Vous avez un mess@ge ^
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Re: Vous avez un mess@ge ^
Je suis comme Roxy...c'est trop mignon pour être "honnête" ....qu'est ce que tu nous réserves
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Un nouveau radiologue ?
Hum hum ...
Je peux trouver ça suspect ?
C'est trop calme, il faut bien que tu nous chamboule un peu tout ça ^^
Mais pas dans un bain de sang quand même , hein ?
Qu'est ce qu'il va se passer ??
Hum hum ...
Je peux trouver ça suspect ?
C'est trop calme, il faut bien que tu nous chamboule un peu tout ça ^^
Mais pas dans un bain de sang quand même , hein ?
Qu'est ce qu'il va se passer ??
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon bien Johel, terpo4 et moi on est du même avis ^^ Allez la suite
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci à toutes!!!
Vu le temps de grenouilles qu'il fait aujourd'hui, j'ai pu terminer d'écrire ma suite.
Chapitre 26
Cette journée était interminable pour l'équipe, au CBI. Il y avait une enquête de l'inspection des services. Une enquête de routine avait précisé LaRoche. Mais enquête de routine ou pas, le résultat était le même. Le personnel devait ressortir tous les dossiers afin qu'ils soient passé à la loupe par la police des polices.
Autant dire que personne ne quitterait les locaux avant une heure indue, ce qui n'arrangeait pas Rigsby. Il avait bien supplié son chef de le laisser partir plus tôt mais il obtint un "NON" prévisible. Pas de faveur personnelle avait-il dit. En ressortant de son bureau, il passa par l'open space, où il claqua bruyamment la porte du placard, furieux de ne pas être autorisé à assister à l'examen avec Addison. C'était très important pour lui et il ne voulait pas que sa femme s'y rende sans lui.
Le consultant arriva dans son dos: "Ouh, il fait froid par ici! Qu'est-ce qui te met en colère?"
Wayne: "C'est LaRoche. A cause de ce c... A cause de lui, je vais rater l'échographie du bébé. J'avais promis à Addison qu'on serait ensemble. Là c'est sûr, elle va m'en vouloir à mort et elle aura raison."
Jane: "Tu dramatises Rigsby. Je suis persuadé qu'elle comprendra. Elle sait comment ça se passe dans la police."
Rigsby: "Ouais, elle comprendrait si j'annulais un dîner mais là, c'est plus important. Je voulais faire les choses bien avec elle. Je suis vraiment le pire des maris, si elle va là-bas toute seule."
Jane: "Et bien, je pourrais essayer de convaincre LaRoche de te libérer quelques heures."
Rigsby: "Laisse tomber, ça sert à rien. De toutes façons, qu'est-ce que va faire? Tu vas l'hypnotiser?"
Jane: "Hypnotiser LaRoche? C'est impossible. Par contre, je peux accompagner Addison si tu veux. Je ne suis pas agent, je ne suis pas tenu de rester pendant l'inspection."
Rigsby: "Ca te dérange pas?"
Le jeune homme avait pris son portable pour joindre sa femme.
Jane: "Pas la peine de l'appeler. Je lui expliquerais de vive voix."
Il partit dans la foulée, au domicile de Rigsby. La jeune femme attendait au bas de l'immeuble, sur les marches. Elle était entrain de perdre patience. Rigsby était en retard pour leur rendez-vous. Elle allait lui téléphoner, elle fouilla son sac à la recherche de son portable. Alors qu'elle était penchée au-dessus de ses affaires, une voiture se gara juste à côté. Elle releva la tête pour voir un Patrick, tout sourire, refermer la portière de la DS. Il pouvait lire la déception sur le visage d'Addison. Elle se rassie, son sac sur les genoux.
Addison: "Wayne ne viendra pas, c'est ça?"
Jane: "Il est bloqué au bureau. Mais il a fait tout ce qu'il pouvait pour se libérer."
Addison: "Tu n'as pas à lui trouver des excuses. Et il n'avait pas à t'envoyer à sa place."
Jane: "Il en était malade de ne pas pouvoir être là."
Addison: "Je sais que ça n'est pas de sa faute. Je suis déçue c'est tout."
Jane: "Je te conduis chez le radiologue."
Addison: "C'est une idée à toi, bien sûr."
Elle leva les yeux au ciel, se pinçant les lèvres. Elle n'avait absolument pas envie que quelqu'un d'autre que Rigsby assiste à cet examen. Et surtout pas Jane. Mais entre y aller seule et y aller avec le mentaliste, le choix fut rapide. Bien qu'elle ne soit pas des plus à l'aise à l'idée de se retrouver avec lui, à cette occasion particulière, elle accepta de le suivre.
Tout le long du trajet, aucun des deux passagers n'osa dire quoi que ce soit. Ils étaient aussi gênés l'un que l'autre par cette délicate situation. Cela ne s'arrangea pas, dans la salle d'attente.
Une patiente, assise sur le siège voisin de celui d'Addison, les interpella: "Excusez-moi? Combien de mois?"
Addison: "Heu, 4 mois et vous?"
La patiente: "Oh, 7 mois. Mais je crois que ça se voit. Votre mari n'angoisse pas trop? Le mien est survolté, un vrai pîle."
Elle s'adressait à eux, persuadée qu'ils étaient un couple.
Jane et Addison: "On est pas ensemble."
Ils eurent un léger fou rire qui eut le mérite de les détendre un peu.
La patiente: "Excusez-moi. J'ai cru... enfin, comme vous portez vos alliances."
Addison: "Il n'y a pas de mal. Je suis Addison et voici Patrick, mon meilleur ami."
La patiente: "Linda. En vous observant, j'ai vraiment cru que vous étiez mariés."
La secrétaire les appela: "Mme Rigsby, le dr va vous recevoir."
Ils se levèrent comme un seul homme. Addison se tourna vers lui dans l'intention de lui dire de ne pas venir mais elle se ravisa.
Ils entrèrent dans la salle d'examen. Pendant que la jeune femme enfilait une blouse, le mentaliste et le médecin échangèrent quelques mots. Jane ouvrit le feu en premier, impressionné par le nombre de diplômes accrochés au mur. C'était étonnant qu'un homme si jeune soit sur-diplômé et surtout qu'il se contente d'un simple emploi de laboratoire, compte tenu de ses capacités.
Jane: "Dr, quel âge avez-vous?"
Dr Wyatt: "J'ai 31 ans."
Jane ouvrit les yeux en grand.
Dr Wyatt: "Vous vous demandez comment un gars si jeune peut être bardé de diplômes? C'est très simple. Je fais partie de ces enfants surdoués. Pourquoi je travaille comme radiologue? J'ai choisi d'avoir une vie en dehors du boulot. Un chirurgien ne vit que pour son métier."
Jane: "C'est une bonne raison. Il a donc une madame Wyatt?"
Dr Wyatt: "Malheureusement non. Je n'ai pas votre chance Mr Rigsby."
C'était la deuxième fois que quelqu'un faisait ce lapsus. Le consultant décida de s'en amuser en ne le contre disant pas. La jeune mère réapparut, prête pour l'examen.
Elle s'allongea sur la table et le Dr passa la sonde sur son ventre. L'image s'afficha sur l'écran. A la vison de cette nouvelle vie qui se développait dans le corps de son amie,
le consultant ne put retenir une larme qui échoua sur le bras d'Addison. Même si ce n'était peut-être pas son bébé, cela lui rappelait la première image de sa petite Charlotte.
Addison, toute aussi émue, lui serra la main.
Le Dr: "Vous voulez savoir?"
Elle hocha la tête.
Le Dr: "C'est une petite fille. Félicitation."
Jane embrassa la jeune femme sur les lèvres, par réflexe. Elle en resta muette, sur le coup. Puis elle alla se rhabiller, dans la salle à côté.
Elle pensait: "Mais pourquoi il a fait ça?"
Car oui, Patrick n'avait pas fait ça innocemment. Il soupçonnait quelque chose de pas clair concernant ce Dr.
Toutefois, alors que les deux hommes étaient à nouveau en tête à tête, il en profita pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres.
Jane: "Dr, je voudrais savoir. Quand peut-on pratiquer une amniocentèse?"
Le Dr: "Cet examen est obsolète et dangereux. Votre bébé est en excellente santé."
Jane: "Ce serait pour un test de paternité."
Le Dr: "Je vois. Vous n'êtes pas sûr d'être le père."
Il fit mine de chercher des papiers dans un tiroir derrière son bureau. Il tournait le dos au consultant. Lorsqu'il se retourna, son expression avait changée et il semblait dissimuler quelque chose sous un document.
Le Dr: "Rien d'étonnant. Mr Jane."
Addison ne se doutait de rien, quand elle revint dans le bureau. Patrick était allongé sur le sol, un couteau dans le ventre.
Elle restait là, immobile, incrédule, regardait tour à tour, son amie gisant, presque mort et le Dr. Ce dernier l'avait rejointe, lui prenant la main.
Wyatt: "Tout va aller à la perfection. On va former une famille. Tu verras, on va être heureux."
Addison: "Qui êtes-vous?"
Wyatt: "Je suis Samuel, Sam Carlson. Je voulais pas qu'ils te fassent de mal. Dickins m'avait promis que Jake ne te toucherait pas. Il devait te ramener à moi."
Addison: "C'est ce Jake qui est venu à Santa Monica?"
Sam lui caressa la joue: "Ne craint rien Dickins m'a chargé de le tuer. Il ne te fera plus rien."
Il lui sourit et elle lui rendit ce sourire. Elle savait que cet homme était un malade et qu'elle devait entrer dans son jeu. C'était sa seule chance.
Il la saisie par le bras pour l'empêcher de se pencher au-dessus de Jane.
Addison: "Je veux m'assurer qu'il est bien mort et après on s'enfuira tous les deux."
Elle l'embrassa en cachant son dégoût et la haine qu'elle ressentait pour ce monstre, afin de le mettre en confiance. Carlson se tenait à l'écart, laissant la jeune femme s'agenouiller. Elle prit son poux, il respirait faiblement mais il vivait. Elle trempa le bout de son doigt dans la flaque de sang et griffonna un message sur un bout de papier qu'elle glissa dans le gilet de Jane.
Addison lui murmura à l'oreille: "Tiens le coup et retrouve-moi."
Vu le temps de grenouilles qu'il fait aujourd'hui, j'ai pu terminer d'écrire ma suite.
Chapitre 26
Cette journée était interminable pour l'équipe, au CBI. Il y avait une enquête de l'inspection des services. Une enquête de routine avait précisé LaRoche. Mais enquête de routine ou pas, le résultat était le même. Le personnel devait ressortir tous les dossiers afin qu'ils soient passé à la loupe par la police des polices.
Autant dire que personne ne quitterait les locaux avant une heure indue, ce qui n'arrangeait pas Rigsby. Il avait bien supplié son chef de le laisser partir plus tôt mais il obtint un "NON" prévisible. Pas de faveur personnelle avait-il dit. En ressortant de son bureau, il passa par l'open space, où il claqua bruyamment la porte du placard, furieux de ne pas être autorisé à assister à l'examen avec Addison. C'était très important pour lui et il ne voulait pas que sa femme s'y rende sans lui.
Le consultant arriva dans son dos: "Ouh, il fait froid par ici! Qu'est-ce qui te met en colère?"
Wayne: "C'est LaRoche. A cause de ce c... A cause de lui, je vais rater l'échographie du bébé. J'avais promis à Addison qu'on serait ensemble. Là c'est sûr, elle va m'en vouloir à mort et elle aura raison."
Jane: "Tu dramatises Rigsby. Je suis persuadé qu'elle comprendra. Elle sait comment ça se passe dans la police."
Rigsby: "Ouais, elle comprendrait si j'annulais un dîner mais là, c'est plus important. Je voulais faire les choses bien avec elle. Je suis vraiment le pire des maris, si elle va là-bas toute seule."
Jane: "Et bien, je pourrais essayer de convaincre LaRoche de te libérer quelques heures."
Rigsby: "Laisse tomber, ça sert à rien. De toutes façons, qu'est-ce que va faire? Tu vas l'hypnotiser?"
Jane: "Hypnotiser LaRoche? C'est impossible. Par contre, je peux accompagner Addison si tu veux. Je ne suis pas agent, je ne suis pas tenu de rester pendant l'inspection."
Rigsby: "Ca te dérange pas?"
Le jeune homme avait pris son portable pour joindre sa femme.
Jane: "Pas la peine de l'appeler. Je lui expliquerais de vive voix."
Il partit dans la foulée, au domicile de Rigsby. La jeune femme attendait au bas de l'immeuble, sur les marches. Elle était entrain de perdre patience. Rigsby était en retard pour leur rendez-vous. Elle allait lui téléphoner, elle fouilla son sac à la recherche de son portable. Alors qu'elle était penchée au-dessus de ses affaires, une voiture se gara juste à côté. Elle releva la tête pour voir un Patrick, tout sourire, refermer la portière de la DS. Il pouvait lire la déception sur le visage d'Addison. Elle se rassie, son sac sur les genoux.
