Face à face (Jisbon/RJ) ^
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Aphraël a écrit:Sweetylove30 a écrit:t'as vu comme elle est dure avec nous iliana elle va nous rendre dingue avec cette fin de chapitre
elle a prit des cours de sadisme c'est certain
Tu es un bon professeur Sweety
J'adore le suspense mais là je sens que ça va être dur d'attendre
C'est sûr que si c'est Sweety qui lui sert de prof (ou même Johel d'ailleurs...) on va être servi en matière de sadisme!!
J'aime j'aime j'aime!!!! J'attends la suite avec impatience. Je trépigne!
kiffkiff- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : jouer de la guitare, écrire des drabbles
Localisation : Chez les ch'tis! :-P
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Cette suite est super, tres bien ecrite, ça valait le coup de guetter!!! En plus ça se finit sur du suspens!!!
enjoy- Inspecteur de police
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Je ne suis pas si sadique que ça...
c'est vrai qu'avec cette fin de chapitre on peut s'attendre à tout et c'est ce que j'aime quand je lis une histoire
J'attend la suite comme tout le monde
c'est vrai qu'avec cette fin de chapitre on peut s'attendre à tout et c'est ce que j'aime quand je lis une histoire
J'attend la suite comme tout le monde
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
t'as vu Johel on nous traite de sadique mais on est pas sadique nous mais je crois que notre auteur a lu un peu trop de nos fics et c'est pour mon plus grand plaisir, meme si cetre fin nous laisse un peu j'aime beaucoup
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
juste fantastique comme dab'
vite la suite!!!!
vite la suite!!!!
NaNi89- Distributeur de café
- Personnage préféré : Lisbon, Jane...
Loisirs : ça et autres choses...
Localisation : France
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
La suite viiiiiiiiiitttttttttteeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Laurie-MFR- Gardien du parking
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Génial!! Hate de lire la suite
moon-luna- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane et Lisbon bien sur!!! 8D, ensuite c'est Cho (:
Loisirs : Lire des fanfics, et des mangas bien sur!
Localisation : Devant mon ordinateur!
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
J'ai lu toute ta fiction en un seul coup, et je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt! Ta fiction me laisse sans voix, l'idée de départ est absoluement parfaite et ton écriture se lit facilement. J'adore ta fiction, et encore, le mot est faible. Je crois que j'en suis tomber raide dingue! Franchement, bravo! C'est magnifique! Fantastique. Fabuleux. J'ai teeeeeeeeeeeeeeeeeeellement hââte de lire la suite ! J'espère qu'elle arrivera bientôt, je trépigne déjà d'impatience.
Je stresse, les dernières lignes de ton dernier chapitre me font peur! C'est comme si, j'étais dans l'histoire, mon coeur battant à toute vitesse à l'idée qu'il y ait du sang sur le sol...Brr !
VLS !!!
Je stresse, les dernières lignes de ton dernier chapitre me font peur! C'est comme si, j'étais dans l'histoire, mon coeur battant à toute vitesse à l'idée qu'il y ait du sang sur le sol...Brr !
VLS !!!
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Merci, contente que ça vous plaise.Voici le chapitre suivant que je viens tout juste de finir. Bonne lecture
Chapitre 13 :
Chapitre 14
Chapitre 13 :
Ce fut la sensation de froid qui me tira du sommeil dans lequel j’avais plonger. Et si j’avais froid malgré les flammes de la cheminée, Teresa devait être dans le même état. Et c’est là que je pris conscience qu’elle n’était plus allongée à mes côtés. Me redressant violemment, je percutais le coin de la table sur laquelle était poser une petite lampe qui tangua dangereusement avant de se stabiliser. Retombant lourdement sur l’accoudoir du canapé, je portais une main à ma tempe en gémissant. Me palpant le crâne, mes doigts rencontrèrent un liquide poisseux et je plaçais ma main devant mes yeux et constatais qu’il s’agissait de sang. Je m’étais ouvert le cuir chevelu, et même si ce n’était pas grave, les blessures à la tête avait tendance à saigner abondamment. Me redressant plus prudemment, je laissais la couverture qui me recouvrait les jambes glissées à terre, souriant de découvrir que l’oreille de Teresa avait atterrit près de la cheminée.
Scrutant autour de moi, je cherchais le moindre indice pouvant m’éclairer sur l’endroit où avait disparut Teresa, lorsqu’un bruit sourd me fit lever la tête vers le plafond. Et aussitôt, j’imaginais le pire. Et si RedJohn avait réussi à pénétrer dans la maison et que Teresa l’avait surpris? Et s’il s’en était pris à Elora? Paniqué, et ne me souciant plus de ma blessure qui saignait toujours autant, je me précipitais à l’étage. Je sentais mon sang couler le long de mon visage jusqu’à mon menton, s’égouttant sur le sol, mais ça m’était égal. Arriver à l’étage, j’hésitais à me rendre immédiatement dans la chambre d’Elora, mais le bruit sourd que j’avais entendu, comme si quelqu’un était entrer par la fenêtre, venait de ma chambre. Avec un peu de chance, je parviendrais à maîtriser l’intrus avant qu’il n’ait la moindre chance d’approcher de Teresa et Elora.
Marchant aussi silencieusement que possible, je me dirigeais vers la porte de ma chambre qui était entrouverte, et me glissant entre celle-ci et le chambranle, pénétrais dans la pièce silencieuse et sombre. Restant prudemment à l’entrée, je laissais mes yeux s’habitués à la pénombre environnante puis scrutais les lieux à la recherche de mon intrus. Le bruit de la pluie sur le parquet en bois attira mon attention vers la fenêtre dont le battant vint violemment cogné contre le mur en un son mat lorsque le vent entra dans la pièce. Autant pour mon éventuel intrus me moquais-je de moi-même en me détendant. Avançant vers la fenêtre, je la refermais, puis allumant la lumière, je me dirigeais vers la salle de bain et attrapais une serviette pour éponger la flaque qui s’était former. Soudain un bruit de verre brisé derrière moi me fit me retourner brutalement.
Le cœur battant, je scrutais la pièce et aperçut un chat qui déguerpissait dans le couloir. Finalement, il y avait bien un intrus, même s’il était définitivement moins dangereux que RedJohn. Je me souvenais que ce matin en partant, j’avais aperçut un chat dans le jardin des voisins de Teresa. C’était probablement le même. Il avait du chercher un abri contre la pluie, et avait profiter de ce que la fenêtre était ouverte pour de faufiler dans la maison. Me relevant, je retournais dans le couloir juste à temps pour voir notre visiteur nocturne entrer dans la chambre d’Elora. Je devais vite l’attraper avant qu’il ne réveille la fillette.
« Minou.. Minou… » l’appelais-je doucement en entrant dans la chambre en prenant soin de ne pas en faire grincer les gonds.
Les rideaux n’étaient pas tirer, et les rayons de la lune, bien que dissimulée par les nuages qui s’étaient amoncelés dans le ciel, éclairaient suffisamment la pièce pour que je puisse me passer de lumière. A pas de loup, j’avançais dans la pièce, cherchant l’endroit où ce chat avait pu se réfugier lorsque je le découvrait rouler en boule sur le fauteuil en osier. M’approchant rapidement, je l’attrapais et le calais contre mon torse, grimaçant lorsqu’il planta ses griffes dans mon bras en sifflant de mécontentement. Je m’apprêtais à faire demi-tour lorsque le grincement de la porte dans mon dos me fis me figer. Finalement, le chat n’était peut-être pas le seul à avoir pénétrer dans la maison, mais j’avais été trop occuper à courir après ce dernier pour vérifier. Et puis où était Teresa?
« Plus un geste! » entendis-je une voix étouffée que j’identifiais immédiatement.
« Teresa, c’est moi » déclarais-je en me retournant lentement, le soulagement clairement perceptible dans le ton de ma voix.
« Patrick? » s’enquit-elle en baissant doucement son arme, son visage arborant le même soulagement.
Durant quelques secondes, nous restâmes à nous fixer, chacun à un bout de la pièce, et ce fut le mouvement que fit Elora en se tournant dans son sommeil qui nous tira de notre contemplation.
« Sortons » déclara Teresa en quittant la pièce.
Lentement, le chat toujours dans mes bras, je lui emboîtais le pas et descendais les escaliers à sa suite, remarquant au passage que la pluie avait cesser. J’ouvrais donc la porte de la maison, et laissait le chat retourner chez lui, puis j’allais dans le salon où Teresa ramassait les affaires que j’avais envoyer valser dans ma précipitation. Maintenant que l’adrénaline était retombée, j’avais la tête qui tournait légèrement, et je me laissais lourdement tomber sur le canapé en gémissant doucement.
« Patrick? Tout va bien? » s’enquit Teresa en se tournant vers moi avant de se figer « Oh mon dieu ta tête! » s’exclama-t-elle en se précipitant vers moi « Qu’est-ce qui s’est passer? » me demanda-t-elle en posant ses petites mains sur mon visage pour mieux examiner ma blessure.
