Vous avez un mess@ge ^

je ne sais pas pourquoi mais je ne le sens pas ce docteur ?

qu'a t'il à lui dire de si important

je penche pour une grossesse aussi mais plûtot une grossesse de rigsby en ce qui me concerne

nous verrons bien

Ah la la! L'une de vous deux à raison, et vous allez tout de suite savoir laquelle.
Merci Johel et Caroline!!

Chapitre 19

L'agent gara sa voiture et se dirigea droit sur le beau blond, qui s'était assis sur un banc.
Lisbon: "Comment va-t-elle?"
Jane: "Elle s'en sort bien. Juste une grosse migraine, rien de grave."
Lisbon, posant sa main sur la sienne: "Et toi?"
Jane: "Mieux maintenant que tu es là. Toujours aucune trace de Rigsby?"
Lisbon: "Ils cherchent encore. Cho est avec les équipes de recherches."
Jane: "Il vaut mieux que je retourne la voir, elle est toujours sous hypnose."
Lisbon: "Oui, vas-y. Moi je t'attend ici."
Lorsqu'il entra dans la chambre, Addison était assise fasse à la fenêtre, l'air pensif.
Il s'approcha, prenant place près d'elle.
Jane: "Qu'est-ce qu'il y a Addi?"
Addison: "Les résultats d'analyses ont révélé quelque chose."
Jane, la mine soudainement déconfite: "Tu es malade? C'est grave?"
Addison: "Si on veut. Je suis peut-être enceinte."
Jane, dans un sourire crispé: "C'est génial. Enfin je crois."
Addison tourna la tête vers lui et dit, d'un air pas très convaincant: "Ouais, c'est génial."
Il l'entoura de son bras, elle était tendue. Le mentaliste s'en aperçu mais elle ne voulait pas lui en donner la raison. Il l'attribua à la disparition de Rigsby.
Un moment après, Lisbon déboula dans la chambre.
Lisbon: "Heu, excusez-moi. Rigsby a été retrouvé."
Addison la fixait, prête à fondre en larmes.
Lisbon: "Il est vivant. Pas mal amoché mais il se remettra. J'ai demandé à ce qu'il soit installé dans la chambre, à côté de la votre. Un officier est placé juste devant."
Addison: "Merci agent Lisbon."
Elle ne lâchait pas le mentaliste des yeux. A présent rassurée sur l'état de Rigsby, elle avait autre chose à régler. Le blond se sentait de plus en plus mal à l'aise.
Cela mit la puce à l'oreille de la jeune femme qui préféra ne pas en parler pour l'instant. Tout ce qu'elle voulait, c'était voir son ami.
Addison se leva et se dirigea vers la porte.
Jane: "Addi, heu..."
Addison: "Oui Patrick, il va falloir qu'on discute de ce qui ne s'est pas passé. Mais avant, j'ai besoin de voir Wayne."
Elle le planta dans la chambre et rejoignit le jeune homme.
Il était allongé, le visage tuméfié, il avait du mal à bouger. Chaque mouvement lui déclenchait des douleurs dans tout le corps. Mais un sourire vint remplacer les grimaces de souffrance qui lui déformaient le visage.
Addison: "Salut."
Wayne: "Addi. Comment tu as fait pour venir?"
Addison: "Jane m'a hypnotisé pour que l'ambulance m'amène ici."
Wayne: "Ce type t'a touchée, tu es blessée?"
Addison: "Non, je n'ai rien, sois tranquille."
Wayne: "Jane est encore ici j'imagine?"
Addison: "Oui, comme il m'a placé sous hypnose, il doit rester près de moi. C'est ce qui c'est passé, le jour ou je l'ai embrassé. C'était la première fois depuis trois ans que je sortais de mon appartement. C'est arrivé comme ça, ça ne représentait rien."
Wayne: "Je te demande pardon, Addi pour ce que je t'ai dit. J'aurais du t'écouter. Si tu n'es pas prête pour le mariage..."
Addison lui prit la main: "Je veux t'épouser Wayne. Quand je t'ai cru mort, j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait le coeur. C'était horrible. Je ne veux plus ressentir ça."
Wayne: "C'est oui, alors?"
Addison: "Oui."
Elle l'embrassa et faisant fi de la douleur, il la serra contre lui. Des larmes, si longtemps retenues, coulèrent le long de ses joues. Elle se redressa et s'apprêta à retourner dans sa chambre.
Wayne: "Addi, je t'aime."
Il ne s'attendait pas à une quelconque réponse, mais elle revint sur ses pas et l'embrassa à nouveau.
Addison: "Je t'aime."
Ces mots, ils les attendait depuis tellement longtemps qu'il avait fini par en faire son deuil. Mais là, elle s'était décidée à se lancer, faisant de lui le plus heureux des hommes.
Addison: "Il faut que j'aille signer mes papiers de sortie."
Rigsby: "Ils te laissent déjà partir?"
Addison: "Je n'ai qu'une petite blessure bénigne."
Risgby: "Tu reviendras me voir avant?"
Addison: "Bien sûr."
Elle referma la porte et retourna dans sa chambre, où le consultant se rongeait les sangs à l'idée de la confrontation qui allait avoir lieu. Elle le trouva assis sur une chaise, face à la porte, les yeux fermés. Elle laissa la porte claquer, le réveillant brusquement.
Addison: "Je vais m'habiller. Je reviens."
Il n'ouvrit pas la bouche et l'attendit sagement.
Lorsqu'elle reparut, avec ses vêtements, il en conclut qu'elle n'avait pas l'intention de rester plus longtemps prisonnière de ces murs blancs. Ce qui n'était pas nécessaire, la jeune femme étant en parfaite santé. Elle était devant lui, adossée au mur.
Jane: "Tu as parlé à Rigsby? Tu lui as dit pour le bébé?"
Addison: "Non."
Jane: "Pourquoi? Il a le droit de savoir qu'il sera bientôt père."
Addison: "Si tant est que ce soit bien lui. Ce qui est absolument impossible. On a toujours pris nos précautions, à chaque fois. Et il n'y a eu personne d'autre appart lui."
Jane n'avait jamais été aussi pâle de sa vie.
Addison: "D'ailleurs ma grossesse ne remonterait qu'à deux jours d'après le Dr. Donc, il n'est pas encore certain que je sois bien enceinte. Je dois attendre deux semaines et refaire un test. Mais si c'est positif ça coïnciderait avec cette nuit où "il ne s'est rien passé". Je me suis repassé le film de cette nuit-là mais pas moyen de me rappeler quoi que ce soit. Et puis, un détail m'est revenu. Lorsque je suis sortie du lit, j'ai marché sur une boucle de ceinture. Je continue?"
Jane: "Inutile."
Addison: "Donc on a couché ensemble. Pourquoi tu m'as menti?"
Jane: "Tu étais trop angoissée et je ne voulais en rajouter en t'avouant ce qu'on avait fait. Je pensais, enfin j'espérais que tu ne t'en souviendrais pas et que je finirais par oublier. Mais je n'aurais jamais imaginé que tu puisses être enceinte."
Addison: "Et oui. Pour oublier, à présent c'est un peu compromit."
Jane: "Qu'est-ce que tu comptes faire?"
Addison: "Je vais épouser Wayne et avoir ce bébé, si il y a un bébé."
Il voyait bien où elle voulait en venir. C'était limpide. Elle l'exclurait de la vie de cet enfant qui contre toute attente, s'avérerait être celui de Patrick.
Jane: "Je sais que je n'ai aucun droit d'exiger quoi que ce soit. Mais je voudrais faire partie de sa vie."
Addison lui exposa la façon dont elle envisageait la suite, en cas de grossesse confirmée.
Cet enfant ne saurait jamais que Jane est son père. Toutefois, elle lui permettrait de le voir, d'avoir une place dans son existence, mais en gardant une distance. Il ne serait rien de plus qu'un oncle pour lui, mais pas un père. Wayne serait son père et lui non plus ne saurait pas la vérité.
Le mentaliste souleva un autre problème. Si cet enfant lui ressemblait, comment expliquerait-elle ce fait à Rigsby. Addison et lui étant brun avec les yeux marrons, cela risquerait d'induire le doute sur la paternité de Wayne.
Addison: "Mon grand-père maternel était suédois, donc ce ne serait pas surprenant si il ou elle est blond aux yeux bleus."
Jane: "Tu as pensé à tout."
Effectivement, elle n'avait rien laissé au hasard. Il était hors de question qu'elle avorte. Elle avait déjà perdu un enfant et elle ne laisserait pas passer cette chance.
Elle ne donnait pas le choix à Patrick, elle ne pouvait pas être plus claire à ce sujet.
Il dut capituler sans opposer le moindre argument. Addison avait raison, il ne devrait pas s'impliquer plus avant dans cette grossesse hypothétique, s'il tenait à préserver Lisbon. Cette histoire resterait un secret pour toujours. Quoiqu'il en soit, les deux semaines qui s'annonçaient promettaient d'être angoissantes pour Jane.
Avec tout ça, ils en avaient tous les deux, totalement occulté le psychopathe qui les menaçait encore. Malheureusement pour eux, lui, ne les oublierait pas.

