Love is our resistance ! ( Muse quoi xD )

Raaaah OMG je veux la suiteuh' O_O
Qu'est ce qui s'est passé ???
J'suis hystéro là PTDR

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, la suite la suite la suite la suiteeee!

C'est affreux de couper là! Jane?! :hall2: de retour? C'est ou bonne nouvelle, non? Mais RJ ne l'aurai pas laisser filé. A mois qu'il ne le force à les rassurés pour ne pas qu'ils interviennent


VLSSSSSSSSS

Turlututu la suite! la suite!

C'est bon Je connais la sortie Direction l'asile

Na mais autant il est mal en point mais il suffisament de force pour parler xD

Une grande suite avant d'aller au lit :)



Elles le regardèrent de haut en bas et de bas en haut comme si elles venaient de voir un extraterrestre, puis le dévisagèrent.

« Oui c’est bien moi je vous rassure, je suis juste passé vous saluer, avant de repartir. J’ai … des choses à faire à la maison…

- Quel genre de choses ?

- Serait-ce un interrogatoire Mademoiselle Lisbon ?

- A vous de voir. »

Lisbon ne pouvait pas le croire. Il était bien revenu au CBI pour une courte durée, comme il l’avait clairement annoncé. Cho et Rigsby étaient venus saluer leur collègue, qui affichait, comme à son habitude, un sourire imperturbable figé sur ces lèvres.
Rigsby lui donna une tape dans le dos et lui fit une brève embrassade, comme lors des retrouvailles de bon vieux amis qui ne s’étaient pas vus depuis un bon moment.

« Doucement Rigsby, tu me fais mal.

- Ah euuh désolé. »

A ces mots, il s’éloigna de son collègue gauchement, en étant très confus de son attitude.
Lisbon, quant à elle, épiait les moindres faits, gestes et attitudes de son consultant qu’elle jugeait louche.

« Jane, je peux vous parler, dans mon bureau. Seul à seul, s’empressa-t-elle d’ajouter quand elle vit qu’il acquiesçait. »

Van Pelt suivie de Rigsby et Cho sortirent du bureau et en profitèrent pour aller boire un café, histoire de discuter des évènements récents, notamment de l’enquête improvisée et de la venue surprise du consultant.
Lorsqu’ils furent partis, Lisbon ferma la porte et tira les rideaux. Elle se retourna dans le but de se mettre face à son interlocuteur. Elle le défia du regard sans pour autant se laisser avoir cette fois ci. Elle n’avait qu’une seule idée en tête : avoir des réponses aux questions qu’elle se posait.
Et pour cela, Lisbon n’avait trouvé qu’un moyen...
La jeune femme s’approcha de Jane, tout en le fixant dans les yeux
Jane ne savait pas à quoi penser sa supérieure, elle ne l’avait jamais vue dans cet état là.

« Enlevez votre chemise et votre veste Jane, lui ordonna t’elle d’un ton sec.

- Lisbon, voyons pas ici.

- Taisez vous et faîtes le !

- Quelle est cette drôle de pulsion qui vous anime ? Et pourquoi n’enlevez que le haut ? Autant tout enlever dans ce cas non ?

- Ce n’est pas une pulsion, et ne croyez pas une seule seconde que je sois attirée par vous, se défendit Teresa. Et puis, mon but n’est pas de vous voir entièrement dénudé, contrairement à ce que vous pouvez penser et insinuer.

- Je n’insinue rien. Je constate juste.

- Coopérez. Ne m’obligez pas à le faire moi-même !

- Je serai bien curieux de voir ça… »

