Vous avez un mess@ge ^

Voilà ma nouvelle fic, j'espère qu'elle vous plaira!
Et, une fois n'est pas coutume, il y aura du Jisbon!!! Si si, c'est vrai!!
En tout cas, il y en aura au début, mais pour la suite, je ne sais pas encore...


Chapitre 1

Un mois s'était écoulé depuis la remise en liberté de Patrick Jane. Ses journées étaient rythmées par les enquêtes plus ou moins intéressantes pour le mentaliste.
Mais il s'investissait à fond pour résoudre chaque affaire.
Il savait qu'il avait fait la pire bêtise possible, en tuant cet homme, dans le centre commercial. Jane se donnait du mal pour être un consultant modèle afin de se faire pardonner par sa patronne.
Malgré ses sourires de façade, elle avait envie de le frapper, de hurler sa colère. Mais elle appréciait également chaque seconde passée avec lui et cela effaçait tout le reste. Lisbon avait tellement souffert de son absence. Chaque soir, dès que les bureaux étaient déserts, la brunette se laissait tomber, sur le canapé de Jane, engouffrant sa tête dans l'accoudoir, à la recherche de la plus petite trace de son parfum. Elle pleurait parfois, à chaude larmes, en pensant à lui, l'imaginant seul, dans cette minuscule cellule.
A présent, ce canapé ne resterait plus vide. Son propriétaire l'avait réinvesti, pour le plus grand bonheur de toute l'équipe.
Derrière les barreaux, le beau blond s'était perfectionné dans l'usage de l'outil informatique. Il surfait comme un vrai pro sur internet. Il s'était même équipé en achetant un ordinateur portable. Lors de sa détention, le consultant échangeait des mails avec ses amis du CBI. Tous sauf Térésa. Evidemment, ses messages lui permettaient de garder le contact avec le monde extérieur, afin de ne pas être perdu, le jour où il ressortirait.
Un soir, après le travail, le beau blond, qui n'avait envie de rester seul, entreprit d'inviter sa chef. Il tambourina à sa porte.
Lisbon, levant les yeux en continuant de remplir de la paperasse: "Qu'est-ce que vous voulez Jane?"
Jane: "Vous avez des projets pour la soirée?"
Lisbon: "Oui. De ne pas la passer avec vous."
Jane: "Oh, aller Lisbon, venez avec moi. Je vous invite."
Lisbon: "Même si j'avais envie d'accepter, je ne peux pas. J'ai des rapports en retard et Higthower me les réclame depuis des jours. Mais demandez aux autres."
Il fit une moue et lui répondit comme un gamin contrarié.
Jane: "Ils sont tous occupés. Van Pelt au Yoga, Cho chez les parents d'Elise, et Rigsby a un rancart. S'il vous plait Lisbon. Soyez chic, je vous promet d'être sage."
Lisbon: "Bon, très bien, un dîner et je reviens ici juste après."
Elle referma son dossier et accompagna Jane devant un restaurant italien, face à un parc arboré.
Jane passa commande au comptoir: "Buonasera! Je prendrais deux menus du jour et une bouteille de Chianti."
Lisbon patientait derrière lui, en regardant sa montre.
Jane revint, les bras chargés de paquets.
Lisbon: "Vous plaisantez! Je croyais que vous m'invitiez au resto?"
Jane: "La nuit est magnifique, le ciel est clair. On va pique-niquer dans le parc."
Lisbon: "J'ai peur de le demander. Mais vous comptez manger avec les doigts et boire à la bouteille?"
Jane: "Venez avec moi."
Il ouvrit le coffre de la DS pour en sortir un panier et une couverture.
Lisbon: "Vous avez tout prévu."
Ils s'installèrent sur l'herbe et profitèrent du repas, en échangeant quelques banalités. Elle n'était pas très à l'aise et avait les yeux rivés sur l'heure. Jane lui attrapa le poignet et la lui confisqua sa montre.
Lisbon: "Jane! Rendez-la moi."
Jane: "Décompressez Térésa, regardez les étoiles, le ciel est magnifique."
Lisbon: "Il est tard, je dois partir."
Il se leva et aida son invitée à se remettre debout. Elle avait un peu le tournis, à force d'avoir la tête en arrière, à observer le ciel. Elle trébucha pour atterrir dans les bras de Jane, pour le plus grand plaisir du beau blond. Ils se fixèrent un instant sans un mot, avant de laisser leur lèvres se rejoindre. Lisbon approfondit ce baiser, auquel Jane participait activement, glissant ses mains dans la dos de la brunette.
Jane chuchota: "Allons chez toi."
Lisbon reprit ses esprits: "Je suis désolée Jane. Je ne peux pas."
Elle s'écarta de lui, passant une main sur son visage comme pour se réveiller.
Jane: "C'est de ma faute, je n'aurais pas du vous proposer une chose pareille."
Lisbon: "On s'est mal comprit Jane, je voulais dire que je ne peux pas passer CETTE nuit avec vous. J'ai du boulot. Mais ce n'est que partie remise. Je vous le promet."
Elle s'approcha de lui et l'embrassa comme il n'aurait jamais osé en rêver.
A bout de souffle elle le libéra.
Jane: "Wahou!"
Lisbon: "Je sais." Elle lui souffla: "Vous n'avez encore rien vu."
Elle partit la première et retourna à ses dossiers, sans avoir prit la mesure de ce qu'elle avait déclenché. Pour elle, ça n'avait pas vraiment d'incidence, tandis que pour Jane, cela n'avait rien d'anodin. Il n'avait pas été embrassé de la sorte depuis Angela. C'est très troublé, voire un peu frustré, qu'il rentra au motel.
Il s'allongea sur le lit et ferma les yeux, repensant à ce baiser qui aurait pu aboutir à bien plus, si Térésa ne s'y était pas opposée. Pour l'instant, en tout cas.
Mais Jane en était soulagé en fait. Non pas qu'il était effrayé à l'idée de passer à l'acte avec elle, il la trouvait attirante, quel homme n'aurait pas été tenté et lui plus qu'aucun autre. Et oui, son veuvage n'avait pas fait de lui un moine, non plus. Ces longues années d'abstinence l'avaient rendu légèrement entreprenant avec Lisbon. Toujours était-il qu'avec Térésa, ses sentiments entreraient en jeu, des sentiments qu'il n'avait éprouvé que pour Angela jusqu'alors. C'est pour ça que tout à coup, il se sentit aussi fautif.
Il avait l'impression de tromper sa femme. Mais Red John était mort et il était libéré de sa promesse et pouvait vivre pleinement. Enfin, plus facile à dire qu'à faire.
D'ailleurs, même si Lisbon et lui s'étaient retrouvés tous les deux chez elle, il aurait probablement perdu ses moyens.
Dans l'impossibilité de trouver le sommeil, il s'assit devant son ordinateur portable. Une icône clignotait: "Vous avez un message".
Il pensa que Lisbon lui avait écrit depuis le bureau et en un clic, le message apparut, mais l'adresse lui était inconnue. L'expéditeur était un pseudo: "Closed to home". Le message, un email suivi de: "besoin de parler."
C'était visiblement une erreur, mais il eut envie d'y répondre, intrigué et n'ayant rien d'autre à faire.

bon début de fic même si tu y mets du Jisbon, comme ce n'est pas vraiment ton truc, je ne sais pas pourquoi mais je doute que ça continue dans ce sens
enfin, la suite nus le dira :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:

Je suis un peu comme Sweety, même si ça ressemble à du Jisbon je sens que le message n'est pas de l'expéditeur auquel pense Jane...
So and see...