Des médecins capables de te dire que tu es enceinte deux jours après le rapport sexuel je trouve ça et je décroche...
Jane est un homme de contrôle, il boit mais toujours en gardant le contrôle...on le voit dans l'enquête sur le meurtre du Père Noël, il avait bu, il avait beaucoup bu MAIS il gardait encore une certaine lucidité...Alors le coup de la grossesse
J'ai du mal a envisager la suite avec cette histoire

Ok, c'est un peu tordu mais j'ai vérifier sur le net et c'est possible! Pas fiable à 100% mais possible.
Mais bon, j'ai modifié un peu le texte pour ce soit plus crédible.
Pour l'alcool, c''est vrai que dans l'épisode dont tu parles, il était encore lucide, mais bon, ici, il est déphasé par son séjour en prison et l'histoire d'Addison qui lui rappelle sa propre expérience. Et l'argument le plus fort: j'en ai besoin pour la suite! NA!

Je suis déçu je pensais que l'enfant serai de Rigsby

mais bon espérons qu'elle ne soit pas enceinte

:)

Addison enceinte de Jane , je vote non !
J'espère que ça sera pas confirmé sinon j'ai peur pour le jisbon, parce que ca finira forcément par se savoir.
Déjà que si Lisbon apprend pour la nuit que Jane a passé avec Addison, c'est mort alors si en plus elle est enceinte de lui ...

Le retour du tueur dans le prochain chapitre ?

Aie Aie Aie ...

Merci Caroline et Johel et Terpo!!!!