Elle souffla. Jane se moquait ouvertement et la défiait. Il ne la croyait pas capable de faire cela. Et pour une fois, il se trompait. Elle s’approcha sans s’arrêter, commença à lui enlever la veste sous le regard étonné de son collègue. Elle souhaitait en finir au plus vite, elle n’était pas donc délicate.
Le tissu brûlait les blessures de Jane que Lisbon ne tarderait pas à découvrir. Elle déboutonnait sa chemise. Elle put entrevoir de belles plaies récemment faites puisqu’elles étaient toujours rouge vif.
Elle s’éloigna horrifiée de cette vision.
Jane n’avait pu empêcher cet évènement, malgré lui. Il avait essayé en vain de la repousser, mais elle insistait et ne lâchait rien. Il profita de cet instant d’éloignement pour se rhabiller.
Le consultant savait pertinemment que la brune se doutait de quelque chose et que ses blessures n’avaient rien arrangé mais plutôt, tout confirmé. Il espérait seulement qu’elle s’en tiendrait là, sans en parler, afin de ne pas aggraver la situation qui était déjà compliquée.
Il était revenu dans le seul but de rassurer sa collègue. Son agresseur lui avait aussi ordonné. D’un côté, cela lui faisait du bien de revoir ses collègues, de la revoir, mais dans d’autres circonstances auraient été préférables…

« Lisbon, calmez vous…

- Comment voulez vous que je me calme ?! Vous avez vu vos blessures ? Qui vous a infligé ça ? Quel est le salopard qui…

- Taisez vous ! Il ne se passe rien !

- Vous n’allez pas me dire que, comme vous n’avez rien à faire chez vous, vous vous tranchez le corps juste par plaisir ?! Ne me prenez pas pour une…

- Ne montez pas sur vos grands chevaux… Je suis juste… comment dire… tombé du toit alors que je réparais une fuite, c’est tout. Il y avait des ronces là où je suis tombé et voilà le résultat !

- Quel genre de ronces pourrait faire des plaies aussi profondes ?
- Les ronces de mes voisins ! Il est temps que je parte. Je vous en prie, ne dîtes rien et croyez moi.

- Allez donc vous faire torturer, je n’en ai rien à faire. Je suis prête à vous aider, or vous ne le voulez pas ! Très bien, c’est votre choix après tout, je ne vous savais pas que vous étiez masochiste sur les bords, mais chacun a sa vie, chacun aime ce qu’il veut, je peux comprendre… La prochaine fois, je vous offrirai un fouet et des meno…

- Lisbon, taisez vous cinq minutes, la coupa t’il en prenant sa tête entre ses mains. Non je vous rassure je ne suis pas masochiste, même si ce genre de détail ne vous intéresse guère je pense, enfin ça c’est à vous de me le dire ! C’est à vous de me dire aussi si vous désirez vraiment m’offrir un fouet et des menottes parce que je vous rappelle que je suis seul... A moins que ce soit une invitation intime de votre part !!! Ne vous en faîtes pas pour moi. Inquiétez vous d’abord pour vous et tâchez d’être prudente par la suite ! C’est un service que je vous demande… Et ça me tient à cœur... Jurez le moi…

- Jurez moi que votre vie n’est pas en danger…

- Je ne peux pas le jurer, mais je ne pense pas que je sois en danger… Rappelez vous, mes intuitions sont bonnes la plupart du temps. A votre tour…

- Je vous le jure… se soumit Lisbon.

- Très bien. Alors maintenant, je vais tranquillement partir et vous resterez calme. Vous savez que ses blessures sont des blessures de ronces n’est-ce pas ? »
Elle fit un oui de la tête. Jane était en train de l’hypnotiser, elle le savait très bien, mais préférait jouer la comédie. Cette histoire ne l’enchantait guère mais elle l’avait obligé. Lisbon en avait vu beaucoup trop et Red John allait être au courant très rapidement par un moyen quelconque.
Sur ces derniers mots et après avoir déposé un léger baiser sur le front de la jeune femme, il partit laissant Lisbon en plan, au beau milieu de son bureau.
Ce que Jane ne savait pas, c’est que l’hypnose n’avait eu aucun effet sur Lisbon. En effet, son inquiétude et sa détermination à sortir Jane de cette situation délicate étaient bien trop élevées pour qu’une quelconque et faible tentative ne puisse changer tout ça.
Lisbon était animée d’une flamme encore plus vive qu’auparavant et rien ne savait pouvoir l’éteindre, elle était hors de portée. Aucun lac, aucun fleuve, aucune mer ni aucun océan n’aurait été capable de mettre fin à cette volonté sans limite.
La jeune femme ne se reconnaissait plus. Elle ignorait et transgressait les règles pour quelqu’un qui ne faisait que ça à longueur de journée et qui l’exaspérait.
Oui, il la mettait hors d’elle. En sa compagnie, elle n’était plus la même et lorsqu’il n’était pas là, c’était la même chose. C’était comme s’il manquait une partie d’elle-même : cette partie qui la faisait esquisser un sourire, qui la faisait rire, qui la faisait passer de bonnes journées malgré les bourdes qui pouvaient avoir lieu. Sans cette partie, tout était vide, dénué de sens peut-être, la jeune femme ne savait pas très bien et préférait tout ignorer plutôt que de s’accrocher et de souffrir par la suite, encore une fois. Lisbon s’était effondrée à présent. Elle se trouvait maintenant au sol, le regard vague et vide de toute émotion, comme si elle était dans son propre monde, comme s’il n’y avait rien autour d’elle, comme si elle n’y voyait plus rien excepté une seule et unique chose : Jane…