« Ta petite table m’a mordu » expliquais-je en fermant les yeux, savourant la douceur de ses mains sur ma peau.
« C’est une table en marbre rose qui me vient de ma grand-mère, tu a de la chance que ce ne soit pas plus grave » déclara-t-elle avant de s’éloigner de moi.
Frustré de ne plus sentir la chaleur de son corps contre le mien, je rouvris les yeux et la suivait du regard pour voir ce qu’elle faisait. Elle grimpa rapidement les escaliers, et au martèlement de ses pas au-dessus de ma tête, je compris qu’elle se rendait dans la salle de bain. Avec un soupir, je me laissais lourdement aller contre le dossier du canapé, mais je regrettais immédiatement mon geste lorsque ma tête le heurta, et qu’un martèlement se répercuta dans mon crâne. J’avais l’impression que ma tête allait explosée. Trop occupé à essayer de contrôler ma douleur, je ne pris conscience que Teresa était de retour qu’au moment où une brûlure me fit sursauter. Rouvrant les yeux, je croisais son regard mi-inquiet mi-moqueur,.
« Aïe! » grognais-je en essayant d’échapper à sa main armée d’une compresse imbibée de désinfectant.
« Arrêtez de faire l’enfant Jane! » m’ordonna-t-elle en passant une main sur ma nuque pour me maintenir en place pendant qu’elle me torturais.
Oups! Non seulement elle m’avait appeler Jane, mais en plus, elle m’avait vouvoyez… Hummm… Remarque, ça avait un petit côté sexy et excitant, et je décidais de continuer à la provoquer, elle était tellement craquante dans le rôle de l’infirmière dominatrice!
« Ma vengeance sera terrible Teresa » la menaçais-je en gémissant de douleur chaque fois que la compresse démoniaque entrait en contact avec ma blessure.
« Je n’y suis pour rien si vous vous êtes blessé Jane! » répliqua-t-elle outrée en me foudroyant du regard, appuyant plus que nécessaire sur la blessure.
« A si c’est de ta faute! C’est parce que j’étais inquiet de ne plus te sentir dans mes bras que je me suis redresser brutalement et que j’ai fait la bise à ta table! » répliquais-je en posant mes mains sur ses hanches.
Je la sentis se figer contre moi, et instinctivement, je resserrais l’étreinte de mes mains autour de sa taille, comme si je craignais qu’elle ne s’éloigne de nouveau. Inquiet, je scrutais son visage, cherchant à y discerner ce qu’elle ressentait. Les yeux baissés, la bouche entrouverte, et les yeux écarquillés, elle me fixait comme si elle ne m’avait encore jamais vu.
« Teresa? » chuchotais-je pour ne pas l’effrayée.
Son immobilité prolongée commençait à m’angoisser sérieusement. Moi qui avait voulu plaisanter et détendre l’atmosphère après la frayeur que nous nous étions faites, c’était rater. Soudain, elle cligna des paupières, comme si elle sortait d’un rêve, se mordilla la lèvre en me scrutant attentivement, comme si elle cherchait à découvrir quelque chose sur les traits de mon visage. Je m’apprêtais à dire quelque chose, mais elle me pris de vitesse en se penchant vers moi et en déposant ses lèvres sur les miennes. Un courant électrique me parcourut au contact de ses lèvres douces et fraîches contre les miennes, et lentement, presque timidement, nos lèvres se mirent à se mouvoir en rythme, puis nos langues entrèrent dans la danse, et de doux, le baiser devint passionné. En gémissant, je passais mes bras dans son dos, la tirant vers moi, et elle suivit le mouvement en passant ses jambes autour de mes hanches, se retrouvant assise sur mes cuisses.
Désireux de ne pas la brusquée, je laissais mes mains sagement dans son dos, même si je mourrais d’envie de partir à la découverte de son corps pressé contre moi. Notre baiser se poursuivit, encore et encore, nos langues luttant pour la dominance, chacun cherchant à prendre le contrôle, mais n’y parvenant pas tout à fait. Finalement, cette lutte de pouvoir, devint échange, partage et communion. Nous ne combattions plus l’autre, nous évoluions en parfaite communion, savourant simplement le bonheur d’être enfin dans les bras de l’autre, comme si nous nous autorisions enfin le droit d’être heureux, tout simplement. Des étoiles apparurent devant mes yeux alors que l’air se faisait de plus en plus rare dans mes poumons et pourtant, je refusais de mettre un terme à ce baiser, comme si je craignais que tout cela ne soit qu’une hallucination.
Pourtant, elle finit par mettre un terme à notre échange passionné, même si elle garda ses lèvres contre les miennes, nos souffles haletants ne faisant qu’un et son front contre le mien. Ses mains allaient et venaient dans mes cheveux, et un sourire naquit sur ses lèvres. Ouvrant difficilement les yeux, je plongeais dans son regard devenu presque noir sous le coup du désir, et je n’avais pas besoin de me regarder dans une glace pour savoir que mon regard lui faisait écho.
« Moi aussi j’ai eu peur en ne te trouvant plus endormi quand je suis redescendu. J’ai eu peur que RedJohn n’ait retrouver Elora et qu’il s’en soit pris à toi… » m’avoua-t-elle en frissonnant de peur rétrospective.
« Je sais. Quand j’ai entendu un bruit dans ma chambre, et que je ne t’ai pas vu, j’ai cru moi aussi qu’il était dans la maison et que tu étais en danger, mais ce n’était que le chat des voisins… » soupirais-je en enfouissant mon visage dans son cou.
Mon souffle chaud effleura la peau tendre de son cou, lui arrachant un gémissement de plaisir, et je ne résistais pas à la tentation d’y poser mes lèvres avant de laisser ma langue goûter à sa peau. Un grognement m’échappa. Elle goûtait si bon que j’en devint instantanément accro. Affamé, je poursuivais mon exploration et butinais sa peau si douce, si délicate de baisers fiévreux. Avec un gémissement, elle bascula sa tête en arrière, m’offrant un meilleur accès à sa gorge. Ses mains dans mes cheveux me guidaient jusqu’à ce que je retrouve le contact de ses lèvres dont je m’emparais avec volupté. Comment avais je pu me passer si longtemps de ses baisers? De sa douceur et de sa passion? Je devais être fou, il n’y avait pas d’autres explications. Un frémissement me traversa lorsque je sentis ses petites mains se faufiler sous le col de ma chemise et me caresser lascivement le haut du dos avant de glisser sur mon torse. J’étais au paradis. Je savais que nous n’irions pas plus loin que ces baisers et ces caresses pour ce soir, mais c’était déjà plus que ce que j’aurais imaginer pouvoir obtenir hier encore, et pour le moment, ça me suffisait.
« Teresa… nous devrions arrêter maintenant… » soufflais-je alors qu’elle déboutonnais ma chemise, et posait ses mains sur mon torse, me faisant gémir d’anticipation.
« Pourquoi? » soupira-t-elle en venant embrasser ma clavicule gauche avant de la mordiller délicatement, me faisant instantanément réagir.
Bon sang! Cette femme allait me tuer! Je n’étais pas un saint, et si elle continuait comme ça, j’allais perdre tout contrôle et lui faire l’amour comme j’en mourrais d’envie. Mais ce n’était pas possible. Je savais que si nous faisions l’amour ce soir, elle aurait des regrets et me rejetterais. C’était trop tôt. Et je ne voulais pas être un de ces types qui avait traverser sa vie, en commentant l’erreur d’être trop pressé. Non, je voulais au contraire être celui qui la traiterait avec respect, qui lui montrerait qu’elle méritait d’être aimer et choyer, et pour ça, je devais me contrôler, même si c’était plus facile à dire qu’à faire.
« Teresa… arrête… » déclarais-je en immobilisant ses mains baladeuses qui s’aventuraient sur mon bas-ventre.
« Patrick? » s’enquit-elle en me scrutant avec incompréhension.
Elle était si belle en cet instant. Ses grands yeux opacifiés par la passion, ses lèvres rouges et gonflées de nos baisers, ses joues délicatement rougies par le plaisir, et le souffle haché par le désir. Elle était la tentation incarnée, et j’avais de plus en plus de mal à ne pas céder.
« Il est tard, et tu risques de me maudire quand Elora débarquera dans ta chambre pour te réclamer son petit-déjeuner… » déclarais-je en lui souriant tendrement.
Je vis son regard se ternir, et je sus qu’elle interprétait mal mon rejet. Elle devait s’imaginer que je ne voulais pas d’elle, la connaissant.
« Teresa… regardes-moi » lui intimais-je en encadrant son visage de mes mains.
Nerveusement, elle leva les yeux vers moi, se mordillant machinalement la lèvre.