Chapitre 20

Une semaine s'était écoulée, sans que le tueur ne se manifeste de quelques manière que ce soit. Lisbon avait personnellement interrogé Addison, qui avait renvoyé l'avocat engagé par son frère. La jeune témoin l'avait aidé du mieux qu'elle pouvait en lui donnant une description de l'agresseur. Elle ne servirait pas à grand chose si le tueur avait changé son apparence. Addison lui avait aussi fait part de sa théorie concernant le suspect. Selon elle, cet homme n'était pas bègue comme elle le pensait, mais il simulait. Il se servait de ce handicap pour s'attirer la sympathie des gens et ainsi les inciter à baisser leur garde et à compatir. Ainsi, il approchait ses victimes sans difficultés. La consultante en criminologie était persuadée qu'il n'agissait pas seul. Un complice devait sélectionner les victimes potentielles pour les livrer ensuite à son acolyte qui se chargeait du salle boulot.
Evidemment, il y avait un meneur dans ce duo. Le cerveau était celui qui ne se salissait pas les mains, il ne faisait que donner ses ordres à son docile binôme.
Lisbon: "Si je vous suit, il nous suffit de mettre la main sur le chef de la bande pour stopper cette vague de meurtres."
Addison: "Exact. Mais si, je dis bien si ce type était arrêté, il ne donnerait jamais son complice. De plus, il n'a tué personne et ne sera condamné que pour complicité au mieux."
Lisbon: "Donc on a pas d'autre choix, il nous faut les deux. Ou alors, on prends le risque que le leader ne ressorte et recrute un autre partenaire pour recommencer."
Addison: "C'est à craindre, en effet."
Lisbon, fronçait les sourcils: "Je déteste ce genre d'affaire."
Addison: "Je sais ce que c'est."
La jeune consultante était pâle, tout à coup. Prise d'un mal au coeur, elle marcha rapidement jusqu'à la salle de bain, puis revint quelques minutes plus tard.
Lisbon: "Est-ce que ça va?"
Addison: "Oui, c'est juste des mauvais souvenirs qui remontent à la surface."
L'agent se leva du fauteuil et avança dans la cuisine, séparée par un comptoir. Elle changea de conversation, pour un sujet plus léger.
Lisbon: "C'est aujourd'hui que Rigsby sort de l'hôpital, je crois."
Addison: "L'agent Cho doit le déposer ici."
Lisbon: "Bien, je vous remercie Addison, pour votre aide. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je pense que notre collaboration pourrait être fructueuse, sur cette enquête."
Addison: "Comptez sur moi agent Lisbon. Je ferais tout pour que ce ou ces malades soient mis hors jeu."
Lisbon: "Merci encore. On reste en contact."
Elle se rapprocha de la porte, la main sur la poignée.
Lisbon: "Addison! Vous devriez éviter le café, pour vos nausées matinales."
Addison, un peu surprise: "Merci du conseil."
Lisbon: "De rien. Et c'est Térésa."
Elle sortit, le sourire aux lèvres, à l'idée du bonheur de Rigsby en apprenant que son ami attendait son enfant. Cela était loin d'être le sentiment d'Addison qui devait encore patienter une semaine, pour être fixée. Mais ses malaises quotidiens, ne lui laissait que peu de doutes à ce sujet. Elle n'avait pas reparlé avec Jane, depuis son retour chez elle. Le consultant l'évitait et elle n'avait rien fait pour renouer le dialogue avec lui. C'était trop délicat. Elle l'appellerait après avoir refait le test, espérant que le résultat soit négatif. Bien qu'elle désirait, au fond d'elle, être enceinte, elle ne le voulait pas dans ces conditions là. Elle ne voulait pas mettre Patrick dans une position inconfortable, en particulier, vis à vis de Térésa. Elle voulait que tout rentre dans l'ordre, retrouver son ami, tout simplement.
La sonnette retentit, elle se rafraîchit le visage avant d'ouvrir.
Le jeune homme entra, un bras en écharpe et quelques coupures recouvrant son visage.
Wayne: "Hey, salut Addi."
Addison: "Salut."
Il s'assit sur le canapé avec l'aide de sa fiancée. Il remarqua que son visage était fatigué, ses traits tirés et elle avait des cernes creusées.
Wayne: "Tu as l'air crevée. Tout va bien?"
Addison: "Arrête de t'inquiéter pour moi. C'est toi le malade aujourd'hui. Alors c'est à moi de prendre soin de toi, pour changer."
Il l'attira sur le sofa, avec son bras valide.
Addison: "Wayne! Qu'est-ce que tu fais?"
Rigsby: "Ca fait deux semaines que je n'ai pas été seul avec toi. Vraiment seul je veux dire."
Il sortit un petit écrin en velours noir, de sa poche.
Rigsby: "Il manquait un petit détail à ma demande en mariage."
Il lui glissa une bague en argent sertie d'un éclat de diamant, à l'annulaire.
Wayne: "Ce n'est sans doute pas la bague de tes rêves..."
Addison: "Wayne, tu plaisantes. Elle est magnifique. Mais c'est de la folie, elle a du te coûter une fortune."
Rigsby: "Ca va faire un peu cliché, mais, c'est bien peu par rapport à ce que tu mérites."
Addison, esquissant un sourire: "Tu as raison, c'est un gros cliché."
Elle ne détachait pas ses yeux du bijoux qui scintillait à son doigt. Elle se tourna vers son fiancé et l'embrassa, avant de se blottir contre lui et de s'assoupir.
Elle était exténuée et elle avait peur de savoir pourquoi.
Au motel, le consultant tournait et retournait ce problème dans sa tête. Il avait réussi à donner le change avec Lisbon, depuis les confidences de sa meilleure amie. Il n'avait pas modifié son comportement, il était toujours aussi amoureux de la jolie brune, et le lui prouvait chaque jour. Mais il n'y pouvait rien, dès qu'il était seul, il était obnubilé par cette possible paternité.
Plus que cinq petits jours et il saurait. Lui non plus ne voulait pas contacter Addison avant. Que lui dirait-il? Cela n'aurait servit à rien d'anticiper un évènement qui n'aurait peut-être même pas lieu.
Il était incapable de penser à autre chose. Il aurait été fou de joie d'être père à nouveau, mais pas au détriment de sa relation avec Lisbon. Il en vint même à prier pour que ce soit une erreur du laboratoire.
C'était indéniable, Addison commençait à lui manquer, sa meilleure ami, sa confidente, lui manquait. Leurs longues conversations nocturnes lui manquaient. A présent, quand il ne trouvait pas le sommeil, il abandonnait sa douce Térésa qui partageait son lit, pour consulter ses mails. Il savait parfaitement que sa boîte serait vide. Plusieurs fois il lui avait écrit un message, puis il l'effaçait systématiquement, sans l'envoyer. Cette attente était entrain de le rendre fou.

Addison enceinte de Jane ça ne passe vraiment pas
Sa façon d'accepter la bague de Rigsby une vraie garce qui se joue d'un gentil benêt
Et Lisbon qui se rapproche d'elle...
J'ai beaucoup de mal avec la tournure que prend ton histoire...même si je sais que le tueur s'en prend à des femmes enceintes...