Addison: "Wayne ne viendra pas, c'est ça?"
Jane: "Il est bloqué au bureau. Mais il a fait tout ce qu'il pouvait pour se libérer."
Addison: "Tu n'as pas à lui trouver des excuses. Et il n'avait pas à t'envoyer à sa place."
Jane: "Il en était malade de ne pas pouvoir être là."
Addison: "Je sais que ça n'est pas de sa faute. Je suis déçue c'est tout."
Jane: "Je te conduis chez le radiologue."
Addison: "C'est une idée à toi, bien sûr."
Elle leva les yeux au ciel, se pinçant les lèvres. Elle n'avait absolument pas envie que quelqu'un d'autre que Rigsby assiste à cet examen. Et surtout pas Jane. Mais entre y aller seule et y aller avec le mentaliste, le choix fut rapide. Bien qu'elle ne soit pas des plus à l'aise à l'idée de se retrouver avec lui, à cette occasion particulière, elle accepta de le suivre.
Tout le long du trajet, aucun des deux passagers n'osa dire quoi que ce soit. Ils étaient aussi gênés l'un que l'autre par cette délicate situation. Cela ne s'arrangea pas, dans la salle d'attente.
Une patiente, assise sur le siège voisin de celui d'Addison, les interpella: "Excusez-moi? Combien de mois?"
Addison: "Heu, 4 mois et vous?"
La patiente: "Oh, 7 mois. Mais je crois que ça se voit. Votre mari n'angoisse pas trop? Le mien est survolté, un vrai pîle."
Elle s'adressait à eux, persuadée qu'ils étaient un couple.
Jane et Addison: "On est pas ensemble."
Ils eurent un léger fou rire qui eut le mérite de les détendre un peu.
La patiente: "Excusez-moi. J'ai cru... enfin, comme vous portez vos alliances."
Addison: "Il n'y a pas de mal. Je suis Addison et voici Patrick, mon meilleur ami."
La patiente: "Linda. En vous observant, j'ai vraiment cru que vous étiez mariés."
La secrétaire les appela: "Mme Rigsby, le dr va vous recevoir."
Ils se levèrent comme un seul homme. Addison se tourna vers lui dans l'intention de lui dire de ne pas venir mais elle se ravisa.
Ils entrèrent dans la salle d'examen. Pendant que la jeune femme enfilait une blouse, le mentaliste et le médecin échangèrent quelques mots. Jane ouvrit le feu en premier, impressionné par le nombre de diplômes accrochés au mur. C'était étonnant qu'un homme si jeune soit sur-diplômé et surtout qu'il se contente d'un simple emploi de laboratoire, compte tenu de ses capacités.
Jane: "Dr, quel âge avez-vous?"
Dr Wyatt: "J'ai 31 ans."
Jane ouvrit les yeux en grand.
Dr Wyatt: "Vous vous demandez comment un gars si jeune peut être bardé de diplômes? C'est très simple. Je fais partie de ces enfants surdoués. Pourquoi je travaille comme radiologue? J'ai choisi d'avoir une vie en dehors du boulot. Un chirurgien ne vit que pour son métier."
Jane: "C'est une bonne raison. Il a donc une madame Wyatt?"
Dr Wyatt: "Malheureusement non. Je n'ai pas votre chance Mr Rigsby."
C'était la deuxième fois que quelqu'un faisait ce lapsus. Le consultant décida de s'en amuser en ne le contre disant pas. La jeune mère réapparut, prête pour l'examen.
Elle s'allongea sur la table et le Dr passa la sonde sur son ventre. L'image s'afficha sur l'écran. A la vison de cette nouvelle vie qui se développait dans le corps de son amie,
le consultant ne put retenir une larme qui échoua sur le bras d'Addison. Même si ce n'était peut-être pas son bébé, cela lui rappelait la première image de sa petite Charlotte.
Addison, toute aussi émue, lui serra la main.
Le Dr: "Vous voulez savoir?"
Elle hocha la tête.
Le Dr: "C'est une petite fille. Félicitation."
Jane embrassa la jeune femme sur les lèvres, par réflexe. Elle en resta muette, sur le coup. Puis elle alla se rhabiller, dans la salle à côté.
Elle pensait: "Mais pourquoi il a fait ça?"
Car oui, Patrick n'avait pas fait ça innocemment. Il soupçonnait quelque chose de pas clair concernant ce Dr.
Toutefois, alors que les deux hommes étaient à nouveau en tête à tête, il en profita pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres.
Jane: "Dr, je voudrais savoir. Quand peut-on pratiquer une amniocentèse?"
Le Dr: "Cet examen est obsolète et dangereux. Votre bébé est en excellente santé."
Jane: "Ce serait pour un test de paternité."
Le Dr: "Je vois. Vous n'êtes pas sûr d'être le père."
Il fit mine de chercher des papiers dans un tiroir derrière son bureau. Il tournait le dos au consultant. Lorsqu'il se retourna, son expression avait changée et il semblait dissimuler quelque chose sous un document.
Le Dr: "Rien d'étonnant. Mr Jane."
Addison ne se doutait de rien, quand elle revint dans le bureau. Patrick était allongé sur le sol, un couteau dans le ventre.
Elle restait là, immobile, incrédule, regardait tour à tour, son amie gisant, presque mort et le Dr. Ce dernier l'avait rejointe, lui prenant la main.
Wyatt: "Tout va aller à la perfection. On va former une famille. Tu verras, on va être heureux."
Addison: "Qui êtes-vous?"
Wyatt: "Je suis Samuel, Sam Carlson. Je voulais pas qu'ils te fassent de mal. Dickins m'avait promis que Jake ne te toucherait pas. Il devait te ramener à moi."
Addison: "C'est ce Jake qui est venu à Santa Monica?"
Sam lui caressa la joue: "Ne craint rien Dickins m'a chargé de le tuer. Il ne te fera plus rien."
Il lui sourit et elle lui rendit ce sourire. Elle savait que cet homme était un malade et qu'elle devait entrer dans son jeu. C'était sa seule chance.
Il la saisie par le bras pour l'empêcher de se pencher au-dessus de Jane.
Addison: "Je veux m'assurer qu'il est bien mort et après on s'enfuira tous les deux."
Elle l'embrassa en cachant son dégoût et la haine qu'elle ressentait pour ce monstre, afin de le mettre en confiance. Carlson se tenait à l'écart, laissant la jeune femme s'agenouiller. Elle prit son poux, il respirait faiblement mais il vivait. Elle trempa le bout de son doigt dans la flaque de sang et griffonna un message sur un bout de papier qu'elle glissa dans le gilet de Jane.
Addison lui murmura à l'oreille: "Tiens le coup et retrouve-moi."
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
mais c'est pas possible ça, pourquoi toujours s'en prendre à lui? qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ça, pauvre Jane
en plus maintenant Addi est en danger et il va s'en vouloir, ça va être pire pour Rigsby
me tarde de lire la suite et de voir la réaction de Lisbon en trouvant Jane comme ça
en plus maintenant Addi est en danger et il va s'en vouloir, ça va être pire pour Rigsby
me tarde de lire la suite et de voir la réaction de Lisbon en trouvant Jane comme ça
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Vous avez un mess@ge ^
Hein ! Jane avec un couteau planté dans le ventre...mais ça devient une mode
Et on dit que je suis dure avec lui
par contre ça devient de plus en plus tordu, je commence à avoir du mal à suivre...ça fait un peu trop de rebondissements à mon gout
Je vais tout de même voir où tu veux en venir...
Et on dit que je suis dure avec lui
par contre ça devient de plus en plus tordu, je commence à avoir du mal à suivre...ça fait un peu trop de rebondissements à mon gout
Je vais tout de même voir où tu veux en venir...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Je vois qu'en ce moment Jane est à la fête dans les fics !
Il est pas épargné dites donc !
( sadiques ! )
Maintenant on a un problème.
Jane est hors course ( j'avais raison de le trouver bizarre ce doc' ) et Addi est avec l'autre malade.
Moi je dis une chose : il lui aurait pas parlé la première fois sur internet il en serait pas là !
( mais du coup y'aurait pas eu d'histoire )
VLS !
Il est pas épargné dites donc !
( sadiques ! )
Maintenant on a un problème.
Jane est hors course ( j'avais raison de le trouver bizarre ce doc' ) et Addi est avec l'autre malade.
Moi je dis une chose : il lui aurait pas parlé la première fois sur internet il en serait pas là !
( mais du coup y'aurait pas eu d'histoire )
VLS !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vous avez un mess@ge ^
o_O Nooooooooooooooon!!!! Pas mon Patou!! Je peux aller le sauver?? Quelques pansements et pleins de bisous ça devrait aider non?? Bon je me contenterais de quelques bisous mais la suite je me la réserve lolllllll
Non sérieusement je crois que Addi a fait quelque chose pour énerver ainsi le tueur....Et Wayne là-dedans? Pauvre amour lui qui se sent déjà coupable de ne pas l'avoir accompagné....Vite la suite STP!!!
Non sérieusement je crois que Addi a fait quelque chose pour énerver ainsi le tueur....Et Wayne là-dedans? Pauvre amour lui qui se sent déjà coupable de ne pas l'avoir accompagné....Vite la suite STP!!!
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon alors d'abord, un grand merci à celles qui me suivent, c'est très sympa!!
Par contre la suite n'arrivera pas immédiatement, je voulais poster chaque jour, mais j'ai pris un peu de retard dans l'écriture.
Pourtant j'ai les idées mais il faut encore que je les mette en forme de façon compréhensible, ce qui n'est pas toujours simple pour moi. N'est-ce pas Johel!
Enfin, je vais essayer de ne pas vous faire trop attendre, donc le prochain chapitre devrait arriver demain soir, au plus tôt ou jeudi au plus tard. Si évidemment mon inspiration ne me lâche pas en cours de route.
Par contre la suite n'arrivera pas immédiatement, je voulais poster chaque jour, mais j'ai pris un peu de retard dans l'écriture.
Pourtant j'ai les idées mais il faut encore que je les mette en forme de façon compréhensible, ce qui n'est pas toujours simple pour moi. N'est-ce pas Johel!
Enfin, je vais essayer de ne pas vous faire trop attendre, donc le prochain chapitre devrait arriver demain soir, au plus tôt ou jeudi au plus tard. Si évidemment mon inspiration ne me lâche pas en cours de route.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Sweety, Johel, Terpo, Roxy, Cocodu, et tous les invisibles s'il y en a!!!
Voilà la suite...
Chapitre 27
La seconde d'après, Carlson l'attrapa par le bras et ils s'échappèrent par une porte dérobée qui débouchait sur le parking. Ils montèrent dans un pic up blanc et partirent en direction de la sortie de la ville. Addison eut, bien sûr, le réflexe de tenter d'ouvrir sa portière mais elle était verrouillée.
Carlson se pencha vers elle, affolant la respiration de la jeune femme qui pensait qu'il allait lui faire mal en la frappant ou pire encore. Instinctivement, elle posa ses main sur son ventre.
Carlson boucla la ceinture d'Addison: "Ne t'inquiète pas. Je vais prendre soin de toi. On va bientôt être heureux toi et moi."
Il la regardait comme un homme amoureux, mais lorsque ses yeux se posèrent sur le ventre de sa jeune otage, un air mauvais naquit sur son visage. Cela glaça littéralement le sang d'Addison. Quelles étaient les intentions de ce malade? Ce n'était rien de bon à n'en pas douter.
Elle se risqua à rectifier son petit discourt, elle devait savoir ce qu'il lui réservait et ce qu'il réservait à son bébé.
Addison: "Tu veux dire, toi, moi et le bébé, n'est-ce pas?"
Il sourit avant de venir l'embrasser dans le cou, tout en gardant un oeil sur la route. Au contact de ses lèvres sur sa peau, elle sentit un frisson désagréable la parcourir. Elle se força à ne surtout pas réagir mais elle avait une furieuse envie de le gifler.
Se redressant sur son siège, il répondit: "Bien sûr. Dès que j'aurais éliminé ce fruit du pêcher, je te ferais un enfant, légitime celui-là. Et nous formerons une famille."
En entendant ça, elle cru qu'elle allait être malade. Il ne les voulait pas elle et son bébé, mais uniquement elle.
Addison aurait voulu être en plein cauchemar. Au moins, elle aurait pu espérer se réveiller. Rigsby aurait été là, pour la prendre dans ses bras. Mais au lieu de ça, elle devait faire bonne figure en jouant la comédie avec ce Samuel. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait choisi elle. Pourquoi la persécuter elle plutôt qu'une autre de leur proie? Pourquoi la garder en vie, alors que ses deux autres complices n'avaient cherché qu'à la faire disparaître? Qu'avait -elle de si précieux aux yeux de cet homme? Ces questions sans réponses lui occupaient l'esprit et l'aidaient à rester concentrée pour ne pas paniquer. Ce n'était pas le moment que sa phobie revienne. Elle devait aussi, à tout prix, éviter de se remémorer la vision de Jane, baignant dans son sang.