« J’aurais adorer poursuivre ça, mais ce n’est pas le bon moment… » lui expliquais-je en effleurant son nez du mien en un baiser esquimaux qui eut au moins le mérite de la faire sourire.
« Tu as raison… » soupira-t-elle de mauvaises grâces avant d’ajouter « allons nous coucher »
Elle commença à se relever, mais d’un geste de la main, je l’en empêchais, et passant une main dans le bas de son dos, et une autre sous le haut de ses cuisses, je me levais, Teresa fermement serrée contre moi. D’abord surprise, elle m’adressa un immense sourire qui fit brutalement s’accélérer les battements de mon cœur avant de poser sa tête dans le creux de mon cou avec un soupir de contentement. Mon précieux fardeau dans les bras, je grimpais prudemment les escaliers et gagnais la chambre de la jeune femme, et la déposais aussi délicatement que possible sur son lit. Au moment où je me redressais après lui avoir déposer un tendre baiser sur le front, je sentis une résistance sur le pan de ma chemise.
« Reste… » murmura-t-elle en m’adressant un petit sourire intimidé.
« Je ne … » commençais-je, peu sûr que ce soit une bonne idée.
« Je veux m’endormir dans tes bras… » déclara-t-elle en se décalant pour me faire de la place à ses côtés.
Je savais que ce serait probablement une torture, mais comment pouvais-je le lui refuser alors qu’elle paraissait si vulnérable en cet instant, et combien cette demande avait du lui demander comme courage. J’en étais incapable, alors retirant ma chemise et mon pantalon, je me glissais en caleçon à ses côtés, et elle vint se lover à mes côtés après s’être elle-même débarrasser de son pantalon et de son soutien-gorge, restant en T-shirt et culotte. Rapidement, je sentis son souffle se faire régulier et je sus qu’elle s’était endormie. Plongeant mon nez dans ses cheveux, remplissant mes poumons de son odeur floral, je fermais les yeux et ne tardais pas à la rejoindre au pays des rêves.
Scrutant autour de moi, je cherchais le moindre indice pouvant m’éclairer sur l’endroit où avait disparut Teresa, lorsqu’un bruit sourd me fit lever la tête vers le plafond. Et aussitôt, j’imaginais le pire. Et si RedJohn avait réussi à pénétrer dans la maison et que Teresa l’avait surpris? Et s’il s’en était pris à Elora? Paniqué, et ne me souciant plus de ma blessure qui saignait toujours autant, je me précipitais à l’étage. Je sentais mon sang couler le long de mon visage jusqu’à mon menton, s’égouttant sur le sol, mais ça m’était égal. Arriver à l’étage, j’hésitais à me rendre immédiatement dans la chambre d’Elora, mais le bruit sourd que j’avais entendu, comme si quelqu’un était entrer par la fenêtre, venait de ma chambre. Avec un peu de chance, je parviendrais à maîtriser l’intrus avant qu’il n’ait la moindre chance d’approcher de Teresa et Elora.
Marchant aussi silencieusement que possible, je me dirigeais vers la porte de ma chambre qui était entrouverte, et me glissant entre celle-ci et le chambranle, pénétrais dans la pièce silencieuse et sombre. Restant prudemment à l’entrée, je laissais mes yeux s’habitués à la pénombre environnante puis scrutais les lieux à la recherche de mon intrus. Le bruit de la pluie sur le parquet en bois attira mon attention vers la fenêtre dont le battant vint violemment cogné contre le mur en un son mat lorsque le vent entra dans la pièce. Autant pour mon éventuel intrus me moquais-je de moi-même en me détendant. Avançant vers la fenêtre, je la refermais, puis allumant la lumière, je me dirigeais vers la salle de bain et attrapais une serviette pour éponger la flaque qui s’était former. Soudain un bruit de verre brisé derrière moi me fit me retourner brutalement.
Le cœur battant, je scrutais la pièce et aperçut un chat qui déguerpissait dans le couloir. Finalement, il y avait bien un intrus, même s’il était définitivement moins dangereux que RedJohn. Je me souvenais que ce matin en partant, j’avais aperçut un chat dans le jardin des voisins de Teresa. C’était probablement le même. Il avait du chercher un abri contre la pluie, et avait profiter de ce que la fenêtre était ouverte pour de faufiler dans la maison. Me relevant, je retournais dans le couloir juste à temps pour voir notre visiteur nocturne entrer dans la chambre d’Elora. Je devais vite l’attraper avant qu’il ne réveille la fillette.
« Minou.. Minou… » l’appelais-je doucement en entrant dans la chambre en prenant soin de ne pas en faire grincer les gonds.
Les rideaux n’étaient pas tirer, et les rayons de la lune, bien que dissimulée par les nuages qui s’étaient amoncelés dans le ciel, éclairaient suffisamment la pièce pour que je puisse me passer de lumière. A pas de loup, j’avançais dans la pièce, cherchant l’endroit où ce chat avait pu se réfugier lorsque je le découvrait rouler en boule sur le fauteuil en osier. M’approchant rapidement, je l’attrapais et le calais contre mon torse, grimaçant lorsqu’il planta ses griffes dans mon bras en sifflant de mécontentement. Je m’apprêtais à faire demi-tour lorsque le grincement de la porte dans mon dos me fis me figer. Finalement, le chat n’était peut-être pas le seul à avoir pénétrer dans la maison, mais j’avais été trop occuper à courir après ce dernier pour vérifier. Et puis où était Teresa?
« Plus un geste! » entendis-je une voix étouffée que j’identifiais immédiatement.
« Teresa, c’est moi » déclarais-je en me retournant lentement, le soulagement clairement perceptible dans le ton de ma voix.
« Patrick? » s’enquit-elle en baissant doucement son arme, son visage arborant le même soulagement.
Durant quelques secondes, nous restâmes à nous fixer, chacun à un bout de la pièce, et ce fut le mouvement que fit Elora en se tournant dans son sommeil qui nous tira de notre contemplation.
« Sortons » déclara Teresa en quittant la pièce.
Lentement, le chat toujours dans mes bras, je lui emboîtais le pas et descendais les escaliers à sa suite, remarquant au passage que la pluie avait cesser. J’ouvrais donc la porte de la maison, et laissait le chat retourner chez lui, puis j’allais dans le salon où Teresa ramassait les affaires que j’avais envoyer valser dans ma précipitation. Maintenant que l’adrénaline était retombée, j’avais la tête qui tournait légèrement, et je me laissais lourdement tomber sur le canapé en gémissant doucement.
« Patrick? Tout va bien? » s’enquit Teresa en se tournant vers moi avant de se figer « Oh mon dieu ta tête! » s’exclama-t-elle en se précipitant vers moi « Qu’est-ce qui s’est passer? » me demanda-t-elle en posant ses petites mains sur mon visage pour mieux examiner ma blessure.
« Ta petite table m’a mordu » expliquais-je en fermant les yeux, savourant la douceur de ses mains sur ma peau.
« C’est une table en marbre rose qui me vient de ma grand-mère, tu a de la chance que ce ne soit pas plus grave » déclara-t-elle avant de s’éloigner de moi.
Frustré de ne plus sentir la chaleur de son corps contre le mien, je rouvris les yeux et la suivait du regard pour voir ce qu’elle faisait. Elle grimpa rapidement les escaliers, et au martèlement de ses pas au-dessus de ma tête, je compris qu’elle se rendait dans la salle de bain. Avec un soupir, je me laissais lourdement aller contre le dossier du canapé, mais je regrettais immédiatement mon geste lorsque ma tête le heurta, et qu’un martèlement se répercuta dans mon crâne. J’avais l’impression que ma tête allait explosée. Trop occupé à essayer de contrôler ma douleur, je ne pris conscience que Teresa était de retour qu’au moment où une brûlure me fit sursauter. Rouvrant les yeux, je croisais son regard mi-inquiet mi-moqueur,.
« Aïe! » grognais-je en essayant d’échapper à sa main armée d’une compresse imbibée de désinfectant.
« Arrêtez de faire l’enfant Jane! » m’ordonna-t-elle en passant une main sur ma nuque pour me maintenir en place pendant qu’elle me torturais.
Oups! Non seulement elle m’avait appeler Jane, mais en plus, elle m’avait vouvoyez… Hummm… Remarque, ça avait un petit côté sexy et excitant, et je décidais de continuer à la provoquer, elle était tellement craquante dans le rôle de l’infirmière dominatrice!
« Ma vengeance sera terrible Teresa » la menaçais-je en gémissant de douleur chaque fois que la compresse démoniaque entrait en contact avec ma blessure.
« Je n’y suis pour rien si vous vous êtes blessé Jane! » répliqua-t-elle outrée en me foudroyant du regard, appuyant plus que nécessaire sur la blessure.
« A si c’est de ta faute! C’est parce que j’étais inquiet de ne plus te sentir dans mes bras que je me suis redresser brutalement et que j’ai fait la bise à ta table! » répliquais-je en posant mes mains sur ses hanches.