Rolala, c'est tout Jane d'agir et réagir pareille, hypnotiser Lisbon raaa... Heureusement que ça n'a pas marché.

Et puis des ronces, c'est si peu crédule, il aurait pût trouver mieux. Ça fait quand même mal pour lui, j'espère qu'elle arrivera a temps, il s'est déjà affaibli, RJ va finir par le tuer. Il faut que Lisbonette sauve Janinounet et qu'elle fasse sauter la cervelle à ce psychopathe

VLS

Waaa! super chapitre!
J'aime beaucoup la scene ou Lisbon déshabille Jane
Allez Lisbon! Cours! Vole attraper Red John!
VLS

Wow j'adore

J'adore quand Lisbon déshabille Jane

Vite la suite please

Bouhouhouuuu, mettre vous a la place de Lisbonette.
( Héhé, moi chuis un peu maso sur les bords xD )
Elle a du deshabiller Jane, lui enlever juste sa chamise, et C'EST TOUT ?!
La pauvre, elle doit etre frustrée maintenant ! xD
Des ronces, MDR quoi, il faut etre Jane et s'etre fait torturer pour trouver une excuse aussi minable !
Bon, en attendant que Lisbonette trouve un plan pour sortir Jane de la et qu'on puisse avoir la réplique " - Tu m'avais juré Lisbon ! - Oui et toi tu m'avais juré que tu étais tombé de ton toit, aller, ne trainons pas là dit elle en jetant un coup d'oeil furtif sur le cadavre du ravisseur de son blondinet préféré."

Moi ? Ecrire MA fin ? Nooon xD

Pendant ce temps, Patrick Jane était rentré tant bien que mal chez lui. Il avait la tête trop pleine. Il avait l’impression qu’elle allait exploser et que ça allait être bien pire qu’Hiroshima et Nagasaki réunies. Tout cela était dû aux évènements récents dans sa vie. Il se fichait, ou presque, des blessures, des lames que lui plantait son agresseur appelé Red John. Ce n’était qu’en surface. Ce n’était que son corps qui souffrait. Ce n’était que sa coquille…
Certes, il souhaitait avoir sa vengeance mais ce n’était que très minime face au désir que Lisbon reste en vie. Car finalement, c’était ce dont il avait le plus peur : que Red John s’en prenne une nouvelle fois à la personne qui comptait le plus à ses yeux à présent… Il ne ferait pas la même erreur, il se l’était juré.
Depuis qu’il avait reçu les lettres de menaces, c’était sa seul crainte, son seul cauchemar. Jane avait déjà tout perdu une première fois, il ne souhaitait pas que cela recommence une nouvelle fois. Il n’avait pas oublié sa femme et sa fille, bien au contraire, il portait même toujours son alliance, en guise de fidélité. Le consultant s’en voulait de s’attacher autant à ses collègues et notamment à l’une d’entre eux.
Serait-ce trahir sa femme ?
Serait-ce les trahir que de s’attacher à nouveau ?
Lui en voudraient-elles pour cela ?
Car après tout, il était encore en vie… Elles avaient laissé derrière elles une blessure, un gouffre immense qui ne se refermera, qui ne guérira certainement pas de si tôt. Mais s’il arrivait à retrouver le sourire grâce à quatre personnes et plus particulièrement le chef de ces personnes, devait-il s’éloigner ? Devait-il s’éloigner de tout bonheur ? Le voulaient-elles ? Ou ne préféreraient-elles pas le voir heureux à nouveau, tout en sachant qu’elles seraient à jamais dans son cœur ?
Après la mort des membres de sa famille, l’homme blond avait coupé tout contact avec ses amis. Il savait pertinemment qu’ils allaient parler sans cesse de cette tragédie ce qui ne ferait que remuer le couteau dans la plaie encore et encore sans jamais s’arrêter.


