Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
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Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
« Virgil, mais qu’est ce que vous faîtes là ? demanda Teresa Lisbon, plus qu’étonnée de le voir chez elle.
- On m’a dit que ce n’était pas la grande forme, donc je suis venu. Lisbon, comme vous m’aviez dit à l’époque de la fusillade : il ne faut pas que vous craquiez, ils ont besoin de vous. C’est vous le patron, ce n’est pas le moment de lâcher…
- Mais je n’ai rien lâché !
- On ne me la fait pas à moi. Vous êtes clouée au lit à écouter les Spice Girls, je suppose. Hier vous avez fait un malaise au CBI. Où est donc la battante que j’ai connu ?
- C’est Jane qui vous a dit pour les Spice Girls ? ! Je vais l’étriper celui là !!!!!!
- Lisbon, ce n’est pas la question. Il est question de vous et uniquement de vous… Reprenez-vous. Je sais que cette histoire vous tient à cœur car Jane est impliqué, sa vie est impliquée et aussi sûrement en danger, mais ce n’est pas en craquant que vous arriverez à le sauver.
- Je suis consignée à rester au lit Monsieur, avoua la jeune femme, complètement honteuse de prononcer ces paroles. J’obéis, rien de plus…
- Jane aussi a été, un bon nombre de fois, obligé de rester au lit. L’a-t-il fait pour autant ? Non, car tout ce qui lui importait c’était de résoudre les affaires ! Certes avec des méthodes peu professionnelles, mais il y tenait. Alors pourquoi ne pas omettre, une seule et simple petite fois, d’obéir ? C’est moi qui vous l’ordonne ! »
Un ange passa. Minelli ne s’était pas rapproché du lit de Lisbon qui s’était juste redressée afin d’être assise et non allongée. Cette dernière ne savait que dire, ne savait que répondre. Son ancien patron l’encourageait à désobéir. C’était à n’y rien comprendre ! Son ancien patron l’ordonnait de se reprendre, de se lever de son lit, et d’agir comme si elle ne s’était jamais évanouie. Il lui demandait juste de reprendre le dessus sur ses émotions afin d’être pleinement efficace.
« Je sais très bien que je ne devrais pas vous dire ça. Mais quelques fois la médecine se trompe. Nous avons tous des coups de mou, il nous faut certes du repos, mais si vous vous sentez d’attaque foncez, tout en faisant attention, mais foncez. La vie est trop courte pour rester affalé dans son lit, n’est-ce pas ? N’oublions pas, qu’en ce moment, le temps nous est d’autant plus précieux. Grace Van Pelt m’a appelé pour que je vous raisonne. Mais je préfère vous secouer les puces plutôt que de vous savoir dans un état lamentable comme me l’a décrit votre agent ! »
Van Pelt, pendant ce temps, se mit en route pour se rendre au CBI. Elle espérait que Minelli allait la raisonner et la remettre, en quelques sortes, sur le droit chemin : il ne fallait pas qu’elle s’emporte, ni qu’elle perde son calme sous aucun prétexte. Après tout, ils avaient besoin d’elle, en pleine forme, même si Van Pelt était persuadée qu’elle s’était évanouie sous une dose, sûrement, trop excessive de stress. Cela pouvait arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment et c’était au tour de Teresa en ce moment. La jeune femme aux longs cheveux roux flamboyants s’apprêtait à sortir de sa voiture quand elle se fit bousculer violemment par un homme.
Elle remarqua immédiatement qu’il n’avait pas été gâté par la nature et en voyant le visage de cet homme, elle remercia Dieu de l’avoir « faite » telle qu’elle était.
Il portait une casquette rouge vif, qui accentuait les traits durs de son visage. Sa barbe brune mal rasée masquait une bonne partie de ses lèvres qui étaient déjà à l’évidence très fine. Van Pelt remarqua aussi qu’il avait de l’embonpoint qui était très voyant vu sa petite taille et qu’il était temps pour lui de se racheter un nouveau pantalon car celui qu’il portait était maculé de tâches diverses toutes plus grosses les unes que les autres.
« Vous ne pouviez pas faire attention ? lui demanda-t-elle sèchement. »
Cette phrase était sortie d’un seul coup, Grace n’avait pas pour habitude d’être aussi sèche dans ses paroles, elle était naturellement douce, mais elle était sur les nerfs, tout le monde l’était.
L’homme se mit à rire d’une manière étrange. Ce n’était pas un rire enjoué, mais plutôt un rire machiavélique.
Il sortit d’un seul coup un couteau dont la lame était parfaitement aiguisée qu’il plaqua sur le cou de l’agent tout en lui tenant fermement le visage grâce à un poigne de fer et des mains plus que répugnants.
***************
Une autre suite sera postée dans la soirée :) :)
En espérant que ça vous plaise toujours
- On m’a dit que ce n’était pas la grande forme, donc je suis venu. Lisbon, comme vous m’aviez dit à l’époque de la fusillade : il ne faut pas que vous craquiez, ils ont besoin de vous. C’est vous le patron, ce n’est pas le moment de lâcher…
- Mais je n’ai rien lâché !
- On ne me la fait pas à moi. Vous êtes clouée au lit à écouter les Spice Girls, je suppose. Hier vous avez fait un malaise au CBI. Où est donc la battante que j’ai connu ?
- C’est Jane qui vous a dit pour les Spice Girls ? ! Je vais l’étriper celui là !!!!!!
- Lisbon, ce n’est pas la question. Il est question de vous et uniquement de vous… Reprenez-vous. Je sais que cette histoire vous tient à cœur car Jane est impliqué, sa vie est impliquée et aussi sûrement en danger, mais ce n’est pas en craquant que vous arriverez à le sauver.
- Je suis consignée à rester au lit Monsieur, avoua la jeune femme, complètement honteuse de prononcer ces paroles. J’obéis, rien de plus…
- Jane aussi a été, un bon nombre de fois, obligé de rester au lit. L’a-t-il fait pour autant ? Non, car tout ce qui lui importait c’était de résoudre les affaires ! Certes avec des méthodes peu professionnelles, mais il y tenait. Alors pourquoi ne pas omettre, une seule et simple petite fois, d’obéir ? C’est moi qui vous l’ordonne ! »
Un ange passa. Minelli ne s’était pas rapproché du lit de Lisbon qui s’était juste redressée afin d’être assise et non allongée. Cette dernière ne savait que dire, ne savait que répondre. Son ancien patron l’encourageait à désobéir. C’était à n’y rien comprendre ! Son ancien patron l’ordonnait de se reprendre, de se lever de son lit, et d’agir comme si elle ne s’était jamais évanouie. Il lui demandait juste de reprendre le dessus sur ses émotions afin d’être pleinement efficace.
« Je sais très bien que je ne devrais pas vous dire ça. Mais quelques fois la médecine se trompe. Nous avons tous des coups de mou, il nous faut certes du repos, mais si vous vous sentez d’attaque foncez, tout en faisant attention, mais foncez. La vie est trop courte pour rester affalé dans son lit, n’est-ce pas ? N’oublions pas, qu’en ce moment, le temps nous est d’autant plus précieux. Grace Van Pelt m’a appelé pour que je vous raisonne. Mais je préfère vous secouer les puces plutôt que de vous savoir dans un état lamentable comme me l’a décrit votre agent ! »
Van Pelt, pendant ce temps, se mit en route pour se rendre au CBI. Elle espérait que Minelli allait la raisonner et la remettre, en quelques sortes, sur le droit chemin : il ne fallait pas qu’elle s’emporte, ni qu’elle perde son calme sous aucun prétexte. Après tout, ils avaient besoin d’elle, en pleine forme, même si Van Pelt était persuadée qu’elle s’était évanouie sous une dose, sûrement, trop excessive de stress. Cela pouvait arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment et c’était au tour de Teresa en ce moment. La jeune femme aux longs cheveux roux flamboyants s’apprêtait à sortir de sa voiture quand elle se fit bousculer violemment par un homme.
Elle remarqua immédiatement qu’il n’avait pas été gâté par la nature et en voyant le visage de cet homme, elle remercia Dieu de l’avoir « faite » telle qu’elle était.
Il portait une casquette rouge vif, qui accentuait les traits durs de son visage. Sa barbe brune mal rasée masquait une bonne partie de ses lèvres qui étaient déjà à l’évidence très fine. Van Pelt remarqua aussi qu’il avait de l’embonpoint qui était très voyant vu sa petite taille et qu’il était temps pour lui de se racheter un nouveau pantalon car celui qu’il portait était maculé de tâches diverses toutes plus grosses les unes que les autres.
« Vous ne pouviez pas faire attention ? lui demanda-t-elle sèchement. »
Cette phrase était sortie d’un seul coup, Grace n’avait pas pour habitude d’être aussi sèche dans ses paroles, elle était naturellement douce, mais elle était sur les nerfs, tout le monde l’était.
L’homme se mit à rire d’une manière étrange. Ce n’était pas un rire enjoué, mais plutôt un rire machiavélique.
Il sortit d’un seul coup un couteau dont la lame était parfaitement aiguisée qu’il plaqua sur le cou de l’agent tout en lui tenant fermement le visage grâce à un poigne de fer et des mains plus que répugnants.
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Une autre suite sera postée dans la soirée :) :)
En espérant que ça vous plaise toujours
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
Loisirs : Sport. Musique. Amis
Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
j'éspère bien que tu va nous poster une suite dans la oirée, tu peux pas nous laisser comme ça, à attendre trop longtemps de savoir ce qui va arrivé à Van Pelt.
Et pour MSN je suis ok, je te donne l'adresse en MP
Et pour MSN je suis ok, je te donne l'adresse en MP
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
J'aime toujours beaucoup
VLS !
VLS !
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
« Tu devrais dire à tes petits copains d’arrêter l’enquête immédiatement. Tu n’aimerais pas que ce poignard pénètre entièrement ta gorge n’est-ce pas ? Tu ne souhaiterais pas ça n’est-ce pas ? Laisse donc le seigneur Red John faire son travail proprement. »
Van Pelt frissonna quand l’homme prononça cette dernière phrase. Comment pouvait-on considérer Red John comme un seigneur ? Comment pouvait-on aduler ce genre de personnes ?
Grace pouvait entre voir un tatouage sur le cou de son agresseur, deux V.
Grâce ne savait que faire : soit elle commençait à crier, et il était très probable que la lame du couteau finisse plantée dans son cou, soit elle devait trouver le moment propice afin de se dégager de cette étreinte peu agréable. La jeune femme tentait tant bien que mal de garder son sang froid, il ne fallait pas qu’elle trahisse ses intentions.
Elle se demandait si son agresseur était réellement Red John car il paraissait vraiment peu expérimenté pour ne pas la tenir dos à lui, son bras tenant le couteau collé à son cou pour ne pas qu’elle s’échappe. Il devait être un simple fanatique, une personne dont le gore faisait bander comme dirait ce cher Patrick Jane.
Rigsby sortit du CBI. Il avait dans une main un reste de sandwich. Il ne pouvait manquer cette scène.
« POSEZ VOTRE ARME ET LACHEZ LA ! cria-t-il en dégainant son arme ».
L’homme se retourna ce qui permit à Grace Van Pelt de frapper avec plaisir les parties intimes de son agresseur à la casquette rouge. Il s’effondra d’un seul coup. Cho, qui avait suivi la scène depuis la porte d’entrée du CBI, s’était précipité sur l’homme à terre afin de lui passer les menottes.
Il reconnut les deux V que la vieille femme lui avait décrit, Dino Jarhed était venu à eux de lui-même.