Soudain, ils sortirent de Sacramento pour prendre une route, à travers le désert.
Avant de s'y engager, Carlson stoppa le véhicule et attrapa un foulard et une corde, dans la boîte à gants.
Addison: "Ce n'est pas la peine, je n'essaierais pas de m'enfuir, je te le promet."
Carlson: " Chut! C'est pour ton bien."
Il lui lia les poignets et noua le foulard sur ses yeux, et le moteur redémarra.
A Sacramento, au cabinet du Dr Wyatt, le consultant revint à lui. Sa blessure avait cessé de saigner et le couteau était retombé sur le sol. Ce n'était pas si profond mais il avait besoin d'un docteur. Il parvint à se mettre debout, au prix d'un effort considérable. Il ouvrit la porte de la salle d'attente. Il eut juste le temps de dire: "Appelez une ambulance." Et il s'écroula sur le tapis, aux pieds de la secrétaire et devant un parterre de patients affolés qui se mirent à crier en quittant les lieux.
La secrétaire prévint qui de droit, CBI et secours, puis entra dans le bureau du Dr. Il n'y avait pas l'ombre d'une personne. Mais une petite traînée rouge, venant d'un placard, attira son attention. Elle l'ouvrit et poussa un cri strident qui résonna jusque sur le parking. Elle venait de découvrir un cadavre.
L'ambulance arriva en premier, escortée par la SUV de Lisbon qui transportait ses deux collaborateurs.
Rigsby était dans un état déplorable, s'accusant de ne pas avoir été là pour protéger sa femme. Tout ça pour ne pas désobéir aux ordres d'un supérieur. Il fut le premier à descendre du véhicule, ou plutôt à en sauter avant même que le moteur soit coupé. Il se rua dans le cabinet.
Le consultant était installé sur un brancard, on lui faisait un pansement.
Le secouriste: "Vous avez eu une sacrée chance Mr Jane. Quelques centimètres plus haut et vous étiez fichu. Je ne sais pas qui vous a fait ça, mais il s'y connait en anatomie."
Le mentaliste, quelques peu dans le brouillard à cause des anti-douleur, raisonnait toutefois de façon logique. Il se posait les mêmes questions qu'Addison. A ceci près, qu'il ne comprenait pas pourquoi il n'avait été que blessé. Peut-être que ce type n'avait jamais tué qui que ce soit auparavant, mis à part le Dr Wyatt, mais ça Jane n'en savait encore rien. Et d'ailleurs ce pauvre médecin n'avait rien à voir là-dedand, il n'était qu'un malheureux dégât collatéral.
Rigsby: "Jane! Où est Addi?"
Le secouriste: "Et là! Ne le bousculez pas trop. Même si sa blessure est bénigne, il a subit un choc. Alors allez-y doucement ok."
Rigsby, qui avait été un peu brutal à son arrivée: "Vous l'emmenez à l'hôpital?"
Le secouriste allait répondre mais Jane le fit pour lui: "Pas besoin d'hôpital."
Lisbon venait d'entrer, lorsqu'elle le vit dans cet état, elle eut peur.
Lisbon: "Patrick. Tu es blessé?"
Elle lui tenait la main, faisant fit du qu'en dira-t-on ou des rumeurs qui circulaient à leur sujet.
Lisbon: "A chaque fois que tu es seul avec Addison, ça tourne toujours mal. Il faut absolument que vous arrêtiez de vous voir. Vous attirez les ennuis ensemble et j'ai besoin de toi en un seul morceau."
Rigsby s'impatientait dans son coin et revint à la charge: "Jane, dis-moi où elle est. Qui l'a emmenée?"
Jane: "Elle a mit quelque chose dans ma poche."
Le grand brun ressorti le morceau de papier du gilet et le lu.
Lisbon: "Qu'est-ce que c'est?"
Rigsby: "Je crois que c'est le nom du kidnappeur. Jane, elle t'a dit quelque chose?"
Jane: "Elle a dit, retrouve-moi."
Le grand brun, au physique si inébranlable, était fou de rage, contre Jane, contre ce meurtrier, mais particulièrement contre lui-même. Il n'avait pas été présent pour la protéger, une fois de plus. Il avait mandaté Patrick pour l'escorter, ne soupçonnant aucun danger. Ce n'était qu'une visite chez le médecin. Il n'y avait aucun risque. Mais il s'était trompé en minimisant la situation. Il avait relâché son attention, à présent que le tueur en série et son commanditaire étaient hors d'état de nuire. Tout le monde pensait que cette histoire de tueur en série était terminée et aucun d'entre eux n'avaient envisagé un troisième homme. Wayne ne pouvait donc pas en vouloir à son ami. Celui-ci n'était pas un bagarreur hors paire et il n'aurait rien pu faire pour la protéger. De toutes façons, accabler Jane était inutile. Il se sentait bien assez coupable d'avoir laissé une telle chose se produire.
Comme avec sa famille, il avait échoué et Addison était en danger, ainsi que l'enfant qu'elle portait. Ils ignoraient quel danger.
Rigsby éprouva le besoin de s'isoler pour relâcher la pression et éviter de prononcer des mots sur le coup de la colère, qu'il regretterait.
Cho, lui, était le seul à garder la tête froide et l'esprit clair. Il faut dire qu'il était aussi le seul à ne pas être intimement concerné par tout ça, contrairement à ses collègues. Il avait recueilli le témoignage de la secrétaire du Dr. Il en fit part à sa patronne.
Cho: "Le cadavre découvert dans le bureau est celui du Dr Steve Wyatt. Il a été étranglé. La scientifique à trouvé un flaque de vomi dans le local, près du corps. Il en cour d'analyse. Il se peut que ce soit celui de notre homme."
Jane comprit alors, pourquoi il respirait encore. Le meurtrier avait eu la nausée à l'idée d'avoir ôté la vie, et quand il a recommencé, il a retenu ses coups. Il ne supportait pas de sentir la vie quitter une personne. C'était un novice dans ce domaine. Cette pensée, bien que macabre, lui redonna espoir, car cela augmentait les chance de retrouver Addison et sa petite fille indemnes. Mais ce qu'ils s'apprêtaient à découvrir au sujet du passé du Dr Samuel Carlson était bien pire que ce qu'ils auraient imaginé.
Voilà la suite...
Chapitre 27
La seconde d'après, Carlson l'attrapa par le bras et ils s'échappèrent par une porte dérobée qui débouchait sur le parking. Ils montèrent dans un pic up blanc et partirent en direction de la sortie de la ville. Addison eut, bien sûr, le réflexe de tenter d'ouvrir sa portière mais elle était verrouillée.
Carlson se pencha vers elle, affolant la respiration de la jeune femme qui pensait qu'il allait lui faire mal en la frappant ou pire encore. Instinctivement, elle posa ses main sur son ventre.
Carlson boucla la ceinture d'Addison: "Ne t'inquiète pas. Je vais prendre soin de toi. On va bientôt être heureux toi et moi."
Il la regardait comme un homme amoureux, mais lorsque ses yeux se posèrent sur le ventre de sa jeune otage, un air mauvais naquit sur son visage. Cela glaça littéralement le sang d'Addison. Quelles étaient les intentions de ce malade? Ce n'était rien de bon à n'en pas douter.
Elle se risqua à rectifier son petit discourt, elle devait savoir ce qu'il lui réservait et ce qu'il réservait à son bébé.
Addison: "Tu veux dire, toi, moi et le bébé, n'est-ce pas?"
Il sourit avant de venir l'embrasser dans le cou, tout en gardant un oeil sur la route. Au contact de ses lèvres sur sa peau, elle sentit un frisson désagréable la parcourir. Elle se força à ne surtout pas réagir mais elle avait une furieuse envie de le gifler.
Se redressant sur son siège, il répondit: "Bien sûr. Dès que j'aurais éliminé ce fruit du pêcher, je te ferais un enfant, légitime celui-là. Et nous formerons une famille."
En entendant ça, elle cru qu'elle allait être malade. Il ne les voulait pas elle et son bébé, mais uniquement elle.
Addison aurait voulu être en plein cauchemar. Au moins, elle aurait pu espérer se réveiller. Rigsby aurait été là, pour la prendre dans ses bras. Mais au lieu de ça, elle devait faire bonne figure en jouant la comédie avec ce Samuel. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait choisi elle. Pourquoi la persécuter elle plutôt qu'une autre de leur proie? Pourquoi la garder en vie, alors que ses deux autres complices n'avaient cherché qu'à la faire disparaître? Qu'avait -elle de si précieux aux yeux de cet homme? Ces questions sans réponses lui occupaient l'esprit et l'aidaient à rester concentrée pour ne pas paniquer. Ce n'était pas le moment que sa phobie revienne. Elle devait aussi, à tout prix, éviter de se remémorer la vision de Jane, baignant dans son sang.
Soudain, ils sortirent de Sacramento pour prendre une route, à travers le désert.
Avant de s'y engager, Carlson stoppa le véhicule et attrapa un foulard et une corde, dans la boîte à gants.
Addison: "Ce n'est pas la peine, je n'essaierais pas de m'enfuir, je te le promet."
Carlson: " Chut! C'est pour ton bien."
Il lui lia les poignets et noua le foulard sur ses yeux, et le moteur redémarra.
A Sacramento, au cabinet du Dr Wyatt, le consultant revint à lui. Sa blessure avait cessé de saigner et le couteau était retombé sur le sol. Ce n'était pas si profond mais il avait besoin d'un docteur. Il parvint à se mettre debout, au prix d'un effort considérable. Il ouvrit la porte de la salle d'attente. Il eut juste le temps de dire: "Appelez une ambulance." Et il s'écroula sur le tapis, aux pieds de la secrétaire et devant un parterre de patients affolés qui se mirent à crier en quittant les lieux.
La secrétaire prévint qui de droit, CBI et secours, puis entra dans le bureau du Dr. Il n'y avait pas l'ombre d'une personne. Mais une petite traînée rouge, venant d'un placard, attira son attention. Elle l'ouvrit et poussa un cri strident qui résonna jusque sur le parking. Elle venait de découvrir un cadavre.
L'ambulance arriva en premier, escortée par la SUV de Lisbon qui transportait ses deux collaborateurs.
Rigsby était dans un état déplorable, s'accusant de ne pas avoir été là pour protéger sa femme. Tout ça pour ne pas désobéir aux ordres d'un supérieur. Il fut le premier à descendre du véhicule, ou plutôt à en sauter avant même que le moteur soit coupé. Il se rua dans le cabinet.
Le consultant était installé sur un brancard, on lui faisait un pansement.
Le secouriste: "Vous avez eu une sacrée chance Mr Jane. Quelques centimètres plus haut et vous étiez fichu. Je ne sais pas qui vous a fait ça, mais il s'y connait en anatomie."
Le mentaliste, quelques peu dans le brouillard à cause des anti-douleur, raisonnait toutefois de façon logique. Il se posait les mêmes questions qu'Addison. A ceci près, qu'il ne comprenait pas pourquoi il n'avait été que blessé. Peut-être que ce type n'avait jamais tué qui que ce soit auparavant, mis à part le Dr Wyatt, mais ça Jane n'en savait encore rien. Et d'ailleurs ce pauvre médecin n'avait rien à voir là-dedand, il n'était qu'un malheureux dégât collatéral.
Rigsby: "Jane! Où est Addi?"
Le secouriste: "Et là! Ne le bousculez pas trop. Même si sa blessure est bénigne, il a subit un choc. Alors allez-y doucement ok."
Rigsby, qui avait été un peu brutal à son arrivée: "Vous l'emmenez à l'hôpital?"
Le secouriste allait répondre mais Jane le fit pour lui: "Pas besoin d'hôpital."
Lisbon venait d'entrer, lorsqu'elle le vit dans cet état, elle eut peur.
Lisbon: "Patrick. Tu es blessé?"
Elle lui tenait la main, faisant fit du qu'en dira-t-on ou des rumeurs qui circulaient à leur sujet.
Lisbon: "A chaque fois que tu es seul avec Addison, ça tourne toujours mal. Il faut absolument que vous arrêtiez de vous voir. Vous attirez les ennuis ensemble et j'ai besoin de toi en un seul morceau."
Rigsby s'impatientait dans son coin et revint à la charge: "Jane, dis-moi où elle est. Qui l'a emmenée?"
Jane: "Elle a mit quelque chose dans ma poche."
Le grand brun ressorti le morceau de papier du gilet et le lu.
Lisbon: "Qu'est-ce que c'est?"
Rigsby: "Je crois que c'est le nom du kidnappeur. Jane, elle t'a dit quelque chose?"
Jane: "Elle a dit, retrouve-moi."
