Vous avez un mess@ge ^
+9
Jen'ny
Roxy30
Pepe64
Caroline Jane
Karo
terpo4
alamanga
Johel
Sweetylove30
13 participants
Page 7 sur 8
Page 7 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon, Carlson est un vrai psychopate ( décidement en ce moment en matière de taré on est servi dans les fics !! )
Jane et Rigsby se disputent à propose du bébé, Addison vit un enfer ...
Est ce que je peux garder l'espoir d'une fin heureuse ??
Jane et Rigsby se disputent à propose du bébé, Addison vit un enfer ...
Est ce que je peux garder l'espoir d'une fin heureuse ??
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vous avez un mess@ge ^
Souvent pour tes fics j'accroche pour le pitch de départ, original et rarement traité dans les autres histoires, puis peu à peu je décroche devant les rebondissements qui se succèdent à un rythme de plus en plus élevé jusqu'au moment ou je trouve que cela fait trop...et j'arrive à ce stade dans cette histoire...le psychopathe, l'enlèvement, le viol...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bien que aujourd'hui j'ai le moral dans les chaussettes, je vais tout de même poster la suite.
Et puis comme je l'ai commencée, je vais la finir, au point ou j'en suis.
J'ai une autre fic dans la tête, j'espère moins alambiquée que celle-ci.
Merci quand même à celle qui me lisent.
Chapitre 31
Jane quitta son motel pour son grenier du CBI. Il avait emporté son pc avec lui, pour consulter ses éventuels messages, guettant le nom d'Addison parmi les divers courriers.
Mais rien, le silence radio.
Elle aussi, c'était réveillée de la nuit la plus pénible de son existence, ne sachant pas encore que ce n'était que la première d'une longue liste. Elle continuait d'espérer entendre les sirènes de police ou tout autre véhicule, n'importe quel individu qui l'aurait sorti de là. Mais Samuel était loin d'être idiot. Son système informatique ne permettait que la réception de messages et pas l'émission. L'appel au secours de la jeune femme n'avait donc pas abouti et elle ne s'en rendait pas compte.
Elle se dégagea de son encombrant amant pour sortir du lit, mais il roula contre elle et l'enveloppa de son bras.
Samuel grommela: "Où tu vas?"
Addison se libéra de cette étreinte forcée et enfila un peignoir: "Nulle part."
Elle se plaça devant la fenêtre, scrutant l'étendu désertique. Il ne tarda pas à la rejoindre, humant le parfum de ses cheveux.
Samuel: "Ne t'inquiète pas, ils ne viendront pas t'arracher à moi. En ce qui concerne ta petite visite, je ne t'en veux pas, on a tous nos faiblesses. Et puis, tu t'es amplement faite pardonnée cette nuit."
Elle laissa s'échapper une larme le long de sa joue, elle avait honte mais que pouvait-elle faire d'autre appart subir sans dire en mot. Il en allait de sa vie.
Samuel: "A présent, je sais que tu m'aimes. Alors, pour te prouver que je tiens à toi, je vais te faire un cadeau."
Addison s'attendait à tout. Il était cinglé et capable de n'importe quoi.
Samuel: "Tu as un corps magnifique ma chérie. Je ne veux pas l'abîmer avec des cicatrices hideuses. J'ai décidé de laisser ce bébé venir au monde et je ne m'en débarrasserais qu'après sa naissance. Ainsi tu ne porteras aucune marque et tu resteras parfaite. Tu ne dis rien, ça ne fait pas plaisir?"
Addison: "Merci."
Il se sépara d'elle pour redescendre mais avant il lui annonça qu'il allait encore s'absenter pour la journée. Il ne rentrerait pas tard. Il lui fit un clin d'oeil qui lui laissait présager qu'elle subirait le même traitement ce soir-là et tous les autres.
La jeune femme passa chaque jour de la même façon. Elle guettait l'arrivée des secours depuis la fenêtre, toute la journée, jusqu'au couché du soleil. Chaque jour, elle envoyait un mail à Jane et à Rigsby, qui ne le recevraient évidemment pas. Carlson le savait et il se délectait des efforts inutiles qu'elle faisait pour prévenir quelqu'un. Jamais personne ne viendrait lui voler Addison. Il avait pris toutes ses précautions pour cela. Il avait même envoyé un courrier à Walter Mashburn, de la part de sa soeur, lui annonçant qu'elle s'était séparée de son mari et avait besoin de se retrouver seule quelques temps.
Donc Samuel avait planté le décor parfait pour être tranquille un certain temps.
Trois semaines, trois longues semaines s'étaient écoulées depuis l'enlèvement d'Addison. Trois semaines d'angoisse, à imaginer les sévices, plus horribles les uns que les autres qu'elle devait endurer. Rigsby devenait cinglé. Il avait beau se dire que c'était bon signe qu'aucun corps n'ait été découvert, que Carlson ne lui voulait peut-être aucun mal, qu'il prenait soin d'elle, il en cauchemardait constamment.
Lisbon l'avait mis en congés forcé pour une semaine, mais l'agent n'avait pas tenu plus d'une journée. Au bureau, il se donnait du mal pour afficher une mine joyeuse comme avant cette pénible histoire. Enfin, il se débrouillait pour être crédible devant les autres, mais dès qu'il en avait l'occasion, il s'isolait en salle d'interrogatoire ou dans le vestiaire, pleurant à chaudes larmes. Il en était arrivé au point où il souhaitait qu'on la retrouve vivante ou morte, pour qu'il arrête d'espérer en vain. Il était fatigué de se bercer d'illusions. Il fallait à tout prix que ça se termine. Bien ou mal, mais que ça se termine vite.
Jane l'avait surpris en passant dans le couloir: "Rigsby. Tout va bien?"
Rigsby s'essuyant le visage avant de se retourner: "Comment t'as fait toi, pour survivre à ça? C'est impossible, ça fait presque un mois et j'ai toujours aussi mal."
Jane: "La douleur part mais le vide est constant. Mais tu n'as pas à te poser cette question et j'espère que tu n'auras pas à le faire."
Rigsby: "Il vaut mieux que je me fasse à l'idée avant..."
Jane: "Si tu as besoin de parler, je suis là. D'accord? Ne te renferme pas, ce serait pire."
Le jeune homme hocha la tête et resta encore quelques temps enfermé dans cette pièce sombre. Il ne parvenait pas à cesser de pleurer. Le chagrin était devenu sa seconde nature. Il ne souriait plus ou rarement. Même Cho avait l'air plus enjoué à côté de lui.
Une semaine de plus sans nouvelles, sept longues journées et des nuits interminables.
Addison en était à son 6 ième mois de grossesse et elle sentait son enfant gesticuler, ce qui lui rappelait combien Wayne désirait être là à chaque étape pour assister à l'évolution de son bébé. Si elle ne trouvait pas rapidement un moyen de contacter quelqu'un, le nourrisson ne verrait jamais son père et réciproquement. Elle avait cessé d'envoyer des messages qui visiblement d'aboutissaient pas. Contrairement à son époux, Addison n'avait pas renoncé et avait mis tout en oeuvre pour atteindre son but. Depuis quelques temps elle avait adopté une attitude plus passive avec son ravisseur en lui faisant croire qu'elle était amoureuse. Elle l'avait amadoué et il avait baissé sa garde. Un matin, elle s'était levée plus tôt, alors que lui dormait. Elle était descendue dans le séjour. Carlson possédait une cibie, au sous-sol. Elle l'avait découvert depuis quelques jours. Elle fouilla dans les poches de sa veste, pris la clé et descendit à la cave. La radio était là, posée dans un coin de la pièce, à proximité d'un rideau, qu'elle poussa par curiosité. Ce qu'elle découvrit la remplie d'effroi. Une table avec des étrillés, semblable à celle qu'utilisent les obstétriciens. Il prévoyait de l'accoucher lui-même.
A la vue des scalpels et autres ciseaux chirurgicaux, elle manqua se trouver mal et referma le rideaux. Puis, elle eut une pensée fuguasse. Elle pensa qu'elle devrait se munir d'un d'une de ces lames et mettre fin à cette folie en tuant ce malade. Mais elle oublia bien vide cette option. Carlson avait le même gabarie que Rigsby et elle était enceinte de 6 mois. Ce qui voulait tout dire. Elle n'aurait pas une chance.
Ayant repris ses esprits, elle mit en marche la radio. Ce fut d'une simplicité enfantine de la faire fonctionner pour elle qui était habituée à espionner les fréquences de la police. Elle tremblait de tous ses membres, attentive au moindre craquement de l'escalier. Si Carlson la trouvait là, il la tuerait c'est sûr et ce ne serait pas une mort des plus douce.
Elle parvint à établir la communication avec la police locale de Sacramento.
Une voix féminine: "Police de Sacramento, je vous écoute."
Addison: "Dieu merci."
La voix: "Quel est votre problème?"
Addison: "J'ai été enlevée, il y a un mois, par un homme, Samuel Carlson. Il me retient prisonnière."
La femme: "Calmez-vous. Quel est votre nom?"
Addison: "Addison Mashburn."
Elle utilisa le nom qui interpellerait le plus la police.
La femme: "Mashburn! Bien, est-ce que vous êtes blessée Mme?"
Addison: "Non mais je suis enceinte de 6 mois."
La femme: "Vous êtes en sécurité d'où vous appelez?"
Addison: "Pas vraiment" Elle regarda autour d'elle. "Je ne peux pas sortir, il est dans la maison."
La femme: "Retournez d'où vous venez pour ne pas éveiller ses soupçons. Mais ne coupez pas la communication, on va localiser l'appel et venir vous récupérer. Tenez le coup."
Elle remonta au rez de chaussée pour retourner dans la chambre, se glissant sous les couvertures comme si de rien n'était. Il ne lui restait qu'à attendre. C'est ce qu'elle faisait depuis des semaines déjà.
La standardiste du central de la police transmit les coordonnées de la maison de Carlson, au CBI.
C'est Cho qui décrocha le téléphone: "CBI!... Quoi? Merci. On y va tout de suite."
Il appela des renforts puis annonça la bonne nouvelle à Lisbon et Jane.
Cho: "Il faut le dire à Rigsby!"
Lisbon: "Non! Je veux dire oui, bien sûr. Mais lorsqu'Addison sera hors de danger. Je ne veux pas que Rigsby vienne avec nous. Si ça tournait mal, enfin... je ne veux pas qu'il assiste à ça."
Jane: "Je ne suis pas d'accord! C'est peut-être sa dernière chance de la revoir vivante. Vous n pouvez pas lui enlever ça. Si elle était tuée sans qu'il soit là, ça le détruirait. Il y penserait chaque jour et chaque nuit. Ca le hanterait."
Il parlait en connaissance de cause.
Lisbon: "Très bien, il vient. Mais il restera en retrait. Il ne participera pas à l'assaut. Le swatt est là pour ça."
Jane: "Je viens aussi."
Lisbon: "Jane!!"
Elle le prit par le bras et ils s'éloignèrent de l'asiatique.
Lisbon: "Pas question. C'est trop dangereux. On ne sait pas de quoi cet homme est capable ni même si il est armé."
Jane: "Il faut que je vienne. Addison est importante pour moi. Je ne peux pas t'expliquer mais on a quelque chose en commun."
Lisbon: "Je sais, la perte de votre famille. Mais je ne veux pas te perdre, ou que tu sois blessé."
Jane: "Toi aussi tu pourrais être blessée."
Lisbon: "Oui, mais c'est mon job, pas le tien."
Jane: "Je resterais à l'abris. Mais il faut que j'y soi."
Elle soupira et capitula finalement. Jane obtenait toujours ce qu'il souhaitait sans trop insister avec Lisbon.
Et puis comme je l'ai commencée, je vais la finir, au point ou j'en suis.
J'ai une autre fic dans la tête, j'espère moins alambiquée que celle-ci.
Merci quand même à celle qui me lisent.
Chapitre 31
Jane quitta son motel pour son grenier du CBI. Il avait emporté son pc avec lui, pour consulter ses éventuels messages, guettant le nom d'Addison parmi les divers courriers.
Mais rien, le silence radio.
Elle aussi, c'était réveillée de la nuit la plus pénible de son existence, ne sachant pas encore que ce n'était que la première d'une longue liste. Elle continuait d'espérer entendre les sirènes de police ou tout autre véhicule, n'importe quel individu qui l'aurait sorti de là. Mais Samuel était loin d'être idiot. Son système informatique ne permettait que la réception de messages et pas l'émission. L'appel au secours de la jeune femme n'avait donc pas abouti et elle ne s'en rendait pas compte.