J'aime bien ce début! Mais avec toi je me doute que le Jisbon dure longtemps
Par contre moi je vois pas Jane avoir eu des relations depuis la mort de sa femme... C'est un homme fidèle et toujours bouleversé, enfin je le ressens comme ça
En tout cas je languis la suite! (surtout le titre, j'aime bien le film )

Oh! Vraiment, vous pensez que ça va pas durer? Je vois vraiment pas ce qui vous fait dire ça? Je pourrais vous surprendre, qui sait!
Merci de vos commentaires!!!

Chapitre 2

Jane tapa tapa l'adresse, ne sachant pas sur qui il allait tomber, mais il était curieux de le découvrir. Il fut redirigé vers un tchat.
Il prit un pseudo d'une originalité sans borne: "PJ".
-PJ-: "Bonsoir, qui êtes-vous?"
-CTH-: "C'est vous qui m'envoyez ce message, vous qui êtes-vous?"
-PJ-: "J'ai reçu un mail signé Closed to home".
-CTH-: "C'est une erreur. J'ai du me tromper dans l'adresse."
-PJ-: A qui voulez-vous parler?"
-CTH-: "Je ne vous connais pas, pourquoi je vous le dirais?"
-PJ-: "Je m'appelle Patrick Jane."
-CTH-: "Ah, c'est ça! J'ai tapé Jane au lieu de Jena. Désolée pour le dérangement."
-PJ-: "Attendez! Moi aussi j'ai besoin de parler, ce soir. Alors on pourrait discuter ensemble? Qu'est-ce que vous en dites?"
Elle accepta et ils entamèrent une longue conversation.
Jane: "Si on commençait par votre prénom. Vous connaissez le mien."
-CTH-: "Appelez-moi Adi."
Jane: "Ce n'est pas votre vrai nom, n'est-ce pas?"
-CTH-: "Perspicace."
Jane: "Pourquoi ne pas me le donner?"
-CTH-: "Je sais qui est Patrick Jane. J'ai eu tout le loisir de faire des recherches ces dernières années. Mais qu'est-ce qui me dit que vous n'êtes pas un psychopathe à la recherche de proies?"
Jane: "Allumez votre webcam et vous serez fixée."
Elle s'exécuta et vit le beau blond s'afficher à l'écran.
Jane: "Convaincue?"
-CTH-: "C'est bon, je vous crois. Vous bossez pour le CBI, je crois."
Jane: "Vous voulez voir ma carte?"
Il la plaqua devant la caméra.
-CTH-: "Excusez-moi. Mais c'est une manie. J'ai du mal à faire confiance aux gens."
Jane: "Depuis combien de temps vous êtes cloîtrée dans cet appartement?"
-CTH-: "Qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
Jane: "Tout d'abord, votre pseudo, votre méfiance et vous l'avez avoué vous-même, vous n'avez pas manqué de temps libre pour vous documenter."
-CTH-: "Bravo! Ca fait deux ans. Mais ça n'est pas grand chose par rapport à vos quatre ans au pénitencier de Californie."
Jane: "Vous êtes bien renseignée. Et vous savez ce qui m'y a envoyé, bien sûr. Mais vous, qu'est-ce qui vous a rendu agoraphobe?"
-CTH-: "Quelqu'un a été tué sous mes yeux. Quelqu'un de proche."
Elle tournait son alliance en parlant, ce qui mit la puce à l'oreille de son interlocuteur.
Jane: "Votre compagnon. Ca nous fait un point en commun."
-CTH-: "Mon mari et ma meilleure amie. Ils avaient préparé une surprise pour fêter ma grossesse."
Jane: "Vous avez un enfant?"
-CTH-: "Je n'ai pas eu cette chance. Ca nous fait deux point communs."
Elle se confia à Patrick, qui avait un regard et un sourire qui lui inspirait confiance.
Un soir, en revenant du bureau de la police de Santa Monica, où elle était consultante en criminologie, Adi arriva dans l'immeuble où elle vivait avec son époux Riley. Elle était rayonnante car ils venaient d'apprendre qu'ils allaient devenir parents. Mariées depuis 4 ans, ils désespéraient d'avoir un bébé un jour. Mais voilà, ce petit miracle s'était produit. Le sourire aux lèvres, Adi avança jusqu'à l'appartement. C'est là qu'elle entendit un bruit horrible qu'elle n'oublierait jamais. Celui de le lame qui transperçait la poitrine de son mari. Elle se figea. La porte s'ouvrit et l'agresseur sortit, la blessant d'une entaille sur la joue, en murmurant: "Si tu cris, je te tranche la gorge. Vas-y fais-moi plaisir hurle. De toutes façons, tu vas mourir aujourd'hui."
Adossée au mur, elle brisa la verre de l'alarme incendie et une sirène stridente alerta l'ensemble des locataires qui se massèrent dans le couloir. L'assassin avait fui, dans ce laps de temps. Quand à Adi, elle entra dans l'appartement pour découvrir le macabre spectacle de sa meilleure amie et son mari lacérés de coups de couteau.
Elle éprouva une douleur atroce qui la plia en deux et la fit s'évanouir. Quand elle reprit connaissance, elle était allongée dans un lit d'hôpital, un docteur lui annonçait qu'elle avait perdu son enfant. Puis ce fut un défilé de policiers, FBI, CBI... Tous l'interrogèrent des heures durant.
A sa sortie de l'hôpital, un mois plus tard, elle se coupa du monde en s'enfermant dans un nouvel appartement, dans une nouvelle ville. Ses seuls contacts avec l'extérieur se faisaient par téléphone et internet. Elle était toujours consultante mais pour la police locale. Elle avait rejoint un groupe d'entraide avec qui elle correspondait par mail, d'où l'erreur qui l'avait conduite à Jane.
Patrick n'écrivait plus rien, ce qu'il venait de lire lui rappelait, à quelques détails près, sa propre expérience. Il était également effaré du détachement avec lequel Adi décrivait les faits, cela se ressentait dans son écriture. Il avait coupé la caméra.
-CTH-: "Patrick? Vous êtes toujours là?"
Jane: "Oui."
-CTH-: "Mon nom c'est Addison Weaver."
Jane: "Je voudrais savoir, est-ce que le meurtrier a été arrêté?"
-CTH-: "Il s ont exécuté un homme pour ce crime, oui."
Jane: "Mais vous doutez que ce soit lui."
-CTH-: "J'en suis sûre. Ce n'était pas lui. Pas la même voix ni la même taille. Mais personne ne m'a écouté. J'étais sous le choc, donc incohérente et pas fiable. Ils ont chopé un pauvre type et l'ont condamné pour ce crime."
Jane repensa à son propre crime, il avait cru éliminer Red John, mais si ce n'était pas lui. L'agression que cette femme décrivait, lui paraissait avoir des similitudes avec le mode opératoire de Red John. Si c'était lui ou un de ses complices qui en été l'auteur? Non, il fallait qu'il arrête de faire une fixation sur cet homme, mort et enterré.
-CTH-: "Assez parlé de moi. Changeons de sujet. Parlez-moi de vous. Vous avez une petite amie? Avec votre physique le contraire serait étrange. Vous devez avoir une meute de femme à vos trousse?"
Jane: "Pas vraiment. Mais vous, vous êtes aussi une très jolie femme, il doit bien y avoir un homme dans votre vie."
"L'utilisateur est déconnecté"
Elle venait d'interrompre leur tchat. Peut-être avait-il touché un point sensible. Quoiqu'il en soit, il tenterait de lui reparler par ordinateur interposés, le lendemain.
Il n'avait pas pensé à lui demander où elle résidait, cela pouvait être n'importe où sur le continent.