Cela évitait aux deux agents masculins de parcourir un bon nombre de kilomètres afin de le retrouver, ce qui réjouissait l’agent Kimball Cho. Mais ce qui le réjouissait encore plus, c’était de lui faire subir un interrogatoire comme il savait si bien le faire : un interrogatoire à la CHO !
Pendant que ce dernier s’occupait avec plaisir du « criminel », Wayne Rigsby s’était précipité auprès de sa collègue qu’il chérissait tant. Elle n’avait aucune égratignure et ça le rassurait.
« Ca va tu n’as rien ? lui demanda-t’il.
- Non c’est bon. Il ne m’a pas frappée, il ne m’a rien fait en y repensant.
-Tu sais où frapper lorsqu’on t’énerve ! S’étonna le grand homme brun en voyant Dino Jarhed marcher comme un canard, les jambes écartées suite à la vive douleur qu’il éprouvait à son entrejambe.
- Ca te surprend ? lui répondit Van Pelt.
- Un peu… Au moins, je sais à quoi m’en tenir si je dépasse les bornes.
- Mais non, toi, je te réserve un traitement spécial, ajouta t’elle avec un clin d’œil tout en se relevant et en retournant au bureau.
- Un traitement spécial ? Vas y raconte ! »
Rigsby s’était relevé d’un coup et avait rattrapé sa collègue rapidement. Il voulait à tout prix savoir quel était ce traitement spécial. Il se faisait toutes sortes de film : peut-être dans la salle d’interrogatoire, dans la cuisine du CBI, sur le canapé de Jane sous le visage d’Elvis, ou mieux encore : sur le bureau d’Hightower, histoire de braver l’interdit au plus haut point. Peut-être serait-ce un rendez vous avec elle ce fameux traitement spécial ? Il n’espérait que cela, jour et nuit. Tout en elle l’attirait. Tout en elle lui plaisait : que ce soit ses doux yeux verts, sa chevelure flamboyante, son calme, sa douceur, ses croyances, son timbre de voix, les formes de son corps, son esprit vif, la mélodie de son rire : absolument tout.
Dès qu’ils étaient entrés dans les bureaux, Van Pelt s’était installée devant l’écran de son ordinateur et entamait des recherches sur ce Dino Jarhed, qui malheureusement ne figurait sur aucune des fiches de renseignement dont elle disposait. Elle conclut qu’il s’agissait d’une fausse identité, elle compara sa photo avec les autres et elle trouva un résultat : Dino Jarhed était en réalité Max Denudo, un homme de trente cinq ans qui fut condamné plusieurs fois pour quelques délits tels que violences abusives sur autrui.
Pendant ce temps, Cho avait déjà expédié sa future victime dans la salle d’interrogatoire. Il s’en frottait les mains d’avance. Il alla, dans un premier temps, se chercher un café, histoire de bien faire patienter ce cher Dino Jarhed. Van Pelt lui apporta tout ce dont elle avait trouvé sur le suspect.
« Pourquoi t’a-t-il attaquée au fait ?
- Il m’a dit : Tu devrais dire à tes petits copains d’arrêter l’enquête immédiatement. Tu n’aimerais pas que ce poignard pénètre entièrement ta gorge n’est-ce pas ? Tu ne souhaiterais pas ça n’est-ce pas ? Laisse donc le seigneur Red John faire son travail proprement.
- C’est un complice de Red John. Il ne faut pas qu’on le relâche. Dis à Rigsby de contacter Lisbon et de venir ici.
- Mais elle doit se reposer.
- Tu sais très bien qu’elle meure d’envie de revenir et que dès qu’elle se raisonnera, elle reviendra ici, au CBI. Autant la prévenir de suite, ça lui remontera le moral, si je puis dire, parce qu’on avance peu à peu. Je préfère qu’elle soit là plutôt qu’elle reste chez elle, dans son lit, qui plus est seule, donc vulnérable.
- T’es sûr de toi ?
- Aussi sûr que Rigsby a déjà recommencé de manger ! Il est bientôt quatre heures, c’est l’heure de son goûter.»
Ils rirent quelques minutes avant de repartir chacun de leur côté.
« Monsieur Dino Jarhed. Plusieurs arrestations pour coups et blessures qui n’ont pas donné suite mis à part lorsque vous avez littéralement fracassé le crâne de cette pauvre caissière qui vous avait fait quoi au juste ?
- Elle s’était foutu de ma gueule parce que j’avais acheté le magazine Entrevue. Tout le monde a le droit de l’acheter ce putain de magazine non ?
- Mais bien sûr, en même temps, vous avez bien raison de vous l’acheter, au moins, vous voyez des femmes à poils dans votre vie, car ce n’est pas dans votre lit qu’elles doivent nicher, mais passons. Pourquoi étiez-vous là ? Pourquoi avez-vous agressé l’agent Van Pelt ?!
- Non mais vous vous foutez de ma gueule vous aussi ? Alors que je vous ai aidé pour aller fouiller les poubelles de je sais plus qui ! dit l’homme visiblement mal dans sa peau, tout en se levant.
- Vous nous avez aidés dans un seul but : informer Red John, n’est-ce pas ? poursuivit l’agent Cho tout en suivant son interlocuteur qui demeurait debout.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Des témoins vous ont vu la nuit dernière dans le quartier BelHair. En pleine nuit, seul, avec un camion d’éboueur.
- Il faisait nuit, comment peut-on affirmer si j’étais seul ou non ?
- Il suffit de visionner les vidéos de caméra de surveillance. Une grand-mère vous a vu de plus, elle nous a donné une description plus que précise à votre sujet. Je répète donc : Que faisiez-vous cette nuit là, dans le quartier BelHair, sans collègues donc seul avec un camion poubelle ?
- J’étais seul pour cette ronde là hier soir.
- Nous sommes déjà allés voir votre patron qui a été informé que vous empruntiez, vous seul, un camion.
- Je faisais simplement ma ronde.
- J’ai un meilleur scénario : vous adulez Red John. Vous aimez les tortures qu’il inflige à ses victimes, donc vous avez obtenu un contact quelconque avec cet homme. Et depuis, vous l’aidez dans tout ce qu’il entreprend. Notamment, maintenant, puisque vous êtes au courant que Jane, ou si vous préférez la future victime de votre maître, a un lien avec Lisbon et le CBi. C’est pour ça, que hier soir, vous êtes allé dans son appartement, c’est pour ça que vous avez dessiné pour Red John le smiley au sang et qu’il vous a envoyé menacé notre agent. Mais n’espérez rien de cet homme, il ne vous laissera pas toucher un bout de la chair de Jane. Vous n’êtes qu’un jouet pour lui, un pantin qu’il manipule.
- IL ME L’A PROMIS. IL M’A DIT QUE MOI AUSSI JE POURRAI M’AMUSER AVEC LUI SI JE LE VOULAIS ET SI J’EXECUTAIS TOUT CE QU’IL VOULAIT, annonça Dino Jarhed en s’énervant, Cho l’avait mis en rogne et c’était dans ces situations que les suspects parlaient le plus. Le Maître ne me ment pas, il me protège même. Il sera là quand j’en aurai besoin. Il veille sur son entourage. Et votre collègue, je le saignerais bien tôt ou tard. Et détrompez vous, le smiley ne peut être fait que par Red John lui-même… Je ne puis égaler le maître en la matière c’est pour cela qu’il devait le faire lui-même et aller voir si la belle tenait le coup et malheureusement pour lui, elle ne le tient pas assez. Ca l’a mis en colère. Jane a subi la colère du grand Maître. C’est comme un jeu, un véritable jeu, pas comme les jeux vidéos. Le jeu de Red John est réaliste. Le plus fort vaincra, votre Lisbon ne semble pas l’avoir compris. »
Voilà !!! La suite demain !!! :)
Van Pelt frissonna quand l’homme prononça cette dernière phrase. Comment pouvait-on considérer Red John comme un seigneur ? Comment pouvait-on aduler ce genre de personnes ?
Grace pouvait entre voir un tatouage sur le cou de son agresseur, deux V.
Grâce ne savait que faire : soit elle commençait à crier, et il était très probable que la lame du couteau finisse plantée dans son cou, soit elle devait trouver le moment propice afin de se dégager de cette étreinte peu agréable. La jeune femme tentait tant bien que mal de garder son sang froid, il ne fallait pas qu’elle trahisse ses intentions.
Elle se demandait si son agresseur était réellement Red John car il paraissait vraiment peu expérimenté pour ne pas la tenir dos à lui, son bras tenant le couteau collé à son cou pour ne pas qu’elle s’échappe. Il devait être un simple fanatique, une personne dont le gore faisait bander comme dirait ce cher Patrick Jane.
Rigsby sortit du CBI. Il avait dans une main un reste de sandwich. Il ne pouvait manquer cette scène.
« POSEZ VOTRE ARME ET LACHEZ LA ! cria-t-il en dégainant son arme ».
L’homme se retourna ce qui permit à Grace Van Pelt de frapper avec plaisir les parties intimes de son agresseur à la casquette rouge. Il s’effondra d’un seul coup. Cho, qui avait suivi la scène depuis la porte d’entrée du CBI, s’était précipité sur l’homme à terre afin de lui passer les menottes.
Il reconnut les deux V que la vieille femme lui avait décrit, Dino Jarhed était venu à eux de lui-même.
Cela évitait aux deux agents masculins de parcourir un bon nombre de kilomètres afin de le retrouver, ce qui réjouissait l’agent Kimball Cho. Mais ce qui le réjouissait encore plus, c’était de lui faire subir un interrogatoire comme il savait si bien le faire : un interrogatoire à la CHO !
Pendant que ce dernier s’occupait avec plaisir du « criminel », Wayne Rigsby s’était précipité auprès de sa collègue qu’il chérissait tant. Elle n’avait aucune égratignure et ça le rassurait.
« Ca va tu n’as rien ? lui demanda-t’il.
- Non c’est bon. Il ne m’a pas frappée, il ne m’a rien fait en y repensant.
-Tu sais où frapper lorsqu’on t’énerve ! S’étonna le grand homme brun en voyant Dino Jarhed marcher comme un canard, les jambes écartées suite à la vive douleur qu’il éprouvait à son entrejambe.
- Ca te surprend ? lui répondit Van Pelt.
- Un peu… Au moins, je sais à quoi m’en tenir si je dépasse les bornes.
- Mais non, toi, je te réserve un traitement spécial, ajouta t’elle avec un clin d’œil tout en se relevant et en retournant au bureau.
- Un traitement spécial ? Vas y raconte ! »
Rigsby s’était relevé d’un coup et avait rattrapé sa collègue rapidement. Il voulait à tout prix savoir quel était ce traitement spécial. Il se faisait toutes sortes de film : peut-être dans la salle d’interrogatoire, dans la cuisine du CBI, sur le canapé de Jane sous le visage d’Elvis, ou mieux encore : sur le bureau d’Hightower, histoire de braver l’interdit au plus haut point. Peut-être serait-ce un rendez vous avec elle ce fameux traitement spécial ? Il n’espérait que cela, jour et nuit. Tout en elle l’attirait. Tout en elle lui plaisait : que ce soit ses doux yeux verts, sa chevelure flamboyante, son calme, sa douceur, ses croyances, son timbre de voix, les formes de son corps, son esprit vif, la mélodie de son rire : absolument tout.
Dès qu’ils étaient entrés dans les bureaux, Van Pelt s’était installée devant l’écran de son ordinateur et entamait des recherches sur ce Dino Jarhed, qui malheureusement ne figurait sur aucune des fiches de renseignement dont elle disposait. Elle conclut qu’il s’agissait d’une fausse identité, elle compara sa photo avec les autres et elle trouva un résultat : Dino Jarhed était en réalité Max Denudo, un homme de trente cinq ans qui fut condamné plusieurs fois pour quelques délits tels que violences abusives sur autrui.
