répondirent-ils en chœur
- Je suis heureux que vous ayez accepté mon invitation. Je craignais qu’après la plainte que j’ai failli porter à l’égard de Mr Jane…
- Heureusement qu’il n’en tient pas compte, il n’aurait plus grand monde à qui parler, plaisanta Lisbon
- Vous n’avez jamais essayé de porter plainte contre moi, Lisbon, avança le mentaliste
- J’ai failli le faire pour que vous arrêtiez de m’embêter à longueur de journée, contre-carra-t-elle
- Meh. Menteuse. Vous adorez ça.


L’agent rougit, avant de se tourner vers le sénateur qui arborait un sourire amusé, se souvenant des piques entendues lors de l’enquête, presque 3 mois plus tôt. Il décida cependant de couper court à ces enfantillages, il avait d’autres personnes à saluer tout de même.


- Je voulais vous remercier pour avoir trouvé l’assassin de mon cher Romuald. Comme je vous l’avais dit, il était comme un petit frère que je n’ai jamais eu, et était donc très important pour moi. Malgré tout ce que j’ai pu vous dire, Monsieur Jane, vous êtes vraiment doué dans ce métier, même si vos méthodes restent discutables.
- C’est ce qui fait mon charme, plaisanta le consultant, mal à l’aise devant ces compliments.
- Je vais vous laisser, j’ai d’autres invités à saluer, s’excusa le sénateur.
- Au plaisir de discuter avec vous ! Lança Lisbon alors qu’il commençait à s’éloigner.


La soirée battait de son plein. Les invités s’étaient rassasiés lors du repas, et maintenant, les couples se déchaînaient sur la piste de danse, sous les regards admiratifs des spectateurs. Patrick, quant à lui tout juste remis de sa blessure, contemplait sa patronne vêtue d’une magnifique robe noire fendue sur un côté. Cette même robe qu’il l’avait suppliée de porter, après lui avoir achetée. Un élastique rouge retenait ses beaux cheveux ébène en un chignon, laissant libres deux mèches, de chaque côté du visage. Elle portait également des talons assez hauts, noirs. Il sourit, satisfait de son plan, pensant encore à ce qu’il lui avait promis. Puis, la musique se tût. Il sut alors que c’était le moment qu’il attendait, tout comme il le redoutait. S’approchant de sa patronne, il lui susurra à l’oreille


- M’accorderiez-vous cette danse, très chère ?
- Pourquoi pas, accepta-t-elle


Le fait qu’elle n’ait pas tenté de le repousser surpris le consultant. Croisant son regard, il vit qu’elle se doutait de ce qu’il allait faire. En même temps, le fait de l’avoir poussée à porter cette robe particulière n’aidait pas vraiment ! Elle le regarda en souriant, et il sourit aussi. La piste était dégagée. Une personne vint poser une chaise au milieu, et repartit aussitôt.


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Les premières notes au piano retentissaient alors qu’ils continuaient de se fixer, l’un affichant un sourire prédateur, l’autre se contentant de le regarder avec amusement. Au bord de la scène, Patrick Jane retira la veste de son costume ainsi que sa cravate, défit les deux premiers boutons de sa chemise qu’il retira de son pantalon, se donnant un air négligé qui lui allait si bien. Sa partenaire sourit de l’autre côté de la salle tandis qu’il peaufinait son allure en remontant aux trois quarts les manches de sa chemise blanche immaculée. Lorsque le rythme s’intensifia, ils commencèrent à se tourner autour, doucement, marquant tout leurs déplacements. L’homme faisait ainsi des mouvements brusques avec ses bras, croisant ses jambes pour ne jamais quitter sa partenaire du regard. Faisant fi de la foule rassemblée autour d’eux, ils se rapprochaient petit à petit, faisant des mouvements seuls. Sentant le refrain approcher, le mentaliste avait fait un grand pas en avant, provoquant ainsi la femme convoitée.

Elle s’approcha, il la prit par le poignet, la colla à lui, l’étreignant ainsi en faisant quelques pas sur le côté. Elle mit sa tête en arrière alors qu’il reculait sa jambe gauche, arrivant ainsi la tête à la hauteur du ventre de la jeune femme. Il remonta sensuellement, passant en revue de ses mains les courbes parfaites de sa partenaire, se collant à elle, sentant son parfum. Alors qu’il arrivait à hauteur de son visage, il se fit plus provocateur encore, collant presque ses lèvres aux siennes, sous les sifflements de la foule. Puis, il la rejeta, la faisant tournoyer, avant de capturer sa main et de l’arrêter.

Au moment où la voix suave et torturée du chanteur déclara « You don’t have to wear that dress tonight », il retrouva son sourire carnassier, dévorant sa partenaire des yeux, qui elle, le regardait avec étonnement. Elle se retrouva dos contre son torse sans vraiment comprendre. Levant les bras, elle lui donna la possibilité de placer une main sur son ventre, qu’elle recouvrit de la sienne, alors que leurs autres mains étaient entrelacées à hauteur du cou de Jane.