Nouvelle fan de ta fic! J'ai lu tout les chapitre et la plupart du boute ma chaise. Au fait Addi me fait penser à une héroïne de film que j'ai vu. Le titre m'échappe malheureusement et si je me rappelle bien elle aussi a été victime de quelque chose de criminel (une attaque ou un meurtre j'oublie)

Enfin bref j'adore beaucoup! Le chapitre avec le bébé qui meurt de déshydratation m'a carrément crevé le coeur. C'est dur pour une maman de deux enfants qui la plus jeune a 2 mois... Cependant pour que Adi accepte aussi rapidement la demande de Rigsby me rend un peu perplexe...Et Jane futur papa? Oulà! La suite!!!!!

j'attend la suite :)

La suite demain!!
Merci Johel et Caroline et bienvenue Roxy!! Et bien sûr à toutes celles qui lisent ma fic et n'ont pas le temps de laisser des commentaires.

Milles excuses pour le double post!!!

Chapitre 21

Une nuit, Lisbon se réveilla. Il n'était plus auprès d'elle, son oreiller était encore tiède. Il s'était levé depuis peu de temps. La jeune femme avait l'habitude de ses insomnies, plus fréquentes ces derniers jours.
Elle le rejoignit dans la pièce à côté, qui faisait office de salon, dans ce motel si impersonnel.
Lisbon, se tenant derrière lui, une main sur son épaule: "Qu'est-ce que tu fais debout? Il est 3h."
Jane: "Je n'arrivais pas à dormir et je ne voulais pas te déranger. Tu as besoin de sommeil, contrairement à moi."
Comme à chaque fois, il prenait sa main pour y déposer un baiser et elle retournait, seule, sous sa couette. Elle s'inquiétait de plus en plus pour son compagnon. Patrick n'avait jamais été très bavard sur lui-même mais là, c'était pire. Elle voyait que quelque chose le travaillait, mais quoi? Elle le connaissait assez pour savoir que ça n'aurait servit à rien de le lui demander. Il se fermerait encore plus.
Donc, elle le laisserait venir vers elle lorsqu'il en aurait besoin. Térésa serait là pour lui, quelle que soit la nature de ses préoccupations. Si elle avait su de quoi il s'agissait réellement, il n'est pas certain qu'elle aurait gardé le même point de vue. Son ouverture d'esprit pourrait se refermer très vite.
C'était la veille du jour fatidique. Voilà pourquoi le mentaliste n'avait pas fermé l'oeil.
Dès que le couple eut retrouvé le bureau, Jane se reclus dans son grenier. Il n'avait de cesse de vérifier la messagerie de son portable, attendant fébrilement le verdict susceptible de bouleverser son existence, si ce n'est de la faire voler en éclat.
Vers 10h, il reçut l'appel tant espéré et craint, à la fois. Il répondit, hésitant, son coeur s'emballant dans sa poitrine.
Jane: "Alors? Quelles sont les nouvelles?"
Il prenait une intonation faussement détendue, mais la jeune femme n'était pas dupe.
Addison: "Inutile de jouer la comédie. Je sais que tu as la trouille. Ne crois pas que je sois bien plus rassurée. Les résultats sont arrivés par coursier. Je ne peux pas ouvrir l'enveloppe. Pas toute seule."
Jane: "Je serais chez toi dans 10 minutes."
Il se présenta à sa porte dans ce délais. Elle lui ouvrit et ils restèrent debout, accoudés au comptoir de la cuisine, face à face. La jeune femme était aussi peu en forme que son visiteur. Elle tournait l'enveloppe de craft marron entre ses mains. La bague de fiançailles attira immédiatement l'attention du mentaliste.
Jane: "Finalement, tu t'es décidée. Tu lui as dis oui. Avant même de savoir pour le bébé."
Addison: "Ca m'a parut être la meilleure chose à faire."
Jane: "Curieuse raison d'accepter un mariage."
Elle ne tenait pas compte de cette remarque, un peu agressive, fixant l'enveloppe qui contenait leur avenir à tous deux.
Jane: "C'est le moment de l'ouvrir."
Addison se mit à paniquer: "Si je portais ton enfant! Qu'est-ce qui se passerait? Je suis désolée Patrick, c'est de ma faute. C'est moi qui t'ai embrassé la première. J'ai provoqué cette situation."
Jane: "Je ne peux pas te laisser dire ça. On était deux. J'ai autant de responsabilité que toi. Peut-être même plus. j'aurais du garder le contrôle, je ne l'avais jamais perdu avant. Donc tu n'es pas la seule à blâmer."
Elle lui sourit timidement.
Jane: "Je crois que c'est le moment."
Lui aussi avait un sourire crispé.
Addison souffla: "Bon, quand il faut y aller."
Elle décacheta l'enveloppe et déplia la lettre. A l'expression de son visage, le mentaliste su ou du moins cru savoir.
