Time to end it. ^

D'abord, merci pour ta réponse concernant la chronologie de l'action. Au vu de tes précisions, tu as parfaitement compris ce qui avait motivé cette interrogation au premier lieu !

Tu me conseillais de m'accrocher, il semble que ce soit un conseil de bon sens ! Car tu arrives encore et toujours à me surprendre, même avec les deux yeux grands ouverts sur ce que je lis !

Bon, pas à tous les coups, quand même :

Sar2ah59 a écrit:
L’équipe avança dans le sentier qui mené à la porte d’entrée lorsqu’un jeune policier sortit en trombe

Là, j'étais sûre que le policier allait rendre son précédent repas !
Mais c'est bien la seule chose que j'ai pu à juste titre prendre pour certaine au cours de ce chapitre.

Tout le reste n'a été que surprise !
A commencer par la scène de crime dont j'avais un instant supposé qu'elle serait plus horrible qu'à l'habitude. J'avais pris le commentaire de Jane

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Une jeune recrue » dit-il simplement.

pour une supposition aussi arrogante qu'erronée, m'attendant à découvrir le pire du pire sur la scène de crime. Et d'un certain sens, c'est bien ce qui nous attend, mais pas dans le sens "sanglant"....bien la scène que l'on découvre l'est....mais pas plus qu'à l'accoutumée...En revanche, la typologie de la victime

une remarque en passant:

Sar2ah59 a écrit: Une jeune femme brune d’une trentaine d’années, ses yeux verts grands ouverts.

fait froid dans le dos.

Une ressemblance avec l'agent senior que le consultant est le seul à remarquer de prime abord. De quoi renforcer encore un peu plus l'inquiétude du mentaliste, de quoi l'isoler un peu plus de ceux qui lui tendent la main....

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Hey pas si vite ! » dit-elle sèchement en retenant le bras de son consultant, qui maintenant lui faisait face. « Jane, parlez moi ! » dit-elle un peu énervée.

Jane : « Il fait beau, mais je trouve que le vent est un peu frais. Mais bon on ne va pas se plaindre en ce moment en Europe il pleut. » Dit-il en haussant les épaules.

Drôle et triste en même temps....digne de Jane !

L'agacement et les soupirs sont partagés entre nos deux héros...à se demander si (et comment) la communication parviendra à être rétablie...

Sar2ah59 a écrit:Il était confronté à un dilemme implicite : Lui parler et la mettre en danger ou se taire et la perdre ? Telle était la question.

Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris cette phrase....en tout cas la partie "se taire et la perdre". S'agit-il d'une perte définitive, de la main de RJ ? Ou d'une perte "relationnelle" dans le sens où les révélations qu'il hésite à faire endommagerait leur relation jusqu'à -potentiellement- y mettre un terme ? Je pencherai pour la deuxième alternative (parce qu'il est évident qu'en parlant des risques, il donne à Lisbon les moyens de se protéger, au moins en redoublant de vigilance) mais j'ai été décontenancée par la formulation

Je te le disais, tu m'as surprise tout au long du chapitre et le cauchemar de Jane en fait partie. Tu nous a pourtant déjà fait le coup mais je me suis complètement laissée prendre, tant il était lié à l'intrigue en cours.

De la même façon, la fin du cauchemar et le réveil de Jane sont parfaitement imbriqués, j'aime beaucoup !

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Ca ne risque pas d’arriver en ce moment » souffla t-elle faisant référence à la froideur du consultant.

Jane : « Ecoutez Lisbon, Je…Je suis juste dans une mauvaise période mais ça va passer, laissez moi du temps » dit-il en se levant du canapé

Ha la la....Elle a bien remarqué qu'il était dans une mauvaise période et elle ne le lui reproche pas ! Elle aimerait juste comprendre (et nous aussi !!), d'autant qu'elle n'est pas stupide : elle a bien compris qu'elle était impliquée dans ce terrifiant cauchemar. Alors il ferait mieux d'arriver à la même conclusion qu'au début de ce cauchemar et de se décider à lui parler, d'autant qu'elle ne demande pas mieux que de l'aider...

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Laissez-moi vous aider Jane » dit-elle tristement.

Cette phrase fera toujours fondre mon coeur, toujours....

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Je suis une cause perdue ma chère » dit-il en posant sa main sur son épaule et en quittant la pièce, se dirigeant vers son grenier.

Et son refus d'accepter l'aide qu'elle lui propose si généreusement me brisera toujours le coeur...

Sar2ah59 a écrit:Un mot accroché à sa porte l’intrigua. Il s’approcha et décrocha le papier plié en deux.

Il le déplia et son souffle se coupa à la vue des 3 mots écrits sur ce petit bout de feuille blanche.

Bon on ne se demande pas trop qui est l'auteur de cette missive....mais on s'interroge sur son contenu ! Quels sont ces trois mots ? Le jeu commence ? La fin approche ? A bientôt, Jane ? Maintenant son tour ? On veut savoir !

Bon, je ne peux laisser un commentaire aussi long que celui de Jane Doe, vu que je suis sur mon téléphone et qu'elle a déjà si bien décortiquer ton chapitre

Tu vois, tu n'avais aucune raison de t'inquiéter, c'est comme toujours un très bon chapitre !
La partie de l'enquête est bien menée, mention pour le type qui rend son déjeuner derrière l'arbre ! Un ami à mon père a été témoin de la même chose sur une vrai scène de crime, c'est vraiment drôle (sauf pour le type, bien entendu... )
Tout comme Jane Doe, je suis impatiente de savoir ce qu'il y a sur cette feuille !
"Je me rapproche..."
"Êtes-vous prêt ?"
Même si j'ai une préférence pour "Le jeu commence..."
J'ai vraiment hâte de lire la suite, BRAVO !

Riza17200 a écrit:
"Je me rapproche..."
"Êtes-vous prêt ?"

J'adore tes idées !

OMG! Encore un super chapitre, Sarah, comme d'habitude...Tu m'inquétes vraiement avec tes vics' qui ressemblent à Lisbon...

Alors, avant tout, je suis désolée de pas avoir posté de commentaire avant, j'ai pas vraiment eu le temps... Mais l'erreur est réparée !!

Ta fic est juste... Magistrale, Exceptionnelle, Mangnifiquement bien écrite...

Tu nous fait vraiment très peur avec tes mots... Enfin, personnellement, tu me fais peur pour Tess' !!

Jane est pas dans un très très bon état... Mais je le comprends totalement en même temps... Le pauvre... RJ veut lui prendre la seule personne qui lui reste ( avec l'équipe mais c'est pas la même chose )

Et... La fin ? C'est pas possible hein !! Tu me promets que Teresa va bien !!? Dis moi que tu as fait comme j'ai fait pour une autre série ! S'il te plaiiit ! Tu peux pas la tuer... Elle est pas morte, juste inconsciente ! Ou c'est pas elle... Il a tué une fausse Lisbon !!

Je veux pas qu'elle soit morte... Ou c'est peut être encore un cauchemar de Jane ?! De toute façon, tu as dit que ta fic était du genre Romance ! ( drame aussi, mais on l'oublie ça ) Et y a pas de Romance quand y a pas de Lisbon... C'est aussi simple que ça !

Tu peux tuer tout le monde, VanPelt, Rigsby, Cho ( j'aurais de la peine pour lui mais je veux bien le sacrifier pour Teresa...) même Jane, mais laisse Teresa en vie !!! Bon après, si tu peux tous les faire vivre, c'est encore mieux hein )

Le shérif est un boulet quand même... Mais pour son nom, Donovan, tu l'as fait exprès ? Parce que quand j'ai vu son nom j'étais trop contente, j'avais un sourire de dingue mais quand j'ai lu comment il se comportait... Bah je lui en ai voulu, et à toi aussi d'avoir donné le nom de Robin Tunney dans Prison Break à ce boulet... Nan je rigole, je t'en veux pas ma Sarah !!