donc c'est bien ce que je pensais, il ne discute pas avec Lisbon et je me doute qu'il va s'attacher à cette femme, qu'il va l'aider à se rouvrir au monde extérieur et ça va finir qu'ils vont de mettre ensemble et adieu le Jisbon , je me doute bien qu'avec toi ce n'est pas possible Jane et Lisbon en couple et heureux mais je te donne le bénéfice du doute j'attends de voir la suite :bounce: :bounce: :bounce:

C'est pas toujours le cas!! Et puis ce serait un peu téléphoné tout ça, tu crois pas?
Je ne veux pas rejouer le scénario de ma dernière fic, alors...
Peut-être que le couple Jane/Lisbon va tenir jusqu'à la fin, pour changer? Bon je ne dis pas que tout va être rose mais peut-être que si.
Comme je dis tout le temps, qui vivra verra!

Bon aller, la suite peut-être demain...

Merci de me lire Sweety, tu es un ange!!

mais c'est un plaisir de te lire et je m'excuse par avance si je ne commente pas tout tes chapitres je ne reçois plus les alertes mais je vais faire de mon mieux pour le faire aussi souvent que possible

Oh yeah j'aime beaucoup ce début !
Du Jisbon

Mais elle m'intrigue cette CTH, en plus elle a vécu sensiblement la même histoire que Jane ( à quelques détails près ), c'est étrange ...

Dans quoi il va encore se fourrer Jane ??

VLS pour savoir !

Merci beaucoup à toutes!!!
J'espère que la suite vous plaira, je ne sais pas trop où je vais aller mais je vais essayer de rester cohérente. Normalement je ne part un vrille que vers la fin de mes fics, donc jusqu'ici tout va bien!

Chapitre 3

Après cette rencontre imprévue, Patrick était très secoué. Il ne pu pas fermer l'oeil. Ayant peur d'avoir fait fuir sa nouvelle amie, il lui écrivit un mail.
-"Addison, je ne sais pas si j'ai évoqué un sujet douloureux. Si c'est le cas, je m'excuse pour mon indélicatesse. J'espère avoir l'occasion de reprendre notre discussion très bientôt. PJ."-
Il eut une réponse presque immédiate.
-"Patrick, vous n'avez rien dit de mal, ne vous en faites pas. Moi aussi je serais ravie de parler avec vous. Votre conversation est très agréable. Je me connecterais sur ce forum chaque soir, à partir de 19h."
Certain de ne pas trouver le sommeil, cette nuit-là, et méfiant de nature, le consultant s'empressa de vérifier l'histoire d'Addison Weaver. En quelques clics, il fut fixé, tout était vrai de A à Z. D'ailleurs, pourquoi aurait-elle menti, elle savait qu'il était facile pour Patrick de trouver ces renseignements sur internet ou la banque de donnée du CBI. C'est de cette façon qu'Addison s'était renseignée sur lui, probablement lors de recherches sur les tueurs en série.
Une fois ce point éclairci, Jane se rendit au CBI, bien avant l'ouverture des bureaux.
Il entra en même temps que le gardien de jour et monta dans son grenier. D'autres préoccupations lui torturaient l'esprit. Quel comportement adopter face à Térésa, après leur soirée et le baiser qu'ils avaient échangé, sans oublier les mots pleins de sous-entendus de la jeune femme. Elle les regrettait peut-être déjà, mais il espérait que non. Jane s'allongea sur son lit de fortune et lorsqu'il entendit les pas reconnaissables de sa patronne, il ferma les yeux.
Lisbon: "Debout Jane! Je sais que vous ne dormez pas."
Jane: "Hum... Bonjour Lisbon. Longue nuit? Vos yeux sont cernés."
Lisbon: "J'ai travaillé toute la nuit. Je suis juste rentré prendre une douche."
Un sourire au coin des lèvres, il s'assis sur rebord du lit.
Jane: "Menteuse. J'étais ici à 5h et vous n'étiez pas plus là. Vous avez pensé à moi, c'est ce qui vous a tenue éveillée. Avouez."
Lisbon: "Ce que vous pouvez être prétentieux, parfois."
Il se leva, chemise ouverte, laissant entrevoir son torse. La jeune femme détourna le regard, avec difficultés. Elle aurait voulu pouvoir se délecter de ce charmant spectacle.
Jane, boutonnant son gilet: "Vous n'étiez pas si prude hier soir."
Lisbon: "A propos d'hier. Je me suis un peu emportée."
Jane: "Laissez-moi deviner, vous regrettez ce que vous m'avez dit."
Lisbon: "Pas du tout! Mais j'ai été un peu trop directe. Ca n'était pas la meilleure méthode à adopter avec un homme dans votre situation."
Jane: "Dans ma situation? Vous pouvez développer Lisbon? Je suis curieux de savoir de quoi vous parlez."
Lisbon: "Vous n'avez pas... enfin, depuis votre femme, et puis la prison..."
Jane, souriant: "Vous pensez sérieusement que n'ai pas couché avec une femme depuis tout ce temps?"
Lisbon: "Ne me dites pas... Avec qui?"
Elle croisait les bras en fronçant les sourcils. Elle faisait l'inventaire, dans sa tête, des candidates possibles.
-Sophie Miller? Non, elle faisait remonter trop de mauvais souvenirs à la
surface.
-Brooke Harper? Elle lui avait tapé dans l'oeil, peut-être avaient-ils eu une
relation furtive au cours de l'enquête.
-Kristina Frye? L'option la plus probable, étant donné la réaction de Jane
après sa disparition.
Jane: "Vous êtes entrain de faire une liste? Je vous arrête tout de suite, vous ne les connaissez pas. C'était des professionnelles, rien de personnel. Ce n'était jamais deux fois la même."
Lisbon, choquée et aussi soulagée: "Et je peux savoir combien il y en a eu? Ne répondez pas, ça vous regarde."
Jane: "Il y a des semaines que je n'ai pas eu recours à ce genre de service. Tout ça pour vous dire que vous n'avez pas à avoir peur de me brusquer. Malgré tout ce qui c'est passé, je suis toujours resté un homme normal."
La jeune femme ne pouvais pas le regarder dans les yeux, la discussion étant vraiment gênante pour elle.
Lisbon: "D'accord, excusez-moi d'être légèrement étonnée par cette information. Mais je comprend tout à fait, je vous assure. Cela dit, pourquoi ne pas être venu m'en parler. Enfin, vous savez ce que je veux dire."
Jane: "Ca aurait été inconvenant. On travaille ensemble et le règlement du CBI vous l'oubliez?"
Lisbon: "Jane, vous vous fichez du règlement en général! Les plaintes qui recouvrent mon bureau le prouvent. Alors, la vrai raison?"
Jane: "A cette époque, je ne voulais pas d'une relation incluant des sentiments."
Elle rougit instantanément.
Jane: "Sentiments que j'éprouvais et que j'éprouve toujours pour vous."
La conversation prenait une tournure trop intime pour l'agent qui préféra la suspendre pour l'instant.
Lisbon: "Ecoutez Jane, ce n'est pas le meilleur endroit pour ce genre de discussion. Je vous rappelle qu'ici, je suis votre patronne. Ce n'est pas correct."
Jane: "Vous ne pensiez pas à la déontologie quand vous m'avez embrassé."
Lisbon: "Très bien. Retrouvez-moi à mon appartement, ce soir."
La vision de son consultant à demi-nu l'avait chamboulée et elle comptait bien en profiter ce soir-là. Mais contrairement à Jane, elle ne ressentait qu'une attirance physique pour lui. Bien sûr, elle l'aimait bien, il la faisait rire et elle appréciait sa proximité mais elle n'était pas amoureuse. Du moins pas autant que lui.
La journée promettait d'être longue, en particulier pour la jolie brune qui s'impatientait de se retrouver enfin seule, loin du CBI, avec Jane.
Ce dernier espérait que leur relation ne se limiterait pas à une nuit sans lendemain, comme à l'accoutumé pour Lisbon. Lui désirait créer des liens solides avec elle. Il en rêvait depuis si longtemps, c'était devenu son life motive.
C'était le fait de penser à Térésa qui l'avait fait tenir durant ses quatre années derrière les barreaux. Maintenant qu'il l'avait retrouvée et lui avait avoué ses sentiments, il n'allait pas renoncer à son rêve, c'est à dire à Térésa.
Malgré ses espoirs, le ton sur lequel Lisbon lui avait donné ce rendez-vous laissait augurer qu'il n'y aurait rien d'autre qu'une relation charnelle entre eux, comme avec toutes les autres conquêtes de la jeune femme.
Le soir tant attendu arriva. Jane rejoignit Lisbon à son appartement à l'heure convenue, un bouquet de violettes à a main.
Elle lui ouvrit et le fit entrer, puis referma la porte à clé derrière lui.
Jane: "Je vois que vous avez refait la déco et vider vos cartons."
Elle s'approcha de lui et le débarrassa de sa veste.
Jane: "On pourrait discuter un peu non?"
La brunette savait ce qu'elle voulait et ne le laissa pas continuer.
Lisbon: "Fermez-la Jane, on a mieux à faire."
Elle l'embrassa passionnément, il suivi le mouvement et les choses s'enchaînèrent rapidement.
Au milieu de la nuit, juste après leur agréable moment, la jeune femme se tourna vers son amant.
Lisbon: "Il faut que tu partes Patrick."
Jane: "Je ne peux pas rester dormir? Je n'ai pas été à la hauteur?"
Lisbon, souriant, lui donna un baiser: "T'inquiète pas, c'était génial. Mais je déteste dormir avec quelqu'un."
Il obéit aussitôt, se rhabilla et retourna au motel. Le beau blond était heureux de ce moment avec la femme de sa vie, mais il était un peu déçu. Elle avait agit exactement comme il le craignait. Il avait l'impression qu'elle s'était servie de lui.
Mais il relativisa, se disant qu'après tout, ce n'était que leur première fois et cela ne pouvait que s'améliorer avec le temps. Malgré ça, ce qui le dérangeait surtout, c'était qu'elle l'ai mit dehors de cette manière. C'était presque vulgaire, un peu comme si elle avait dit: "Merci chéri, on s'appelle." Sans l'intention de le recontacter. Il pensa alors qu'il n'aurait pas du lui raconter cette histoire de call girl. D'autant que ce n'était qu'un mensonge destiné à le faire passer pour un homme comme les autres et pas un homme blessé par la vie. Il ne voulait pas que Lisbon le traite comme un homme faible. Il regrettait amèrement ce mensonge.
A cet instant, il éprouvait le besoin de se confier. Et pour cela il n'y avait qu'une seule personne capable de l'écouter en toute impartialité et sans le juger.