Jane: "Tu n'es pas enceinte?"
Addison: "Si. Mais depuis plus longtemps que je pensais. Il n'est pas de toi."
Jane: "Ouf! Félicitations, à toi et à Rigsby."
Il était soulagé et déçu à la fois. C'était paradoxal. Mais c'était au final beaucoup mieux ainsi.
Elle replia le papier sans le lui montrer et le rangea au fond d'un tiroir.
Le blond passa de l'autre côté du comptoir pour la prendre dans ses bras.
Jane: "Ca va aller?"
Elle sécha ses larmes dues à l'émotion.
Addison: "Oui, c'est juste la pression qui redescend. Mais ça y est, c'est passé. Tu devrais retourner au CBI. Ne dis rien à Wayne. Je le ferais quand il rentrera."
Le soir-même, Addison annonçait la nouvelle à son fiancé, qui, comme prévu, était fou de joie. A la grande surprise du jeune homme, elle insistait pour qu'ils officialisent leur union au plus tôt. Si bien que le mariage fut célébré trois jours plus tard, dans leur appartement, devant un juge de paix. Les seuls témoins furent Jane et Lisbon ainsi que Cho et Elise.
Addison avait convié son frère, mais il avait du mal à accepter que sa petite soeur épouse un policier, un homme qui était confronté à la violence au quotidien, susceptible de disparaître du jour au lendemain. Walter avait peur qu'elle ne retombe dans la spirale de la dépression si elle perdait encore l'homme qu'elle aime.
La jeune femme connaissait la raison de son absence et ne lui an tenait pas rigueur. En tant que grand frère, il était normal que Walter réagisse de cette manière. Toutefois, il lui avait fait livrer un imposant bouquet de roses, le matin de la noce, en témoignage de son affection. Même si il ne cautionnait pas ce mariage, Rigsby était un homme bien et Walter était heureux pour sa soeur.
Cette cérémonie précipitée avait surpris tout le monde, y compris le jeune marié. Mais Rigsby était follement épris de sa fiancée et après tout ce qu'ils avaient traversé, il ne se posait pas de question.
A l'inverse de Jane qui, lui, y avait beaucoup repensé et en avait conclu qu'Addison avait quelque chose en tête. Quelque chose de dangereux, quelque chose de stupide. Un plan tordu, digne de Patrick Jane lui-même.
La prochaine pleine lune approchait et il était clair pour l'ancien médium que la toute nouvelle Mme Rigsby n'avait pas décidé de se marier sur un coup de tête. Cette décision était calculée. Non pas qu'elle ne voulait pas épouser Rigsby, bien au contraire, mais pas aussi vite. Cela avait obligatoirement un rapport avec le tueur.
Jane et cette jeune femme avaient le même raisonnement. S'il avait été à sa place, c'est exactement ce qu'il aurait fait, pour attirer le psychopathe dans un piège. Mais ce plan avait une faille, car Jane pensait également qu'il y avait une deuxième personne impliquée. Ce plan, s'il fonctionnait, ne débusquerait que le tueur et pas l'instigateur.
Quoiqu'il en soit, il espérait se tromper, qu'Addison voulait simplement retrouver une vie normale, avec Rigsby et leur bébé. Mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer un tout autre scénario. Patrick avait fait la même chose, en abattant Red John, sans se soucier des dégâts qu'il provoquerait autour de lui. Comme lui, Addison serait impossible à dissuader. Ils étaient pareils. A la différence qu'Addison ne mettait pas que sa propre vie en danger mais également celle de son enfant et elle laisserait un veuf derrière elle, sans oublier Walter dont elle était la seule famille, si ça se passait mal. Mais quoiqu'elle ait prévu, personne ne lui ferait faire marche arrière. Elle irait jusqu'au bout, elle se vengerait de la mort de son mari et de son bébé. Elle continuait d'ailleurs à porter l'alliance de Riley, sous celle de Wayne. Addison ne l'enlèverait qu'après l'arrestation du ou des criminels. C'était une obsession, elle ne pourrait pas vivre sans ça, ni être une épouse pour Rigsby, pas totalement en tout cas.
C'était bien ce qu'elle projetait, Jane avait vu juste. Même si elle était consciente de l'immoralité de son acte, elle allait utiliser sa grossesse et son mariage pour atteindre son but. Mais peu lui importait, seul le résultat comptait. Et ce résultat la libérerait et lui permettrait de recommencer à vivre. Si tant est que tout se déroule bien. Elle ne voulait pas mourir mais si c'était le prix de la vengeance, elle l'acceptait.