Dans cette position, ils firent quelques mouvements, tantôt avançant, tantôt reculant. Puis, Lisbon se retourna et poussa le bel homme au sourire arrogant sur la chaise. Posant sa main sur son épaule, elle fit le tour de lui, avant qu’il ne prenne possession de ses mains et l’attire à lui, la remontant sur ses jambes tendues. Elle ne lâcha pas ses mains lorsqu’elle se releva, lui intimant de faire de même. Une fois debout, Teresa prit un certain plaisir à jouer de sa jambe, la passant entre celles de son cavalier qui lui, les relevait d’un geste impatient avant de les faire tomber au sol, battant la mesure. Elle entrelaça sa jambe droite à la gauche de son consultant qui commençait tourner. Lorsqu’il stoppa son mouvement, l’agent mis la tête en arrière, retira et remis deux fois sa jambe puis la reposa au sol, adoptant une allure correcte.

Ils enchaînèrent ensuite des mouvements si compliqués que l’on aurait pu croire qu’ils avaient dansé ensemble toute leur vie. « Believe me when I say I LOVE YOU ». A ces mots, le consultant la ramena à lui, collant presque son visage au sien, passant sa main contre le bras de Lisbon. Alors que les violons reprenaient l’air du début de la chanson, Patrick s’éloigna un peu, la faisant si longuement tournoyer qu’elle en perdit ses repères. Elle finit au sol, une main tendue vers lui en supplication silencieuse de rester. Il tourna le dos, fit quelques pas lents avant de s’arrêter, regard vers le sol. Teresa ne mit pas longtemps à se relever, accourut à lui et le retint en plaçant ses mains sur ses pectoraux, la tête dans sa nuque tout en remontant sa cuisse. Il se retourna vivement, la faisant reculer alors que la chanson s’emballait de plus belle.

« Roxane ». Il la rattrapa, posant une main dans le creux de son dos. Sous les regards émerveillés de leurs collègues, Jane prit sa partenaire par la taille et la fit virevolter, la décollant ainsi du sol. Il la reposa violemment, de sorte qu’elle fit presque le grand écart, à ceci près qu’elle avait le genou droit, à l’avant, plié. Il la releva, elle mit sa cuisse une fois de plus contre la sienne, s’y accrochant alors qu’il la traînait sur quelques pas. Elle se remit d’aplomb, se plaça à coté de lui, une main sur sa joue, faisant le tour de sa personne tout en l’entraînant. Ce ballet sensuel ne dura qu’un court instant. Elle se pencha entièrement en arrière, montant une jambe, tandis que Patrick la soutenait par la taille d’une main, tendant l’autre sur le côté. Sentant la fin venir, il lui fit faire encore deux ou trois mouvements, collant son torse à son dos, avant de finir en beauté en la faisant pivoter et s’allonger, en retenant sa cuisse d’une main, l’autre bras soutenant sa taille. Ils restèrent ainsi, la tête de Teresa en arrière et celle de Patrick contre son ventre, tout en la maintenant fermement.

Une salve d’applaudissements retentit, on entendit siffler. Ils se redressèrent et se séparèrent, reprenant tant bien que mal leur souffle, s’adressant un large sourire, ne se lâchant pas des yeux. Ils finirent par revenir à la réalité alors que les danseurs se remettaient en piste, non sans envier ce couple. Patrick fit demi-tour, alla chercher ses vêtements qu’il avait lancés près de la sono. C’est reboutonnant sa chemise que Jane parvint de nouveau aux côtés de sa partenaire. Ils s’éloignèrent du bruit pour parler. Alors que les deux protagonistes partaient, Grace ferma la bouche de Rigsby, restée grande ouverte tout le long de la danse, d’un mouvement sec, ce qui le sortit de sa torpeur. Il regarda ses collègues d’un air gêné alors que ceux-ci le regardaient avec le sourire.


- Il s’est vraiment passé ce que j’ai cru qu’il s’était passé ? Demanda alors le grand brun
- Le patron a dansé un tango endiablé avec Jane, si c’est ce que tu demandes, répondit Cho, impassible
- Et ça te fait rien toi ?
- Ils font ce qu’ils veulent, et c’était plutôt réussi fit l’asiatique en haussant les épaules
- Grace, qu’est-ce que t’en as pensé ?
- C’était… Wouah ! S’exclama-t-elle, les yeux écarquillés. Je ne savais pas que Jane savait aussi bien danser le tango !
- On a tous nos petits secrets, répliqua Cho
- Ouais, mais celui là il déchire ! Déclara Wayne. Enfin, la robe de la patronne était plutôt pas mal non plus, si vous voyez ce que je veux dire…


Ce commentaire lui valut un regard réprobateur de Cho. Aussitôt, il baissa les yeux, et prit un petit four sur la table de buffet. Grace se retint de rire devant son attitude. Alors qu’ils continuaient à débattre de la prestation de Lisbon et Jane, ceux-ci se rendirent dehors, profiter du calme et se rafraîchir un peu.