Red John, en journée, laissait Jane seul dans sa maison, bien entendu attaché. Mais cette fois ci non. C’était différent. Il était là lors de la visite nocturne improvisée de Teresa Lisbon. C’était pour cela qu’il avait obligé sa victime de se rendre au CBI, afin de faire taire les soupçons. Jane s’était rendu seul en voiture à son bureau mais son agresseur l’attendait chez lui afin de le ligoter à nouveau. Il partirait par la suite et le retrouverait pendant la nuit quand Patrick s’y attendrait le moins. Red John aimait créer la surprise. Il se considérait comme un artiste, un virtuose de la torture, du sang, du crime, du meurtre : de la Mort.
Il avait d’ailleurs installé Jane dans la chambre où il avait tué précédemment sa fille et sa femme. Il était en extase devant le « magnifique » smiley qu’il avait dessiné lui-même avec de la peinture biologique comme il la désignait : le sang de ses victimes.


Teresa Lisbon se força à sortir de ses rêveries, ou plutôt de ses cauchemars. Elle ne laisserait pas tomber son « enquête ». Pourquoi devrait-elle écouter Jane alors que lui-même ne l’écoute même pas ? C’est donnant donnant.
Elle se releva difficilement et rejoignit les membres de son équipe dans le bureau adjacent.

« Avez-vous avancé ? »

Cette question qu’avait posée le patron avait brisé le silence. Van Pelt, Cho et Rigsby ne s’étaient pas remis au travail. Ils avaient essayé d’écouter ce que Jane et Lisbon se disaient, car selon eux, c’était beaucoup plus mouvementé que la normale.
Rigsby, qui avait entendu « fouet et menottes », avait déclaré qu’ils parlaient d’assouvir un fantasme secret et que ça le tenterait bien lui aussi.
Suite à ses paroles plus que déplacées dans cette situation, Van Pelt jugea nécessaire de lui donner une tape assez violente sur la tête. Il se sentait parfois incompris… Mais il aimait quand Grace le frappait légèrement, des pulsions remontaient lors des moments comme celui-ci et cela l’entraînait à se maîtriser selon lui…

« Non pas tellement, répondit Grace Van Pelt. Nous ne savons pas ce que nous devons chercher.

- Oui patron, nous avons trouvé toutes les preuves que nous pouvions trouver… poursuivit l’agent Cho.

- Que faisons-nous maintenant ? »

trop biien !!
VLS

Alors, je voulais déjà tous vous dire merci de " me " lire :)
Et Merci pour toutes vos réponses qui m'encouragent

La suite sera postée ce soir je pense =DD

Désolée du retard =$
Mais voilà la suite :)

Bonne lecture ^^



Le cerveau de Lisbon marchait à tout rompre. Il lui fallait un plan, une idée, un moyen d’en savoir plus. Mais comment ? Elle n’avait rien pu tirer de lui la veille et même aujourd’hui. D’ailleurs sa présence l’avait plus qu’étonnée. Le ravisseur devait être là et devait l’avoir entendue la nuit précédente. Cette visite n’était qu’une mesure de précaution afin de faire taire les soupçons, afin qu’il puisse sévir sur Jane encore et encore et tout ça tranquillement. Elle eut un frisson quand elle imagina les scènes.

« Vous trois, demain soir, vous irez rendre une petite visite à Jane. Cette nuit j’y suis allée et il a pu descendre, or s’il est pris en otage, il devrait être ligoté, donc Red John était là pour le laisser aller ouvrir la porte.

- Quel est le but de cette visite ? demanda Rigsby. Il va trouver ça louche non ?