Le grand brun, au physique si inébranlable, était fou de rage, contre Jane, contre ce meurtrier, mais particulièrement contre lui-même. Il n'avait pas été présent pour la protéger, une fois de plus. Il avait mandaté Patrick pour l'escorter, ne soupçonnant aucun danger. Ce n'était qu'une visite chez le médecin. Il n'y avait aucun risque. Mais il s'était trompé en minimisant la situation. Il avait relâché son attention, à présent que le tueur en série et son commanditaire étaient hors d'état de nuire. Tout le monde pensait que cette histoire de tueur en série était terminée et aucun d'entre eux n'avaient envisagé un troisième homme. Wayne ne pouvait donc pas en vouloir à son ami. Celui-ci n'était pas un bagarreur hors paire et il n'aurait rien pu faire pour la protéger. De toutes façons, accabler Jane était inutile. Il se sentait bien assez coupable d'avoir laissé une telle chose se produire.
Comme avec sa famille, il avait échoué et Addison était en danger, ainsi que l'enfant qu'elle portait. Ils ignoraient quel danger.
Rigsby éprouva le besoin de s'isoler pour relâcher la pression et éviter de prononcer des mots sur le coup de la colère, qu'il regretterait.
Cho, lui, était le seul à garder la tête froide et l'esprit clair. Il faut dire qu'il était aussi le seul à ne pas être intimement concerné par tout ça, contrairement à ses collègues. Il avait recueilli le témoignage de la secrétaire du Dr. Il en fit part à sa patronne.
Cho: "Le cadavre découvert dans le bureau est celui du Dr Steve Wyatt. Il a été étranglé. La scientifique à trouvé un flaque de vomi dans le local, près du corps. Il en cour d'analyse. Il se peut que ce soit celui de notre homme."
Jane comprit alors, pourquoi il respirait encore. Le meurtrier avait eu la nausée à l'idée d'avoir ôté la vie, et quand il a recommencé, il a retenu ses coups. Il ne supportait pas de sentir la vie quitter une personne. C'était un novice dans ce domaine. Cette pensée, bien que macabre, lui redonna espoir, car cela augmentait les chance de retrouver Addison et sa petite fille indemnes. Mais ce qu'ils s'apprêtaient à découvrir au sujet du passé du Dr Samuel Carlson était bien pire que ce qu'ils auraient imaginé.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon Jane est hors de danger
Mais c'est qui ce Carlson qui sort de nulle part et en veut à Adisson
Au départ, le tueur en série c'était plausible mais maintenant je dois avouer que j'ai beaucoup de mal à suivre...
J'espère que tu nous donneras rapidement des explications
Mais c'est qui ce Carlson qui sort de nulle part et en veut à Adisson
Au départ, le tueur en série c'était plausible mais maintenant je dois avouer que j'ai beaucoup de mal à suivre...
J'espère que tu nous donneras rapidement des explications
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Jane est tiré d'affaire
Alors Le doc' aurait fait exprès de ne pas lui infliger un coup mortel ?
Rigsby en plein brouillard et Addi dans une sale situation.
Qu'est ce qu'ils ont bien pu découvrir sur le passé de Carlson qui peut être pire que la situation actuelle ???
Alors Le doc' aurait fait exprès de ne pas lui infliger un coup mortel ?
Rigsby en plein brouillard et Addi dans une sale situation.
Qu'est ce qu'ils ont bien pu découvrir sur le passé de Carlson qui peut être pire que la situation actuelle ???
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Vous avez un mess@ge ^
Je savais que quelques bisous aiderait mon Patou ^^
Bon je vais émettre une hypothèse: Ce fameux Carlson a vu ou même déjà côtoyer Addi. Il a vu en elle LA femme idéale alors il l'a suivit et ainsi de suite...Mais ce n'est qu'une hypothèse
Bon je vais émettre une hypothèse: Ce fameux Carlson a vu ou même déjà côtoyer Addi. Il a vu en elle LA femme idéale alors il l'a suivit et ainsi de suite...Mais ce n'est qu'une hypothèse
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
Hey pas mal Roxy!! Ce n'est pas exactement ça, mais tu n'es pas loin.
Merci à toi ainsi qu'à Johel et Terpo.
Johel, ne t'inquiète pas, je sais où je veux aller, l'histoire va s'éclaircir, tu verras qu'elle n'est pas aussi tordue qu'il y paraît. Si si je t'assure!
Je suis entrain d'écrire le prochain chapitre mais il sera là peut-être demain dans la journée.
Merci à toi ainsi qu'à Johel et Terpo.
Johel, ne t'inquiète pas, je sais où je veux aller, l'histoire va s'éclaircir, tu verras qu'elle n'est pas aussi tordue qu'il y paraît. Si si je t'assure!
Je suis entrain d'écrire le prochain chapitre mais il sera là peut-être demain dans la journée.
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Bon je suis peut-être nulle comme mentaliste mais écouter Esprits Criminel aide! ^^ Trop hâte de voir la suite!
Roxy30- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Cho-Rigsby
Loisirs : Rêver à Simon Baker ça compte? ^^
Localisation : là où tu me trouvera pas :D
Re: Vous avez un mess@ge ^
Elle est fraîche ma suite! Elle est fraîche!!! Bon ok
Chapitre 28
Le mentaliste refusait avec force d'être conduit à l'hôpital. Il descendit du brancard en grimaçant à chaque mouvements. Lisbon ne le quittait pas d'une semelle, elle veillait à ce qu'il ne chute pas. Jane devait interroger à son tour, la jeune fille de l'accueil. Mais elle ne lui apprit rien de plus qu'à Cho. En fait, elle était intérimaire à ce poste, depuis le matin. Elle ne connaissait pas le vrai Dr Wyatt, uniquement l'imposteur.
L'asiatique, partit dans sa voiture, pour passer un appel au QG, revint avec des informations inquiétantes sur le suspect.
La salle d'attente ayant été désertée par les patients, Lisbon et son équipe s'y installèrent pour le briefing.
Cho: "J'ai eu le bureau. Ils m'ont transmit tout ce qu'ils ont pu trouver sur ce type."
Rigsby et Jane étaient des plus attentifs et pour une fois, le blond resta muet pendant que son collègue leur faisait un descriptif de l'homme.
Samuel Carlson était un jeune docteur diplômé de l'université de Princeton, major de sa promotion, un avenir prometteur en chirurgie obstétrique. Mais après quelques mois en poste à Santa Monica, l'épuisement des gardes successives l'avaient fait craquer. L'hôpital où il exerçait depuis seulement six mois, avait déploré un décès.
Le Dr Samuel Carlson avait été directement accusé de négligence ayant aboutie à la mort de la mère et de l'enfant après une césarienne ratée. Sa carrière était fichue, radiation de l'ordre des médecins, un an de prison avec sursis. Après ça, son avenir était compromis.
Jane fit les conclusions suivantes: "C'est là qu'il a du faire une rencontre qui allait changer sa vie. Dickins est devenu son mentor. Voilà le lien entre eux."
L'asiatique enchaîna avec des informations pires encore.
Cho: "C'est pas tout. La condamnation de Carlson coïncide avec une série de cinq morts non élucidées."
Il n'osait pas continuer, pas en présence de Rigsby, mais après uns courte réflexion, il pensa qu'il devait être mis au courant.
Rigsby impatient: "Qui étaient les victimes? Cho?"
Cho: "Des SDF... enceintes."
Le grand brun ferma les yeux une seconde, mais il n'était pas au bout de ses "surprises".
Lisbon intervint: "Rigsby, vous n'avez pas à entendre ça. Je vais demander à un officier de vous ramener chez vous."
Rigsby: "Non! Je veux savoir. Je veux tout savoir."
Lisbon: "Très bien. Cho."
Cho continua: "Elles ont toutes subit des césariennes, dans des conditions épouvantables. Toutes mortes des suites d'une hémorragie massive. Les corps ont été retrouvés dans une décharge."
Le silence envahi la salle. Même Jane ne pouvait plus parler. Pourtant, depuis qu'il travaillait avec cette équipe, il avait entendu des histoires pires que celle-ci. Mais là, c'était différent. Addison n'était pas une autre victime anonyme. Elle était sa meilleure amie et même un peu plus, mais surtout la femme de son équipier. Cela les affectait tous les deux. Si bien que Lisbon envisagea, l'espace d'un instant, de les tenir à l'écart. Ca aurait été préférable pour eux. Toutefois, elle avait besoin des talents de consultant de Patrick. Même si Cho et elle auraient pu gérer la situation avec d'autre agents du CBI, les capacités d'analyse de Jane leur seraient indispensables. Ce qu'elle ne paraissait pas entrevoir, c'était l'attachement de Jane pour Addison. Bien sûr, elle savait pour leur amitié mais pas pour le reste. Jane n'était pas inquiet que pour Addison.
Lisbon se risqua à donner un conseil à Rigsby, dans le but de lui épargner des souffrances inéluctables.
Elle le prit à part, à l'écart des autres: "Wayne, vous n'êtes plus sur ce dossier. J'ai déjà perdu Van Pelt dans des conditions similaires. Je ne veux pas prendre le risque de perdre un deuxième agent aussi compétent."
Rigsby: "Je vous en prie patron, me mettez pas à l'écart."
Lisbon: "Je n'ai pas vraiment le choix. Si je vous permettais de continuer à suivre l'enquête, ce serait en tant qu'agent du CBI. Et vous ne pourriez pas vous empêcher de réagir en tant qu'époux. Vous arriverez à assumer la pression? Je ne peux pas prendre le risque de vous voir péter les plombs et que ça se termine en bain de sang."
Rigsby utilisa un argument imparable: "Vous avez bien laissé Jane participer à l'enquête sur Red John! Je reste, que vous le vouliez ou non. Dans le cas contraire, virez-moi."
La petite brune restait tellement impressionnée par la volonté sans faille du jeune homme à retrouver son épouse, qu'elle ne pu qu'accéder favorablement à sa demande.Ils retournèrent dans le cabinet médical. Sans perdre de temps, ils reprirent leurs réflexions. C'est évidemment le mari anxieux qui débuta, assaillant carrément le mentaliste.
Rigsby: "Tu penses qu'il pourrait s'en prendre à elle?"
Jane se mordait les lèvres, laissant le jeune homme trouver la réponse de lui-même.
Rigsby: "Pas à elle. Mais au bébé. C'est bien ce que tu penses?"
Il devint aussi blanc que les murs de la pièce, à la pensée de ce qui risquait très probablement d'arriver à sa famille.
Rigsby se dirigeant vers la sortie la plus proche: "Je crois que je vais être malade."
A l'extérieur, il défit sa cravate afin de respirer plus confortablement, enfin dans la mesure du possible, étant données les circonstances.
Il fut bientôt rejoint par son collègue qui essaya du mieux qu'il pouvait de le rassurer.
Cho: "T'en fait pas vieux, on va la retrouver."
Rigsby: "Ah ouais, et comment? Dans une décharge comme les autres? On a aucun indice, pas la moindre trace."
Cho: "Tu dois pas lâcher prise. Il faut que tu tiennes le coup pour elle et votre bébé. T'as pas le droit de craquer."
Rigsby; "Je suis pas comme Jane. Je supporterais pas de perdre ma famille. Je m'en remettrais jamais. Qu'est-ce que je deviendrais si..."
L'asiatique posa sa main sur l'épaule de son ami qui avait fondu en larmes, ne sachant plus quoi faire.
Rigsby balbutia: "Je sais même pas si c'est une fille ou un garçon. Je le saurais probablement jamais."
Cho: "Jane m'a donné la photo de l'échographie. (il la lui remit) C'est une Melle Rigsby."
Il avait réussit à lui arracher un semblant de sourire qui ne dura pas. Le jeune père rangea le cliché dans la poche de sa veste.
Une fois opérationnel, le mentaliste retourna au CBI, contre avis médical, (ce qui était devenu une manie chez lui) pour épauler les agents dans leurs recherches. Il n'était pas des plus en forme mais, voir Rigsby dans cet état l'avait choqué. Jamais ce grand costaud d'un naturel si jovial, n'avait montré ce genre d'émotions devant les autres. Addison était la personne qui comptait le plus dans sa vie.
Il aurait été prêt à échanger sa place avec elle sans hésiter. Pourquoi avait-il fallu que ça leur arrive à eux, alors que tout s'arrangeait? Addison était quasiment guérie et ils allaient fonder une famille. Ils allaient ou plutôt ils "auraient du". Le jeune homme semblait avoir perdu tout espoir de la revoir en vie. Mais c'était sans compter sur la persévérance d'Addison.
Elle ne décrocha pas un mot, dans le pic up, les yeux bandés. Elle laissait ses pensées vagabonder? Elle eut un peu honte de se l'avouer mais, même si elle se sentait triste pour Jane (à propos duquel elle n'avait aucune certitude quand à son état de santé), elle était heureuse que Rigsby n'ai pas été à sa place.