pour la pirouette, le bébé n'est pas de Jane...mais il a tout de même passé la nuit avec Addisson...
Au final elle est encore plus "tordue" que Jane dans son désir de violence, lui sait faire la part des choses, elle, apparemment pas. Elle est prête à tout pour atteindre le tueur
Reste à espérer que ça ne finisse pas dans un bain de sang....avec toi il faut

ah ben je préfère ça

en tout cas c'est la même que jane celle-la aussi tordu que lui^^

j'attend la suite

Ha ben fiou! Chapeau pour le dénouement le bébé est de Rigsby!

Mais dites-moi il ne lui manque pas une case à cette Adi? Très belle fic!

VLS VLS VLS VLS

Oufff Jane n'est pas le père !
Ca évitera peut être un conflit entre lui et Lisbon :|
C'est super pour Rigsby mais le fait qu'Addison se " serve " de lui et de sa grossesse pour atteindre le tueur c'est flippant ...
Elle a aucunes limites !

VLS !

Merci à toutes!!!

Voilà la suite...

Chapitre 22

Après la courte cérémonie, le jeune couple offrit quelques raffraîchissements à ses invités. Le mentaliste en profita pour s'entretenir, en privée, avec la jeune mariée. Il se faufila derrière elle, lui glissant un mot à l'oreille.
Jane: "Il faut que je te parle."
Elle se dirigea discrètement, avec lui, dans la buanderie, à l'insu de Wayne qui était en grande conversation avec ses amis.
Addison referma la porte et s'y adossa, attendant que le mentaliste engage la conversation. Ce qu'il fit presque aussitôt. Il la regardait en faisant non de la tête et en se mordant les lèvres.
Jane: "Addison, dis-moi que tu n'as pas épousé Rigsby pour planter le décor nécessaire à ta vengeance."
Addison: "C'est ce que tu penses? Que je me sers de lui?"
Jane: "Ca m'a traversé l'esprit oui."
Addison: "Tu me crois aussi égoïstement tordue pour ça? C'est du délire!"
Jane: "Tu veux vraiment que je te réponde?"
Addison: "Inutile. Je sais parfaitement ce que tu penses."
Jane: "Ne fais pas ça. Ne risque pas ta vie et celle de ton bébé. Pas pour te venger. Tu as plus à perdre qu'à gagner."
Addison, dans un rire nerveux: "Tu ne vas pas me faire la morale! Pas toi."
Jane: "Tu as pensé à Rigsby? J'en viens à me demander si tu l'aimes autant que tu le dis, ou s'il n'est qu'un pion dans ton jeu malsain."
La jeune femme était ébahie par cette pluie de reproches, plus ou moins justifiés.
Jane, se rendant compte qu'il avait été un peu dur: "Excuse-moi, mes mots ont dépassés ma pensée. Je m'inquiète pour vous trois, c'est tout."
Addison: "Je sais ce que je fais. Tu n'as pas à t'en faire. Je ne suis pas Angela, je ne serais pas une innocente victime sans défense."
Jane: "Tu réalises que si tu étais tuée, Rigsby serait anéanti? Tu es prête à lui faire endurer la perte de sa famille? Je sais ce que c'est et toi aussi. Renonce, s'il te plaît. Laisse faire la police."
Addison: "La police. Ah! Cette bande d'incapables? Ce tueur avait déjà fait plusieurs victimes avant Riley. Ils n'ont rien fait pour l'empêcher de recommencer."
Elle ravala sa colère et poursuivit.
Addison: "Je pensais que toi au moins tu me comprendrais."
Il la comprenait mais refusait qu'une autre famille soit détruite pour une histoire de vengeance.
Jane: "Si je ne peux pas te faire changer d'avis, laisse-moi au moins t'aider."
Addison: "D'accord. Arrange-toi pour éloigner Wayne de cet appartement dans deux jours."
Jane: "Le soir de la pleine lune."
Addison: "Quoi que tu sembles croire, je suis amoureuse de lui et je ne veux pas qu'il soit blessé ou tué."
Jane: "Ce n'est pas très judicieux. Rigsby est agent, il sait se défendre. Pardonne-moi, mais ça n'était pas le cas de ton premier mari. C'est un fait."
Addison: "Peu importe! Il ne faut pas qu'il soit impliqué là-dedans."
Le regard décidé de la jeune femme traduisait ses sombres desseins.
Jane: "Tu ne veux pas de témoin, parce que tu ne veux pas qu'il soit arrêté. Tu veux le tuer. N'est-ce pas?"
Addison: "On ferait mieux d'y aller, ils vont se demander où on est passé."
Jane bloqua la porte: "Fais-moi une promesse. Tu ne te mettras inutilement en danger."
Addison l'embrassa à la commissure des lèvres, sans lui répondre.
Elle ajouta, à son oreille: "Je sais que tu le feras pour moi. Tu épargneras Wayne."
Elle sortit, arborant son sourire le plus radieux et rejoignit le groupe. Elle vint directement entre les bras de son mari. Le mentaliste arriva quelques secondes plus tard, prenant place à côté de Lisbon. Il prit sa main dans la sienne, par besoin d'un contact rassurant. Addison lui avait fait peur par ses paroles et sa détermination.
Lisbon se pencha vers lui: "Tout va bien Patrick?"
Jane lui sourit avant d'embrasser sa main, devant les convives qui n'en furent pas surpris. Ils savaient tous le lien qui existait entre eux, malgré leur discrétion.
Cho, qui ne prenait jamais de gants: "Alors, et toi Jane, quand est-ce que tu vas te passer la corde au cou?"
Jane et Lisbon se fixèrent une seconde, l'air interloqués par cette question.
Rigsby en rajouta: "Ouais, il a raison. C'est pour quand?"
Jane, les joues se teintant de rouge: "Je ne sais pas trop. On en a pas encore parlé."
Lisbon aussi gênée que lui: "On ne sait pas encore si on va se marier. C'est un peu tôt pour l'envisager."
Cho: "Tôt! Ca fait quoi, une bonne dizaine d'années que vous vous connaissez."
Addison enfonça le clou: "C'est vrai ça. Red John est mort. Tu n'as plus d'excuses Patrick."
Jane: "Oh là! Vous vous êtes tous ligués contre moi! C'est un complot."
Après un long débat au sujet d'un hypothétique mariage entre ces deux collègues, les invités prirent congés du couple. Ils saluèrent Addison, avant d'être raccompagnés, dans le hall, par Wayne. Seul le beau blond s'attarda un peu plus dans l'appartement.
Jane: "C'est d'accord, je t'aiderais."
Addison, souriante: "Merci."
Il s'approcha pour poser sa main sur le ventre, encore plat, de la future mère.
Jane: "Fais attention à lui ou elle. Et à sa maman."
Elle pouvait aisément lire l'inquiétude qui se dégageait de lui, à travers ses yeux. Il déposa un baiser sur sa joue et rejoignit les autres. Elle s'assit sur le sofa, se remémorant ce qu'elle avait lu sur le document du laboratoire. Une larme s'échappa le long de sa joue. Elle pensa: "C'est mieux comme ça."
Le grand brun entra, à ce moment-là.
Wayne: "Qu'est-ce qui ne va pas? Addi, tu te sens bien? C'est le bébé?"
Addison s'agrippa à son cou, enfouissant son visage sur son torse sécurisant.
Wayne: "Parle-moi, qu'est-ce qu'il y a?"
Addison ne pu rien dire que murmurer un faible: "Je t'aime."
Wayne: "Moi aussi."
Il ne l'interrogea pas, préférant l'entourer de ses bras. Il la sentait d'une fragilité inhabituelle. Mais même si cela lui brisait le coeur de la voir ainsi, il aimait pouvoir être celui qui la protégeait, celui avec qui elle pouvait se laisser aller, montrer ses faiblesses. Cela n'arrivait que rarement. D'ordinaire, Addison était plutôt d'une nature froide et distante avec ceux qu'elle côtoyait. Et plus encore depuis le traumatisme qu'elle avait subit des années avant. Mais ce que son jeune époux ignorait, c'était qu'il n'était pas le seul, auprès duquel elle se confiait. Elle lui cachait beaucoup de choses qu'elle n'hésitait pas à avouer à Jane. Des choses qui auraient pu lui faire du mal, si il les découvrait. Elle ne voulait pas lui mentir, mais elle le faisait, elle-aussi, pour le protéger. Le grand brun posa la main sur le ventre de sa femme, comme Patrick quelques minutes avant.
Wayne: "J'ai hâte qu'on soit une famille."
La main d'Addison vint couvrir celle de son conjoint. Avant même que cet enfant ne vienne au monde, il y était déjà attaché et il paraissait s'être très vite fait à l'idée de devenir père.
Cette phrase de Rigsby aurait du la dissuader de servir d'appât mais bizarrement, cela la conforta dans ce sens. Elle était résolu. Elle le ferait pour leur avenir.
Elle ne pouvait plus vivre dans la crainte que cet individu ne réapparaisse n'importe quand, pour détruire leur bonheur. C'était une évidence pour elle, il fallait qu'elle se débarrasse de cette menace pour de bon.