- Dites que c’est simplement pour savoir s’il a besoin d’aide pour les choses qu’il devait faire chez lui. Et dès que vous partirez, si vous voyez une lumière s’allumer dès que vos voiture est en train de s’éloigner c’est qu’il était encore là. Après nous aviserons pour effectuer une intervention.

- Pourquoi attendre ? Il s’agit de Red John. On ne sait pas combien de temps Jane va pouvoir tenir, remarqua Cho.

- Parce qu’une affaire vient d’arriver, interrompit Madeline Hightower. »

Tous les visages se retournèrent vers la dernière personne à avoir parlé, la dernière personne ayant dit des choses qu’ils ne voulaient pas entendre avant d’avoir tiré Jane d’affaire.
Lisbon serra les poings et tenta de se contrôler. Van Pelt vint l’aider mais en vain. Sa supérieure la repoussa et se rapprocha de Hightower. Elle resta silencieuse, ne savant que dire de peur de dépasser les bornes.
Mais quelles bornes dépasser ?
Il n’y en avait pas réellement. Les limites étaient imposées par Hightower, seulement, sur cette « affaire », les limites comptaient peu, voire pas du tout, pour Lisbon. Tout comme il n’existait pas de limite quand il était question du consultant Patrick Jane. Tout ce qui importait était d’en finir une fois pour toute avec ce cauchemar.

« D’autres équipes sont disponibles pour une affaire. Nous, nous ne le sommes pas.

- Lisbon. Je vous avais donnée des instructions. Je vous avais prévenue : si une autre affaire surgissait, vous laisseriez le soi-disant danger de Jane, répliqua Hightower

- C’est la meilleure ! Nous avons la certitude, ce n’est pas soi-disant. C’est bel et bien réel ! Croyez vous réellement qu’on s’acharnerait sur des impressions si elles ne sont même pas vérifiées et confirmées ?
- Donnez-moi des preuves, après, j’aviserai ! Baissez d’un ton par la même occasion Lisbon.

- Mais bien sûr, je vais me calmer alors que vous vous obstinez à ne pas voir la vérité en face. Oui pour une fois, j’arrive à mener une enquête seule sans Jane, parce que ce dernier est en danger. Cela vous étonne que je sois capable de cela ? Car après tout, pour vous, c’est Jane le seul qui travaille et qui résout les affaires dans cette équipe. Mais détrompez-vous. Nous sommes une EQUIPE, nous travaillons ENSEMBLE ! Et là, il est question de sauver un membre de cette EQUIPE. Alors une bonne fois pour toutes, laissez nous bosser et avancer ! S’emporta l’agent Lisbon. Et par la même occasion, la voilà votre preuve ! Et puis de toutes façons, je suis PARFAITEMENT calme ! »

Sur ses derniers mots, Teresa balança la lettre au visage de sa supérieur qui était stupéfaite. Le cœur de Lisbon battait à tout rompre, elle respirait fort. Les veines de son cou ressortaient et ses poings demeuraient serrés. Elle s’assit promptement sur sa chaise de bureau et frappa violemment le meuble qui servait de table. Elle avait perdu tout contrôle d’elle-même.
Hightower restait sans voix, comme toutes les personnes présentes dans le bureau.

« Laissez nous continuer Madame, ajouta Van Pelt.

- Vous ne pouvez pas nous laisser dans cette situation. Vous ne pouvez pas laisser Jane dans cette situation. Lisbon a raison. Vous avez d’autres équipes, insista Cho.

- On ne le laissera pas, vous savez. Toute discussion est presque inutile. Nous avons appris à nous soutenir entre collègues. Lorsque nous avions besoin, Jane a toujours été là, même lorsque c’était difficile. Aujourd’hui, c’est notre tour et nous répondons présents, poursuivit Wayne Rigsby. »

Hightower ne savait que dire face à de tels arguments, face à de telles paroles pleines d’engagement et de vérité à la fois. Elle fixa Lisbon longuement et remarqua qu’elle avait pâli soudainement et beaucoup trop selon elle. Son agent ne parlait plus et regardait loin devant elle. Hightower tenta de lui parler, en vain, elle ne reçut aucune réponse de sa part.
Elle jugea donc bon de partir en acquiesçant en guise d’accord à leur engagement.
Lisbon ne se trouvait plus parmi eux. Elle était ailleurs, dans un monde parallèle. Ses yeux s’étaient révulsés et elle était tombée sur le côté, sa tête heurtant violemment le sol.