Elle se dégagea de son encombrant amant pour sortir du lit, mais il roula contre elle et l'enveloppa de son bras.
Samuel grommela: "Où tu vas?"
Addison se libéra de cette étreinte forcée et enfila un peignoir: "Nulle part."
Elle se plaça devant la fenêtre, scrutant l'étendu désertique. Il ne tarda pas à la rejoindre, humant le parfum de ses cheveux.
Samuel: "Ne t'inquiète pas, ils ne viendront pas t'arracher à moi. En ce qui concerne ta petite visite, je ne t'en veux pas, on a tous nos faiblesses. Et puis, tu t'es amplement faite pardonnée cette nuit."
Elle laissa s'échapper une larme le long de sa joue, elle avait honte mais que pouvait-elle faire d'autre appart subir sans dire en mot. Il en allait de sa vie.
Samuel: "A présent, je sais que tu m'aimes. Alors, pour te prouver que je tiens à toi, je vais te faire un cadeau."
Addison s'attendait à tout. Il était cinglé et capable de n'importe quoi.
Samuel: "Tu as un corps magnifique ma chérie. Je ne veux pas l'abîmer avec des cicatrices hideuses. J'ai décidé de laisser ce bébé venir au monde et je ne m'en débarrasserais qu'après sa naissance. Ainsi tu ne porteras aucune marque et tu resteras parfaite. Tu ne dis rien, ça ne fait pas plaisir?"
Addison: "Merci."
Il se sépara d'elle pour redescendre mais avant il lui annonça qu'il allait encore s'absenter pour la journée. Il ne rentrerait pas tard. Il lui fit un clin d'oeil qui lui laissait présager qu'elle subirait le même traitement ce soir-là et tous les autres.
La jeune femme passa chaque jour de la même façon. Elle guettait l'arrivée des secours depuis la fenêtre, toute la journée, jusqu'au couché du soleil. Chaque jour, elle envoyait un mail à Jane et à Rigsby, qui ne le recevraient évidemment pas. Carlson le savait et il se délectait des efforts inutiles qu'elle faisait pour prévenir quelqu'un. Jamais personne ne viendrait lui voler Addison. Il avait pris toutes ses précautions pour cela. Il avait même envoyé un courrier à Walter Mashburn, de la part de sa soeur, lui annonçant qu'elle s'était séparée de son mari et avait besoin de se retrouver seule quelques temps.
Donc Samuel avait planté le décor parfait pour être tranquille un certain temps.
Trois semaines, trois longues semaines s'étaient écoulées depuis l'enlèvement d'Addison. Trois semaines d'angoisse, à imaginer les sévices, plus horribles les uns que les autres qu'elle devait endurer. Rigsby devenait cinglé. Il avait beau se dire que c'était bon signe qu'aucun corps n'ait été découvert, que Carlson ne lui voulait peut-être aucun mal, qu'il prenait soin d'elle, il en cauchemardait constamment.
Lisbon l'avait mis en congés forcé pour une semaine, mais l'agent n'avait pas tenu plus d'une journée. Au bureau, il se donnait du mal pour afficher une mine joyeuse comme avant cette pénible histoire. Enfin, il se débrouillait pour être crédible devant les autres, mais dès qu'il en avait l'occasion, il s'isolait en salle d'interrogatoire ou dans le vestiaire, pleurant à chaudes larmes. Il en était arrivé au point où il souhaitait qu'on la retrouve vivante ou morte, pour qu'il arrête d'espérer en vain. Il était fatigué de se bercer d'illusions. Il fallait à tout prix que ça se termine. Bien ou mal, mais que ça se termine vite.
Jane l'avait surpris en passant dans le couloir: "Rigsby. Tout va bien?"
Rigsby s'essuyant le visage avant de se retourner: "Comment t'as fait toi, pour survivre à ça? C'est impossible, ça fait presque un mois et j'ai toujours aussi mal."
Jane: "La douleur part mais le vide est constant. Mais tu n'as pas à te poser cette question et j'espère que tu n'auras pas à le faire."
Rigsby: "Il vaut mieux que je me fasse à l'idée avant..."
Jane: "Si tu as besoin de parler, je suis là. D'accord? Ne te renferme pas, ce serait pire."
Le jeune homme hocha la tête et resta encore quelques temps enfermé dans cette pièce sombre. Il ne parvenait pas à cesser de pleurer. Le chagrin était devenu sa seconde nature. Il ne souriait plus ou rarement. Même Cho avait l'air plus enjoué à côté de lui.
Une semaine de plus sans nouvelles, sept longues journées et des nuits interminables.
Addison en était à son 6 ième mois de grossesse et elle sentait son enfant gesticuler, ce qui lui rappelait combien Wayne désirait être là à chaque étape pour assister à l'évolution de son bébé. Si elle ne trouvait pas rapidement un moyen de contacter quelqu'un, le nourrisson ne verrait jamais son père et réciproquement. Elle avait cessé d'envoyer des messages qui visiblement d'aboutissaient pas. Contrairement à son époux, Addison n'avait pas renoncé et avait mis tout en oeuvre pour atteindre son but. Depuis quelques temps elle avait adopté une attitude plus passive avec son ravisseur en lui faisant croire qu'elle était amoureuse. Elle l'avait amadoué et il avait baissé sa garde. Un matin, elle s'était levée plus tôt, alors que lui dormait. Elle était descendue dans le séjour. Carlson possédait une cibie, au sous-sol. Elle l'avait découvert depuis quelques jours. Elle fouilla dans les poches de sa veste, pris la clé et descendit à la cave. La radio était là, posée dans un coin de la pièce, à proximité d'un rideau, qu'elle poussa par curiosité. Ce qu'elle découvrit la remplie d'effroi. Une table avec des étrillés, semblable à celle qu'utilisent les obstétriciens. Il prévoyait de l'accoucher lui-même.
A la vue des scalpels et autres ciseaux chirurgicaux, elle manqua se trouver mal et referma le rideaux. Puis, elle eut une pensée fuguasse. Elle pensa qu'elle devrait se munir d'un d'une de ces lames et mettre fin à cette folie en tuant ce malade. Mais elle oublia bien vide cette option. Carlson avait le même gabarie que Rigsby et elle était enceinte de 6 mois. Ce qui voulait tout dire. Elle n'aurait pas une chance.
Ayant repris ses esprits, elle mit en marche la radio. Ce fut d'une simplicité enfantine de la faire fonctionner pour elle qui était habituée à espionner les fréquences de la police. Elle tremblait de tous ses membres, attentive au moindre craquement de l'escalier. Si Carlson la trouvait là, il la tuerait c'est sûr et ce ne serait pas une mort des plus douce.
Elle parvint à établir la communication avec la police locale de Sacramento.
Une voix féminine: "Police de Sacramento, je vous écoute."
Addison: "Dieu merci."
La voix: "Quel est votre problème?"
Addison: "J'ai été enlevée, il y a un mois, par un homme, Samuel Carlson. Il me retient prisonnière."
La femme: "Calmez-vous. Quel est votre nom?"
Addison: "Addison Mashburn."
Elle utilisa le nom qui interpellerait le plus la police.
La femme: "Mashburn! Bien, est-ce que vous êtes blessée Mme?"
Addison: "Non mais je suis enceinte de 6 mois."
La femme: "Vous êtes en sécurité d'où vous appelez?"
Addison: "Pas vraiment" Elle regarda autour d'elle. "Je ne peux pas sortir, il est dans la maison."
La femme: "Retournez d'où vous venez pour ne pas éveiller ses soupçons. Mais ne coupez pas la communication, on va localiser l'appel et venir vous récupérer. Tenez le coup."
Elle remonta au rez de chaussée pour retourner dans la chambre, se glissant sous les couvertures comme si de rien n'était. Il ne lui restait qu'à attendre. C'est ce qu'elle faisait depuis des semaines déjà.
La standardiste du central de la police transmit les coordonnées de la maison de Carlson, au CBI.
C'est Cho qui décrocha le téléphone: "CBI!... Quoi? Merci. On y va tout de suite."
Il appela des renforts puis annonça la bonne nouvelle à Lisbon et Jane.
Cho: "Il faut le dire à Rigsby!"
Lisbon: "Non! Je veux dire oui, bien sûr. Mais lorsqu'Addison sera hors de danger. Je ne veux pas que Rigsby vienne avec nous. Si ça tournait mal, enfin... je ne veux pas qu'il assiste à ça."
Jane: "Je ne suis pas d'accord! C'est peut-être sa dernière chance de la revoir vivante. Vous n pouvez pas lui enlever ça. Si elle était tuée sans qu'il soit là, ça le détruirait. Il y penserait chaque jour et chaque nuit. Ca le hanterait."
Il parlait en connaissance de cause.
Lisbon: "Très bien, il vient. Mais il restera en retrait. Il ne participera pas à l'assaut. Le swatt est là pour ça."
Jane: "Je viens aussi."
Lisbon: "Jane!!"
Elle le prit par le bras et ils s'éloignèrent de l'asiatique.
Lisbon: "Pas question. C'est trop dangereux. On ne sait pas de quoi cet homme est capable ni même si il est armé."
Jane: "Il faut que je vienne. Addison est importante pour moi. Je ne peux pas t'expliquer mais on a quelque chose en commun."
Lisbon: "Je sais, la perte de votre famille. Mais je ne veux pas te perdre, ou que tu sois blessé."
Jane: "Toi aussi tu pourrais être blessée."
Lisbon: "Oui, mais c'est mon job, pas le tien."
Jane: "Je resterais à l'abris. Mais il faut que j'y soi."
Elle soupira et capitula finalement. Jane obtenait toujours ce qu'il souhaitait sans trop insister avec Lisbon.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Jane, Jane , Jaaaaaaaane!
Super chapitre, VLS
Super chapitre, VLS
MelissaJane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Regarder des séries
Localisation : Nord de la France
Re: Vous avez un mess@ge ^
Finalement elle a réussi à passer un message...
Reste à espérer que ça ne finisse pas dans un bain de sang
Reste à espérer que ça ne finisse pas dans un bain de sang
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci!!! Bientôt la fin... Peut-être un ou deux chapitre.
Chapitre 32
Le mentaliste alla chercher son collègue qui se morfondait dans les vestiaires.
Jane: "Hey Rigsby! On l'a retrouvée, on a retrouvé Addison!"
Rigsby se leva: "Quoi! T'es sérieux? Où elle est? Elle va bien? Et le bébé?"
Jane: "Un officier de la police de Sacramento lui a parlé et je pense que ça va."
Ils sautèrent dans la voiture de l'agent qui ne prit pas la peine de se munir d'un gilet pare balles, malgré les recommandations de Jane. Ils se placèrent à l'arrière du convoi.
La traversée de ce désert dura plusieurs heures, avant d'arriver à 2 km de l'habitation. Tous les véhicules se stoppèrent afin de respecter une distance de sécurité suffisante pour ne pas être à découvert. Les équipes du Swatt se déployèrent, encerclant la maison. Toutes les issues étaient bouclées. Carlson n'avait rien laissé au hasard.
A l'intérieur, Addison faisait de son mieux pour ne pas trahir son angoisse mais sans y parvenir. Son ravisseur s'aperçu bien vite que quelque chose ne tournait pas rond. Il en eut la certitude en voyant que la porte de la cave avait été mal refermée.
Samuel lança un regard effroyable à la jeune femme.
Il la gifla: "Tu as tout gâché Addison! Je t'aime, pourquoi tu m'obliges à te faire mal? On était si bien tous les deux. Mais tu les as appelé! Tu as appelé ces saletés de flics, pour qu'ils nous séparent."
Il la jeta par terre et lui donna des coups de pieds dans le ventre.
Samuel: "Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'aura."
Addison: "Arrête je t'en supplie! Je te demande pardon. Pitié Samuel!"
Samuel: "Pardon? Et tu crois que ça suffit?"
Il frappa de plus belle, alors qu'elle se recroquevillée pour protéger son enfant.
Addison: "Non! S'il te plait. Je... je t'aime."
Il eut un moment d'hésitation, à ces mots qu'elle ne pensait pas. Elle ne les avait jamais pensé le concernant.
Samuel: "Une femme qui aime son mari ne le trahi pas."
Addison ria nerveusement: "Je n'ai pas trahi mon mari."
Elle ferma les yeux, et les rouvrit en entendant le clic d'un couteau à cran d'arrêt. Sentant sa dernière heure arriver, elle se contenta de le regarder dans les yeux, sans un mot, espérant un miracle.
Samuel: "Tu m'as tellement déçu ma chérie."