Je la sentis se figer contre moi, et instinctivement, je resserrais l’étreinte de mes mains autour de sa taille, comme si je craignais qu’elle ne s’éloigne de nouveau. Inquiet, je scrutais son visage, cherchant à y discerner ce qu’elle ressentait. Les yeux baissés, la bouche entrouverte, et les yeux écarquillés, elle me fixait comme si elle ne m’avait encore jamais vu.
« Teresa? » chuchotais-je pour ne pas l’effrayée.
Son immobilité prolongée commençait à m’angoisser sérieusement. Moi qui avait voulu plaisanter et détendre l’atmosphère après la frayeur que nous nous étions faites, c’était rater. Soudain, elle cligna des paupières, comme si elle sortait d’un rêve, se mordilla la lèvre en me scrutant attentivement, comme si elle cherchait à découvrir quelque chose sur les traits de mon visage. Je m’apprêtais à dire quelque chose, mais elle me pris de vitesse en se penchant vers moi et en déposant ses lèvres sur les miennes. Un courant électrique me parcourut au contact de ses lèvres douces et fraîches contre les miennes, et lentement, presque timidement, nos lèvres se mirent à se mouvoir en rythme, puis nos langues entrèrent dans la danse, et de doux, le baiser devint passionné. En gémissant, je passais mes bras dans son dos, la tirant vers moi, et elle suivit le mouvement en passant ses jambes autour de mes hanches, se retrouvant assise sur mes cuisses.
Désireux de ne pas la brusquée, je laissais mes mains sagement dans son dos, même si je mourrais d’envie de partir à la découverte de son corps pressé contre moi. Notre baiser se poursuivit, encore et encore, nos langues luttant pour la dominance, chacun cherchant à prendre le contrôle, mais n’y parvenant pas tout à fait. Finalement, cette lutte de pouvoir, devint échange, partage et communion. Nous ne combattions plus l’autre, nous évoluions en parfaite communion, savourant simplement le bonheur d’être enfin dans les bras de l’autre, comme si nous nous autorisions enfin le droit d’être heureux, tout simplement. Des étoiles apparurent devant mes yeux alors que l’air se faisait de plus en plus rare dans mes poumons et pourtant, je refusais de mettre un terme à ce baiser, comme si je craignais que tout cela ne soit qu’une hallucination.
Pourtant, elle finit par mettre un terme à notre échange passionné, même si elle garda ses lèvres contre les miennes, nos souffles haletants ne faisant qu’un et son front contre le mien. Ses mains allaient et venaient dans mes cheveux, et un sourire naquit sur ses lèvres. Ouvrant difficilement les yeux, je plongeais dans son regard devenu presque noir sous le coup du désir, et je n’avais pas besoin de me regarder dans une glace pour savoir que mon regard lui faisait écho.
« Moi aussi j’ai eu peur en ne te trouvant plus endormi quand je suis redescendu. J’ai eu peur que RedJohn n’ait retrouver Elora et qu’il s’en soit pris à toi… » m’avoua-t-elle en frissonnant de peur rétrospective.
« Je sais. Quand j’ai entendu un bruit dans ma chambre, et que je ne t’ai pas vu, j’ai cru moi aussi qu’il était dans la maison et que tu étais en danger, mais ce n’était que le chat des voisins… » soupirais-je en enfouissant mon visage dans son cou.
Mon souffle chaud effleura la peau tendre de son cou, lui arrachant un gémissement de plaisir, et je ne résistais pas à la tentation d’y poser mes lèvres avant de laisser ma langue goûter à sa peau. Un grognement m’échappa. Elle goûtait si bon que j’en devint instantanément accro. Affamé, je poursuivais mon exploration et butinais sa peau si douce, si délicate de baisers fiévreux. Avec un gémissement, elle bascula sa tête en arrière, m’offrant un meilleur accès à sa gorge. Ses mains dans mes cheveux me guidaient jusqu’à ce que je retrouve le contact de ses lèvres dont je m’emparais avec volupté. Comment avais je pu me passer si longtemps de ses baisers? De sa douceur et de sa passion? Je devais être fou, il n’y avait pas d’autres explications. Un frémissement me traversa lorsque je sentis ses petites mains se faufiler sous le col de ma chemise et me caresser lascivement le haut du dos avant de glisser sur mon torse. J’étais au paradis. Je savais que nous n’irions pas plus loin que ces baisers et ces caresses pour ce soir, mais c’était déjà plus que ce que j’aurais imaginer pouvoir obtenir hier encore, et pour le moment, ça me suffisait.
« Teresa… nous devrions arrêter maintenant… » soufflais-je alors qu’elle déboutonnais ma chemise, et posait ses mains sur mon torse, me faisant gémir d’anticipation.
« Pourquoi? » soupira-t-elle en venant embrasser ma clavicule gauche avant de la mordiller délicatement, me faisant instantanément réagir.
Bon sang! Cette femme allait me tuer! Je n’étais pas un saint, et si elle continuait comme ça, j’allais perdre tout contrôle et lui faire l’amour comme j’en mourrais d’envie. Mais ce n’était pas possible. Je savais que si nous faisions l’amour ce soir, elle aurait des regrets et me rejetterais. C’était trop tôt. Et je ne voulais pas être un de ces types qui avait traverser sa vie, en commentant l’erreur d’être trop pressé. Non, je voulais au contraire être celui qui la traiterait avec respect, qui lui montrerait qu’elle méritait d’être aimer et choyer, et pour ça, je devais me contrôler, même si c’était plus facile à dire qu’à faire.
« Teresa… arrête… » déclarais-je en immobilisant ses mains baladeuses qui s’aventuraient sur mon bas-ventre.
« Patrick? » s’enquit-elle en me scrutant avec incompréhension.
Elle était si belle en cet instant. Ses grands yeux opacifiés par la passion, ses lèvres rouges et gonflées de nos baisers, ses joues délicatement rougies par le plaisir, et le souffle haché par le désir. Elle était la tentation incarnée, et j’avais de plus en plus de mal à ne pas céder.
« Il est tard, et tu risques de me maudire quand Elora débarquera dans ta chambre pour te réclamer son petit-déjeuner… » déclarais-je en lui souriant tendrement.
Je vis son regard se ternir, et je sus qu’elle interprétait mal mon rejet. Elle devait s’imaginer que je ne voulais pas d’elle, la connaissant.
« Teresa… regardes-moi » lui intimais-je en encadrant son visage de mes mains.
Nerveusement, elle leva les yeux vers moi, se mordillant machinalement la lèvre.
« J’aurais adorer poursuivre ça, mais ce n’est pas le bon moment… » lui expliquais-je en effleurant son nez du mien en un baiser esquimaux qui eut au moins le mérite de la faire sourire.
« Tu as raison… » soupira-t-elle de mauvaises grâces avant d’ajouter « allons nous coucher »
Elle commença à se relever, mais d’un geste de la main, je l’en empêchais, et passant une main dans le bas de son dos, et une autre sous le haut de ses cuisses, je me levais, Teresa fermement serrée contre moi. D’abord surprise, elle m’adressa un immense sourire qui fit brutalement s’accélérer les battements de mon cœur avant de poser sa tête dans le creux de mon cou avec un soupir de contentement. Mon précieux fardeau dans les bras, je grimpais prudemment les escaliers et gagnais la chambre de la jeune femme, et la déposais aussi délicatement que possible sur son lit. Au moment où je me redressais après lui avoir déposer un tendre baiser sur le front, je sentis une résistance sur le pan de ma chemise.
« Reste… » murmura-t-elle en m’adressant un petit sourire intimidé.
« Je ne … » commençais-je, peu sûr que ce soit une bonne idée.
« Je veux m’endormir dans tes bras… » déclara-t-elle en se décalant pour me faire de la place à ses côtés.
Je savais que ce serait probablement une torture, mais comment pouvais-je le lui refuser alors qu’elle paraissait si vulnérable en cet instant, et combien cette demande avait du lui demander comme courage. J’en étais incapable, alors retirant ma chemise et mon pantalon, je me glissais en caleçon à ses côtés, et elle vint se lover à mes côtés après s’être elle-même débarrasser de son pantalon et de son soutien-gorge, restant en T-shirt et culotte. Rapidement, je sentis son souffle se faire régulier et je sus qu’elle s’était endormie. Plongeant mon nez dans ses cheveux, remplissant mes poumons de son odeur floral, je fermais les yeux et ne tardais pas à la rejoindre au pays des rêves.
Chapitre 14
Dernière édition par iliana le Dim 17 Avr 2011 - 23:16, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
trooooooop beau
rien à redire, c génial!!
VLS
rien à redire, c génial!!