Et pour les trois mots... Trop tard Jane ? Tu aurais du lui en parler... Non plutôt : Tuaurais dului enparler ^^ C'est mieux comme ça... Ou, mon coeur de Jisbonneuse me dit : Elle t'aime ? Elle t'aimais ? Perso, je préfère au présent, parce qu'elle t'aimais ça fait genre... Mort... Elle t'aime c'est mieux !

En fait, Lisbon est dans son bureau ( il l'a pas vu parce qu'elle était au toilette et qu'elle fait des economies d'energie alors elle a éteint la lumière... Elle est parfaite Lisbon quoi ! ) et John le Rouge a tué une femme qui ressemble à Tess et l'a mit dans sa chambre pour faire peur à Jane !! Les trois mots, ça pourrait aussi être : C'est pas elle ! ( On compte pas le "ç" )

Je te supplie à genoux, à plat ventre si tu veux même, ne tue pas Lisbon !

Sinon, très très belle fic, comme d'habitude !

Et VLs !!

Spoiler:

Jane tournait en rond dans son grenier, passant de temps à autre une main dans ses cheveux. Il savait, il savait que ça finirait par arriver. Il s’assit finalement sur son lit et déplia le papier pour lire encore et encore ces 3 mots :


3 petits mots simples en apparence, mais bien plus complexes en réalité.

Qu’est ce que cela voulait dire ? L’aimait-il suffisamment pour la sauver ? Oui. L’aimait-il suffisamment pour risquer sa vie pour elle ? Oui. L’aimait-il suffisamment pour renoncer à sa vengeance ? Non. Enfin si, mais il ne le ferait pas. Malgré l’attachement qu’il portait à sa patronne, il n’abandonnerait pas. Il devait venger sa femme et sa fille, mais il devait aussi protéger Lisbon.
Alors, c’est en partie parce qu’il l’aimait qu’il ne pourrait pas abandonner.

Comment allait-il évoquer le sujet avec Lisbon ? Comment allait-elle réagir alors que lui-même ne savait pas ? Comment allait-elle interpréter ces 3 mots qui posaient noir sur blanc les sentiments de Jane ?

Il l’aimait certes, mais il ne voulait pas l’avouer, du moins pas explicitement. Il fallait qu’il lui parle ça devenait inévitable. Il avait été froid et distant avec elle et il craignait sa réaction. Toute l’équipe savait que Jane et Lisbon étaient « Unis » par une amitié très forte, un lien solide, même s’ils le niaient tout les deux : ils se considéraient comme de « simples partenaires » devant les autres. Et visiblement, ce lien avait dépassé le stade « amical » depuis certains temps, du moins pour lui.

Il se décida à se lever et prit la direction du bureau de sa patronne, puisqu’elle s’y trouvait toujours.



Lisbon était dans son bureau, le nez dans ses dossiers. Mais à vrai dire, autre chose occupait son esprit en ce moment. Jane. Elle se surprit à s’inquiéter pour lui, plus que d’habitude. Elle n’aimait pas le voir si froid et si distant. Après tout, elle était sa partenaire, elle avait besoin de lui, dans tous les sens du terme.

Soudain, elle se sentit observée. Elle leva donc les yeux et tomba sur Jane, qui l’observait fixement adossé à la porte. Elle ne se rendit compte qu’elle le fixait depuis quelques minutes que quand Jane la sortit de ses pensées.

Jane : « Suis-je celui qui occupe vos pensées ma chère Lisbon ? »
demanda t-il avec un sourire en coin, ce qui fit immédiatement rougir Lisbon.

Lisbon : « C’est vous le mentaliste, pas moi. Alors à vous de me le dire mon cher Jane » dit elle avec un fin sourire sur les lèvres.

Jane : « Lisbon, il faut que je vous parle » dit-il plus sérieusement, en s’installant sur le canapé de sa patronne.

Lisbon : « Je le pense aussi » dit-elle de la même façon.

Jane la regarda avec une once de culpabilité. Elle avait été affectée par son changement d’humeur.
Il tapota le divan, l’invitant à le rejoindre. Elle se leva et vint s’assoir à côté de Jane, qui se surprit à apprécier cette proximité.

Lisbon : « Je vous écoute » dit-elle simplement.

Jane : « Je…J’ai » hésita t-il, passant une main dans ses cheveux. Il ne savait pas comment s’exprimer et pour lui, c’était un comble. « Ça fait quelques jours que j’ai un mauvais pressentiment et je dois bien avouer que ça a affecté mon humeur, mais j’étais inquiet… » Dit-il un peu mal à l’aise.

Lisbon : « Je ne vous le fais pas dire ! » souffla t-elle. « Et maintenant ? » demanda t-elle, toujours un peu surprise de la détresse qu’elle percevait chez son ami.

Jane : « Maintenant, je suis encore plus inquiet qu’avant » dit-il en se passant une main sur le visage.

Lisbon fronça les sourcils. Elle se demandait ce qui pouvait bien tracasser son consultant pour le mettre dans une telle détresse. Elle savait que le retour de John Le rouge y était forcément pour quelque chose mais pas totalement puisque ce comportement était antérieur à cette affaire.

Lisbon : « Comment ça ? » demanda t-elle intriguée.

Jane soupira et sortit le papier de sa veste pour le lui tendre.
Elle le prit et fronça les sourcils à la vue de son contenu. Elle souffla un « Oh » et releva la tête vers Jane qui lui lançait un regard qu’elle n’avait jamais vu auparavant.

Jane : « Je pense que vous êtes sérieusement en danger » soupira t-il.

Lisbon : « Qui vous dit que je suis visée par ces mots ? » demanda t-elle bien qu’elle était certaine de l’être. Elle était la seule femme assez proche de Jane pour intéresser John Le rouge.

Jane : « Oh je vous en prie Lisbon » souffla t-il un peu exaspéré par la réponse de Lisbon. Il acceptait de lui faire part de ses inquiétudes mais jamais, ô grand jamais il n’avouerait ses sentiments. « Faites vous protéger Lisbon » dit-il sérieusement.

Lisbon : « Alors ça jamais, hors de question » dit-elle en riant, ce qui agaça encore plus Jane. Pourquoi s’obstinait-elle à nier l’évidence ? « Je suis flic » dit-elle toujours sur le même ton.

Jane : « Ah si vous êtes flic alors, ça change tout » dit-il en haussant les sourcils. « Non mais vous croyez sérieusement qu’il va s’arrêter au fait que vous soyez flic ? » dit-il en s’énervant un peu plus.

Lisbon : « Mais pourquoi moi ?! » s’exclama t-elle, s’énervant à son tour.

Jane : « Parce qu’il sait pertinemment que votre mort me serait fatale, parce qu’il sait pertinemment que si je vous perds, j’en mourrais ! Parce qu’il sait que vous êtes la dernière personne qui me raccroche encore à la vie Lisbon ! » Dit-il un peu plus fort qu’il ne l’aurait voulu.

La tirade de Jane laissa une Lisbon bouche bée. Il ancra son regard dans celui de sa patronne qui y vit une lueur d’inquiétude et de tristesse. Il s’inquiétait vraiment pour elle, plus que ce qu’un simple ami ne devrait.

Elle posa sa main sur son avant bras. « Jane » souffla t-elle, espérant capter son attention. Mais alors qu’elle s’apprêtait à enlever sa main, Jane l’emprisonna.

Jane : « Faites vous protéger, je vous en prie » soupira t-il. « Je ne veux pas revivre ce cauchemar » dit-il en baissant le visage.

Lisbon : « Et qu’y avait-il dans ce cauchemar ? » demanda t-elle, elle savait pertinemment de quel cauchemar il s’agissait puisqu’elle l’avait elle-même réveillée, mais elle n’en connaissait pas le contenu.

Jane : « Je…vous étiez étendue sous son smiley, vous étiez… » mais les mots moururent sur ses lèvres, ces mots indicibles car impensables.

Elle resserra ses doigts sur la main de Jane qui sourit à ce geste.

Lisbon : « Je… » Commença t-elle, mais elle fut interrompu par la sonnerie de son téléphone qu’elle décrocha presque immédiatement, lâchant à regret la main de Jane.

Lisbon : « Lisbon. » dit-elle d’un ton autoritaire. « Hm…Où ça ? Bien, je contacte mon équipe et nous arrivons » dit-elle avant de raccrocher.