Il leva le poignard prêt à le plonger dans la poitrine de sa victime. Là, la porte vola en éclats, et le Swatt envahie la pièce. Cho, tira sur le forcené, sans sommation. Ce dernier s'effondra, mortellement touché, sur la jeune femme.
L'asiatique dégagea le corps et s'accroupi près d'Addison.
Cho: "Mme Rigsby, ça va aller. Vous n'avez plus rien à craindre."
Elle s'agrippa à son cou, avec toutes les forces qui lui restaient.
Addison: "Merci."
Forçant le passage, gardé par les forces de polices, le grand brun se rua dans la maison.
Rigsby: "Addison!"
Il prit la place de son ami, le remerciant à son tour de ne pas avoir hésité. Cho esquissa un sourire en signe d'approbation.
Addison gifla son mari.
Rigsby, les larmes aux yeux: "Qu'est-ce qui te prend?"
Addison: "Pourquoi tu as mis tout ce temps? Je vous ai envoyé des messages tous les jours."
Rigsby: "On a rien reçu. Pas un mot. Je suis désolé Addi, je suis désolé."
Elle se serra autant qu'elle le pouvait contre lui, jusqu'à ce que leurs battements cardiaques se confondent. Rigsby se sentait coupable, elle l'avait attendu, persuadée qu'il la délivrerait rapidement mais il n'avait pas été là pour elle.
Il la prit dans ses bras, pour la transporter dans l'ambulance où les secouristes l'examinèrent sérieusement. Rigsby restait à ses côtés, il ne pouvait plus la lâcher, il ne voulait plus la laisser seule, pas un instant. Il avait commis cette erreur auparavant et il ne recommencerait jamais.
Un médecin rechercha les battements cardiaques du bébé. Rigsby le fixait avec attention.
Le Dr sourit et retira le stéthoscope: "Tout va bien."
Il tendit l'instrument à Rigsby: "Vous voulez l'entendre?"
Le jeune père accepta et c'est avec une joie non dissimulée qu'il écouta le coeur de son enfant.
Rigsby: "C'est incroyable."
Addison souriait autant que lui, jusqu'à ce qu'elle distingue le consultant qui faisait les cent pas à quelques mètres de l'ambulance.
Lisbon le rejoignit: "Cho est avec les affaires internes. C'est dingue, des vrais vautours ceux-là! Ils doivent avoir un radar. Dès qu'un flic descend quelqu'un, ils rappliquent dans la seconde. Heureusement pour lui, Cho était dans son droit."
Le mentaliste était distrait, il observait le couple.
Lisbon: "Patrick? Ca va toi? Ne t'en fais pas pour eux, ils s'en sortiront, ils sont ensemble maintenant."
Elle referma sa main sur la sienne.
Jane: "J'espère que le bébé n'aura pas de séquelles."
La porte de l'ambulance se refermèrent brusquement. L'agent et le consultant se précipitèrent, ne comprenant pas cette soudaine agitation.
Jane: "Qu'est-ce qui se passe?"
L'ambulancier: "Elle a des contractions. On la conduit à l'hôpital."
Le véhicule démarra en trombe, gyrophare allumé et sirène hurlante, en direction de la ville.
Jane: "C'est trop tôt! Elle n'en est qu'à 6mois."
Lisbon: "Ils vont peut-être réussir à interrompre le travail."
Il paraissait anormalement inquiet.
Lisbon: "Ca va aller, Rigsby est avec elle. Au pire si le bébé naît aujourd'hui, il sera viable, ça se produit tous les jours."
Jane: "Il pourrait aussi ne pas survivre."
Lisbon: "Je le sais aussi bien que toi, mais si ça arrivait, il a ses deux parents auprès de lui."
Le mentaliste serrait les dents pour ne pas s'effondrer, pas devant elle. Mais elle ressentait son malaise et cela à chaque fois que la vie d'un enfant était en jeu.
Sans un mot, elle l'entoura de ses bras, caressant sa nuque. Il appréciait son attitude qui l'apaisait même si il était conscient qu'elle n'aurait pas eu ce comportement tendre avec lui, si elle avait su la vrai raison de son désarroi.
Cho, qui venait de faire son rapport bref et concis, à son image donc, les interrompit.
Lisbon: "Alors, tout c'est bien passé?"
Cho: "Oui. Où est l'ambulance? Il y a eu un problème?"
Lui aussi, bien qu'il ne soit pas forcément proche d'Addison, semblait légèrement secoué.
Jane: "Je crois qu'elle va avoir son bébé ce soir."
A la nuit tombée, l'équipe patientait dans la salle d'attente de la maternité. Au bout d'une heure, le nouveau père les rejoignit, le visage fatigué mais radieux. Ils se massèrent autour de lui.
Rigsby: "Ca y est, je suis papa. Elle est parfaite. Toute petite mais parfaite."
Les médecins l'avaient placé en couveuse comme tous les grands prématurés.
Cho: "Félicitation vieux, tu viens de prendre du gallon."
Jane: "Addison?"
Rigsby: "Elle se repose. Je retourne la voir. Je voulais juste vous annoncer la nouvelle. Merci d'être là."
Le mentaliste, sans plus de questions, s'éclipsa discrètement pour aller à la nursery de la maternité. Il errait dans le couloir vitré sans trop savoir où aller.
L'infirmière de garde: "Mr? Je peux vous aider?"
Jane: "Oui, mon amie vient d'accoucher, je cherche sa petite fille."
L'infirmière: "Son nom?"
Jane: "Elle n'en a pas encore. Mais sa mère s'appelle Addison Rigbsy."
Elle sourit et conduisit dans le secteur des prématurés.
L'infirmière: "La voilà. Ces tubes sont un peu impressionnants mais elle ne souffre pas. D'ici quelques mois, elle aura grandit et pris du poids."
Elle le laissa devant ce petit être sans défense, ses bras n'étaient pas plus épais qu'une brindille et plus fragile que du cristal. Se croyant seul, il ne retint plus son émotion. Il resta immobile un long moment, émerveillé par cette nouvelle vie qui venait d'apparaître.
Lisbon, qui s'ennuyait de lui, le trouva assez facilement.
Jane: "Comment tu as su où j'étais?"
Lisbon: "J'ai suivi mon intuition, et comme je te connais."
En effet, elle avait remarqué comment son visage s'éclairait à chaque fois qu'il était entouré d'enfants.
Lisbon: "Ca te rappelle la naissance de Charlotte. Tous les enfants que tu croises lors de nos enquêtes te rappellent ta fille."
Jane, pinçant ses lèvres: "Tu me connais bien Térésa."
Il marqua une petite pause avant d'ajouter timidement: "Tu as déjà pensé à en avoir un?"
Lisbon, les yeux écarquillés: "Un bébé! Pff! Non, mais tu me vois en mère? Pitié. Non, c'est vraiment pas pour moi!"
Jane: "Moi je te verrais bien dans ce rôle. Pourquoi tu souris?"
Lisbon: "Oh. C'est une proposition Mr Jane?"
Jane: "Si c'était le cas?"
Lisbon ennuyée: "Patrick. Heu. Je suis flattée... Vraiment... Je t'aime mais je ne veux pas avoir d'enfant."
Jane: "Tu ne les aimes pas?"
Lisbon: "Bien sûr que si. J'adore les gosses. Mais ceux des autres. Tu es déçus?"
Jane: "Non, pas du tout. Je comprend. Tu es indépendante et tu as ta carrière au CBI. De toutes façons, je suis trop vieux pour être père. Ce serait ridicule."
Il avait ce sourire, celui qui signifiait, je suis déçu mais je ne le montre pas. Et bien soit, il n'aurait pas d'enfant avec la femme qu'il aimait. C'est parce qu'il aimait Térésa qu'il n'en aurait pas. Il respectait ses désirs et si ceux-ci n'incluaient pas de famille, il l'accepterait, pour elle. Même si, au fond de lui, c'était un énorme sacrifice.
Lisbon: "Il faut que je retourne au CBI. Mais toi reste. Je sais que tu en as besoin."
Ils se sourirent et le consultant reporta son attention sur la minuscule petite fille.
Jane murmura, en posant sa main sur la vitre: "J'aimerais tant que tu sois à moi."
Il réalisait la portée de ses paroles. Ce n'était pas possible et il en était conscient. Quoiqu'il advienne, Patrick ne chercherait pas à en savoir plus sur cette enfant. Rigsby avait eu l'air tellement comblé que Jane ne bouleverserait pas l'ordre naturel des choses. Wayne était le père de ce bébé, point final. Il ne devait pas en être autrement. Pourtant, malgré toute sa volonté, il avait besoin de savoir la vérité, même si cela ne lui apporterait rien, il en avait besoin. En particulier après ce que Lisbon venait de lui avouer. Elle n'avait pas voulu le blesser mais être honnête simplement.
Chapitre 32
Le mentaliste alla chercher son collègue qui se morfondait dans les vestiaires.
Jane: "Hey Rigsby! On l'a retrouvée, on a retrouvé Addison!"
Rigsby se leva: "Quoi! T'es sérieux? Où elle est? Elle va bien? Et le bébé?"
Jane: "Un officier de la police de Sacramento lui a parlé et je pense que ça va."
Ils sautèrent dans la voiture de l'agent qui ne prit pas la peine de se munir d'un gilet pare balles, malgré les recommandations de Jane. Ils se placèrent à l'arrière du convoi.
La traversée de ce désert dura plusieurs heures, avant d'arriver à 2 km de l'habitation. Tous les véhicules se stoppèrent afin de respecter une distance de sécurité suffisante pour ne pas être à découvert. Les équipes du Swatt se déployèrent, encerclant la maison. Toutes les issues étaient bouclées. Carlson n'avait rien laissé au hasard.
A l'intérieur, Addison faisait de son mieux pour ne pas trahir son angoisse mais sans y parvenir. Son ravisseur s'aperçu bien vite que quelque chose ne tournait pas rond. Il en eut la certitude en voyant que la porte de la cave avait été mal refermée.
Samuel lança un regard effroyable à la jeune femme.
Il la gifla: "Tu as tout gâché Addison! Je t'aime, pourquoi tu m'obliges à te faire mal? On était si bien tous les deux. Mais tu les as appelé! Tu as appelé ces saletés de flics, pour qu'ils nous séparent."
Il la jeta par terre et lui donna des coups de pieds dans le ventre.
Samuel: "Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'aura."
Addison: "Arrête je t'en supplie! Je te demande pardon. Pitié Samuel!"
Samuel: "Pardon? Et tu crois que ça suffit?"
Il frappa de plus belle, alors qu'elle se recroquevillée pour protéger son enfant.
Addison: "Non! S'il te plait. Je... je t'aime."
Il eut un moment d'hésitation, à ces mots qu'elle ne pensait pas. Elle ne les avait jamais pensé le concernant.
Samuel: "Une femme qui aime son mari ne le trahi pas."
Addison ria nerveusement: "Je n'ai pas trahi mon mari."
Elle ferma les yeux, et les rouvrit en entendant le clic d'un couteau à cran d'arrêt. Sentant sa dernière heure arriver, elle se contenta de le regarder dans les yeux, sans un mot, espérant un miracle.
Samuel: "Tu m'as tellement déçu ma chérie."
Il leva le poignard prêt à le plonger dans la poitrine de sa victime. Là, la porte vola en éclats, et le Swatt envahie la pièce. Cho, tira sur le forcené, sans sommation. Ce dernier s'effondra, mortellement touché, sur la jeune femme.
L'asiatique dégagea le corps et s'accroupi près d'Addison.
Cho: "Mme Rigsby, ça va aller. Vous n'avez plus rien à craindre."
Elle s'agrippa à son cou, avec toutes les forces qui lui restaient.
Addison: "Merci."
Forçant le passage, gardé par les forces de polices, le grand brun se rua dans la maison.
Rigsby: "Addison!"
Il prit la place de son ami, le remerciant à son tour de ne pas avoir hésité. Cho esquissa un sourire en signe d'approbation.
Addison gifla son mari.
Rigsby, les larmes aux yeux: "Qu'est-ce qui te prend?"
Addison: "Pourquoi tu as mis tout ce temps? Je vous ai envoyé des messages tous les jours."
Rigsby: "On a rien reçu. Pas un mot. Je suis désolé Addi, je suis désolé."
Elle se serra autant qu'elle le pouvait contre lui, jusqu'à ce que leurs battements cardiaques se confondent. Rigsby se sentait coupable, elle l'avait attendu, persuadée qu'il la délivrerait rapidement mais il n'avait pas été là pour elle.