Pendant ce temps, Cho avait déjà expédié sa future victime dans la salle d’interrogatoire. Il s’en frottait les mains d’avance. Il alla, dans un premier temps, se chercher un café, histoire de bien faire patienter ce cher Dino Jarhed. Van Pelt lui apporta tout ce dont elle avait trouvé sur le suspect.
« Pourquoi t’a-t-il attaquée au fait ?
- Il m’a dit : Tu devrais dire à tes petits copains d’arrêter l’enquête immédiatement. Tu n’aimerais pas que ce poignard pénètre entièrement ta gorge n’est-ce pas ? Tu ne souhaiterais pas ça n’est-ce pas ? Laisse donc le seigneur Red John faire son travail proprement.
- C’est un complice de Red John. Il ne faut pas qu’on le relâche. Dis à Rigsby de contacter Lisbon et de venir ici.
- Mais elle doit se reposer.
- Tu sais très bien qu’elle meure d’envie de revenir et que dès qu’elle se raisonnera, elle reviendra ici, au CBI. Autant la prévenir de suite, ça lui remontera le moral, si je puis dire, parce qu’on avance peu à peu. Je préfère qu’elle soit là plutôt qu’elle reste chez elle, dans son lit, qui plus est seule, donc vulnérable.
- T’es sûr de toi ?
- Aussi sûr que Rigsby a déjà recommencé de manger ! Il est bientôt quatre heures, c’est l’heure de son goûter.»
Ils rirent quelques minutes avant de repartir chacun de leur côté.
« Monsieur Dino Jarhed. Plusieurs arrestations pour coups et blessures qui n’ont pas donné suite mis à part lorsque vous avez littéralement fracassé le crâne de cette pauvre caissière qui vous avait fait quoi au juste ?
- Elle s’était foutu de ma gueule parce que j’avais acheté le magazine Entrevue. Tout le monde a le droit de l’acheter ce putain de magazine non ?
- Mais bien sûr, en même temps, vous avez bien raison de vous l’acheter, au moins, vous voyez des femmes à poils dans votre vie, car ce n’est pas dans votre lit qu’elles doivent nicher, mais passons. Pourquoi étiez-vous là ? Pourquoi avez-vous agressé l’agent Van Pelt ?!
- Non mais vous vous foutez de ma gueule vous aussi ? Alors que je vous ai aidé pour aller fouiller les poubelles de je sais plus qui ! dit l’homme visiblement mal dans sa peau, tout en se levant.
- Vous nous avez aidés dans un seul but : informer Red John, n’est-ce pas ? poursuivit l’agent Cho tout en suivant son interlocuteur qui demeurait debout.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Des témoins vous ont vu la nuit dernière dans le quartier BelHair. En pleine nuit, seul, avec un camion d’éboueur.
- Il faisait nuit, comment peut-on affirmer si j’étais seul ou non ?
- Il suffit de visionner les vidéos de caméra de surveillance. Une grand-mère vous a vu de plus, elle nous a donné une description plus que précise à votre sujet. Je répète donc : Que faisiez-vous cette nuit là, dans le quartier BelHair, sans collègues donc seul avec un camion poubelle ?
- J’étais seul pour cette ronde là hier soir.
- Nous sommes déjà allés voir votre patron qui a été informé que vous empruntiez, vous seul, un camion.
- Je faisais simplement ma ronde.
- J’ai un meilleur scénario : vous adulez Red John. Vous aimez les tortures qu’il inflige à ses victimes, donc vous avez obtenu un contact quelconque avec cet homme. Et depuis, vous l’aidez dans tout ce qu’il entreprend. Notamment, maintenant, puisque vous êtes au courant que Jane, ou si vous préférez la future victime de votre maître, a un lien avec Lisbon et le CBi. C’est pour ça, que hier soir, vous êtes allé dans son appartement, c’est pour ça que vous avez dessiné pour Red John le smiley au sang et qu’il vous a envoyé menacé notre agent. Mais n’espérez rien de cet homme, il ne vous laissera pas toucher un bout de la chair de Jane. Vous n’êtes qu’un jouet pour lui, un pantin qu’il manipule.
- IL ME L’A PROMIS. IL M’A DIT QUE MOI AUSSI JE POURRAI M’AMUSER AVEC LUI SI JE LE VOULAIS ET SI J’EXECUTAIS TOUT CE QU’IL VOULAIT, annonça Dino Jarhed en s’énervant, Cho l’avait mis en rogne et c’était dans ces situations que les suspects parlaient le plus. Le Maître ne me ment pas, il me protège même. Il sera là quand j’en aurai besoin. Il veille sur son entourage. Et votre collègue, je le saignerais bien tôt ou tard. Et détrompez vous, le smiley ne peut être fait que par Red John lui-même… Je ne puis égaler le maître en la matière c’est pour cela qu’il devait le faire lui-même et aller voir si la belle tenait le coup et malheureusement pour lui, elle ne le tient pas assez. Ca l’a mis en colère. Jane a subi la colère du grand Maître. C’est comme un jeu, un véritable jeu, pas comme les jeux vidéos. Le jeu de Red John est réaliste. Le plus fort vaincra, votre Lisbon ne semble pas l’avoir compris. »
Voilà !!! La suite demain !!! :)
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
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Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
oh trop bien cette suite, ouf Van Pelt va bien
mais j'ai peur que Lisbon écoute un peu trop Minelli et se rende chez Jane dans l'espoir de lui venir en aide
Vivement la suite...
mais j'ai peur que Lisbon écoute un peu trop Minelli et se rende chez Jane dans l'espoir de lui venir en aide
Vivement la suite...
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Et notre Jane, comment va-t-il?
Aller Lisbon sauve le !!
VLS
Aller Lisbon sauve le !!
VLS
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Pauvre Jane, il doit être dans un piteux état... :'(
Et Minelli qui bouste Lisbon... Il le faut bien, sinon Jane mourra.
Toujours aussi malades les pantins de RJ
VLS
Et Minelli qui bouste Lisbon... Il le faut bien, sinon Jane mourra.
Toujours aussi malades les pantins de RJ
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Cho, qui était de nature très calme et qui demeurait impassible dans toutes les situations même les plus extrêmes, avait eu un choc, mais s’était efforcé de garder le contrôle. L’homme qui se tenait en face de lui n’avait aucun scrupule à admettre qu’il aimait faire couler du sang, qu’il n’attendait que ça, que son maître vénéré était Red John, le tueur en série qui frappait depuis déjà un bon nombre d’années.
Ce Dino Jarhed venait d’annoncer plusieurs choses. Le côté positif était qu’il venait d’affirmer que Jane était encore en vie. Le côté négatif était que la vie de Jane dépendait de l’état de Lisbon et si celui-ci ne s’améliorait pas, Red John allait passer au niveau supérieur.
« Une dernière question avant que je ne vous boucle en tôle pour le reste de votre misérable vie : Pourquoi avoir changé de nom ?
- Et ces deux V que je me suis fait tatouer dans le cou, ça sert à quoi aussi ? Creusez vous les méninges vous aussi ! Pensez à Arsène Lupin qui cachait son nom à travers un nom codé pour ne pas qu’on le reconnaisse, pour créer un effet de surprise et là peut-être que vous trouverez ! Une dernière petite et simple… Ne gardez pas trop espoir… Dans son jeu, le Grand Maître gagne toujours. Personne ne peut le battre.»
Dino Jarhed, ou Max Denudo, avait répondu d’un ton provocateur auquel Kimball n’avait pas répondu. Ce dont il souhaitait le plus était de coffrer cet ordure une bonne fois pour toutes, de le voir croupir, de le voir vieillir, périr dans une cellule car les personnes de cette espèce ne méritaient que ça. Cho appela la brigade de transfert des suspects jusqu’aux cellules de prison. L’agent rejoignit ses collègues dans leur bureau commun.
Grace avait appelé Lisbon à la place de Rigsby car ce dernier était bien trop occupé à manger son énorme pizza qu’il avait faite livrer quelques minutes auparavant.
« ALERTE ALERTE COUPABLE EN FUITE. JE REPETE COUPABLE EN FUITE. BESOIN DE RENFORTS AU COULOIR BC2.»
Ce message venait de retentir au sein du CBI. Les trois collègues firent un bond de leurs chaises et foncèrent directement à l’endroit indiqué. Comment avait-il pu s’échapper ? Il avait été soigneusement menotté par Cho et emporté par quatre agents de sécurité. Il existait peu de chances pour qu’il puisse s’en sortir, s’échapper.
L’esprit de Cho fonctionnait à tout rompre, à un rythme fou. Il pensait à toutes les possibilités et même les plus improbables. C’était tout bonnement impossible d’un point de vue réaliste, mais il était introuvable. Dino Jarhed s’était évaporé, il avait disparu comme s’il n’était jamais venu.
Lisbon était apparue à ce moment critique là.
Elle s’était remotivée après la visite de Virgil Minelli. Après tout, il avait absolument raison, elle ne pouvait pas flancher, elle se l’interdisait d’habitude, alors pourquoi se l’autoriser maintenant ? On a parfois l'impression que les éléments se déchaînent contre soi, comme pour nous empêcher d'atteindre notre but. Faut-il pour autant baisser les bras? Certainement pas ! Les difficultés de la vie et les mauvais coups du sort ne doivent pas nous faire renoncer à nos rêves, à nos convictions, à nos buts. Il faut être courageux, tenir debout et avancer contre vents et marrées, tempêtes et ouragans, même si la route peut paraître interminable, même si l’on peut se sentir à bout de force, tout est dans la tête, lorsqu’on veut, on peut. Il faut seulement ne rien lâcher et ne pas se laisser tomber vers le fond même si les épreuves et les obstacles sont rudes…
Dès son arrivée sur les lieux, Teresa avait ordonné qu’on lui explique ce qu’il s’était passé pour qu’une alerte soit annoncée. Pourtant, malgré le désastre de « cette opération », elle ne fut pas en colère. La colère ne servait à rien. Il fallait dépenser son énergie pour être utile et non pour miner son équipe. Elle demanda simplement l’enregistrement de l’interrogatoire qu’ils se mirent tous les quatre à écouter dans leur bureau.
Un « Oh le con ! » retentit dans tout le bâtiment. Kimball avait trouvé la solution à l’énigme. Il avait trouvé comment Dino avait pu s’échapper. C’était clair comme de l’eau de roche.
« Expliquez-vous Cho, exigea Lisbon.
- Rembobinez et écoutez tous attentivement. »
Lisbon s’exécuta.
« Le Maître ne me ment pas, il me protège même. Il sera là quand j’en aurai besoin. Il veille sur son entourage. »
« Ca ne vous fait pas un déclic cette phrase ? demanda l’agent Cho.
- Pas spécialement, mis à part qu’il est dingue de Red John, sinon rien… répondit Wayne.
- Mais si ! Il dit clairement que son maître, en l’occurrence Red John, le protège et sera là lorsqu’il en aurait besoin, qu’il veillait sur lui ! Red John était au CBI au moment de l’interrogatoire ! Je dirai même qu’il était là au moment du transport jusqu’à la cellule ! Ca ne peut être que ça !
- Mais pourquoi le libérer ?demanda Van Pelt.
- C’est vrai. La dernière fois, il a empoisonnée sa complice, pourquoi le laisser en vie ? Argumenta Lisbon.
- Tout simplement parce qu’il en a encore besoin pour je ne sais quel travail.