Elle releva les yeux vers Jane et lui sourit tristement.
Jane soupira, il savait ce qu’elle allait lui dire.

Jane : « Il a encore frappé, n’est-ce pas ? » la devança t-il.

Elle acquiesça.

Lisbon : « Mais pourquoi ? Deux meurtres en si peu de temps, ça ne lui ressemble pas ! » Dit-elle un peu frustrée.

Jane : « C’est un message Lisbon, un avertissement » dit-il en se pinçant les lèvres.

Lisbon : « Un message pour dire quoi ? » demanda t-elle sur le même ton.

Jane : « Pour dire qu’il se rapproche de son objectif » dit-il en baissant le visage.

Lisbon : « Et quel objectif ? » continua t-elle.

Jane : « Vous » soupira t-il en relevant les yeux vers elle.

Il lui lança un regard plus que significatif de ses sentiments du moment.
Elle le regarda et déglutit difficilement avant de sortir de son bureau.

Il resta dans le bureau quelques minutes, le regard figé sur ce bout de papier, sur ces 3 mots. Ces 3 petits mots qui annonçaient un affrontement imminent.




Next chapter

Ah la la... Comme j'aime !!

Je me répète, mais tu sais que tu as énormément de talent ?!

Les trois petits mots... J'y étais presque xD J'avais le verbe... Et c'est au présent ! Trop fière Non je rigole

Lisbon est pas morte !!!



Faut que je fasse gaffe à l'abus de smiley moi

Elle a pas le droit de mourir, pour Jane et surtout pour nous ! xD

Bref, le passage Jane/Lisbon est juste... Rempli d'émotions... La détresse de Jane, le "détachement" de Lisbon... C'est vraiment très beau, et encore une fois tu les décris magnifiquement bien.

Tu nous prouve une fois encore que tu peux écrire de tout à la perfection...

On avait plus de doutes là dessus mais je tiens à le dire quand même

John le Rouge a encore frappé... J'ai l'impression que la victime sera brune aux yeux vert, et que ça va encore plus inquiéter Jane... J'espère que je me trompe !

Et sinon, je te dis juste Vite la suite parce que je veux à tout pris savoir ce qui va se passer !! Ma nouvelle drogue sera ta fic, félicitations !! Au bout de trois chapitre, tu m'as rendue accro ! ( Enfin pas vraiment trois puisque j'étais accro dès le début, dès le prologue en fait ^^ Mais on va dire que je l'étais pas avant hein )

Je vais attendre très impatiemment !

Toujours un bon chapitre, je ne m'attendais pas à ça pour les trois mots, mais c'est encore mieux que ce que je pensais !
J'aime beaucoup la conversation Jane/Lisbon, c'était sûr que Lisbon allait ressortir l'excuse du "Je suis flic, j'ai pas besoin de protection", mais là, elle ferrait mieux de se faire protéger, vu qu'il y a eu un deuxième meurtre...
J'ai hate de savoir comment tu vas gérer la suite !
Vivement la suite, et bravo !

Tu sais quoi ?? Il manque juste le petit génériqué de fin à chaque fin de chapitre car wow...moi je me crois trop dans la série, je t'assure!! Les personnages correspondent,c'est du talent, tu es très talentueuse( et ne lève pas les yeux parce que c'est vrai ce que je dis crois moi!). J'ai un peu...même beaucoup peur pour la suite!!!!! Tu nous tiens en halaine!! C'est dingue à chaque chapitre mon coeur ne cesse de battre vite par peur...Je suis trop à fond dedans!!
Maintenant moi...je suis addict à ta fic tellement elle est réel!!!!!!!!!! Pétard mais je te promets tu écris excellement bien BRAVISSIMO et MERCI de nous faire partager cette grande merveille!!! Ta fic me plaît énormément!!!!

C'est donc la deuxième fois que je lis ce chapitre aujourd'hui....et la magie opère toujours autant !
J'ai vraiment beaucoup aimé ce chapitre !!

Et ce, dès le début :

Sar2ah59 a écrit: Il savait, il savait que ça finirait par arriver.

Là, j'ai beaucoup aimé la répétition du verbe, qui suggère clairement l'obsession de Jane. Je pouvais quasiment entendre Jane dire "Je le savais, je le sa-vais !".

Ce que nous ne savions pas, ce sont ces trois fameux mots qui nous auront bien fait spéculer ! Ils sont enfin dévoilés

Sar2ah59 a écrit:

« L’aimes-tu suffisamment ? »

et c'est juste parfait ! La menace est claire mais ambiguë. J'adore !

Sar2ah59 a écrit:Qu’est ce que cela voulait dire ? L’aimait-il suffisamment pour la sauver ? Oui. L’aimait-il suffisamment pour risquer sa vie pour elle ? Oui. L’aimait-il suffisamment pour renoncer à sa vengeance ? Non. Enfin si, mais il ne le ferait pas. Malgré l’attachement qu’il portait à sa patronne, il n’abandonnerait pas. Il devait venger sa femme et sa fille, mais il devait aussi protéger Lisbon.
Alors, c’est en partie parce qu’il l’aimait qu’il ne pourrait pas abandonner.

On le voit, Jane fera tout ce qu'il faut pour sauver Lisbon, y compris donner sa vie. Est-ce que ce sera suffisant ?

Sar2ah59 a écrit:Comment allait-elle interpréter ces 3 mots qui posaient noir sur blanc les sentiments de Jane ?

En voilà une question intéressante ! Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de remarquer que si elle questionne pourquoi elle est une cible, elle ne relève pas le verbe -pourtant fort- employé par RJ...

Mais finalement, l'un et l'autre font le constat que l'autre a pris plus de place qu'attendu, plus de place que précédemment, dans leur vie, dans leurs pensées...dans leur coeur...

Sar2ah59 a écrit:Après tout, elle était sa partenaire, elle avait besoin de lui, dans tous les sens du terme.

Le genre de phrases qui fera toujours battre mon coeur un peu plus fort !

Le moment de parler est enfin venu...enfin !
Jane est mal à l'aise....c'est dire si ce qui le tracasse lui tient à coeur !

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Qui vous dit que je suis visée par ces mots ? » demanda t-elle bien qu’elle était certaine de l’être. Elle était la seule femme assez proche de Jane pour intéresser John Le rouge.

Et le déni de Lisbon ne va certainement pas rassurer Jane !

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Alors ça jamais, hors de question » dit-elle en riant, ce qui agaça encore plus Jane. Pourquoi s’obstinait-elle à nier l’évidence ? « Je suis flic » dit-elle toujours sur le même ton.

Jane : « Ah si vous êtes flic alors, ça change tout » dit-il en haussant les sourcils. « Non mais vous croyez sérieusement qu’il va s’arrêter au fait que vous soyez flic ? » dit-il en s’énervant un peu plus.

J'adore ! La réaction de Lisbon est conforme à ce qu'on pouvait en attendre : elle a confiance en ses capacités à se défendre....ce qui peut confiner, une nouvelle fois, au déni ! J'adore aussi la réaction de Jane....comme s'il ignorait qu'elle était flic ! Comme si ça allait donner des scrupules à RJ !

Sar2ah59 a écrit:
Jane : « Parce qu’il sait pertinemment que votre mort me serait fatale, parce qu’il sait pertinemment que si je vous perds, j’en mourrais ! Parce qu’il sait que vous êtes la dernière personne qui me raccroche encore à la vie Lisbon ! » Dit-il un peu plus fort qu’il ne l’aurait voulu.

Un bel élan de sincérité ! Je peux imaginer Jane perdre le contrôle au point de se livrer ainsi !

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Faites vous protéger, je vous en prie » soupira t-il. « Je ne veux pas revivre ce cauchemar » dit-il en baissant le visage.

J'ai adoré cette phrase à cause de la double façon de comprendre le mot "cauchemar"...à la fois l'expérience traumatique de la perte de sa famille et le mauvais rêve qui a hanté son sommeil un peu plus tôt....

Sar2ah59 a écrit:Elle resserra ses doigts sur la main de Jane qui sourit à ce geste.