Il la prit dans ses bras, pour la transporter dans l'ambulance où les secouristes l'examinèrent sérieusement. Rigsby restait à ses côtés, il ne pouvait plus la lâcher, il ne voulait plus la laisser seule, pas un instant. Il avait commis cette erreur auparavant et il ne recommencerait jamais.
Un médecin rechercha les battements cardiaques du bébé. Rigsby le fixait avec attention.
Le Dr sourit et retira le stéthoscope: "Tout va bien."
Il tendit l'instrument à Rigsby: "Vous voulez l'entendre?"
Le jeune père accepta et c'est avec une joie non dissimulée qu'il écouta le coeur de son enfant.
Rigsby: "C'est incroyable."
Addison souriait autant que lui, jusqu'à ce qu'elle distingue le consultant qui faisait les cent pas à quelques mètres de l'ambulance.
Lisbon le rejoignit: "Cho est avec les affaires internes. C'est dingue, des vrais vautours ceux-là! Ils doivent avoir un radar. Dès qu'un flic descend quelqu'un, ils rappliquent dans la seconde. Heureusement pour lui, Cho était dans son droit."
Le mentaliste était distrait, il observait le couple.
Lisbon: "Patrick? Ca va toi? Ne t'en fais pas pour eux, ils s'en sortiront, ils sont ensemble maintenant."
Elle referma sa main sur la sienne.
Jane: "J'espère que le bébé n'aura pas de séquelles."
La porte de l'ambulance se refermèrent brusquement. L'agent et le consultant se précipitèrent, ne comprenant pas cette soudaine agitation.
Jane: "Qu'est-ce qui se passe?"
L'ambulancier: "Elle a des contractions. On la conduit à l'hôpital."
Le véhicule démarra en trombe, gyrophare allumé et sirène hurlante, en direction de la ville.
Jane: "C'est trop tôt! Elle n'en est qu'à 6mois."
Lisbon: "Ils vont peut-être réussir à interrompre le travail."
Il paraissait anormalement inquiet.
Lisbon: "Ca va aller, Rigsby est avec elle. Au pire si le bébé naît aujourd'hui, il sera viable, ça se produit tous les jours."
Jane: "Il pourrait aussi ne pas survivre."
Lisbon: "Je le sais aussi bien que toi, mais si ça arrivait, il a ses deux parents auprès de lui."
Le mentaliste serrait les dents pour ne pas s'effondrer, pas devant elle. Mais elle ressentait son malaise et cela à chaque fois que la vie d'un enfant était en jeu.
Sans un mot, elle l'entoura de ses bras, caressant sa nuque. Il appréciait son attitude qui l'apaisait même si il était conscient qu'elle n'aurait pas eu ce comportement tendre avec lui, si elle avait su la vrai raison de son désarroi.
Cho, qui venait de faire son rapport bref et concis, à son image donc, les interrompit.
Lisbon: "Alors, tout c'est bien passé?"
Cho: "Oui. Où est l'ambulance? Il y a eu un problème?"
Lui aussi, bien qu'il ne soit pas forcément proche d'Addison, semblait légèrement secoué.
Jane: "Je crois qu'elle va avoir son bébé ce soir."
A la nuit tombée, l'équipe patientait dans la salle d'attente de la maternité. Au bout d'une heure, le nouveau père les rejoignit, le visage fatigué mais radieux. Ils se massèrent autour de lui.
Rigsby: "Ca y est, je suis papa. Elle est parfaite. Toute petite mais parfaite."
Les médecins l'avaient placé en couveuse comme tous les grands prématurés.
Cho: "Félicitation vieux, tu viens de prendre du gallon."
Jane: "Addison?"
Rigsby: "Elle se repose. Je retourne la voir. Je voulais juste vous annoncer la nouvelle. Merci d'être là."
Le mentaliste, sans plus de questions, s'éclipsa discrètement pour aller à la nursery de la maternité. Il errait dans le couloir vitré sans trop savoir où aller.
L'infirmière de garde: "Mr? Je peux vous aider?"
Jane: "Oui, mon amie vient d'accoucher, je cherche sa petite fille."
L'infirmière: "Son nom?"
Jane: "Elle n'en a pas encore. Mais sa mère s'appelle Addison Rigbsy."
Elle sourit et conduisit dans le secteur des prématurés.
L'infirmière: "La voilà. Ces tubes sont un peu impressionnants mais elle ne souffre pas. D'ici quelques mois, elle aura grandit et pris du poids."
Elle le laissa devant ce petit être sans défense, ses bras n'étaient pas plus épais qu'une brindille et plus fragile que du cristal. Se croyant seul, il ne retint plus son émotion. Il resta immobile un long moment, émerveillé par cette nouvelle vie qui venait d'apparaître.
Lisbon, qui s'ennuyait de lui, le trouva assez facilement.
Jane: "Comment tu as su où j'étais?"
Lisbon: "J'ai suivi mon intuition, et comme je te connais."
En effet, elle avait remarqué comment son visage s'éclairait à chaque fois qu'il était entouré d'enfants.
Lisbon: "Ca te rappelle la naissance de Charlotte. Tous les enfants que tu croises lors de nos enquêtes te rappellent ta fille."
Jane, pinçant ses lèvres: "Tu me connais bien Térésa."
Il marqua une petite pause avant d'ajouter timidement: "Tu as déjà pensé à en avoir un?"
Lisbon, les yeux écarquillés: "Un bébé! Pff! Non, mais tu me vois en mère? Pitié. Non, c'est vraiment pas pour moi!"
Jane: "Moi je te verrais bien dans ce rôle. Pourquoi tu souris?"
Lisbon: "Oh. C'est une proposition Mr Jane?"
Jane: "Si c'était le cas?"
Lisbon ennuyée: "Patrick. Heu. Je suis flattée... Vraiment... Je t'aime mais je ne veux pas avoir d'enfant."
Jane: "Tu ne les aimes pas?"
Lisbon: "Bien sûr que si. J'adore les gosses. Mais ceux des autres. Tu es déçus?"
Jane: "Non, pas du tout. Je comprend. Tu es indépendante et tu as ta carrière au CBI. De toutes façons, je suis trop vieux pour être père. Ce serait ridicule."
Il avait ce sourire, celui qui signifiait, je suis déçu mais je ne le montre pas. Et bien soit, il n'aurait pas d'enfant avec la femme qu'il aimait. C'est parce qu'il aimait Térésa qu'il n'en aurait pas. Il respectait ses désirs et si ceux-ci n'incluaient pas de famille, il l'accepterait, pour elle. Même si, au fond de lui, c'était un énorme sacrifice.
Lisbon: "Il faut que je retourne au CBI. Mais toi reste. Je sais que tu en as besoin."
Ils se sourirent et le consultant reporta son attention sur la minuscule petite fille.
Jane murmura, en posant sa main sur la vitre: "J'aimerais tant que tu sois à moi."
Il réalisait la portée de ses paroles. Ce n'était pas possible et il en était conscient. Quoiqu'il advienne, Patrick ne chercherait pas à en savoir plus sur cette enfant. Rigsby avait eu l'air tellement comblé que Jane ne bouleverserait pas l'ordre naturel des choses. Wayne était le père de ce bébé, point final. Il ne devait pas en être autrement. Pourtant, malgré toute sa volonté, il avait besoin de savoir la vérité, même si cela ne lui apporterait rien, il en avait besoin. En particulier après ce que Lisbon venait de lui avouer. Elle n'avait pas voulu le blesser mais être honnête simplement.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon ben ma théorie à la EC est à moitié de se que j'avais pensé ^^ Contente de voir que ça se termine bien VLS si suite il y a...
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
Reste à savoir qui est le père de la petite, dans tous les cas ça fera un malheureux
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
J'ai bien cru que le bébé n'allait pas survivre !
Addison et sauvé et le doc' est mort, je craignais pour une fin tragique
Quoique le Jisbon peut encore trinquer ...
Addison et sauvé et le doc' est mort, je craignais pour une fin tragique
Quoique le Jisbon peut encore trinquer ...
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci comme d'hab'!!!
Voilà la suite...
Chapitre 33
Les jours qui suivirent, le consultant oscillait entre soulagement et anxiété. Addison avait été autorisée à rentrer chez elle mais sans sa fille qui nécessitait des soins constants et une surveillance constante pendant encore quelques temps. Ce fut un déchirement pour la jeune mère de devoir l'abandonner.
Elle venait tous les jours. Bien sûr, Wayne était avec elle la plupart du temps. Mais il ne le pouvait pas à chaque fois. Ces jours-là, elle y allait seule, mais Jane l'accompagnait à son insu. Il l'observait, en retrait, sans qu'elle ne le voit. Il n'osait s'approcher qu'après son départ. L'infirmière avait l'habitude de ses visites et elle lui permettait d'entrer dans la salle, normalement réservée à la famille. Elle avait fait une exception pour lui, prise de compassion pour cet homme au regard triste qui semblait briller dès qu'il tenait la minuscule main de la petite fille. Même si elle n'était peut-être la sienne, il s'y était attaché.
Un matin, Jane était venu de sa propre initiative, avant la jeune femme. A son arrivée, elle le surpris, vêtu d'une blouse, le bébé au creux de ses bras. L'image aurait attendrit n'importe qui, même Cho.
Addison interrogea l'infirmière, en enfilant elle aussi une blouse: "Bonjour, ça fait longtemps que Mr Jane est ici?"
L'infirmière: "Il est arrivé il y a une heure. Il vient chaque matin, depuis que la petite n'est plus sous oxygène."
Addison: "Vraiment? Pourquoi vous ne m'avez rien dit?"
L'infirmière: "Mr Jane a affirmé que vous le saviez. Mais si ça vous dérange, je lui demande de partir."
Addison: "Ce ne sera pas nécessaire. Je n'y vois pas d'inconvénients."
L'infirmière: "Regardez-le. Il est vraiment à l'aise avec elle. Dès qu'elle est dans ses bras, elle se calme tout de suite et sourit."
Cette femme était en adoration devant lui.
Addison: "Vous avez un faible pour Patrick? Hein? Oubliez ça, il est déjà prit et elle n'est pas commode. Je ne m'y frotterais pas à votre place."
Elle entra, souriante, dans la salle. Elle se racla la gorge pour signaler sa présence.
Jane, un peu gêné: "Oh, bonjour Addison. Je suis désolé, tu veux la prendre?"
Il lui déposa délicatement le nouveau née dans les bras.
Jane: "Je n'ai pas pu résister."
Addison: "Il n'y a pas de problèmes. Tu as le droit de la tenir. En plus, j'ai l'impression qu'elle t'adore."
Jane: "Elle a bon goût."
Addison: "Quelle modestie."
Elle reposa la fillette dans son landau.
Jane: "Elle n'a toujours pas de prénom?"
Addison recouvrant la petite de sa couverture: "Bien sûr que si tu as prénom. Nessa."
Jane: "Très joli. C'est Rigsby qui l'a choisi?"
Addison: "On l'a choisi tous les deux."
La jeune mère était penchée au-dessus de sa fille, lui caressant la tête pour qu'elle s'endorme.
Jane: "Je vais te laisser."
Il sortit, jetant au passage sa blouse dans la corbeille près de l'entrée. Addison confia la petite à la surveillance de l'infirmière pour rejoindre Jane.
Nul besoin d'être mentaliste pour deviner que cet homme était mal dans sa peau.
Elle le rattrapa, à l'accueil.
Addison: "Patrick, attend. Il faut que je te parle."
Ils s'introduisirent dans un bureau vide pour discuter tranquillement.
Jane: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Addison: "A toi de me le dire. Depuis la naissance de Nessa, tu ne vas pas bien, je le vois."
Jane: "Moi! Je vais bien, c'est toi. Je voudrais que tu me dises comment tu vas. Vraiment."
Addison: "Je n'en parlerais pas. Je ne parlerais pas de mon enlèvement. C'est fini."
Il l'a pris par les épaules, elle détournait le regard.
Jane: "Carlson était un psychopathe de la pire espèce. Si tu l'avais contrarié ou si tu ne t'étais pas plié à ses exigences, tu serais morte. Vous seriez mortes toutes les deux."
Addison recula: "Arrête ça! Tu veux savoir? J'ai fais ce qu'il fallait pour survivre. Il ne m'a pas violé. J'étais consentante. Sans ça, il aurait tué mon bébé et tu n'aurais plus à te torturer pour savoir si elle est de toi ou pas."
Il ne répondit pas, choqué par ce qu'il avait pourtant soupçonné. Elle avait enduré tout ça pour sa petite fille. Il était aussi admiratif que choqué par son sacrifice. Il réalisa que par son insistance égoïste, il l'avait obligée à se souvenir de choses qu'elle ne voulait qu'enfouir au plus profond de sa mémoire, faute de pouvoir les oublier.