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Tu nous a fait une belle frayeur en fait vilaine
Mais tu nous a vite soulagé quand même c'est gentil
C'est-trop-mignon
Vraiment, que d'amour et de tendresse dans ce chapitre
Les voir s'inquièter comme l'un pour l'autre et pour Elora c'est vraiment adorable
Et puis ce baiser... Et puis tout le reste en fait... Parfait et parfaitement écrit
Un grand bravo pour ce chapitre so romantic
VLS
Mais tu nous a vite soulagé quand même c'est gentil
C'est-trop-mignon
Vraiment, que d'amour et de tendresse dans ce chapitre
Les voir s'inquièter comme l'un pour l'autre et pour Elora c'est vraiment adorable
Et puis ce baiser... Et puis tout le reste en fait... Parfait et parfaitement écrit
Un grand bravo pour ce chapitre so romantic
VLS
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
je crois que je commence a bien te connaitre, tu n'as plus de secrets car je me doutait de ce coup-la meme si ce n'etait pas evident, la seule chose que je n'avait pas imaginee c'etait la presence du chat dans la maison, qu'est-ce qu'ils nous inspire ces chats
Jane, parfait gentleman qui prend le temps necessaire pour ne pas faire les choses mal avec Lisbon c'est un amour cet homme
J'ai vraiment hate de decouvrir la suite de cette fic qui est toujours aussi bien, je suis fier de toi iliana
Je ne me lasserais jamais de te lire et pour te le prouver je te mets un grand VLS
Jane, parfait gentleman qui prend le temps necessaire pour ne pas faire les choses mal avec Lisbon c'est un amour cet homme
J'ai vraiment hate de decouvrir la suite de cette fic qui est toujours aussi bien, je suis fier de toi iliana
Je ne me lasserais jamais de te lire et pour te le prouver je te mets un grand VLS
Sweetylove30- Red John
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Loisirs : lecture, ecriture
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Toujours aussi bien mené et prenant
Plein de tendresse
VLS
Plein de tendresse
VLS
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
La même chose !Sweetylove30 a écrit:je crois que je commence a bien te connaitre, tu n'as plus de secrets car je me doutait de ce coup-la meme si ce n'etait pas evident, la seule chose que je n'avait pas imaginee c'etait la presence du chat dans la maison, qu'est-ce qu'ils nous inspire ces chats
J'ai trooooooooooooooooooooooooooooooooooooooop hâte de lire la suite, c'est géniale !
J'espère qu'elle arrivera très bientôt.
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
c'est génial, trop trop beau!
Un grand plaisir à lire ce chapitre, tu as un style "so romantic", j'aime!
J'ai eu peur aussi qu'il y avait
Mais ouf, c'était rien!
VLS!
Un grand plaisir à lire ce chapitre, tu as un style "so romantic", j'aime!
J'ai eu peur aussi qu'il y avait
Mais ouf, c'était rien!
VLS!
alamanga- Red John
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Ma fan fiction préférée VLS !
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Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Moi aussi j'attends la suite avec impatience mais ça vaut vraiment la peine d'attendre
Invité- Invité
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Coucou, encore une fois, désolée pour l'attente. Voici le chapitre suivant qui est un peu spécial, j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture
Chapitre 14 :
Chapitre 15
Bonne lecture
Chapitre 14 :
Le son d’une branche cognant contre la fenêtre me réveilla en sursaut. Désorientée, je me redressais sur mon lit, serrant ma poupée contre mon cœur. Il faisait noir dans la chambre malgré les rayons de la lune. Pourquoi est-ce qu’il faisait si noir? Pourtant Teresa avait allumer la veilleuse avant que je m’endorme, alors pourquoi est-ce qu’elle n’éclairait plus la pièce? Effrayée, je me recroquevillais sur moi-même, scrutant les ténèbres, cherchant à en percer les secrets. Le noir ne m’effrayait plus depuis longtemps. J’avais appris à apprivoiser l’obscurité, à m’en faire une alliée. J’avais appris à me fondre dans les ombres de la nuit, à me servir d’elles pour échapper à la colère de ma mère. L’ennemi était la lumière qui ne laissait nul endroit où se cacher, révélant ma présence malgré mes efforts pour me dissimuler aux regards des autres.
Pourtant cette nuit, l’obscurité ne me procurait pas ce sentiment habituel de sécurité. Je me sentais menacée, comme la nuit où l’homme était venu, comme la nuit où maman et Matt étaient morts. Un grincement près de la fenêtre me fit sursautée, et paniquée, je scrutais dans cette direction. Il pleuvait dehors, et des éclairs déchiraient le ciel, éclairant la pièce d’une lueur étrange et inquiétante. Un nouveau grondement de tonnerre me fit sursauter, et soudain je l’aperçut. Une silhouette d’homme dans le coin de ma chambre, derrière le fauteuil en osier de Teresa. Incapable du moindre mouvement, je me recroquevillais un peu plus sur moi, le regard rivé sur l’homme. Il ne faisait pas le moindre geste, comme s’il attendait le meilleur moment pour se jeter sur moi et me tuer. La mort m’était familière.
Je savais que lorsque les gens mourraient, ils ne revenaient plus jamais. C’était ce qui était arriver à mon papa; et maman avait dit que c’était de ma faute, que je ne méritais pas de vivre, que sans moi papa serait toujours vivant et qu’elle aurait voulu que je ne vienne jamais au monde. Matt me disait que je ne devais pas l’écouter, que ce n’était que des mensonges, mais moi je savais que c’était la vérité. C’était parce que j’avais été une vilaine petite fille que mon papa était mort et que ma maman me détestait. Je méritais d’être punie. Un autre éclair me fit bondir, et je constatais que l’homme n’était plus dans le coin de la chambre. En tremblant, je tournais la tête et découvrais qu’il se tenait juste à côté de mon lit, un couteau dans la main. Terrifiée, je hurlais, mais aucun son ne sortis de ma bouche.
Et je me réveillais. Ce n’était qu’un cauchemar. Ma chemise de nuit me collait à la peau cause de la transpiration, et je tremblais de tout mon corps. La pluie s’était mise à tomber pendant la nuit, et il y avait de l’orage. Comme dans mon cauchemar. J’avais du mal à respirer et des larmes silencieuses coulaient sur mes joues. Serrant mon ours contre mon cœur, je me balançais doucement d’avant en arrière cherchant à repousser mes peurs, mais mon cœur battait si vite, et je tremblais si fort que je n’y arrivais pas. Avant c’était papa qui me calmais après un cauchemar et qui restait avec moi jusqu’à ce que je me rendorme, apaisée et me sentant aimer et en sécurité. Mais papa n’était plus là. J’étais toute seule maintenant. Matt aussi était parti, et maman… En pensant à elle, mes tremblements se firent plus forts, et des frissons me secouèrent.
Sans réfléchir, je sautais à terre et me ruais dans le couloir. Je ne voulais pas rester seule. Et même l’idée que Teresa se fâche parce que je l’avais réveiller comme maman le faisait ne m’arrêta pas. En courant, j’entrais dans sa chambre, et stoppais au pied de son lit. Je n’osais plus faire un geste. Patrick était avec elle. Ils avaient l’air si heureux dans les bras l’un de l’autre, que j’hésitais à faire demi-tour, mais la peur me tétanisait sur place. De lourds sanglots me secouaient, et je tremblais comme une feuille. J’avais froid et j’avais peur. Mes reniflements la réveillèrent enfin, et je me raidis, prête à me faire gronder. Peut-être même qu’elle me frapperait, comme maman le faisait parfois. Doucement, elle se dégagea de l’étreinte de Patrick qui grogna et roula de l’autre côté, et elle se redressa.
« Elora? Qu’est-ce qui se passe ma chérie? » me demanda-t-elle en allumant la petite lampe sur sa table de nuit.
La regardant avec de grands yeux effrayés, je me contentais de renifler, cherchant à stopper mes larmes.
« Tu as fait un cauchemar… » constata-t-elle en soupirant.
Baissant les yeux, j’attendais qu’elle m’ordonne de retourner de ma chambre, d’arrêter de me comporter comme un bébé si je ne voulais pas être punie, mais rien ne vint.
« Tu veux rester avec nous? » s’enquit-elle en écartant légèrement sa couette pour me laisser grimper dans le lit.
Surprise, je relevais vite la tête vers elle, me demandant si je n’avais pas rêver ses paroles. Et c’est en la voyant me sourire tendrement que je comprenais une chose importante. Teresa n’était pas maman. Depuis que Patrick m’avait trouver, et qu’ils m’avaient pris sous leurs ailes, ils ne m’avaient pas gronder une seule fois. Au contraire, ils avaient été gentils avec moi, doux et patients à la fois. J’avais bien lu de la colère dans leurs yeux à certains moments, mais je réalisais que celle-ci n’était pas dirigée contre moi. Non, c’était contre maman qu’ils étaient fâchés. C’était à elle qu’ils en voulaient. Est-ce que ça voulait dire que c’était maman qui avait été méchante et pas moi? Et surtout, est-ce que ça voulait dire que quelqu’un pouvait m’aimer et vouloir de moi? La douce voix de Teresa me tira de mes pensées.