- Dans ce cas, il faut se dépêcher à agir pour sauver Jane, parce que Red John sait que l’on a retrouvé son complice, il va vouloir en finir au plus vite, conclut Rigsby.
- On passe à l’action cette nuit, annonça Lisbon.»
Ce Dino Jarhed venait d’annoncer plusieurs choses. Le côté positif était qu’il venait d’affirmer que Jane était encore en vie. Le côté négatif était que la vie de Jane dépendait de l’état de Lisbon et si celui-ci ne s’améliorait pas, Red John allait passer au niveau supérieur.
« Une dernière question avant que je ne vous boucle en tôle pour le reste de votre misérable vie : Pourquoi avoir changé de nom ?
- Et ces deux V que je me suis fait tatouer dans le cou, ça sert à quoi aussi ? Creusez vous les méninges vous aussi ! Pensez à Arsène Lupin qui cachait son nom à travers un nom codé pour ne pas qu’on le reconnaisse, pour créer un effet de surprise et là peut-être que vous trouverez ! Une dernière petite et simple… Ne gardez pas trop espoir… Dans son jeu, le Grand Maître gagne toujours. Personne ne peut le battre.»
Dino Jarhed, ou Max Denudo, avait répondu d’un ton provocateur auquel Kimball n’avait pas répondu. Ce dont il souhaitait le plus était de coffrer cet ordure une bonne fois pour toutes, de le voir croupir, de le voir vieillir, périr dans une cellule car les personnes de cette espèce ne méritaient que ça. Cho appela la brigade de transfert des suspects jusqu’aux cellules de prison. L’agent rejoignit ses collègues dans leur bureau commun.
Grace avait appelé Lisbon à la place de Rigsby car ce dernier était bien trop occupé à manger son énorme pizza qu’il avait faite livrer quelques minutes auparavant.
« ALERTE ALERTE COUPABLE EN FUITE. JE REPETE COUPABLE EN FUITE. BESOIN DE RENFORTS AU COULOIR BC2.»
Ce message venait de retentir au sein du CBI. Les trois collègues firent un bond de leurs chaises et foncèrent directement à l’endroit indiqué. Comment avait-il pu s’échapper ? Il avait été soigneusement menotté par Cho et emporté par quatre agents de sécurité. Il existait peu de chances pour qu’il puisse s’en sortir, s’échapper.
L’esprit de Cho fonctionnait à tout rompre, à un rythme fou. Il pensait à toutes les possibilités et même les plus improbables. C’était tout bonnement impossible d’un point de vue réaliste, mais il était introuvable. Dino Jarhed s’était évaporé, il avait disparu comme s’il n’était jamais venu.
Lisbon était apparue à ce moment critique là.
Elle s’était remotivée après la visite de Virgil Minelli. Après tout, il avait absolument raison, elle ne pouvait pas flancher, elle se l’interdisait d’habitude, alors pourquoi se l’autoriser maintenant ? On a parfois l'impression que les éléments se déchaînent contre soi, comme pour nous empêcher d'atteindre notre but. Faut-il pour autant baisser les bras? Certainement pas ! Les difficultés de la vie et les mauvais coups du sort ne doivent pas nous faire renoncer à nos rêves, à nos convictions, à nos buts. Il faut être courageux, tenir debout et avancer contre vents et marrées, tempêtes et ouragans, même si la route peut paraître interminable, même si l’on peut se sentir à bout de force, tout est dans la tête, lorsqu’on veut, on peut. Il faut seulement ne rien lâcher et ne pas se laisser tomber vers le fond même si les épreuves et les obstacles sont rudes…
Dès son arrivée sur les lieux, Teresa avait ordonné qu’on lui explique ce qu’il s’était passé pour qu’une alerte soit annoncée. Pourtant, malgré le désastre de « cette opération », elle ne fut pas en colère. La colère ne servait à rien. Il fallait dépenser son énergie pour être utile et non pour miner son équipe. Elle demanda simplement l’enregistrement de l’interrogatoire qu’ils se mirent tous les quatre à écouter dans leur bureau.
Un « Oh le con ! » retentit dans tout le bâtiment. Kimball avait trouvé la solution à l’énigme. Il avait trouvé comment Dino avait pu s’échapper. C’était clair comme de l’eau de roche.
« Expliquez-vous Cho, exigea Lisbon.
- Rembobinez et écoutez tous attentivement. »
Lisbon s’exécuta.
« Le Maître ne me ment pas, il me protège même. Il sera là quand j’en aurai besoin. Il veille sur son entourage. »
« Ca ne vous fait pas un déclic cette phrase ? demanda l’agent Cho.
- Pas spécialement, mis à part qu’il est dingue de Red John, sinon rien… répondit Wayne.
- Mais si ! Il dit clairement que son maître, en l’occurrence Red John, le protège et sera là lorsqu’il en aurait besoin, qu’il veillait sur lui ! Red John était au CBI au moment de l’interrogatoire ! Je dirai même qu’il était là au moment du transport jusqu’à la cellule ! Ca ne peut être que ça !
- Mais pourquoi le libérer ?demanda Van Pelt.
- C’est vrai. La dernière fois, il a empoisonnée sa complice, pourquoi le laisser en vie ? Argumenta Lisbon.
- Tout simplement parce qu’il en a encore besoin pour je ne sais quel travail.
- Dans ce cas, il faut se dépêcher à agir pour sauver Jane, parce que Red John sait que l’on a retrouvé son complice, il va vouloir en finir au plus vite, conclut Rigsby.
- On passe à l’action cette nuit, annonça Lisbon.»
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
Loisirs : Sport. Musique. Amis
Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
ils vont y arriver, ils vont y arriver, il le faut.
Mieux vaut pas coffrer ce taré, il faut le tuer.
VLS
Mieux vaut pas coffrer ce taré, il faut le tuer.
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Izarra a écrit:ils vont y arriver, ils vont y arriver, il le faut.
Mieux vaut pas coffrer ce taré, il faut le tuer.
VLS
Alors la tout a fait d'accord il faut le tuer !!!
ALLER ils vont y arriver !!!!!!!
moutball- Gardien du parking
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Loisirs : Regarder the mentalist bien au chaud dans mon lit et me repassé sans arrét toute mes scénes préféré!! ^^
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Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
d'accord avec vous il faut le tuer le faire souffrir d'abord VLS
lilitoons- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane/Lisbon Hotch/Prentiss(dans CM)
Loisirs : plein de chose
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Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Red John n’avait pas pensé, jusqu’à présent, que Dino pouvait être repéré. Il avait sous-estimé les capacités de cette bande de benêts du CBI. Cette arrestation avait contrecarré ses plans.
Jarhed avait été stupide de s’en prendre à la rousse et surtout devant les bureaux, il avait pris un risque inutile et important. Red John avait donc été obligé de le délivrer, il avait encore besoin des services de son fanatique serviteur.
Red John s’était tout simplement déguisé en homme d’entretien et au moment où il avait croisé Dino il avait réussi à détacher ses menottes grâce aux clefs qu’il avait subtilisées aux agents.
Le tueur en série avait bien sûr pris la précaution de désactiver les caméras de surveillance comme il l’avait déjà effectué auparavant.
« Dino… Mon cher Dino… Je ne veux plus ce genre d’erreur. Est-ce bien compris mon Dino ?
- Oui Maître.
- Maintenant, nous sommes en danger permanent et je n’aime pas ça. Le comprends-tu ? Comprends-tu que nous sommes obligés de passer à la vitesse supérieure ? Comprends tu que je ne peux pas profiter plus longtemps de ma supériorité physique face à Jane ?
- Mais Maître, vous êtes supérieur à lui !
- Torturer son « rival » n’est pas donné à tout le monde Dino ! C’est une chance qu’il faut saisir, une opportunité en or ! Tu comprendras cela plus tard. Si je t’ai sauvé, c’est que j’ai encore besoin de toi, en es-tu conscient ? »
Le serviteur était déçu des paroles de son Maître. Il pensait réellement qu’il était comme son bras droit, mais en réalité, il n’était qu’un jouet, un pantin parmi tant d’autres.
Il était à genoux face à Red John, ce dernier caressant son couteau assoiffé de sang.
Dino allait se soumettre, une fois de plus. Toute sa vie n’avait que soumission du début jusqu’à ce moment ci. Il ne pouvait désobéir à son maître. C’était la loi. C’était la règle du jeu et le Maître gagnait toujours.
« Oui Maître. Que dois-je faire ?
- Me prémunir mon petit. Tu ne voudrais pas que Red John s’éteigne n’est-ce pas ?
- Il ne faut pas. Vous êtes un bienfaiteur. Vous éliminez les gens malfaisants. Pourquoi vous éteindrez vous ?
- J’aime ta pensée. Écoute-moi bien attentivement et ne pose pas de questions. »
Red John aimait ce sentiment de supériorité qu’il avait face à cet homme. Dino ne faisait preuve d’aucune résistance. Il obéissait au doigt et à l’œil, tel un chien, tel un serviteur. Il lui était utile, et il était aisé de le manipuler à sa guise.
Red John ne pouvait songer à être capturé, à être arrêté par le CBI. Ce serait mettre fin à sa carrière d’artiste. C’était tout simplement impensable pour lui.
Que serait-ce le monde sans lui ?
La vie est un cadeau et certains la gâchaient alors pourquoi devraient-ils la poursuivre ?
Red John faisait simplement le vide des personnes inutiles selon lui. Il assouvissait, par la même occasion, quelques fantasmes macabres et réglaient quelques comptes du passé. Tous ceux qui avaient osé l’attaquer auparavant avaient payé de leurs vies, ou de la vie de leurs proches. Ils avaient souffert comme lui avait pu souffrir. Il avait inversé la situation et cela lui procurait un plaisir intense et indéfinissable. Il revivait lorsque le sang d’autrui coulait. Sa force s’accroissait au nombre de coups de couteau, au nombre de plaies profondes. Son joie grandissait lorsqu’il avait assez de sang pour peindre sa signature : ce magnifique smiley qu’il adulait dont les yeux larmoyants représentaient les proches de la victime pleurant et donc le sourire exprimait sa propre joie, son propre plaisir.
Red John avait méticuleusement préparé un plan de secours et il avait eu raison.
Red John n’allait jamais s’éteindre, il en était convaincu, tout comme il était persuadé que le sang ne s’arrêterait pas de couler. C’était sa vocation, sa passion, son plaisir, tout ce qu’il lui restait et il allait se battre pour que cela ne s’arrête jamais…
Sous son masque, un sourire se dessinait.
« Ce soir, comme promis, tu auras le droit de faire couler du sang frais. »
Jarhed avait été stupide de s’en prendre à la rousse et surtout devant les bureaux, il avait pris un risque inutile et important. Red John avait donc été obligé de le délivrer, il avait encore besoin des services de son fanatique serviteur.
Red John s’était tout simplement déguisé en homme d’entretien et au moment où il avait croisé Dino il avait réussi à détacher ses menottes grâce aux clefs qu’il avait subtilisées aux agents.
Le tueur en série avait bien sûr pris la précaution de désactiver les caméras de surveillance comme il l’avait déjà effectué auparavant.
« Dino… Mon cher Dino… Je ne veux plus ce genre d’erreur. Est-ce bien compris mon Dino ?
- Oui Maître.
- Maintenant, nous sommes en danger permanent et je n’aime pas ça. Le comprends-tu ? Comprends-tu que nous sommes obligés de passer à la vitesse supérieure ? Comprends tu que je ne peux pas profiter plus longtemps de ma supériorité physique face à Jane ?
