Remember our other life ^

Ya de l'amour dans l'air entre nos deux héros....

Ils se rendent compte peu à peu que leurs sentiments n'attendaient qu'une autorisation pour ressurgir....Bravo encore pour cette fic!

Joli chapitre, le rapprochement continue...surtout côté Jane...Qu'est ce qui freine Lisbon
Et bien sûr on a droit à l'importun de service
pour cette fic originale

J'ai revu le final hier soir "in english"...l'intégrale de la saison 3 est en vente...Je l'ai acheté hier...

JA ta bannière est superbe mais c'est un spoil sur la saison 4...j'imagine la réaction de celles qui n'ont pas vu l'épisode

oooohh! super suite !!
j'aime ce rapprochement !! si seulement on ne les avait pas interrompus (comme d'habitude ... mdr ;p)

hâte de lire la suite en tout cas !! XD

Mococoa, Johel & Totorsg

Ca me fait super plaisir de voir que ça vous plaise

@Johel : P***** !! T'as trop de la chance !! Moi, je pour l'avoir sous le sapin à Noël ou avoir un max de sous pour pouvoir l'acheter malgré que je préfère la première option
Merci mais ce compliment revient à Whysoserious qui l'a fait à merveille ... Je fais partie de celles qui n'ont pas vu l'épisode mais ça ne m'a pas empêché de voir les scènes sur Youtube

ce chapitre ... que dire je l'ai adoré comme d'hab

la dispute et la chute, très joli

je m'attarde pas, il faut que je vous fasse la suite, il serait peut être temps, en plus je part cette aprem --'

Ah ce chapitre est si !!!!
Le moment où Lisbon tire l'oreille de Jane m'a tué !!!
Et je veux savoir qui va rentrer pour sue je punisse d'avoir coupé ce si beau moment!!
Vivement la suite!!


J'avoue que je n'ai toujours pas vu le 4x10 et ta ban Ja m'a vraiment fait peur !!

J'adore ce chapitre. Comme d'habitude, tu ne déçois aucunement tes lecteurs

oh quel beau chapitre, surtout la fin
j'ai adoré quand Lisbon tire les oreilles de Jane trop marrant, tordant, hilarant
mais pourquoi ne fait-elle rien pour avancer avec Jane? Qu'est-ce qui la retient?
me tarde de lire la suite

désolée de ne pas commenter plus souvent

à vous tous pour tous vos commentaires !!

Je ne sais plus où me mettre mais ça fait tellement plaisir

@Pepe64 : Pardon de t'avoir fait peur avec ma Ban Ce n'était pas mon intention
@Sweety : Je ne t'en veux pas y a des choses plus importantes dans la vie mais ton com me fait très plaisir

Comme promis... Voici la suite vu que c'est Noël, profitons-en mais s'il vous plaît, ne tuez pas l'auteur

Bonne Lecture
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Van Pelt et Rigsby se trouvaient dans l’appartement de Luke Bloomwood, comme le leur avait ordonné Lisbon. La jeune femme rousse s’occupait de fouiller l’appartement tandis que le grand brun interrogeait le concierge de l’immeuble

- Luke ?, répéta le concierge. Oh un brave gars, vraiment. Je suis au courant de son passé, mais sincèrement, je n’ai jamais eu aucun problème avec lui. Il a toujours été correct, il paye son loyer à l’heure, il a même réparé ma vieille bécane à l’œil !
-Quelqu’un de bien en somme, conclut Rigsby. Mais vous n’avez rien remarqué d’anormal ces derniers temps.

En guise de réponse, le concierge haussa les épaules.
-Non, rien du tout.
-Bien, je vous remercie de votre coopération Monsieur. Bonne fin de journée.
-Pas de problème.

Rigsby tourna les talons et partit rejoindre Grace à l’intérieur de l’appartement de Luke Bloomwood.

Cette dernière avait fouillé chaque pièce du domicile de Luke avec sa méticulosité légendaire : salon, salle de bain, bureau, chambre… sans oublier les placards, armoires, tiroirs, poubelles etc. Pas d’arme du crime. Rien qui ne puisse non plus la mener vers la piste d’un quelconque mobile pour lequel Luke Bloomwood aurait pu tuer Rosa Galliano. Van Pelt se dirigea vers la cuisine, la dernière pièce à fouiller et donc la dernière chance de trouver quelque chose pouvant relier Luke Bloomwood au meurtre.

Alors qu’elle ouvrait tous les placards, un par un, Rigsby la rejoignit au seuil de la cuisine.
- Le gardien de l’immeuble confirme ce que Luke a dit, rapporta le grand brun ; il est bien allé courir avant de partir à Los Angeles et il n’est revenu que tard dans la soirée. Un garçon bien d’après ce qu’il m’a dit. Ajouta-t-il
- Les apparences sont très trompeuses. Remarqua Grace en ouvrant le placard sous l’évier
- Ouais. Fit son collègue, pensif ; dis-moi, Grace…
- Oui ?
- Tu ne trouves pas que Jane et Lisbon sont un peu… Bizarres ? Demanda-t-il d’un air hésitant
Grace abandonna ses recherches, se tourna vers Wayne en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce-que tu insinues par-là ? Lui demanda-t-elle
- Mais rien… juste que… que je vois qu’ils… qu’ils sont encore plus tendus et plus proches en même temps. Avoua-t-il sur un ton de confidence
- … Wayne, arrête de te mêler de leurs affaires, c’est leur problème, tu n’as pas à t’en occuper. Soupira-t-elle d’agacement
Elle reprit son inspection laissant le grand brun totalement hébété. Il voulait répliquer mais se ravisa aussitôt. Van Pelt s’attaqua à la poubelle, la fouilla jusqu’à ce qu’elle stoppe net son inspection. Quelque chose attira son attention parmi les papiers et les ordures.
- Wayne ! Viens voir. Dit-elle en lui faisait signe de s’approcher

*

- Entrez ! Dit-elle

La porte du bureau de Lisbon s’ouvrit, laissa apparaître au seuil de la porte, la supérieure du CBI, l’agent Madeleine Hightower, qui avait pu récupérer son poste au sein de la direction de l’équipe quelques semaines après la mort de John Le Rouge. Bertram avait en effet autorisé l’afro-américaine à reprendre son poste sous les supplices, voire plutôt les harcèlements, incessants de Jane. Et grâce à ce dernier, Hightower avait pu reprendre son travail, au grand étonnement et bonheur de Lisbon qui ne se cachait pas du respect et de l’admiration qu’elle éprouvait envers sa supérieure.

Hightower remarqua que Lisbon n’était pas seule.
- Bonjour Madeleine ! La salua Jane.
- Bonjour Jane. Le salua-t-elle à son tour
La supérieure se mit face à l’agent senior avec son air posé et impassible.
- Je ne dérange pas ? Demanda Hightower
- Pas du tout. Répondit Lisbon sans hésitation
Avant de se tourner vers Jane et de lui lancer un regard qui lui intimait de se taire. Ce dernier baissa les yeux. Lisbon se retourna vers sa patronne et lui tendit une pile de dossiers
- Voici le reste des rapports que vous m’avez demandés. Lui dit-elle
- Je vous remercie. Répondit Hightower en serrant les dossiers contre sa poitrine ; sinon où en êtes-vous au niveau de l’enquête ?
- Rosa Galliano était criblée de dettes, commença Lisbon ; le fils de Santo Lombardie voulait racheter sa boutique pour la rénover alors que son concurrent Graham Webster voulait en faire un restaurant de luxe. On a aussi appris que Rosa avait versé une grosse somme d’argent à sa fille et à Luke Bloomwood, le petit ami de sa fille, sans raison apparente.
- Avez-vous un suspect potentiel ? Interrogea Madeleine, attentive
- Non, madame. Répondit l’agent, tête baissée et confuse ; ils ont tous un alibi en béton pour la nuit du meurtre, et l’agent Cho vérifie l’alibi du petit ami.
- A mon avis, ce meurtre est un crime passionnel. Intervint Jane resté silencieux jusqu’alors.

Une paire d’yeux se tournèrent vers lui, d’un air interrogatif face à son hypothèse.
- Et qu’est-ce-qui vous fait penser cela, Patrick ? Demanda Hightower
- Nous savons que Rosa Galliano et Santo Lombardie ont eu une liaison dans le passé alors que le mafieux était marié, vous me suivez ? expliqua Jane ; Rosa révèle dans une lettre qu’il est le père de Valentina alors qu’ils avaient rompu, mais elle le cache pendant plus de vingt ans…
- Peut-être qu’elle avait honte ou peur d’avouer sa grossesse, ce qui est tout à fait normal. Le coupa Lisbon, songeuse, en haussant les épaules
- Si vous voulez bien me laisser finir, ma chère, s’il vous plaît ? Merci, rétorqua-t-il ; où en étais-je ? Ah ! Donc elle cache sa grossesse pendant plus de vingt ans par honte et par culpabilité. Mais… je pense que quelqu’un connaissait déjà son secret.
- Santo Lombardie ? Suggéra Lisbon
- Vous avez vu comment il a réagit que j’ai évoqué le sujet ? Lui demanda-t-il
- Jane, Santo est un mafieux, inculpé de plusieurs meurtres, mais qui n’a jamais pu être épinglé. Il est réputé pour ses bobards. Riposta l’agent
- Dois-je vous rappeler que je suis mentaliste donc je peux déjà savoir à l’avance quand quelqu’un ment, et je vous dis que Santo ne mentait pas quand il a dit ne pas être au courant de sa paternité. Se défendit le consultant
Lisbon leva les yeux au ciel.
- Mais vous êtes une sacrée tête de mule ! Râla-t-elle
- Je suis tout à fait d’accord avec vous, agent Lisbon. Intervint Hightower
La brunette gonfla de satisfaction face au mentaliste. Le sourire et le regard moqueurs qui suivirent en témoignèrent. Le beau blond, lui, resta interdit, comme un enfant qui aurait été grondé par ses parents. Cependant, cela ne l’empêcha pas de vouloir défendre ses arguments.
- Quoi ?! Mais enfin, Madeleine… commença-t-il
- Santo Lombardie a le don de mentir à la police et de nous faire tourner en rond. On n’a jamais rien pu trouver pour l’inculper. Le coupa l’afro-américaine, fermement ; et au lieu de faire votre tête de mule, vous feriez mieux d’écouter ce que l’on vous dit.
Jane resta sans voix, totalement hébété par les consignes d’Hightower et se tourna vers Lisbon qui baissa la tête en se mordant les lèvres, se retenant de rire du mieux qu’elle pouvait.
- Agent Lisbon ! Reprit Madeleine en se tournant vers elle.
- Madame ? Dit cette dernière en relevant la tête
- Vous devriez faire un peu plus confiance à Patrick, à l’avenir, car il a aussi raison.
Soudain, les rôles s’inversèrent. Patrick regarda Teresa avec lueur de fierté dans son regard et un sourire au coin des lèvres, tandis que celle-ci semblait stupéfaite.
- Je… Je ne comprends pas madame. Avoua Lisbon, interrogative
- Je viens de recevoir un coup de téléphone de l’agent de probation qui le suit depuis quelques mois. Santo Lombardie lui a avoué que Valentina était sa fille. Et l’agent de probation m’a confirmé que Santo était bien à l’hôpital pour des examens le soir du meurtre. Expliqua Hightower
- Donc, il ne fait plus partie de nos suspects. Résuma Lisbon en baissant les yeux, confuse
- Je suis sûre que vous allez arrêter le tueur tous les deux. La rassura sa supérieure ; mais écoutez-vous l’un l’autre la prochaine fois.

Hightower se tourna à tour de rôle vers l’agent et le consultant et quitta le bureau. Un silence pesant régna dans la pièce. Jane fixait d’un air amusé Lisbon qui elle était assez confuse et honteuse de ce qui venait juste de se passer. Elle se tourna vers le mentaliste qui la regardait d’un drôle d’air, la mettant vraiment mal à l’aise, ce qui commença sérieusement à l’agacer.

Un immense sourire illumina le visage de Patrick qui observait les joues de sa patronne prendre une couleur rosée, mais Teresa lui lança un regard incendiaire en retour.
- Arrêtez de vous pavaner devant moi et sortez ! S’énerva-t-elle
- Ouah ! S’exclama Jane ; qu’est-ce-que vous pouvez être…
Lisbon prit précipitamment une balle en mousse se trouvant sur son bureau et montra à son consultant qu’elle était prête à la lui balancer à la figure.
- Je m’en vais, je m’en vais ! Fit Jane en sortant de la pièce à toute vitesse
Une fois qu’il fut dehors, Lisbon posa la balle sur la table et retourna à son travail.
- Hey ! Entendit-elle
La jeune femme leva les yeux pour croiser ceux couleur azur de Jane.
- Qu’est-ce-que vous pouvez être attirante quand vous êtes en colère…On dirait une vraie tigresse prête à bondir. Répliqua Jane d’un air espiègle
Il n’en fallait pas plus pour que Lisbon se saisisse de la balle en mousse et la lance en direction de Jane. Qui s’éclipsa à la dernière seconde.
Alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour aller se préparer du thé, sa boisson favorite dont il ne se lassait pas, une voix féminine le retint.
- Patrick !

Le beau blond arrêta sa marche pour voir venir dans sa direction Aliénor, vêtue d’une robe courte noire, brodée de paillettes argent, avec un léger décolleté en V, un trench gris court sous le bras, une pochette noir pailletée à la main et des talons noirs. Il jeta un œil autour de lui avant de faire quelques pas vers elle. Aliénor lui afficha son plus grand sourire en rejetant légèrement ses cheveux en arrière comme si elle faisait une pub pour une marque de shampooing.

Patrick fit un léger sourire en arrivant face à elle.
- Ah ! Aliénor ! S’exprima-t-il d’un ton tendu
- Salut ! répondit Aliénor d’une voix enthousiaste ; tu es prêt pour notre déjeuner ?
- Euh… oui. Oui, bien sûr. Répondit-il dans un sourire nerveux ; où ai-je la tête ?!
Ils rirent en chœur avant que Patrick ne reprenne la parole sur un ton posé.
- Allons-y. Dit-il ; j’ai réservé une table dans le meilleur resto de la ville.
- Hum… j’ai hâte de voir ça. S’enthousiasma Aliénor
Jane sourit et guida Aliénor vers le couloir en lui indiquant avec galanterie de passer devant jusqu’à ce qu’ils arrivent devant l’ascenseur.

Lorsque les portes s’ouvrirent, le consultant et Aliénor tombèrent nez à nez avec Rigsby et Van Pelt qui revenaient du domicile de Luke Bloomwood.
- Hey ! Salua Jane dans un sourire nerveux
- Salut vieux ! Salua Rigsby ; On ne savait pas que t’avais de la compagnie. Ajouta-t-il d’un air enjoué
- Oh ! Euh… Aliénor, je te présente, les agents Wayne Rigsby et Grace Van Pelt. Voici Aliénor Scherzinger. Présenta Jane, gêné
Ils se saluèrent et se serrèrent la main avant qu’Aliénor et Patrick ne s’engouffrent dans l’ascenseur sous les yeux ébahis des agents qui se regardèrent, médusés.

TBC...

je crois que tu as raison de mettre qu'on ne doit pas te tuer parce que ... Jane avec Alinénor ... ça va PAS LE FAIRE DU TOUT !
si elle touche à Jane,

menaces à part, le chapitre était d'enfer.
je peux tuer Hightower pour être apparu au plus mauvais moment ?

Lisbon et Jane, quel duo splendide

VLS !!!

oh non, revoilà Aliénor !! elle a pas intérêt à toucher à Patrick !!
j'adore la discusssion, jane, hightower et lisbon dans le bureau, c'était géant !

hâte de lire la suit XD

Non ! non ! non ! on ne pas l'auteur tant que la fic n'est pas finie
Pour une fois ce n'était pas l'ami Rigsby l'importun...
J'aime les chamailleries entre Jane et Lisbon
Curieusement j'ai un peu de mal à voir le déjeuner d'Aliénor et Jane se passer sans anicroches
:bounce: :bounce: :bounce: VLS !

Ton histoire est toujours aussi bien !

Par contre la prochaine fois arrange toi pour qu'Hightower aille prendre un café au lieu d'aller frapper au mauvais moment !! C'est dingue ça ...

Autre chose, quand Jane et Aliénor sortiront dans la rue, est ce que tu pourrais faire en sorte qu'un chauffard passe au moment où elle traverse la rue ?

Je crois que j'ai pas d'autres demandes. Ah si : la suite !

Waouh, quelle belle suite!!!!

beaucoup tout le monde !!
Je suis contente de voir que ça vous plaise et que l'auteur est toujours là

Qu'est-ce que vous êtes dure avec Aliénor et j'adore vos envies sadiques de meurtre ça me donne des idées pour ma prochaine fic

Voici la suite du jour et je posterais le chapitre suivant ce soir avant de me goinfrer

Bonne Lecture
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Un couteau de plus de 20 cm, couvert de sang, enveloppé dans un sachet plastique, s’échoua sur la table d’interrogatoire devant laquelle se trouvait Luke Bloomwood.
Le jeune homme y avait été amené par Cho et Rigsby. L’interrogatoire se déroulait dans une atmosphère lourde.

Cho était assis face à lui tandis que Lisbon était debout à côté de son collègue.
- Nous avons trouvé ce couteau chez vous, dans la poubelle de votre cuisine. Informa Cho
- Et le sang retrouvé dessus et celui de Rosa. Ajouta Lisbon
Le jeune garçon les dévisagea, totalement ébahi, en secouant la tête.
- Je… je vous jure que je n’ai jamais vu ce couteau de ma vie ! Se défendit-il
- Alors comment a-t-il atterri chez vous ? Demanda la brunette
- Je… je n’en sais rien ! Répondit le garçon, vraisemblablement interloqué
- Que s’est-il passé ce soir-là ? Questionna la jeune femme
- Il ne s’est rien passé ! Jura-t-il ; je vous l’ai déjà dit. Je suis allé voir Rosa pour lui demander la main de Valentina !
- Mais elle vous a dit non et vous vous êtes énervé. Ça arrive… Supposa Cho
- Non, c’est faux ! Protesta Luke
L’asiatique posa ses bras sur la table, croisa ses mains, et regarda Luke dans les yeux, d’un air impassible.
- Luke, commença Kimball ; vous êtes le dernier à avoir vu Rosa Galliano en vie donc vous êtes le principal suspect dans cette affaire. Alors si vous avez quelque chose à voir avec le meurtre, ou si vous nous cachez quelque chose, c’est le moment de le dire.
- Ne dis plus rien Luke ! Intervint une voix d’homme.
Les deux agents se tournèrent vers l’inconnu faisant irruption dans la pièce. C’était Fred Romano suivi de peu par son épouse qu’il tenait fermement par la main, et par un avocat en costume cravate d’une quarantaine d’années et de corpulence moyenne, qui posa son regard dur et profond sur la scène qui se déroulait devant lui
- Je peux savoir qui vous êtes ? Demanda Lisbon
- Je représente monsieur Bloomwood sous l’ordre de monsieur Romano ici présent. Répondit l’avocat d’un air de défi
- Pourquoi ? demanda Cho, il n’a rien demandé, même pas d’avocat
- Et bien maintenant il en a un. Et au vu du traitement que vous lui infligez, je dirais que vous outrepassez les limites, agents. Vous le traitez comme un suspect, alors qu’il a un alibi. Rétorqua le défenseur
- Nous avons trouvé l’arme du crime chez lui, et même s’il nie l’avoir déjà vue, nous avons le droit de le considérer comme suspect potentiel. Riposta Teresa d’un ton mécontent
- Cet entretien est terminé, agent Lisbon ! Dit l’avocat ; et si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais parler à mon client seul à seul. Ajouta-t-il d’un air satisfait qui ne laissait place à aucune réponse.

Bien obligés de sortir de la pièce, Lisbon et Cho se dirigèrent vers l’open space, et rejoignirent Van Pelt et Rigsby, tous deux assis derrière leurs bureaux respectifs. Ces derniers levèrent la tête à l’entente des pas énervés qui arrivaient vers eux.
- Alors ? Demanda Wayne
- Si on veut continuer à l’interroger, il faudra d’abord envoyer un pigeon voyageur à son avocat. Répliqua Cho en s’asseyant à son bureau
- S’il demande un avocat, c’est qu’il cache quelque chose, non ? Supposa Grace
- Ou qu’il couvre quelqu’un. Ajouta Kimball ; en tout cas, Valentina confirme son alibi.
- Au fait Patron ! S’exprima Van Pelt ; le Labo a du nouveau. Ils ont trouvé du sang n’appartenant pas à la victime, et selon les premières analyses, ce serait le sang d’un homme.
- Donc on recherche tous les hommes vivant en Californie. Ironisa Lisbon
- Et le médecin légiste a appelé pour dire qu’il a repéré des blessures récentes sur le corps de la victime, comme si on l’avait brutalisée. Intervint Wayne en grimaçant
- Elle a été agressée avant de mourir. Conclut la brunette en haussant les épaules
- Mais ça ne nous aide pas beaucoup pour démasquer l’assassin. Avoua Grace d’une voix timide et sceptique
- On va avoir besoin de Jane sur ce coup-là. Soupira la brunette en regardant autour d’elle ; au fait, où est-il ?
- On l’a vu partir avec une certaine Aliénor Scherzinger. Répondit Rigsby d’une voix enjoué
Lisbon fronça les sourcils et secoua la tête tout en affichant un air crispé.
- Ben, voyons. Marmonna-t-elle
Elle tourna sur ses talons et partit s’enfermer dans son bureau. Dès que leur patronne fut partie, Van Pelt adressa un regard mauvais à Rigsby.
- Quoi ? Demanda-t-il
- Tu aurais pu faire preuve de délicatesse, et non, tu as préféré lui balancer ça en riant quasiment ! Lui reprocha-t-elle
- Ben quoi ? C’est la vérité non ! Se défendit-il en haussant les épaules ; et puis maintenant, on sait que ça ne plaît pas à la boss.
- T’es mentaliste maintenant ? Répliqua Cho
Grace leva les yeux au ciel, exaspérée, avant de se tourner vers son écran, et rit légèrement en entendant l’intervention de Cho. Wayne les dévisagea, vexé, et se plongea dans sa paperasse.


Dans son bureau, Lisbon tapait rageusement sur son clavier d’ordinateur, tentant d’oublier l’image de Jane en compagnie d’Aliénor. Mais plus elle y pensait, plus elle bouillonnait de rage. Elle tapa brutalement sur le clavier dans un accès de colère et se laissa tomber sur le dossier de son fauteuil en se demandant ce que son consultant pouvait bien trouver à cette femme qui pensait plus à ce qu’elle avait dans le fond de son string que dans son cerveau. Lisbon n’appréciait pas du tout Aliénor qui tournait autour du mentaliste. Mais quelque chose la chiffonnait un peu. L’agent sentait que ce sentiment envers Aliénor n’était pas nouveau. Elle la détestait déjà depuis longtemps cette Aliénor Scherzinger mais pourquoi ? Là, était la question. Elle ne put s’empêcher de rire jaune en pensant à Jane qui allait bien s’amuser avec elle et ses belles paroles.

Elle ouvrit le tiroir de son bureau où se trouvait sa boîte à souvenirs, restée ouverte. Son regard plongea dans celui d’un petit chien en peluche marron et blanc, tout défraîchi, mais cependant encore intact. L’animal lui faisait des yeux de cocker, et un petit bout de langue dépassait de sa gueule. Attirée comme un aimant par ce petit chien, Lisbon prit la peluche dans sa main et un sourire illumina son visage. Ce chien ressemblait étrangement à Jane lorsqu’il lui faisait son regard suppliant. Comment ne l’avait-elle pas remarqué plus tôt. Comment avait-elle pu oublier qu’elle avait déjà perçu ce regard. Et elle remonta dans son passé, au moment où cette peluche avait fait sa première apparition.


Flash Back

Teresa s’arrêta devant un stand de tir à l’arc où un petit chien, un petit boxer en peluche, marron avec des yeux de cocker éploré et un petit bout de langue sortant de sa gueule, attira son attention. Il avait un petit air de Patrick. Elle essaya de détourner son regard mais cela n’échappa pas au regard de lynx de Patrick.
- Cette peluche te fait penser à moi, c’est ça !?! Demanda-t-il avec un visage amusé
- Quand tu m’agaces, oui. Répondit-elle d’un ton moqueur
- Oh, tu me sous-estimes là ! Gémit le beau blond en imitant la mine boudeuse du chien
Elle leva les yeux au ciel et ne put se retenir de sourire.
- Je t’offre ce joli chien. Proposa Patrick avec insistance
- Tu n’y arriveras pas. Le provoqua-t-elle d’un air moqueur
- C’est ce qu’on va voir. Répliqua le beau blond la prenant au mot.

Patrick demanda un arc et trois flèches au type du stand de tir à l’arc. Teresa se mit à ses côtés, le regardant jouer les Robin des Bois, mais elle souffla à son oreille pour le déconcentrer, ce qui fonctionna. La première flèche finit à côté de la cible et la deuxième dans le cœur d’un panda, ce qui fit rire Teresa et Patrick, bien que ce dernier fût un peu vexé. La dernière chance fut la bonne. Le beau blond gagna, sous les brefs applaudissements de sa spectatrice qu’il remercia avec révérence, et demanda à l’homme le petit chien en peluche que Teresa aimait tant, et le lui offrit.

La belle brunette le remercia dans un sourire alors que le jeune garçon se mordit les lèvres d’un air hésitant comme si quelque chose lui brûlait les lèvres. Finalement, il se lança.
- Il y a une fête ici le 4 juillet… comme tous les ans d’ailleurs, dit Patrick dans un sourire nerveux ; et je voulais te…
- Tu voulais me demander de sortir avec toi, à cette fête ?! Continua Teresa, surprise
- Oui.
Elle le regarda longuement, sans rien répondre. Jusqu’à ce que Patrick lui fasse sa mine boudeuse, imitant parfaitement le chien en peluche. Teresa sourit en levant les yeux au ciel.
- D’accord. Accepta-t-elle
Il acquiesça d’un sourire. Teresa jeta un coup d’œil à sa montre.
- Il faut que j’y aille. Il est tard. Informa-t-elle
- Je ne te retiens pas. Dit-il en levant les mains en l’air

Ils se regardèrent dans les yeux et se sourirent. Prise d’une sorte de réflexe, Teresa s’approcha de Patrick, se mit sur la pointe des pieds et se pencha pour lui donner un baiser sur la joue. Elle rougit, murmura un bref « bonne nuit » avant de s’éloigner de lui…

Fin du Flash Back

Lisbon sourit et rougit rien qu’au souvenir de ce moment. Elle referma doucement le tiroir de son bureau…

*

Après avoir déjeuné dans un restaurant italien, Patrick et Aliénor marchèrent à travers la fête foraine, pour digérer le repas. C’était une idée de Patrick. Il souhaitait ainsi se remémorer plus en détail l’époque où il avait rencontré Teresa, celle qui allait devenir sa patronne bien des années plus tard. Aliénor le suivait, mais papotant sans cesse. Son parcours exemplaire, ses études, sa vie sociale magnifique….Jane ne l’écoutait que d’une oreille distraite, mais assez toutefois pour que si jamais Aliénor évoque cet été là, il puisse repêcher certaines informations sur Teresa. En vain. Cette Aliénor était fade, sans intérêt aucun si ce n’est sa propre personne.

Le consultant la laissa déblatérer seule, et se mit à regarder la fête foraine, s’attachant à chercher dans sa mémoire les morceaux du puzzle qui lui manquaient. Jane se souvenait de l’état d’esprit dans lequel il était. Il n’avait jamais connu sa mère, son père l’élevait seul, le faisant voyager de fêtes foraines en fêtes foraines. Patrick ne représentait pour son père que l’outil idéal pour se faire de l’argent facilement. Au détriment des personnes qu’ils croisaient à travers le pays.
Au début, le jeune garçon trouvait cela plaisant et facile, mais lorsqu’il avait vu cette vieille dame riche avec sa petite fille malade, si douce et si naïve, Patrick s’était rendu compte à quel point son père le manipulait…et le forçait à manipuler des personnes déjà bien malheureuses. La culpabilité avait alors assailli le jeune homme, et ne l’avait jamais réellement quitté, même s’il avait continué à jouer les médiums. Il s’en voulait d’avoir mené en bateau un nombre incalculable de personnes, de leur avoir menti, et d’avoir pu détruire leur vie. L’argent l’avait rendu aveugle, il ne se rendait pas compte combien il faisait souffrir les gens et cela avait finit par lui coûter cher, c’était le cas de le dire, lorsque John le Rouge était entré dans sa vie, et avait finalement ôté celles de sa femme et de sa fille.

- Patrick ! Patrick ! Ca va ? Entendit-il

Il sortit de ses pensées, se tournant vers Aliénor qui l’appelait un regard inquiet gravé sur le visage. Jane masqua son trouble avec un sourire nerveux.
- Patrick, ça va ? Répéta Aliénor
- Oui… Oui, ça va bien. Mentit-il ; tu disais quoi ? Je n’ai pas trop entendu. Ajouta-t-il
- Je racontais l’histoire d’une assistante coincée qui est arrivée un jour à une de nos soirées en robe rose qui était horrible, raconta Aliénor moqueuse ; et je te disais que sa robe me rappelait celle que portait Teresa à la soirée de la fête nationale ici.

Alors qu’elle ricanait de plus belle à gorge déployée, Patrick entra dans une sorte de transe lorsqu’Aliénor évoqua le sujet. Un nouvel élément du puzzle refaisait surface et un flash de l’été de ses vingt ans refit surface.


Flash Back

Patrick avait invité Teresa à venir célébrer à la fête foraine, le 4 juillet, jour de la fête nationale aux Etats-Unis. Habillé d’une veste en cuir noir, t-shirt blanc et jean, il était assis sur une botte de foin, sirotant une bière. Lorsque des rires et des moqueries arrivèrent jusqu’à ses oreilles et attirèrent son attention.
Le beau blond se tourna vers l’origine de la rumeur, et vit Teresa dont les cheveux ébène retombaient en cascade sur ses épaules. Elle s’était légèrement maquillée, et cela faisait ressortir sa beauté naturelle. Sa robe, rose, rappelait celle que portait Jennifer Grey dans la scène finale « Dirty Dancing ».
Patrick voyait que les rires moqueurs provenaient d’Aliénor et de sa bande. Teresa, qui passait à côté d’eux à ce moment, baissa les yeux sur sa robe honteusement. Patrick avait alors comprit. Ces pestes humiliaient Teresa. Il posa rapidement sa bière avant de voler au secours de Teresa. Mais contre toute attente, lorsque cette dernière croisa le regard à la fois paniqué et rageur de Patrick, elle tourna les talons pour s’enfuir. Mais le jeune homme la retint en lui attrapant doucement la main.

La jolie brunette se tourna vers lui et croisa de nouveau ses yeux azur qui désormais, brillaient d’une lueur qu’elle n’avait encore jamais vue.
- Tu pars déjà ? Lui demanda-t-il
- Oui, c’était une mauvaise idée de venir et puis je suis horrible dans cette tenue. Répondit-elle, en baissant la tête, honteuse.
- Non, non, non. Ne dis pas ça, Teresa. Protesta-t-il d’une voix douce ; tu as bien fait de venir… Tu es…
- Monstrueuse ? Continua Teresa
- Tellement belle.
Elle sourit en secouant la tête.
- Tu dis ça pour me faire plaisir, Répondit-elle, rougissant néanmoins.
- Non. Dit-il ; je te trouve vraiment très belle. Tout à fait adorable.
Teresa baissa les yeux et rougit de plus belle. Elle esquissa un sourire timide sous l’œil amusé et attendri de Patrick…

Fin du Flash Back

TBC...

cette suite est superbe !!
et les flashback était tout mimi

hâte de lire la prochaine suite XD
Joyeux noël !! :)

je déteste Aliénor, y'avais plus d'émoticones colère
j'espère qu'il va lui envoyer une bonne baffe, elle le mériterait

les moments Jisbon j'ai adoré

il le tarde la suite,

On a la confirmation qu'Aliénor est une garce et que ça ne date pas d'hier...
Chacun de leur côté Jane et Lisbon se remémorent leur adolescence
Pour ce qui est de l’enquête elle passe au second plan dans ce chapitre.
C'est toujours aussi plaisant à lire...
Attention à ne pas trop te goinfrer sinon

Tout mimi ce chapitre !
J'aime bien le système des flash back, c'est plus facile pour décrire un événement que de le faire raconter par un des personnages

Inutile de dire que cette Aliénor me tape sur le système, mais bon c'est un peu grace à elle qu'on a eu le dernier flash back de notre Patou non ?

VLS !

J'adore, c'est superbe comme chapitre et bien maîtrisé

à vous tous !!
Vos commentaires me font toujours super plaisir

Et particulièrement à Mococoa pour la correction

@Johel : T'inquiètes, ce soir, ce sera léger bien que demain, ça va y aller mais je ferai attention

Voici la suite comme promis et la dernière fois que vous verrez Aliénor, voilà un petit plus comme cadeau de Noël
Sur ceux, profitez-en bien de votre famille et j'espère que le Père Noël sera généreux

JOYEUX NOËL !!

Bonne Lecture
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Jane sortit de ses pensées lorsqu’il sentit une main tirer sur sa manche ainsi qu’une sorte de courant d’air au niveau de son visage. La main d’Aliénor s’agitait devant ses yeux. Et elle le regardait froidement, blessée de voir qu’il ne l’écoutait pas. Ce qui était vrai, le mentaliste n’en pouvait plus de ce discours ennuyeux, fatiguant et narcissique.

Aliénor le fusilla du regard et d’un air vexé, prit la parole.
- Tu le fais exprès de ne pas m’écouter ?! S’insurgea-t-elle
- Moi, j'adore les robes roses, répliqua Jane en ignorant son injure ; surtout celle que Teresa portait à cette fête. Tu ne la trouvais pas magnifique, toi ? Moi, si. Ajouta-t-il

Il avait dit ces derniers mots avec un air pensif fixé sur son visage, un brin de nostalgie pouvait se lire dans le sourire fin qui s’étirait au coin de sa bouche. Aliénor le fixa, hébétée, sans dire mot par peur de faire une nouvelle gaffe vis-à-vis de Jane. Mais alors, qu’elle allait trouver un subterfuge, Patrick la coupa dans son élan.
- Tu m’excuses, je dois passer un coup de fil.

Patrick s’éloigna d’elle avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche pour répliquer. Jane s’isola dans un coin et sortit son téléphone de la poche de son gilet. Il voulait à tout prix se sauver des griffes d’Aliénor, et être informé des avancées de l’équipe. Faut dire que les hypothèses se construisaient peu à peu dans son esprit, et Jane voulait savoir si l’une d’elles pouvaient être viables.

Il composa un numéro, porta son portable à son oreille et son interlocuteur décrocha à la deuxième sonnerie.
- Cho !
- Cho ? C’est moi. Dit Jane ; tu peux passer me prendre à la fête foraine pour me déposer au garage de la ville ?
- Pourquoi ? Demanda l’asiatique
- Hum… Ma voiture est capricieuse et assez cruelle ces derniers temps comme Lisbon. Répliqua Jane faisant mine de réfléchir
- Sans blague !?! On se demande pourquoi. Ironisa son collègue
- De plus, j’ai quelques hypothèses pour faire avancer l’affaire. Ajouta Jane en ignorant sa remarque
- Et c’est quoi ?! Insista l’asiatique
- D’abord, dis-moi un peu ce que vous avez trouvé. Dit le mentaliste dans un sourire malicieux
Puis Kimball fit un bref résumé de leurs découvertes à son ami qui l’écoutait d’un air attentif et sans l’interrompre. Le mentaliste marmonna un « hum…hum… » d’un air songeur en se mordant les lèvres.
- Rosa Galliano s’est peut-être battue avant de se faire tuer…à moins que ce ne soit quelques jours avant. Reprit Cho
- Les deux à mon avis. Répondit Jane ; je pense qu’elle voyait quelqu’un de pas très fréquentable… un homme possessif, égoïste, perfectionniste.
- Un homme violent. Conclut Cho
- Exact. Le félicita le mentaliste
- Un ancien détenu qu’elle a peut-être connu ? Devina l’asiatique
- Non, si c’était le cas, on l’aurait su depuis longtemps, enfin, je l’aurai su depuis longtemps. Se justifia le beau blond ; il faut que je parle à Luke et à la femme du gérant du garagiste.
- Leur avocat nous a prévenus qu’on ne pourra pas leur parler sans sa présence. Le prévint Cho
- A vous, oui, mais il ne me connaît pas, moi, je ne suis pas flic. Riposta Jane d’un air malicieux ; Rejoins-moi au garage de Bakersfield dans vingt minutes. Ajouta-t-il
- Attends ! Tu… Commença Kimball
Mais il n’avait nul le temps de terminer sa phrase que Patrick avait déjà raccroché. Ce dernier rangea son portable à sa place.

Il rejoignit Aliénor qui l’attendait, les bras croisés contre sa poitrine d’un air vexé et à la fois interloqué comme quelqu’un qui était en train de vivre un grand moment de solitude. Jane arriva vers elle, un sourire s’étalant sur son visage, comme si de rien n’était.

La femme le foudroya du regard comprenant en soupirant que le boulot avait repris ses droits sur Patrick Jane. C’était fini pour elle.
- Tu dois aller travailler ?! Devina Aliénor
Jane fixa un instant le ciel faisant mine de réfléchir.
- Hum… on va plutôt dire que je vais partir à la pêche au meurtrier. Répliqua le consultant
- Tu sais qui a tué Rosa ?! S’étonna son interlocutrice
- Ne jamais aller trop vite en besogne avant d’avoir trouvé le mobile parfait. Confia le beau blond ; je dois filer, merci pour le repas.
Elle fit un sourire à moitié forcé, il lui sourit à son tour avant de tourner les talons. Mais à peine avait-il effectué quelques pas, que le beau blond se stoppa net en se mordant les lèvres, faisant mine de réfléchir. Patrick fit demi-tour, s’aperçut qu’Aliénor n’avait pratiquement pas bougé d’un pouce et s’avança vers elle.
- Dis-moi Aliénor, tu penses que Luke Bloomwood serait capable de commettre un meurtre ?
- Luke ?! Tuer Rosa ?! Impossible. Répondit Aliénor ; c’est un ancien délinquant mais pas un assassin, il faudrait le pousser à bout pour qu’il agisse ainsi.
- Je vois. Marmonna Jane, songeur ; Et Enzo Lombardie ?
- Quoi !?! S’étonna-t-elle avec effroi ; non, Enzo est peut-être le fils d’un mafieux avec un sacré caractère mais il ne ferait pas de mal à une mouche. Non. Non, il en est incapable.
- Vu la façon dont tu parles de lui, on dirait bien que… que tu as l’air étrangement attachée à lui, voire même que… que tu es… amoureuse. Pronostiqua Jane en la regardant dans les yeux
Aliénor lâcha un rire nerveux en secouant la tête.
- T’es complètement à côté de la plaque et totalement idiot. Rétorqua-t-elle
- C’est ce qu’on me dit tout le temps, je dois le reconnaître, répliqua Jane en haussant les épaules, indifférent; tu cherches à me séduire pour que je rentre dans ton jeu pour chercher à rendre Enzo jaloux afin qu’il te remarque… tu es mesquine, arrogante, ambitieuse et superficielle et laisse-moi te dire que tu n’as aucune chance avec lui ni avec d’autres homme. Lui expliqua-t-il fermement.
Bouillonnant de rage, Aliénor s’avança vers lui, armant son bras dans l’intention de le gifler. Mais Patrick eut le temps de l’éviter de justesse.
- N’essaye pas de nier ou de dire le contraire, parce que la vérité. Reprit-il ; tu voulais me séduire, m’avoir pour rendre jalouse Enzo ? Ou Teresa ? Hein ? Dis-moi ! Parce que soit disant, ce n’est pas une « vraie » femme pour moi !?! Alors, laisse-moi te dire que Teresa Lisbon est une vraie femme… une femme exceptionnelle d’ailleurs… contrairement à toi !
Elle le fusilla du regard durant un long instant, le temps d’un silence pesant.
- Je vais te dire quelque chose, intervint Aliénor ; je suis au courant de tes années de charlatan ainsi que du meurtre de ta famille… mais maintenant que cette page de ton passé est tournée et quand je vois que tu portes toujours ton alliance, laisse-moi te dire que t’es un lâche !
Soudain, le visage du beau blond s’assombrit et il cacha ses mains au fond de ses poches.
- Je te demande pardon ? Demanda Jane en reprenant son sérieux
- Je suis peut-être impulsive, arrogante… mais je suis loin d’être idiote ! Fit-elle ; j’ai bien vu la façon dont tu la regardais… tu as envie de refaire ta vie, d’aller de l’avant mais tu as peur de tes sentiments, que ce ne soit qu’éphémère, que Teresa ne ressente pas la même chose que toi. Ou simplement, tu as peur de trahir ta femme… tu recules plus que tu n’avances.
Suite à ses propos, Jane la dévisagea d’un regard sombre. Sa gorge était serrée. Il était incapable de dire le moindre mot. Il devait lui reconnaître ça au moins. Aliénor avait touché une corde sensible, très sensible. Aliénor se rapprocha de lui et le regarda droit dans les yeux.
- Tu as peut-être le cran de dire ce que tu penses aux gens, continua-t-elle ; ce qu’ils peuvent ressentir et tout… mais avouer à une femme que tu l’aimes, tu n’as pas assez de courage pour le faire.

Patrick ne trouva pas les mots justes pour se justifier. Il se tut, son regard état désormais empreint d’une immense tristesse. Aliénor l’observa un instant avant de s’éloigner et elle disparut, laissant Jane seul au milieu de la foule. Les paroles d’Aliénor résonnèrent encore dans la tête de Jane qui admit qu’elle n’avait pas tout à fait tort.

Cela faisait quelques temps qu’il ressentait quelque chose de nouveau pour Lisbon. Enfin de nouveau. Pas vraiment. Mais il ne s’était jamais vraiment posé la question des sentiments qu’il portait à Teresa. Pour lui, c’est sa patronne avant tout, et au fil du temps, c’était devenue une personne très importante pour lui, sa meilleure amie en quelque sorte. Mais depuis peu, et avec cette affaire qui les replongeait tous deux dans un passé commun qu’ils avaient oublié, les sentiments que Jane portait à Lisbon le troublaient. Leur relation était devenue ambigüe, plus profonde. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il le savait désormais. Il avait déjà ressenti cela pour Teresa Lisbon, alors qu’il n’était qu’adolescent. Mais désormais, ces sentiments étaient encore plus forts qu’avant. Jamais, il n’aurait pensé pouvoir de nouveau tomber amoureux d’une femme après le décès de son épouse. Mais Teresa Lisbon, outre ce qu’elle représentait pour lui avant cette affaire, était son premier amour. Et Jane dut se rendre à l’évidence que ses sentiments envers Teresa étaient aussi forts qu’avant, si ce n’est plus.

Sa prise de conscience replongea Jane dans ses années de jeunesse. Patrick avait aimé Teresa cet été là. Elle avait été son premier grand amour. Et aujourd’hui, Jane devait bien s’avouer qu’il l’aimait encore plus qu’auparavant. Il la connaissait bien mieux aussi. Il avait été charmé par Teresa Lisbon adolescente. Et il avait été admiratif de Teresa Lisbon agent senior du CBI. Tous les petits détails qui lui avaient fait aimer Teresa jeune fille, il ne les avait pas oubliés. Et il ne pouvait pas, tant ces petites choses étaient restées indélébiles chez Teresa Lisbon. Ses yeux émeraude pétillants, sa chevelure noire ébène, son sourire qui illuminait son visage, son rire, ses joues rouges quand elle était mal à l’aise, le timbre harmonieux de sa voix, sa peau douce et délicate comme une peau de pêche, son parfum enivrant avec des notes de cannelle, de chèvrefeuille et de lavande… Et aussi son caractère bien trempé, son côté autoritaire, dure à cuire, téméraire, respectueuse, fragile, généreuse, à l’écoute des autres, persévérante…
Elle était restée la même mais elle était encore plus belle, encore plus caractérielle qu’autrefois ce qui la rendait encore plus attrayante. Et ce qui ne laissait guère indifférent le consultant.

Cependant, durant leur été amoureux, ils n’avaient jamais prononcé une seule fois le mot « je t’aime ». Ils n’avaient pas cherché à se revoir, à garder le contact. Tous deux avaient gardé leur secret enfoui au fond de leur cœur. Comme quelque chose d’aussi intime qu’un rêve. Cela expliquait sûrement pourquoi ils ne s’étaient pas rendu compte, avant cette affaire, qu’ils se connaissaient depuis bien longtemps.

Jane sortit de sa transe, se rappelant qu’il devait rejoindre Cho au garage de Bakersfield. Il quitta précipitamment la fête foraine pour rejoindre son « corbillard » comme le disait si bien Lisbon.

*

Vingt minutes plus tard, la DS se gara sur le parking devant le garage. Adossé au SUV, les bras croisés contre sa poitrine, Cho attendait patiemment l’arrivée de Jane. Ce dernier coupa le contact, descendit de la DS et claqua la portière, avant de rejoindre son collègue qui fit quelques pas vers lui. En voyant le visage pâle du consultant Cho ne put s’empêcher de questionner le consultant, ses yeux montrant une légère inquiétude envers son collègue.

- Jane, ça va ? T’as une sale mine ? S’inquiéta l’asiatique
- On fait aller. Lui répondit son collègue
- Tu mens ! Rétorqua Cho, sérieux ; je vois bien que quelque chose ne tourne pas rond chez toi.
- Ca, ce n’est pas un scoop. Maugréa Jane
- Si t’as des soucis ou si tu veux en parler, sache que je suis là, que le reste de l’équipe est là pour t’écouter. Lui confia Cho
Le consultant sourit.
- C’est drôlement gentil, Cho mais ça va. Le rassura le beau blond
- Arrête de dire que ça va parce que ça ne marche pas avec moi. Lui reprocha Cho, fermement
Patrick le dévisagea longuement avant de détourner les yeux dans un soupir. Cho avait gardé son air impassible tout au long de la discussion, mais chose étrange, lui avait posé toutes ces questions alors que ce n’était vraiment pas dans ses habitudes. Haussant les épaules, Jane s’avança vers le garage, imitant Cho qui l’avait déjà précédé.

Des bruits de ferraille et des insultes retentirent en provenance du garage. Jane et Cho regardèrent dans la direction des cris, et virent Fred Romano et Enzo Lombardie se bagarrer violemment, alors que Luke Bloomwood essayait de les séparer. Francesca Romano restait elle, interdite devant la scène qui se déroulait devant elle.

- Ah ! Ah ! Bagarre en vue ! S’exclama Jane, soulagé de changer de sujet. Cho se précipita vers les hommes afin d’intervenir.
- Cours Forrest ! Cours ! Je t’attends ! Murmura le blondinet dans un sourire

Alors que Kimball courrait en criant « CBI ! Arrêtez ! », Luke reçut un méchant coup de poing de Fred Romano en tentant de se mettre entre les deux hommes. Luke s’écroula au sol, totalement K.O, vite secouru par Francesca qui l’aida à se relever. Lorsque Luke réussit à tenir sur ces deux jambes, encore un peu secoué, il se rendit compte que l’agent Cho avait déjà maîtrisé les deux hommes.

TBC...

Parfois une garce peut servir...
Jane qui se rend enfin compte de ce qu'il ressent envers Lisbon
Et Cho, fidèle à lui même et à son ami qui lui propose son aide
Et le gag final avec notre consultant toujours aussi courageux face à une bagarre

JOYEUX NOEL !!!

génial comme chapitre

Jane qui l'envois balader cool.
hum, je lui accorde tout de même un bon point pour sa phrase qui l'a fait réfléchir.

vivement la suite


JOYEUX NOEL !!!

super suite !! j'adore !!
j'aime comment Jane envoi balader Aliénor mais après ce qu'elle lui dit aïe!! :/

hâte de lire la suite XD

Joyeu Noël !!

JOYEUX NOEL !!!

Humm...une pintade rabrouée par un Jane nostalgique, et de plus en plus sûr de ces sentiments envers Lisbon.... !!! Ce serait pas Noël, je n'y croirais pas!

Superbe chapitre, VLS, et de rien comme toujours pour la correction (prochain chapitre demain d'ailleurs )