Le voyage dura encore quelques heures.
Ils arrivèrent finalement, devant une maison, à plusieurs kilomètres de la route la plus proche. Carlson lui retira le foulard. On aurait dit que cette habitation avait poussé là, tel un champignon, au milieu de cette étendue de sable. La maison était entourée d'une barrière blanche , bordée d'un jardin. Elle lui rappelait quelque chose. Elle était comme sortie tout droit de son imagination. C'était la description de l'endroit le plus sécurisant pour elle. Celui dont elle avait parlé avec sa correspondante du groupe d'entraide, Jena. Une maison avec une barrière blanche, au milieu du désert Californien. Personne ne pouvait le savoir appart Jena. Elle n'avait évoqué ce fait qu'avec elle, même Rigsby n'en savait rien. Sur le moment, Addison s'en voulut terriblement ne pas avoir parlé de ce rêve anodin avec Wayne. Il aurait au moins su où chercher. Elle pensa à tord, que cet homme avait piraté le site internet pour obtenir ces informations personnelles?
Chapitre 28
Le mentaliste refusait avec force d'être conduit à l'hôpital. Il descendit du brancard en grimaçant à chaque mouvements. Lisbon ne le quittait pas d'une semelle, elle veillait à ce qu'il ne chute pas. Jane devait interroger à son tour, la jeune fille de l'accueil. Mais elle ne lui apprit rien de plus qu'à Cho. En fait, elle était intérimaire à ce poste, depuis le matin. Elle ne connaissait pas le vrai Dr Wyatt, uniquement l'imposteur.
L'asiatique, partit dans sa voiture, pour passer un appel au QG, revint avec des informations inquiétantes sur le suspect.
La salle d'attente ayant été désertée par les patients, Lisbon et son équipe s'y installèrent pour le briefing.
Cho: "J'ai eu le bureau. Ils m'ont transmit tout ce qu'ils ont pu trouver sur ce type."
Rigsby et Jane étaient des plus attentifs et pour une fois, le blond resta muet pendant que son collègue leur faisait un descriptif de l'homme.
Samuel Carlson était un jeune docteur diplômé de l'université de Princeton, major de sa promotion, un avenir prometteur en chirurgie obstétrique. Mais après quelques mois en poste à Santa Monica, l'épuisement des gardes successives l'avaient fait craquer. L'hôpital où il exerçait depuis seulement six mois, avait déploré un décès.
Le Dr Samuel Carlson avait été directement accusé de négligence ayant aboutie à la mort de la mère et de l'enfant après une césarienne ratée. Sa carrière était fichue, radiation de l'ordre des médecins, un an de prison avec sursis. Après ça, son avenir était compromis.
Jane fit les conclusions suivantes: "C'est là qu'il a du faire une rencontre qui allait changer sa vie. Dickins est devenu son mentor. Voilà le lien entre eux."
L'asiatique enchaîna avec des informations pires encore.
Cho: "C'est pas tout. La condamnation de Carlson coïncide avec une série de cinq morts non élucidées."
Il n'osait pas continuer, pas en présence de Rigsby, mais après uns courte réflexion, il pensa qu'il devait être mis au courant.
Rigsby impatient: "Qui étaient les victimes? Cho?"
Cho: "Des SDF... enceintes."
Le grand brun ferma les yeux une seconde, mais il n'était pas au bout de ses "surprises".
Lisbon intervint: "Rigsby, vous n'avez pas à entendre ça. Je vais demander à un officier de vous ramener chez vous."
Rigsby: "Non! Je veux savoir. Je veux tout savoir."
Lisbon: "Très bien. Cho."
Cho continua: "Elles ont toutes subit des césariennes, dans des conditions épouvantables. Toutes mortes des suites d'une hémorragie massive. Les corps ont été retrouvés dans une décharge."
Le silence envahi la salle. Même Jane ne pouvait plus parler. Pourtant, depuis qu'il travaillait avec cette équipe, il avait entendu des histoires pires que celle-ci. Mais là, c'était différent. Addison n'était pas une autre victime anonyme. Elle était sa meilleure amie et même un peu plus, mais surtout la femme de son équipier. Cela les affectait tous les deux. Si bien que Lisbon envisagea, l'espace d'un instant, de les tenir à l'écart. Ca aurait été préférable pour eux. Toutefois, elle avait besoin des talents de consultant de Patrick. Même si Cho et elle auraient pu gérer la situation avec d'autre agents du CBI, les capacités d'analyse de Jane leur seraient indispensables. Ce qu'elle ne paraissait pas entrevoir, c'était l'attachement de Jane pour Addison. Bien sûr, elle savait pour leur amitié mais pas pour le reste. Jane n'était pas inquiet que pour Addison.
Lisbon se risqua à donner un conseil à Rigsby, dans le but de lui épargner des souffrances inéluctables.
Elle le prit à part, à l'écart des autres: "Wayne, vous n'êtes plus sur ce dossier. J'ai déjà perdu Van Pelt dans des conditions similaires. Je ne veux pas prendre le risque de perdre un deuxième agent aussi compétent."
Rigsby: "Je vous en prie patron, me mettez pas à l'écart."
Lisbon: "Je n'ai pas vraiment le choix. Si je vous permettais de continuer à suivre l'enquête, ce serait en tant qu'agent du CBI. Et vous ne pourriez pas vous empêcher de réagir en tant qu'époux. Vous arriverez à assumer la pression? Je ne peux pas prendre le risque de vous voir péter les plombs et que ça se termine en bain de sang."
Rigsby utilisa un argument imparable: "Vous avez bien laissé Jane participer à l'enquête sur Red John! Je reste, que vous le vouliez ou non. Dans le cas contraire, virez-moi."
La petite brune restait tellement impressionnée par la volonté sans faille du jeune homme à retrouver son épouse, qu'elle ne pu qu'accéder favorablement à sa demande.Ils retournèrent dans le cabinet médical. Sans perdre de temps, ils reprirent leurs réflexions. C'est évidemment le mari anxieux qui débuta, assaillant carrément le mentaliste.
Rigsby: "Tu penses qu'il pourrait s'en prendre à elle?"
Jane se mordait les lèvres, laissant le jeune homme trouver la réponse de lui-même.
Rigsby: "Pas à elle. Mais au bébé. C'est bien ce que tu penses?"
Il devint aussi blanc que les murs de la pièce, à la pensée de ce qui risquait très probablement d'arriver à sa famille.
Rigsby se dirigeant vers la sortie la plus proche: "Je crois que je vais être malade."
A l'extérieur, il défit sa cravate afin de respirer plus confortablement, enfin dans la mesure du possible, étant données les circonstances.
Il fut bientôt rejoint par son collègue qui essaya du mieux qu'il pouvait de le rassurer.
Cho: "T'en fait pas vieux, on va la retrouver."
Rigsby: "Ah ouais, et comment? Dans une décharge comme les autres? On a aucun indice, pas la moindre trace."
Cho: "Tu dois pas lâcher prise. Il faut que tu tiennes le coup pour elle et votre bébé. T'as pas le droit de craquer."
Rigsby; "Je suis pas comme Jane. Je supporterais pas de perdre ma famille. Je m'en remettrais jamais. Qu'est-ce que je deviendrais si..."
L'asiatique posa sa main sur l'épaule de son ami qui avait fondu en larmes, ne sachant plus quoi faire.
Rigsby balbutia: "Je sais même pas si c'est une fille ou un garçon. Je le saurais probablement jamais."
Cho: "Jane m'a donné la photo de l'échographie. (il la lui remit) C'est une Melle Rigsby."
Il avait réussit à lui arracher un semblant de sourire qui ne dura pas. Le jeune père rangea le cliché dans la poche de sa veste.
Une fois opérationnel, le mentaliste retourna au CBI, contre avis médical, (ce qui était devenu une manie chez lui) pour épauler les agents dans leurs recherches. Il n'était pas des plus en forme mais, voir Rigsby dans cet état l'avait choqué. Jamais ce grand costaud d'un naturel si jovial, n'avait montré ce genre d'émotions devant les autres. Addison était la personne qui comptait le plus dans sa vie.
Il aurait été prêt à échanger sa place avec elle sans hésiter. Pourquoi avait-il fallu que ça leur arrive à eux, alors que tout s'arrangeait? Addison était quasiment guérie et ils allaient fonder une famille. Ils allaient ou plutôt ils "auraient du". Le jeune homme semblait avoir perdu tout espoir de la revoir en vie. Mais c'était sans compter sur la persévérance d'Addison.
Elle ne décrocha pas un mot, dans le pic up, les yeux bandés. Elle laissait ses pensées vagabonder? Elle eut un peu honte de se l'avouer mais, même si elle se sentait triste pour Jane (à propos duquel elle n'avait aucune certitude quand à son état de santé), elle était heureuse que Rigsby n'ai pas été à sa place.
Le voyage dura encore quelques heures.
Ils arrivèrent finalement, devant une maison, à plusieurs kilomètres de la route la plus proche. Carlson lui retira le foulard. On aurait dit que cette habitation avait poussé là, tel un champignon, au milieu de cette étendue de sable. La maison était entourée d'une barrière blanche , bordée d'un jardin. Elle lui rappelait quelque chose. Elle était comme sortie tout droit de son imagination. C'était la description de l'endroit le plus sécurisant pour elle. Celui dont elle avait parlé avec sa correspondante du groupe d'entraide, Jena. Une maison avec une barrière blanche, au milieu du désert Californien. Personne ne pouvait le savoir appart Jena. Elle n'avait évoqué ce fait qu'avec elle, même Rigsby n'en savait rien. Sur le moment, Addison s'en voulut terriblement ne pas avoir parlé de ce rêve anodin avec Wayne. Il aurait au moins su où chercher. Elle pensa à tord, que cet homme avait piraté le site internet pour obtenir ces informations personnelles?
Invité- Invité
Re: Vous avez un mess@ge ^
Aah ben c'est super tout ca
La seule chose que je regrette c'est sur Jane s'en remet vite, de sa blessure
Sinon j'adore ce que t'écrit
La seule chose que je regrette c'est sur Jane s'en remet vite, de sa blessure
Sinon j'adore ce que t'écrit
MelissaJane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane
Loisirs : Regarder des séries
Localisation : Nord de la France
Re: Vous avez un mess@ge ^
Jane va mieux...
Le tueur est plutôt "gratiné" dans le genre tordu de chez tordu...pire qu'Hannibal... comment a-t-il put rater Jane alors que c'est un boucher patenté ...
Il ne reste plus qu'à espérer que tout finisse au mieux...ce qui n'est pas évident avec toi...
Le tueur est plutôt "gratiné" dans le genre tordu de chez tordu...pire qu'Hannibal... comment a-t-il put rater Jane alors que c'est un boucher patenté ...
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Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Vous avez un mess@ge ^
Je crois que j'ai une hypothèse à la Esprit Criminel mais je ne la dirais pas tout de suite pour ne pas gâcher ta fic...et en plus voir si je me dirige dans la bonne direction. Vivement la suite!
Roxy30- Agent de circulation
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Re: Vous avez un mess@ge ^
" J'ai une hypothèse à la Esprit Criminel "
Ben t'es plus douée que moi alors
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MelissaJane- Agent de circulation
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Localisation : Nord de la France
Re: Vous avez un mess@ge ^
Merci à vous toutes!!!
Et désolée pour les incohérences de l'histoire, par moment.
Chapitre 29
Elle espérait que Jane, ce fouineur de première, aurait la brillante idée de fouiller dans ses mails, et qu'il mettrait la main sur celui qui évoquait cette discussion. Mais il y avait peu de chance que cela arrive. Pourtant, elle ne voyait pas par quel moyen ils pourraient la retrouver. Son ravisseur lui détacha les mains et l'aida à descendre du pic up.
Carlson ouvrant les bras: "Bienvenue chez nous."
Il l'avait libérée mais, de toutes façons, il savait qu'elle ne s'échapperait pas. De tous les côtés où se posait son regard, il n'y avait que le soleil qui se reflétait sur ces dunes, mais aucune issue possible.
Il prit sa main et la fit entrer.
L'intérieur était plutôt surprenant. Il y avait tout le confort moderne. Bien qu'ils soient en plein désert, rien ne semblait manquer. Elle chercha tout de suite des yeux, un éventuel moyen de communication. Là, derrière une pîle de revue, elle aperçue une prise à laquelle était relié un câble qui se perdait sous une porte entravée par un cadenas à code. Elle profiterait d'une absence de son geôlier pour tenter de joindre l'extérieur. Cette occasion pourrait ne pas se présenter avant longtemps. Mais lorsqu'elle arriverait, elle n'hésiterait pas.
L'homme lui fit faire le tour du propriétaire comme il l'aurait fait avec sa propre femme. C'est d'ailleurs comme tel qu'il considérait Addison.
Ils montèrent à l'étage et il s'arrêta devant une porte blanche. Il tourna la poignée, puis poussa la porte. Il passa ses bras autour de la taille d'Addison.