Magnifique

Hâte d'avoir la suite

c'est quoi ce passage

Elle s'assit sur le sofa, se remémorant ce qu'elle avait lu sur le document du laboratoire. Une larme s'échappa le long de sa joue. Elle pensa: "C'est mieux comme ça."

Jane serait finalement le père
De toute façon elle semble totalement irrécupérable avec son désir de vengeance, je crains le pire...
pour que ça ne finisse pas dans un bain de sang...

Bon c'est clair il lui manque une case!

Mais je l'aime de moins en moins cette Adi...Mon pauvre Rigsbynouchet.....

J'ai décidé de recommencer à lire les fictions en cours sur le forum du coup je suis obligée de les prendre en cours et je n'ai pas le temps de lire tout les chapitres ^^
Donc désolé si je n'ai pas tout lu , cette fic a quelques défauts au début puis apparemment elle gagne en intensité vers les derniers chapitres.... Je serais plus apte à juger pour les prochains chapitres ^^

Pauvre Rigsby ! C'est encore lui qui va trinquer dans l'histoire ...
Si en plus Jane est le père :pas_poss:
J'espère quand même que tu les fera pas trop soufrir !!

( même si en matière de vengeance on a trouvé pire que Jane !! )

je pense moi aussi que Jane est le père du bébé et que Addy veut lui cacher mais c'est cruelle, c'est jouer avec les sentiments de deux hommes, l'un son mari et l'autre son meilleur ami.
Le pire c'est si jamais Lisbon le découvre, que va-t-elle dire? Que va-t-elle faire? Ca craint un max pour le Jisbon
Jane a fait une connerie et il va en payer le prix fort, je savais bien qu'avec toi il ne finirait pas avec Lisbon
Mais tout n'est pas fini et je crains le pire, si elle est si folle que je le pense, elle va mettre sa vie et celle de son bébé pour une vengeance et pourtant, si elle a bien lu le dossier de Jane, elle devrait savoir que ce n'est pas la solution
bon j'attends la suite maintenant

Merci à toutes, pour vos remarques!!

Voilà la suite...