Plusieurs choses me gênent dans l'histoire...
Jane qui a recours à des pros. Si on s'en tient à la série c'est plutôt un romantique...limite fleur bleue alors les pros
La relation qui commence à se nouer avec cette femme flic qui lui ressemble tant...peut être un peu trop je trouve...
Enfin pour le comportement de Lisbon, c'est vrai que je la vois plutôt comme un mec dans ses relations "amoureuses" mais de la à se jeter de la sorte sur Jane
Maintenant j'attends de voir la suite de l'histoire pour voir où tu veux nous mener :vivement:

Je suis d'accord avec toi, Johel! J'ai relu mes chapitre et j'ai trouvé que Jane couchant à droite, à gauche, c'était pas vraiment raccord avec le personnage de la série!
J'ai donc fait quelques petites rectifications qui me semblaient utiles.
Merci pour ton commentaire, très bénéfique pour la suite de mon histoire du coup.
Par contre je n'ai rien modifié au sujet de Lisbon, parce que je la voie bien tout diriger avec un homme. Il n'y a qu'à voir comment elle a fait avec Mashburn.

Voilà, la suite demain et encore merci!!

Pour la relation avec les hommes de Lisbon on est d'accord...Elle a un côté "macho"...Mashburn lui en fait la remarque après leur nuit...
Mais je pense qu'elle connait assez Jane pour ne pas se jeter sur lui...même si elle ressent une forte attirance physique...En se comportant comme à son habitude elle risque plutôt de le faire fuir... j'imagine la scène

je m'attendais à ce que leur première nuit soit romantique mais bon c'est Lisbon et elle n'est pas trop de ce genre, elle c'est plutôt je profite de l'instant présent et ne pense pas à ce qui se passera après.
Mais si elle aime vraiment Jane, elle changera, par amour
mais je 'inquiète un peu des messages de Jane et Addison, va-t-il y avoir quelque chose de plus qui va éloigner Jane de Lisbon un peu comme dans ton autre fic avec Alicia? j'espère que non mais avec toi je m'attends à tous maintenant la suite nous le dira
VLS VLS VLS VLS VLS

Et pourquoi je ferais pas un peu de Jisbon pour changer? Mais ce n'est que le début et on ne sait pas ce qui peut se passer ou ne pas se passer.
Merci pour vos commentaires les filles!!!