Il l'avait poussée à bout et elle essayait de contenir ses larmes mais en vain. Jane, confus, l'entoura de ses bras, où elle enfoui son visage.
Jane: "Je suis maladroit. Je ne voulais pas te rendre triste. Tu as assez souffert. Tu ne dois pas t'en vouloir à cause de ce qu'il t'a fait."
Addison: "Ce n'est pas ce qu'il m'a fait. C'est ce qu'il m'a obligé à lui dire. Il m'a forcé à lui dire que je l'aimais."
Le consultant savait bien que ces mots avait une incidence particulière pour elle. Les dire à un autre que son mari était une trahison bien pire que tout le reste.
Jane: "Tu ne le pensais pas. Ca n'avait aucune valeur."
Elle se libéra de son étreinte, séchant ses yeux. Puis elle prit une grande inspiration pour achever de se calmer.
Addison: "Ce n'est pas la seule chose qui te travaille. Dis-moi ce que c'est."
Jane: "Je voudrais... Je voudrais faire un test de paternité."
Elle n'était pas surprise, elle s'attendait à ça et réagit le plus posément possible.
Addison: "D'accord."
Jane, ébahi: "D'accord? C'est tout. Tu n'essaie pas de me dissuader?"
Addison: "A quoi ça servirait? Si je te refusais ce test, tu y penserais pour le restant de tes jours. Je ne veux pas que tu mettes ta vie entre parenthèses."
Le blond n'en revenait pas. Il allait enfin cesser de tourner et retourner cette question dans sa tête. Avant de quitter l'hôpital, il se rendit avec Addison au laboratoire pour effectuer les prélèvements de sang nécessaire à l'examen.
En ressortant, la jeune femme le retint par le bras, pour recadrer la situation.
Addison: "Patrick, j'ai fait ça pour que tu puisses continuer à vivre."
Jane: "Je sais et je t'en suis reconnaissant. Ca me rendait dingue de ne pas savoir."
Addison: "Souviens-toi. Tu m'as promis que quel que soit le résultat, tu ne serais pas un père pour elle. On est bien d'accord. J'aime Wayne et je ne le ferais pas souffrir. Je lui ai fait assez de mal."
Jane: "Comme tu voudras."
Chacun parti dans des directions opposées. Lui, au CBI et elle chez Rigsby, dans le centre ville.
Il était facile à Jane de faire cette promesse, mais si le résultat était positif, tout serait remis en question. A compter de ce jour, Addison ne donna plus le moindre signe à Jane.
Cela faisait bientôt une semaine, les résultats auraient du tomber depuis un certain temps. Elle ne l'avait pas contacté ni par mail, ni par téléphone. Soit le test était négatif et elle avait peur de sa déception, soit il était positif et elle n'osait pas le lui dire par peur de l'avenir.
Dans les deux cas, c'était une impasse.
Il prit l'initiative de la contacter par mail.
Jane: "RDV à la marina, apporte les documents cette fois."
A l'heure convenue, Addison se présenta sur le ponton. Jane était accoudé face à l'océan. Elle fit de même.
Jane: "Comment va Nessa?"
Addison: "Elle devrait sortir en fin de journée."
Jane: "C'est une bonne nouvelle. Je suis ravie pour vous."
Addison: "Tu sais, ça me touche que tu t'inquiètes pour elle."
Elle était épuisée, psychologiquement et physiquement.
Jane: "On est toujours amis et quoiqu'il y ait sur ce papier, ça ne changera pas."
Elle sourit timidement, le regard braqué sur ses alliances. Elle portait toujours celle de son défunt mari. Il était temps pour elle de la retirer définitivement.
Jane: "Tu as parlé à Wayne? Comment il s'en sort? Au bureau, il donne le change, mais ses yeux ne mentent pas."
Addison: "Il a peur, tout le temps. Dès que je m'absente, il angoisse. Je suis fatiguée de le voir dans cet état. Je voudrais retrouver mon mari. Celui qui me faisait rire, qui n'avait pas peur de me prendre dans ses bras."
Jane: "Tu devrais lui dire ce qui c'est passé dans le désert. Il comprendra. Fais-lui confiance."
Elle n'était pas de cet avis et elle ne suivrait pas ce conseil, elle ne prendrait pas le risque de détruire ce lien si mince qu'elle avait réussi à préserver. Le retour de leur fille auprès d'eux, pourrait contribuer à leur permettre de reprendre leur vie de couple, comme avant.
Mais pour le moment, une autre chose, bien plus grave retenait son attention. Le contenu de ce précieux document. Elle jeta un regard à Jane, impatient de connaître le résultat, puis elle décacheta l'enveloppe et la donna au consultant qui eut l'honneur de découvrir enfin la vérité noir sur blanc, sur la conception de Nessa.
Voilà la suite...
Chapitre 33
Les jours qui suivirent, le consultant oscillait entre soulagement et anxiété. Addison avait été autorisée à rentrer chez elle mais sans sa fille qui nécessitait des soins constants et une surveillance constante pendant encore quelques temps. Ce fut un déchirement pour la jeune mère de devoir l'abandonner.
Elle venait tous les jours. Bien sûr, Wayne était avec elle la plupart du temps. Mais il ne le pouvait pas à chaque fois. Ces jours-là, elle y allait seule, mais Jane l'accompagnait à son insu. Il l'observait, en retrait, sans qu'elle ne le voit. Il n'osait s'approcher qu'après son départ. L'infirmière avait l'habitude de ses visites et elle lui permettait d'entrer dans la salle, normalement réservée à la famille. Elle avait fait une exception pour lui, prise de compassion pour cet homme au regard triste qui semblait briller dès qu'il tenait la minuscule main de la petite fille. Même si elle n'était peut-être la sienne, il s'y était attaché.
Un matin, Jane était venu de sa propre initiative, avant la jeune femme. A son arrivée, elle le surpris, vêtu d'une blouse, le bébé au creux de ses bras. L'image aurait attendrit n'importe qui, même Cho.
Addison interrogea l'infirmière, en enfilant elle aussi une blouse: "Bonjour, ça fait longtemps que Mr Jane est ici?"
L'infirmière: "Il est arrivé il y a une heure. Il vient chaque matin, depuis que la petite n'est plus sous oxygène."
Addison: "Vraiment? Pourquoi vous ne m'avez rien dit?"
L'infirmière: "Mr Jane a affirmé que vous le saviez. Mais si ça vous dérange, je lui demande de partir."
Addison: "Ce ne sera pas nécessaire. Je n'y vois pas d'inconvénients."
L'infirmière: "Regardez-le. Il est vraiment à l'aise avec elle. Dès qu'elle est dans ses bras, elle se calme tout de suite et sourit."
Cette femme était en adoration devant lui.
Addison: "Vous avez un faible pour Patrick? Hein? Oubliez ça, il est déjà prit et elle n'est pas commode. Je ne m'y frotterais pas à votre place."
Elle entra, souriante, dans la salle. Elle se racla la gorge pour signaler sa présence.
Jane, un peu gêné: "Oh, bonjour Addison. Je suis désolé, tu veux la prendre?"
Il lui déposa délicatement le nouveau née dans les bras.
Jane: "Je n'ai pas pu résister."
Addison: "Il n'y a pas de problèmes. Tu as le droit de la tenir. En plus, j'ai l'impression qu'elle t'adore."
Jane: "Elle a bon goût."
Addison: "Quelle modestie."
Elle reposa la fillette dans son landau.
Jane: "Elle n'a toujours pas de prénom?"
Addison recouvrant la petite de sa couverture: "Bien sûr que si tu as prénom. Nessa."
Jane: "Très joli. C'est Rigsby qui l'a choisi?"
Addison: "On l'a choisi tous les deux."
La jeune mère était penchée au-dessus de sa fille, lui caressant la tête pour qu'elle s'endorme.
Jane: "Je vais te laisser."
Il sortit, jetant au passage sa blouse dans la corbeille près de l'entrée. Addison confia la petite à la surveillance de l'infirmière pour rejoindre Jane.
Nul besoin d'être mentaliste pour deviner que cet homme était mal dans sa peau.
Elle le rattrapa, à l'accueil.
Addison: "Patrick, attend. Il faut que je te parle."
Ils s'introduisirent dans un bureau vide pour discuter tranquillement.
Jane: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Addison: "A toi de me le dire. Depuis la naissance de Nessa, tu ne vas pas bien, je le vois."
Jane: "Moi! Je vais bien, c'est toi. Je voudrais que tu me dises comment tu vas. Vraiment."
Addison: "Je n'en parlerais pas. Je ne parlerais pas de mon enlèvement. C'est fini."
Il l'a pris par les épaules, elle détournait le regard.
Jane: "Carlson était un psychopathe de la pire espèce. Si tu l'avais contrarié ou si tu ne t'étais pas plié à ses exigences, tu serais morte. Vous seriez mortes toutes les deux."
Addison recula: "Arrête ça! Tu veux savoir? J'ai fais ce qu'il fallait pour survivre. Il ne m'a pas violé. J'étais consentante. Sans ça, il aurait tué mon bébé et tu n'aurais plus à te torturer pour savoir si elle est de toi ou pas."
Il ne répondit pas, choqué par ce qu'il avait pourtant soupçonné. Elle avait enduré tout ça pour sa petite fille. Il était aussi admiratif que choqué par son sacrifice. Il réalisa que par son insistance égoïste, il l'avait obligée à se souvenir de choses qu'elle ne voulait qu'enfouir au plus profond de sa mémoire, faute de pouvoir les oublier.
Il l'avait poussée à bout et elle essayait de contenir ses larmes mais en vain. Jane, confus, l'entoura de ses bras, où elle enfoui son visage.
Jane: "Je suis maladroit. Je ne voulais pas te rendre triste. Tu as assez souffert. Tu ne dois pas t'en vouloir à cause de ce qu'il t'a fait."
Addison: "Ce n'est pas ce qu'il m'a fait. C'est ce qu'il m'a obligé à lui dire. Il m'a forcé à lui dire que je l'aimais."
Le consultant savait bien que ces mots avait une incidence particulière pour elle. Les dire à un autre que son mari était une trahison bien pire que tout le reste.
Jane: "Tu ne le pensais pas. Ca n'avait aucune valeur."
Elle se libéra de son étreinte, séchant ses yeux. Puis elle prit une grande inspiration pour achever de se calmer.
Addison: "Ce n'est pas la seule chose qui te travaille. Dis-moi ce que c'est."
Jane: "Je voudrais... Je voudrais faire un test de paternité."
Elle n'était pas surprise, elle s'attendait à ça et réagit le plus posément possible.
Addison: "D'accord."
Jane, ébahi: "D'accord? C'est tout. Tu n'essaie pas de me dissuader?"
Addison: "A quoi ça servirait? Si je te refusais ce test, tu y penserais pour le restant de tes jours. Je ne veux pas que tu mettes ta vie entre parenthèses."
Le blond n'en revenait pas. Il allait enfin cesser de tourner et retourner cette question dans sa tête. Avant de quitter l'hôpital, il se rendit avec Addison au laboratoire pour effectuer les prélèvements de sang nécessaire à l'examen.
En ressortant, la jeune femme le retint par le bras, pour recadrer la situation.
Addison: "Patrick, j'ai fait ça pour que tu puisses continuer à vivre."
Jane: "Je sais et je t'en suis reconnaissant. Ca me rendait dingue de ne pas savoir."
Addison: "Souviens-toi. Tu m'as promis que quel que soit le résultat, tu ne serais pas un père pour elle. On est bien d'accord. J'aime Wayne et je ne le ferais pas souffrir. Je lui ai fait assez de mal."
Jane: "Comme tu voudras."
Chacun parti dans des directions opposées. Lui, au CBI et elle chez Rigsby, dans le centre ville.
Il était facile à Jane de faire cette promesse, mais si le résultat était positif, tout serait remis en question. A compter de ce jour, Addison ne donna plus le moindre signe à Jane.
Cela faisait bientôt une semaine, les résultats auraient du tomber depuis un certain temps. Elle ne l'avait pas contacté ni par mail, ni par téléphone. Soit le test était négatif et elle avait peur de sa déception, soit il était positif et elle n'osait pas le lui dire par peur de l'avenir.
Dans les deux cas, c'était une impasse.
Il prit l'initiative de la contacter par mail.
Jane: "RDV à la marina, apporte les documents cette fois."
A l'heure convenue, Addison se présenta sur le ponton. Jane était accoudé face à l'océan. Elle fit de même.