Whaaaa c'est beau tout ça !xD
JVLS

Gosh, Kesskella Lisbonette ?!!

Hightower, ... Tu pues.

VLSSSS !!

Si Hightower ne les avait pas laissé, je l'aurai étripé à la RJ

Pauvre Lisbon, elle est vraiment pas bien. Elle tiendra le coup, pour Jane.

VLS

qu'est-ce qu'elle a Lisbon? Je veux la suite, je veux savoir tu peux pas nous laissé ainsi sans nouvelles tu es trop cruelle

Rah vite la suiite!

je veux la suite ! Vite !

toujours pas de suite?
tu veux notre ?
Tu es trop cruelle de nous faire attendre, si tu mets pas la suite j'appel pour qu'il te booste un peu

je rigole

=$

Désolée de ne pas avoir posté avant... J'ai eu quelques soucis de santé ( en prime un séjour à l'hosto --' ) mais ça va mieux. suite dans la soirée :)

ma pauvre, j'espère que ce n'est pas trop grave. C'est jamais bon quand on va à l'hosto.
Je suis de tout coeur avec toi, et prends ton temps pour poster, tu dos te reposer, on peut attendre encore.
La santé passe avant tout

Oh mince j'espère que tu va mieux miss
C'est vrai la santé avant tout

Ne vous en faites pas, j'ai la tête solide





Cho et Rigsby se précipitèrent pour appeler les pompiers ou une quelconque aide médicale alors que Van Pelt restait aux côtés de son patron pour essayer de la réveiller ce qui lui prit de longues minutes d’angoisse.
Un médecin d’urgence arriva rapidement au CBI. Il examina Lisbon attentivement et lui fit quelques tests. Grace était restée comme Teresa le souhaitait. Cette dernière tremblait de tout son corps.

« Votre tension est beaucoup trop basse, vous atteignez à peine les 8… Il vous faut du repos. Je vous prescris des vitamines car vous devez avoir des carences selon moi. Demain matin, vous effectuerez aussi une prise de sang complète à domicile car, d’après moi, si vous vous déplacez pour la faire, vous serez vraiment mal en point juste après, annonça le médecin. »

Lisbon murmurait des non en guise de refus de ce qu’avait dit le docteur. Des larmes perlaient sur son visage. Grace envoya Rigsby chercher les médicaments à la pharmacie qui était non loin du CBI. Elles rentreraient par la suite. Hightower ne s’était même pas donné la peine de venir voir comment se portait son agent après ce malaise. Lisbon était toujours allongée sur le sol. Ils ne l’avaient pas changée de position pour ne pas « aggraver » la situation, la tête posée sur le gilet de sa collègue. Cette dernière se tenait à son chevet, assise en tailleur. Teresa lui serrait faiblement la main. Pour la première fois de sa vie, elle sentait qu’elle avait besoin d’aide…

« Grace, je ne… je… ne peux… Jane… bégaya Teresa d’une voix faible…

- Il le faut Patron. Il le faut… Il est question de votre santé. Votre tension est trop basse. Vous avez bien entendu le médecin.

- Je… Je me fous du médecin vous savez.

- Vous ne devriez pas… Essayez de vous endormir, nous vous porterons jusqu’à la voiture avec Wayne et Kimball.

- Je ne veux pas rentrer.

- Pensez à Jane. Que dirait-il ? Que voudrait-il ? Coupa Cho »