J'adore la façon dont tu décris la communication non verbale entre ces deux-là ! Elle en dit tellement plus que tous les mots qu'ils pourraient prononcer...

Mais l'instant est vite rompu, bien évidemment par l'annonce que RJ a encore frappé...

Quant à la fin de ce chapitre...whaouh !

Sar2ah59 a écrit:Il resta dans le bureau quelques minutes, le regard figé sur ce bout de papier, sur ces 3 mots. Ces 3 petits mots qui annonçaient un affrontement imminent.

J'aime beaucoup l'extrême tension suggérée par ces deux phrases....bien évidemment, on attend la suite avec impatience !

J'adore ce chapitre mais c'est une souffrance psychologique de le lire, parce que ça m'inquiéte de plus enn plus...

Spoiler:

Merci encore une fois à Jane Doe de m'avoir corrigé ce chapitre, elle vous évite un arrêt cardiaque à la lecture de mon orthographe pourri...

Et voici le chapitre 4, un peu plus court que les autres Bonne lecture


Lisbon, Jane ainsi que le reste de l’équipe se trouvaient sur la scène du second crime organisé par John Le rouge. Une nouvelle fois, une femme brune aux yeux verts, ressemblant étrangement à la chef d’unité.

Jane tournait en rond, ce qui intriguait le reste de l’équipe.

Jane : « Ce n’est pas anodin, c’est pas possible » dit-il en regardant Lisbon.

Lisbon : « Jane je vous en prie, cessez de vous inquiéter pour rien » dit-elle exaspérée et fatiguée.

Jane : « Pour rien ?! » s’exclama t-il outré. « Vous rigolez j’espère ? » continua t-il.

L’équipe assistait à cette scène silencieusement, n’osant pas s’attirer les foudres des deux partenaires. Lorsque ces deux là se disputaient, mieux valait ne pas rester dans les parages.

Lisbon : « ça suffit Jane ! Arrêtez de jouer mon garde du corps, je suis assez grande pour me débrouiller seule » dit-elle encore plus énervée.

Jane : « Ah ah eh bien vous me répéterez ça le jour où on vous retrouvera, mutilée et sauvagement assassinée par ce malade ! » dit-il froidement.
Lisbon put remarquer la détresse dans le regard et les paroles de Jane.

Un silence glacial s’installa au sein du binôme.

Lisbon : « Jane… » Souffla t-elle, s’attirant le regard noir du consultant.

Jane : « Non, non ça suffit, ne vous embêtez pas avec des excuses » dit-il en balayant ses paroles d’un geste de la main.

Lisbon : « Je vous demande pardon ? » demanda t-elle. Elle n’avait aucunement l’intention de s’excuser, elle voulait juste lui parler.

Jane : « Vous m’avez très bien entendu, le sujet est clos. » dit-il en partant.

Lisbon le rattrapa par le bras et le retourna pour qu’il puisse lui faire face. Ils s’étaient un peu éloignés du reste de l’équipe qui était retourné s’occuper des témoins et toutes les autres formalités.

Lisbon : « Jane, écoutez moi » dit-elle doucement.

Jane : « Non, non. Vous, écoutez moi » dit-il en levant le doigt vers elle. « N’est-ce pas vous qui m’avez dit une fois que des gens tenaient à moi ? Que je devais prendre en compte ce genre de choses ? » Dit-il d’une voix brisée.

Elle acquiesça en silence.

Jane : « Alors à vous maintenant de considérer vos propres paroles Lisbon. N’en faites pas qu’à votre tête, vous êtes en danger et je suis l’une de ces personnes qui tiennent réellement à vous, je suis l’une de ces personnes qui s’inquiètent pour vous, je suis… » Mais il fut coupé par Lisbon qui venait de poser son doigt sur ses lèvres pour le faire taire.

Elle s’approcha doucement de lui et l’enlaça.
Jane resserra son emprise sur Lisbon, comme si elle était sa bouée de sauvetage, son dernier point de repère.

Lisbon : « Jane » souffla t-elle.

Il releva les yeux vers elle et vit qu’elle lui souriait. Il tenta de lui rendre son sourire mais il n’était pas très convaincant. Mais où était passé le sourire digne d’une pub ?

Elle ouvrit la bouche pour commencer à lui parler mais son téléphone sonna. Elle regarda l’écran qui affichait « Numéro inconnu », elle décrocha tout de même au cas où ce serait important.

Lisbon : « Lisbon » dit-elle d’un ton autoritaire.

Mais aucun son ne se fit entendre au bout du fil. Rien, juste une vague respiration haletante. Elle releva les yeux vers Jane et raccrocha.

Jane : « Bah alors Lisbon, vous m’aviez caché que vous aviez un amant » dit-il sur le ton de la taquinerie.

Lisbon ne sourit pas, ce qui rajouta une couche à l’inquiétude de Jane.

Jane : « Lisbon, qui était-ce ? » demanda t-il en s’approchant d’elle.

Elle leva les yeux vers lui et se pinça les lèvres.

Lisbon : « Je ne sais pas » avoua t-elle.

Jane : « Comment ça vous ne savez pas ? » demanda t-il en fronça les sourcils.

Lisbon : « Personne ne parlait, juste une respiration rien d’autre » dit-elle.

Jane : « Faites rechercher le numéro par Van Pelt » dit-il.

Lisbon : « Aucun numéro » continua t-elle en soupirant.

Jane : « Et je continue de penser que vous avez besoin d’une protection Lisbon » s’inquiéta t-il.

Lisbon : « ça suffit ! » s’énerva t-elle en partant dans la direction de son SUV.

Jane soupira, son mauvais pressentiment ne cessait de croître. « Lisbon, en danger ». Ces 3 mots, ajouté à ceux du papier ne cessaient de tourner en boucle dans son esprit.

Ces sentiments évoluaient et il ne savait pas comment les gérer. On dit souvent qu’on se rend compte de l’importance d’une personne, une fois qu’on la perd. Sauf que dans son cas, cela faisait bien longtemps qu’il s’en était rendu compte et ça l’effrayait.

Il regarda Lisbon s’éloigner, elle était si belle. Il fallait qu’il la protège, qu’il la sauve de n’importe quelle manière, ou alors John Le rouge lui volerait encore une fois sa source de bonheur.


Bureaux du CBI, 21h.

Les Bureaux se vidaient petit à petit, le silence s’installait progressivement dans l’open Space. L’équipe avait eu la permission de rentrer chez elle, le temps de recevoir les analyses de la scène de crime. Ce genre de chose prenait beaucoup de temps.

Il ne restait que deux âmes seules dans les bureaux, Jane et Lisbon. Jane sur son divan, l’esprit habité par des tracas incessants et Lisbon, dans son bureau.
Jane fut sortit de ses pensées par le bruit de la porte du bureau de Lisbon qui s’ouvrit et se referma aussi vite.

Elle apparut devant lui, sa sacoche à la main.

Lisbon : « Je rentre Jane, à demain » dit-elle gentiment.

Jane : « Lisbon, je vais vous raccompagner » dit-il en se levant mais il fut stoppé par la main de Lisbon sur son torse.

Lisbon : « Non, hors de question » dit-elle en secouant la tête, la main toujours posée sur son torse.

Jane : « Lisbon… » Soupira t-il.

Lisbon lui déposa un long baiser sur la joue et se retourna pour quitter la pièce. Elle savait que ça l’étonnerait trop pour qu’il réplique.

Elle s’engouffra dans l’ascenseur, admirant son consultant qui avait porté sa main à sa joue.

Elle descendit jusqu’au parking et prit la direction de sa voiture lorsqu’une ombre derrière elle attira son attention. Elle porta instinctivement la main à sa ceinture et se retourna vivement.


Jane s’était assis sur son divan, il aimait ce genre de contact avec Lisbon et craignait d’y prendre goût. Il rêvassait, repensait aux différents moments de leur collaboration.

Alors qu’il sentait son cœur ralentir et sa respiration devenir régulière, un coup de feu fit accélérer son rythme cardiaque et il se leva d’un bond.