Jane: "Comment va Nessa?"
Addison: "Elle devrait sortir en fin de journée."
Jane: "C'est une bonne nouvelle. Je suis ravie pour vous."
Addison: "Tu sais, ça me touche que tu t'inquiètes pour elle."
Elle était épuisée, psychologiquement et physiquement.
Jane: "On est toujours amis et quoiqu'il y ait sur ce papier, ça ne changera pas."
Elle sourit timidement, le regard braqué sur ses alliances. Elle portait toujours celle de son défunt mari. Il était temps pour elle de la retirer définitivement.
Jane: "Tu as parlé à Wayne? Comment il s'en sort? Au bureau, il donne le change, mais ses yeux ne mentent pas."
Addison: "Il a peur, tout le temps. Dès que je m'absente, il angoisse. Je suis fatiguée de le voir dans cet état. Je voudrais retrouver mon mari. Celui qui me faisait rire, qui n'avait pas peur de me prendre dans ses bras."
Jane: "Tu devrais lui dire ce qui c'est passé dans le désert. Il comprendra. Fais-lui confiance."
Elle n'était pas de cet avis et elle ne suivrait pas ce conseil, elle ne prendrait pas le risque de détruire ce lien si mince qu'elle avait réussi à préserver. Le retour de leur fille auprès d'eux, pourrait contribuer à leur permettre de reprendre leur vie de couple, comme avant.
Mais pour le moment, une autre chose, bien plus grave retenait son attention. Le contenu de ce précieux document. Elle jeta un regard à Jane, impatient de connaître le résultat, puis elle décacheta l'enveloppe et la donna au consultant qui eut l'honneur de découvrir enfin la vérité noir sur blanc, sur la conception de Nessa.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Suspens,suspens ..
MelissaJane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Regarder des séries
Localisation : Nord de la France
Re: Vous avez un mess@ge ^
quel suspence, vite la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Vous avez un mess@ge ^
AAAAAAAAAAAAH!!! Mais tu es cruelle de couper là!!!! VLS!!!!
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
C'est bizarre mais plus je voyais la fin du chapitre arriver plus je me disais que tu allais faire ce genre de chose
Alors est-il le père ou pas
Alors est-il le père ou pas
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Je vais vous laisser cogiter encore aujourd'hui, pour la réponse se sera demain dans la journée.
Je n'ai pas encore fini de l'écrire.
Il faut que je me concentre sur cette fin parce que je pense déjà à la fic suivante et ça m'embrouille les idées pour celle-ci!!
Je n'ai pas encore fini de l'écrire.
Il faut que je me concentre sur cette fin parce que je pense déjà à la fic suivante et ça m'embrouille les idées pour celle-ci!!
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Désolé pour le double post!!
Voilà l'avant-dernier chapitre.
Chapitre 34
Addison: "Verdict?"
Il posa les yeux sur elle en souriant.
Addison: "Je déteste le suspens. Donne-moi ce papier."
Elle le lui vola et se mit à le lire en marchant, jusqu'à un banc, submergée par l'émotion et il ne fallait pas se le cacher, par la déception. Elle aurait tellement voulu que les choses soient différentes.
Le blond n'arrêtait pas de sourire, admirant toujours l'Océan qui n'avait jamais été aussi bleu. Mais, en se retournant sur son amie, sa bonne humeur se ternie. Lui, ne voyait que le positif de la situation, alors que pour elle, le monde semblait s'écrouler.
Il s'assit à côté d'elle, passant son bras autour de ses épaules.
Jane: "Tout ira bien Addi. Ta fille est en bonne santé, c'est le principal. Tu n'as pas à avoir peur, pour le reste."
Addison, démoralisée: "Tu veux dire NOTRE fille. Je voulais pas que ça se passe comme ça. Ca n'aurait pas du se passer de cette manière. J'ai épousé Wayne et j'aurais du avoir son bébé. Pas le tien."
Le mentaliste se sentait coupable. Il était heureux, alors qu'elle était désemparée. Il avait rêvé d'avoir un jour, la chance de connaître à nouveau ce bonheur. Toutefois, il aurait lui aussi préféré vivre cette joie avec celle qu'il aimait, avec Térésa et pas avec sa meilleure amie. Mais ce qu'il avait fait, il ne pouvait pas le défaire. Il ne pouvait qu'accepter cette délicate situation en l'adaptant au mieux, pour le bien de tout le monde. Quoiqu'il ait promis à Addison, il doutait d'arriver à tenir sa parole. De plus ce que Térésa lui avait sèchement avoué, lui faisait réviser sa position. A savoir qu'il désirait faire partie intégrante de la vie de la petite Nessa. Ce n'était pas une décision qu'il prenait à la légère, il devait lui en parler et tout de suite.
Elle s'aperçut qu'il ruminait quelque chose et voulait qu'il se confie à elle.
Addison: " Patrick, dis-moi à quoi tu penses."
Jane: "Térésa ne veut pas d'enfants. Ni aujourd'hui, ni plus tard."
Addison: "Non. Je te vois venir. Tu ne va pas revenir sur ta parole? Tu m'a fait une promesse."
Elle commençait à paniquer, craignant que Patrick ne bouleverse toutes ses prévisions pour l'avenir de ce bébé et le sien par la même occasion.
Jane: "Ce n'est pas mon intention. J'ai eu la chance d'être père, il y a des années. Je ne priverais pas ton mari de ce bonheur. Mais je serais toujours là pour elle. Même si elle ne saura jamais qui je suis pour elle."
Addison: "Tu es sûr de pouvoir gérer ça? Je ne voudrais pas que ça te fasse de la peine de voir ta fille appeler quelqu'un d'autre papa. Tu penses arriver à vivre avec ça? Je veux être parfaitement certaine que tu sais ce que ça implique."
Il le savait très bien. Jane n'aurait pas le droit de participer à la vie de sa fille. Il n'assisterait pas à ses premiers mots, ses premiers pas et lorsqu'elle serait adulte, il ne la conduirait pas devant le prêtre qui la marierait. Il renonçait à tous ces évènements importants pour un père. Il consentait à laisser tous ces instants privilégiés à Wayne. Il ravalait ses larmes, alors que la jeune femme lui serrait la main pour le réconforter.
Addison: "Tu auras toujours ta place auprès d'elle. Pas celle que tu aurais voulu, mais une place importante. Je ne veux pas d'interdire de la voir, se serait injuste."
Jane: "Et si elle te pose des questions un jour? Si elle découvrait la vérité?"
Addison: "Elle n'aura aucune raison de la découvrir."
Jane: "Mais si ça arrivait?"
Addison: "On avisera le moment voulu. Mais je ferais tout pour repousser cette échéance."
Elle vérifa sa montre et se leva.
Jane: "Je ferais ce qui te semble juste."
La jeune femme s'éloigna en silence, pour retrouver son mari à la maternité. Là-bas, Wayne attendait devant la salle, un peu stressé par les responsabilités qui lui incombaient avec la venue de cet enfant. Elle dépendait de lui, il devait la protéger, il n'était plus seul. Il devait penser à sa femme et à sa fille, avant tout, dorénavant.
Addison se faufila près de lui, glissant sa main dans la sienne: "Salut."
Wayne quittant le bébé des yeux, le temps de déposer un baiser sur ses lèvres: "Tu m'as manqué. Où tu étais?"
Addison: "Oh, heu. J'avais une course à faire. J'ai... j'ai croisé Patrick. On a discuté."
Wayne: "De quoi vous avez parlé?"
Addison: "De rien d'important. Bon, si on récupérait notre petite princesse?"
Ils entrèrent dans la nursery.
L'infirmière: "Et voilà, elle est fin prête à rentrer à la maison."
Rigsby prit le couffin et commença à partir avec Addison.
L'infirmière leur donna quelques conseils puis ajouta: "Vous avez une très jolie petite fille. Elle vous ressemble trait pour trait Mme Rigsby. Prenez soin d'elle."
Addison perdit son sourire, pensant que ce n'était pas surprenant que le bébé n'ait pas de similitude physique avec Wayne. Elle n'en aurait jamais.
Le jeune homme se tourna vers elle.
Rigsby: "Ca ne va pas Addi?"
Addison: "Si. Si. Ca ne pourrait pas aller mieux."
Lui avait retrouvé un visage plus serein à présent que sa famille était réunie. La jeune femme se sentait soulagée de le voir enfin apaisé, mais elle était au plus mal, à l'idée de devoir lui mentir encore. Que pouvait-elle faire d'autre, la vérité aurait été bien pire. Elle se résigna donc à garder le silence à ce sujet. Elle croyait ne plus jamais ressentir cette sensation de bien être avec un autre que Riley. Mais Wayne le lui faisait ressentir à nouveau et elle ne voulait pas que cela s'arrête.
Malgré tout, sa résolution ne durèrent qu'un temps. Le couple avait créer sa propre famille et ils étaient heureux. Rigsby était redevenu le jeune homme amoureux et vivant du début de leur relation, pour le plus grand bonheur de son épouse. Il était un père attentionné et qui prenait le temps de s'occuper de sa fille sans négliger sa femme.
En définitive, Wayne se révélait le plus parfait des compagnon. Addison aurait du être aux anges mais elle pensait sans arrêt à un autre homme. Cet autre homme était le père biologique de Nessa. Oh, cela n'avait rien de sentimental. Elle avait des remords pour ce qu'elle l'avait obligé à accepter. Elle se trouvait monstrueuse d'avoir fait ça. Cela devait être insupportable pour lui. Si ses remords s'estompaient légèrement lorsque elle regardait son mari avec sa fille dans ses bras, endormis, dans un fauteuil du salon, le problème demeurait insoluble.
Quoiqu'elle fasse, l'un ou l'autre souffrirait comme elle souffrait déjà de cette situation inextricable. Elle n'en dormait plus, cela ne pouvait pas continuer comme ça.
Voilà l'avant-dernier chapitre.
Chapitre 34
Addison: "Verdict?"
Il posa les yeux sur elle en souriant.
Addison: "Je déteste le suspens. Donne-moi ce papier."
Elle le lui vola et se mit à le lire en marchant, jusqu'à un banc, submergée par l'émotion et il ne fallait pas se le cacher, par la déception. Elle aurait tellement voulu que les choses soient différentes.
Le blond n'arrêtait pas de sourire, admirant toujours l'Océan qui n'avait jamais été aussi bleu. Mais, en se retournant sur son amie, sa bonne humeur se ternie. Lui, ne voyait que le positif de la situation, alors que pour elle, le monde semblait s'écrouler.
Il s'assit à côté d'elle, passant son bras autour de ses épaules.
Jane: "Tout ira bien Addi. Ta fille est en bonne santé, c'est le principal. Tu n'as pas à avoir peur, pour le reste."
Addison, démoralisée: "Tu veux dire NOTRE fille. Je voulais pas que ça se passe comme ça. Ca n'aurait pas du se passer de cette manière. J'ai épousé Wayne et j'aurais du avoir son bébé. Pas le tien."
Le mentaliste se sentait coupable. Il était heureux, alors qu'elle était désemparée. Il avait rêvé d'avoir un jour, la chance de connaître à nouveau ce bonheur. Toutefois, il aurait lui aussi préféré vivre cette joie avec celle qu'il aimait, avec Térésa et pas avec sa meilleure amie. Mais ce qu'il avait fait, il ne pouvait pas le défaire. Il ne pouvait qu'accepter cette délicate situation en l'adaptant au mieux, pour le bien de tout le monde. Quoiqu'il ait promis à Addison, il doutait d'arriver à tenir sa parole. De plus ce que Térésa lui avait sèchement avoué, lui faisait réviser sa position. A savoir qu'il désirait faire partie intégrante de la vie de la petite Nessa. Ce n'était pas une décision qu'il prenait à la légère, il devait lui en parler et tout de suite.
Elle s'aperçut qu'il ruminait quelque chose et voulait qu'il se confie à elle.
Addison: " Patrick, dis-moi à quoi tu penses."
Jane: "Térésa ne veut pas d'enfants. Ni aujourd'hui, ni plus tard."
Addison: "Non. Je te vois venir. Tu ne va pas revenir sur ta parole? Tu m'a fait une promesse."
Elle commençait à paniquer, craignant que Patrick ne bouleverse toutes ses prévisions pour l'avenir de ce bébé et le sien par la même occasion.
Jane: "Ce n'est pas mon intention. J'ai eu la chance d'être père, il y a des années. Je ne priverais pas ton mari de ce bonheur. Mais je serais toujours là pour elle. Même si elle ne saura jamais qui je suis pour elle."
