Re: Undercover [Fini] ^

**Shaitan** Sam 10 Avr 2010 - 20:08

Bah demain Twisted Evil

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Vous pouvez pas vous plaindre, je poste tous les jours! content

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**Lilith** Sam 10 Avr 2010 - 20:11

**Shaitan** Sam 10 Avr 2010 - 20:11

Vivement dimanche! Twisted Evil

Marine59 Sam 10 Avr 2010 - 20:13

Diabolique ! grrr3

**Shaitan** Sam 10 Avr 2010 - 20:14

Si vous voulez, je peux poster une fois par semaine, comme ça ça fait plus de chapitres d'un coup! :rj:

**Lilith** Sam 10 Avr 2010 - 20:25

Nan, nan ! On va attendre ! N'est-ce pas les filles ! On attend demain ^^

**voilà** Sam 10 Avr 2010 - 20:31

**Luciole** Sam 10 Avr 2010 - 21:35

Oh trop bien mais trop court !!!!

Oui oui on va attendre demain :tongue:

**lehobbitdelyon** Sam 10 Avr 2010 - 22:05

Coucou Shaitan ^^

Merci pour ces supers chapitres, je dois dire que si je n'ai pas beaucoup posté sur le forum ces temps ci, il y a bien une rubrique que je ne manque sous aucun pretexte chaque jours c'est bien ta fic Wink

J'étais morte de rire sur le chapitre avec Alex qui les découvre, j'adore imaginer leur réaction, ça colle vraiment très bien!

Donc effectivement "vivement dimanche"!

**Shaitan** Sam 10 Avr 2010 - 22:22

Merci les filles, ça fait plaisir green_smile

. Et vous savez quoi? Petit cadeau super

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Chapitre 22

Undercover [Fini] ^ - Page 9 Mini_100410102532961451

Lisbon sourit. La joie de vivre de Danielle Miller la faisait sourire. Parler avec elle lui faisait du bien, et elle avait accepté de prendre un verre avec elle dans le café de l’hôtel. Elle regarda si elle avait des messages sur son portable pendant que la fille allait commander à boire au comptoir, puis leva les yeux pour la voir revenir et poser les boissons sur la table, un grand sourire sur les lèvres.
- Un café noir sans sucre pour toi et un cappuccino pour moi, dit-elle en s’asseyant.
- Merci, sourit l’agent. Dis-moi, ça m’étonne de te voir garder le sourire après ce qu’il s’est passé ici.
- La vie est courte, autant la prendre du bon côté !
Lisbon acquiesça et souleva sa tasse pour souffler dedans, chasser la vapeur qui s’en échappait. Elle allait boire son contenu quand, soudain, une masse informe tomba brutalement entre Danielle et elle, brisant la table en deux. Elle resta bouche bée, assise sur sa chaise, sa tasse en l’air, et mit un certain temps à comprendre que la masse en question était son collègue Patrick Jane et le barman prénommé Alex. Jane se releva d’un bond, prenant appui sur son camarade de mésaventure, puis ôta la tasse des mains de son patron. Le barman, qui avait eu le malheur de plonger un instant avant Jane et avait servi d’amortisseur à la chute du consultant, se releva lentement en se tenant les côtes.
- Lisbon, vous devez pas boire ça !
- Mais… Jane, vous êtes complètement fou !
Les gens dans le café commencèrent à s’amasser autour d’eux et les femmes du groupe à se poser des questions. « Lisbon » ? « Jane » ? Qu’en était-il du couple « Graham » ? L’homme reprit son souffle puis fronça les sourcils avant de montrer la fille du doigt.
- C’est elle, Lisbon ! C’est elle ! Ce café est empoisonné !
- Quoi ?! N’importe quoi ! se défendit Miller.
- Vous étiez toujours deuxième, après un an sur liste d’attente, vous n’avez pas réussi à aller au-delà de la deuxième place. Vous aviez beau attendre, insister, relancer, pas moyen ! Vous n’étiez pas prioritaire. A chaque fois que vous aviez une chance de vous retrouver en tête, quelqu’un vous doublait. Evidemment, vous n’avez que 21 ans ! Vous avez supporté ça pendant une année entière, espérant votre tour, mais il s’est passé quelque chose ces derniers temps qui vous a fait réagir. Combien de fois vous avez été devancée ce mois-ci ? Quatre ? Cinq ? Ca ne pouvait plus durer, vous deviez faire quelque chose. Alors vous les avez empoisonnées, vous disant que vous auriez cette donation de gré ou de force. Et vous avez encore été devancée !
Jane se rendit compte qu’il serrait la tasse dans sa main de toutes ses forces et, pour ne pas la briser, il la tendit à Alex qui la prit soigneusement, comme si elle était faite de cristal.
- Votre plan était judicieux, mais vous avez fait une erreur. J’ai mis un certain temps à m’en apercevoir. Mais hier, vous avez dit que Martha Legrand avait été empoisonnée. Empoisonnée ! Les journaux n’en avaient pas parlé et la police avait gardé ça pour elle, alors comment vous l’avez su ?!
La jeune femme le regardait bouche bée, abasourdie par cet homme qui l’avait complètement démasquée et, son esprit bouillonnant sans trouver de solution, elle prit ses jambes à son cou mais fut bientôt arrêtée par la police qu’Alex avait appelée. Lisbon regarda les représentants de l’ordre passer les menottes à cette fille qui avait failli la tuer puis se tourna vers Jane, cherchant ses mots pour le remercier.
- Un café, Patrick ? proposa le barman en lui tendant la tasse.
- Idiot ! lâcha le patron en lui arrachant des mains. Merci beaucoup, Jane…
Le consultant lui fit un petit sourire et baissa les yeux. Son cœur battait la chamade et son stress se calmait lentement. Il avait eu si peur. Lisbon fronça les sourcils et posa une main amicale sur le bras de son collègue.
- Jane, ça va ? En général quand vous trouvez un meurtrier, vous faites toujours un grand sourire, fier de vous. Vous êtes trop sérieux !
- Je… je vais remonter dans la suite, dit-il d’un ton abattu avant de tourner les talons, sous le regard inquiet de son patron et du barman à l’autre bout de la pièce, qui avait été appelé à faire une déposition.
La femme vit son collègue s’éloigner et commençait à le suivre quand un policier l’interpella.
- Agent Lisbon ? Le procureur a dit que vous vous chargiez de l’affaire. On vous laisse gérer ça toute seule ou vous préférez qu’on attende vos collègues du CBI ?
- Restez là, mon équipe doit déjà être en chemin. Surveillez-la bien, dit-elle en montrant la coupable du doigt.
En se retournant, elle vit un autre policier aux prises avec le barman qui, visiblement, perdait patience facilement.
- Mais je vous ai déjà répondu ! J’ai appelé monsieur Jane dans sa suite pour lui donner des infos, parce que je savais qu’il enquêtait sur les deux meurtres. Il m’a dit « appelez les flics » et il est parti, alors je vous ai appelés tout de suite. Après, j’ai vu Jane arriver en courant et j’en ai déduit que miss Miller était peut-être la tueuse, du coup je me suis jeté sur la table pour essayer d’empêcher que l’agent Lisbon boive son café. C’est pas si compliqué que ça, pourtant !
Le policier prit des notes sur un carnet sans répondre puis lança au barman un regard blasé.
- Asseyez-vous, monsieur, et patientez. Le CBI va arriver pour vous poser des questions.
- Encore des questions ?!
- C’est une enquête pour meurtre, monsieur, ça prend du temps. Vous devez encore écrire votre déposition.
Le barman se laissa tomber sur une chaise, l’air dégoûté, et fit un petit sourire quand il remarqua que Lisbon le regardait.
- Merci, dit-elle en approchant pour lui tendre la main, sachant que c’était également grâce à lui qu’elle était encore en vie.
- Y’a pas de quoi, agent Lisbon. Finalement, j’ai pas eu à garder votre secret longtemps !
- Je suis désolée de prendre de votre temps, mais on a des procédures à suivre.
- Je comprends, c’est pas grave.
- Monsieur Connelly, je ne vous paye pas pour rester assis, mais pour servir les personnes qui sont assises.
Le barman se leva d’un bond en entendant la voix du directeur de l’hôtel, son patron.
- Bonjour, monsieur Williams. Je suis désolé, je dois rester ici, je suis un des témoins principaux de l’affaire, alors…
- C’est censé m’intéresser ? En attendant, monsieur Connelly, je n’ai personne pour servir les clients. Qu’est-ce que je suis censé faire ?
- Monsieur, je…
- Et pendant que vous restez assis là, les clients vont se plaindre, parce qu’ils attendent et que personne ne les sert.
- Monsieur, les interrompit Lisbon, c’est de notre faute si votre employé ne peut pas travailler. Nous avons encore besoin de lui pour poursuivre notre enquête. Mon équipe va arriver d’ici une heure et demie et après sa déposition votre employé pourra retourner travailler.
- C’est censé me faire quelque chose ? Monsieur Connelly, vous savez que je n’ai qu’à claquer des doigts pour vous trouver dix remplaçants. Estimez-vous heureux, vous aurez une prime, finit-il d’un ton plein d’assurance, en tournant les talons.
- Faites gaffe à votre café demain matin, monsieur Williams, lâcha le barman en lui lançant un regard glacial.

**lehobbitdelyon** Sam 10 Avr 2010 - 22:27

Haaaa merci de ce petit cadeau tiens bravo

moi j'ai hâte de savoir ce qui va se passer quand Lisbon va remonter dans la suite avec Jane angel

**Lilith** Sam 10 Avr 2010 - 22:34

Wooohouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu Merci pour le cadeau trop super génial ! Alex, j'l'aime de plus en plus ! Dommage, il va me manquer si l'affaire se finit comme ça snif !