Jane : « Lisbon » souffla t-il en courant vers l’ascenseur.

Il arriva sur le parking quelques minutes plus tard et se dirigea à toute vitesse vers l’emplacement réservé à Lisbon.

Il s’arrêta net face au SUV et ce qu’il vit sur le sol lui serra le cœur. Une tâche de sang et l’insigne de Lisbon. Il s’agenouilla et prit l’insigne entre ses mains. Il caressa l’objet du bout des doigts.

Cet insigne représentait tout pour elle : sa réussite, son autorité, sa carrière, sa vie. Les larmes menaçaient désormais de couler sur ses joues.
Il avait juste envie de hurler son inquiétude et sa douleur.

Jane : « LISBON ! » hurla t-il, se laissant emporter par ses émotions. Son cri brisa la plénitude de la nuit.

Next chapter

Ahhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais tu veux ma mort??? Je suis au bout là. Je veux la suite, maintenant, tout de suite! S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait....
Pfff bah voilà, ça résume assez bien mon état. Ce qui signifie que j'ai adoré ton chapitre!
Juste bravo et pitié ne tarde pas trop à poster le prochain chapitre...

Mais qu'est-ce que tu nous fait, Sarah?! Qu'est-ce qui tu as fait à ma Lis?!
Comment tu peux couper ce chapitre ici?! La suite par pitié!! Et toujours tes victimes qui ressemblent à Lis et tes smileys qui traînent en fin de chapitre...ça ne me rassurent pas du tout! Pas plus que "Lisbon", que Jane à crié...

Un chapitre centré sur la relation Jane/Lisbon avant de repartir vers l'action...forcément j'aime !

Je ne suis donc pas surprise en découvrant le titre :

Sar2ah59 a écrit:

Chapitre 4 : « Let me help you »

Comme je te l'ai déjà dit, ces quelques mots me serreront toujours le coeur....mais en les mettant dans la bouche (dans les pensées) de Jane, adressés à Lisbon, l'effet s'en trouve décuplé...

La nouvelle victime ressemble, à nouveau, à Lisbon....on pouvait s'y attendre.
Cela renforce l'inquiétude du mentaliste, on pouvait s'y attendre aussi.
Mais cela ne change rien au déni dans lequel s'enferme Lisbon, c'était encore à prévoir...
C'est ce qui fait que Jane et Lisbon sont....Jane et Lisbon après tout. Mais c'est un très beau dialogue que tu nous écris entre ces deux-là !

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Non, non ça suffit, ne vous embêtez pas avec des excuses » dit-il en balayant ses paroles d’un geste de la main.

Ce sacré Jane me fera toujours sourire -même si les circonstances ne s'y prêtent pas réellement. Mais en lisant ça, je l'ai trouvé bien présomptueux de supposer que Lisbon comptait s'excuser....alors que ça me semblait loin de ses intentions....

Et de fait :

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Je vous demande pardon ? » demanda t-elle. Elle n’avait aucunement l’intention de s’excuser, elle voulait juste lui parler.

J'ai hésité entre lever les yeux au ciel et sourire....C'était couru d'avance ! J'adore !!!

Bon de toute façon, j'ai adoré l'ensemble du chapitre parce que ce dialogue est d'une vraie beauté, j'ai trouvé. J'ai été très sensible à ta ré-utilisation intelligente de la scène du final de la première saison, qui est l'une de mes scènes préférées....

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Non, non. Vous, écoutez moi » dit-il en levant le doigt vers elle. « N’est-ce pas vous qui m’avez dit une fois que des gens tenaient à moi ? Que je devais prendre en compte ce genre de choses ? » Dit-il d’une voix brisée.

Elle acquiesça en silence.

Jane : « Alors à vous maintenant de considérer vos propres paroles Lisbon. N’en faites pas qu’à votre tête, vous êtes en danger et je suis l’une de ces personnes qui tiennent réellement à vous, je suis l’une de ces personnes qui s’inquiètent pour vous, je suis… »

J'ai juste envie de dire : wow !
Très sincèrement, si un jour Jane devait présssentir un danger concret pour Lisbon et essayer de la convaincre en vain d'être prudente, j'aimerais qu'il utilise cet argument, ce sont ces mots-là que j'aimerais entendre !

Un moment brisé par cet appel anonyme qui n'augure rien de bon....la menace se rapproche...

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Bah alors Lisbon, vous m’aviez caché que vous aviez un amant » dit-il sur le ton de la taquinerie.

Profitons de ce dernier sourire que tu nous offres....j'ai l'impression que l'occasion ne va pas se représenter de sitôt.

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Faites rechercher le numéro par Van Pelt » dit-il.

Lisbon : « Aucun numéro » continua t-elle en soupirant.

Ça ne m'avait que légèrement effleuré à la première lecture....mais le CBI a forcément les moyens de faire identifier par l'opérateur le numéro appelant, quand bien même il était masqué. Bon après on peut supposer que ce sera un numéro sans abonnement qui ne permettra de remonter à personne....mais il y a peut-être une première piste à creuser pour tenter de retrouver Lisbon....

Sar2ah59 a écrit:Jane soupira, son mauvais pressentiment ne cessait de croître. « Lisbon, en danger ». Ces 3 mots, ajouté à ceux du papier ne cessaient de tourner en boucle dans son esprit.

J'ai beaucoup aimé le "Lisbon, en danger".....On fait forcément le lien avec les trois mots fatidiques écrits par .....c'est vraiment bien vu !

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Lisbon, je vais vous raccompagner » dit-il en se levant mais il fut stoppé par la main de Lisbon sur son torse.

Lisbon : « Non, hors de question » dit-elle en secouant la tête, la main toujours posée sur son torse.

Jane : « Lisbon… » Soupira t-il.

Terrible scène ! Ou comment Jane ne va pouvoir que regretter de ne pas avoir fait ce qu'il voulait pourtant faire....Je tremble par avance d'effroi en songeant au sens que sa non-insistance prendra pour lui....

Sar2ah59 a écrit:Lisbon lui déposa un long baiser sur la joue et se retourna pour quitter la pièce.

Quand je constate l'effet que les baisers sur les joues entre ces deux-là ont sur moi dans les différentes fics, je me dis qu'on a vraiment besoin de ça dans la série.

Bien sûr, avec toi, le sadisme n'est jamais loin et voilà que ce que Jane redoutait le plus arrive....Un coup de feu, une tâche de sang, l'insigne de Lisbon....et nous voilà au comble de l'inquiétude...
Une bonne idée que d'avoir laissé l'insigne sur les lieux de l’enlèvement....Tu as bien décrit le symbolisme de l'objet....et ça me fait craindre le pire. Sans son insigne, Lisbon n'est plus la flic capable d'assurer sa propre sécurité et celle de ses concitoyens....elle vient de basculer dans le "camp" des victimes....Ce n'est pas de bon augure....

Tu nous laisses sur la réaction de Jane....

Sar2ah59 a écrit:Jane : « LISBON ! » hurla t-il, se laissant emporter par ses émotions. Son cri brisa la plénitude de la nuit.

Aussi sûr que son cri déchire le silence, il a également déchiré mon cœur....

Le suspens est insoutenable...tu sais ce qu'il te reste à faire, n'est-ce pas ? Oui, c'est bien ça : écrire aussi vite que tu le pourras le chapitre suivant !

Waw... J'utilise ce mot pour tout tes chapitres, mais c'est qu'ils me tous autant...

Bon, c'est pas très facile de passer après Jane Doe pour les commentaires, alors faut être compréhensif hein

Ton chapitre est encore à couper le souffle... Ma Lis' sur le parking, un coup de feu, une tache de sang avec son insigne... Dis moi qu'elle est juste assise à côté et que c'est elle qui a tué John le Rouge... Je veux pas que tu la fasses souffrir... (ok, ce smiley est censé montrer le froid, mais là ça montre que je serais très très triste si tu faisais des choses méchante à Lis' !! ( Surtout, ne prend pas en exemple le délire avec Jeynna, tu risquerais de faire des trucs comment dire... Bizarre xD )

Sinon, les passages avec Jane... Vraiment très beau !! On voit bien qu'il s'inquiète beaucoup pour sa patronne, amie, meilleure amie, petite amie ( on peut en faire des mots avec amie xD) ok, raye le dernier... On pourra peut être le remettre à la fin ? *espère*

Lis' se rapproche de plus en plus de Jane quand même... Le baiser sur la joue, le doigt sur ses lèvres... Elle n'aurait pas osé avant... Même si à chaque fois elle avait une idée derrière la tête...Chuuuut !!

Alors je te dis un énorme bravo pour toi ma Sarah

Et je te supplie pour que tu mettes la suite très bientôt...

Mince, j'avais totalement loupé ce chapitre !
Pour ne pas changer, encore un super chapitre !

Jane Doe a comme toujours très bien résumé la situation

Encore une femme ressemblant à Lisbon, la tension est de plus en plus présente entre Jane et Lisbon. Lisbon refuse toujours son aide, j'aime beaucoup le baiser sur la joue comme moyen pour se débarrasser de lui. Simple, rapide, efficace !

Cette fois, Lisbon a bien été enlevée, et on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les meurtres précédents

Ah, et aussi, je crois que ce qui m'a le plus touché est le hurlement déchirant de Jane a la fin, il fait vraiment mal au coeur !

Bref, Bravo pour ton chapitre ! Et vivement la suite !

Je suis tombée sur ta fic', et dès le prologue j'étais prise dedans !

Vraiment bien écrit, et tu restes fidèle aux personnages de la série

Ton histoire est saisissante, du TM comme je l'aime . Le baiser de Lisbon sur la joue de Jane
La fin de ton dernier chapitre est inquiétant . Tu peux pas faire mourir Lisbon hein ?

En tout cas, VLS

Spoiler:

Voici ENFIN la suite, désolée mais le temps me manque en ce moment et me manquera encore plus maintenant... Je remercie une nouvelle fois ma chère Jane Doe qui a corrigé ce chapitre et mon orthographe désastreuse... J'espère que cette suite sera à la hauteur de vos attentes les amies Bonne lecture





Previously on "Time to end it" :
Cet insigne représentait tout pour elle : sa réussite, son autorité, sa carrière, sa vie. Les larmes menaçaient désormais de couler sur ses joues.
Il avait juste envie de hurler son inquiétude et sa douleur.

Jane : « LISBON ! » hurla t-il, se laissant emporter par ses émotions. Son cri brisa la plénitude de la nuit.


Toujours à genoux sur le sol froid de la nuit, Jane n’avait pas quitté les yeux de l’insigne. Cet insigne abandonné prouvait qu’une fois encore, il avait tout perdu. Il soupira bruyamment et se releva difficilement.

Jane : « Pardonnez-moi Lisbon » souffla t-il, les larmes aux yeux. Il reprit la direction des locaux et la première chose qui lui vint à l’esprit était de prévenir ses collègues.

Il prit son téléphone qui affichait encore le dernier numéro composé : celui de Lisbon. Son cœur se serra et il souffla une nouvelle fois. Il composa le numéro de la seule personne à qui il voulait parler en ce moment. Au bout de 3 sonneries, une voix lui répondit :

« Cho » dit-il.

Jane : « Cho, j’ai…J’ai besoin que tu viennes au bureau » dit-il d’une voix brisée.

Cho : « Pourquoi ? » demanda t-il simplement.

Jane : « Kimball, s’il te plait » dit-il. Le fait qu’il ait employé le prénom de son collègue jeta un froid. Cho se douta alors à cet instant que quelque chose de grave était arrivé.

Il raccrocha et s’assit dans son canapé. Il soupira et essuya d’un revers de la main la larme qui coulait sur sa joue.



Lisbon se réveilla assise sur une chaise, les membres engourdis, victime d’une terrible migraine. Elle émit un cri de douleur en voyant le filet de sang qui s’écoulait sur son bras. Elle releva les yeux et examina la pièce.
Une pièce simple, lugubre et sombre. En même temps, ça ne l’étonnait pas vraiment, on se retrouvait rarement dans un 3 étoiles lorsqu’on était séquestré.

Elle pensa soudainement à Jane. Il avait surement entendu le coup de feu et était donc descendu jusqu’au parking. Elle se doutait qu’il devait s’en vouloir. Elle repensa à son dernier moment avec lui, ce baiser innocent sur la joue, son regard stupéfait lorsqu’elle avait quitté la pièce.

Elle tenta de libérer ses mains, mais bien entendu elles étaient solidement attachées. Un bruit de porte se fit entendre et un homme masqué apparut. Elle se doutait bien qu’il s’agissait de John Le rouge. Jane l’avait prévenue du danger qui pesait sur elle, et, encore une fois, il avait raison.

« Agent Lisbon » dit-il d’une voix étonnement normale.

L’homme s’approcha d’elle et s’agenouilla devant elle. « Je suis honoré de vous rencontrer enfin, j’ai tellement entendu parler de vous » dit-il.

Lisbon : « Et moi donc » dit-elle sèchement. « Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle avec un regard noir.

« Oh, tout de suite, pourquoi aurais-je besoin de vous pour une raison particulière, Teresa ? » demanda t-il avec un air faussement vexé.

Cet air lui fit vaguement penser à Jane, il avait la même manière de parler lorsqu’il voulait la mettre en colère.

Lisbon : « Sinon, je ne serais pas ici » dit-elle.

« Ah vous pensez ? » dit-il en se grattant la tête. « En effet vous avez raison, quelle perspicacité déconcertante Teresa...» dit-il ironiquement en haussant les épaules.

Lisbon : « Je répète : Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle énervée.

« D’après vous ? » demanda t-il en se relevant.

Lisbon le regarda fixement en attendant qu’il reprenne la parole.

« Vous savez, Teresa, notre ami commun, Patrick, est un homme qui se donne l’air d’être insensible et dénué de tous sentiments. Il est un peu comme moi, voyez-vous. Mais la seule différence entre lui et moi, c’est que lui, il a une faiblesse » dit-elle en marchant dans la pièce.

Lisbon le regardait toujours de la même façon. Une faiblesse ? Oui… elle s’en doutait un peu.

« Vous. Patrick n’a jamais su protéger ce à quoi il tenait le plus. D’abord Angéla et Charlotte, il n’a pas su les protéger, il les a délaissées pour la gloire, l’argent, la fierté d’être apparu sur un plateau de télé et au final il les a perdues …Et maintenant vous, il aura été tout aussi incapable de vous
protéger, sinon vous ne seriez pas là, n’est-ce pas ? » Dit-il fièrement.

Lisbon : « Peut-être » dit-elle simplement. Elle ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de RJ. Elle, la faiblesse de Jane ? « Sauf qu’à la différence d’Angéla et Charlotte, Jane ne m’aime pas » dit-elle froidement.

« Alors vous êtes bien naïve ma chère » dit-il en rigolant. Elle fronça les sourcils. « Jane tient à vous bien plus que vous ne pourriez l’imaginer Teresa » dit-il en se replaçant devant elle. « Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime » dit-il en lui caressant la joue avant de quitter la pièce.

Lisbon soupira et frissonna de dégoût. Ses pensées allèrent vers Jane, elle se demandait ce qu’il pouvait bien faire en ce moment.


De l’autre côté de la ville, Jane était assis sur son canapé. La culpabilité l’assaillait. Il aurait dû le voir venir, il aurait dû être là pour la protéger.

Van Pelt : « Jane… » Dit-elle doucement en lui touchant l’épaule.

Jane ne leva même pas les yeux et soupira bruyamment. Van Pelt retourna résignée vers son bureau, jetant un regard désespéré vers ses collègues. Une voix les sortit de leur silence.

Jane : « J’aurais dû être là, j’aurais dû anticiper » dit-il au bord des larmes.

Rigsby : « Arrête, vieux ! Tu n’aurais rien pu faire ! » dit-il tentant de le rassurer. Grave erreur.

Jane : « Si ! Si, j’aurais dû la protéger, je l’avais prévenue. J’aurais dû la faire surveiller ! » dit-il en se levant brusquement.