Addison: "Tu es sûr de pouvoir gérer ça? Je ne voudrais pas que ça te fasse de la peine de voir ta fille appeler quelqu'un d'autre papa. Tu penses arriver à vivre avec ça? Je veux être parfaitement certaine que tu sais ce que ça implique."
Il le savait très bien. Jane n'aurait pas le droit de participer à la vie de sa fille. Il n'assisterait pas à ses premiers mots, ses premiers pas et lorsqu'elle serait adulte, il ne la conduirait pas devant le prêtre qui la marierait. Il renonçait à tous ces évènements importants pour un père. Il consentait à laisser tous ces instants privilégiés à Wayne. Il ravalait ses larmes, alors que la jeune femme lui serrait la main pour le réconforter.
Addison: "Tu auras toujours ta place auprès d'elle. Pas celle que tu aurais voulu, mais une place importante. Je ne veux pas d'interdire de la voir, se serait injuste."
Jane: "Et si elle te pose des questions un jour? Si elle découvrait la vérité?"
Addison: "Elle n'aura aucune raison de la découvrir."
Jane: "Mais si ça arrivait?"
Addison: "On avisera le moment voulu. Mais je ferais tout pour repousser cette échéance."
Elle vérifa sa montre et se leva.
Jane: "Je ferais ce qui te semble juste."
La jeune femme s'éloigna en silence, pour retrouver son mari à la maternité. Là-bas, Wayne attendait devant la salle, un peu stressé par les responsabilités qui lui incombaient avec la venue de cet enfant. Elle dépendait de lui, il devait la protéger, il n'était plus seul. Il devait penser à sa femme et à sa fille, avant tout, dorénavant.
Addison se faufila près de lui, glissant sa main dans la sienne: "Salut."
Wayne quittant le bébé des yeux, le temps de déposer un baiser sur ses lèvres: "Tu m'as manqué. Où tu étais?"
Addison: "Oh, heu. J'avais une course à faire. J'ai... j'ai croisé Patrick. On a discuté."
Wayne: "De quoi vous avez parlé?"
Addison: "De rien d'important. Bon, si on récupérait notre petite princesse?"
Ils entrèrent dans la nursery.
L'infirmière: "Et voilà, elle est fin prête à rentrer à la maison."
Rigsby prit le couffin et commença à partir avec Addison.
L'infirmière leur donna quelques conseils puis ajouta: "Vous avez une très jolie petite fille. Elle vous ressemble trait pour trait Mme Rigsby. Prenez soin d'elle."
Addison perdit son sourire, pensant que ce n'était pas surprenant que le bébé n'ait pas de similitude physique avec Wayne. Elle n'en aurait jamais.
Le jeune homme se tourna vers elle.
Rigsby: "Ca ne va pas Addi?"
Addison: "Si. Si. Ca ne pourrait pas aller mieux."
Lui avait retrouvé un visage plus serein à présent que sa famille était réunie. La jeune femme se sentait soulagée de le voir enfin apaisé, mais elle était au plus mal, à l'idée de devoir lui mentir encore. Que pouvait-elle faire d'autre, la vérité aurait été bien pire. Elle se résigna donc à garder le silence à ce sujet. Elle croyait ne plus jamais ressentir cette sensation de bien être avec un autre que Riley. Mais Wayne le lui faisait ressentir à nouveau et elle ne voulait pas que cela s'arrête.
Malgré tout, sa résolution ne durèrent qu'un temps. Le couple avait créer sa propre famille et ils étaient heureux. Rigsby était redevenu le jeune homme amoureux et vivant du début de leur relation, pour le plus grand bonheur de son épouse. Il était un père attentionné et qui prenait le temps de s'occuper de sa fille sans négliger sa femme.
En définitive, Wayne se révélait le plus parfait des compagnon. Addison aurait du être aux anges mais elle pensait sans arrêt à un autre homme. Cet autre homme était le père biologique de Nessa. Oh, cela n'avait rien de sentimental. Elle avait des remords pour ce qu'elle l'avait obligé à accepter. Elle se trouvait monstrueuse d'avoir fait ça. Cela devait être insupportable pour lui. Si ses remords s'estompaient légèrement lorsque elle regardait son mari avec sa fille dans ses bras, endormis, dans un fauteuil du salon, le problème demeurait insoluble.
Quoiqu'elle fasse, l'un ou l'autre souffrirait comme elle souffrait déjà de cette situation inextricable. Elle n'en dormait plus, cela ne pouvait pas continuer comme ça.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Jane est le père mais il s’efface au profit de Rigsby...
Que va faire finalement Addison
Que va faire finalement Addison
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Voilà le dernier chapitre!! Merci Johel et à toutes les autres qui ont suivit cette fic.
Chapitre 36
De son côté, le mentaliste n'était pas plus florissant. Il écoutait, chaque jour, son collègue lui parler sans se lasser, de la petite Nessa. Au début, cela l'attendrissait, il était ravi d'avoir des nouvelles, mais au fil des jours, son moral défaillait. Il réalisait que son enfant grandissait sans lui.
Patrick savait que Wayne était un père formidable et que sa fille ne manquait pas d'amour, mais cela ne comblait pas le vide dans sa vie à lui. Bien qu'il désirait respecter la décision d'Addison, c'était devenu impossible pour lui. Il passa donc chez elle pour parler de ce problème.
Il sonna et elle ouvrit.
Jane: "Bonjour, je ne te dérange pas?"
Addison: "Tu ne me déranges jamais, tu sais que tu peux venir voir Nessa quand tu veux."
Jane: "Oui, je sais."
Il n'était pas très bavard, il alla voir la petite fille, alors que la jeune femme leur préparait du thé. A son retour, Jane était assis, le bébé dans les bras.
Addison: "Et voilà, lait et sucre. Elle est belle n'est-ce pas? Elle grandit tous les jours."
Elle s'en voulait d'avoir dit ça, c'était indélicat, Jane ne la voyait pas aussi souvent pour s'en rendre compte.
Addison: "Excuse-moi."
Jane: "Addison, ça devient trop difficile."
Elle le coupa.
Addison: "Je sais. J'ai réfléchi et je vais tout dire à Wayne. Ca n'est pas vivable. J'y pense tout le temps."
Jane: "Tu es sûre de toi? Parce que ça risque de faire l'effet d'une bombe. Je ne sais pas si c'est une bonne idée."
Addison: "Je ne peux pas vivre comme ça. Construire ma vie avec Wayne sur un mensonge, ce serait minable. Non, je ne peux pas lui faire ça. Je ne peux pas te faire ça à toi."
Il la serra amicalement dans ses bras. Pris par leur discussion, ils n'avaient pas entendu le principal intéressé entrer dans la pièce.
Wayne: "Qu'est-ce que tu ne peux pas faire? Vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ici?"
Addison: "Salut, je ne t'avais pas entendu."
Wayne: "Jane, ça te dérangerait de lâcher ma femme s'il te plait."
Visiblement, sa jalousie reprenait le dessus dès que le mentaliste était un peu trop près d'elle.
Addison: "C'est pas ce que tu crois Wayne."
Wayne: "Ah oui, et qu'est-ce que je crois? Vous manigancez quoi dans mon dos? Addison?"
Addison vint vers lui et lui prit la main: "Wayne, je dois te dire quelque chose. C'est à propos de ..."
Jane ne la laissa pas finir: "Ce qu'Addison essaye de te dire. C'est que tu avais raison, pour nous deux. J'ai eu, à un moment donné, un faible pour ta femme. Mais il n'y a rien eu d'autre qu'un flirt innocent. C'est du passé, c'était bien avant votre mariage."
Le regard du grand brun avait viré au noir à l'annonce de cette pseudo liaison entre Addison et Jane. Mais il se calma rapidement, car il savait qu'Addison ne l'aurait jamais trompé, il avait confiance en elle. De même, il connaissait son ami, resté fidèle à sa défunte épouse et depuis peu à Térésa Lisbon. Patrick n'était définitivement pas du genre à se jeter dans les bras d'une femme qu'il connaissait à peine.
Addison, elle, jeta un oeil à son ami. Elle était dans l'incompréhension totale. Ils avaient pourtant convenu ensemble de tout avouer et qu'importait les conséquences. Mais pour lui, ces conséquences auraient été dévastatrices pour bon nombre de personnes. Voilà pourquoi il avait renoncé au dernier moment.
Rigsby avait digéré la nouvelle, qui n'était pas un scoup. Il le soupçonnait depuis longtemps mais avait bêtement cru que ça avait été quelque chose de plus sérieux.
Wayne: "Ok, je vous crois. Je préfère connaître la vérité, comme ça j'éviterais de me faire de fausses idées. Cela dit, Jane, ne prend pas l'habitude d'embrasser ma femme, d'accord?"
Jane, les mains en l'air: "Tu n'as pas à t'inquiéter. Je vais vous laisser en famille."
Après une poignée de main franche du jeune homme, il ajouta: "Prend soin d'elles. La famille est la chose la plus précieuse au monde. Souvent c'est lorsqu'on la perd qu'on s'en rend compte."
Il s'approcha du berceau pour admirer le bébé qui dormait comme un ange, puis il s'avança vers sa mère.
Jane: "Tu permets Rigsby?"
Wayne lui donna son accord par un simple sourire.
Le mentaliste déposa donc un baiser sur la joue d'Addison.
Elle lui murmura un "merci" à peine audible, au creux de l'oreille, avant qu'il ne disparaisse dans le couloir. Elle l'observa depuis la fenêtre, il montait dans sa voiture. Mais il ne démarra pas immédiatement. Elle pouvait le voir de là où elle était. Il pleurait.
Le lendemain, Addison se réveilla dans les bras de son mari. En voyant leurs mains entrelacées, elle repensa qu'elle devait se débarrasser de ce souvenir qui ornait encore son annulaire.
L'après-midi, elle envoya un sms à Patrick, qu'elle imaginait au plus mal, par sa faute.
Elle lui demandait de la rejoindre sur le même ponton où ils avaient découvert sa paternité quelques jours avant. Addison était là, jouant avec son alliance, espérant qu'il accepterait l'invitation. Alors qu'elle semblait hypnotisée par le bruit des vagues, elle entendit des pas, derrière elle.
Elle se retourna.
Addison: "Tu es venus."
Jane: "Je suis venu."
Il s'installa, lui aussi, face à cette vaste étendue turquoise."
Addison: "Je te remercie pour ce que tu as fait. Je sais que ça doit être dur pour toi."
Jane, un sourire ironique, en coin: "Tu n'en as aucune idée. Crois-moi. C'est aussi douloureux que si je perdais Charlotte une seconde fois."
Addison stupéfaite: "Alors pourquoi tu n'as pas dit la vérité à Wayne? Je ne comprend pas."
Jane: "Je l'ai fait pour elle. Je sais trop ce que c'est de grandir sans un de ses parents. Grâce à Rigsby, et à toi, Nessa aura la chance d'avoir un père et une mère."
Il se mordait les lèvres, ses larmes se formaient, menaçant de s'échapper à chaque seconde.
Addison: "Patrick..."
Jane: "Non. Je ne veux plus en parler. Offrez-lui une enfance heureuse, c'est tout ce que je demande."
Elle passa sa main sur la joue du consultant.
Addison: "Je te le promet. Elle ne manquera de rien. Et tu pourras toujours garder un oeil sur elle. Comme je te l'ai toujours dit."
Ils restèrent un long moment à admirer l'océan, en silence. Cette décision si difficile serait définitive et ils ne reviendraient jamais dessus, ils n'en reparleraient jamais.
Addison reprit la parole: "Je t'ai fait venir pour autre chose Patrick."
Elle lâcha sa main, qu'elle tenait depuis un moment, pour retirer son alliance, celle de son premier mariage.
Addison: "J'ai pensé qu'il était grand temps pour moi, de me libérer de mon passé."
Elle reprit la main de son ami: "On pourrait le faire ensemble. Qu'est-ce que tu en dis?"
Il réfléchis, fixant ce symbole de son amour perdu, hésitant, se cherchait des excuses pour la garder à son doigt. Mais Addison avait raison, si il voulait pouvoir refaire sa vie avec Lisbon, il était temps.
Patrick fit glisser ce bijoux qui tomba dans le creux de sa main.
Addison tendit son bras au-dessus de la rambarde, incitant son ami à l'imiter. Comme il n'y parvenait pas, elle déposa son alliance avec celle de Jane, dans la main de ce dernier. Puis, elle joignit leurs mains. Il lui sourit, levant leurs bras, à l'unisson pour ouvrir les mains. Les anneaux tombèrent, s'enfonçant dans l'océan.
Jane: "Merci, Addison."