Ce simple geste d'affection à sens unique, de la part de cet inconnu, elle l'interprétait comme une agression. Le seul qui pouvait se permettre une telle familiarité était Wayne. Mais elle ne le repoussa pas, il ne le fallait pas. Elle ignorait comment il réagirait à un rejet. Elle posa donc ses propres mains sur celle de cet homme, en priant pour ne pas avoir à jouer les épouses dociles trop longtemps et surtout pour que quelqu'un la libère. Elle craignait que cet individu ne se contente pas de ces chastes étreintes qui à elle, lui soulevaient le coeur.
Il l'embrassa dans le cou, la serrant plus fort contre lui.
Carlson: "Ici, c'est notre chambre. Si tu savais combien j'ai hâte qu'on puisse s'unir toi et moi. Mais ne t'inquiète pas ce ne sera plus très long. Une fois que je t'aurais débarrassée de ce bâtard, tu oublieras bien vite ce Patrick Jane. Celui qui a osé poser ses mains sur toi."
Addison, avec une extrême prudence: "C'est pour laver mon honneur que tu l'as tué?"
Carlson: "J'étais sûr que tu comprendrais, mon amour. Je sais que tu es aussi impatiente que moi, que je t'honore comme le doit tout mari envers sa femme."
Addison: "Avant ça, on devrait prendre le temps de se connaître. Tu ne crois pas?"
Carlson: "Inutile, je sais tout sur toi. Tu m'as parlé pendant des heures chaque nuit, depuis 4 ans."
Là, plus de doutes possibles, elle avait comprit. Il s'était immiscé dans sa vie privée en passant par son ordinateur.
Addison: "C'est toi qui utilisais le pseudo Jena?"
Carlson: "Ah, belle et intelligente. Notre fils sera parfait."
C'était donc ça. La jeune femme à qui elle croyait se confier n'existait pas, c'était ce malade qui l'avait épiée depuis le meurtre de son mari.
Carlson: "Bien. Je vais te laisser te reposer. J'ai du travail."
Il se dirigea vers la porte de la chambre et elle le rappela.
Addison: "Qu'est-ce que tu fais? Je veux dire... comme travail? ... Tu... tu n'es pas obligé de répondre. Je suis indiscrète. Excuse-moi."
Il se retourna et revint sur vers elle si vivement qu'elle en perdit le souffle et se mit à trembler.
Il posa sa main sur la joue de la jeune femme effrayée, lui murmurant à l'oreille: "Tant que tu feras ce que je te dirais, tu n'auras rien à craindre de moi. Mais si tu tente de me quitter, je te tuerais de mes mains."
Il ne cessait de sourire à chaque mots, un sourire dérangeant. A ce moment précis, Addison savait que si elle ne sortait pas de cette maison par elle-même, cet homme finirait par mettre ses menaces à exécution et ce même si elle lui obéissait au doigt et à l'oeil. Si elle le contrariait de quelque manière, elle mettrait la vie de sa fille en danger plus vite que prévu. En effet, Samuel Carlson prévoyait de provoquer son avortement d'ici peu et elle ne voulait surtout pas lui donner des raisons de précipiter cet horrible évènement.
Il se mit à promener ses mains autour de son cou puis il arracha sèchement le pendentif si précieux aux yeux d'Addison.
Carlson: "C'est lui qui t'a offert ça. Ton mari enfin celui qui l'était jusqu'à aujourd'hui. Tu n'en a plus besoin. Je suis là et tu m'appartiens. Mais pour que tu puisse être entièrement à moi, tu ne dois plus penser à lui. Ce sera dur, mais ne t'en fais pas, je vais m'en assurer."
Il lui donna un baiser, la maintenant contre lui en bloquant ses bras dans son dos d'une main, tandis qu'il glissait l'autre dans ses cheveux.
Carlson souffla: "Je t'en donnerais beaucoup plus, mais il faut que tu sois patiente."
Il fini par l'abandonner enfin, à son sort. Elle entendit la clé tourner dans la serrure et le bruit du moteur du pic up qui s'éloignait.
Elle devait impérativement trouver le téléphone ou l'ordinateur qui étaient caché dans cette fameuse pièce verrouillée. Le code était évident, la date de sa première connexion avec Jena. Cet homme était effrayant mais prévisible heureusement pour elle.
Au CBI, Jane, épuisé par tout ce stress et par sa blessure, sombra dans le canapé de Lisbon. Elle-même essayait de convaincre Rigsby de rentrer se reposer. Mais il refusait, terrorisé à la simple idée de se retrouver seul à nouveau, dans cet appartement, où le matin, il serrait encore sa femme dans ses bras. Un sombre pressentiment s'insinua dans son esprit. Si cela ne leur arrivait plus jamais, si la dernière image qu'il aurait d'elle était celle de son cadavre mutilé. Il était hors de question qu'il laisse ce malheur s'abattre sur lui.
Un homme se présenta à l'accueil du bâtiment, demandant à parler à l'agent Rigsby.
L'officier de garde le prévint par téléphone: "Agent Rigsby, quelqu'un pour vous, dans le hall."
Rigsby: "Cho, ça t'ennuis pas d'y aller à ma place?"
Cho: "Bien sûr vieux."
Il lui tapa sur l'épaule en passant à côté. Rigsby n'était pas en état de voir du monde.
L'asiatique descendit dans l'entrée, mais il n'y avait plus personne. Il s'adressa à l'agent en faction.
Cho: "Où est passé l'homme qui voulait voir l'agent Rigsby?"
L'agent: "Il est parti mais il a laissé ceci pour votre collègue."
Il lui tendit le pendentif. Kimball le reconnu immédiatement et remonta à l'étage. Là-haut, il tomba nez à nez avec le consultant.
Jane: "Qu'est-ce qui ne va pas?"
Cho: "Il était ici. Ce salopard était ici."
Jane: "Tu as pu le voir?"
Cho: "Non, mais il a déposé ce collier."
Jane: "C'est celui d'Addison."
Cho: "Ouais, je sais."
Le grand brun qui sortait des toilettes, où il avait passé la moitié de l'après-midi à avoir la nausée, arriva à point nommé. Il arracha le bijoux des mains de Jane.
Rigsby: "Qui t'a donné ça?"
Cho: "Le gars qui te cherchait l'a remit au gardien."
Rigsby: "Cette fois, c'est sûr. Elle est morte."
Jane s'approcha de lui: "Il n'y a aucune raison pourquoi tu dis ça?"
Rigsby: "Quand je lui ai offert, elle a juré de ne jamais l'enlever et même pendant notre séparation elle a toujours tenu parole. Il l'a tué, c'est fini, c'est trop tard. On est bon qu'à ramasser des cadavres dans ce service."
Le jeune agent s'était accroupi, dos au mur, ses mains recouvrant son visage. Il était effondré.
Jane se baissa à son niveau: "Il a pu le lui arracher. Addison est saine et sauve. Elle va bien, elles vont bien toutes les deux."
Rigsby: "Tout le monde me répète ce refrain. Je n'y crois plus, j'en ai assez."
Il se leva et quitta le bureau, sans que ses amis fassent la moindre tentative pour le retenir. Il avait besoin de solitude. Jane savait ce que s'était. Il ressentait le même malaise au fond de lui.
Sur le parking, Wayne rejoignit sa voiture et fut violemment frappé dans le dos. Il tomba au sol, lorsque cet homme se pencha pour lui dire: "Tu as perdu la partie mon vieux. Addison est à moi."
Wayne, à demi sonné parvint à répondre: "Si tu la touches, je te tuerais."
Son agresseur riait: "Et bien, alors soit, tu me tueras. Parce qu'il est évident que je la toucherais, elle est MA femme. Mais pour me tuer, il faudrait déjà que tu me trouves. Mon ami."
Il ajouta en s'éloignant: "Oh, ne t'inquiète pas, vous reverrez le bébé. Je l'enverrais morceaux par morceaux à son cher papa. Mais dans le doute, je l'expédierait à toi et à ce cher Patrick Jane."
Et désolée pour les incohérences de l'histoire, par moment.
Chapitre 29
Elle espérait que Jane, ce fouineur de première, aurait la brillante idée de fouiller dans ses mails, et qu'il mettrait la main sur celui qui évoquait cette discussion. Mais il y avait peu de chance que cela arrive. Pourtant, elle ne voyait pas par quel moyen ils pourraient la retrouver. Son ravisseur lui détacha les mains et l'aida à descendre du pic up.
Carlson ouvrant les bras: "Bienvenue chez nous."
Il l'avait libérée mais, de toutes façons, il savait qu'elle ne s'échapperait pas. De tous les côtés où se posait son regard, il n'y avait que le soleil qui se reflétait sur ces dunes, mais aucune issue possible.
Il prit sa main et la fit entrer.
L'intérieur était plutôt surprenant. Il y avait tout le confort moderne. Bien qu'ils soient en plein désert, rien ne semblait manquer. Elle chercha tout de suite des yeux, un éventuel moyen de communication. Là, derrière une pîle de revue, elle aperçue une prise à laquelle était relié un câble qui se perdait sous une porte entravée par un cadenas à code. Elle profiterait d'une absence de son geôlier pour tenter de joindre l'extérieur. Cette occasion pourrait ne pas se présenter avant longtemps. Mais lorsqu'elle arriverait, elle n'hésiterait pas.
L'homme lui fit faire le tour du propriétaire comme il l'aurait fait avec sa propre femme. C'est d'ailleurs comme tel qu'il considérait Addison.
Ils montèrent à l'étage et il s'arrêta devant une porte blanche. Il tourna la poignée, puis poussa la porte. Il passa ses bras autour de la taille d'Addison.
Ce simple geste d'affection à sens unique, de la part de cet inconnu, elle l'interprétait comme une agression. Le seul qui pouvait se permettre une telle familiarité était Wayne. Mais elle ne le repoussa pas, il ne le fallait pas. Elle ignorait comment il réagirait à un rejet. Elle posa donc ses propres mains sur celle de cet homme, en priant pour ne pas avoir à jouer les épouses dociles trop longtemps et surtout pour que quelqu'un la libère. Elle craignait que cet individu ne se contente pas de ces chastes étreintes qui à elle, lui soulevaient le coeur.
Il l'embrassa dans le cou, la serrant plus fort contre lui.
Carlson: "Ici, c'est notre chambre. Si tu savais combien j'ai hâte qu'on puisse s'unir toi et moi. Mais ne t'inquiète pas ce ne sera plus très long. Une fois que je t'aurais débarrassée de ce bâtard, tu oublieras bien vite ce Patrick Jane. Celui qui a osé poser ses mains sur toi."
Addison, avec une extrême prudence: "C'est pour laver mon honneur que tu l'as tué?"
Carlson: "J'étais sûr que tu comprendrais, mon amour. Je sais que tu es aussi impatiente que moi, que je t'honore comme le doit tout mari envers sa femme."
Addison: "Avant ça, on devrait prendre le temps de se connaître. Tu ne crois pas?"
Carlson: "Inutile, je sais tout sur toi. Tu m'as parlé pendant des heures chaque nuit, depuis 4 ans."
Là, plus de doutes possibles, elle avait comprit. Il s'était immiscé dans sa vie privée en passant par son ordinateur.
Addison: "C'est toi qui utilisais le pseudo Jena?"
Carlson: "Ah, belle et intelligente. Notre fils sera parfait."
C'était donc ça. La jeune femme à qui elle croyait se confier n'existait pas, c'était ce malade qui l'avait épiée depuis le meurtre de son mari.
Carlson: "Bien. Je vais te laisser te reposer. J'ai du travail."
Il se dirigea vers la porte de la chambre et elle le rappela.
Addison: "Qu'est-ce que tu fais? Je veux dire... comme travail? ... Tu... tu n'es pas obligé de répondre. Je suis indiscrète. Excuse-moi."
Il se retourna et revint sur vers elle si vivement qu'elle en perdit le souffle et se mit à trembler.
Il posa sa main sur la joue de la jeune femme effrayée, lui murmurant à l'oreille: "Tant que tu feras ce que je te dirais, tu n'auras rien à craindre de moi. Mais si tu tente de me quitter, je te tuerais de mes mains."
Il ne cessait de sourire à chaque mots, un sourire dérangeant. A ce moment précis, Addison savait que si elle ne sortait pas de cette maison par elle-même, cet homme finirait par mettre ses menaces à exécution et ce même si elle lui obéissait au doigt et à l'oeil. Si elle le contrariait de quelque manière, elle mettrait la vie de sa fille en danger plus vite que prévu. En effet, Samuel Carlson prévoyait de provoquer son avortement d'ici peu et elle ne voulait surtout pas lui donner des raisons de précipiter cet horrible évènement.
Il se mit à promener ses mains autour de son cou puis il arracha sèchement le pendentif si précieux aux yeux d'Addison.
Carlson: "C'est lui qui t'a offert ça. Ton mari enfin celui qui l'était jusqu'à aujourd'hui. Tu n'en a plus besoin. Je suis là et tu m'appartiens. Mais pour que tu puisse être entièrement à moi, tu ne dois plus penser à lui. Ce sera dur, mais ne t'en fais pas, je vais m'en assurer."
Il lui donna un baiser, la maintenant contre lui en bloquant ses bras dans son dos d'une main, tandis qu'il glissait l'autre dans ses cheveux.
Carlson souffla: "Je t'en donnerais beaucoup plus, mais il faut que tu sois patiente."
Il fini par l'abandonner enfin, à son sort. Elle entendit la clé tourner dans la serrure et le bruit du moteur du pic up qui s'éloignait.
Elle devait impérativement trouver le téléphone ou l'ordinateur qui étaient caché dans cette fameuse pièce verrouillée. Le code était évident, la date de sa première connexion avec Jena. Cet homme était effrayant mais prévisible heureusement pour elle.
Au CBI, Jane, épuisé par tout ce stress et par sa blessure, sombra dans le canapé de Lisbon. Elle-même essayait de convaincre Rigsby de rentrer se reposer. Mais il refusait, terrorisé à la simple idée de se retrouver seul à nouveau, dans cet appartement, où le matin, il serrait encore sa femme dans ses bras. Un sombre pressentiment s'insinua dans son esprit. Si cela ne leur arrivait plus jamais, si la dernière image qu'il aurait d'elle était celle de son cadavre mutilé. Il était hors de question qu'il laisse ce malheur s'abattre sur lui.
Un homme se présenta à l'accueil du bâtiment, demandant à parler à l'agent Rigsby.
L'officier de garde le prévint par téléphone: "Agent Rigsby, quelqu'un pour vous, dans le hall."
Rigsby: "Cho, ça t'ennuis pas d'y aller à ma place?"
Cho: "Bien sûr vieux."
Il lui tapa sur l'épaule en passant à côté. Rigsby n'était pas en état de voir du monde.
L'asiatique descendit dans l'entrée, mais il n'y avait plus personne. Il s'adressa à l'agent en faction.
Cho: "Où est passé l'homme qui voulait voir l'agent Rigsby?"
L'agent: "Il est parti mais il a laissé ceci pour votre collègue."
Il lui tendit le pendentif. Kimball le reconnu immédiatement et remonta à l'étage. Là-haut, il tomba nez à nez avec le consultant.
Jane: "Qu'est-ce qui ne va pas?"
Cho: "Il était ici. Ce salopard était ici."
Jane: "Tu as pu le voir?"
Cho: "Non, mais il a déposé ce collier."
Jane: "C'est celui d'Addison."
Cho: "Ouais, je sais."
Le grand brun qui sortait des toilettes, où il avait passé la moitié de l'après-midi à avoir la nausée, arriva à point nommé. Il arracha le bijoux des mains de Jane.
Rigsby: "Qui t'a donné ça?"
Cho: "Le gars qui te cherchait l'a remit au gardien."
Rigsby: "Cette fois, c'est sûr. Elle est morte."
Jane s'approcha de lui: "Il n'y a aucune raison pourquoi tu dis ça?"
Rigsby: "Quand je lui ai offert, elle a juré de ne jamais l'enlever et même pendant notre séparation elle a toujours tenu parole. Il l'a tué, c'est fini, c'est trop tard. On est bon qu'à ramasser des cadavres dans ce service."
Le jeune agent s'était accroupi, dos au mur, ses mains recouvrant son visage. Il était effondré.
Jane se baissa à son niveau: "Il a pu le lui arracher. Addison est saine et sauve. Elle va bien, elles vont bien toutes les deux."
Rigsby: "Tout le monde me répète ce refrain. Je n'y crois plus, j'en ai assez."
Il se leva et quitta le bureau, sans que ses amis fassent la moindre tentative pour le retenir. Il avait besoin de solitude. Jane savait ce que s'était. Il ressentait le même malaise au fond de lui.
Sur le parking, Wayne rejoignit sa voiture et fut violemment frappé dans le dos. Il tomba au sol, lorsque cet homme se pencha pour lui dire: "Tu as perdu la partie mon vieux. Addison est à moi."
Wayne, à demi sonné parvint à répondre: "Si tu la touches, je te tuerais."
Son agresseur riait: "Et bien, alors soit, tu me tueras. Parce qu'il est évident que je la toucherais, elle est MA femme. Mais pour me tuer, il faudrait déjà que tu me trouves. Mon ami."
Il ajouta en s'éloignant: "Oh, ne t'inquiète pas, vous reverrez le bébé. Je l'enverrais morceaux par morceaux à son cher papa. Mais dans le doute, je l'expédierait à toi et à ce cher Patrick Jane."
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Re: Vous avez un mess@ge ^
c'est de pire en pire...mais à force ça fait un peu "too much"...avec le pauvre Rigsby qui reprend une correction, et le coup du bébé renvoyé en pièces détachées ...
je dois avouer que j'ai du mal à suivre l'histoire...
je dois avouer que j'ai du mal à suivre l'histoire...
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Re: Vous avez un mess@ge ^
Ok Johel, le coup du bébé version puzzle c'est un peu exagéré!!
Mais c'est le propre d'un psychopathe d'en rajouter, bien sûr il va pas leur envoyer en kit non plus.
Quand a Rigsby, je te rassure de suite, il n'a rien de grave. Mais j'y peux rien j'aime bien lui en faire voir. En fait je crois que j'aime bien en faire voir à tous les personnages en général.
Bref, merci à toi et Melissa pour vos commentaires.
Chapitre 30
L'individu remonta en voiture, laissant Rigsby incapable de se relever, sur le bitume, à deux pas du CBI. Il roula sur le côté, et arriva, tant bien que mal à se mettre debout, mais trop tard pour noter le numéro de la plaque. Il fini par rejoindre le bâtiment et prendre l'ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent, le jeune homme, qui n'avait aucune traces visible de l'agression dont il avait été victime, n'en fit pas état. Il se contenta de donner la marque du véhicule à sa patronne. Il n'avait pas oublié les derniers mots de Carlson. Pourquoi mêler Jane à tout ça? Qu'avait-il à voir là-dedans?
Peu importait, il aurait une explication entre quatre yeux, mais plus tard. Pour l'instant, sa priorité était de retrouver ce véhicule. Il se planta devant son ordinateur et recensa chaque Pic up blanc, en Californie. Mais ce type de voiture était le plus utilisé par les habitants du coin, sans la plaque d'immatriculation, ses recherches s'avéraient stériles. Il s'avachi, à bout de nerf, serrant le pendentif dans sa main.
Lisbon avait du mal à supporter la vision de son agent dans cet état, elle demanda à Jane de le raccompagner.
Lisbon: "Si tu pouvais rester avec lui. J'ai peur que seul, il ne fasse une bêtise."
Jane: "Il n'est pas du genre à tenter de se suicider."
Lisbon: "Pas ce genre de bêtise. Je ne tiens pas à ce qu'il parte à la recherche d'Addison pour faire justice lui-même. Tu vois ce que je veux dire?"
Jane avec un sourire entendu: "Je vois très bien. Je m'occupe de lui. Heu Térésa? Tu as prévenu Walter?"
Lisbon: "Non, et je n'en ai pas l'intention. Je préfère attendre d'en savoir plus. Sa soeur a disparue depuis moins de 24h. Evitons d'alerter les médias, ça aggraverait la situation et interférerait dans notre enquête."
Ils échangèrent un regard complice et laissèrent leurs mains se frôler. Lui, rejoignit son malheureux collègue.
Jane: "Aller, Rigsby, tu viens avec moi."
Rigsby: "Où on va? Je peux pas partir. Si Addison essaye de me contacter?"
Jane: "Elle le fera à l'appartement. Et si elle appelle ici, Cho et Lisbon seront là."
Le grand brun le suivit, ils prirent la DS.
Jane, au volant: "Tu as vu ce type n'est-ce pas?"
Rigsby grimaçant en se redressant sur son siège: "Il avait aucune raison de se cacher, on a son identité. Hum! Il m'a pété une côte."
Jane: "Il ne t'a rien dit? A propos d'Addison et du bébé?"
Rigsby suspicieux, tout d'un coup: "Pourquoi ça t'intéresse autant? C'est de ma femme et de ma fille qu'il s'agit. Toi tu n'es qu'un ami."
Une certaine animosité était entrain de naître entre les deux hommes, sans que ni l'un ni l'autre ne sache vraiment ce qui était à l'origine de cette brouille. Enfin, si. Jane, lui, le savait mais d'après lui, Rigsby ne pouvait pas le savoir. A moins que quelqu'un lui ai mit la puce à l'oreille. Addison n'ayant jamais pu faire ça, c'était forcément l'agresseur.
La suite du trajet se fit dans le silence même si la tension était palpable, surtout de la part de l'agent.
Dans l'appartement de Rigsby, la situation ne s'arrangea pas, bien au contraire, elle se dégrada. Le jeune homme le prit violemment à partie.
Jane: "Je peux utiliser ton ordinateur?"
Il voulait vérifier ses mails, en espérant qu'Addison ait réussi à lui envoyer un signe de vie. Mais il n'y croyait pas lui-même.
Rigsby: "Fais comme chez toi! Tu as l'habitude!" Dit-il avec cynisme.
Un cynisme que releva le consultant.
Jane: "Je peux savoir ce que tu insinues?"
Wayne: "T'as très bien compris."
Jane: "Il va falloir que tu m'expliques."
Le grand brun haussa le ton qui devint menaçant. Il se tenait face à Patrick, séparé par le canapé. La distance se réduisait dangereusement à mesure qu'ils parlaient.
Wayne: "Qu'est-ce que vous avez fait Addi et toi? Qu'est-ce qu'il y a réellement entre vous?"
Jane: "Rien du tout. Tu me fais confiance Rigsby!"
Wayne: "Je n'ai plus confiance en personne et là tout de suite, surtout pas en toi. Alors te fou pas de moi, je sais qu'il s'est passé un truc."
Jane fixait les yeux de son ami: "Ce gars t'a dit quelque chose pour te mettre en rage. Qu'est-ce que c'était?"
Rigsby: "Il a sous-entendu que j'étais pas le père de ce bébé, mais que c'était toi! Vous vous êtes bien foutu de moi."
Jane: "Tu ne vas pas donner du crédit aux délires de ce malade! Tu ne vois pas qu'il cherche à nous liguer l'un contre l'autre pour nous faire perdre du temps. N'entre pas dans son jeu."
Rigsby: "Tu me jures qu'il n'y a rien eu entre vous?"
Là, le blond se sentit pris au piège, il ne faisait pas le poids face à ce grand gaillard qui l'aurait mit ko d'une simple gifle. Il préféra jouer la sécurité par une pirouette salutaire pour tous les deux et même tous les trois. Addison étant au centre de cette rixe.
Jane: "Soit pas ridicule! Ta femme est amoureuse de toi."
Rigsby s'énerva: "Tu réponds pas à la question!"
Il allait l'attraper par le col quand un bip d'alerte sonna depuis le PC.
Ils regardèrent l'écran: "1 nouveau message"
Le jeune homme cliqua aussitôt sur l'icône pour afficher le message:
"Wayne, je suis partie de mon plein grès, ne cherche pas à me retrouver. Tout est fini entre nous. J'ai rencontré quelqu'un d'autre. Je l'aime, on est heureux ensemble. On va fonder une famille bien à nous. Adieux."
Les deux hommes se regardèrent, incrédules.
Rigsby ne pouvait pas le croire: "Ce n'est pas elle qui a écrit ça! Ce n'est pas son style."
Jane: "Qu'est-ce qui te fait dire ça?... Pardon, c'est ta femme, tu la connais."
Rigsby: "Oui je la connais bien et elle n'emploierait pas le mot aimer à la légère. Elle ne me l'a dit qu'une fois et ce n'était qu'au bout de six mois. En plus elle fini jamais ses mails par Adieux. Elle trouve ça trop solennel. (il esquissa un sourire) C'est lui qui l'a écrit."
Jane: "Je suis d'accord. Maintenant, il faut retrouver l'adresse d'où ce mail est partit. J'appelle Cho."
L'asiatique avait effectivement trouvé l'endroit en question, un cyber café, il y avait 10 minutes. Carlson était donc encore en ville.
Lisbon, prévenue par son collaborateur, envoya une patrouille fouiller l'établissement concerné. C'est sans surprise, qu'ils arrivèrent trop tard.
La lueur d'espoir créée par ce mail, venait de s'éteindre, replongeant Rigsby dans le désespoir total. A présent, il attendait le prochain coup de téléphone qui lui annoncerait la mort de sa femme. Il était résigné à accepter l'inévitable. Excédé, il avait jeté Patrick dehors. Il ne supportait plus qu'on le prenne en pitié. Il ne voulait qu'une seule chose. Un miracle. Qu'Addison passe la porte ou qu'elle se manifeste d'une façon ou d'une autre. Il but whisky sur whisky pour s'abrutir et ne plus penser. Ses souvenirs étaient trop douloureux.
Patrick, le moral guère meilleur que son camarade était retourné au motel. Comme une vieille habitude, il appuya sur le bouton marche de son ordinateur. Contre toute attente, lui aussi avait reçu un message. Il craignait qu'il vienne du même expéditeur, Carlson, et ne l'ouvrit pas. Il n'avait pas la force de lire d'éventuelles atrocités.
Dans sa nouvelle "maison", Addison était parvenu à accéder à la pièce où son kidnappeur entreposait son ordinateur. Elle n'avait pas réussi à mettre la main sur un téléphone mais avait émit un appel au secours, en passant par internet. Elle avait attendu au maximum devant l'écran, la réponse de son ami, mais sans succès. Peut-être le verrait-il plus tard? Même si le plus tôt serait le mieux pour elle. Comme elle ne voulait pas courir le risque de se faire surprendre dans cet endroit, elle remit tout en place, referma de cadenas et remonta dans la chambre. Elle n'avait pas fait attention à l'alarme silencieuse qu'elle avait déclenché en entrant dans cette pièce.
La nuit tomba sur Sacramento et ses alentours. La première nuit depuis des mois que Rigsby passerait sans Addison, seul dans ce grand lit. Il ne fermerait pas l'oeil, traumatisé par le fait même que ce malade se trouve si près d'elle. Cette première nuit allait être suivie de nombreuses autres. Et ce qu'il redoutait se produirait sans qu'il ne puisse l'empêcher.
Addison vivait un véritable enfer, contrainte de partager ses nuits avec cet étranger. Au début, Carlson gardait ses distances, mais plus les heures passaient, plus il se rapprochait d'elle. Elle pouvait sentir son souffle dans son cou, ses caresses sur son corps qui la faisaient frissonner. Lui, prenait ça pour du désir mais pour elle, ce n'était que de la peur. La peur qu'il n'aille plus loin et qu'elle ne puisse pas le stopper.
Il lui avait dit qu'il ne la toucherait pas tant qu'elle porterait l'enfant d'un autre, mais il ne teint pas sa parole et fini par se lasser d'attendre. Addison n'eut pas le choix. Elle fit ce qu'il fallait pour survivre et elle se jura que Wayne ne le saurait jamais. Ce ne serait qu'un secret de plus à conserver pour le bien de son mari.
Ce Samuel pourrait toujours abuser d'elle, il n'aurait jamais son coeur qui appartenait à Wayne.
Mais c'est le propre d'un psychopathe d'en rajouter, bien sûr il va pas leur envoyer en kit non plus.
Quand a Rigsby, je te rassure de suite, il n'a rien de grave. Mais j'y peux rien j'aime bien lui en faire voir. En fait je crois que j'aime bien en faire voir à tous les personnages en général.
Bref, merci à toi et Melissa pour vos commentaires.
Chapitre 30
L'individu remonta en voiture, laissant Rigsby incapable de se relever, sur le bitume, à deux pas du CBI. Il roula sur le côté, et arriva, tant bien que mal à se mettre debout, mais trop tard pour noter le numéro de la plaque. Il fini par rejoindre le bâtiment et prendre l'ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent, le jeune homme, qui n'avait aucune traces visible de l'agression dont il avait été victime, n'en fit pas état. Il se contenta de donner la marque du véhicule à sa patronne. Il n'avait pas oublié les derniers mots de Carlson. Pourquoi mêler Jane à tout ça? Qu'avait-il à voir là-dedans?
Peu importait, il aurait une explication entre quatre yeux, mais plus tard. Pour l'instant, sa priorité était de retrouver ce véhicule. Il se planta devant son ordinateur et recensa chaque Pic up blanc, en Californie. Mais ce type de voiture était le plus utilisé par les habitants du coin, sans la plaque d'immatriculation, ses recherches s'avéraient stériles. Il s'avachi, à bout de nerf, serrant le pendentif dans sa main.
Lisbon avait du mal à supporter la vision de son agent dans cet état, elle demanda à Jane de le raccompagner.
Lisbon: "Si tu pouvais rester avec lui. J'ai peur que seul, il ne fasse une bêtise."
Jane: "Il n'est pas du genre à tenter de se suicider."
Lisbon: "Pas ce genre de bêtise. Je ne tiens pas à ce qu'il parte à la recherche d'Addison pour faire justice lui-même. Tu vois ce que je veux dire?"
Jane avec un sourire entendu: "Je vois très bien. Je m'occupe de lui. Heu Térésa? Tu as prévenu Walter?"
Lisbon: "Non, et je n'en ai pas l'intention. Je préfère attendre d'en savoir plus. Sa soeur a disparue depuis moins de 24h. Evitons d'alerter les médias, ça aggraverait la situation et interférerait dans notre enquête."
Ils échangèrent un regard complice et laissèrent leurs mains se frôler. Lui, rejoignit son malheureux collègue.
Jane: "Aller, Rigsby, tu viens avec moi."
Rigsby: "Où on va? Je peux pas partir. Si Addison essaye de me contacter?"
Jane: "Elle le fera à l'appartement. Et si elle appelle ici, Cho et Lisbon seront là."
Le grand brun le suivit, ils prirent la DS.
Jane, au volant: "Tu as vu ce type n'est-ce pas?"
Rigsby grimaçant en se redressant sur son siège: "Il avait aucune raison de se cacher, on a son identité. Hum! Il m'a pété une côte."
Jane: "Il ne t'a rien dit? A propos d'Addison et du bébé?"
Rigsby suspicieux, tout d'un coup: "Pourquoi ça t'intéresse autant? C'est de ma femme et de ma fille qu'il s'agit. Toi tu n'es qu'un ami."
Une certaine animosité était entrain de naître entre les deux hommes, sans que ni l'un ni l'autre ne sache vraiment ce qui était à l'origine de cette brouille. Enfin, si. Jane, lui, le savait mais d'après lui, Rigsby ne pouvait pas le savoir. A moins que quelqu'un lui ai mit la puce à l'oreille. Addison n'ayant jamais pu faire ça, c'était forcément l'agresseur.
La suite du trajet se fit dans le silence même si la tension était palpable, surtout de la part de l'agent.
Dans l'appartement de Rigsby, la situation ne s'arrangea pas, bien au contraire, elle se dégrada. Le jeune homme le prit violemment à partie.
Jane: "Je peux utiliser ton ordinateur?"
Il voulait vérifier ses mails, en espérant qu'Addison ait réussi à lui envoyer un signe de vie. Mais il n'y croyait pas lui-même.
Rigsby: "Fais comme chez toi! Tu as l'habitude!" Dit-il avec cynisme.
Un cynisme que releva le consultant.
Jane: "Je peux savoir ce que tu insinues?"
Wayne: "T'as très bien compris."
Jane: "Il va falloir que tu m'expliques."
Le grand brun haussa le ton qui devint menaçant. Il se tenait face à Patrick, séparé par le canapé. La distance se réduisait dangereusement à mesure qu'ils parlaient.
Wayne: "Qu'est-ce que vous avez fait Addi et toi? Qu'est-ce qu'il y a réellement entre vous?"
Jane: "Rien du tout. Tu me fais confiance Rigsby!"
Wayne: "Je n'ai plus confiance en personne et là tout de suite, surtout pas en toi. Alors te fou pas de moi, je sais qu'il s'est passé un truc."
Jane fixait les yeux de son ami: "Ce gars t'a dit quelque chose pour te mettre en rage. Qu'est-ce que c'était?"
Rigsby: "Il a sous-entendu que j'étais pas le père de ce bébé, mais que c'était toi! Vous vous êtes bien foutu de moi."
Jane: "Tu ne vas pas donner du crédit aux délires de ce malade! Tu ne vois pas qu'il cherche à nous liguer l'un contre l'autre pour nous faire perdre du temps. N'entre pas dans son jeu."
Rigsby: "Tu me jures qu'il n'y a rien eu entre vous?"
Là, le blond se sentit pris au piège, il ne faisait pas le poids face à ce grand gaillard qui l'aurait mit ko d'une simple gifle. Il préféra jouer la sécurité par une pirouette salutaire pour tous les deux et même tous les trois. Addison étant au centre de cette rixe.
Jane: "Soit pas ridicule! Ta femme est amoureuse de toi."
Rigsby s'énerva: "Tu réponds pas à la question!"
Il allait l'attraper par le col quand un bip d'alerte sonna depuis le PC.
Ils regardèrent l'écran: "1 nouveau message"
Le jeune homme cliqua aussitôt sur l'icône pour afficher le message:
"Wayne, je suis partie de mon plein grès, ne cherche pas à me retrouver. Tout est fini entre nous. J'ai rencontré quelqu'un d'autre. Je l'aime, on est heureux ensemble. On va fonder une famille bien à nous. Adieux."
Les deux hommes se regardèrent, incrédules.
Rigsby ne pouvait pas le croire: "Ce n'est pas elle qui a écrit ça! Ce n'est pas son style."
Jane: "Qu'est-ce qui te fait dire ça?... Pardon, c'est ta femme, tu la connais."
Rigsby: "Oui je la connais bien et elle n'emploierait pas le mot aimer à la légère. Elle ne me l'a dit qu'une fois et ce n'était qu'au bout de six mois. En plus elle fini jamais ses mails par Adieux. Elle trouve ça trop solennel. (il esquissa un sourire) C'est lui qui l'a écrit."
Jane: "Je suis d'accord. Maintenant, il faut retrouver l'adresse d'où ce mail est partit. J'appelle Cho."
L'asiatique avait effectivement trouvé l'endroit en question, un cyber café, il y avait 10 minutes. Carlson était donc encore en ville.
Lisbon, prévenue par son collaborateur, envoya une patrouille fouiller l'établissement concerné. C'est sans surprise, qu'ils arrivèrent trop tard.
La lueur d'espoir créée par ce mail, venait de s'éteindre, replongeant Rigsby dans le désespoir total. A présent, il attendait le prochain coup de téléphone qui lui annoncerait la mort de sa femme. Il était résigné à accepter l'inévitable. Excédé, il avait jeté Patrick dehors. Il ne supportait plus qu'on le prenne en pitié. Il ne voulait qu'une seule chose. Un miracle. Qu'Addison passe la porte ou qu'elle se manifeste d'une façon ou d'une autre. Il but whisky sur whisky pour s'abrutir et ne plus penser. Ses souvenirs étaient trop douloureux.
Patrick, le moral guère meilleur que son camarade était retourné au motel. Comme une vieille habitude, il appuya sur le bouton marche de son ordinateur. Contre toute attente, lui aussi avait reçu un message. Il craignait qu'il vienne du même expéditeur, Carlson, et ne l'ouvrit pas. Il n'avait pas la force de lire d'éventuelles atrocités.
Dans sa nouvelle "maison", Addison était parvenu à accéder à la pièce où son kidnappeur entreposait son ordinateur. Elle n'avait pas réussi à mettre la main sur un téléphone mais avait émit un appel au secours, en passant par internet. Elle avait attendu au maximum devant l'écran, la réponse de son ami, mais sans succès. Peut-être le verrait-il plus tard? Même si le plus tôt serait le mieux pour elle. Comme elle ne voulait pas courir le risque de se faire surprendre dans cet endroit, elle remit tout en place, referma de cadenas et remonta dans la chambre. Elle n'avait pas fait attention à l'alarme silencieuse qu'elle avait déclenché en entrant dans cette pièce.
La nuit tomba sur Sacramento et ses alentours. La première nuit depuis des mois que Rigsby passerait sans Addison, seul dans ce grand lit. Il ne fermerait pas l'oeil, traumatisé par le fait même que ce malade se trouve si près d'elle. Cette première nuit allait être suivie de nombreuses autres. Et ce qu'il redoutait se produirait sans qu'il ne puisse l'empêcher.
Addison vivait un véritable enfer, contrainte de partager ses nuits avec cet étranger. Au début, Carlson gardait ses distances, mais plus les heures passaient, plus il se rapprochait d'elle. Elle pouvait sentir son souffle dans son cou, ses caresses sur son corps qui la faisaient frissonner. Lui, prenait ça pour du désir mais pour elle, ce n'était que de la peur. La peur qu'il n'aille plus loin et qu'elle ne puisse pas le stopper.
Il lui avait dit qu'il ne la toucherait pas tant qu'elle porterait l'enfant d'un autre, mais il ne teint pas sa parole et fini par se lasser d'attendre. Addison n'eut pas le choix. Elle fit ce qu'il fallait pour survivre et elle se jura que Wayne ne le saurait jamais. Ce ne serait qu'un secret de plus à conserver pour le bien de son mari.
Ce Samuel pourrait toujours abuser d'elle, il n'aurait jamais son coeur qui appartenait à Wayne.
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