- Mais Maître, vous êtes supérieur à lui !
- Torturer son « rival » n’est pas donné à tout le monde Dino ! C’est une chance qu’il faut saisir, une opportunité en or ! Tu comprendras cela plus tard. Si je t’ai sauvé, c’est que j’ai encore besoin de toi, en es-tu conscient ? »
Le serviteur était déçu des paroles de son Maître. Il pensait réellement qu’il était comme son bras droit, mais en réalité, il n’était qu’un jouet, un pantin parmi tant d’autres.
Il était à genoux face à Red John, ce dernier caressant son couteau assoiffé de sang.
Dino allait se soumettre, une fois de plus. Toute sa vie n’avait que soumission du début jusqu’à ce moment ci. Il ne pouvait désobéir à son maître. C’était la loi. C’était la règle du jeu et le Maître gagnait toujours.
« Oui Maître. Que dois-je faire ?
- Me prémunir mon petit. Tu ne voudrais pas que Red John s’éteigne n’est-ce pas ?
- Il ne faut pas. Vous êtes un bienfaiteur. Vous éliminez les gens malfaisants. Pourquoi vous éteindrez vous ?
- J’aime ta pensée. Écoute-moi bien attentivement et ne pose pas de questions. »
Red John aimait ce sentiment de supériorité qu’il avait face à cet homme. Dino ne faisait preuve d’aucune résistance. Il obéissait au doigt et à l’œil, tel un chien, tel un serviteur. Il lui était utile, et il était aisé de le manipuler à sa guise.
Red John ne pouvait songer à être capturé, à être arrêté par le CBI. Ce serait mettre fin à sa carrière d’artiste. C’était tout simplement impensable pour lui.
Que serait-ce le monde sans lui ?
La vie est un cadeau et certains la gâchaient alors pourquoi devraient-ils la poursuivre ?
Red John faisait simplement le vide des personnes inutiles selon lui. Il assouvissait, par la même occasion, quelques fantasmes macabres et réglaient quelques comptes du passé. Tous ceux qui avaient osé l’attaquer auparavant avaient payé de leurs vies, ou de la vie de leurs proches. Ils avaient souffert comme lui avait pu souffrir. Il avait inversé la situation et cela lui procurait un plaisir intense et indéfinissable. Il revivait lorsque le sang d’autrui coulait. Sa force s’accroissait au nombre de coups de couteau, au nombre de plaies profondes. Son joie grandissait lorsqu’il avait assez de sang pour peindre sa signature : ce magnifique smiley qu’il adulait dont les yeux larmoyants représentaient les proches de la victime pleurant et donc le sourire exprimait sa propre joie, son propre plaisir.
Red John avait méticuleusement préparé un plan de secours et il avait eu raison.
Red John n’allait jamais s’éteindre, il en était convaincu, tout comme il était persuadé que le sang ne s’arrêterait pas de couler. C’était sa vocation, sa passion, son plaisir, tout ce qu’il lui restait et il allait se battre pour que cela ne s’arrête jamais…
Sous son masque, un sourire se dessinait.
« Ce soir, comme promis, tu auras le droit de faire couler du sang frais. »
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
Loisirs : Sport. Musique. Amis
Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Vivement la suite !
Marie-Ange- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
La suite !!!!!
C'est toujours aussi bien ! Pour être hônnete j'attends la scène de retrouvaille entre Jane et Lisbon...
C'est toujours aussi bien ! Pour être hônnete j'attends la scène de retrouvaille entre Jane et Lisbon...
Mini- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon & Jane, Cho.
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Patrick Jane était en très mauvais état. Il ne pouvait manger et boire que le peu que lui donnait l’homme qui venait le voir une ou deux fois par jour et qui n’était pas Red John. Jane avait conclu que c’était un complice. Red John ne l’avait pas tailladé depuis, il titillait les anciennes plaies afin qu’elles restent toujours à vif, afin que le sang coule un minimum chaque jour.
Pendant ces deux jours, Jane avait eu le temps de réfléchir. A vrai dire, il n’avait fait que ça.
Que pouvait-il faire d’autre ? Il était attaché, ligoté à une chaise et bâillonné lorsqu’il se retrouvait seul, dans la pièce décoré par le smiley qui hantait sa vie depuis plus de six longues années. Il avait pensé à ces deux être qui lui manquaient terriblement, ces deux anges qui l’avaient quitté beaucoup trop précipitamment, beaucoup trop tôt. Elles méritaient de vivre et le Paradis les avait quand même accueillies. Il ne lui restait seulement au fil des jours que cette fleur qui s'épanouissait sur le silence...
Le silence de leur absence… Car l’absence de ceux qu’on aime, qu’elle dure ou non, a toujours trop duré. Il aurait souhaité être à leur place, inverser les rôles pour qu’elles vivent ce qu’elles loupaient au jour le jour, car il savait pertinemment que tout était de sa faute et que quoi qu’il fasse rien ne les ramènerait. Il était bel et bien trop tard. Le Paradis ne rend pas les êtres qu’il accueille, sinon tout serait bien trop simple.
Il ne pouvait se donner la mort, ce serait trop lâche de sa part et il était convaincu que sa femme et sa fille ne souhaitaient pas cela. Elles veillaient sur lui, à jamais, jusqu’au jour où ils seraient tous réunis et pour l’instant, lui, il était coincé sur cette Terre, sur le continent américain, à Sacramento, seul …
Jane pensa à Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt qui étaient, pour lui, sa nouvelle famille et c’était tout ce dont il lui restait. Il se raccrochait au CBI, à eux cinq. Ils étaient devenus indispensables à sa propre survie : Cho avec son éternel air sérieux et son adoration devant lui lorsqu’il gagnait des sommes vertigineuses au Poker, Van Pelt et son âme sensible et innocente, toujours prête à aider, Rigsby frappé en plein cœur par le charme de cette belle femme qu’est Grace et frappé à tout moment de la journée par une faim interminable si bien qu’il était presque tout le temps en train de manger, et Lisbon… Que dire sur Lisbon… Il appréciait particulièrement la taquiner, ou même la rendre mal à l’aise. Il aimait quand elle souriait, il appréciait sa présence et à vrai dire, il ne pouvait s’en passer pour rien au monde. Jane se sentait coupable de s’être autant attaché à cette femme. C’était comme s’il trahissait sa défunte épouse selon lui.
Mais lui en voudrait-elle réellement ? Elle veillait sur lui, au fond, elle n’espérait qu’une chose : le voir à nouveau heureux. Elle serait toujours dans son cœur, elle avait été son premier amour, il avait tout connu avec cette femme, mais il était temps pour lui de faire son deuil, de tourner une page, pour en ouvrir une autre : celle du bonheur retrouvé. Les seuls obstacles étaient la vengeance et la culpabilité et ça le rongeait. Dès qu’il était question de Red John, sa tête explosait, son cœur battait à tout rompre.
Mais maintenant qu’il était la proie, ce n’était pas la même chose. Certes, une envie puissante le démangeait de lui sauter au cou, mais il ne pouvait pas car Red John était supérieur. Il menaçait de s’en prendre à Lisbon et c’était tout ce dont Jane ne souhaitait pas. Il ne voulait pas que l’on s’en prenne, une nouvelle fois, à son entourage et surtout pas à Lisbon. Cette femme l’avait aidé en se reconstruire naturellement. C’était dans ses attitudes, ses gestes, ses paroles, ses sourires, ses regards qu’il puisait la force de continuer.
Jane venait de réaliser une chose… Teresa Lisbon était bien plus importante pour lui qu’il ne le pensait. Mais son alliance était une barrière.
Et si enlever cet anneau était le seul moyen de recommencer une « vie » ?
Et si cette barrière pouvait se détruire, s’évaporer pour le laisser libre ?
Des larmes dévalèrent ses joues et il ne venait de le remarquer qu’à cet instant précis. Il prit une décision dévastatrice mais qui soulageait son cœur meurtri : Non sans peine et malgré ses mains ligotées dans son dos, il parvint à enlever son alliance qui heurta le sol en un cliquettement léger.
« Aujourd’hui est le jour du reste de ma vie…murmura t’il pour lui-même. Du moins, si je m’en sors.»
Je suis de retouuuur !! Enfin j'ai envie de dire =PP
En espérant que cela vous plaise toujours :)
La biiise :)
Pendant ces deux jours, Jane avait eu le temps de réfléchir. A vrai dire, il n’avait fait que ça.
Que pouvait-il faire d’autre ? Il était attaché, ligoté à une chaise et bâillonné lorsqu’il se retrouvait seul, dans la pièce décoré par le smiley qui hantait sa vie depuis plus de six longues années. Il avait pensé à ces deux être qui lui manquaient terriblement, ces deux anges qui l’avaient quitté beaucoup trop précipitamment, beaucoup trop tôt. Elles méritaient de vivre et le Paradis les avait quand même accueillies. Il ne lui restait seulement au fil des jours que cette fleur qui s'épanouissait sur le silence...
Le silence de leur absence… Car l’absence de ceux qu’on aime, qu’elle dure ou non, a toujours trop duré. Il aurait souhaité être à leur place, inverser les rôles pour qu’elles vivent ce qu’elles loupaient au jour le jour, car il savait pertinemment que tout était de sa faute et que quoi qu’il fasse rien ne les ramènerait. Il était bel et bien trop tard. Le Paradis ne rend pas les êtres qu’il accueille, sinon tout serait bien trop simple.
Il ne pouvait se donner la mort, ce serait trop lâche de sa part et il était convaincu que sa femme et sa fille ne souhaitaient pas cela. Elles veillaient sur lui, à jamais, jusqu’au jour où ils seraient tous réunis et pour l’instant, lui, il était coincé sur cette Terre, sur le continent américain, à Sacramento, seul …
Jane pensa à Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt qui étaient, pour lui, sa nouvelle famille et c’était tout ce dont il lui restait. Il se raccrochait au CBI, à eux cinq. Ils étaient devenus indispensables à sa propre survie : Cho avec son éternel air sérieux et son adoration devant lui lorsqu’il gagnait des sommes vertigineuses au Poker, Van Pelt et son âme sensible et innocente, toujours prête à aider, Rigsby frappé en plein cœur par le charme de cette belle femme qu’est Grace et frappé à tout moment de la journée par une faim interminable si bien qu’il était presque tout le temps en train de manger, et Lisbon… Que dire sur Lisbon… Il appréciait particulièrement la taquiner, ou même la rendre mal à l’aise. Il aimait quand elle souriait, il appréciait sa présence et à vrai dire, il ne pouvait s’en passer pour rien au monde. Jane se sentait coupable de s’être autant attaché à cette femme. C’était comme s’il trahissait sa défunte épouse selon lui.
Mais lui en voudrait-elle réellement ? Elle veillait sur lui, au fond, elle n’espérait qu’une chose : le voir à nouveau heureux. Elle serait toujours dans son cœur, elle avait été son premier amour, il avait tout connu avec cette femme, mais il était temps pour lui de faire son deuil, de tourner une page, pour en ouvrir une autre : celle du bonheur retrouvé. Les seuls obstacles étaient la vengeance et la culpabilité et ça le rongeait. Dès qu’il était question de Red John, sa tête explosait, son cœur battait à tout rompre.
Mais maintenant qu’il était la proie, ce n’était pas la même chose. Certes, une envie puissante le démangeait de lui sauter au cou, mais il ne pouvait pas car Red John était supérieur. Il menaçait de s’en prendre à Lisbon et c’était tout ce dont Jane ne souhaitait pas. Il ne voulait pas que l’on s’en prenne, une nouvelle fois, à son entourage et surtout pas à Lisbon. Cette femme l’avait aidé en se reconstruire naturellement. C’était dans ses attitudes, ses gestes, ses paroles, ses sourires, ses regards qu’il puisait la force de continuer.
Jane venait de réaliser une chose… Teresa Lisbon était bien plus importante pour lui qu’il ne le pensait. Mais son alliance était une barrière.
Et si enlever cet anneau était le seul moyen de recommencer une « vie » ?
Et si cette barrière pouvait se détruire, s’évaporer pour le laisser libre ?
Des larmes dévalèrent ses joues et il ne venait de le remarquer qu’à cet instant précis. Il prit une décision dévastatrice mais qui soulageait son cœur meurtri : Non sans peine et malgré ses mains ligotées dans son dos, il parvint à enlever son alliance qui heurta le sol en un cliquettement léger.
« Aujourd’hui est le jour du reste de ma vie…murmura t’il pour lui-même. Du moins, si je m’en sors.»
Je suis de retouuuur !! Enfin j'ai envie de dire =PP
En espérant que cela vous plaise toujours :)
La biiise :)
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
Loisirs : Sport. Musique. Amis
Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Pauvre Jane...
C'est beau, c'est triste, c'est bien écrit... c'est parfait.
Il a enlevé son alliance, bien qu'attaché... Il a prit sa décision... mais faites qu'il s'en sorte...
Positivons...Il ne peut que s'en sortir... Lisbon et les autres vont le sauver.
VLS
C'est beau, c'est triste, c'est bien écrit... c'est parfait.
Il a enlevé son alliance, bien qu'attaché... Il a prit sa décision... mais faites qu'il s'en sorte...
Positivons...Il ne peut que s'en sortir... Lisbon et les autres vont le sauver.
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Merci beaucoup...
Je mettrai la suite demain matin très tôt !
En espérant retrouver quelques lecteurs & lectrices quand même !
Sinon j'espère que vous passez de bonnes vacances et que vous profitez tous et toutes avant la rentrée !
Bisouuuus :)
Je mettrai la suite demain matin très tôt !
En espérant retrouver quelques lecteurs & lectrices quand même !
Sinon j'espère que vous passez de bonnes vacances et que vous profitez tous et toutes avant la rentrée !
Bisouuuus :)
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Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Alors je me lèverais tôt demain :) Je suis impatiente de lire la suite
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Je pourrai pas venir lire demain, je pars à 7h30 . Qui a eu l'idée de faire un vide grenier le même jour où je fêtais mon départ...
Bref, je lirai lundi dès que je serai rentrée de la soirée .
Bref, je lirai lundi dès que je serai rentrée de la soirée .
Shaitan- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et Cho!
Localisation : Morbihan, Bretagne
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
j'ai hate de lire la suite vivement demain
lilitoons- Agent de circulation
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Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Il était dix-neuf heures passé d’une bonne demie heure et les lumières étaient encore allumées au CBI. Teresa venait de recevoir les deux analyses, celle de sa prise de sang et celle du sang qui avait permis de tracer le smiley dans son propre appartement. Les résultats de sa prise de sang étaient tout à fait normaux, mis à part le fer qui était légèrement en dessous de la moyenne recommandée, cela l’avait donc rassurée. Quant aux analyses du sang du smiley, son cœur avait tout simplement raté un battement : il s’agissait de celui de Jane. Cela signifiait qu’il avait perdu assez de sang pour pouvoir tracer cet ignoble et maléfique symbole.
Lisbon se creusait les méninges afin de trouver un plan pour l’opération de cette nuit. Un plan infaillible. Un plan qui réussisse à coup sûr.
« Et pourquoi ne pas se diviser en deux groupes ? Un qui fait diversion et l’autre qui attaque ? Exposa Van Pelt.
- Poursuivez, exigea Lisbon.
- Et bien par exemple, un de nous quatre sonne à la porte de la maison de Jane, ou provoque un bruit pour que Jane ou Red John bouge et vous, par une autre ouverture, vous entrez et vous intervenez et nous restons en contact par radio. Ca pourrait marcher non ?
- Il n’y a qu’un seul problème Grace. On ne sait pas si justement il y a une autre ouverture que la porte d’entrée… , répondit Wayne Rigsby, ravi que la femme qu’il aimait ait de brillantes idées malgré quelques détails défaillants.
- On pourrait le contacter non ? Si vous, Patron, vous avez réussi à le voir alors qu’il était à l’étage en train de se faire massacrer, ça veut dire que Red John l’a lâché non ? Pourquoi ne pas tenter un coup de téléphone et si ça ne répond pas. On se pointe directement en sonnant et en lui parlant dès qu’il arrive.
- Bien vu Van Pelt. Je tente le coup de téléphone. Je prétexte quoi ? demanda Kimball Cho.
- Ta voiture est en panne, tu as besoin d’outils pour la réparer et comme tu sais que Jane a un garage immense, tu lui téléphones, ajouta Wayne, fier de lui. »
Cho acquiesça d’un signe de tête, attrapa son portable, chercha le numéro de Jane dans son répertoire et l’appela. L’attente fut longue avant que quelqu’un ne décroche, au soulagement c’était bien Jane qui réussissait tant bien que mal à parler…
« Cho qu’est ce qu’il y a ?
- Dis vieux, j’ai ma voiture qui est tombée en panne, et j’en ai besoin pour demain. Je peux passer ce soir pour venir chercher quelques outils ?
- C’est que… je-ne-suis-pas-chez-moi-ce-soir, annonça Jane avec un débit de paroles impressionnant.
-Dis-moi juste si je peux rentrer par une quelconque entrée qui est tout le temps ouverte même si tu n’es pas là et sans qu’on croie que je suis un voleur qui entre par effraction dans ta baraque. Tu me sauverais la vie ! »
Cho essayait de lui faire passer le message en accentuant bien sur les mots « sauver la vie », « entrée tout le temps ouverte ». Il se doutait que Red John se trouvait à côté de lui et cela empêchait donc Kimball de dire ses réelles intentions et d’expliquer le plan qu’ils avaient tous établi.
Jane, quant à lui, remuait ses méninges dans tous les sens. Que voulait réellement Kimball ? Ca ne lui ressemblait pas d’appeler Jane dans un souci de voiture. Il savait pertinemment que Patrick n’était vraiment pas doué en réparation de véhicule. Que cherchait-il donc à lui dire ?
Red John était à côté de lui, il tenait le téléphone tout en écoutant la conversation.
« Allez Jane. Tu ne peux pas me laisser tomber comme ça. Tu sais bien qu’avec l’équipe on ne te laisse pas tomber en cas de coup dur. Ne me fais pas ce coup là. Surtout pour une réparation de voiture ! »
Un déclic se fit dans la tête de Jane. C’était un message codé bien sûr. Cho allait venir l’aider et il ne serait certainement pas seul ! Il voulait savoir comment tous les quatre allaient pouvoir entrer pour le sortir des griffes de Red John. Jane ne put s’empêcher d’être soulagé, tout en masquant, bien entendu, ses émotions face à son agresseur. Mais Patrick ne pouvait s’empêcher d’être inquiet. Inquiet de ce qui allait se passer. Et s’ils allaient se blesser ? Et si cela tournait mal, voire à la catastrophe ?
Jane avait du mal à tenir la conversation. La force lui manquait. Il ne parlait que dans un murmure, se forçant à ne pas partir définitivement, à ne pas succomber aux blessures. Le fait de savoir que ses collègues, que ses amis, allaient tenter quelque chose pour le sauver le réconfortait. Cela lui redonnait le courage nécessaire pour tenir encore quelques temps…
Mais jusqu’à quand pourrait-il tenir ? Car en ce moment même, il ne donnait pas cher de sa peau, il se sentait complètement vidé. Ses plaies le brûlaient affreusement, de plus que, Red John, maître de la torture, ajoutait quelques fois du sel, histoire que cela le fasse souffrir encore plus. La seconde d’après, il lui enfonçait, une nouvelle fois, le couteau pour agrandir une plaie, pour que le sang coule, pour voir le visage du consultant se crisper sous la douleur.
Lisbon, de son côté, espérait de tout son cœur que Jane allait comprendre le message, sinon, elle foncerait dans le tas, coûte que coûte malgré les dangers, malgré les blessures qu’elle pourrait avoir par la suite. Elle n’avait plus conscience du danger. Van Pelt la regardait du coin de l’œil. Lisbon avait la bouche entre ouverte et on pouvait distinguer son souffle. Son regard était rivé sur le téléphone que Cho avait placé sur un des bureaux afin de pouvoir mettre le haut parleur.
« Écoute-moi bien Cho. Mon garage est toujours ouvert et il est relié à la maison par une porte qui se trouve à la cuisine. Je te conseille de passer par la porte d’entrée qui est, elle aussi, toujours ouverte, car si tu passes par le derrière du garage, tu vas être pris pour une petite ordure qui vient s’infiltrer chez moi.
- Merci vieux ! Je passerai tout à l’heure, quand j’aurai trouvé quelqu’un pour m’amener chez toi ! Je te revaudrai ça crois moi ! Bonne soirée et désolé de t’avoir dérangé ! »
Cho raccrocha. Tout le monde poussa un long et puissant soupir de soulagement. Jane avait compris.
Dès la fin de l’appel, ils commencèrent à se préparer pour l’opération de cette nuit. Tous mirent un gilet pare-balles, ainsi qu’une oreillette et un émetteur radio pour qu’ils restent constamment en contact auditif. Ils prirent aussi leurs armes, bien évidemment.
Les quatre agents se mirent tous en accord : Van Pelt serait la personne qui était censée amener Cho chez Jane pour chercher les outils, elle l’accompagnerait donc. Rigsby et Lisbon rentreraient par l’arrière du garage, discrètement et leurs deux coéquipiers leur ouvriraient la porte de la cuisine. Ils se dirigeraient ensuite vers l’escalier et monteraient un groupe après l’autre. L’un pour couvrir l’autre si un imprévu survenait.
Lisbon buvait un dernier café en compagnie de Cho pendant que Van Pelt et Rigsby restèrent un moment seul dans les bureaux.
« Tu gardes ton gilet c’est bien compris ?!
- Grace, tu me fais peur là !
- Wayne ! On ne sait pas ce qu’il va se passer là bas, tu gardes le gilet un point c’est tout ! Tu ne te rappelles pas de la balle que j’avais prise dans le torse ? Ca ne t’a pas suffi la claque que je t’ai mise ? Tu en veux peut-être une autre ?!
- Grace, mais calme toi ! Bien sûr que je m’en souviens et je ne veux pas que ça se repasse à nouveau ! C’est pour ça que je mets un gilet, que toi aussi et que quoi qu’il arrive je te protègerai, d’accord ?
- La vie est trop courte, on ne doit pas se mettre en danger plus qu’on ne l’est ! Garde ça en tête ! Je ne veux pas que tu périsses juste parce que tu ne voulais pas mettre de gilet !
- Grace, regarde moi, je l’ai mis le gilet… Calme toi.
- Tu avais intérêt à le mettre ! s’exclama la jeune femme tout en donnant une tape assez violente sur la tête du jeune homme qui se tenait en face d’elle.
- Viens là… »
Rigsby venait de tenter une approche. Il s’était doucement encore plus rapproché de Van Pelt qui était déjà très prêt de lui et il l’avait prise dans ses bras, bras dans lesquels Grace s’abandonna complètement. Elle se sentait en sécurité, dans un autre monde où ils n’étaient que tous les deux, où les meurtres n’existaient pas, où la règle qui interdisait formellement une relation entre deux collègues n’existait pas non plus. Un monde parfait. Leur monde. Un monde imaginaire dans lequel elle tombait toutes les nuits et qui rendait son sommeil plus agréable, ses rêves durs à abandonner pour la rude réalité de la vie.
Van Pelt se dégagea de cette étreinte chaleureuse mais à la fois douloureuse pour son cœur qui avait du mal à suivre le rythme. Elle adressa un dernier sourire à son collègue avant de rejoindre Cho et Lisbon.
Wayne était bien plus qu’heureux de cet élan d’affection, du fait que Grace ne l’avait pas repoussé et qu’elle s’inquiète pour lui. Cela signifiait qu’elle tenait un minimum à lui et même plus qu’un minimum pour qu’elle ne lui sorte un de ses discours sur la vie sacrée et qu’il ne faut pas gâcher pour des enfantillages grotesques, comme par exemple, ne pas mettre son gilet pare-balles. Il se décida enfin à retourner voir les autres, car son absence devenait suspecte. En même temps, il fallait le comprendre. Ce n’était pas tout les jours qu’il avait dans les bras Grace Van Pelt, femme qu’il aimait depuis la toute première fois que son regard avait croisé celui de la jeune femme.
« On est prêt patron on y va ? demanda Grace.
- Allons-y… »
Lisbon se creusait les méninges afin de trouver un plan pour l’opération de cette nuit. Un plan infaillible. Un plan qui réussisse à coup sûr.
« Et pourquoi ne pas se diviser en deux groupes ? Un qui fait diversion et l’autre qui attaque ? Exposa Van Pelt.
- Poursuivez, exigea Lisbon.
- Et bien par exemple, un de nous quatre sonne à la porte de la maison de Jane, ou provoque un bruit pour que Jane ou Red John bouge et vous, par une autre ouverture, vous entrez et vous intervenez et nous restons en contact par radio. Ca pourrait marcher non ?
- Il n’y a qu’un seul problème Grace. On ne sait pas si justement il y a une autre ouverture que la porte d’entrée… , répondit Wayne Rigsby, ravi que la femme qu’il aimait ait de brillantes idées malgré quelques détails défaillants.
- On pourrait le contacter non ? Si vous, Patron, vous avez réussi à le voir alors qu’il était à l’étage en train de se faire massacrer, ça veut dire que Red John l’a lâché non ? Pourquoi ne pas tenter un coup de téléphone et si ça ne répond pas. On se pointe directement en sonnant et en lui parlant dès qu’il arrive.
- Bien vu Van Pelt. Je tente le coup de téléphone. Je prétexte quoi ? demanda Kimball Cho.
- Ta voiture est en panne, tu as besoin d’outils pour la réparer et comme tu sais que Jane a un garage immense, tu lui téléphones, ajouta Wayne, fier de lui. »
Cho acquiesça d’un signe de tête, attrapa son portable, chercha le numéro de Jane dans son répertoire et l’appela. L’attente fut longue avant que quelqu’un ne décroche, au soulagement c’était bien Jane qui réussissait tant bien que mal à parler…
« Cho qu’est ce qu’il y a ?
- Dis vieux, j’ai ma voiture qui est tombée en panne, et j’en ai besoin pour demain. Je peux passer ce soir pour venir chercher quelques outils ?
- C’est que… je-ne-suis-pas-chez-moi-ce-soir, annonça Jane avec un débit de paroles impressionnant.
-Dis-moi juste si je peux rentrer par une quelconque entrée qui est tout le temps ouverte même si tu n’es pas là et sans qu’on croie que je suis un voleur qui entre par effraction dans ta baraque. Tu me sauverais la vie ! »
Cho essayait de lui faire passer le message en accentuant bien sur les mots « sauver la vie », « entrée tout le temps ouverte ». Il se doutait que Red John se trouvait à côté de lui et cela empêchait donc Kimball de dire ses réelles intentions et d’expliquer le plan qu’ils avaient tous établi.
Jane, quant à lui, remuait ses méninges dans tous les sens. Que voulait réellement Kimball ? Ca ne lui ressemblait pas d’appeler Jane dans un souci de voiture. Il savait pertinemment que Patrick n’était vraiment pas doué en réparation de véhicule. Que cherchait-il donc à lui dire ?
Red John était à côté de lui, il tenait le téléphone tout en écoutant la conversation.
« Allez Jane. Tu ne peux pas me laisser tomber comme ça. Tu sais bien qu’avec l’équipe on ne te laisse pas tomber en cas de coup dur. Ne me fais pas ce coup là. Surtout pour une réparation de voiture ! »
Un déclic se fit dans la tête de Jane. C’était un message codé bien sûr. Cho allait venir l’aider et il ne serait certainement pas seul ! Il voulait savoir comment tous les quatre allaient pouvoir entrer pour le sortir des griffes de Red John. Jane ne put s’empêcher d’être soulagé, tout en masquant, bien entendu, ses émotions face à son agresseur. Mais Patrick ne pouvait s’empêcher d’être inquiet. Inquiet de ce qui allait se passer. Et s’ils allaient se blesser ? Et si cela tournait mal, voire à la catastrophe ?
Jane avait du mal à tenir la conversation. La force lui manquait. Il ne parlait que dans un murmure, se forçant à ne pas partir définitivement, à ne pas succomber aux blessures. Le fait de savoir que ses collègues, que ses amis, allaient tenter quelque chose pour le sauver le réconfortait. Cela lui redonnait le courage nécessaire pour tenir encore quelques temps…
Mais jusqu’à quand pourrait-il tenir ? Car en ce moment même, il ne donnait pas cher de sa peau, il se sentait complètement vidé. Ses plaies le brûlaient affreusement, de plus que, Red John, maître de la torture, ajoutait quelques fois du sel, histoire que cela le fasse souffrir encore plus. La seconde d’après, il lui enfonçait, une nouvelle fois, le couteau pour agrandir une plaie, pour que le sang coule, pour voir le visage du consultant se crisper sous la douleur.
Lisbon, de son côté, espérait de tout son cœur que Jane allait comprendre le message, sinon, elle foncerait dans le tas, coûte que coûte malgré les dangers, malgré les blessures qu’elle pourrait avoir par la suite. Elle n’avait plus conscience du danger. Van Pelt la regardait du coin de l’œil. Lisbon avait la bouche entre ouverte et on pouvait distinguer son souffle. Son regard était rivé sur le téléphone que Cho avait placé sur un des bureaux afin de pouvoir mettre le haut parleur.
« Écoute-moi bien Cho. Mon garage est toujours ouvert et il est relié à la maison par une porte qui se trouve à la cuisine. Je te conseille de passer par la porte d’entrée qui est, elle aussi, toujours ouverte, car si tu passes par le derrière du garage, tu vas être pris pour une petite ordure qui vient s’infiltrer chez moi.
- Merci vieux ! Je passerai tout à l’heure, quand j’aurai trouvé quelqu’un pour m’amener chez toi ! Je te revaudrai ça crois moi ! Bonne soirée et désolé de t’avoir dérangé ! »
Cho raccrocha. Tout le monde poussa un long et puissant soupir de soulagement. Jane avait compris.
Dès la fin de l’appel, ils commencèrent à se préparer pour l’opération de cette nuit. Tous mirent un gilet pare-balles, ainsi qu’une oreillette et un émetteur radio pour qu’ils restent constamment en contact auditif. Ils prirent aussi leurs armes, bien évidemment.
Les quatre agents se mirent tous en accord : Van Pelt serait la personne qui était censée amener Cho chez Jane pour chercher les outils, elle l’accompagnerait donc. Rigsby et Lisbon rentreraient par l’arrière du garage, discrètement et leurs deux coéquipiers leur ouvriraient la porte de la cuisine. Ils se dirigeraient ensuite vers l’escalier et monteraient un groupe après l’autre. L’un pour couvrir l’autre si un imprévu survenait.
Lisbon buvait un dernier café en compagnie de Cho pendant que Van Pelt et Rigsby restèrent un moment seul dans les bureaux.
« Tu gardes ton gilet c’est bien compris ?!
- Grace, tu me fais peur là !
- Wayne ! On ne sait pas ce qu’il va se passer là bas, tu gardes le gilet un point c’est tout ! Tu ne te rappelles pas de la balle que j’avais prise dans le torse ? Ca ne t’a pas suffi la claque que je t’ai mise ? Tu en veux peut-être une autre ?!
- Grace, mais calme toi ! Bien sûr que je m’en souviens et je ne veux pas que ça se repasse à nouveau ! C’est pour ça que je mets un gilet, que toi aussi et que quoi qu’il arrive je te protègerai, d’accord ?
- La vie est trop courte, on ne doit pas se mettre en danger plus qu’on ne l’est ! Garde ça en tête ! Je ne veux pas que tu périsses juste parce que tu ne voulais pas mettre de gilet !
- Grace, regarde moi, je l’ai mis le gilet… Calme toi.
- Tu avais intérêt à le mettre ! s’exclama la jeune femme tout en donnant une tape assez violente sur la tête du jeune homme qui se tenait en face d’elle.
- Viens là… »
Rigsby venait de tenter une approche. Il s’était doucement encore plus rapproché de Van Pelt qui était déjà très prêt de lui et il l’avait prise dans ses bras, bras dans lesquels Grace s’abandonna complètement. Elle se sentait en sécurité, dans un autre monde où ils n’étaient que tous les deux, où les meurtres n’existaient pas, où la règle qui interdisait formellement une relation entre deux collègues n’existait pas non plus. Un monde parfait. Leur monde. Un monde imaginaire dans lequel elle tombait toutes les nuits et qui rendait son sommeil plus agréable, ses rêves durs à abandonner pour la rude réalité de la vie.
Van Pelt se dégagea de cette étreinte chaleureuse mais à la fois douloureuse pour son cœur qui avait du mal à suivre le rythme. Elle adressa un dernier sourire à son collègue avant de rejoindre Cho et Lisbon.
Wayne était bien plus qu’heureux de cet élan d’affection, du fait que Grace ne l’avait pas repoussé et qu’elle s’inquiète pour lui. Cela signifiait qu’elle tenait un minimum à lui et même plus qu’un minimum pour qu’elle ne lui sorte un de ses discours sur la vie sacrée et qu’il ne faut pas gâcher pour des enfantillages grotesques, comme par exemple, ne pas mettre son gilet pare-balles. Il se décida enfin à retourner voir les autres, car son absence devenait suspecte. En même temps, il fallait le comprendre. Ce n’était pas tout les jours qu’il avait dans les bras Grace Van Pelt, femme qu’il aimait depuis la toute première fois que son regard avait croisé celui de la jeune femme.
« On est prêt patron on y va ? demanda Grace.
- Allons-y… »
in-my-dreamz- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane & Lisbon :)
Loisirs : Sport. Musique. Amis
Localisation : Bordeaux
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Ils sont trop beau Van Pelt et Rigsby ensemble
Woohoo, Jane à compris le message codé, ils vont arriver et le sauver!
VLS
Woohoo, Jane à compris le message codé, ils vont arriver et le sauver!
VLS
Izarra- Stagiaire au CBI
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
trop bien, je rentre de vacances et j'ai enfin la suite de ta fic, j'adore, j'adore, j'adore
vivement le prochain poste
vivement le prochain poste
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
J'adore ta fic
Marie-Ange- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane & Lisbon
Re: Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )
Tous les quatre étaient terriblement angoissés vu la soirée qu’ils allaient passer et qui ne serait définitivement pas simple à surmonter. Ils prirent une seule voiture, celle de Lisbon. Comme prévu, Grace accompagna Cho à l’entrée, pendant que Rigsby et son patron traversaient, discrètement et tant bien que mal, les buissons qui dépassaient de chez le voisin.
« Jane avait raison. Les ronces de son voisin sont dévastatrices, pensa Lisbon en esquissant un faible sourire. »
Ils réussirent à atteindre la porte de derrière dont Jane avait parlé quelques minutes auparavant. Il faisait nuit noire et la pleine lune éclairait leur chemin. Une atmosphère tout à fait paisible contrastant bien avec la dure réalité de la situation dans laquelle tous se trouvaient. Lisbon regarda le ciel une dernière fois avant de suivre Rigsby dans le garage. Une étoile filante, bien plus scintillante que la normale, dévala le ciel sous ses yeux. Elle fit le seul vœu qui la tenait réellement à cœur : que tout se passe bien, qu’il n’y ait pas de blessés, que Jane aille bien…
Van Pelt leur ouvrit la porte du garage et ils entrèrent dans la demeure, vide, sans meuble. Ils hochèrent tous la tête quand ils virent l’escalier non loin de leur position : le premier groupe allait commencer son ascension, le deuxième suivrait de près…
Jane redoutait le moment où ses collègues arriveraient. Ils ne pourraient les voir. Il était placé dos à l’accès de l’escalier. Il ne pouvait rien voir. D’ailleurs il avait fermé complètement ses yeux. Cela le faisait moins lutter, il gardait le peu de force qu’il lui restait. Il les ouvrait quelques fois pour voir où se trouvait Red John, qui ce soir là, était bien trop silencieux selon la victime et qui restait au même endroit, en face de lui. Jane pouvait cependant tout entendre et cela lui suffisait amplement. La vision de cet homme l’horrifiait, l’horripilait. Il aurait voulu lui sauter dessus, l’étriper pour tout le mal qu’il avait pu causer et celui qu’il causait en ce moment même, mais Jane s’était résigné… Il n’était pas de taille, cette fois ci…
« Ton petit ami est arrivé… Tu penses qu’il partira dans combien de temps ? Chuchota l’agresseur, visiblement impatient de reprendre son activité favorite.
- Appa… Apparemment…
- Oh, tu ne peux pas parler normalement. Comme c’est dommage. Commencerais-tu enfin à fatiguer ? »
Le fait de parler l’affaiblissait considérablement. Il était tout simplement à bout.
Lisbon était montée la première, Rigsby sur ses talons. Par chance, l’escalier ne grinçait pas et c’était plus que logique vu sa modernité. Ils pouvaient entendre les paroles de Red John adressées à Jane. Lisbon faisait tout son possible pour garder son calme, Rigsby la dévisageait et guettait le moindre signe de faiblesse de sa part, mais la jeune femme gardait coûte que coûte son sang froid.
« J’attends juste qu’il parte et nous reprendrons là où nous en étions Jane. Crois-tu à une vie après la mort ? Pose toi cette question car ce soir, peut-être sera ta fin ou peut-être pas… »
Lisbon écoutait ces quelques mots chuchotés avec dégoût et sang froid. Elle avait plus qu’envie de tirer sans s’arrêter sur cet homme, sur Red John qui ne méritait que ça mais il fallait qu’elle se contrôle, qu’elle contienne sa haine. Les membres de l’équipe du CBI devaient attendre le moment propice pour passer à l’action et Lisbon n’attendait que ça.
Red John se rapprochait doucement de Jane, souriant de plus belle lorsqu’il sortit son couteau, bien entendu plus qu’aiguisé et assoiffé de sang : ce liquide rouge de la vie encore visible sur la lame de l’arme blanche. Lisbon bouillonnait de plus belle et était prête à exploser à tout moment.
Elle ne put se contenir, elle ne pouvait plus regarder la scène sans agir pour retourner la situation afin d’aider son collègue consultant. Teresa Lisbon tira une première balle droit dans l’abdomen de cet homme qui était devenu son principal meurtrier à arrêter depuis que Jane était apparu au CBI, il y avait déjà six ans de cela.
Six ans passés au CBI.
Six ans qu’il attendait pour assouvir ce désir de vengeance.
Six ans que Lisbon le supportait lui et ses attitudes plus que surprenantes et uniques : tout comme lui.
Six ans que Lisbon luttait contre elle-même, contre la réalité de ses sentiments, contre son cœur, contre tout ce qui se liait à lui pour éviter quelconques déviances au règlement. Mais, ils avaient des moments de complicité incomparable que Lisbon adorait malgré elle, malgré tous les efforts qu’elle pouvait fournir, la réalité revenait toujours.
« Chassez le naturel et il revient en courant » comme on dit.
Etrangement, Jane s’arrangeait toujours pour la taquiner, pour passer quelques moments privilégiés en sa compagnie, et la lutte pour Teresa devenait de plus en plus rude…
Cho avait redouté ce moment. Il avait craint, tout comme Van Pelt, que Lisbon ne puisse assister à cette scène en gardant son calme même si elle était professionnelle. Il s’agissait de Jane et c’était le point sensible de leur patron. Ils avaient entendu le coup de feu et le gémissement de l’homme à présent à terre depuis le bas des escaliers. Les deux collègues rattrapèrent à toute vitesse Rigsby, toujours planté, choqué, en regardant le sang de l’homme traqué durant si longtemps se déverser au sol.
Lisbon, suivie de près par ses collègues, s’avançait doucement vers Red John dont le corps demeurait inerte. Red John suffoquait, son corps était secoué de spasmes tous plus violents les uns que les autres. Cho regardait avec dédain l’homme se tortiller dans tous les sens à cause de la douleur. Sa capuche noire était tombée. Kimball pouvait enfin voir qui Red John était réellement.
« Bordel ! Les gars... Ce n’est pas lui !!! S’exclama Cho.
-QUOI ? Tu es vraiment sûr ? S’égosilla Rigsby.
- Il a raison Wayne… Regarde le tatouage sur sa nuque… Deux V comme ceux de… »
« Jane avait raison. Les ronces de son voisin sont dévastatrices, pensa Lisbon en esquissant un faible sourire. »
Ils réussirent à atteindre la porte de derrière dont Jane avait parlé quelques minutes auparavant. Il faisait nuit noire et la pleine lune éclairait leur chemin. Une atmosphère tout à fait paisible contrastant bien avec la dure réalité de la situation dans laquelle tous se trouvaient. Lisbon regarda le ciel une dernière fois avant de suivre Rigsby dans le garage. Une étoile filante, bien plus scintillante que la normale, dévala le ciel sous ses yeux. Elle fit le seul vœu qui la tenait réellement à cœur : que tout se passe bien, qu’il n’y ait pas de blessés, que Jane aille bien…
Van Pelt leur ouvrit la porte du garage et ils entrèrent dans la demeure, vide, sans meuble. Ils hochèrent tous la tête quand ils virent l’escalier non loin de leur position : le premier groupe allait commencer son ascension, le deuxième suivrait de près…
Jane redoutait le moment où ses collègues arriveraient. Ils ne pourraient les voir. Il était placé dos à l’accès de l’escalier. Il ne pouvait rien voir. D’ailleurs il avait fermé complètement ses yeux. Cela le faisait moins lutter, il gardait le peu de force qu’il lui restait. Il les ouvrait quelques fois pour voir où se trouvait Red John, qui ce soir là, était bien trop silencieux selon la victime et qui restait au même endroit, en face de lui. Jane pouvait cependant tout entendre et cela lui suffisait amplement. La vision de cet homme l’horrifiait, l’horripilait. Il aurait voulu lui sauter dessus, l’étriper pour tout le mal qu’il avait pu causer et celui qu’il causait en ce moment même, mais Jane s’était résigné… Il n’était pas de taille, cette fois ci…
« Ton petit ami est arrivé… Tu penses qu’il partira dans combien de temps ? Chuchota l’agresseur, visiblement impatient de reprendre son activité favorite.
- Appa… Apparemment…
- Oh, tu ne peux pas parler normalement. Comme c’est dommage. Commencerais-tu enfin à fatiguer ? »
Le fait de parler l’affaiblissait considérablement. Il était tout simplement à bout.
Lisbon était montée la première, Rigsby sur ses talons. Par chance, l’escalier ne grinçait pas et c’était plus que logique vu sa modernité. Ils pouvaient entendre les paroles de Red John adressées à Jane. Lisbon faisait tout son possible pour garder son calme, Rigsby la dévisageait et guettait le moindre signe de faiblesse de sa part, mais la jeune femme gardait coûte que coûte son sang froid.
« J’attends juste qu’il parte et nous reprendrons là où nous en étions Jane. Crois-tu à une vie après la mort ? Pose toi cette question car ce soir, peut-être sera ta fin ou peut-être pas… »
Lisbon écoutait ces quelques mots chuchotés avec dégoût et sang froid. Elle avait plus qu’envie de tirer sans s’arrêter sur cet homme, sur Red John qui ne méritait que ça mais il fallait qu’elle se contrôle, qu’elle contienne sa haine. Les membres de l’équipe du CBI devaient attendre le moment propice pour passer à l’action et Lisbon n’attendait que ça.
Red John se rapprochait doucement de Jane, souriant de plus belle lorsqu’il sortit son couteau, bien entendu plus qu’aiguisé et assoiffé de sang : ce liquide rouge de la vie encore visible sur la lame de l’arme blanche. Lisbon bouillonnait de plus belle et était prête à exploser à tout moment.
Elle ne put se contenir, elle ne pouvait plus regarder la scène sans agir pour retourner la situation afin d’aider son collègue consultant. Teresa Lisbon tira une première balle droit dans l’abdomen de cet homme qui était devenu son principal meurtrier à arrêter depuis que Jane était apparu au CBI, il y avait déjà six ans de cela.
Six ans passés au CBI.
Six ans qu’il attendait pour assouvir ce désir de vengeance.
Six ans que Lisbon le supportait lui et ses attitudes plus que surprenantes et uniques : tout comme lui.
Six ans que Lisbon luttait contre elle-même, contre la réalité de ses sentiments, contre son cœur, contre tout ce qui se liait à lui pour éviter quelconques déviances au règlement. Mais, ils avaient des moments de complicité incomparable que Lisbon adorait malgré elle, malgré tous les efforts qu’elle pouvait fournir, la réalité revenait toujours.
« Chassez le naturel et il revient en courant » comme on dit.
Etrangement, Jane s’arrangeait toujours pour la taquiner, pour passer quelques moments privilégiés en sa compagnie, et la lutte pour Teresa devenait de plus en plus rude…
Cho avait redouté ce moment. Il avait craint, tout comme Van Pelt, que Lisbon ne puisse assister à cette scène en gardant son calme même si elle était professionnelle. Il s’agissait de Jane et c’était le point sensible de leur patron. Ils avaient entendu le coup de feu et le gémissement de l’homme à présent à terre depuis le bas des escaliers. Les deux collègues rattrapèrent à toute vitesse Rigsby, toujours planté, choqué, en regardant le sang de l’homme traqué durant si longtemps se déverser au sol.
Lisbon, suivie de près par ses collègues, s’avançait doucement vers Red John dont le corps demeurait inerte. Red John suffoquait, son corps était secoué de spasmes tous plus violents les uns que les autres. Cho regardait avec dédain l’homme se tortiller dans tous les sens à cause de la douleur. Sa capuche noire était tombée. Kimball pouvait enfin voir qui Red John était réellement.
« Bordel ! Les gars... Ce n’est pas lui !!! S’exclama Cho.
-QUOI ? Tu es vraiment sûr ? S’égosilla Rigsby.
- Il a raison Wayne… Regarde le tatouage sur sa nuque… Deux V comme ceux de… »
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