Addison: "Voilà, maintenant, tout est effacé."
Par ce geste si simple mais si pénible à la fois, ils faisaient une croix sur leur douloureux passé, s'autorisant enfin à revivre pleinement. A avoir un avenir.
Pour que Jane reste proche de sa fille, Addison avait consenti à ce qu'il devienne son parrain et ainsi, il ne raterait aucun évènement la concernant. Il participerait avec Lisbon, à chaque anniversaire, chaque Noël. Personne ne soupçonnerait le lien réel qui existait entre la petite fille et le mentaliste.
FIN.
Maintenant, je vais finir le premier chapitre de la prochaine qui devrait s'intituler: "Les joies de la famille." Mais le titre peut changer.
Chapitre 36
De son côté, le mentaliste n'était pas plus florissant. Il écoutait, chaque jour, son collègue lui parler sans se lasser, de la petite Nessa. Au début, cela l'attendrissait, il était ravi d'avoir des nouvelles, mais au fil des jours, son moral défaillait. Il réalisait que son enfant grandissait sans lui.
Patrick savait que Wayne était un père formidable et que sa fille ne manquait pas d'amour, mais cela ne comblait pas le vide dans sa vie à lui. Bien qu'il désirait respecter la décision d'Addison, c'était devenu impossible pour lui. Il passa donc chez elle pour parler de ce problème.
Il sonna et elle ouvrit.
Jane: "Bonjour, je ne te dérange pas?"
Addison: "Tu ne me déranges jamais, tu sais que tu peux venir voir Nessa quand tu veux."
Jane: "Oui, je sais."
Il n'était pas très bavard, il alla voir la petite fille, alors que la jeune femme leur préparait du thé. A son retour, Jane était assis, le bébé dans les bras.
Addison: "Et voilà, lait et sucre. Elle est belle n'est-ce pas? Elle grandit tous les jours."
Elle s'en voulait d'avoir dit ça, c'était indélicat, Jane ne la voyait pas aussi souvent pour s'en rendre compte.
Addison: "Excuse-moi."
Jane: "Addison, ça devient trop difficile."
Elle le coupa.
Addison: "Je sais. J'ai réfléchi et je vais tout dire à Wayne. Ca n'est pas vivable. J'y pense tout le temps."
Jane: "Tu es sûre de toi? Parce que ça risque de faire l'effet d'une bombe. Je ne sais pas si c'est une bonne idée."
Addison: "Je ne peux pas vivre comme ça. Construire ma vie avec Wayne sur un mensonge, ce serait minable. Non, je ne peux pas lui faire ça. Je ne peux pas te faire ça à toi."
Il la serra amicalement dans ses bras. Pris par leur discussion, ils n'avaient pas entendu le principal intéressé entrer dans la pièce.
Wayne: "Qu'est-ce que tu ne peux pas faire? Vous pouvez m'expliquer ce qui se passe ici?"
Addison: "Salut, je ne t'avais pas entendu."
Wayne: "Jane, ça te dérangerait de lâcher ma femme s'il te plait."
Visiblement, sa jalousie reprenait le dessus dès que le mentaliste était un peu trop près d'elle.
Addison: "C'est pas ce que tu crois Wayne."
Wayne: "Ah oui, et qu'est-ce que je crois? Vous manigancez quoi dans mon dos? Addison?"
Addison vint vers lui et lui prit la main: "Wayne, je dois te dire quelque chose. C'est à propos de ..."
Jane ne la laissa pas finir: "Ce qu'Addison essaye de te dire. C'est que tu avais raison, pour nous deux. J'ai eu, à un moment donné, un faible pour ta femme. Mais il n'y a rien eu d'autre qu'un flirt innocent. C'est du passé, c'était bien avant votre mariage."
Le regard du grand brun avait viré au noir à l'annonce de cette pseudo liaison entre Addison et Jane. Mais il se calma rapidement, car il savait qu'Addison ne l'aurait jamais trompé, il avait confiance en elle. De même, il connaissait son ami, resté fidèle à sa défunte épouse et depuis peu à Térésa Lisbon. Patrick n'était définitivement pas du genre à se jeter dans les bras d'une femme qu'il connaissait à peine.
Addison, elle, jeta un oeil à son ami. Elle était dans l'incompréhension totale. Ils avaient pourtant convenu ensemble de tout avouer et qu'importait les conséquences. Mais pour lui, ces conséquences auraient été dévastatrices pour bon nombre de personnes. Voilà pourquoi il avait renoncé au dernier moment.
Rigsby avait digéré la nouvelle, qui n'était pas un scoup. Il le soupçonnait depuis longtemps mais avait bêtement cru que ça avait été quelque chose de plus sérieux.
Wayne: "Ok, je vous crois. Je préfère connaître la vérité, comme ça j'éviterais de me faire de fausses idées. Cela dit, Jane, ne prend pas l'habitude d'embrasser ma femme, d'accord?"
Jane, les mains en l'air: "Tu n'as pas à t'inquiéter. Je vais vous laisser en famille."
Après une poignée de main franche du jeune homme, il ajouta: "Prend soin d'elles. La famille est la chose la plus précieuse au monde. Souvent c'est lorsqu'on la perd qu'on s'en rend compte."
Il s'approcha du berceau pour admirer le bébé qui dormait comme un ange, puis il s'avança vers sa mère.
Jane: "Tu permets Rigsby?"
Wayne lui donna son accord par un simple sourire.
Le mentaliste déposa donc un baiser sur la joue d'Addison.
Elle lui murmura un "merci" à peine audible, au creux de l'oreille, avant qu'il ne disparaisse dans le couloir. Elle l'observa depuis la fenêtre, il montait dans sa voiture. Mais il ne démarra pas immédiatement. Elle pouvait le voir de là où elle était. Il pleurait.
Le lendemain, Addison se réveilla dans les bras de son mari. En voyant leurs mains entrelacées, elle repensa qu'elle devait se débarrasser de ce souvenir qui ornait encore son annulaire.
L'après-midi, elle envoya un sms à Patrick, qu'elle imaginait au plus mal, par sa faute.
Elle lui demandait de la rejoindre sur le même ponton où ils avaient découvert sa paternité quelques jours avant. Addison était là, jouant avec son alliance, espérant qu'il accepterait l'invitation. Alors qu'elle semblait hypnotisée par le bruit des vagues, elle entendit des pas, derrière elle.
Elle se retourna.
Addison: "Tu es venus."
Jane: "Je suis venu."
Il s'installa, lui aussi, face à cette vaste étendue turquoise."
Addison: "Je te remercie pour ce que tu as fait. Je sais que ça doit être dur pour toi."
Jane, un sourire ironique, en coin: "Tu n'en as aucune idée. Crois-moi. C'est aussi douloureux que si je perdais Charlotte une seconde fois."
Addison stupéfaite: "Alors pourquoi tu n'as pas dit la vérité à Wayne? Je ne comprend pas."
Jane: "Je l'ai fait pour elle. Je sais trop ce que c'est de grandir sans un de ses parents. Grâce à Rigsby, et à toi, Nessa aura la chance d'avoir un père et une mère."
Il se mordait les lèvres, ses larmes se formaient, menaçant de s'échapper à chaque seconde.
Addison: "Patrick..."
Jane: "Non. Je ne veux plus en parler. Offrez-lui une enfance heureuse, c'est tout ce que je demande."
Elle passa sa main sur la joue du consultant.
Addison: "Je te le promet. Elle ne manquera de rien. Et tu pourras toujours garder un oeil sur elle. Comme je te l'ai toujours dit."
Ils restèrent un long moment à admirer l'océan, en silence. Cette décision si difficile serait définitive et ils ne reviendraient jamais dessus, ils n'en reparleraient jamais.
Addison reprit la parole: "Je t'ai fait venir pour autre chose Patrick."
Elle lâcha sa main, qu'elle tenait depuis un moment, pour retirer son alliance, celle de son premier mariage.
Addison: "J'ai pensé qu'il était grand temps pour moi, de me libérer de mon passé."
Elle reprit la main de son ami: "On pourrait le faire ensemble. Qu'est-ce que tu en dis?"
Il réfléchis, fixant ce symbole de son amour perdu, hésitant, se cherchait des excuses pour la garder à son doigt. Mais Addison avait raison, si il voulait pouvoir refaire sa vie avec Lisbon, il était temps.
Patrick fit glisser ce bijoux qui tomba dans le creux de sa main.
Addison tendit son bras au-dessus de la rambarde, incitant son ami à l'imiter. Comme il n'y parvenait pas, elle déposa son alliance avec celle de Jane, dans la main de ce dernier. Puis, elle joignit leurs mains. Il lui sourit, levant leurs bras, à l'unisson pour ouvrir les mains. Les anneaux tombèrent, s'enfonçant dans l'océan.
Jane: "Merci, Addison."
Addison: "Voilà, maintenant, tout est effacé."
Par ce geste si simple mais si pénible à la fois, ils faisaient une croix sur leur douloureux passé, s'autorisant enfin à revivre pleinement. A avoir un avenir.
Pour que Jane reste proche de sa fille, Addison avait consenti à ce qu'il devienne son parrain et ainsi, il ne raterait aucun évènement la concernant. Il participerait avec Lisbon, à chaque anniversaire, chaque Noël. Personne ne soupçonnerait le lien réel qui existait entre la petite fille et le mentaliste.
FIN.
Maintenant, je vais finir le premier chapitre de la prochaine qui devrait s'intituler: "Les joies de la famille." Mais le titre peut changer.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
J'ai adorée ta fic
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Vous avez un mess@ge ^
cette fic était superbe pour une fois que Jane et Lisbon sont encore ensemble à la fin
difficile choix pour Jane, mais il a avant tout pensé au bonheur de sa fille, c'est un homme bien, j'espère seulement que ça ne lui retombera pas dessus un jour
et j'espère aussi qu'il aura la chance que Lisbon change d'avi sur les enfants
mais ça, c'est une autre histoire
encore bravo
difficile choix pour Jane, mais il a avant tout pensé au bonheur de sa fille, c'est un homme bien, j'espère seulement que ça ne lui retombera pas dessus un jour
et j'espère aussi qu'il aura la chance que Lisbon change d'avi sur les enfants
mais ça, c'est une autre histoire
encore bravo
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vous avez un mess@ge ^
Jane qui se sacrifie pour le bonheur de sa fille...il semblait clair que c'était la seule chose à faire s'il voulait éviter une catastrophe...
Maintenant il se retrouve avec Lisbon qui ne veut pas d'enfant...parrain de sa propre fille
J'aime tes fics, mais j'ai toujours du mal quand les rebondissements deviennent un peu trop "rebondissants"...
On va voir ce que va donner la suivante...
Je vais surveiller le post du premier chapitre
Maintenant il se retrouve avec Lisbon qui ne veut pas d'enfant...parrain de sa propre fille
J'aime tes fics, mais j'ai toujours du mal quand les rebondissements deviennent un peu trop "rebondissants"...
On va voir ce que va donner la suivante...
Je vais surveiller le post du premier chapitre
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci de votre indulgence!!!!
En tout cas c'était sympa d'avoir suivi cette fic jusqu'au bout.
Je sais que je promet toujours de ne pas trop me disperser au niveau de l'histoire, mais je n'y arrive pas souvent. C'est vrai que je ne suis pas simple par moment.
Encore merci à toutes!!!!!!
En tout cas c'était sympa d'avoir suivi cette fic jusqu'au bout.
Je sais que je promet toujours de ne pas trop me disperser au niveau de l'histoire, mais je n'y arrive pas souvent. C'est vrai que je ne suis pas simple par moment.
Encore merci à toutes!!!!!!
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
et braaaaaaaaaaaaavo
je ne crois pas avoir commenté souvent ta fic, ce qui ne veut pas dire que je ne la lisais pas.
Bravo et je surveille la nouvelle
je ne crois pas avoir commenté souvent ta fic, ce qui ne veut pas dire que je ne la lisais pas.
Bravo et je surveille la nouvelle
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci mococoa!!!! Ca me fait plaisir que cette fic t'ai plue!!!
Invité- Invité
Page 7 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Sujets similaires
» Quel âge avez-vous ?
» Qu'avez-vous regardé aujourd'hui?
» Baby ? Vous avez dit Bébé ?
» vous avez changé... ^(début saison 4) [song]
» Vacances ? Vous avez dit vacances? ^
» Qu'avez-vous regardé aujourd'hui?
» Baby ? Vous avez dit Bébé ?
» vous avez changé... ^(début saison 4) [song]
» Vacances ? Vous avez dit vacances? ^
Page 7 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum