Remember our other life ^
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Re: Remember our other life ^
Magnifique chapitre avec une fin trop bien. Ils se souviennent maintenant, ça va devenir franchement intéressant
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
à vous pour tous vos commentaires et plus particulièrement à Mococoa qui prend le temps de corriger ma fic
J'en suis déjà au Chapitre 10 de ma fic donc je pense que ma fic arrivera à environ 15 chapitre voir plus enfin je verrais ce que mon imagination et l'inspiration va me réserver
Mais bon, je vous livre vu que c'est ça que vous attendez impatiemment
Bonne Lecture…
________________________________________________________________
Université de Californie
Los Angeles, Californie
Wayne entra dans la bibliothèque du campus et se rendit directement à l’accueil. Une femme dans la quarantaine, rousse, portant des lunettes, y était postée, lisant consciencieusement une sorte de registre. Rigsby lui présenta son insigne, annonçant qu’il souhaitait voir Valentina Galliano de toute urgence. La femme le regarda étrangement, et semblait étonnée, il pouvait le voir dans ses yeux. Elle sembla recouvrer ses esprits, et lui demanda de la suivre. Le grand brun la remercia en lui emboîtant le pas. Ils traversèrent un long couloir en silence jusqu’à ce que la rouquine s’arrête devant une jeune fille de vingt-cinq ans, brune aux yeux d’un noir ténébreux, qui était penchée avec concentration sur un gros livre d’anatomie.
La femme se racla la gorge et la brune se tourna vers elle dans un léger sursaut.
- Excuse-moi Valentina, s’excusa la rousse d’un ton sincère et en chuchotant ; mais ce monsieur voudrait te parler.
Valentina se tourna vers Rigsby qui lui montra discrètement son badge.
- Agent Rigsby, du CBI mademoiselle Galliano. Se présenta-t-il ; je suis venu vous parler de votre mère.
- Ma mère ? répéta Valentina, surprise ; qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce qu’elle va bien ? S’affola-t-elle en se levant de sa chaise
- Y… Y aurait-il un endroit où l’on pourrait parler en privé ? Demanda-t-il hésitant
Valentina le fixa d’un air interloqué avant d’hocher la tête. Elle laissa ses affaires sur place, demandant d’un regard l’autorisation à la responsable. La jeune fille guida l’agent vers le fond d’une des rangées de la bibliothèque pendant que la responsable surveillait gentiment ses affaires.
Rigsby lui annonça, sincèrement désolé, le décès de sa mère. Il ne lui épargna aucun détail. Même s’il était gêné, cette jeune fille devait savoir toute la vérité sur la mort de sa mère, enfin, tout ce dont le CBI avait connaissance pour le moment. Rigsby finit son monologue en lui présentant toutes ses condoléances. La jeune fille d’origine italienne était complètement abasourdie. Elle tourna la tête avant de s’effondrer en larmes sous les yeux confus de Rigsby, qui baissa la tête.
Au bout d’un moment, une éternité pour Wayne qui ne savait pas trop comment réagir, la jeune fille se retourna vers lui, le visage humide et les yeux rougis par les larmes.
- Que s’est-il passé ? Demanda-t-elle en reniflant
- On l’ignore encore, l’enquête vient à peine de commencer. Lui répondit calmement Rigsby ; mademoiselle Giuliano, je sais que c’est difficile mais je dois vous poser quelques questions, êtes-vous en mesure d’y répondre ? lui demanda-t-il d’une voix douce
Galliano hocha la tête alors que de nouvelles larmes menaçaient de couler. Mais elle inspira profondément et Rigsby commença.
- Quand avez-vous parlé à votre mère pour la dernière fois ?
- C’était hier à midi… commença-t-elle en essuyant une larme ; c’est l’heure à laquelle je l’appelle… enfin, je l’appelais… tous les jours pour… pour lui donner de mes nouvelles. Elle allait très bien quand je l’ai appelée et elle… elle m’a même dit à quel point, elle était fière de moi.
Elle sourit tristement alors qu’un flot de larmes se mit à dévaler son visage. Wayne continua.
- Savez-vous si elle avait des problèmes ces derniers temps ? Quelqu’un qui lui voulait du mal ? Qui la menaçait ?
- Non ! Non ! Personne ne lui en voulait ! Affirma Valentina fermement ; ma mère avait peut-être un caractère bien trempé mais c’était une vraie perle ! Tout le monde l’adorait !
- Et au niveau financier ? Poursuivit Wayne
La fille éplorée allait ouvrir la bouche mais se ravisa. Elle fit mine de réfléchir.
- Maintenant que vous le dites. Souffla-t-elle
- Oui…? L’encouragea le grand brun
- Il y a environ 1 semaine, quand je l’ai appelée, elle était hors d’elle. Confia Valentina
- Que s’était-il passé ? Insista-t-il poliment
- Quelqu’un dans l’immobilier était venu la voir en lui proposant une grosse somme d’argent pour racheter le magasin et en faire un restaurant haut de gamme. Mais elle a refusé. Expliqua-t-elle toute retournée.
Le grand brun nota sur son calepin ce fait.
- Je ne l’ai jamais entendue aussi hystérique ! Poursuivit-elle
- Elle vous a dit le nom de cet homme ou de la société ? Demanda-t-il
- Graham Webster. Lui répondit-elle d’un ton amer ; c’est quelqu’un qui ne pense qu’à se remplir les poches, ajouta-t-elle en serrant les dents et en reniflant.
- Vous le connaissez ?! S’étonna-t-il
- A une époque, je le connaissais. Confirma-t-elle en hochant la tête ; on était dans le même lycée à Bakersfield. On avait plusieurs années d’écart mais je le connaissais de réputation. C’était un vrai connard, comme son bourgeois de père.
L’agent continua sa prise de notes…
QG du CBI
Sacramento, Californie
Se laissant bercer par les bruits de pas sur le parquet, par les bips des imprimantes, des fax, par les sonneries de téléphone, par le cliquetis des claviers d’ordinateurs qui lui rappelaient le bruit des vagues de l’océan, Jane était allongé sur son canapé, les yeux clos. Il ne dormait pourtant pas. Impossible. Depuis qu’il avait découvert cette photo, il ne cessait de voir au travers de ses yeux clos, l’image de cette jeune fille, qui était en réalité Lisbon il y a quelques années. Lisbon était bien différente de la jeune fille qu’elle avait été. Mais la force de caractère était toujours bel et bien là. Cette fougue lorsqu’elle était en colère. Ce sourire rayonnant, et ces yeux verts envoûtants. Pas de doute, c’était bien elle.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsque quelques souvenirs de cette époque ressurgirent dans son esprit. Il s’en souvenait comme si c’était hier.
Flash Back
Assis à la terrasse du commerce, ils étaient silencieux, gênés, et savouraient leurs glaces sans se regarder. Tout deux avaient les yeux dans le vague, leur regard se perdait sur les passants ou les tables occupées. Mais lorsque leurs yeux se croisaient, ils ne pouvaient s’empêcher de sourire. Patrick observait Teresa à la dérobée. Il la voyait triturer la croix en or attachée autour de son cou et regarder sa montre en se mordant la lèvre. Il brisa le silence en se mordant la lèvre.
- Tu es mal à l’aise ?! C’était plus un constat qu’une question.
- Pas du tout. Lui rétorqua-t-elle du tac au tac en fronçant les sourcils
- Si. Commença Patrick ; tu fais tourner ta croix autour de ton cou, tu ne cesses de regarder ta montre puis tu évites de me regarder… en plus, t’es une mauvaise menteuse.
Il conclut sa phrase par un sourire alors que Teresa le fixa, perplexe.
- C’est ta méthode pour draguer les filles ou celle pour faire croire que t’es médium ? Lui demanda-t-elle, septique
Il baissa la tête dans un rire gêné et secoua la tête avant se tourner vers elle.
- Non. Répondit-il ; en ce qui concerne la drague, je n’ai jamais su comment m’y prendre. Et je suis juste observateur, les médiums n’existent pas.
- Je te crois à moitié. Fit-elle
- Continue ?! S’étonna Patrick en fronçant les sourcils
- Je suis d’accord avec toi, commença-t-elle dans un soupir ; je pense que les médiums ne sont que des charlatans… mais concernant la drague et en voyant ta belle gueule d’ange, je ne te crois pas lorsque tu dis que t’es une catastrophe ambulante en drague. Acheva-t-elle dans un petit rire
- Ah, j’ai une belle gueule d’ange ?! Répéta le beau blond dans un sourire amusé
Soudain, Teresa sentit ses joues s’empourprer, mal à l’aise sous les yeux rieurs et brillants de Patrick qui trouvait cela adorable. Elle détourna son regard en rangeant une mèche de cheveux derrière son oreille.
- Il… il faut que je retourne travailler. Fit-elle sans le regarder et gênée
Elle s’apprêtait à se lever lorsque le jeune garçon posa maladroitement sa main sur la sienne. Ce qui la poussa à se tourner vers lui et leurs yeux se croisèrent. Son regard couleur pacifique la troubla et une décharge électrique la parcourut au contact de sa main.
- Est-ce qu’on pourrait se revoir ? Supplia-t-il avec son air de cocker
La belle brunette ne répondit pas mais finit par hausser les épaules.
- Peut-être, je ne sais pas. Souffla-t-elle
Teresa se leva en retirant lentement sa main de celle du jeune homme. Elle retourna à l’intérieur de la boutique sous les yeux de Patrick.
Fin du Flash Back
Son sourire s’était effacé à mesure qu’il se souvenait. Jane ouvrit les yeux. Yeux dans lesquels transparaissait un air malheureux. Le consultant se souvenait encore du regard triste, penaud, vide de Teresa lorsqu’elle avait quitté la table, bien des années plus tôt. Il aurait tant aimé que ce moment ne se termine jamais. Mais comme d’habitude, il avait tout foutu en l’air, en lui répétant ses mots afin de la mettre mal à l’aise. Il l’avait fait fuir ce jour-là, alors qu’il aurait voulu s’excuser et la retenir. Et il agissait la plupart du temps comme ça, bien des années après.
Le bruit des pas qui s’approchèrent ne lui laissa pas de doute. Sa patronne arrivait dans l’open space. Ce qui le fit sortir de ses pensées. Il écouta attentivement la voix de la belle brunette, qui était en grande conversation téléphonique. De ce qu’il perçut comme bribes de paroles, elle discutait avec Rigsby qui lui faisait un topo à propos de sa discussion avec Valentina Galliano, la fille de la victime. Lisbon l’écouta, puis lui donna des instructions.
Elle raccrocha, rangea son portable dans la poche de sa veste et se tourna vers Cho et Van Pelt.
- Vous avez du nouveau concernant les témoignages du quartier ? Demanda-t-elle
- Pour eux, la victime était une sainte et une dure à cuire. Dit Cho ; c’était quelqu’un d’apprécié, jamais de problème, très discrète et ponctuelle. Mais ils ont effectivement remarqué qu’un certain Graham Webster, ancien habitant de Bakersfield, était venu plusieurs fois la voir ces derniers temps.
Jane écouta la conversation avec attention et grimaça avec mesquinerie en entendant le nom de Webster.
- La victime a parlé de lui à sa fille, il y a quelques jours, n’est-ce-pas? Poursuivit Lisbon en fronçant les sourcils, intriguée.
- Oui… Dit Cho avant de se tourner vers le consultant ; tiens, hey Jane ! T’as un message de la part d’une certaine…
L’asiatique marqua une longue pause en lisant son calepin alors que Jane se redressait sur son canapé pour s’asseoir. Il se tourna vers lui.
- Aliénor Scherzinger. Finit par dire Kimball
- Qui c’est ça ? Demanda le concerné
- Brune aux yeux de biche et jambes interminables… Décrit son ami
- Hum… Je vois le genre. Merci. Le coupa-t-il
- Elle dit qu’elle te trouve encore plus sexy qu’autrefois et que tu lui dois un rencard. Fit Cho
Grace se retint de sourire en se pinçant les lèvres alors que Jane fronçait les sourcils, se creusant manifestement les méninges tout en répétant le prénom Aliénor dans sa tête. Lisbon, qui bouillonnait intérieurement, se tut pendant un moment, avant d’intervenir, d’un ton glacial.
- Stop ! Je vous signale qu’on a un meurtre à résoudre et qu’on n’est pas dans une agence patrimoniale ! Van Pelt, vous avez le nom de la société pour laquelle Webster travaille ? Demanda-t-elle en se tournant vers la rousse
- Oui, une seconde, patron ! Fit Grace en tapotant sur son clavier ; je l’ai.
La rouquine prit un stylo et un papier en notant l’adresse avant de la donner à sa patronne.
- Merci. La remercia-t-elle ; je vais le voir avec Jane. Cho, fit-elle en se tournant vers ce dernier; allez vérifier l’alibi de la fille et de son petit copain, Luke Bloomwood, dit-elle en lui donnant un papier. Et Van Pelt, faites une recherche sur lui ainsi que sur cette… Scherzinger. Ordonna-t-elle
- Entendu patron ! Firent-ils à l’unisson
- Mais euh… Vous êtes sûre parton ? Demanda Grace, hésitante ; enfin, euh… elle n’est peut-être pas impliquée…
- Ben, c’est tout ! On classe l’affaire alors ! Répliqua sèchement Lisbon
- Euh… Non, je… je m’y colle ! Fit la rouquine mal à l’aise en se tournant vers son écran d’ordinateur
Alors que la boss allait quitter la pièce, elle entendit son consultant s’exclamer.
- Oh ! Intervint Jane en hochant la tête dans un rire gêné ; Ca y est, je me souviens maintenant !
- Bon, vous venez Jane ou il faut que je vous tire par les oreilles !?! Hurla-t-elle d’une voix stridente
Sans plus attendre, Patrick se leva d’un bond et se pressa de la rejoindre.
- J’arrive maman ! Dit-il d’un ton gémissant mais plaisantin.
Lisbon soupira, exaspérée et énervée, en levant les yeux au ciel et se dirigea vers les ascenseurs avec un Jane dans les pattes. Il pouvait sentir sa fureur, sa colère en elle. Il s’abstint donc de rigoler, ce n’était clairement pas le moment. Ainsi, ils n’échangèrent plus un mot.
J'en suis déjà au Chapitre 10 de ma fic donc je pense que ma fic arrivera à environ 15 chapitre voir plus enfin je verrais ce que mon imagination et l'inspiration va me réserver
Mais bon, je vous livre vu que c'est ça que vous attendez impatiemment
Bonne Lecture…
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Chapitre 2 :
Université de Californie
Los Angeles, Californie
Wayne entra dans la bibliothèque du campus et se rendit directement à l’accueil. Une femme dans la quarantaine, rousse, portant des lunettes, y était postée, lisant consciencieusement une sorte de registre. Rigsby lui présenta son insigne, annonçant qu’il souhaitait voir Valentina Galliano de toute urgence. La femme le regarda étrangement, et semblait étonnée, il pouvait le voir dans ses yeux. Elle sembla recouvrer ses esprits, et lui demanda de la suivre. Le grand brun la remercia en lui emboîtant le pas. Ils traversèrent un long couloir en silence jusqu’à ce que la rouquine s’arrête devant une jeune fille de vingt-cinq ans, brune aux yeux d’un noir ténébreux, qui était penchée avec concentration sur un gros livre d’anatomie.
La femme se racla la gorge et la brune se tourna vers elle dans un léger sursaut.
- Excuse-moi Valentina, s’excusa la rousse d’un ton sincère et en chuchotant ; mais ce monsieur voudrait te parler.
Valentina se tourna vers Rigsby qui lui montra discrètement son badge.
- Agent Rigsby, du CBI mademoiselle Galliano. Se présenta-t-il ; je suis venu vous parler de votre mère.
- Ma mère ? répéta Valentina, surprise ; qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce qu’elle va bien ? S’affola-t-elle en se levant de sa chaise
- Y… Y aurait-il un endroit où l’on pourrait parler en privé ? Demanda-t-il hésitant
Valentina le fixa d’un air interloqué avant d’hocher la tête. Elle laissa ses affaires sur place, demandant d’un regard l’autorisation à la responsable. La jeune fille guida l’agent vers le fond d’une des rangées de la bibliothèque pendant que la responsable surveillait gentiment ses affaires.
Rigsby lui annonça, sincèrement désolé, le décès de sa mère. Il ne lui épargna aucun détail. Même s’il était gêné, cette jeune fille devait savoir toute la vérité sur la mort de sa mère, enfin, tout ce dont le CBI avait connaissance pour le moment. Rigsby finit son monologue en lui présentant toutes ses condoléances. La jeune fille d’origine italienne était complètement abasourdie. Elle tourna la tête avant de s’effondrer en larmes sous les yeux confus de Rigsby, qui baissa la tête.
Au bout d’un moment, une éternité pour Wayne qui ne savait pas trop comment réagir, la jeune fille se retourna vers lui, le visage humide et les yeux rougis par les larmes.
- Que s’est-il passé ? Demanda-t-elle en reniflant
- On l’ignore encore, l’enquête vient à peine de commencer. Lui répondit calmement Rigsby ; mademoiselle Giuliano, je sais que c’est difficile mais je dois vous poser quelques questions, êtes-vous en mesure d’y répondre ? lui demanda-t-il d’une voix douce
Galliano hocha la tête alors que de nouvelles larmes menaçaient de couler. Mais elle inspira profondément et Rigsby commença.
- Quand avez-vous parlé à votre mère pour la dernière fois ?
- C’était hier à midi… commença-t-elle en essuyant une larme ; c’est l’heure à laquelle je l’appelle… enfin, je l’appelais… tous les jours pour… pour lui donner de mes nouvelles. Elle allait très bien quand je l’ai appelée et elle… elle m’a même dit à quel point, elle était fière de moi.
Elle sourit tristement alors qu’un flot de larmes se mit à dévaler son visage. Wayne continua.
- Savez-vous si elle avait des problèmes ces derniers temps ? Quelqu’un qui lui voulait du mal ? Qui la menaçait ?
- Non ! Non ! Personne ne lui en voulait ! Affirma Valentina fermement ; ma mère avait peut-être un caractère bien trempé mais c’était une vraie perle ! Tout le monde l’adorait !
- Et au niveau financier ? Poursuivit Wayne
La fille éplorée allait ouvrir la bouche mais se ravisa. Elle fit mine de réfléchir.
- Maintenant que vous le dites. Souffla-t-elle
- Oui…? L’encouragea le grand brun
- Il y a environ 1 semaine, quand je l’ai appelée, elle était hors d’elle. Confia Valentina
- Que s’était-il passé ? Insista-t-il poliment
- Quelqu’un dans l’immobilier était venu la voir en lui proposant une grosse somme d’argent pour racheter le magasin et en faire un restaurant haut de gamme. Mais elle a refusé. Expliqua-t-elle toute retournée.
Le grand brun nota sur son calepin ce fait.
- Je ne l’ai jamais entendue aussi hystérique ! Poursuivit-elle
- Elle vous a dit le nom de cet homme ou de la société ? Demanda-t-il
- Graham Webster. Lui répondit-elle d’un ton amer ; c’est quelqu’un qui ne pense qu’à se remplir les poches, ajouta-t-elle en serrant les dents et en reniflant.
- Vous le connaissez ?! S’étonna-t-il
- A une époque, je le connaissais. Confirma-t-elle en hochant la tête ; on était dans le même lycée à Bakersfield. On avait plusieurs années d’écart mais je le connaissais de réputation. C’était un vrai connard, comme son bourgeois de père.
L’agent continua sa prise de notes…
*
QG du CBI
Sacramento, Californie
Se laissant bercer par les bruits de pas sur le parquet, par les bips des imprimantes, des fax, par les sonneries de téléphone, par le cliquetis des claviers d’ordinateurs qui lui rappelaient le bruit des vagues de l’océan, Jane était allongé sur son canapé, les yeux clos. Il ne dormait pourtant pas. Impossible. Depuis qu’il avait découvert cette photo, il ne cessait de voir au travers de ses yeux clos, l’image de cette jeune fille, qui était en réalité Lisbon il y a quelques années. Lisbon était bien différente de la jeune fille qu’elle avait été. Mais la force de caractère était toujours bel et bien là. Cette fougue lorsqu’elle était en colère. Ce sourire rayonnant, et ces yeux verts envoûtants. Pas de doute, c’était bien elle.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsque quelques souvenirs de cette époque ressurgirent dans son esprit. Il s’en souvenait comme si c’était hier.
Flash Back
Assis à la terrasse du commerce, ils étaient silencieux, gênés, et savouraient leurs glaces sans se regarder. Tout deux avaient les yeux dans le vague, leur regard se perdait sur les passants ou les tables occupées. Mais lorsque leurs yeux se croisaient, ils ne pouvaient s’empêcher de sourire. Patrick observait Teresa à la dérobée. Il la voyait triturer la croix en or attachée autour de son cou et regarder sa montre en se mordant la lèvre. Il brisa le silence en se mordant la lèvre.
- Tu es mal à l’aise ?! C’était plus un constat qu’une question.
- Pas du tout. Lui rétorqua-t-elle du tac au tac en fronçant les sourcils
- Si. Commença Patrick ; tu fais tourner ta croix autour de ton cou, tu ne cesses de regarder ta montre puis tu évites de me regarder… en plus, t’es une mauvaise menteuse.
Il conclut sa phrase par un sourire alors que Teresa le fixa, perplexe.
- C’est ta méthode pour draguer les filles ou celle pour faire croire que t’es médium ? Lui demanda-t-elle, septique
Il baissa la tête dans un rire gêné et secoua la tête avant se tourner vers elle.
- Non. Répondit-il ; en ce qui concerne la drague, je n’ai jamais su comment m’y prendre. Et je suis juste observateur, les médiums n’existent pas.
- Je te crois à moitié. Fit-elle
- Continue ?! S’étonna Patrick en fronçant les sourcils
- Je suis d’accord avec toi, commença-t-elle dans un soupir ; je pense que les médiums ne sont que des charlatans… mais concernant la drague et en voyant ta belle gueule d’ange, je ne te crois pas lorsque tu dis que t’es une catastrophe ambulante en drague. Acheva-t-elle dans un petit rire
- Ah, j’ai une belle gueule d’ange ?! Répéta le beau blond dans un sourire amusé
Soudain, Teresa sentit ses joues s’empourprer, mal à l’aise sous les yeux rieurs et brillants de Patrick qui trouvait cela adorable. Elle détourna son regard en rangeant une mèche de cheveux derrière son oreille.
- Il… il faut que je retourne travailler. Fit-elle sans le regarder et gênée
Elle s’apprêtait à se lever lorsque le jeune garçon posa maladroitement sa main sur la sienne. Ce qui la poussa à se tourner vers lui et leurs yeux se croisèrent. Son regard couleur pacifique la troubla et une décharge électrique la parcourut au contact de sa main.
- Est-ce qu’on pourrait se revoir ? Supplia-t-il avec son air de cocker
La belle brunette ne répondit pas mais finit par hausser les épaules.
- Peut-être, je ne sais pas. Souffla-t-elle
Teresa se leva en retirant lentement sa main de celle du jeune homme. Elle retourna à l’intérieur de la boutique sous les yeux de Patrick.
Fin du Flash Back
Son sourire s’était effacé à mesure qu’il se souvenait. Jane ouvrit les yeux. Yeux dans lesquels transparaissait un air malheureux. Le consultant se souvenait encore du regard triste, penaud, vide de Teresa lorsqu’elle avait quitté la table, bien des années plus tôt. Il aurait tant aimé que ce moment ne se termine jamais. Mais comme d’habitude, il avait tout foutu en l’air, en lui répétant ses mots afin de la mettre mal à l’aise. Il l’avait fait fuir ce jour-là, alors qu’il aurait voulu s’excuser et la retenir. Et il agissait la plupart du temps comme ça, bien des années après.
Le bruit des pas qui s’approchèrent ne lui laissa pas de doute. Sa patronne arrivait dans l’open space. Ce qui le fit sortir de ses pensées. Il écouta attentivement la voix de la belle brunette, qui était en grande conversation téléphonique. De ce qu’il perçut comme bribes de paroles, elle discutait avec Rigsby qui lui faisait un topo à propos de sa discussion avec Valentina Galliano, la fille de la victime. Lisbon l’écouta, puis lui donna des instructions.
Elle raccrocha, rangea son portable dans la poche de sa veste et se tourna vers Cho et Van Pelt.
- Vous avez du nouveau concernant les témoignages du quartier ? Demanda-t-elle
- Pour eux, la victime était une sainte et une dure à cuire. Dit Cho ; c’était quelqu’un d’apprécié, jamais de problème, très discrète et ponctuelle. Mais ils ont effectivement remarqué qu’un certain Graham Webster, ancien habitant de Bakersfield, était venu plusieurs fois la voir ces derniers temps.
Jane écouta la conversation avec attention et grimaça avec mesquinerie en entendant le nom de Webster.
- La victime a parlé de lui à sa fille, il y a quelques jours, n’est-ce-pas? Poursuivit Lisbon en fronçant les sourcils, intriguée.
- Oui… Dit Cho avant de se tourner vers le consultant ; tiens, hey Jane ! T’as un message de la part d’une certaine…
L’asiatique marqua une longue pause en lisant son calepin alors que Jane se redressait sur son canapé pour s’asseoir. Il se tourna vers lui.
- Aliénor Scherzinger. Finit par dire Kimball
- Qui c’est ça ? Demanda le concerné
- Brune aux yeux de biche et jambes interminables… Décrit son ami
- Hum… Je vois le genre. Merci. Le coupa-t-il
- Elle dit qu’elle te trouve encore plus sexy qu’autrefois et que tu lui dois un rencard. Fit Cho
Grace se retint de sourire en se pinçant les lèvres alors que Jane fronçait les sourcils, se creusant manifestement les méninges tout en répétant le prénom Aliénor dans sa tête. Lisbon, qui bouillonnait intérieurement, se tut pendant un moment, avant d’intervenir, d’un ton glacial.
- Stop ! Je vous signale qu’on a un meurtre à résoudre et qu’on n’est pas dans une agence patrimoniale ! Van Pelt, vous avez le nom de la société pour laquelle Webster travaille ? Demanda-t-elle en se tournant vers la rousse
- Oui, une seconde, patron ! Fit Grace en tapotant sur son clavier ; je l’ai.
La rouquine prit un stylo et un papier en notant l’adresse avant de la donner à sa patronne.
- Merci. La remercia-t-elle ; je vais le voir avec Jane. Cho, fit-elle en se tournant vers ce dernier; allez vérifier l’alibi de la fille et de son petit copain, Luke Bloomwood, dit-elle en lui donnant un papier. Et Van Pelt, faites une recherche sur lui ainsi que sur cette… Scherzinger. Ordonna-t-elle
- Entendu patron ! Firent-ils à l’unisson
- Mais euh… Vous êtes sûre parton ? Demanda Grace, hésitante ; enfin, euh… elle n’est peut-être pas impliquée…
- Ben, c’est tout ! On classe l’affaire alors ! Répliqua sèchement Lisbon
- Euh… Non, je… je m’y colle ! Fit la rouquine mal à l’aise en se tournant vers son écran d’ordinateur
Alors que la boss allait quitter la pièce, elle entendit son consultant s’exclamer.
- Oh ! Intervint Jane en hochant la tête dans un rire gêné ; Ca y est, je me souviens maintenant !
- Bon, vous venez Jane ou il faut que je vous tire par les oreilles !?! Hurla-t-elle d’une voix stridente
Sans plus attendre, Patrick se leva d’un bond et se pressa de la rejoindre.
- J’arrive maman ! Dit-il d’un ton gémissant mais plaisantin.
Lisbon soupira, exaspérée et énervée, en levant les yeux au ciel et se dirigea vers les ascenseurs avec un Jane dans les pattes. Il pouvait sentir sa fureur, sa colère en elle. Il s’abstint donc de rigoler, ce n’était clairement pas le moment. Ainsi, ils n’échangèrent plus un mot.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
L’enquête progresse et les souvenirs de Jane refont surface
J'imagine que la dénommée Aliénor Scherzinger va mettre de l'ambiance entre Lisbon et Jane
J'ai hâte de voir où tu veux nous mener
J'imagine que la dénommée Aliénor Scherzinger va mettre de l'ambiance entre Lisbon et Jane
J'ai hâte de voir où tu veux nous mener
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Superbe chapitre!
Jane se remémore leur passé commun, et Lisbon qui est jalouse de cette aliénor...
Tu poses les jalons de ton histoire doucement, lentement, mais sûrement!
Bravo la miss
Jane se remémore leur passé commun, et Lisbon qui est jalouse de cette aliénor...
Tu poses les jalons de ton histoire doucement, lentement, mais sûrement!
Bravo la miss
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: Remember our other life ^
génial comme chapitre !!!!
Jane qui ne sais pas comment s'y prendre avec les filles et Lisbon qui s’emmêle toujours autant dans ce qu'elle dit, j'ai trouvé ça très drôle.
c'est mignon tout plein leur rencontre
hum, je ne l'aime déjà cette fille au nom imprononçable...
c'est marrent comme histoire, je ne m'en lasse pas !!! et j'ai hâte de savoir ce que tout réserve pour la suite !
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Bonjour l'ambiance qui regne entre Jane et Lisbon, donc comme dhab, vivement la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Remember our other life ^
super suite !!!
j'ai adoré :)
Jane qui se souvient du passé, c'était sympa ce passage :)
et puis Lisbon qui joue les jalouse à cause de cette Aliénor lol
ça promet tout ça !!
j'ai hâte de lire la suite :)
j'ai adoré :)
Jane qui se souvient du passé, c'était sympa ce passage :)
et puis Lisbon qui joue les jalouse à cause de cette Aliénor lol
ça promet tout ça !!
j'ai hâte de lire la suite :)
Re: Remember our other life ^
Très joli chapitre et très intéressant en plus
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
C'est qui cette Aliénor ? Elle débarque d'où encore ??
Je suis sûre c'est le genre de fille 1m80, maquillée comme un sapin de noël sans aucune conversation.
Bref Lisbon n'a pas à s'inquiéter
Sinon j'ai beaucoup aimé ton chapitre
Ces petits flash bask sont de vrais régal, on en apprend à chaque fois un peu plus sur leur rencontre.
J'attends la suite ^^
Je suis sûre c'est le genre de fille 1m80, maquillée comme un sapin de noël sans aucune conversation.
Bref Lisbon n'a pas à s'inquiéter
Sinon j'ai beaucoup aimé ton chapitre
Ces petits flash bask sont de vrais régal, on en apprend à chaque fois un peu plus sur leur rencontre.
J'attends la suite ^^
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Remember our other life ^
Johel, Mococoa, Jiisbon, Karo, Totorsg, Teninches & Terpo4 pour vos commentaires
Hum... Je m'aperçois que vous appréciez beacoup Aliénor pour répondre à vos questions, explications :
1) Le nom "Scherzinger" ainsi que la description de cette femme, j'ai fait l'incarnation de Nicole Scherzinger, leader du groupe Pussycat Dolls que je n'aime pas d'ailleurs (Les poupées chattes en français comme dit Florence Foresti, mon idole )
2) Et pour ce qu'elle est, j'ai fait un mélange entre cette fille et Erica Flynn.
Donc conclusion : Je confirme que ça risque de mettre de l'ambiance entre Jane et Lisbon puis en même temps, de prendre conscience de leurs sentiments mais je vous rassure tout de suite, il ne va rien se passer entre Aliénor et Jane... enfin, peut-être.
Après cette grande explication à la Einstein, je vous dévoile la suite de ma fic qui j'espère vous plaira
Bonne Lecture…
________________________________________________________________
Lisbon était au volant du SUV, et Jane sur le siège passager, comme ne pas changer les vieilles habitudes. Ils étaient en route vers l’entreprise immobilière de Graham Webster. Le trajet se déroula dans un silence pesant.
Le mentaliste regardait le paysage défiler à travers la vitre en jetant de temps en temps un coup d’œil vers la jeune femme, qui elle, restait concentrée sur la route, regardant droit devant elle. Il voyait ses mains crispées sur le volant, la fureur dans ses yeux lui indiquait que Teresa était en colère. Mais il ignorait encore pourquoi.
Il avait donc deux options qui s’offraient à lui. Un, il prenait le risque de se faire envoyer sur les roses, voire de se faire hurler dessus, en ouvrant la bouche. C’était le risque, mais au moins, il aurait essayé. Deux, il n’ouvrait pas la bouche, chose exceptionnelle pour lui, mais une part de lui-même serait frustrée. Il ne supportait pas ce silence et cette tension entre eux.
Jane se raidit, se mordit la lèvre et se tourna vers elle en choisissant la première option.
- Vous êtes contrariée ?! Supposa-t-il
- Pas du tout. Mentit-elle sans le regarder
- Si ! Mademoiselle-La-Menteuse ! Répliqua Jane ; qu’est-ce qui vous contrarie ?
- Je ne vois pas quoi ni qui mis à part vous. Rétorqua Lisbon sèchement
- Oh ! Fit-il en hochant la tête ; bien envoyé mais vous pouvez mieux faire comme mensonge, ma chère ! ajouta-t-il
Elle ne répondit pas et se contenta de lever les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération sous le regard du consultant, qui poursuivit.
- Je suis sûr que vous vous souvenez de Graham Webster et d’Aliénor Scherzinger. Dit-il en jetant un œil devant lui avant de se tourner vers elle.
- C’est faux ! Je ne les connais pas ! Se défendit-elle en le fusillant du regard
Il ne lui répondit pas mais la regarda avec intensité droit dans les yeux. Lisbon tourna son regard sur la route d’un air gêné et agacé face à son consultant qui insistait. Des bribes de souvenirs de ses dix-sept ans lui revenaient. Elle se mordit la lèvre rien que d’y penser.
Et là, Jane la fixa et leva la tête.
- Ah ! D’accord ! Murmura-t-il déçu
Elle jeta un œil dans sa direction en fronçant les sourcils.
- Jane ?
- Mm… Lisbon.
- Je croyais que vous ne pouviez pas bosser sur cette affaire, pourquoi êtes-vous avec moi ? Demanda-t-elle intriguée
Jane haussa les épaules d’un air nonchalant.
- Je vous apporte mon aide parce que je sais que vous seriez perdue sans moi ! S’expliqua-t-il
Elle se tourna en lui jetant un regard incendiaire mais il baissa les yeux en faisant son air de chien battu avant de se mordre la lèvre inférieure. Il prit une grande inspiration alors qu’elle fixait la route.
- Je veux vous aider à vous souvenir de ces instants qu’on a passés ensemble il y a longtemps. Dit-il d’une voix grave
- Sérieusement, Jane, vous… commença-t-elle
- Tout ce qu’il s’est passé m’est revenu en mémoire, Lisbon, la coupa-t-il un air sérieux gravé sur le visage ; je sais que ça a mis du temps mais les souvenirs sont là et je… je ne peux plus les oublier… et maintenant… je voudrais les revivre… avec vous.
Cette dernière phrase la déconcerta tellement que Lisbon se tourna vers lui, et plongea son regard dans le sien, tout en sentant les embardées de son cœur. Lisbon remarqua l’expression sérieuse et sincère de Jane. Les yeux d’un bleu profond de son consultant trahissaient sa pensée. Lisbon sut précisément à cet instant que Jane ne plaisantait pas. Elle devait bien l’avouer; elle était troublée comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Et devant l’air grave du mentaliste, Teresa ne sut pas quoi répondre.
- Faites attention à la route. Entendit-elle
La jeune femme sortit de ses pensées en sursautant, et braqua ses yeux sur la route. Juste à temps, à dire vrai, car elle mangeait sur la ligne jaune et une voiture arrivait de l’autre côté. Elle poussa le volant assez brusquement sur le côté droit, et soupira de soulagement. Elle essaya de se concentrer uniquement sur sa conduite, mais ce n’était pas chose évidente. Lisbon sentait le regard du beau blondinet posé sur elle. Elle était extrêmement mal à l’aise. À tel point que ses joues s’empourprèrent. À ce moment précis elle fut assaillie par une sensation de déjà-vu. Elle avait déjà vu ce regard posé sur elle. Elle avait déjà ressenti ce qu’elle ressentait précisément là maintenant. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, à l’évocation des sentiments profonds que Lisbon portait à son consultant. Sentiments qu’elle n’avait jamais acceptés, enfin, jusque là.
De son côté, Jane la contemplait avec une lueur d’amusement et d’adoration dans les yeux. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il était toujours amusé de voir sa patronne rougir comme une pivoine. Jane détourna son regard qui se perdit dans le paysage défilant au travers de la vitre. Cette impression de sentiment déjà connu grandissait en lui. Son cœur battait plus vite, son regard était brillant. Il en était plus qu’ému. Jamais le mentaliste n’aurait cru éprouver des sentiments de cette profondeur après la mort d’Angela, sa défunte épouse. Mais cela faisait déjà quelques temps que ces émotions ressurgissaient en lui. Et désormais, avec cette affaire qui remémorait à Jane et Lisbon un passé commun, il ne pouvait plus ni arrêter de ressentir ces émotions, ni les contrôler.
Enfin, à leur plus grand soulagement, ils arrivèrent à destination. Une grande allée en gravier débouchait sur un petit parking, où ils se garèrent. L’agent senior coupa le contact, le couple descendit du véhicule avant de claquer les portières. Lisbon ferma le SUV à clé et emboîta le pas de Jane en direction d’un large établissement en verre possédant seulement trois étages. C’était une entreprise, et une pancarte portait l’inscription « Webster investment ».
Arrivés à l’accueil, Jane et Lisbon qui n’avaient pas échangé un mot depuis leur dialogue dans la voiture, furent accueillis par une jeune femme d’une vingtaine d’années, coiffée d’un chignon impeccable, et vêtue d’un tailleur noir. Elle raccrocha le téléphone et leur sourit.
- Bienvenue au Webster investment, messieurs dames ! Les salua-t-elle poliment ; puis-je vous aider ?
- Nous sommes du Bureau Californien d’Investigation. Se présenta Lisbon en montrant son insigne avant de le ranger ; nous souhaiterions voir monsieur Webster. Ajouta-t-elle aimablement
- Heu… bien sûr. Dit la fille surprise ; son bureau est au dernier étage, troisième porte à droite. Indiqua-t-elle ; est-ce qu’il y a un problème ?
- Nous enquêtons sur un meurtre et M. Webster est un de nos suspects potentiels. Intervint Jane, sérieux.
La fille de l’accueil le dévisagea, clairement désarçonnée, alors que Lisbon lui décocha un regard furibond. Il haussa les épaules en la regardant. Elle lui tourna le dos aussitôt pour faire face à la réceptionniste.
- Merci. Lança brièvement Lisbon dans un demi-sourire
La patronne se tourna vers le beau blond en levant ses yeux au ciel, exaspérée, avant de se diriger vers les ascenseurs, suivie du consultant.
Arrivés au dernier étage, la patronne et le mentaliste longèrent un couloir. Ils entendaient des voix en provenance d’un des bureaux du fond. Lisbon et Jane arrivèrent devant une porte grande ouverte, et découvrirent un homme brun, la trentaine, les yeux d’un noir sombre, vêtu d’un costume cravate face à une femme brune, la trentaine également, cheveux longs lisses avec des yeux de biches noirs. Elle portait avec un chemisier en satin blanc, qui retombait sur une jupe crayon noire, assez courte pour laisser de longues jambes, d’autant qu’elle était perchée sur des talons hauts.
Lisbon se racla la gorge en frappant à la porte. L’homme et la femme se tournèrent vers eux. Ils affichèrent un air surpris ne sachant pas qu’ils étaient écoutés, puis tous deux arborèrent un énorme sourire.
- Tiens ! Salut Patrick ! Ca fait longtemps. Salua la femme d’un ton espiègle
- Salut Aliénor ! Oui, le monde est petit ! La salua Jane d’un air timide dans un sourire
- T’es encore plus sexy que dans le temps ! Admit-t-elle d’un air provocateur
Patrick baissa les yeux en haussant les épaules. Il sourit mais semblait vraiment mal à l’aise. Teresa leva les yeux au ciel d’un air exaspéré puis se tourna vers Graham.
- Graham Webster !?! Demanda Lisbon en lui montrant son insigne
- Teresa Lisbon ! S’étonna ce dernier
Ce dernier la dévisagea des pieds à la tête et siffla.
- Waouh ! Une dure à cuire toujours aussi attirante à ce que je vois ! Approuva-t-il dans un sourire
Jane leva les yeux au ciel en balançant sa tête alors que Lisbon resta impassible bien qu’un petit sourire se soit dessiné sur ses lèvres.
- Ah ! Teresa ! Je ne t’avais pas vu ! Fit Aliénor, hypocrite
- Et si je pointais mon flingue dans ta direction peut-être que tu me verrais mieux non ? Répliqua sèchement Lisbon avec des yeux noirs
Sur le coup, Aliénor la dévisagea d’un air vexé tandis que son consultant mit sa main sur sa bouche en toussotant pour étouffer un fou rire. Graham lui aussi sourit, mais cela relevait plus du ricanement.
- Les inséparables sont de retour ! S’exprima Graham
Lisbon et Jane se regardèrent à peine, mal à l’aise devant ces personnes qu’ils avaient côtoyées. Et tous deux semblèrent se rappeler ce terme « Les inséparables ! ».
- Je vais vous laisser. Dit Aliénor en s’en allant.
Tout en se dirigeant vers la sortie, elle dévora férocement Patrick des yeux, ce qui eut pour effet de le rendre encore plus mal à l’aise.
Teresa serra les dents. Elle n’avait pas manqué un bout de la scène. Elle se tourna vers Graham.
- Je suppose que t’es au courant pour Rosa Galliano ? Reprit Lisbon
- Oui, Aliénor m’en a informé. Confirma Graham
- Mais bien sûr. Marmonna l’agent, irritée
- Ca doit te faire plaisir maintenant que Rosa est morte. Intervint Patrick
Graham se tourna vers le mentaliste avec les yeux ronds.
- Qu’est-ce que tu insinues par là blondinet ? Lui demanda-t-il
- Oh ! Je t’en prie ! Soupira Jane ; on est au courant pour la somme d’argent que tu lui as proposé la semaine dernière contre son entreprise.
- Mais elle a refusé en t’envoyant sur les roses, ce qui te donne un excellent mobile. Ajouta Lisbon
- Attendez une seconde ! Intervint Graham en levant son index ; vous pensez réellement que je l’ai tuée ?
- Ce projet de restaurant de luxe représente des milliers de dollars, intervint Jane ; et d’après les renseignements que m’a donnés la très jolie agent Teresa Lisbon… poursuivit-il en indiquant galamment Lisbon ; l’argent est un parfait mobile pour commettre un meurtre.
Lisbon acquiesça par une moue dubitative tout en rosissant légèrement à l’entente de “très jolies agent Lisbon”.
- Je ne l’ai pas tué ! Se défendit-il d’une voix ferme
- Alors dis-nous où tu étais hier soir entre 21h30 et 23h? Demanda Lisbon
- J’étais à New York en voyage d’affaires. Répondit-il ; j’y suis resté trois jours et je ne suis rentré que ce matin. Appelle le Plaza Hotel et la compagnie aérienne si tu ne me crois pas.
Soudain, le portable de Lisbon sonna. Elle plongea sa main dans la poche de sa veste en s’éloignant de Jane et de Graham. La patronne décrocha au bout de la deuxième sonnerie.
- Lisbon !
- Patron ? C’est moi ! Commença Van Pelt ; j’ai épluché et vérifié les comptes de Rosa Galliano et j’ai trouvé un truc...elle était totalement fauchée.
- Pourquoi ? Demanda sa patronne surprise et intriguée
- Elle croulait sous les dettes, expliqua Grace ; sa boutique a été hypothéquée 4 fois en l’espace de 3 ans tout comme son appartement. Puis je me suis plongée dans les comptes de sa fille et je les ai comparés... tout correspond à part une somme assez étrange sur le compte de Valentina qui ne vient pas de sa mère. C’est un montant de 1.500 dollars pour l’université de Californie. Termina Grace avec un sourire triomphant
Hum... Je m'aperçois que vous appréciez beacoup Aliénor pour répondre à vos questions, explications :
1) Le nom "Scherzinger" ainsi que la description de cette femme, j'ai fait l'incarnation de Nicole Scherzinger, leader du groupe Pussycat Dolls que je n'aime pas d'ailleurs (Les poupées chattes en français comme dit Florence Foresti, mon idole )
2) Et pour ce qu'elle est, j'ai fait un mélange entre cette fille et Erica Flynn.
Donc conclusion : Je confirme que ça risque de mettre de l'ambiance entre Jane et Lisbon puis en même temps, de prendre conscience de leurs sentiments mais je vous rassure tout de suite, il ne va rien se passer entre Aliénor et Jane... enfin, peut-être.
Après cette grande explication à la Einstein, je vous dévoile la suite de ma fic qui j'espère vous plaira
Bonne Lecture…
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Chapitre 3 :
Lisbon était au volant du SUV, et Jane sur le siège passager, comme ne pas changer les vieilles habitudes. Ils étaient en route vers l’entreprise immobilière de Graham Webster. Le trajet se déroula dans un silence pesant.
Le mentaliste regardait le paysage défiler à travers la vitre en jetant de temps en temps un coup d’œil vers la jeune femme, qui elle, restait concentrée sur la route, regardant droit devant elle. Il voyait ses mains crispées sur le volant, la fureur dans ses yeux lui indiquait que Teresa était en colère. Mais il ignorait encore pourquoi.
Il avait donc deux options qui s’offraient à lui. Un, il prenait le risque de se faire envoyer sur les roses, voire de se faire hurler dessus, en ouvrant la bouche. C’était le risque, mais au moins, il aurait essayé. Deux, il n’ouvrait pas la bouche, chose exceptionnelle pour lui, mais une part de lui-même serait frustrée. Il ne supportait pas ce silence et cette tension entre eux.
Jane se raidit, se mordit la lèvre et se tourna vers elle en choisissant la première option.
- Vous êtes contrariée ?! Supposa-t-il
- Pas du tout. Mentit-elle sans le regarder
- Si ! Mademoiselle-La-Menteuse ! Répliqua Jane ; qu’est-ce qui vous contrarie ?
- Je ne vois pas quoi ni qui mis à part vous. Rétorqua Lisbon sèchement
- Oh ! Fit-il en hochant la tête ; bien envoyé mais vous pouvez mieux faire comme mensonge, ma chère ! ajouta-t-il
Elle ne répondit pas et se contenta de lever les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération sous le regard du consultant, qui poursuivit.
- Je suis sûr que vous vous souvenez de Graham Webster et d’Aliénor Scherzinger. Dit-il en jetant un œil devant lui avant de se tourner vers elle.
- C’est faux ! Je ne les connais pas ! Se défendit-elle en le fusillant du regard
Il ne lui répondit pas mais la regarda avec intensité droit dans les yeux. Lisbon tourna son regard sur la route d’un air gêné et agacé face à son consultant qui insistait. Des bribes de souvenirs de ses dix-sept ans lui revenaient. Elle se mordit la lèvre rien que d’y penser.
Et là, Jane la fixa et leva la tête.
- Ah ! D’accord ! Murmura-t-il déçu
Elle jeta un œil dans sa direction en fronçant les sourcils.
- Jane ?
- Mm… Lisbon.
- Je croyais que vous ne pouviez pas bosser sur cette affaire, pourquoi êtes-vous avec moi ? Demanda-t-elle intriguée
Jane haussa les épaules d’un air nonchalant.
- Je vous apporte mon aide parce que je sais que vous seriez perdue sans moi ! S’expliqua-t-il
Elle se tourna en lui jetant un regard incendiaire mais il baissa les yeux en faisant son air de chien battu avant de se mordre la lèvre inférieure. Il prit une grande inspiration alors qu’elle fixait la route.
- Je veux vous aider à vous souvenir de ces instants qu’on a passés ensemble il y a longtemps. Dit-il d’une voix grave
- Sérieusement, Jane, vous… commença-t-elle
- Tout ce qu’il s’est passé m’est revenu en mémoire, Lisbon, la coupa-t-il un air sérieux gravé sur le visage ; je sais que ça a mis du temps mais les souvenirs sont là et je… je ne peux plus les oublier… et maintenant… je voudrais les revivre… avec vous.
Cette dernière phrase la déconcerta tellement que Lisbon se tourna vers lui, et plongea son regard dans le sien, tout en sentant les embardées de son cœur. Lisbon remarqua l’expression sérieuse et sincère de Jane. Les yeux d’un bleu profond de son consultant trahissaient sa pensée. Lisbon sut précisément à cet instant que Jane ne plaisantait pas. Elle devait bien l’avouer; elle était troublée comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Et devant l’air grave du mentaliste, Teresa ne sut pas quoi répondre.
- Faites attention à la route. Entendit-elle
La jeune femme sortit de ses pensées en sursautant, et braqua ses yeux sur la route. Juste à temps, à dire vrai, car elle mangeait sur la ligne jaune et une voiture arrivait de l’autre côté. Elle poussa le volant assez brusquement sur le côté droit, et soupira de soulagement. Elle essaya de se concentrer uniquement sur sa conduite, mais ce n’était pas chose évidente. Lisbon sentait le regard du beau blondinet posé sur elle. Elle était extrêmement mal à l’aise. À tel point que ses joues s’empourprèrent. À ce moment précis elle fut assaillie par une sensation de déjà-vu. Elle avait déjà vu ce regard posé sur elle. Elle avait déjà ressenti ce qu’elle ressentait précisément là maintenant. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, à l’évocation des sentiments profonds que Lisbon portait à son consultant. Sentiments qu’elle n’avait jamais acceptés, enfin, jusque là.
De son côté, Jane la contemplait avec une lueur d’amusement et d’adoration dans les yeux. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il était toujours amusé de voir sa patronne rougir comme une pivoine. Jane détourna son regard qui se perdit dans le paysage défilant au travers de la vitre. Cette impression de sentiment déjà connu grandissait en lui. Son cœur battait plus vite, son regard était brillant. Il en était plus qu’ému. Jamais le mentaliste n’aurait cru éprouver des sentiments de cette profondeur après la mort d’Angela, sa défunte épouse. Mais cela faisait déjà quelques temps que ces émotions ressurgissaient en lui. Et désormais, avec cette affaire qui remémorait à Jane et Lisbon un passé commun, il ne pouvait plus ni arrêter de ressentir ces émotions, ni les contrôler.
Enfin, à leur plus grand soulagement, ils arrivèrent à destination. Une grande allée en gravier débouchait sur un petit parking, où ils se garèrent. L’agent senior coupa le contact, le couple descendit du véhicule avant de claquer les portières. Lisbon ferma le SUV à clé et emboîta le pas de Jane en direction d’un large établissement en verre possédant seulement trois étages. C’était une entreprise, et une pancarte portait l’inscription « Webster investment ».
Arrivés à l’accueil, Jane et Lisbon qui n’avaient pas échangé un mot depuis leur dialogue dans la voiture, furent accueillis par une jeune femme d’une vingtaine d’années, coiffée d’un chignon impeccable, et vêtue d’un tailleur noir. Elle raccrocha le téléphone et leur sourit.
- Bienvenue au Webster investment, messieurs dames ! Les salua-t-elle poliment ; puis-je vous aider ?
- Nous sommes du Bureau Californien d’Investigation. Se présenta Lisbon en montrant son insigne avant de le ranger ; nous souhaiterions voir monsieur Webster. Ajouta-t-elle aimablement
- Heu… bien sûr. Dit la fille surprise ; son bureau est au dernier étage, troisième porte à droite. Indiqua-t-elle ; est-ce qu’il y a un problème ?
- Nous enquêtons sur un meurtre et M. Webster est un de nos suspects potentiels. Intervint Jane, sérieux.
La fille de l’accueil le dévisagea, clairement désarçonnée, alors que Lisbon lui décocha un regard furibond. Il haussa les épaules en la regardant. Elle lui tourna le dos aussitôt pour faire face à la réceptionniste.
- Merci. Lança brièvement Lisbon dans un demi-sourire
La patronne se tourna vers le beau blond en levant ses yeux au ciel, exaspérée, avant de se diriger vers les ascenseurs, suivie du consultant.
Arrivés au dernier étage, la patronne et le mentaliste longèrent un couloir. Ils entendaient des voix en provenance d’un des bureaux du fond. Lisbon et Jane arrivèrent devant une porte grande ouverte, et découvrirent un homme brun, la trentaine, les yeux d’un noir sombre, vêtu d’un costume cravate face à une femme brune, la trentaine également, cheveux longs lisses avec des yeux de biches noirs. Elle portait avec un chemisier en satin blanc, qui retombait sur une jupe crayon noire, assez courte pour laisser de longues jambes, d’autant qu’elle était perchée sur des talons hauts.
Lisbon se racla la gorge en frappant à la porte. L’homme et la femme se tournèrent vers eux. Ils affichèrent un air surpris ne sachant pas qu’ils étaient écoutés, puis tous deux arborèrent un énorme sourire.
- Tiens ! Salut Patrick ! Ca fait longtemps. Salua la femme d’un ton espiègle
- Salut Aliénor ! Oui, le monde est petit ! La salua Jane d’un air timide dans un sourire
- T’es encore plus sexy que dans le temps ! Admit-t-elle d’un air provocateur
Patrick baissa les yeux en haussant les épaules. Il sourit mais semblait vraiment mal à l’aise. Teresa leva les yeux au ciel d’un air exaspéré puis se tourna vers Graham.
- Graham Webster !?! Demanda Lisbon en lui montrant son insigne
- Teresa Lisbon ! S’étonna ce dernier
Ce dernier la dévisagea des pieds à la tête et siffla.
- Waouh ! Une dure à cuire toujours aussi attirante à ce que je vois ! Approuva-t-il dans un sourire
Jane leva les yeux au ciel en balançant sa tête alors que Lisbon resta impassible bien qu’un petit sourire se soit dessiné sur ses lèvres.
- Ah ! Teresa ! Je ne t’avais pas vu ! Fit Aliénor, hypocrite
- Et si je pointais mon flingue dans ta direction peut-être que tu me verrais mieux non ? Répliqua sèchement Lisbon avec des yeux noirs
Sur le coup, Aliénor la dévisagea d’un air vexé tandis que son consultant mit sa main sur sa bouche en toussotant pour étouffer un fou rire. Graham lui aussi sourit, mais cela relevait plus du ricanement.
- Les inséparables sont de retour ! S’exprima Graham
Lisbon et Jane se regardèrent à peine, mal à l’aise devant ces personnes qu’ils avaient côtoyées. Et tous deux semblèrent se rappeler ce terme « Les inséparables ! ».
- Je vais vous laisser. Dit Aliénor en s’en allant.
Tout en se dirigeant vers la sortie, elle dévora férocement Patrick des yeux, ce qui eut pour effet de le rendre encore plus mal à l’aise.
Teresa serra les dents. Elle n’avait pas manqué un bout de la scène. Elle se tourna vers Graham.
- Je suppose que t’es au courant pour Rosa Galliano ? Reprit Lisbon
- Oui, Aliénor m’en a informé. Confirma Graham
- Mais bien sûr. Marmonna l’agent, irritée
- Ca doit te faire plaisir maintenant que Rosa est morte. Intervint Patrick
Graham se tourna vers le mentaliste avec les yeux ronds.
- Qu’est-ce que tu insinues par là blondinet ? Lui demanda-t-il
- Oh ! Je t’en prie ! Soupira Jane ; on est au courant pour la somme d’argent que tu lui as proposé la semaine dernière contre son entreprise.
- Mais elle a refusé en t’envoyant sur les roses, ce qui te donne un excellent mobile. Ajouta Lisbon
- Attendez une seconde ! Intervint Graham en levant son index ; vous pensez réellement que je l’ai tuée ?
- Ce projet de restaurant de luxe représente des milliers de dollars, intervint Jane ; et d’après les renseignements que m’a donnés la très jolie agent Teresa Lisbon… poursuivit-il en indiquant galamment Lisbon ; l’argent est un parfait mobile pour commettre un meurtre.
Lisbon acquiesça par une moue dubitative tout en rosissant légèrement à l’entente de “très jolies agent Lisbon”.
- Je ne l’ai pas tué ! Se défendit-il d’une voix ferme
- Alors dis-nous où tu étais hier soir entre 21h30 et 23h? Demanda Lisbon
- J’étais à New York en voyage d’affaires. Répondit-il ; j’y suis resté trois jours et je ne suis rentré que ce matin. Appelle le Plaza Hotel et la compagnie aérienne si tu ne me crois pas.
Soudain, le portable de Lisbon sonna. Elle plongea sa main dans la poche de sa veste en s’éloignant de Jane et de Graham. La patronne décrocha au bout de la deuxième sonnerie.
- Lisbon !
- Patron ? C’est moi ! Commença Van Pelt ; j’ai épluché et vérifié les comptes de Rosa Galliano et j’ai trouvé un truc...elle était totalement fauchée.
- Pourquoi ? Demanda sa patronne surprise et intriguée
- Elle croulait sous les dettes, expliqua Grace ; sa boutique a été hypothéquée 4 fois en l’espace de 3 ans tout comme son appartement. Puis je me suis plongée dans les comptes de sa fille et je les ai comparés... tout correspond à part une somme assez étrange sur le compte de Valentina qui ne vient pas de sa mère. C’est un montant de 1.500 dollars pour l’université de Californie. Termina Grace avec un sourire triomphant
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
un nouveau chap !!!!!
hum, non décidément je n'aime pas du tout aliénor ni l'autre d'ailleurs
jane qui veut remettre ça
les "inséparables" c'était bien trouvé !
bravo pour ce chap, on s'y plonge avec plaisir
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Ca c'est de la suite!!!!!
J'ai beaucoup aimé te lire
J'ai beaucoup aimé te lire
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
Une suite pleine de tendresse, de redécouverte de sentiments oubliés...
Maintenant j'aimerais savoir pour ils avaient "enterré" leur passé de cette façon
Il semble que leur amour était profond, une séparation ne peut expliquer leur comportement...
Maintenant j'aimerais savoir pour ils avaient "enterré" leur passé de cette façon
Il semble que leur amour était profond, une séparation ne peut expliquer leur comportement...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
Super suite !!
j'ai beaucoup aimé ! :)
j'aime le fait que Jane veut revivre leur moments passé.
oh et bien sûr Aliénor m’énerve déjà mdr
hâte de lire la suite XD
j'ai beaucoup aimé ! :)
j'aime le fait que Jane veut revivre leur moments passé.
oh et bien sûr Aliénor m’énerve déjà mdr
hâte de lire la suite XD
Re: Remember our other life ^
beaucoup à vous tous pour vos commentaires
Ca me fait plaisir de voir que ça vous plaise bien que j'ai peur de vos réactions à chaque fois que je poste un nouveau chapitre
Sans plus attendre, je vous livre la suite avant de vous laisser, je file retrouver Simon dans "Le Diable s'habille en Prada" Bonne soirée
Bonne Lecture…
________________________________________________________________
L’après-midi passa à vitesse grand V. Après l’entretien avec Webster, Lisbon avait ordonné à Van Pelt d’appeler le Plaza Hotel ainsi que la compagnie aérienne responsable du vol New-York/Sacramento ayant eu lieu 3 jours auparavant. Van Pelt avait aussi été chargée de prévenir Cho qu’il devait convoquer Valentina Galliano pour l’interroger dans leurs locaux. La rousse s’exécuta aussitôt. Pendant ce temps, Rigsby était parti fouiller l’appartement de Rosa Galliano à la recherche du moindre indice suspect concernant les dettes qu’avait contractées la victime. Il avait également comme mission de découvrir d’où et de qui pouvait bien provenir l’argent qui avait servi à payer les études de Valentina. Cependant, le grand costaud avait fait chou blanc. Il avait pourtant fouillé le domicile de la victime de fond en comble, mais aucune trace tangible des dettes. Comme si elles n’avaient jamais existé.
Du côté de Jane et Lisbon, à peine furent-ils sortis de chez Webster, que Jane demanda à sa boss de le déposer en ville. Étonnée, cette dernière lui demanda pourquoi, mais n’eut comme réponse qu’un haussement d’épaules nonchalant. Jane ne laissa même pas le temps à Lisbon de répliquer, et il sortit de la voiture, ajoutant qu’il avait envie de faire un tour et qu’il l’appellerait plus tard. Lisbon le suivit du regard alors qu’il s’éloignait du SUV, et reprit la route en direction du CBI.
« Qu’est-ce qu’il complote celui-là ? Qu’est-ce qu’il va encore faire comme connerie ? Où peut-il bien être à l’heure qu’il est ? » Se questionna-t-elle durant le trajet
Prise dans ses pensées, Lisbon ne s’était pas rendue compte qu’elle avait conduit comme une automate et qu’elle se trouvait déjà devant le CBI. Depuis que Patrick l’avait quittée en étant bien énigmatique, tout un tas de questions l’avait hantée. Sans lui, c’était comme si la partie d’elle souriante, heureuse, rayonnante, était vide, mourrait comme une feuille d’automne. L’agent coupa le contact de son véhicule, déboucla sa ceinture et sortit du SUV en direction des locaux du CBI.
Une fois dans l’ascenseur, Teresa fouilla dans sa mémoire à la recherche de quelques éléments de ce fameux été, où elle avait rencontré le futur consultant. Elle se souvenait parfaitement de comme elle était à ses 16 ans. Elle était une jeune fille forte, au caractère bien trempé, une vraie dure à cuire. Mais en même temps, elle était douce, généreuse, respectueuse et à l’écoute des autres. Elle répondait toujours présent si quelqu’un avait besoin d’aide. Lisbon sourit, se rendant compte que mine de rien elle n’avait pas tellement changé depuis tout ce temps, même si évidemment, elle était plus mature et terre à terre. Soudain, elle eut une sorte de flash, et revit quelques détails concernant ce jeune garçon, qui n’était autre que Patrick Jane. Lui aussi n’avait pas réellement changé.
Il était toujours aussi farceur et emmerdant. Il n’avait toujours aucune limite, et ne se souciait que très peu des conséquences de ses actes. Et, parallèlement, il était toujours aussi séduisant. Ses boucles blondes frémissantes n’avaient pas disparues avec le temps, ses yeux bleus océan étaient toujours aussi profond, et son sourire craquant fonctionnait toujours autant.
Cependant, par rapport à cet adolescent, Jane avait maintenant une facette sombre, brisée, torturé qu’il était par la culpabilité. La mort de sa femme et de sa fille qu’il aimait plus que tout au monde et la haine envers John le Rouge l’avait changé. Et c’était à cet aspect de la personnalité de Patrick Jane que Lisbon avait affaire depuis les débuts de leur collaboration au CBI. Le mentaliste était certes resté puéril et égoïste, mais il était malgré tout un homme bon, généreux, drôle, tendre et parfois vulnérable. Et ce dernier point était ce qui la touchait tout particulièrement.
En entendant la sonnette retentir pour lui dire qu’elle était arrivée au quatrième étage, l’étage de son service, Lisbon sursauta. Elle secoua la tête comme pour chasser ses pensées et revenir dans la réalité. Elle sortit de l’ascenseur et se dirigea directement vers l’open space. A son arrivée dans la pièce, trois têtes se tournèrent vers elle.
- Vous avez du nouveau ? Demanda Lisbon
- Jane n’est pas avec vous, patron ?! S’étonna Van Pelt
- Non, il est resté là-bas et ne me demandez pas pourquoi, je ne veux pas le savoir. Expliqua la chef dans un soupir; bon, vous avez du nouveau ? répéta-t-elle
- J’ai appelé le Plaza Hotel de New-York, commença Grace ; ils m’ont confirmé que Graham Webster avait pris une suite chez eux pendant trois jours.
- J’ai appelé l’aéroport JFK de New-York, intervint Rigsby ; ils ne se souviennent pas de tous les passagers mais ils vont m’envoyer une liste, tout comme l’aéroport de Sacramento. J’attends encore.
- Bien, tenez-moi au courant. Dit simplement Lisbon ; la fille de la victime est là ?
- Oui, Cho est en train de l’interroger. Informa Rigsby
- Bien. Fit l’agent senior en s’éloignant d’eux
Au même moment, en salle d’interrogatoire, les bras sur la table et les mains croisées sur un dossier, Cho était assis face à Valentina Galliano et dos au miroir teinté.
- Vous pouvez me dire ce que je fais ici ? Demanda Valentina
- Nous avons besoin d’un petit éclaircissement sur un point. Répondit Cho
- De quoi vous parlez ? Demanda la jeune fille en fronçant les sourcils
- D’où viennent les 1.500 dollars qui sont sur votre compte ? Questionna l’agent
- Ça vient de ma mère ! Répondit-elle sans hésitation ; elle m’a dit qu’elle avait gagné de l’argent lors d’un jeu, je ne sais pas trop quoi.
Kimball ouvrit le dossier pour sortir une feuille, referma le rapport et mit le papier sous les yeux de Valentina, qui pouvait y lire une série de chiffres où le nombre 1.500 était surligné.
- Votre mère était criblée de dettes, Valentina. Expliqua directement Cho ; tous ses comptes étaient dans le rouge, et son commerce a été hypothéqué plusieurs fois. Donc elle n’a pas pu transférer l’argent de vos études depuis ce compte.
La jeune fille releva la tête, affichant un air interdit. Aucun son ne réussit à sortir de sa bouche. Comme épuisée par ces dernières révélations, Valentina s’affala contre le dossier de sa chaise en soupirant.
- Réfléchissez bien Valentina, intervint Cho en se penchant vers elle ; nous enquêtons sur un meurtre, celui de votre mère… si vous nous cachez des choses, ce serait le bon moment d’avouer sinon vous allez avoir des problèmes.
À cet instant, Wayne entra dans la pièce derrière la vitre teintée, celle où se trouvait Lisbon, avec un dossier en main. L’agent sénior se tourna brièvement vers lui avant de se replonger dans l’interrogatoire.
Valentina releva les yeux vers Cho, et y remarqua à la fois de la sévérité et à la fois de la compassion. Elle poussa un nouveau soupir en regardant autour d’elle alors que Lisbon observait ses gestes à travers la vitre. La jeune fille fouilla dans son sac à main pour en sortir son téléphone.
- J’ai reçu ce message, il y a environ 15 jours. Dit-elle
La jeune fille appuya frénétiquement sur les touches, et posa l’objet à plat sur la table. Une voix masculine, âcre et agressive, au fort accent italien se fit entendre
« Ma beauté… Si ta chère mama croit qu’on peut doubler Santo Lombardie, elle se met le doigt dans l’œil… Dis-lui bien de rendre son blé à Santo, sinon il va lui faire la peau en s’assurant qu’elle souffre bien… »
Elle coupa la bande précipitamment avant de s’effondrer sur le dossier de sa chaise. Elle était au bord des larmes. Cho lui, resta impassible, mais n’en était pas moins surpris. Tout autant que Lisbon d’ailleurs.
- Santo Lombardie ? Le chef de la mafia sicilienne !?! Reprit Cho
Valentina acquiesça d’un signe de tête alors qu’une perle salée coulait le long de sa joue.
- J’ai fait des recherches pour découvrir que c’était bien lui mais… Ce n’est pas lui qui a appelé. Avoua-t-elle la voix étranglée par l’émotion.
- Vous l’avez déjà entendu quelque part ? Demanda l’agent
- Désolée et je vous dis la vérité. S’excusa-t-elle en secouant la tête ; ma mère a été tuée pour de l’argent ! cria-t-elle, scandalisée, en fondant en larmes
- Et votre petit ami ? Demanda Cho
- Luke !?! S’étonna-t-elle en essuyant une larme ; Luke n’a rien à voir dans tout ça !
Cho la regarda en ouvrant le dossier et lut à voix haute.
- Conduite en état d’ivresse, vol d’argent, agressions… et faisant partie du réseau de la mafia. Cita l’agent en relevant les yeux vers elle
- J’étais au courant de son passé mais maintenant, il a tourné la page et travaille comme mécanicien au garage automobile de Bakersfield depuis plus de 4 ans. Se défendit-elle fermement ; et je le sais car c’est ma mère qui lui a trouvé ce travail.
- Vous savez où il était le soir du meurtre de votre mère ? Demanda Cho
- Il m’a dit qu’il était parti parler à son patron au sujet de ses horaires. Répondit Valentina ; allez vérifier.
- C’est mon intention. Répliqua Cho en se levant.
L’asiatique quitta la salle, le dossier et son calepin en main, alors que Valentina mit sa tête entre ses mains, des larmes coulant le long de ses joues.
- Elle a l’air de dire la vérité. Commenta Rigsby
- Oui, et je ne la crois pas capable de tuer quelqu’un. Ajouta Lisbon en se tournant vers lui ; qu’avez-vous trouvé ?
Wayne ouvrit le dossier et sortit deux feuilles avant de les tendre à sa patronne.
- L’aéroport de Sacramento et de New-York m’ont envoyé la liste des passagers du vol de Graham Webster, expliqua-t-il ; il était sur le vol pour New-York à 10h17, il y a trois jours et sur celui du retour à 09h42, le jour où on a découvert le corps.
- Pourquoi cette heure-ci, il n’y avait pas un vol plus tôt ?! S’étonna curieusement sa patronne
- Si à 7h23 mais il a été annulé pour des ennuis mécaniques. Répondit Wayne ; ce vol était resté coincé.
Lisbon soupira et Cho arriva.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant, patron ? Demanda l’asiatique
- Elle a un alibi pour le soir du meurtre ? Questionna-t-elle
- Grace a vérifié son alibi, elle était bien de garde à l’hôpital de 21h30 jusqu’à 2h du matin. Répondit Wayne
- Impossible qu’elle se rende chez sa mère et elle en serait incapable. Commenta Cho
- Oui. Soupira Teresa.
- Patron ! Intervint Grace en entrant dans la pièce; j’ai fait des recherches sur Aliénor Scherzinger comme vous me l’avez demandé. C’est une fille sans histoire qui a été acceptée à Stanford.
- Eh ben tiens ! Marmonna sèchement Lisbon
- Elle travaille aussi dans l’immobilier, continua Van Pelt ; mais chez un concurrent de l’entreprise de Webster et accrochez-vous bien, c’est une société possédée par Enzo Lombardie.
- Le fils de Santo Lombardie ! Comprit Lisbon dans un léger sourire
- Oui et lui aussi, voulait avoir la boutique de Rosa. Ajouta la rousse satisfaite
- Excellent travail, Van Pelt ! La félicita sa patronne
- Merci. La remercia-t-elle dans un sourire
- Que fait-on maintenant patron ? Demanda Cho
- Laissez Valentina partir, je ne pense pas qu’elle soit mêlée au meurtre de sa mère mais dites-lui de ne pas quitter la ville, on aura peut-être besoin d’elle. Leur répondit-elle ; Vous pourrez ensuite rentrer chez vous, on avancera mieux demain. Mais demain à la première heure, je veux que vous, Rigsby et Cho, alliez au garage parler au patron et s’il est là, au petit copain. Et Van Pelt, vous ferez une recherche sur Enzo Lombardie. Ajouta-t-elle
- Ok ! A demain patron ! La saluèrent ses collègues en chœur
- A demain ! Les salua-t-elle en retour.
Les 3 agents quittèrent la pièce alors que le portable de Lisbon sonna. Elle leva les yeux au ciel en fouillant dans la poche de sa veste, regarda le nom de Jane qui apparut sur l’écran de son téléphone, soupira et décrocha.
- Quoi ?! Soupira-t-elle
- Oh ! Quel accueil ! S’exclama Jane ; ah ! Mais je vous dérange !
- Sans blague, pourquoi je ne suis pas surprise ?! Rétorqua sèchement Lisbon
- Là vous me sous-estimez Lisbon, je suis profondément vexé ! Gémit son consultant
- Vous m’appelez pour pleurnicher ou pour me dire quelque chose, Jane ? Demanda-t-elle agacée.
- Vous êtes vraiment de mauvaise humeur dites-moi ! Observa-t-il ; allez, une petite balade vous ferait le plus grand bien.
Teresa ferma les yeux en inspira profondément pour ne pas s’énerver.
- Jane, commença-t-elle calmement ; on est au cœur d’une enquête, je n’ai pas le temps de faire une petite balade !
- Allez, Lisbon, amusez-vous un peu ! Insista-t-il ; et puis je suis sûr que vous n’avez rien mangé depuis ce matin et je suis sûr que vous avez laissé les autres rentrer chez eux, je me trompe ?
Jane laissa sa question en suspens et Lisbon ne répondit pas. La jeune femme ne pouvait qu’admettre qu’il avait raison car elle n’avait pas eu le temps de manger. En retour, elle pouvait déjà deviner que son consultant avait un immense sourire triomphant aux lèvres.
- Rejoignez-moi « Chez Mama Rosa » et venez avec une tenue décontractée et je parle surtout des chaussures pour la marche qu’on va faire après.
- Sur la scène de crime ? Pourquoi faire ?
- Vous verrez bien. Soyez là-bas dans… une petite heure. La prévint-il dans un sourire
- Jane… commença-t-elle agacée
- A tout de suite, Teresa. Fit Jane
Puis il raccrocha. Lisbon regarda son portable en serrant les dents d’un air agacé avant de raccrocher à son tour dans un soupir. Ce consultant avait vraiment le don de l’exaspérer quand il s’y mettait. Mais quand bien même elle lui hurlerait dessus, quand bien même elle le menacerait avec son flingue, il n’en resterait pas moins emmerdant. Et après tout, c’était ce qui faisait son charme. De plus, Lisbon devait bien avouer qu’elle avait ressenti une étrange sensation lorsque le mentaliste l’avait appelée par son prénom, Teresa. C’était la deuxième fois dans la journée et ça lui faisait bizarre. Elle avait une sorte de pressentiment. Il lui semblait que Jane avait une espèce d’ambigüité dans sa voix.
Non ! Elle devait se faire des illusions.
Sans plus attendre, Teresa quitta la pièce et fila aux vestiaires. Elle se changea et enfila une tenue « décontractée surtout des chaussures » comme l’avait si bien dit Jane. Elle reconnut au moins ça, elle était vraiment habillée en mode pro avec son pantalon noir, son chemisier bleu ciel, sa veste noire et ses bottes à talons noirs aussi.
Ca me fait plaisir de voir que ça vous plaise bien que j'ai peur de vos réactions à chaque fois que je poste un nouveau chapitre
Sans plus attendre, je vous livre la suite avant de vous laisser, je file retrouver Simon dans "Le Diable s'habille en Prada" Bonne soirée
Bonne Lecture…
________________________________________________________________
Chapitre 4 :
L’après-midi passa à vitesse grand V. Après l’entretien avec Webster, Lisbon avait ordonné à Van Pelt d’appeler le Plaza Hotel ainsi que la compagnie aérienne responsable du vol New-York/Sacramento ayant eu lieu 3 jours auparavant. Van Pelt avait aussi été chargée de prévenir Cho qu’il devait convoquer Valentina Galliano pour l’interroger dans leurs locaux. La rousse s’exécuta aussitôt. Pendant ce temps, Rigsby était parti fouiller l’appartement de Rosa Galliano à la recherche du moindre indice suspect concernant les dettes qu’avait contractées la victime. Il avait également comme mission de découvrir d’où et de qui pouvait bien provenir l’argent qui avait servi à payer les études de Valentina. Cependant, le grand costaud avait fait chou blanc. Il avait pourtant fouillé le domicile de la victime de fond en comble, mais aucune trace tangible des dettes. Comme si elles n’avaient jamais existé.
Du côté de Jane et Lisbon, à peine furent-ils sortis de chez Webster, que Jane demanda à sa boss de le déposer en ville. Étonnée, cette dernière lui demanda pourquoi, mais n’eut comme réponse qu’un haussement d’épaules nonchalant. Jane ne laissa même pas le temps à Lisbon de répliquer, et il sortit de la voiture, ajoutant qu’il avait envie de faire un tour et qu’il l’appellerait plus tard. Lisbon le suivit du regard alors qu’il s’éloignait du SUV, et reprit la route en direction du CBI.
« Qu’est-ce qu’il complote celui-là ? Qu’est-ce qu’il va encore faire comme connerie ? Où peut-il bien être à l’heure qu’il est ? » Se questionna-t-elle durant le trajet
Prise dans ses pensées, Lisbon ne s’était pas rendue compte qu’elle avait conduit comme une automate et qu’elle se trouvait déjà devant le CBI. Depuis que Patrick l’avait quittée en étant bien énigmatique, tout un tas de questions l’avait hantée. Sans lui, c’était comme si la partie d’elle souriante, heureuse, rayonnante, était vide, mourrait comme une feuille d’automne. L’agent coupa le contact de son véhicule, déboucla sa ceinture et sortit du SUV en direction des locaux du CBI.
Une fois dans l’ascenseur, Teresa fouilla dans sa mémoire à la recherche de quelques éléments de ce fameux été, où elle avait rencontré le futur consultant. Elle se souvenait parfaitement de comme elle était à ses 16 ans. Elle était une jeune fille forte, au caractère bien trempé, une vraie dure à cuire. Mais en même temps, elle était douce, généreuse, respectueuse et à l’écoute des autres. Elle répondait toujours présent si quelqu’un avait besoin d’aide. Lisbon sourit, se rendant compte que mine de rien elle n’avait pas tellement changé depuis tout ce temps, même si évidemment, elle était plus mature et terre à terre. Soudain, elle eut une sorte de flash, et revit quelques détails concernant ce jeune garçon, qui n’était autre que Patrick Jane. Lui aussi n’avait pas réellement changé.
Il était toujours aussi farceur et emmerdant. Il n’avait toujours aucune limite, et ne se souciait que très peu des conséquences de ses actes. Et, parallèlement, il était toujours aussi séduisant. Ses boucles blondes frémissantes n’avaient pas disparues avec le temps, ses yeux bleus océan étaient toujours aussi profond, et son sourire craquant fonctionnait toujours autant.
Cependant, par rapport à cet adolescent, Jane avait maintenant une facette sombre, brisée, torturé qu’il était par la culpabilité. La mort de sa femme et de sa fille qu’il aimait plus que tout au monde et la haine envers John le Rouge l’avait changé. Et c’était à cet aspect de la personnalité de Patrick Jane que Lisbon avait affaire depuis les débuts de leur collaboration au CBI. Le mentaliste était certes resté puéril et égoïste, mais il était malgré tout un homme bon, généreux, drôle, tendre et parfois vulnérable. Et ce dernier point était ce qui la touchait tout particulièrement.
En entendant la sonnette retentir pour lui dire qu’elle était arrivée au quatrième étage, l’étage de son service, Lisbon sursauta. Elle secoua la tête comme pour chasser ses pensées et revenir dans la réalité. Elle sortit de l’ascenseur et se dirigea directement vers l’open space. A son arrivée dans la pièce, trois têtes se tournèrent vers elle.
- Vous avez du nouveau ? Demanda Lisbon
- Jane n’est pas avec vous, patron ?! S’étonna Van Pelt
- Non, il est resté là-bas et ne me demandez pas pourquoi, je ne veux pas le savoir. Expliqua la chef dans un soupir; bon, vous avez du nouveau ? répéta-t-elle
- J’ai appelé le Plaza Hotel de New-York, commença Grace ; ils m’ont confirmé que Graham Webster avait pris une suite chez eux pendant trois jours.
- J’ai appelé l’aéroport JFK de New-York, intervint Rigsby ; ils ne se souviennent pas de tous les passagers mais ils vont m’envoyer une liste, tout comme l’aéroport de Sacramento. J’attends encore.
- Bien, tenez-moi au courant. Dit simplement Lisbon ; la fille de la victime est là ?
- Oui, Cho est en train de l’interroger. Informa Rigsby
- Bien. Fit l’agent senior en s’éloignant d’eux
Au même moment, en salle d’interrogatoire, les bras sur la table et les mains croisées sur un dossier, Cho était assis face à Valentina Galliano et dos au miroir teinté.
- Vous pouvez me dire ce que je fais ici ? Demanda Valentina
- Nous avons besoin d’un petit éclaircissement sur un point. Répondit Cho
- De quoi vous parlez ? Demanda la jeune fille en fronçant les sourcils
- D’où viennent les 1.500 dollars qui sont sur votre compte ? Questionna l’agent
- Ça vient de ma mère ! Répondit-elle sans hésitation ; elle m’a dit qu’elle avait gagné de l’argent lors d’un jeu, je ne sais pas trop quoi.
Kimball ouvrit le dossier pour sortir une feuille, referma le rapport et mit le papier sous les yeux de Valentina, qui pouvait y lire une série de chiffres où le nombre 1.500 était surligné.
- Votre mère était criblée de dettes, Valentina. Expliqua directement Cho ; tous ses comptes étaient dans le rouge, et son commerce a été hypothéqué plusieurs fois. Donc elle n’a pas pu transférer l’argent de vos études depuis ce compte.
La jeune fille releva la tête, affichant un air interdit. Aucun son ne réussit à sortir de sa bouche. Comme épuisée par ces dernières révélations, Valentina s’affala contre le dossier de sa chaise en soupirant.
- Réfléchissez bien Valentina, intervint Cho en se penchant vers elle ; nous enquêtons sur un meurtre, celui de votre mère… si vous nous cachez des choses, ce serait le bon moment d’avouer sinon vous allez avoir des problèmes.
À cet instant, Wayne entra dans la pièce derrière la vitre teintée, celle où se trouvait Lisbon, avec un dossier en main. L’agent sénior se tourna brièvement vers lui avant de se replonger dans l’interrogatoire.
Valentina releva les yeux vers Cho, et y remarqua à la fois de la sévérité et à la fois de la compassion. Elle poussa un nouveau soupir en regardant autour d’elle alors que Lisbon observait ses gestes à travers la vitre. La jeune fille fouilla dans son sac à main pour en sortir son téléphone.
- J’ai reçu ce message, il y a environ 15 jours. Dit-elle
La jeune fille appuya frénétiquement sur les touches, et posa l’objet à plat sur la table. Une voix masculine, âcre et agressive, au fort accent italien se fit entendre
« Ma beauté… Si ta chère mama croit qu’on peut doubler Santo Lombardie, elle se met le doigt dans l’œil… Dis-lui bien de rendre son blé à Santo, sinon il va lui faire la peau en s’assurant qu’elle souffre bien… »
Elle coupa la bande précipitamment avant de s’effondrer sur le dossier de sa chaise. Elle était au bord des larmes. Cho lui, resta impassible, mais n’en était pas moins surpris. Tout autant que Lisbon d’ailleurs.
- Santo Lombardie ? Le chef de la mafia sicilienne !?! Reprit Cho
Valentina acquiesça d’un signe de tête alors qu’une perle salée coulait le long de sa joue.
- J’ai fait des recherches pour découvrir que c’était bien lui mais… Ce n’est pas lui qui a appelé. Avoua-t-elle la voix étranglée par l’émotion.
- Vous l’avez déjà entendu quelque part ? Demanda l’agent
- Désolée et je vous dis la vérité. S’excusa-t-elle en secouant la tête ; ma mère a été tuée pour de l’argent ! cria-t-elle, scandalisée, en fondant en larmes
- Et votre petit ami ? Demanda Cho
- Luke !?! S’étonna-t-elle en essuyant une larme ; Luke n’a rien à voir dans tout ça !
Cho la regarda en ouvrant le dossier et lut à voix haute.
- Conduite en état d’ivresse, vol d’argent, agressions… et faisant partie du réseau de la mafia. Cita l’agent en relevant les yeux vers elle
- J’étais au courant de son passé mais maintenant, il a tourné la page et travaille comme mécanicien au garage automobile de Bakersfield depuis plus de 4 ans. Se défendit-elle fermement ; et je le sais car c’est ma mère qui lui a trouvé ce travail.
- Vous savez où il était le soir du meurtre de votre mère ? Demanda Cho
- Il m’a dit qu’il était parti parler à son patron au sujet de ses horaires. Répondit Valentina ; allez vérifier.
- C’est mon intention. Répliqua Cho en se levant.
L’asiatique quitta la salle, le dossier et son calepin en main, alors que Valentina mit sa tête entre ses mains, des larmes coulant le long de ses joues.
- Elle a l’air de dire la vérité. Commenta Rigsby
- Oui, et je ne la crois pas capable de tuer quelqu’un. Ajouta Lisbon en se tournant vers lui ; qu’avez-vous trouvé ?
Wayne ouvrit le dossier et sortit deux feuilles avant de les tendre à sa patronne.
- L’aéroport de Sacramento et de New-York m’ont envoyé la liste des passagers du vol de Graham Webster, expliqua-t-il ; il était sur le vol pour New-York à 10h17, il y a trois jours et sur celui du retour à 09h42, le jour où on a découvert le corps.
- Pourquoi cette heure-ci, il n’y avait pas un vol plus tôt ?! S’étonna curieusement sa patronne
- Si à 7h23 mais il a été annulé pour des ennuis mécaniques. Répondit Wayne ; ce vol était resté coincé.
Lisbon soupira et Cho arriva.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant, patron ? Demanda l’asiatique
- Elle a un alibi pour le soir du meurtre ? Questionna-t-elle
- Grace a vérifié son alibi, elle était bien de garde à l’hôpital de 21h30 jusqu’à 2h du matin. Répondit Wayne
- Impossible qu’elle se rende chez sa mère et elle en serait incapable. Commenta Cho
- Oui. Soupira Teresa.
- Patron ! Intervint Grace en entrant dans la pièce; j’ai fait des recherches sur Aliénor Scherzinger comme vous me l’avez demandé. C’est une fille sans histoire qui a été acceptée à Stanford.
- Eh ben tiens ! Marmonna sèchement Lisbon
- Elle travaille aussi dans l’immobilier, continua Van Pelt ; mais chez un concurrent de l’entreprise de Webster et accrochez-vous bien, c’est une société possédée par Enzo Lombardie.
- Le fils de Santo Lombardie ! Comprit Lisbon dans un léger sourire
- Oui et lui aussi, voulait avoir la boutique de Rosa. Ajouta la rousse satisfaite
- Excellent travail, Van Pelt ! La félicita sa patronne
- Merci. La remercia-t-elle dans un sourire
- Que fait-on maintenant patron ? Demanda Cho
- Laissez Valentina partir, je ne pense pas qu’elle soit mêlée au meurtre de sa mère mais dites-lui de ne pas quitter la ville, on aura peut-être besoin d’elle. Leur répondit-elle ; Vous pourrez ensuite rentrer chez vous, on avancera mieux demain. Mais demain à la première heure, je veux que vous, Rigsby et Cho, alliez au garage parler au patron et s’il est là, au petit copain. Et Van Pelt, vous ferez une recherche sur Enzo Lombardie. Ajouta-t-elle
- Ok ! A demain patron ! La saluèrent ses collègues en chœur
- A demain ! Les salua-t-elle en retour.
Les 3 agents quittèrent la pièce alors que le portable de Lisbon sonna. Elle leva les yeux au ciel en fouillant dans la poche de sa veste, regarda le nom de Jane qui apparut sur l’écran de son téléphone, soupira et décrocha.
- Quoi ?! Soupira-t-elle
- Oh ! Quel accueil ! S’exclama Jane ; ah ! Mais je vous dérange !
- Sans blague, pourquoi je ne suis pas surprise ?! Rétorqua sèchement Lisbon
- Là vous me sous-estimez Lisbon, je suis profondément vexé ! Gémit son consultant
- Vous m’appelez pour pleurnicher ou pour me dire quelque chose, Jane ? Demanda-t-elle agacée.
- Vous êtes vraiment de mauvaise humeur dites-moi ! Observa-t-il ; allez, une petite balade vous ferait le plus grand bien.
Teresa ferma les yeux en inspira profondément pour ne pas s’énerver.
- Jane, commença-t-elle calmement ; on est au cœur d’une enquête, je n’ai pas le temps de faire une petite balade !
- Allez, Lisbon, amusez-vous un peu ! Insista-t-il ; et puis je suis sûr que vous n’avez rien mangé depuis ce matin et je suis sûr que vous avez laissé les autres rentrer chez eux, je me trompe ?
Jane laissa sa question en suspens et Lisbon ne répondit pas. La jeune femme ne pouvait qu’admettre qu’il avait raison car elle n’avait pas eu le temps de manger. En retour, elle pouvait déjà deviner que son consultant avait un immense sourire triomphant aux lèvres.
- Rejoignez-moi « Chez Mama Rosa » et venez avec une tenue décontractée et je parle surtout des chaussures pour la marche qu’on va faire après.
- Sur la scène de crime ? Pourquoi faire ?
- Vous verrez bien. Soyez là-bas dans… une petite heure. La prévint-il dans un sourire
- Jane… commença-t-elle agacée
- A tout de suite, Teresa. Fit Jane
Puis il raccrocha. Lisbon regarda son portable en serrant les dents d’un air agacé avant de raccrocher à son tour dans un soupir. Ce consultant avait vraiment le don de l’exaspérer quand il s’y mettait. Mais quand bien même elle lui hurlerait dessus, quand bien même elle le menacerait avec son flingue, il n’en resterait pas moins emmerdant. Et après tout, c’était ce qui faisait son charme. De plus, Lisbon devait bien avouer qu’elle avait ressenti une étrange sensation lorsque le mentaliste l’avait appelée par son prénom, Teresa. C’était la deuxième fois dans la journée et ça lui faisait bizarre. Elle avait une sorte de pressentiment. Il lui semblait que Jane avait une espèce d’ambigüité dans sa voix.
Non ! Elle devait se faire des illusions.
Sans plus attendre, Teresa quitta la pièce et fila aux vestiaires. Elle se changea et enfila une tenue « décontractée surtout des chaussures » comme l’avait si bien dit Jane. Elle reconnut au moins ça, elle était vraiment habillée en mode pro avec son pantalon noir, son chemisier bleu ciel, sa veste noire et ses bottes à talons noirs aussi.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Remember our other life ^
L’enquête progresse lentement...un caïd de la mafia dans le coup...ça peut rendre l'histoire dangereuse pour notre duo
Jane préparerait-il une petite surprise à Lisbon, histoire de la ramener à leur adolescence ?
Jane préparerait-il une petite surprise à Lisbon, histoire de la ramener à leur adolescence ?
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
super suite !!
j'aime toujours autant ! :)
je me demande ce que Jane à en tête ...?!
hâte de lire la suite XD
j'aime toujours autant ! :)
je me demande ce que Jane à en tête ...?!
hâte de lire la suite XD
Re: Remember our other life ^
Lisbon qui se remémore l'époque de ses 16 ans ...
... Et qui envoie promener Jane quand il appelle !
Toujours très pro la Lisbon !!
Qu'est ce qu'il a donc prévu pour qu'il demande à Lisbon une tenue décontractée et des chaussures adaptées pour la marche ?
Si ca se trouve ca n'a même pas de rapports avec l'enquête ...
... Et qui envoie promener Jane quand il appelle !
Toujours très pro la Lisbon !!
Qu'est ce qu'il a donc prévu pour qu'il demande à Lisbon une tenue décontractée et des chaussures adaptées pour la marche ?
Si ca se trouve ca n'a même pas de rapports avec l'enquête ...
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Remember our other life ^
Super chapitre, bien écrit
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Remember our other life ^
pas prévenue de la suite
fin bref, j'ai adoré
Lisbon qui se revoit à l'époque de ses 16 ans
Jane qui l'invite là où ils se sont rencontrés, c'est trop bien
fin bref, j'ai adoré
Lisbon qui se revoit à l'époque de ses 16 ans
Jane qui l'invite là où ils se sont rencontrés, c'est trop bien
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
beaucoup tout le monde
Vos commentaires me font toujours super plaisir
Voici la suite exclusivement Jisbon avec la réponse à vos questions dont certaines ont trouvés You're a mentalist ??
Bonne Lecture…
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Assis à la terrasse de « Chez Mama Rosa », son veston sur ses genoux et son gilet déboutonné, Jane buvait tranquillement un gobelet de thé en attendant l’arrivée de Lisbon. Il était assis exactement à la même place que lorsqu’il était jeune, et revivait avec nostalgie ces instants passés à regarder Lisbon travailler à travers la vitre. Dès la toute première fois où il l’avait rencontrée, Jane avait été attiré par cette jeune fille. Même s’ils ne se voyaient pas souvent au début, il avait de suite éprouvé quelque chose de fort, tendre et profond envers elle…il y avait un je-ne-sais-quoi chez elle qui avait fait battre son cœur d’adolescent pour la première fois.
Soudain, le mentaliste fut sorti de sa rêverie par le bruit d’une voiture qui freinait le long du trottoir. Jane vit sa patronne sortir du SUV en verrouillant les portières. Il se leva et jeta son gobelet à la poubelle en la regardant arriver vers lui. Lorsqu’elle se rapprocha, Jane ne put s’empêcher d’arborer un air subjugué, car il l’était. Lisbon était vêtue d’un jean délavé, portait une veste noire qui laissait entrevoir un débardeur vert émeraude à fines bretelles, et était chaussée d’une paire de tennis noires. Jane la trouvait tellement belle dans cette tenue décontractée, non pas qu’elle ne le soit pas d’habitude, non au contraire. Il lui semblait que Teresa Lisbon embellissait chaque jour un peu plus.
La jeune femme s’approcha du beau blondinet qui ne l’avait pas quittée du regard, ce qui la mit mal à l’aise.
- J’étais loin de me douter que vous pouviez être si décontractée au niveau vestimentaire, Lisbon ! Lança-t-il dans un sourire
- C’est ce que vous avez demandé donc voilà ! Se défendit-elle, gênée et agacée
- En tout cas, cela vous va très bien. La complimenta-t-il
- Arrêtez, vous ne le pensez pas ! Rétorqua Lisbon en levant les yeux au ciel
- Bien sûr que si ! Se défendit le mentaliste ; et la couleur de votre haut va très bien avec vos magnifiques yeux. Ajouta-t-il sincère
Teresa fit un sourire timide, baissant les yeux en sentant ses joues s’empourprer.
- C’est gentil. Le remercia-t-elle dans un murmure
Jane la regarda d’un air amusé et remit sur son visage son sourire ravageur. Il trouvait Lisbon tellement attirante lorsqu’elle était mal à l’aise, surtout lorsque ses joues devenaient rouges pivoine. Un ange passa, ce qui n’arrangea pas l’embarras des deux collègues, puis Patrick brisa le silence, encore tout troublé.
- Euh… Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous ai fait venir ici ? Suggéra-t-il
- Oui et j’espère que c’est important. Ajouta-t-elle
Il fit demi-tour pour se diriger vers le commerce, ouvrit grand la porta, invita Lisbon à le précéder par un geste du bras et ajouta dans un fort accent français.
- Après vous, madame.
Lisbon haussa les sourcils en le fixant d’un air perplexe. Il lui sourit en retour et elle s’exécuta. Jane referma la porte derrière eux.
Une fois à l’intérieur du commerce, l’agent senior fut saisi par un frisson qui lui parcourut l’échine. Elle balaya la pièce du regard et resta figée un instant. Au début, ce n’était qu’une scène de crime parmi tant d’autres, mais maintenant c’était totalement différent, c’était un lieu dans lequel elle avait passé un été assez spécial. La brunette parvint à se souvenir de Rosa Galliano, surtout de son caractère bien trempé, de ses dictons italiens qui étaient une énigme pour la jolie jeune fille qu’était Lisbon, de sa gentillesse, de sa bonté et de son assurance. Malgré ce que Teresa avait découvert sur Rosa, elle éprouvait étrangement cette même sympathie voire même de l’admiration pour elle.
Tout à coup, elle sursauta lorsqu’un bruit de musique retentit dans la pièce. Cela fit sortir Lisbon de ses pensées, et elle vit que Jane était à l’origine de cette mélodie. Il avait en effet mis en marche le jukebox situé au fond de la salle. Teresa vit son consultant sourire en s’appuyant sur le jukebox. Elle l’observa un instant et soudain, elle eut une sorte de flash back en entendant la chanson : c’était « La Isla Bonita » de Madonna.
- Vous vous en rappelez ? Entendit-elle
Flash Back
C’était un jeudi, l’horloge indiquait 11h30 et c’était un jour calme. Teresa mit une pièce dans le jukebox avant d’appuyer sur un bouton au hasard. La chanson de Madonna « La Isla Bonita » débuta ses premières notes. De toute façon, il n’y avait – ou presque – que du Madonna dans la machine, la patronne étant assez fan de sa compatriote italienne. Teresa s’avança vers les tables et commença à descendre les chaises par terre. Prise par l’entrain de la musique, la jeune fille se mit à chanter par-dessus la musique, et entama une danse, se laissant emporter par le rythme.
Patrick poussa la porte de la boutique et recula d’un pas en découvrant Teresa se trémoussant sur Madonna. Pendant quelques instants, il ne fit rien, si ce n’est la regarder se déhancher. Puis il ferma la porte derrière lui sans un bruit. Le jeune garçon contempla la jeune fille qui dansait devant lui. Elle ressemblait à un nage pensa-t-il en souriant. Teresa se trémoussait de plus belle, tournoyait sur elle-même en bougeant ses bras, plongeant ses mains de façon sensuelle dans sa chevelure ébène. Mais elle se stoppa net en remarquant qu’elle avait un spectateur. Patrick Jane, qui l’observait avec un immense sourire.
Piquant un fard et mal à l’aise, elle détourna son regard pour se remettre au travail.
- Ce n’est pas comme ça que j’imaginais qu’on se reverrait mais c’est assez accueillant ! Lança le jeune homme dans un sourire
- Assez pour te rincer l’œil ! Marmonna-t-elle en saisissant une chaise
- Non, plutôt t’observer, nuance. Précisa-t-il ; et je peux dire que Madonna risque d’être jalouse si elle te voit danser. Ajouta-t-il avec un sourire
- Ne te moque pas de moi ! Rétorqua-t-elle en rougissant
- Je ne me moque pas. La rassura-t-il; je t’assure que tu danses vraiment bien et je t’assure que je suis le seul à avoir vu ton déhanché. Ajouta-t-il sur le ton de la confidence
Elle sourit timidement en baissant les yeux tellement elle était embarrassée par ses mots et par son regard posé sur elle.
Fin du Flash Back
En se souvenant de ce moment-là, Lisbon se sentit troublée et ressentait la même gêne qu’à ses dix-sept ans. Ses joues devinrent rouge pivoine et elle baissa la tête. Ce qui n’échappa évidemment pas à l’œil de lynx de Patrick Jane.
- Vous vous en souvenez maintenant ?! Reprit-il
- Je me souviens surtout que vous vous êtes moqué de moi et que j’avais envie de vous mettre mon poing dans la figure ! Lança-t-elle
- Oh, Lisbon ! Vous me sous-estimez là. J’en suis profondément blessé. Gémit-il en posant sa main sur son cœur
- C’est bon, n’en rajoutez pas non plus ! Soupira-t-elle en levant les yeux au ciel
Jane sourit d’un air amusé et elle soupira à nouveau.
- Arrêtez de me faire ce sourire et dites-moi pourquoi je suis là. Exigea-t-elle
- D’abord, dites-moi ce que Valentina Galliano vous a dit.
- Comment savez-vous que…
- Le timbre de votre voix et vos yeux ont parlé pour vous. La coupa-t-il
Lisbon leva les yeux au ciel sous le regard rieur du mentaliste avant de s’exécuter. Elle lui raconta donc que Graham Webster avait un alibi en béton pour le soir du meurtre. Ensuite, elle lui fit un résumé des nouveaux éléments concernant l’affaire, de l’interrogatoire de la fille de la victime, et du fameux message vocal laissé sur le répondeur de Valentina. Lisbon lui fit écouter la bande sonore qu’elle avait au préalable enregistrée sur un dictaphone. Elle lui expliqua que ce message venait d’un des membres du clan de Santo Lombardie, chef de la mafia sicilienne, possédant un casier judiciaire long comme le bras, ayant trempé dans des affaires louches de trafic d’armes, de proxénétisme, ou encore de meurtres.
La belle brunette revint également sur Enzo Lombardie, le fils du chef de la mafia, qui était en concurrence avec Graham Webster en ce qui concernait la vente de la boutique de Rosa et qu’Aliénor Scherzinger travaillait pour lui. Ensuite, Lisbon lui fit une petite synthèse sur le petit ami de Valentina Galliano, Luke Bloomwood, qui lui aussi avait fait partie du clan mafieux, mais qui avait abandonné au bout de quatre ans. Rosa lui avait trouvé un job au garage du coin. Lisbon termina son point en lui annonçant qu’elle avait demandé à Rigsby et Cho de l’interroger le lendemain.
Jane plissa le front.
- Hum… intéressant. Fit-il d’un air pensif ; vous ne croyez pas qu’elle aurait pu tuer sa mère.
- Et elle n’a pas le tempérament pour commettre un meurtre. Se justifia Lisbon
- Je suis d’accord avec vous. Murmura-t-il en scrutant la pièce
- Et vous avez remarqué ? Votre admiratrice est une sainte ! Se moqua Lisbon sèchement
- Quoi ? Vous êtes jalouse ? Lui demanda-t-il en se tournant vers elle avec un sourire
Elle le fusilla du regard et rougit de honte, mais ne put résister. Elle lâcha un léger ricanement.
- N’importe quoi ! Vous rêvez ! Lui dit-elle
- Si vous le dites ! Dit-il simplement en haussant les épaules
Il sourit avant de regarder autour de lui avec attention, en tournant sur lui-même. Lisbon se demanda ce qu’il pouvait bien chercher et soudain, Jane posa sa veste sur le comptoir, fit le tour du bar en soulevant la planche de bois pour se retrouver de l’autre côté.
- Qu’est-ce-que vous faites ? Demanda-t-elle en lui emboîtant le pas
Mais il ne lui répondit pas, se contentant de lui faire signe de venir. Elle s’exécuta sans protester ni rechigner. Dès que sa patronne l’eut rejoint, le consultant se mit à côté d’elle et lui montra la caisse enregistreuse en la pointant du doigt.
- Elle ne vous paraît pas bizarre, la caisse enregistreuse ? Lui demanda-t-il, intrigué
Teresa le regarda avant de se tourner vers la caisse en fronçant les sourcils, et ajouta, dans un haussement d’épaules.
- Non, elle me paraît normale.
- C’est bien ça qui est étrange. Marmonna Jane en s’éloignant d’elle
Le beau blond s’avança vers la caisse et l’examina dans les moindres détails en frappant sur les côtés et en la soulevant sous le regard curieux de la belle brunette qui fit un pas vers lui.
- Si Rosa avait des dettes, commença Jane ; et si elle avait eu affaire à la mafia, alors ça aurait dû être secret aux yeux de tous. Donc elle devait les cacher sûrement quelque part.
- Rigsby a fouillé son domicile, ça n’a rien donné. Lui dit-elle ; alors pourquoi les cacherait-elle dans sa caisse au risque de se faire prendre ?
- Pas dans sa caisse. Corrigea-t-il ; mais…
Patrick laissa sa phrase en suspens alors qu’il frappait de légers coups derrière la caisse et lança un regard victorieux vers Teresa.
- Ah ! Ah ! Fit-il d’un air triomphant
Alors que Lisbon s’approchait de lui avec un air stupéfait, Jane sortit de la poche de son pantalon un petit canif où étaient gravées des lettres : P et T avec un cœur entre elles. La jeune femme stoppa net sa démarche en fixant le canif. Un second flash back la renvoya à ses dix-sept ans.
Flash Back
Elle avait saisi sa main gauche pour lui mettre dans la paume un petit canif, sur lequel étaient gravées les premières lettres de leurs deux prénoms, un cœur entre les deux. Ils se regardèrent alors qu’elle serrait fort sa main dans les siennes.
- Je l’ai… commença-t-elle en se mordant les lèvres ; je l’ai acheté. Pour toi. Avec mon argent de poche. C’est au cas où tu en aurais besoin et pour que tu n’oublies ni moi, ni tout ce qu’on a vécu ensemble.
Patrick lui sourit et elle le lui rendit mais d’un air triste…
Fin du Flash Back
C’était elle, Lisbon, qui lui avait offert ce canif, il y a plus de vingt ans et c’est la première fois aujourd’hui qu’elle le revoyait. Ça lui faisait comme l’effet d’une claque en pleine figure. Teresa n’aurait jamais cru revoir cet objet, et elle en fut totalement abasourdie. Les pièces du puzzle se rassemblaient petit à petit. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose de faire remonter le passé maintenant ? Elle l’ignorait. Pourquoi ces souvenirs ressurgissaient-ils ainsi ? Elle ne savait pas trop. En réalité, elle n’avait aucune réponse à toutes les questions qu’elle se posait.
La jeune femme sortit de ses pensées lorsqu’un bruit la fit sursauter et elle vit que Jane, avec le canif, avait réussi à décoller une plaque de la caisse. Le mentaliste rangea son couteau suisse dans la poche de son pantalon, et avec l’aide de sa patronne, ils décollèrent entièrement la plaque, découvrant ainsi une grande et épaisse enveloppe marron que Lisbon saisit.
Elle l’ouvrit sous les yeux de Jane, sortit des tas papiers dactylographiés. Des récépissés de dettes, de banque…etc. Tout à coup, quelque chose tomba sur le sol. Patrick se baissa pour le ramasser, ne pouvant s’empêcher de faire son curieux. Il tenait dans ses mains une photographie jaunie par le temps, mais le visage du consultant se figea. Lisbon croisa son regard. Il tourna la photo vers elle, et cette dernière fut stupéfaite d’y voir un homme et une femme qui se regardaient langoureusement.
- C’est Rosa… avec Santo Lombardie !?! S’étonna Lisbon
Vos commentaires me font toujours super plaisir
Voici la suite exclusivement Jisbon avec la réponse à vos questions dont certaines ont trouvés You're a mentalist ??
Bonne Lecture…
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Chapitre 5 :
Assis à la terrasse de « Chez Mama Rosa », son veston sur ses genoux et son gilet déboutonné, Jane buvait tranquillement un gobelet de thé en attendant l’arrivée de Lisbon. Il était assis exactement à la même place que lorsqu’il était jeune, et revivait avec nostalgie ces instants passés à regarder Lisbon travailler à travers la vitre. Dès la toute première fois où il l’avait rencontrée, Jane avait été attiré par cette jeune fille. Même s’ils ne se voyaient pas souvent au début, il avait de suite éprouvé quelque chose de fort, tendre et profond envers elle…il y avait un je-ne-sais-quoi chez elle qui avait fait battre son cœur d’adolescent pour la première fois.
Soudain, le mentaliste fut sorti de sa rêverie par le bruit d’une voiture qui freinait le long du trottoir. Jane vit sa patronne sortir du SUV en verrouillant les portières. Il se leva et jeta son gobelet à la poubelle en la regardant arriver vers lui. Lorsqu’elle se rapprocha, Jane ne put s’empêcher d’arborer un air subjugué, car il l’était. Lisbon était vêtue d’un jean délavé, portait une veste noire qui laissait entrevoir un débardeur vert émeraude à fines bretelles, et était chaussée d’une paire de tennis noires. Jane la trouvait tellement belle dans cette tenue décontractée, non pas qu’elle ne le soit pas d’habitude, non au contraire. Il lui semblait que Teresa Lisbon embellissait chaque jour un peu plus.
La jeune femme s’approcha du beau blondinet qui ne l’avait pas quittée du regard, ce qui la mit mal à l’aise.
- J’étais loin de me douter que vous pouviez être si décontractée au niveau vestimentaire, Lisbon ! Lança-t-il dans un sourire
- C’est ce que vous avez demandé donc voilà ! Se défendit-elle, gênée et agacée
- En tout cas, cela vous va très bien. La complimenta-t-il
- Arrêtez, vous ne le pensez pas ! Rétorqua Lisbon en levant les yeux au ciel
- Bien sûr que si ! Se défendit le mentaliste ; et la couleur de votre haut va très bien avec vos magnifiques yeux. Ajouta-t-il sincère
Teresa fit un sourire timide, baissant les yeux en sentant ses joues s’empourprer.
- C’est gentil. Le remercia-t-elle dans un murmure
Jane la regarda d’un air amusé et remit sur son visage son sourire ravageur. Il trouvait Lisbon tellement attirante lorsqu’elle était mal à l’aise, surtout lorsque ses joues devenaient rouges pivoine. Un ange passa, ce qui n’arrangea pas l’embarras des deux collègues, puis Patrick brisa le silence, encore tout troublé.
- Euh… Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous ai fait venir ici ? Suggéra-t-il
- Oui et j’espère que c’est important. Ajouta-t-elle
Il fit demi-tour pour se diriger vers le commerce, ouvrit grand la porta, invita Lisbon à le précéder par un geste du bras et ajouta dans un fort accent français.
- Après vous, madame.
Lisbon haussa les sourcils en le fixant d’un air perplexe. Il lui sourit en retour et elle s’exécuta. Jane referma la porte derrière eux.
Une fois à l’intérieur du commerce, l’agent senior fut saisi par un frisson qui lui parcourut l’échine. Elle balaya la pièce du regard et resta figée un instant. Au début, ce n’était qu’une scène de crime parmi tant d’autres, mais maintenant c’était totalement différent, c’était un lieu dans lequel elle avait passé un été assez spécial. La brunette parvint à se souvenir de Rosa Galliano, surtout de son caractère bien trempé, de ses dictons italiens qui étaient une énigme pour la jolie jeune fille qu’était Lisbon, de sa gentillesse, de sa bonté et de son assurance. Malgré ce que Teresa avait découvert sur Rosa, elle éprouvait étrangement cette même sympathie voire même de l’admiration pour elle.
Tout à coup, elle sursauta lorsqu’un bruit de musique retentit dans la pièce. Cela fit sortir Lisbon de ses pensées, et elle vit que Jane était à l’origine de cette mélodie. Il avait en effet mis en marche le jukebox situé au fond de la salle. Teresa vit son consultant sourire en s’appuyant sur le jukebox. Elle l’observa un instant et soudain, elle eut une sorte de flash back en entendant la chanson : c’était « La Isla Bonita » de Madonna.
- Vous vous en rappelez ? Entendit-elle
Flash Back
C’était un jeudi, l’horloge indiquait 11h30 et c’était un jour calme. Teresa mit une pièce dans le jukebox avant d’appuyer sur un bouton au hasard. La chanson de Madonna « La Isla Bonita » débuta ses premières notes. De toute façon, il n’y avait – ou presque – que du Madonna dans la machine, la patronne étant assez fan de sa compatriote italienne. Teresa s’avança vers les tables et commença à descendre les chaises par terre. Prise par l’entrain de la musique, la jeune fille se mit à chanter par-dessus la musique, et entama une danse, se laissant emporter par le rythme.
Patrick poussa la porte de la boutique et recula d’un pas en découvrant Teresa se trémoussant sur Madonna. Pendant quelques instants, il ne fit rien, si ce n’est la regarder se déhancher. Puis il ferma la porte derrière lui sans un bruit. Le jeune garçon contempla la jeune fille qui dansait devant lui. Elle ressemblait à un nage pensa-t-il en souriant. Teresa se trémoussait de plus belle, tournoyait sur elle-même en bougeant ses bras, plongeant ses mains de façon sensuelle dans sa chevelure ébène. Mais elle se stoppa net en remarquant qu’elle avait un spectateur. Patrick Jane, qui l’observait avec un immense sourire.
Piquant un fard et mal à l’aise, elle détourna son regard pour se remettre au travail.
- Ce n’est pas comme ça que j’imaginais qu’on se reverrait mais c’est assez accueillant ! Lança le jeune homme dans un sourire
- Assez pour te rincer l’œil ! Marmonna-t-elle en saisissant une chaise
- Non, plutôt t’observer, nuance. Précisa-t-il ; et je peux dire que Madonna risque d’être jalouse si elle te voit danser. Ajouta-t-il avec un sourire
- Ne te moque pas de moi ! Rétorqua-t-elle en rougissant
- Je ne me moque pas. La rassura-t-il; je t’assure que tu danses vraiment bien et je t’assure que je suis le seul à avoir vu ton déhanché. Ajouta-t-il sur le ton de la confidence
Elle sourit timidement en baissant les yeux tellement elle était embarrassée par ses mots et par son regard posé sur elle.
Fin du Flash Back
En se souvenant de ce moment-là, Lisbon se sentit troublée et ressentait la même gêne qu’à ses dix-sept ans. Ses joues devinrent rouge pivoine et elle baissa la tête. Ce qui n’échappa évidemment pas à l’œil de lynx de Patrick Jane.
- Vous vous en souvenez maintenant ?! Reprit-il
- Je me souviens surtout que vous vous êtes moqué de moi et que j’avais envie de vous mettre mon poing dans la figure ! Lança-t-elle
- Oh, Lisbon ! Vous me sous-estimez là. J’en suis profondément blessé. Gémit-il en posant sa main sur son cœur
- C’est bon, n’en rajoutez pas non plus ! Soupira-t-elle en levant les yeux au ciel
Jane sourit d’un air amusé et elle soupira à nouveau.
- Arrêtez de me faire ce sourire et dites-moi pourquoi je suis là. Exigea-t-elle
- D’abord, dites-moi ce que Valentina Galliano vous a dit.
- Comment savez-vous que…
- Le timbre de votre voix et vos yeux ont parlé pour vous. La coupa-t-il
Lisbon leva les yeux au ciel sous le regard rieur du mentaliste avant de s’exécuter. Elle lui raconta donc que Graham Webster avait un alibi en béton pour le soir du meurtre. Ensuite, elle lui fit un résumé des nouveaux éléments concernant l’affaire, de l’interrogatoire de la fille de la victime, et du fameux message vocal laissé sur le répondeur de Valentina. Lisbon lui fit écouter la bande sonore qu’elle avait au préalable enregistrée sur un dictaphone. Elle lui expliqua que ce message venait d’un des membres du clan de Santo Lombardie, chef de la mafia sicilienne, possédant un casier judiciaire long comme le bras, ayant trempé dans des affaires louches de trafic d’armes, de proxénétisme, ou encore de meurtres.
La belle brunette revint également sur Enzo Lombardie, le fils du chef de la mafia, qui était en concurrence avec Graham Webster en ce qui concernait la vente de la boutique de Rosa et qu’Aliénor Scherzinger travaillait pour lui. Ensuite, Lisbon lui fit une petite synthèse sur le petit ami de Valentina Galliano, Luke Bloomwood, qui lui aussi avait fait partie du clan mafieux, mais qui avait abandonné au bout de quatre ans. Rosa lui avait trouvé un job au garage du coin. Lisbon termina son point en lui annonçant qu’elle avait demandé à Rigsby et Cho de l’interroger le lendemain.
Jane plissa le front.
- Hum… intéressant. Fit-il d’un air pensif ; vous ne croyez pas qu’elle aurait pu tuer sa mère.
- Et elle n’a pas le tempérament pour commettre un meurtre. Se justifia Lisbon
- Je suis d’accord avec vous. Murmura-t-il en scrutant la pièce
- Et vous avez remarqué ? Votre admiratrice est une sainte ! Se moqua Lisbon sèchement
- Quoi ? Vous êtes jalouse ? Lui demanda-t-il en se tournant vers elle avec un sourire
Elle le fusilla du regard et rougit de honte, mais ne put résister. Elle lâcha un léger ricanement.
- N’importe quoi ! Vous rêvez ! Lui dit-elle
- Si vous le dites ! Dit-il simplement en haussant les épaules
Il sourit avant de regarder autour de lui avec attention, en tournant sur lui-même. Lisbon se demanda ce qu’il pouvait bien chercher et soudain, Jane posa sa veste sur le comptoir, fit le tour du bar en soulevant la planche de bois pour se retrouver de l’autre côté.
- Qu’est-ce-que vous faites ? Demanda-t-elle en lui emboîtant le pas
Mais il ne lui répondit pas, se contentant de lui faire signe de venir. Elle s’exécuta sans protester ni rechigner. Dès que sa patronne l’eut rejoint, le consultant se mit à côté d’elle et lui montra la caisse enregistreuse en la pointant du doigt.
- Elle ne vous paraît pas bizarre, la caisse enregistreuse ? Lui demanda-t-il, intrigué
Teresa le regarda avant de se tourner vers la caisse en fronçant les sourcils, et ajouta, dans un haussement d’épaules.
- Non, elle me paraît normale.
- C’est bien ça qui est étrange. Marmonna Jane en s’éloignant d’elle
Le beau blond s’avança vers la caisse et l’examina dans les moindres détails en frappant sur les côtés et en la soulevant sous le regard curieux de la belle brunette qui fit un pas vers lui.
- Si Rosa avait des dettes, commença Jane ; et si elle avait eu affaire à la mafia, alors ça aurait dû être secret aux yeux de tous. Donc elle devait les cacher sûrement quelque part.
- Rigsby a fouillé son domicile, ça n’a rien donné. Lui dit-elle ; alors pourquoi les cacherait-elle dans sa caisse au risque de se faire prendre ?
- Pas dans sa caisse. Corrigea-t-il ; mais…
Patrick laissa sa phrase en suspens alors qu’il frappait de légers coups derrière la caisse et lança un regard victorieux vers Teresa.
- Ah ! Ah ! Fit-il d’un air triomphant
Alors que Lisbon s’approchait de lui avec un air stupéfait, Jane sortit de la poche de son pantalon un petit canif où étaient gravées des lettres : P et T avec un cœur entre elles. La jeune femme stoppa net sa démarche en fixant le canif. Un second flash back la renvoya à ses dix-sept ans.
Flash Back
Elle avait saisi sa main gauche pour lui mettre dans la paume un petit canif, sur lequel étaient gravées les premières lettres de leurs deux prénoms, un cœur entre les deux. Ils se regardèrent alors qu’elle serrait fort sa main dans les siennes.
- Je l’ai… commença-t-elle en se mordant les lèvres ; je l’ai acheté. Pour toi. Avec mon argent de poche. C’est au cas où tu en aurais besoin et pour que tu n’oublies ni moi, ni tout ce qu’on a vécu ensemble.
Patrick lui sourit et elle le lui rendit mais d’un air triste…
Fin du Flash Back
C’était elle, Lisbon, qui lui avait offert ce canif, il y a plus de vingt ans et c’est la première fois aujourd’hui qu’elle le revoyait. Ça lui faisait comme l’effet d’une claque en pleine figure. Teresa n’aurait jamais cru revoir cet objet, et elle en fut totalement abasourdie. Les pièces du puzzle se rassemblaient petit à petit. Etait-ce une bonne ou une mauvaise chose de faire remonter le passé maintenant ? Elle l’ignorait. Pourquoi ces souvenirs ressurgissaient-ils ainsi ? Elle ne savait pas trop. En réalité, elle n’avait aucune réponse à toutes les questions qu’elle se posait.
La jeune femme sortit de ses pensées lorsqu’un bruit la fit sursauter et elle vit que Jane, avec le canif, avait réussi à décoller une plaque de la caisse. Le mentaliste rangea son couteau suisse dans la poche de son pantalon, et avec l’aide de sa patronne, ils décollèrent entièrement la plaque, découvrant ainsi une grande et épaisse enveloppe marron que Lisbon saisit.
Elle l’ouvrit sous les yeux de Jane, sortit des tas papiers dactylographiés. Des récépissés de dettes, de banque…etc. Tout à coup, quelque chose tomba sur le sol. Patrick se baissa pour le ramasser, ne pouvant s’empêcher de faire son curieux. Il tenait dans ses mains une photographie jaunie par le temps, mais le visage du consultant se figea. Lisbon croisa son regard. Il tourna la photo vers elle, et cette dernière fut stupéfaite d’y voir un homme et une femme qui se regardaient langoureusement.
- C’est Rosa… avec Santo Lombardie !?! S’étonna Lisbon
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Re: Remember our other life ^
waouh, quel chapitre
beaucoup de souvenirs remontent dans ce chap, c'est intéressant.
Jane qui garde le canif
un très beau chapitre
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Remember our other life ^
Des souvenirs qui remontent à la surface...
Lisbon qui découvre que Jane ne l'a jamais oubliée...il possède toujours le canif qu'elle lui a offert le jour de leur adieux...
Et l'enquête qui semble faire une avancée importante avec la photo
pour ce chapitre.
Lisbon qui découvre que Jane ne l'a jamais oubliée...il possède toujours le canif qu'elle lui a offert le jour de leur adieux...
Et l'enquête qui semble faire une avancée importante avec la photo
pour ce chapitre.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Remember our other life ^
ah ahhhh!! ya du rapprochement dans l'air dis donc
L'enquête progresse, doucement mais sûrement...le canif, c'est trop mignon
VLS !!!
L'enquête progresse, doucement mais sûrement...le canif, c'est trop mignon
VLS !!!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
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