« Viens Elora, tu es frigorifiée »m’encouragea-t-elle une lueur tendrement inquiète dans le regard.
Papa me regardait aussi comme ça par moment. Surtout après que maman se soit fâcher contre moi. Lentement, craignant qu’elle ne change à tous moments d’avis, je m’avançais vers elle et grimpais finalement sur le lit. Patiemment, elle attendit que je me glisse sous la couette, avant de m’en recouvrir. Son bras me frôla lorsqu’elle s’assura que j’étais bien couverte, et je la vis froncer les sourcils.
« Mais tu es trempée! » s’exclama-t-elle.
Avec un soupir, je me résignais à ce qu’elle me chasse de son lit, mais encore une fois, elle me surpris en rejetant la couverture et en sautant à bas du lit, réussissant à ne pas réveiller Patrick dans la manœuvre. Intriguée et légèrement inquiète, je la suivais du regard. Je sentis des larmes emplirent mes yeux lorsqu’elle sortit de sa chambre sans une seule explication. Elle ne voulait pas de moi, mais elle était trop gentille pour me le dire. Ne voulant pas la chasser de son propre lit, je m’apprêtais à retourner dans ma chambre malgré la peur encore présente, lorsqu’elle revint.
« Tiens ma chérie, change de pyjama, tu va tomber malade si tu passe la nuit comme ça! » déclara-t-elle en m’aidant à retirer ma chemise de nuit.
En la regardant me passer une serviette sur le corps pour me sécher et m’aider à enfiler un pyjama sec et doux, je compris qu’une fois encore, je m’étais tromper sur ses intentions. J’avais si peu l’habitude que quelqu’un s’inquiète pour moi et veuilles prendre soin de moi que j’interprétais tout de travers. Mais en voyant Teresa user de douceur avec moi, comme si elle avait peur de me casser, j’eus l’impression d’être aimer. Vraiment. Comme avec papa. Une douce sensation se répandit en moi, et avant que j’ai pu contrôler mes gestes, je passais mes bras autour de son cou, et la serrait aussi fort que je le pus. Durant de longues minutes, elle ne fit aucun gestes, et j’eus peur qu’elle me repousse et par réflexe, je resserrais encore plus mon étreinte. Et enfin, elle passa ses bras autour de moi et me serra contre elle.
Avec soulagement, je me blottissais contre elle, nichant mon visage au creux de son cou alors que des larmes coulaient de nouveau le long de mes joues. Maintenant que je savais qu’elle ne se moquerait pas de moi ni ne se fâcherait, je laissais libre court à ma tristesse. Doucement, elle me caressa les cheveux et me soulevant, elle me rallongea dans son lit. Refusant de la libérer, elle m’installa aussi confortablement que possible et s’allongea près de moi avant de nous couvrir de nouveau de la couverture. Je n’avais plus froid, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais enfin en sécurité, allongée entre eux deux. Je pleurais très longtemps dans ses bras, trempant son débardeur de mes larmes, mais elle resta avec moi, me chuchotant des paroles rassurantes que je me surprenais à croire. J’avais confiance en elle, et je savais qu’elle veillerait à ce que plus rien de mal ne m’arrive jamais. C’est sur cette pensée que je m’endormais enfin, la tête posée sur sa poitrine, mes bras autour de son cou.
Un mouvement presque imperceptible me réveilla, et j’ouvris brusquement les yeux, le cœur battant très vite dans ma poitrine. Désorientée, je me redressais d’un bond, ne reconnaissant pas la chambre dans laquelle je me trouvais. Jetant des regards paniqués autour de moi, je cherchais à comprendre ce qui s’était passer, lorsque les souvenirs de la nuit dernière me revinrent en mémoire. Je m’étais réveillée tremblante de froid et de peur après un cauchemar, et j’étais venue me réfugier auprès de Teresa, et j’avais fini la nuit dans ses bras. Baissant les yeux, je constatais qu’elle avait rouler sur le ventre, et c’était ce qui m’avait réveiller. Jetant un regard sur le réveil, je constatais qu’il était encore tôt. Doucement, sans faire de bruits, je quittais la chaleur du lit et sortais de sa chambre. Un bruit au rez-de-chaussée me fit me figée. Puis je me rappelais que Patrick n’était plus dans le lit, et je me calmais.
Me rendant dans ma chambre, je déposais mon ours sur mon oreiller et enfilais mes chaussons puis je retournais dans le couloir. Un autre enfant se serait probablement ruer dans les escaliers, les dévalant deux par deux, mais pas moi. Je les descendais tranquillement en prenant soin de faire le moins de bruit possible. Je savais que j’étais plus sage et plus réfléchie que les petites filles de mon âge, mais je ne savais pas comment faire pour me comporter autrement. Et puis j’avais cette peur constante de me faire punir si je faisais trop de bruits. Alors je veillais à me conduire aussi calmement que possible, cherchant à faire oublier jusqu’à ma présence. Pourtant, je sentais qu’avec Patrick comme avec Teresa, je pouvais me laisser aller, mais c’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas, pas encore. Arriver dans la cuisine, je m’arrêtais sur le seuil, attendant que Patrick remarque ma présence.
« Bonjour princesse! » s’exclama-t-il en me souriant avant de venir me rejoindre.
Légèrement sur mes gardes, je me regardais s’agenouiller devant moi. Et s’il n’avait pas apprécier de me trouver dans leur lit ce matin à son réveil? Et s’il me grondait pour être venu trouver refuge auprès de Teresa? A cette idée, mon cœur se serra, et ds frissons me traversèrent.
« Tu a bien dormis? Pas d’autres cauchemars? » s’enquit-il en me souriant avec douceur avant de repousser une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
Il n’était pas en colère? Timidement, je secouais négativement la tête, et il m’adressa un grand sourire lumineux qui me réchauffa le cœur.
« C’est parce que les bras de Teresa sont magiques » me chuchota-t-il comme s’il me confiait le plus grand de tout les secrets.
Je lui lançais un regard sceptique, me demandant s’il se moquait de moi ou s’il me prenait pour une idiote, mais il paraissait si sérieux….
« C’est vrai, il suffit qu’elle me prenne dans ses bras pour que tout mes chagrins disparaissent! » assura-t-il pour me convaincre.
Fronçant les sourcils, je réfléchissais à ce qu’il venait de dire. C’est vrai que dès que Teresa m’avait serrer contre elle, je m’étais sentie mieux et je n’avais plus eu peur. Elle avait sécher mes larmes de sa seule présence. Alors peut-être que ses bras étaient magiques après tout. A cette idée, un sourire étira mes lèvres sans que je ne m’en rendes compte.
« Tu vois! Teresa est magique! » s’exclama triomphalement Patrick en me faisant un clin d’œil complice avant d’ajouter « Est-ce que tu as faim? »
J’hochais vigoureusement la tête, et mon estomac approuva bruyamment, faisant rire Patrick.
« Parfait, j’ai préparer un super petit déjeuner! » clama-t-il joyeusement en se relevant.
Anvant que j’ai pu esquisser le moindre geste, il me souleva dans ses bras avec naturel, et j’eus l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il faisait ça. Prendre une petite fille dans ses bras. Est-ce qu’il avait des enfants? Si oui où étaient ils? Est-ce que c’était ma faute s’il n’était pas avec eux? C’était à eux qu’il devrait préparer le petit déjeuner, pas à moi! Encore une fois, je gâchais tout. Me sentant coupable, je baissais les yeux pour lui dissimuler mes larmes de honte.
« Qu’est-ce qui ne va pas mon poussin? » s’étonna-t-il devant mon expression attristée.
Comment lui expliquer ce qui me rendait si triste? Je ne parlais plus. A personne. Plus depuis la mort de maman. Ça avait été une façon de me protéger, de me couper du monde, de moins souffrir. Comme s’il comprenait mon dilemme, Patrick me tendit un bloc sur lequel je m’empressais de griffonner fébrilement. Il attendit patiemment que je termine, puis je lui tendis mon bloc. Attentive, j’observais son expression s’assombrir, et il pâlit quelque peu. Cette fois c’était sûr, il était fâcher. La gorge sèche, j’attendais qu’il me gronde, mais au lieu de ça, il ferma les yeux et pris une profonde inspiration.
« Ne t’inquiète pas Elora, personne ne m’attends, plus maintenant… » souffla-t-il en rouvrant lentement les yeux.
Je ne comprenais pas. Que voulait-il dire par plus maintenant? Mon incompréhension devait se lire sur mon visage, parce qu’il me sourit tristement.
« J’avais une fille avant. Mais le méchant monsieur qui a tuer ta maman et ton frère lui a fait du mal, ainsi qu’à ma femme… » m’expliqua-t-il alors qu’une lueur de rage et de haine assombrissait son regard.