Chapitre 4

Jane se connecta avec Addison.
Jane: "Ce soir, c'est moi qui ai besoin de parler."
Adi: "Qu'est-ce qui vous arrive?"
Jane: "Vous m'avez demandé si il y avait quelqu'un dans ma vie. C'est le cas. Elle s'appelle Térésa."
Adi: "Ravie de l'apprendre, ce n'est pas bon de rester seul indéfiniment. Le deuil ne dure qu'un temps. Vous êtes ensemble depuis longtemps?"
Jane regarda sa montre: "Pour moi, des années. Mais pour elle quelques heures à peine. Et encore, je ne crois pas qu'elle considère notre relation comme sérieuse. En plus j'ai tout gâché, en lui racontant n'importe quoi."
Adi: "Branchez votre webcam et votre micro, qu'on en discute de vive voix, ce sera mieux."
Il s'exécuta et ils parlèrent tout le reste de la nuit, uniquement de Patrick et de sa vie, mais surtout de Térésa.
Jane: "Je viens de me livrer complètement, alors j'aimerais savoir, est-ce que vous avez un petit ami, vous ne m'avez pas répondu la dernière fois. Mais vu que vous m'avez dit qu'il n'était pas bon d'être seul, j'en déduit qu'un homme doit partager votre vie."
Adi: "Vous êtes un des rares hommes à écouter et enregistrer tout ce qu'on lui raconte. C'en est perturbant."
Jane: "Ca ne répond pas à ma question. N'essayez pas de noyer le poisson."
Adi: "Il y a eu un homme, mais on a rompu il y a six mois. Oh, ce n'était pas le grand amour, juste une aventure."
Jane: "Parlez-moi de lui."
Adi: "Si vous voulez. Un grand brun, plutôt athlétique, une carrure de footballer, amusant, tendre. J'adorais son accent très british. Bref, l'homme idéal, en d'autres circonstances. Sauf qu'il avait tendance à vider mon frigo, un peu trop souvent."
Jane: "Il me semble être fait pour vous, pourquoi l'avez-vous quitté?"
Adi: "On ne sortais jamais, à cause de mon problème, lui m'assurais que ça ne le dérangeait pas, mais je ne voulais pas lui imposer mes névroses. Mais le plus important, il était toujours amoureux de son ex. On s'est séparé en bon terme. Je ne l'ai jamais recontacter. Les rediffusions c'est pas mon truc."
Jane: "Mais comment l'avez-vous rencontré? Sur le net j'imagine. J'ai du mal à croire que vous l'ayez laissé entrer chez vous."
Adi: "Je me suis renseignée sur lui, avant. Mais j'avoue qu'à ce moment-là, je ne demandais pas grand chose à un homme, appart me sentir en sécurité et le reste bien sûr. Il était flic et mignon, voilà tout. Et oui vous pouvez me juger mais je n'ai pas eu la force d'esprit de rester fidèle à Riley aussi longtemps que vous à Angela."
Jane: "Je vois, et je ne vous juge pas. Merci de m'avoir accordé du temps et votre confiance. C'est très important pour moi."
Adi: "C'est toujours un plaisir. A bientôt."
Jane: "Bonne nuit."
Chacun se déconnecta mais aucun ne se coucha, s'occupant en regardant la tv, attendant un sommeil qui, ils le savaient très bien, ne viendrait pas.
Le lendemain, le couple de la veille s'évitait soigneusement pour ne pas éveiller les soupçons de leur collègues et en particulier d'Hightower.
C'est Jane qui se décida le premier, à aborder le problème avec son amie, profitant de l'absence imprévue de la directrice, partie à une conférence.
Il s'invita dans le bureau de la concernée, verrouilla la porte et baissa les stores.
Lisbon: "Qu'est-ce qui se passe Jane? Pas ici, attend ce soir."
Jane, blasé: "Ca va être ça la base de notre relation? S'ignorer du matin au soir et coucher ensemble la nuit, puis tu me ficheras dehors, au lever du jour? Je croyais, enfin j'espérais qu'on vivrait quelque chose de plus fort toi et moi. Visiblement je me trompais. Si tu ne ressens pas ce que moi je ressens pour toi, je voudrais le savoir."
Lisbon: "Tu t'attendais à quoi? Au grand amour? Ecoute Patrick, c'est difficile pour moi d'extérioriser mes sentiments. Surtout avec toi. Mais même si je suis maladroite, sache que je tiens beaucoup à toi, plus qu'à un simple ami. Pour être parfaitement honnête, je n'avais jamais éprouvé ce sentiment auparavant, et je ne sais pas trop comment le gérer."
Jane: "Je comprend. J'avais juste un peu peur de n'être qu'un nom de plus sur ta liste."
Lisbon: "Tu n'as rien à craindre de ce côté-là. Je compte bien qu'il n'y en ai aucun après toi."
Elle l'avait rejoint de l'autre côté du bureau pour lui prouver, autrement que par des mots ce qu'elle ressentait pour lui. Après un baiser langoureux, ils se séparèrent.
Jane ressortit du bureau, les cheveux légèrement ébouriffés, pour aller dans l'open space. Il se servit un thé. Il était comme un adolescent à qui sa copine venait de dire je t'aime. Bien sûr Lisbon ne lui avait pas dit exactement ces mots, mais elle l'avait exprimé différemment, mais l'intention y était. Et puis c'était Lisbon, et peut-être que plus tard, lorsqu'elle serait prête elle les lui dirait.
Le mentaliste s'assit, les yeux dans le vague, en tournant la cuillère dans sa tasse.
Rigsby arriva, monopolisant le frigo en quête de n'importe quoi de comestible. Jane ne décrochait pas un mot, contrairement à son habitude. Il avait toujours une petite réflexion à lui faire, mais aujourd'hui, rien.
Rigsby: "Ca va vieux? Lisbon t'a passé un savon, ou quoi?"
Jane: "Bah! C'est Lisbon! Tu la connais, toujours à me reprocher d'être trop arrogant avec les bourgeois."
Rigsby: "Ouais, comme d'hab' quoi!"
Jane se mit à le détailler de la tête aux pieds.
Rigsby, agacé: "Quoi encore? Qu'est-ce que j'ai?"
Jane se souvint de la description de l'ex ami d'Addison: "Dis-moi Rigsby, tu jouais au football à l'université?"
Rigsby: "Ouais, pourquoi?"
Jane: "Oh, comme ça."
Le consultant ne le lâchait pas des yeux, comme si il se retenait de lui dire quelque chose.
Rigsby: "Bon, ça suffit, vas-y balance-moi ta vanne et qu'on en finisse."
Jane: "Ce n'est pas une vanne, juste une petite question. Quand tu as rompu avec Grace et qu'elle sortait avec O'Laughlin, tu as visité des sites de rencontre?"
Rigsby: "Pourquoi tu veux que je te donne l'adresse? Non, me dis pas que tu as vu mon profil."
Jane: "Pas la peine je me débrouille. Mais merci pour la réponse."
Rigsby: "Jane, n'en parle pas à Grace, si elle l'apprenait je serais carrément grillé."
Jane, une main sur le coeur: "Je l'emporterais dans la tombe."
Le mentaliste en tira les conclusions qui s'imposaient. Ce mystérieux ami n'était autre que Wayne. Cela répondait aussi à sa deuxième interrogation. Addison vivait ici, à Sacramento ou dans ses environs. Sinon les absences de Rigsby auraient été remarquées. Jane les aurait remarqué.
Patrick n'était pas vraiment surpris par la franchise de son collègue, c'était toujours un jeu d'enfant de lui tirer les vers du nez. Il était sûr qu'il lui aurait suffit de prononcer le nom d'Addison Weaver pour observer une réaction immédiate chez le grand brun. Mais tout ça aurait été un peu trop facile et d'ailleurs, Jane savait que son intuition ne le trompait jamais. Disons presque jamais.
En même temps, il n'y avait pas trente six individus correspondant au profil donné par la jeune femme: un grand brun, sportif et affamé. La définition même de Wayne Rigsby. Cette coïncidence l'amusait beaucoup et il ne pu retenir un sourire, qui s'effaça avec l'arrivée de Térésa dans la salle de repos.

Bon ben déjà Jane n'est pas que " un nom de plus " sur la liste de Lisbon.
C'est déjà mieux que rien ! Après faut voir comment Lisbon va évoluer au niveau de ses sentiments.

Je sais pas pourquoi mais quand t'as fait la description de l'ex petit ami d'Addison j'ai tout suite pensé à Rigsby ^^
Et c'est luiiii
Reste à voir ce que Jane va faire de cette information !

VLS !

Contrairement à terpo4 (quel pseudo bizarre) je ne suis pas si sûre que ça des sentiments de Lisbon envers Jane
Par contre pour Rigsby cela semblait évident...
Je suis persuadé que Jane va chercher à en savoir plus sur Adi grâce à lui...

J'aime toujours ta fic! C'est bien que tu aies modifié cet aspect de Jane concernant les femmes, car comme je l'ai dit je ne le vois pas du tout faire appel à des pros, je pense bien qu'il n'a rien fait depuis la mort de sa femme (enfin c'est comme ça que je le vois).
Pour Lisbon tu la fais un peu dure au début, mais tu as assoupli un peu la relation...
Perso, je pense pas qu'avec Jane (si un jour ça se fait ), elle ait le même comportement vis-à-vis des hommes qu'avec Mashburn.
Pour Rigsby j'avais deviné aussi que c'était lui
Je veux savoir la suite et ne fais pas trop souffrir sentimentalement ce pauvre Jane

Merci les filles!!! Et merci de vos remarques qui s'avèrent souvent utile!!
Pour Rigsby la description ne laissait pas de place à la surprise. C'est clair!!

Chapitre 5

Malgré l'explication qu'ils avaient eu, quelques heures avant, dans son bureau, un malaise persistait entre eux.
Jane, troublé par sa présence, n'était plus lui-même, il se comportait différemment, en homme amoureux. Dès qu'il l'apercevait, son coeur s'affolait dans sa poitrine, d'une façon incontrôlable. Depuis qu'il lui avait dévoilé ses sentiments, c'était pire.
A ce moment, il ne cessait de la dévorer du regard, se remémorant leur nuit ensemble.
Il était tellement perdu dans ses souvenirs, qu'il ne remarqua même pas qu'elle était entrain de lui parler. Il voyait ses lèvres délicates bouger, mais n'entendait rien.
Lisbon: "Jane! Vous m'écoutez?"
Jane: "Heu oui. Enfin, vous pouvez répéter?"
Lisbon: "A partir d'où?"
Jane: "Disons, du début."
Lisbon soupira: "Ok! Demain, une soirée de bienfaisance est organisée à l'hôtel de ville de Sacramento. Les autorités locales, dont le CBI sont tenues d'y participer."
Jane pinçait les lèvres: "Oh non! Vous savez que je déteste ce genre de mondanités. Etre enfermé dans une salle avec tous ces hauts pontes... Je passe mon tour."
Lisbon: "Pas question! Tout le monde vient et particulièrement vous."
Jane: "Comment ça, particulièrement? Qu'est-ce que vous avez trafiqué dans mon dos?"
Lisbon: "C'est une soirée de charité et il y aura une vente aux enchères."
Jane: "Je ne roule pas vraiment sur l'or, vous le savez. Qu'est-ce qui sera vendu?"
Lisbon: "Devinez! Je peux juste vous assurer que ça ne vous coûtera pas un sous."
Il n'eut pas à se creuser la tête bien longtemps pour trouver la réponse. La lueur dans les yeux de Lisbon voulait tout dire.
Jane: "Non! Vous plaisantez!"
Lisbon: "Vous ne pouvez pas refuser. Je vous ai inscrit."
Jane: "Pourquoi moi? Pourquoi pas Rigsby et Cho?"
Lisbon: "Rigsby a déjà dit oui mais Cho a refusé, sans surprise. Vous le connaissez, impossible de le convaincre."
Jane: "Soit! Mais je ne vois pas qui serait prête à payer pour passer une soirée avec moi!"
Lisbon: "Appart la moitié des femmes de cette ville?"
Jane: "La moitié vraiment? J'en doute."
Lisbon lui chuchota: "Tu sais bien que je ferais monter les enchères pour toi."
Jane murmura: "Oui, mais admettons qu'une autre femme fasse une offre que tu ne pourrais pas dépasser?"
Lisbon: "Je ne laisserais aucune femme te mettre la main dessus, même si je devais y laisser ma voiture et hypothéquer mon appart."
Jane: "C'est très gentil mais ne t'endette pas pour moi, ce n'est qu'une seule soirée et tu m'auras pour toute la vie si tu le désire. Et si c'est toi qui me remporte, je t'accorderais plus qu'un simple dîner."
Lisbon: "J'espère bien. A moins que tu ais prévus autre chose avec une de tes anciennes amies."
Jane: "A ce sujet. Je t'ai menti. Il n'y a eu que deux femmes dans ma vie, Angela et toi. Pour le reste, ce n'était qu'une invention. Je pensais que tu ne serais pas toi-même si je t'avais dit la vérité. A savoir que je n'avais pas touché une femme depuis la disparition d'Angela."
Lisbon lui passa une main dans les cheveux: "Tu aurais du savoir que je ne te jugerais pas et très franchement, je n'avais pas remarqué que ça faisait si longtemps."
Elle lui fit un sourire qu'il lui rendit, un peu honteux de ne pas lui avoir fait confiance.
Jane: "Tu dois me trouver stupide. Je deviens idiot quand je suis amoureux."
Lisbon: "Jamais je ne penserais ça de toi. Je trouve très beau que tu sois resté fidèle à ta femme toutes ces années. C'est rare."
Ce qu'elle ne lui disais pas, c'est qu'elle était effrayée par le fait qu'elle soit la première depuis sa défunte épouse, à partager son intimité. C'était important pour lui et elle le savait, mais n'était pas prête à s'engager aussi sérieusement que lui.
Pour détendre l'atmosphère pesante, le mentaliste revint à leur discussion précédente.
Jane: "J'espère que tu ne me laisseras pas tomber entre les griffes d'une vieille milliardaire."
Lisbon, plaisantant: " Tu ne risques pas grand chose. Qui voudrais d'un enquiquineur comme toi?"
Jane: "Je te remercie. Qui d'autre participe à cette vente?"
Lisbon: "Quelques membres fortunés du gratin de Sacramento."
Jane: "Dont ce cher Walter, je suppose. Tu vas peut-être hésiter entre nous deux."
Lisbon, attisant sa jalousie: "Tu verras bien."
Elle ressortit de l'open space, en lui adressant un sourire narquois et un clin d'oeil, auquel il répondit discrètement.
Le soir, tous quittèrent le CBI, pour regagner leur domicile. Jane aurait souhaité passer la soirée auprès de Térésa, mais elle avait promis à Van Pelt d'aller au restaurant avec elle. Grace avait besoin de compagnie, le souvenir de son fiancé remontait à la surface. Elle se revoyait entrain de le cribler de balle. Et Lisbon était la seule qui pouvait la soutenir. Le beau blond n'en fut pas vexé, il aimait la générosité de la jeune femme et il était conscient de la fragilité de Grace.
Il embrassa Térésa, pensant qu'ils auraient bien d'autres occasions pour être tous les deux.
Tandis que pratiquement tout le monde était parti, Rigsby se connecta au site par lequel il avait connu Addison, un an plus tôt. Elle était toujours inscrite et son profil était le même.
Le grand brun sursauta lorsqu'il sentit une main se poser sur son épaule.
Rigsby: "Je croyais qu'il y avait plus personne."
Cho regardant l'écran: "Jolie fille! C'est pas avec elle que tu sortais?"
Rigsby: "Si."
Cho: "Tu sais Rigsby, je comprend pas comment tu fais pour trouver des filles comme elle et être encore célibataire. Toi, t'as un vrai problème."
Rigsby: "Je crois que t'as raison."
Cho: "Tu devrais la rappeler. Apparemment elle est disponible, sinon elle serait plus sur ce site."
L'asiatique le laissa à ses réflexions pour rejoindre sa fiancée.
Wayne prit son téléphone et s'apprêta à suivre le conseil de son collègue. Mais il renonça au dernier moment et le referma. Il n'aurait pas su quoi lui dire, ni même si elle accepterais de lui parler, après tout ce temps sans aucun signe.
Il se posa aussi la question de savoir comment Jane était entré en contact avec elle.
De la même façon que lui? Il voyait très mal le mentaliste fréquenter ce genre de site.
Wayne connaissait également l'histoire d'Addison et il était surpris qu'elle ait baissé sa garde aussi rapidement avec un parfait inconnu tel que Jane. Rigsby, lui avait presque du lui fournir un extrait de son casier judiciaire pour entrer dans sa vie. Puis il réfléchi et fini par en conclure qu'ils avaient du comparer leurs douloureuses expériences et celles-ci étaient très similaires, c'est ce qui les avait rapproché.
Mais rapprochés à quel point? Ignorant tout de la relation actuelle qu'entretenaient Jane et Lisbon, depuis peu, le brun imagina une liaison entre le consultant et Addison. Il ne réalisait pas l'absurdité de ses spéculations, car ce n'était qu'une amitié, à distance et rien de plus. Mais Wayne n'y pouvait rien, il était jaloux de tous les couples, en ce moment. Jaloux de Cho qui avait réussi à former le couple parfait avec Elise, de Jane qui, il le croyait, était avec Addison, alors que lui restait désespérément seul, à attendre que Grace soit prête à lui redonner sa chance. Mais de ce côté là, il n'avait qu'un faible espoir, car la rouquine ne se remettait pas du décès de son fiancé et de sa trahison. Elle referait difficilement confiance, à un autre homme. Donc Rigsby collectionnait les conquêtes sans importances, avec plus ou moins de succès. Les échecs amoureux étaient devenus monnaie courante pour le jeune homme. Et lorsque tout paraissait fonctionner, c'était elle qui le laissait tomber.
Ce fut le cas avec Addison. Même si ils avaient rompu d'un commun accord, Wayne, lui, aurait voulu qu'ils restent ensemble. Il retourna, seul, dans un appartement vide.
Peut-être que cette vente de charité lui donnerait l'occasion de rencontrer enfin quelqu'un avec qui il pourrait construire quelque chose. Cela dit, il ne se faisait pas trop d'illusions.