Cho : « Elle ne voulait pas de protection, tu n’aurais rien pu faire » dit-il

Jane : « J’aurais dû l’accompagner » dit-il en secouant la tête.

Cho : « Et tu serais peut-être avec elle en ce moment, réfléchis un peu » dit-il en s’énervant un peu.

Jane : « Au moins elle ne serait pas seule ! » cria t-il, s’attirant les regards étonnés de ses amis.

Il se retourna, passa une main dans ses cheveux avant de partir s’enfermer dans le bureau de Lisbon.

Ses amis étaient désemparés, la dernière fois qu’ils l’avaient vu si triste et perdu c’était lorsqu’il avait tiré sur le complice de RJ pour sauver Lisbon. C’était toujours en rapport avec Lisbon.

Il était assis sur le divan de Lisbon, le regard dans le vague. Il se mordit la lèvre inférieure inconsciemment, au souvenir du baiser de Lisbon sur sa joue. Il avait apprécié ce contact.

Il se leva et plongea ses mains dans ses poches et il sentit quelque chose. Il le sortit et baissa les yeux sur sa « trouvaille ».
Ce bout de papier, ces 3 mots. « L’aimes-tu suffisamment ? ». Il se posait lui-même la question, encore et encore. Il se sentait impuissant, perdu.

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.



Next chapter

C'est ça que tu appelles achever, Sarah?! Pour le moment, ma Lis' semble aller bien, enfin mise à part sa blessure au bras et le fait qu'elle se soit faite kiddnapper par en personne. Le "l'aimes-tu suffisament ?" de me . En un mot: j'adore ce chap! la suite, please?!

Encore un très bon chapitre !
La détresse de Jane est toujours aussi poignante, il est vraiment désemparé face à la situation, et c'est ça qui est le plus triste...

J'aime aussi beaucoup John le Rouge qui se doute des sentiments de Jane pour Lisbon, alors que cette dernière est quand même pas mal dans l'ignorance.
Surtout le :

« Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime »

Moi aussi je veux savoir à quel point il l'aime !

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.

Cette scène est tellement déchirante...

La suite au prochain épisode

Oui, je veux la suite !
Encore Bravo !

Un chapitre qui nous laisse découvrir l'impact de la séquestration de Lisbon, sur Jane entouré de l'équipe, et sur Lisbon elle-même.

Sar2ah59 a écrit: Cet insigne abandonné prouvait qu’une fois encore, il avait tout perdu.

C'est peut-être bête mais j'aime cette phrase....J'aime comme un seul petit mot nous fait prendre la mesure de la perte de Jane, il n'a pas simplement perdu une bataille contre RJ, il n'a pas simplement perdu sa patronne et amie, non, il a tout perdu...Dès lors, la réponse à la question posée par RJ semble s'imposer d'elle-même...

Sar2ah59 a écrit:Jane : « Pardonnez-moi Lisbon » souffla t-il, les larmes aux yeux.

Sar2ah59 a écrit:« Oh, tout de suite, pourquoi aurais-je besoin de vous pour une raison particulière, Teresa ? » demanda t-il avec un air faussement vexé.

Un de ces moments où tu guides nos pensées....En lisant ça, j'étais : et je me disais que c'était tout à fait digne de Jane avant de décourvrir la phrase suivante

Sar2ah59 a écrit:Cet air lui fit vaguement penser à Jane, il avait la même manière de parler lorsqu’il voulait la mettre en colère.

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Je répète : Qu’attendez-vous de moi ? » demanda t-elle énervée.

Lisbon qui tient tête à RJ, j'aime beaucoup !

« D’après vous ? » demanda t-il en se relevant.

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Peut-être » dit-elle simplement. Elle ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de RJ. Elle, la faiblesse de Jane ? « Sauf qu’à la différence d’Angéla et Charlotte, Jane ne m’aime pas » dit-elle froidement.

Oh, Lisbon, vraiment ? Tu ne peux pas espérer faire croire ça à RJ. Et tu ne peux pas réellement y croire. Tu ne serais pas sa faiblesse s'il ne t'aimait pas (pas forcément à un niveau romantique). Ici, il n'y a pas eu le love you, mais quand même il t'a fait comprendre qu'il tenait à toi !

Sar2ah59 a écrit: « Il ne reste plus qu’à savoir à quel point il vous aime » dit-il en lui caressant la joue avant de quitter la pièce.

Terrible rappel des trois mots fatidiques adressés à Jane !

Sar2ah59 a écrit:Cho : « Et tu serais peut-être avec elle en ce moment, réfléchis un peu » dit-il en s’énervant un peu.

Jane : « Au moins elle ne serait pas seule ! » cria t-il, s’attirant les regards étonnés de ses amis.

Ses amis le connaissent-ils si peu pour s'étonner de la réaction de Jane. Pour moi, c'est complètement cohérent avec le final de la saison 1, qui établit clairement le peu d'importance qu'il accorde à sa vie.

Sar2ah59 a écrit:Il se leva et plongea ses mains dans ses poches et il sentit quelque chose. Il le sortit et baissa les yeux sur sa « trouvaille ».
Ce bout de papier, ces 3 mots. « L’aimes-tu suffisamment ? ». Il se posait lui-même la question, encore et encore. Il se sentait impuissant, perdu.

Pris d’un accès de colère il déchira le papier et jeta les morceaux à travers la pièce et se laissa tomber sur le sol dans un long et bruyant soupir. Une larme coula solitairement sur sa joue. Il avait perdu sa Lisbon.

J'aime tout particulièrement la dernière phrase. Là, encore, tout est dit !
On peut comprendre la réaction de Jane, même si on peut la regretter : détruire une pièce à conviction n'est pas la meilleure idée du siècle.

Ce qui m'amène à m'interroger : l'équipe est là mais que fait-elle ? Ont -ils commencé à enquêter ? Comment ? Pourquoi n'ont-ils pas récupéré la missive de RJ pour la faire analyser ?
Vivement le prochain chapitre pour en découvrir un peu plus !

je viens de lire toute ta fic et je dois dire qu'elle est prenante.
Jane en prise avec ses sentiments, son amour pour Lisbon, sa peur de la voir mourir à cause de lui, son envie de vengeance.
Lisbon qui veut l'aider sans voir qu'elle a tout autant besoin d'aide que lui.
Et maintenant, elle n'est plus là et Jane se sent encore plus coupable.

Il me tarde de lire la suite, de savoir s'il la retrouvera à temps, car je me doute qu'il va la retrouver.
pour cette superbe fic

Bon Lisbon est encore en vie .

Jane Addict a écrit: Il avait perdu sa Lisbon.

Pauvre Jane, j'espère qu'il la retrouvera vite... Enfin avec on peut s'attendre à tout .

Vivement le prochain chapitre !

Spoiler:

Voilà la suite pour vous les amies Merci encore une fois à Jane Doe d'avoir corrigé
Bonne lecture


Bureaux du CBI :

Van Pelt, Cho et Rigsby étaient rassemblés autour d’une table, au milieu de la pièce dans un silence pesant. Leur patronne n’était plus là pour les guider.

Rigsby : « Dites, ça fait 2 heures qu’il est enfermé là-dedans, faudrait peut-être le faire sortir, vous croyez pas ? » dit-il en désignant le bureau d’un signe de tête.

Cho : « Laisse-le » dit-il simplement.

Rigsby : « Mais enfin ! S’il continue de réagir comme ça, on n’avancera jamais ! » Dit-il en s’énervant.

Cho : « Comment tu réagirais, toi, si Grace avait été enlevée par un mec que tu traques depuis 10 ans parce qu’il a tué ta famille ? » demanda t-il en levant les yeux.

Rigsby : « Je…Euh…Hors sujet, Jane n’est pas amoureux de Lisbon » dit-il sans réfléchir.

Cho : « C’est pareil » dit-il.

Van Pelt : « Bon, je vais aller le voir, je suis la plus douce d’entre vous. Vous, les hommes, vous ne savez pas utiliser les bons mots ! » Dit-elle avant de se diriger vers le bureau.