Surprise, je m’emparais du bloc et écrivais de nouveau quelque chose. A la lecture de ma question, un sourire éclaira son visage, apaisant ses traits tourmentés.
« Teresa m’a redonner goût à la vie. Mais ce n’est pas ma femme, pas encore… » murmura-t-il.
Je m’apprêtais à lui poser d’autres questions lorsqu’un bruit derrière nous nous fit nous retournés. En voyant apparaître Teresa, je sautais au bas de mon tabouret et me précipitais dans ses jambes, passant mes bras autour. En riant, elle me fit lâcher prise, et me soulevant, me pris dans ses bras. Aussitôt, je refermais mes bras autour de son cou, et comme la nuit dernière, je nichais mon visage dans son cou. Patrick avait raison. Ses bras étaient magiques, décidais-je, alors qu’un sentiment de quiétude s’emparait de moi.
« Bonjour Patrick » déclara-t-elle en le rejoignant.
« Bonjour ma belle » répondit-il d’une voix tendre.
Je sentis Teresa se pencher en avant, et le torse de Patrick frôler mon dos, et je n’eus pas besoin de les regarder pour savoir qu’ils venaient de s’embrasser. Je cachais mon sourire dans le cou de Teresa. En cet instant, j’avais l’impression de faire partie d’une famille. Avec un papa et une maman qui m’aimaient, et qui ne me considéraient pas comme la plus grande erreur de la Terre. Et pour la première fois depuis longtemps, je priais. Je priais pour que je puisses rester pour toujours avec Patrick et Teresa.
Pourtant cette nuit, l’obscurité ne me procurait pas ce sentiment habituel de sécurité. Je me sentais menacée, comme la nuit où l’homme était venu, comme la nuit où maman et Matt étaient morts. Un grincement près de la fenêtre me fit sursautée, et paniquée, je scrutais dans cette direction. Il pleuvait dehors, et des éclairs déchiraient le ciel, éclairant la pièce d’une lueur étrange et inquiétante. Un nouveau grondement de tonnerre me fit sursauter, et soudain je l’aperçut. Une silhouette d’homme dans le coin de ma chambre, derrière le fauteuil en osier de Teresa. Incapable du moindre mouvement, je me recroquevillais un peu plus sur moi, le regard rivé sur l’homme. Il ne faisait pas le moindre geste, comme s’il attendait le meilleur moment pour se jeter sur moi et me tuer. La mort m’était familière.
Je savais que lorsque les gens mourraient, ils ne revenaient plus jamais. C’était ce qui était arriver à mon papa; et maman avait dit que c’était de ma faute, que je ne méritais pas de vivre, que sans moi papa serait toujours vivant et qu’elle aurait voulu que je ne vienne jamais au monde. Matt me disait que je ne devais pas l’écouter, que ce n’était que des mensonges, mais moi je savais que c’était la vérité. C’était parce que j’avais été une vilaine petite fille que mon papa était mort et que ma maman me détestait. Je méritais d’être punie. Un autre éclair me fit bondir, et je constatais que l’homme n’était plus dans le coin de la chambre. En tremblant, je tournais la tête et découvrais qu’il se tenait juste à côté de mon lit, un couteau dans la main. Terrifiée, je hurlais, mais aucun son ne sortis de ma bouche.
Et je me réveillais. Ce n’était qu’un cauchemar. Ma chemise de nuit me collait à la peau cause de la transpiration, et je tremblais de tout mon corps. La pluie s’était mise à tomber pendant la nuit, et il y avait de l’orage. Comme dans mon cauchemar. J’avais du mal à respirer et des larmes silencieuses coulaient sur mes joues. Serrant mon ours contre mon cœur, je me balançais doucement d’avant en arrière cherchant à repousser mes peurs, mais mon cœur battait si vite, et je tremblais si fort que je n’y arrivais pas. Avant c’était papa qui me calmais après un cauchemar et qui restait avec moi jusqu’à ce que je me rendorme, apaisée et me sentant aimer et en sécurité. Mais papa n’était plus là. J’étais toute seule maintenant. Matt aussi était parti, et maman… En pensant à elle, mes tremblements se firent plus forts, et des frissons me secouèrent.
Sans réfléchir, je sautais à terre et me ruais dans le couloir. Je ne voulais pas rester seule. Et même l’idée que Teresa se fâche parce que je l’avais réveiller comme maman le faisait ne m’arrêta pas. En courant, j’entrais dans sa chambre, et stoppais au pied de son lit. Je n’osais plus faire un geste. Patrick était avec elle. Ils avaient l’air si heureux dans les bras l’un de l’autre, que j’hésitais à faire demi-tour, mais la peur me tétanisait sur place. De lourds sanglots me secouaient, et je tremblais comme une feuille. J’avais froid et j’avais peur. Mes reniflements la réveillèrent enfin, et je me raidis, prête à me faire gronder. Peut-être même qu’elle me frapperait, comme maman le faisait parfois. Doucement, elle se dégagea de l’étreinte de Patrick qui grogna et roula de l’autre côté, et elle se redressa.
« Elora? Qu’est-ce qui se passe ma chérie? » me demanda-t-elle en allumant la petite lampe sur sa table de nuit.
La regardant avec de grands yeux effrayés, je me contentais de renifler, cherchant à stopper mes larmes.
« Tu as fait un cauchemar… » constata-t-elle en soupirant.
Baissant les yeux, j’attendais qu’elle m’ordonne de retourner de ma chambre, d’arrêter de me comporter comme un bébé si je ne voulais pas être punie, mais rien ne vint.
« Tu veux rester avec nous? » s’enquit-elle en écartant légèrement sa couette pour me laisser grimper dans le lit.
Surprise, je relevais vite la tête vers elle, me demandant si je n’avais pas rêver ses paroles. Et c’est en la voyant me sourire tendrement que je comprenais une chose importante. Teresa n’était pas maman. Depuis que Patrick m’avait trouver, et qu’ils m’avaient pris sous leurs ailes, ils ne m’avaient pas gronder une seule fois. Au contraire, ils avaient été gentils avec moi, doux et patients à la fois. J’avais bien lu de la colère dans leurs yeux à certains moments, mais je réalisais que celle-ci n’était pas dirigée contre moi. Non, c’était contre maman qu’ils étaient fâchés. C’était à elle qu’ils en voulaient. Est-ce que ça voulait dire que c’était maman qui avait été méchante et pas moi? Et surtout, est-ce que ça voulait dire que quelqu’un pouvait m’aimer et vouloir de moi? La douce voix de Teresa me tira de mes pensées.
« Viens Elora, tu es frigorifiée »m’encouragea-t-elle une lueur tendrement inquiète dans le regard.
Papa me regardait aussi comme ça par moment. Surtout après que maman se soit fâcher contre moi. Lentement, craignant qu’elle ne change à tous moments d’avis, je m’avançais vers elle et grimpais finalement sur le lit. Patiemment, elle attendit que je me glisse sous la couette, avant de m’en recouvrir. Son bras me frôla lorsqu’elle s’assura que j’étais bien couverte, et je la vis froncer les sourcils.
« Mais tu es trempée! » s’exclama-t-elle.
Avec un soupir, je me résignais à ce qu’elle me chasse de son lit, mais encore une fois, elle me surpris en rejetant la couverture et en sautant à bas du lit, réussissant à ne pas réveiller Patrick dans la manœuvre. Intriguée et légèrement inquiète, je la suivais du regard. Je sentis des larmes emplirent mes yeux lorsqu’elle sortit de sa chambre sans une seule explication. Elle ne voulait pas de moi, mais elle était trop gentille pour me le dire. Ne voulant pas la chasser de son propre lit, je m’apprêtais à retourner dans ma chambre malgré la peur encore présente, lorsqu’elle revint.
« Tiens ma chérie, change de pyjama, tu va tomber malade si tu passe la nuit comme ça! » déclara-t-elle en m’aidant à retirer ma chemise de nuit.
En la regardant me passer une serviette sur le corps pour me sécher et m’aider à enfiler un pyjama sec et doux, je compris qu’une fois encore, je m’étais tromper sur ses intentions. J’avais si peu l’habitude que quelqu’un s’inquiète pour moi et veuilles prendre soin de moi que j’interprétais tout de travers. Mais en voyant Teresa user de douceur avec moi, comme si elle avait peur de me casser, j’eus l’impression d’être aimer. Vraiment. Comme avec papa. Une douce sensation se répandit en moi, et avant que j’ai pu contrôler mes gestes, je passais mes bras autour de son cou, et la serrait aussi fort que je le pus. Durant de longues minutes, elle ne fit aucun gestes, et j’eus peur qu’elle me repousse et par réflexe, je resserrais encore plus mon étreinte. Et enfin, elle passa ses bras autour de moi et me serra contre elle.
Avec soulagement, je me blottissais contre elle, nichant mon visage au creux de son cou alors que des larmes coulaient de nouveau le long de mes joues. Maintenant que je savais qu’elle ne se moquerait pas de moi ni ne se fâcherait, je laissais libre court à ma tristesse. Doucement, elle me caressa les cheveux et me soulevant, elle me rallongea dans son lit. Refusant de la libérer, elle m’installa aussi confortablement que possible et s’allongea près de moi avant de nous couvrir de nouveau de la couverture. Je n’avais plus froid, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais enfin en sécurité, allongée entre eux deux. Je pleurais très longtemps dans ses bras, trempant son débardeur de mes larmes, mais elle resta avec moi, me chuchotant des paroles rassurantes que je me surprenais à croire. J’avais confiance en elle, et je savais qu’elle veillerait à ce que plus rien de mal ne m’arrive jamais. C’est sur cette pensée que je m’endormais enfin, la tête posée sur sa poitrine, mes bras autour de son cou.
Un mouvement presque imperceptible me réveilla, et j’ouvris brusquement les yeux, le cœur battant très vite dans ma poitrine. Désorientée, je me redressais d’un bond, ne reconnaissant pas la chambre dans laquelle je me trouvais. Jetant des regards paniqués autour de moi, je cherchais à comprendre ce qui s’était passer, lorsque les souvenirs de la nuit dernière me revinrent en mémoire. Je m’étais réveillée tremblante de froid et de peur après un cauchemar, et j’étais venue me réfugier auprès de Teresa, et j’avais fini la nuit dans ses bras. Baissant les yeux, je constatais qu’elle avait rouler sur le ventre, et c’était ce qui m’avait réveiller. Jetant un regard sur le réveil, je constatais qu’il était encore tôt. Doucement, sans faire de bruits, je quittais la chaleur du lit et sortais de sa chambre. Un bruit au rez-de-chaussée me fit me figée. Puis je me rappelais que Patrick n’était plus dans le lit, et je me calmais.
Me rendant dans ma chambre, je déposais mon ours sur mon oreiller et enfilais mes chaussons puis je retournais dans le couloir. Un autre enfant se serait probablement ruer dans les escaliers, les dévalant deux par deux, mais pas moi. Je les descendais tranquillement en prenant soin de faire le moins de bruit possible. Je savais que j’étais plus sage et plus réfléchie que les petites filles de mon âge, mais je ne savais pas comment faire pour me comporter autrement. Et puis j’avais cette peur constante de me faire punir si je faisais trop de bruits. Alors je veillais à me conduire aussi calmement que possible, cherchant à faire oublier jusqu’à ma présence. Pourtant, je sentais qu’avec Patrick comme avec Teresa, je pouvais me laisser aller, mais c’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas, pas encore. Arriver dans la cuisine, je m’arrêtais sur le seuil, attendant que Patrick remarque ma présence.
« Bonjour princesse! » s’exclama-t-il en me souriant avant de venir me rejoindre.
Légèrement sur mes gardes, je me regardais s’agenouiller devant moi. Et s’il n’avait pas apprécier de me trouver dans leur lit ce matin à son réveil? Et s’il me grondait pour être venu trouver refuge auprès de Teresa? A cette idée, mon cœur se serra, et ds frissons me traversèrent.
« Tu a bien dormis? Pas d’autres cauchemars? » s’enquit-il en me souriant avec douceur avant de repousser une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
Il n’était pas en colère? Timidement, je secouais négativement la tête, et il m’adressa un grand sourire lumineux qui me réchauffa le cœur.
« C’est parce que les bras de Teresa sont magiques » me chuchota-t-il comme s’il me confiait le plus grand de tout les secrets.
Je lui lançais un regard sceptique, me demandant s’il se moquait de moi ou s’il me prenait pour une idiote, mais il paraissait si sérieux….
« C’est vrai, il suffit qu’elle me prenne dans ses bras pour que tout mes chagrins disparaissent! » assura-t-il pour me convaincre.
Fronçant les sourcils, je réfléchissais à ce qu’il venait de dire. C’est vrai que dès que Teresa m’avait serrer contre elle, je m’étais sentie mieux et je n’avais plus eu peur. Elle avait sécher mes larmes de sa seule présence. Alors peut-être que ses bras étaient magiques après tout. A cette idée, un sourire étira mes lèvres sans que je ne m’en rendes compte.
« Tu vois! Teresa est magique! » s’exclama triomphalement Patrick en me faisant un clin d’œil complice avant d’ajouter « Est-ce que tu as faim? »
J’hochais vigoureusement la tête, et mon estomac approuva bruyamment, faisant rire Patrick.
« Parfait, j’ai préparer un super petit déjeuner! » clama-t-il joyeusement en se relevant.
Anvant que j’ai pu esquisser le moindre geste, il me souleva dans ses bras avec naturel, et j’eus l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il faisait ça. Prendre une petite fille dans ses bras. Est-ce qu’il avait des enfants? Si oui où étaient ils? Est-ce que c’était ma faute s’il n’était pas avec eux? C’était à eux qu’il devrait préparer le petit déjeuner, pas à moi! Encore une fois, je gâchais tout. Me sentant coupable, je baissais les yeux pour lui dissimuler mes larmes de honte.
« Qu’est-ce qui ne va pas mon poussin? » s’étonna-t-il devant mon expression attristée.
Comment lui expliquer ce qui me rendait si triste? Je ne parlais plus. A personne. Plus depuis la mort de maman. Ça avait été une façon de me protéger, de me couper du monde, de moins souffrir. Comme s’il comprenait mon dilemme, Patrick me tendit un bloc sur lequel je m’empressais de griffonner fébrilement. Il attendit patiemment que je termine, puis je lui tendis mon bloc. Attentive, j’observais son expression s’assombrir, et il pâlit quelque peu. Cette fois c’était sûr, il était fâcher. La gorge sèche, j’attendais qu’il me gronde, mais au lieu de ça, il ferma les yeux et pris une profonde inspiration.
« Ne t’inquiète pas Elora, personne ne m’attends, plus maintenant… » souffla-t-il en rouvrant lentement les yeux.
Je ne comprenais pas. Que voulait-il dire par plus maintenant? Mon incompréhension devait se lire sur mon visage, parce qu’il me sourit tristement.
« J’avais une fille avant. Mais le méchant monsieur qui a tuer ta maman et ton frère lui a fait du mal, ainsi qu’à ma femme… » m’expliqua-t-il alors qu’une lueur de rage et de haine assombrissait son regard.
Surprise, je m’emparais du bloc et écrivais de nouveau quelque chose. A la lecture de ma question, un sourire éclaira son visage, apaisant ses traits tourmentés.
« Teresa m’a redonner goût à la vie. Mais ce n’est pas ma femme, pas encore… » murmura-t-il.
Je m’apprêtais à lui poser d’autres questions lorsqu’un bruit derrière nous nous fit nous retournés. En voyant apparaître Teresa, je sautais au bas de mon tabouret et me précipitais dans ses jambes, passant mes bras autour. En riant, elle me fit lâcher prise, et me soulevant, me pris dans ses bras. Aussitôt, je refermais mes bras autour de son cou, et comme la nuit dernière, je nichais mon visage dans son cou. Patrick avait raison. Ses bras étaient magiques, décidais-je, alors qu’un sentiment de quiétude s’emparait de moi.
« Bonjour Patrick » déclara-t-elle en le rejoignant.
« Bonjour ma belle » répondit-il d’une voix tendre.
Je sentis Teresa se pencher en avant, et le torse de Patrick frôler mon dos, et je n’eus pas besoin de les regarder pour savoir qu’ils venaient de s’embrasser. Je cachais mon sourire dans le cou de Teresa. En cet instant, j’avais l’impression de faire partie d’une famille. Avec un papa et une maman qui m’aimaient, et qui ne me considéraient pas comme la plus grande erreur de la Terre. Et pour la première fois depuis longtemps, je priais. Je priais pour que je puisses rester pour toujours avec Patrick et Teresa.
Chapitre 15
Dernière édition par iliana le Dim 1 Mai 2011 - 22:48, édité 1 fois
iliana- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Lire, écouter de la musique, écrire, me balader et regarder les séries TV...
Localisation : derrière mon écran d'ordinateur
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Quelle idée superbe d'adopter le point de vue de la petite fille
Tout est dit avec pudeur et subtilité
Tout est dit avec pudeur et subtilité
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Face à face (Jisbon/RJ) ^
Ca valait le coup d'attendre pour ce beau chapitre
J'étais souvent triste de lire les pensées et les émotions d'Elora
Mais c'est tellement bien écrit
Une vraie petite famille
VLS
J'étais souvent triste de lire les pensées et les émotions d'Elora
Mais c'est tellement bien écrit
Une vraie petite famille
VLS
Invité- Invité
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