Chapitre 23

Le lendemain, retour au CBI pour Lisbon et son équipe, y compris Rigsby. Bien qu'il ait prévu de rester auprès d'Addison ce jour-là, la jeune femme l'avait poussé à aller travailler. Elle plaisantait en lui disant qu'ils seraient bientôt trois et qu'il devait gagner de l'argent pour subvenir à leurs besoins. Il était vrai qu'Addison disposait de la fortune des Mashburn, ce qui les mettrait à l'abris pour leur existence entière et même plus. C'est d'ailleurs ce qu'elle aurait voulu. Que Rigsby démissionne. Mais elle savait qu'il n'était pas agent pour le salaire mais pour les enquêtes et l'adrénaline que cela lui procurait. Elle avait connu ça, lorsqu'elle était consultante pour la police de Santa Monica. A cette époque, elle suivait les équipes sur le terrain. Même si ça lui manquait, elle n'était plus en mesure d'assurer ses services, en dehors de son domicile. Cela n'avait aucune incidence sur son efficacité. La seule différence avec son ancien emploi résidait dans le fait qu'elle analysait les scènes de crimes sur photos et quelquefois sur vidéo. Le seul inconvénient majeur était qu'elle n'avait pas la possibilité de s'imprégner des lieux.
Addison plaçait tous ses espoirs dans la disparition définitive de ce psychopathe à cause de qui elle se retrouvait emprisonnée dans cet appartement. Sa mort lui permettrait peut-être de voir s'effacer toutes ses angoisses. Ainsi elle pourrait recommencer à exercer de façon plus conventionnelle, sur le terrain, et pas piégée entre ces quatre murs.
Mais ce n'était pas une science exacte et elle n'avait aucune garantie que lorsque tout ça serait terminé, elle soit débarrassée de sa phobie de l'extérieur.
Il fallait pourtant que ça fonctionne, c'était indispensable pour elle, pour son couple et surtout pour son enfant. Cette situation durait depuis bien trop longtemps, il devenait urgent d'y mettre un terme. L'hypnose lui apportait un soulagement mais pas au-delà de quelques heures. Supprimer l'assassin de son mari et celui qui avait provoqué sa fausse couche était sa dernière option.
Elle n'avait plus beaucoup de temps pour peaufiner les détails de son plan. La première chose qu'elle fit, fut de faire publier l'annonce de son mariage, photo à l'appuis, dans le "Sacramento News & Review", histoire d'attire l'attention sur elle. L'article n'omettait aucune information, précisant jusqu'à la grossesse de la jeune femme. Pour Addison, le chef de cette bande, devait être médecin, sinon comment aurait-il pu choisir tel ou tel couple. N'en étant pas absolument certaine, elle avait préférait élargir son champ de recherche grâce à cette publication. Toutes les méthodes étaient bonnes pour inciter le coupable à se montrer, en espérant qu'il commette un erreur qui le perdrait.
Au CBI, Lisbon tomba sur une lettre déposée, bien en vue, sur son bureau. L'écriture lui révéla, sans l'ouvrir, qui en était l'expéditeur. Elle redoutait que ce soit la mauvaise nouvelle qu'elle croyait. Et c'était exactement ça, la démission effective de Grace Van Pelt.
Un mot personnel l'accompagnait: "Térésa, je vous remercie pour le soutient que vous m'avez apporté ces derniers mois et pour vos encouragements. J'ai apprécié de travailler sous vos ordres. Vous êtes un excellent patron et je vous admire pour ça. Mais c'est devenu trop dur de continuer. Toute l'équipe me manquera. Bonne chance pour la suite.
Amitié. Grace."
Lisbon retint quelques larmes d'émotion qui montaient. Grace était devenu plus qu'une collègue, c'était une véritable amie. Mais après ce qu'elle avait vécu, avec la trahison et la perte de son fiancé, c'était mieux pour elle de recommencer sa vie, loin de Sacramento. Et peut-être qu'elle finirait par revenir. Van Pelt avait toujours un bon élément, irréprochable, au niveau boulot. Jamais le département ne retrouverait un agent aussi consciencieux.
Jane entra dans le bureau: "J'ai eu une idée!"
A mieux y regarder, il s'aperçut que son amie n'était pas en grande forme.
Jane avança jusqu'à elle: "Qu'est-ce que tu as Térésa?"
Lisbon: "Oh, rien d'important."
Jane: "Je vois bien que tu as pleuré."
Elle lui tendit la lettre.
Jane: "Je comprend. Mais ne te met pas dans cet état. Si ça peut la rendre heureuse de changer d'air, elle reviendra peut-être."
Lisbon: "C'est ce que j'espère en tout cas. Mais ça m'étonnerait. Elle a abattu son fiancé, elle en était éperdument amoureuse. Ca me paraît impossible à surmonter."
Jane posa sa main sur sa joue: "Grace semble fragile mais elle est plus forte qu'on le croit. N'y pense plus. Tout ira bien pour elle."
Lisbon, retrouvant un léger sourire: "Bon, c'était quoi cette idée?"
Jane: "J'ai pensé qu'on pourrait demander à Addison d'assurer l'intérim en attendant de trouver un remplaçant à Van Pelt."
Lisbon n'avait pas l'air très emballée par cette soudaine suggestion.
Jane: "Ok, on oublie. C'était qu'une proposition."
Lisbon: "Non, c'est une bonne idée. Du moins ça le serait si Addison n'était pas au coeur de l'affaire en cours."
Jane: "Moui, c'est un problème, c'est vrai. Mais en dehors de ça, je crois qu'elle conviendrait pour ce poste. Pour les dossiers suivants bien sûr."
Lisbon: "Elle est consultante, c'est ça?"
Jane: "Oui, elle a un doctorat en criminologie. Elle serait tout à fait compétente et une personne de plus, ce serait pas du luxe, surtout en ce moment. Ca te permettrait de lever un peu le pied."
Lisbon, esquissant un sourire: "Elle te plait cette fille? Je te trouve bien insistant pour je l'embauche."
Jane rétorqua: "Tu es jalouse Térésa? Tu n'as aucune raison de l'être. J'aime bien sa façon de voir les choses."
Lisbon: "C'est bien ce qui m'inquiète. Elle m'a l'air aussi tordue et imprévisible que toi. Vous êtes pareils tous les deux. A la différence qu'Addison Weaver... heu je veux dire Rigsby, je ne m'y ferais jamais, elle est riche et elle a l'influence que lui confère son côté Mashburn."
Cette remarque amusa le consultant et il quitta momentanément son amie.
Le journal du matin venait d'être livré chez Addison. En parcourant les annonces de mariage, elle remarqua que l'encart concernant son union avec Rigsby avait été entourée en rouge, le passage mentionnant l'arrivée future du bébé du couple été souligné. Dans la marge, un mot: "Mensonge"
Son sang ne fit qu'un tour. Comment pouvait-il savoir? Personne n'était au courant.
Sauf quelqu'un qui aurait surpris leur conversation, à l'hôpital.
Le dr Dickins, qui lui avait apprit pour son état, lui seul aurait pu savoir.
Ce médecin était celui qui l'avait suivi lors de ses tentatives pour tomber enceinte, alors qu'elle vivait à Santa Monica avec Riley. Etrangement, ce médecin s'était installé à Sacramento, quelques semaines avant le premier meurtre.
Elle en était persuadée, c'était lui la tête pensante de ce duo.
Au CBI également, l'édition du matin était posée sur une table de l'open space. En allant se servir un café, Jane feuilleta le périodique et tomba lui aussi, sur l'article.
Il savait qu'Addison envisageait d'attirer le tueur chez elle. Il avait eu la naïveté de penser que son mariage l'aurait fait renoncer, mais ne fut pas étonné outre mesure de voir qu'elle avait pris soin de mettre cet évènement bien en évidence.
Bien sûr, elle avait fait ça, avant de penser à la probable culpabilité du Dr Dickins.
Addison décrocha son téléphone, profitant de l'absence de son mari, pour contacter cet homme et prétexta des douleurs persistantes à l'abdomen. Elle le convainc de venir chez elle.
Les gardiens du hall de l'immeuble l'informèrent de l'arrivée imminente du mentaliste. Cela n'était pas prévu au programme et elle allait devoir bouleverser ses plans. Elle devait le renvoyer, sans éveiller ses soupçons. Si il se trouvait mêler à tout ça, cela compromettrait ses projets. Il ne fallait absolument pas que Patrick soit dans cet appartement lorsque le Dr Dickins s'y présenterait. Addison ne pouvait pas se permettre d'attendre sagement le soir de la pleine lune. Elle devait intervenir avant, pour ne pas laisser le temps, à Dickins de se préparer. D'après ses conclusions, en le stoppant lui, son complice serait complètement déphasé et ferait une bêtises qui le trahirait.

Addison est décidément cinglée...complètement aveuglée par son désir de vengeance...
Le problème c'est qu'il risque d'y avoir des dommages collatéraux dans son histoire...Jane et Rigsby sont en première ligne
Et c'est quoi ce "mensonge"...finalement la dame ne serait pas enceinte