ça me confirme dans l'idée que Lisbon risque de laisser tomber Jane qui ira probablement se consoler dans les bras d'Addison
La vente au enchères...j'ai vu ça dans White Collar...la façon dont ça c'était passé était ...Le tombeur (Neal Caffrey) qui fait un bide et l'homme plus âgé/mature (Peter Burke) qui les fait toutes craquer
Reste à voir comment toi tu vas mener la tienne :vivement:

Super cette suite!
L'idée de la vente aux enchères pour passer la soirée avec un homme c'est marrant, je l'ai déjà vu dans les séries Ya intérêt que Lisbon montent les enchères!!!
Et Rigsby qui hésite à rappeler Addison Non il faut qu'il se lance!
Contrairement à Johel je veux pas que Lisbon laisse tomber Jane
Je suis un peu trop romantique sans doute

pas mal l'idée de la vente aux enchères mais Lisbon ne pourra pas surenchérir indéfiniment, elle n'a qu'un salaire de flics
je suis d'accord avec manga, faut que Rigsby rappel Addison, elle l'a dit plus tôt, elle la largué car elle ne voulait pas lui imposer son mode de vie, ce n'était pas un problème de comptabilité d'humeur et comme ça Jane reste avec Lisbon ouai je sais, tu te doutais déjà que je dirais ça, tu me connais bien mais pour une fois que tu fait du Jisbon, j'aimerais que ça dure jusqu'au point final de ta fic
VLS..... :bounce: :bounce: :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:

Ah la la!!! Je vais voir ce que peux faire pour vous!!
Il sera difficile de satisfaire tout le monde, mais je vais essayer!!!
Je vous remercie et je suis contente que l'évolution vous convienne!!

Comme chaque mercredi, vous connaissez la chanson... Mentalist à la TV, donc la suite demain!!!!

Milles excuses pour le double post!

Chapitre 6

De retour au motel, Patrick se planta directement devant son écran avec une tasse de thé. Un peu comme un ado revenant du lycée. Il ne se servait pour de son clavier pour discuter avec celle qui était devenu sa confidente, il utilisait la webcam. Il n'alluma pas la lumière, la pleine lune éclairait la chambre comme en plein jour. Il se connecta et patienta quelques secondes avant de voir apparaître la jeune femme au visage angoissé.
Jane: "Bonsoir."
Addison: "Bonsoir Patrick. Comment allez-vous aujourd'hui? Bien j'ai l'impression."
Jane: "Mieux que vous, en tout cas. Qu'est-ce qui ne va pas?"
Addison: "Ne vous en faites pas, j'ai toujours le cafard les jours de pleine lune. Mais ça passera."
Jane: "Je peux faire quelque chose? Vous voulez que je passe chez vous?"
Addison: "Bien tenté! J'ai pris je ne sais plus combien d'antidépresseurs mais j'ai encore les idées claires et je ne vous donnerais pas mon adresse."
Jane: "J'aurais essayé. Mais dites-moi ce qui vous angoisse à ce point."
Addison: "Ca c'est passé une nuit de pleine lune. Changeons de sujet. Ca c'est arrangé avec votre petite amie?"
Jane: "Ca m'ennuie de faire étalage de mon bonheur devant vous, alors que vous n'allez pas bien."
Addison: "Comme vous êtes prévenant. Mais, justement, ça me changera les idées d'entendre quelque chose de positif. Allez-y dites-moi tout."
Jane: "Très bien. Je lui ai fait comprendre que je l'aimais et elle m'a fait comprendre que c'était réciproque."
Addison: "Ca me fait plaisir pour vous. Vous vous inquiétiez pour rien en fait."
Jane: "C'est vrai. Merci de m'avoir encouragé. J'aimerais faire quelque chose pour vous renvoyer l'appareil."
Addison: "Je ne vous demande rien. Parler avec vous me suffit amplement. Et si vous avez dans l'intention de jouer les entremetteurs, oubliez."
Jane: "C'est dommage. Il y a un jeune homme au CBI qui serait fait pour vous. Sympa, sportif, carrure de footballeur."
Addison, pinçant ses lèvres: "Vous connaissez Wayne, je le savais. Mais je vous avais donné suffisamment de détails, vous n'avez pas eu de mal à deviner."
Jane: "Alors? Qu'est-ce que vous en dites?"
Addison: "J'en dis que vous devriez vous occuper de votre copine."
Jane: "Je n'insiste pas. Je ne veux surtout pas me fâcher avec vous. Mais, vous devez vous ennuyer, dans ce grand appartement. Que faites-vous de vos journées?"
Addison: "La même chose que vous. Je suis consultante, vous avez oublié."
Jane: "Je sais quel est le salaire d'un consultant et ce n'est absolument pas suffisant pour vous offrir un logement pareil, avec un système de sécurité dernier cri et une équipe de surveillance personnelle."
Addison ne se démontant pas: "Ma famille est riche. Je ne travaille que pour m'occuper l'esprit."
Jane: "Quel est le nom de votre famille. Weaver est votre nom d'épouse."
Addison: "Je vous trouve bien curieux tout à coup."
Jane: "Désolé. On ne se refait pas. Donc, vous ne voulez vraiment pas que je vous arrange le coup avec Rigsby?"
Addison: "Merci mais non. Vous êtes presque aussi lourd que mon frère avec ça."
Jane: "Vous avez un frère?"
Addison: "Comme beaucoup de monde sur la planète. Il collectionne les jolies écervelées comme les voitures. Il me dit sans arrêt de profiter de la vie en essayant de me présenter tous les jeunes célibataires qu'il croise. Autant vous dire que ses conseils je m'en passe. Mais c'est mon frère, alors..."
Jane: "C'est vraiment dommage que vous soyez cloîtrée chez vous. Demain, il y a une vente aux enchères et ça vous aurait certainement plu."
Addison: "On m'en a parlé et je ne manquerais pas ça. Une amie va filmer la soirée et je verrai tout sans bouger de chez moi. Je n'en raterais pas un miette."
Jane: "Ce ne sera pas pareil, mais c'est mieux que rien, je suppose."
Addison: "Bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais j'ai un dossier à étudier pour la police et il faut que je m'y mette. Bonne chance pour demain. Je suis persuadée que vous allez casser la baraque."
Jane: "Comment vous avez deviné?"
Addison: "Si vous ne faisiez pas partie des lots, vous ne m'en auriez pas parlé."
Il sourit avant d'éteindre l'ordinateur. A chaque entrevue, il en apprenait un peu plus sur cette femme qui lui délivrait des informations, au compte gouttes, sans jamais lui donner le moindre nom, mise à part le sien. Elle protégeait férocement sa vie privée, car, lors de ses investigations, Jane n'avait rien trouvé sur sa famille, uniquement le meurtre de son mari et son emploi étaient spécifiés, mais aucun autre détail. Le reste faisait partie d'un dossier confidentiel.
Il décida de ne plus se creuser les méninges pour découvrir toute la vie d'Addison. Il allait se contenter de leurs discussions sans tenter de s'immiscer plus avant, dans sa vie privée. Cela ne le regardait pas. Mais chasser son naturel ne serait pas chose aisée. Toutefois, il ferait des efforts. C'était la première fois qu'il rencontrait une personne avec qui il avait autant de points en communs et il comptait bien conserver cette amie. Avec elle, il pouvait parler de sujet comme Térésa et Angela sans crainte.
Cette nuit-là, au troisième étage d'un immeuble du centre ville, appartement 123, un couple dormait paisiblement, leur bébé dans la pièce à côté. Un individu cagoulé, tourna la poignée de la chambre et entra à pas de loup. Il se pencha au-dessus de la jeune femme qui ouvrait les yeux. A peine le temps d'apercevoir la lame qui la transperça de part en part. Elle s'éteignit presque aussitôt contre le corps sans vie de son compagnon. Le psychopathe s'était occupé de l'homme en premier. Il lui avait tranché la gorge. Il signa son oeuvre puis entendit des pleurs, venant de l'autre chambre. Il découvrit l'enfant, s'approcha du berceau et d'une main alluma le mobile au-dessus de lui, avant de remonter la couverture sur le petit être sans défense.
Il sortit sans être inquiété.
La disparition de ces jeunes parents ne serait découverte que plusieurs jours plus tard.
Le lendemain, comme chaque jour, le gardien de l'immeuble d'Addison lui apporta son courrier. C'était toujours le même rituel. Il traversait un couloir d'une vingtaine de mettre puis frappait un coup à la porte, laissant les enveloppes sur le paillasson.
Elle ouvrait et saisissait le courrier sans s'attarder. Les vertiges se déclenchaient dès qu'elle mettait la tête en dehors de l'appartement. Elle détestait cette sensation sur laquelle elle n'avait aucun contrôle. Addison s'était fait une raison, elle ne sortirait jamais de sa prison dorée. Il lui était impossible de sentir ne serait-ce que l'air extérieur, sur son visage, sans tourner de l'oeil. Le plus drôle était qu'Addison n'était pas une femme fragile, elle regardait des heures durant, des rapports d'autopsie, photos à l'appuis, sans éprouver la moindre émotion. Allez comprendre! L'inconscient nous fait parfois réagir de manière étrange.
La jeune consultante fit l'inventaire des courriers, facture, facture, une carte de son frère, facture, une lettre adressée à Addison mais avec son nom de jeune fille, connu de peu de gens, à part de son frère et des autorités fédérales.
Elle déposa l'ensemble, sur la table basse du séjour, puis s'intéressa à cette enveloppe suspecte. Elle l'ouvrit précautionneusement, en utilisant des gants et en sortit une feuille de papier sur laquelle étaient couchés ces mots, à l'encre rouge: "Rappelle-toi, c'est pour bientôt."
Pas de signature, pas d'expéditeur, seulement une forte odeur de cuivre émanant de ce mot. Pas besoin d'être un expert pour savoir que ce n'était pas de l'encre mais du sang. Addison replia l'ensemble et le rangea dans un sac plastique qu'elle remisa dans un tiroir. Aucun doute, c'était lui, il avait retrouvé sa trace.
Sentant monter un crise d'angoisse, elle avala un cocktail de calmants, lui permettant de retrouver un semblant de tranquillité. Ce tueur ne s'attaquait qu'à des couples, donc tant qu'elle serait seule, elle ne courrait aucun danger. Mais s'il lui avait écrit, c'est qu'il avait recommencé. Elle brancha le scanner qui lui permettait d'espionner les fréquences de la police, mais aucun crime de sang à déplorer ce jour-là. Sans trop y croire, elle se dit que ce n'était qu'une mauvaise plaisanterie avec du sang de porc. La pleine lune avait tendance à donner des idées d'un goût douteux de ce genre à quelques personnes. Cela ajouté à la paranoïa engendrée par ses angoisse, suffisait à la rendre folle. Malgré les remèdes qu'elle ingurgitait à fréquence régulière, rien ne la soulageait. La dernière fois qu'elle avait subit une crise aussi forte, elle avait appelé Wayne et il avait réussi à la calmer. Là, elle ferait face seule. Si le meurtrier était effectivement réapparu, il la surveillait, connaissait son adresse, ses habitudes. Elle ne prendrait pas le risque d'exposer quelqu'un d'autre à une mort certaine. Si il décidait de l'éliminer, ce ne serait pas le système de sécurité le plus perfectionné qui l'arrêterait. Addison était vraiment en plein délire. Du moins le temps que les anxiolytiques agissent. Il fallut une petite demi-heure pour qu'elle redevienne elle-même.
Le soir tomba sur Sacramento et le gotha de la ville se massait dans la grande salle de réception de l'hôtel de ville. Jane et les autres hommes mis aux enchères s'étaient regroupés derrière le podium, en coulisse. Ils attendaient leur passage, devant un public essentiellement composé de femmes, armées de leur chéquier.

La vente au enchères, la vente aux enchères !! :vivement: :vivement:

Mais dis moi, ce tueur de couples, c'est un genre de ou quoi ?!
Pauvre Addison, j'espère qu'elle va pas finir comme son mari ! Rigsby pourrait venir la protéger

VLS !