Ses mots eurent un effet électrisant sur Lisbon, mais au lieu de la mettre sur pied, cela la fit juste se rendre à la raison, se rendre aux paroles de ses collègues car eux avaient raison. Rigsby arriva peu de temps après et les deux hommes portèrent délicatement leur patron et l’installèrent confortablement sur le siège passager de sa voiture. Grace Van Pelt allait conduire.
Ils se dirent au revoir rapidement et se mirent d’accord pour que Cho et Rigsby viennent discuter de leur enquête le lendemain durant un court laps de temps. Cela reposerait, un minimum, Lisbon qui insistait pour cet accord. C’était bien plus fort qu’elle. Elle ne pouvait abandonner un travail en cours et cela allait lui faire étrange de rester consignée dans son lit pendant quelques jours. Enfin en théorie, car elle n’allait pas se soumettre aussi facilement aux instructions d’un médecin qui, selon elle, était incompétent de prononcer des diagnostiques aussi rapidement. D’après elle, il n’avait aucune preuve concrète de son état de santé, mais la prise de sang et plutôt les résultats l’effrayaient quand même un minimum.
Van Pelt l’aida à s’installer dans son lit après avoir mangé un bon repas équilibré fait maison par Grace qui, après le dîner, appela une infirmière afin qu’elle vienne faire la prise de sang à domicile vers neuf heures du matin.
Lisbon ne la savait pas si maternelle car sa collègue était aux petits soins pour elle. Il fallait dire que la belle rousse s’inquiétait réellement pour son patron.
Une fois sur le lit, elle essaya d’entamer une discussion.

« Patron, ce n’est pas prudent de vouloir à tout prix travailler..

- Ce n’est pas prudent non plus de chaumer quand il est question de Red John.

- Et qu’allez vous faire dans cet état contre lui ? Vous tenez à peine debout. Reposez vous au moins demain. Faites la prise de sang et soignez vous.

- Vous ne comprenez pas…

- Alors expliquez moi. Ce que nous voulons, comme vous, c’est sortir Jane de là, c’est d’en finir avec cette histoire. Mais il faut être réaliste et savoir se reposer lorsque notre corps nous alerte. Cette journée a été riche en évènements, en surprise. Elle a été rude à supporter.

- Si je me repose, c’est du temps perdu. Je n’ai pas besoin de repos.

- Ne faites pas l’enfant, cela ne vous va pas du tout ! »

Sur ses derniers mots, Van Pelt laissa son patron se reposer, même si elle savait pertinemment que cela n’allait pas être le cas. Lisbon allait plutôt cogiter, réfléchir intensément toute la soirée ainsi que la nuit. Elle ne chercherait pas à se ménager quelques heures tant que tout ne rentrerait pas dans l’ordre.
Malgré tout, la jeune femme rousse pensa, elle, à son repos et s’installa dans le canapé après s’être changée et lavée les dents. Elle entendait Lisbon gigoter dans son lit, elle distinguait aussi quelques sanglots mais demeura allongée sur le sofa. Teresa avait besoin de dormir et ce n’était pas en allant la voir qu’elle allait s’assoupir, bien au contraire, elle lutterait pour sortir du lit et pour aller boire un café et se remettre à réfléchir à un quelconque plan qui se révèlerait efficace contre Red John.
Dans la nuit, Van Pelt eut l’impression qu’elles n’étaient pas seules dans l’appartement, elle sentait une présence. Selon elle, elle devenait parano, mais le sommeil la replongea rapidement dans ses rêves les plus fous et y revoyait Cho déguisé en Casimir, Rigsby en télétubies, Lisbon en barbapapa et Jane en Bob l’éponge.
Un doux rêve d’enfant dont Red John ne voulut la tirer. Il s’était bel et bien introduit chez les deux jeunes femmes et se dirigea en direction du lit de l’individu de sexe féminin qui l’intéressait plus particulièrement. Elle dormait à points fermés et semblait apaisée, un sourire fixé sur les lèvres. Il caressa son couteau à la lame si bien aiguisée et se ravisa de faire quoi que ce soit ce soir là. Il n’en avait pas encore fini avec Jane. Il devait encore souffrir. Il n’était pas encore suffisamment affaibli selon cet ignoble personnage.

« Bonne nuit ma jolie… »

Qu'est-ce qui va arrivé à Lisbon? RJ va l'emmener pendant son sommeil? Oh non la pauvre, ça fait bizarre de la voir malade, et quand elle protèste elle me fait pensé à Jane.
J'ai hâte de lire la suite, mais je veux aussi que tu te repose, ordre du médecin
Il faut être en forme pour écrire de bonnes fics
On est tous avec toi
Et maintenat au dodo
Je sais pas quelle heure il est chez toi mais chez moi il est déjà 21h30 et je vais suivre mon propre conseil, du moins je vais essayer