Van Pelt se dirigea vers le bureau de Lisbon dans lequel s’était enfermé Jane depuis deux bonnes heures.

Elle entra doucement et ce qu’elle trouva lui brisa le cœur. Jane était assis à terre, entouré de petits bouts de papiers déchirés. La détresse qu’elle perçut dans ses yeux la toucha au plus profond de son être.

Elle s’agenouilla devant lui et posa sa main sur son épaule.

Van Pelt : « Jane » dit-elle en le secouant doucement. « Jane, regarde-moi » dit-elle en voyant qu’il ne réagissait pas. « Qu’est-ce-que c’est ? » demanda t-elle en désignant tous les petits bouts de papier autour de lui. Il ne réagissait pas, il fixait simplement le sol du bureau. « Jane, Lisbon n’aimerait pas te voir comme ça, pense à elle, on a besoin de toi pour la retrouver avant… »

Touché. Jane leva ses yeux rougis vers elle. « Avant qu’elle ne se fasse tuer ? » dit-il en la coupant.

Van Pelt ne connaissait pas ce ton qu’utilisait Jane, elle ne connaissait pas cette noirceur dans sa voix, d’habitude si joyeuse. Elle ne put s’empêcher d’acquiescer d’un signe de tête.

Il soupira et se releva en prenant la main que Grace lui tendait. Il défroissa son costume et regarda Grace qui lui lançait un regard interrogateur. Il soupira une nouvelle fois et prit une grande inspiration pour s’expliquer.


Lisbon émergeait difficilement, ses membres lui faisaient atrocement mal. Elle essaya de défaire les liens qui retenaient ses mains prisonnières. Son ventre émit un grondement bruyant, elle avait faim.

La porte de la pièce s’ouvrit et John le Rouge apparut à la porte, un sachet dans les mains. Il s’avança devant elle et posa le sachet à terre, avant de libérer ses mains.

John Le Rouge : « Mangez, je m’en voudrais si vous mourriez de faim » dit-il en riant.

Lisbon : « Pourquoi m’avoir détachée ? » demanda t-elle surprise par ce geste.

John Le rouge : « Et bien, voyez vous, vous êtes totalement désarmée » d it-il en haussant les épaules. « Et cette porte est infranchissable sans la clé qui permet de l’ouvrir » dit-il en agitant la clé devant Lisbon.

Lisbon émit un rire jaune et le regarda. « Quel est le but de tout ça ? » dit-elle en le fixant, les bras croisés.

John Le Rouge : « Et bien, savez-vous qu’elle est la pire torture du monde, Agent Lisbon ? » dit-il en la fixant à son tour, à travers son masque.

Lisbon : « La torture physique ? » dit-elle ironiquement.

John Le Rouge émit un petit rire. « Non, la culpabilité » dit-il en riant. « Ce sentiment que notre ami commun ne connait que trop bien » dit-il en se tournant vers la sortie.

Lisbon : « Qu-quoi comment ça ? » demanda t-elle avant qu’il ne passe le seuil de la porte.

John Le Rouge : « Agent Lisbon, dites-moi, comment pensez vous que Patrick réagira en apprenant votre mort alors qu’il n’aura rien pu faire pour vous sauver ? » demanda t-il en se tournant vers elle. Elle baissa les yeux. « Oui, il pensera que c’est de sa faute, qu’encore une fois ses actes passés l’auront rattrapé et là, il n’y survivra pas. » dit-il en quittant la pièce.

Lisbon souffla et se laissa tomber sur le sol. Elle prit le paquet, l’ouvrit et resta ébahie devant ce qui se trouvait à l’intérieur. Des beignets s de chez Marie’s, ses préférés : ceux que Jane lui apportait tout le temps.
Un sentiment de nostalgie l’envahit, elle repensa à ce moment où il l’avait aidée à retrouver son poste, après qu’elle ait été accusée de meurtre et manipulée par un psy.

Elle sourit à ce souvenir et croqua dans le beignet, retenant au mieux ses larmes. Elle ne voulait pas craquer, c’était une femme forte. Sa fierté était sa marque de fabrique, tout comme l’insolence était celle de Jane.

Qu’allait-il faire d’elle ? Allait-il la tuer pour mieux détruire Jane ? Tant de questions qui trottaient dans son esprit.


Un hurlement résonna dans le bureau de Lisbon.

Van Pelt : « Non mais tu as perdu la tête ! » hurla t-elle, attirant ses deux collègues. « Jane ! Tu as détruit une pièce à conviction, une preuve ! » Continua t-elle en voyant que Jane restait silencieux.

Cho : « Qu’est ce qui se passe ici ? » dit-il alerté par les cris de sa collègue.

Van Pelt : « Il a détruit une preuve ! » dit-elle outrée.

Cho regarda Jane qui avait baissé les yeux, il lui demandait implicitement une explication.

Jane prit une inspiration et recommença à s’expliquer, pour la seconde fois aujourd’hui.

Jane : « Quelques temps avant l’enlèvement de Lisbon, j’ai découvert un papier sur la porte de mon grenier. 3 mots : « L’aimes tu suffisamment ?». Je ne voulais pas en parler à Lisbon au départ, mais elle a quand même fini par être au courant. Tous ces meurtres, ces victimes qui lui ressemblaient…. j’ai paniqué… Et…J’étais tellement énervé… » Dit-il en regardant les papiers éparpillés au sol.

Cho : « Jane, c’est pas vrai » souffla t-il exaspéré. « Ca ne t’a pas traversé l’esprit qu’il y avait peut-être des empreintes sur ce papier ? » dit-il en le fixant.

Jane haussa les épaules. « Tu as déjà vu John Le Rouge laisser des empreintes, toi ? » demanda t-il tentant de se défendre.

Les 3 coéquipiers restèrent de marbre devant son humour déplorable.

Cho : « Bon, on va quand même essayer d’envoyer les bouts de papier au labo, au cas où » dit-il en ramassant les papiers à terre.

Jane : « On a trouvé quelque chose sur les autres…victimes ? » demanda t-il en rejoignant l’open space.

Rigsby : « Non, comme d’habitude il n’a laissé aucunes traces » dit-il en s’asseyant sur le bord de son bureau.

Jane soupira de frustration avant de rejoindre la cuisine pour se faire un thé. Son regard tomba sur la tasse de Lisbon et son cœur se serra. Il ravala ses larmes et se tourna mais tomba sur Grace qui le regardait tristement. Elle s’approcha de lui et posa sa main sur son avant bras.

Grace : « Jane…on va la retrouver j’en suis sûre » dit-elle tentant de le rassurer.

Jane releva les yeux vers elle. « Je ne doute pas du fait qu’on la retrouvera, Grace » dit-il en la regardant. Elle le regarda en fronçant un sourcil. « Je doute seulement de l’état dans lequel on la retrouvera… » Dit-il en secouant et baissant la tête.

Grace le regarda bouche bée. « Oh, je suis désolée » dit-elle culpabilisant de faire remonter ses vieux démons.

Jane : « Tu n’as pas à l’être, Grace, tu n’y es pour rien » dit-il la voyant se morfondre. Il lui offrit un faible sourire et retourna vers l’open Space.

Cho : « Les preuves sont parties au labo, ya plus qu’à attendre » dit-il en le regardant s’asseoir sur son divan.

Jane : « Attendre combien de temps ? » demanda t-il.

Cho : « Demain au plus tard on les aura. »

Jane : « C’est déjà trop long » dit-il froidement, en baissant la tête.

Cho : « On ne peut pas faire grand-chose d’autre, Jane » dit-il simplement.

Jane se leva et se plaça devant ses 3 collègues mais au moment où il voulut parler, aucun mot ne sortit. « Je…Je » fut tout ce qu’il parvint à dire.

Il avait la tête qui tournait, sa vue se troubla. Il laissa tomber sa tasse qui se brisa au sol. Une douleur atroce lui transperça la poitrine et il s’écroula violemment au sol dans un gémissement de douleur.

Il n’eut pas le temps de voir ses 3 collègues s’affairer autour de lui et crier son nom. Son pouls était presque inexistant, il avait perdu connaissance.


Next Chapter