Perdue dans le noir ^
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Re: Perdue dans le noir ^
Je viens a peine d'arrivée sur le Fo et la première chose que j'ai faite c'est d'aller dans le topic Fanfiction et lu déjà 3 chapitre de ta fic...il me reste encore pas mal de chapitre encore a lire mais je me lasse pas c'est tellement bien écrits je me croirais dans la série..enfin bref des que j'aurais fini de la lire je te dirai ce que j'en ai penser
MentalistForever- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Tous sans exception
Loisirs : Lire des romans surtout Castle,Ecrire et Lire des fanfics,Chanter
Localisation : Dans la maison de Jane
Re: Perdue dans le noir ^
le calme avant la tempête donc....
je crains pour la santé de jane étant un obstacle a ce cinglé en espérant qu'il souffre pas trop
vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
fanatick- Distributeur de café
- Personnage préféré : jane, lisbon,
Localisation : france
Re: Perdue dans le noir ^
Bonsoir
beaucoup Totorsg, Jiisbon, Johel, MissA. , MentalistForever & Fanatick pour vos commentaires qui me font super plaisir
Et un grand merci à ma correctrice Mococoa
Voici la suite de ma fic que vous attendez C'est un chapitre assez noir , assez sadique mais ce Bryan m'a tellement inspiré que je n'ai pas pu m'en empêcher . Pas d'inquiètude, il y a un petit peu de douceur
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Teresa courait à en perdre haleine, sans se retourner, alors que les pas se rapprochaient d’elle. Plus son poursuivait réduisait la distance entre eux, plus sa dose de peur augmentait. La jeune femme dérapa et tomba en avant, retenant un cri de douleur entre ses dents lorsqu’elle sentit son genou prendre le coup.
- Lisbon !
Cette voix qui l’appelait était familière. Elle résonnait, comme si elle était derrière un mur. Mais Lisbon était formelle, elle connaissait cette voix.
- Lisbon ! Cria encore cette même voix
Jane. C’était Jane. Cette voix si apaisante c’était lui. Il était venu la secourir. Teresa se releva faisant fi des tremblements qui parcouraient tout son corps, puis recommença à courir sans savoir où aller.
- Lisbon ! Récria Jane
- Jane ! Hurla-t-elle
Elle cavala aussi vite que possible, mais soudain, elle se retrouva plaquée contre un mur en bois, sans issue possible. Au même moment, la voix sombre de l’inconnu se fit entendre, il n’était plus très loin d’elle.
- Teresa ! Cria ce dernier.
Lisbon glissa ses doigts entre les planches de bois en tirant dessus avec acharnement. L’adrénaline prenait possession de son corps alors que des larmes de peur coulaient sur son visage.
- Lisbon ! Hurla Jane
- Jane ! Aidez-moi ! Hurla-t-elle d’une voix tremblante
Lisbon tapa des poings contre les planches de bois, qui tremblèrent sous ses coups mais ne cédèrent pas. Lisbon commençait à paniquer.
- Lisbon ! Rugit encore son consultant derrière le mur
- Jane ! Jane ! Hurla Lisbon de toutes ses forces
- Teresa ! Fit la voix derrière son dos
Une main se plaqua contre sa bouche l’empêchant de crier sa stupeur, alors qu’une autre main venait entourer sa taille. Lisbon ne se laissa pas faire et se débattit avec panache alors que l’inconnu l’éloignait du mur et que la voix du mentaliste continuait à hurler.
- Lisbon !! Tenta une nouvelle fois ce dernier.
Teresa essaya de crier, de se dégager de son poursuivant pour courir vers son consultant. Mais l’homme la serra encore plus fort, à tel point qu’elle faillit s’évanouir par manque d’air.
Elle fut jetée violemment sur deux mottes de foin sur lesquelles était étalée une couverture. La jeune femme tenta aussitôt de se relever pour s’échapper mais les mains de son assaillant appuyèrent sur ses épaules et elle retomba sur le lit improvisé. Elle sentit alors un poids s’allonger sur elle, une main caresser sa joue et un souffle chaud venir frôler son oreille. Teresa était révulsée, répugnée et ne put retenir un haut-le-cœur. Son agresseur continua à la caresser alors qu’il lui susurrait dans l’oreille :
- Je te veux Teresa. Tu es à moi !
L’homme plongea sa main sous son chemisier, caressa sa peau chaude et malaxa sa poitrine. Teresa se débattit, n’hésitant pas à lui griffer le bras à travers ses vêtements. Une seule idée lui traversait la tête à cet instant : cet homme devait retirer ses sales pattes d’elle. Mais ce dernier réussit à déchirer sa chemise, malgré les cris et lamentations de la jeune femme. Lisbon hurla de terreur alors que son agresseur baladait ses mains repoussant sur sa peau.
- Tu es envoûtante, Teresa, tu sais. Crut bon d’ajouter l’homme d’une voix rauque
- Lâche-moi !!! Lâche-moi !! Hurla-t-elle ; NON !!!
- NON !!!! Hurla Lisbon
Lisbon se réveilla dans son lit, en sueur et le cœur battant, comme si elle venait de courir le marathon. Encore et toujours ce même cauchemar, celui qui semblait si réel. Pourquoi la hantait-il à ce point ? Et est-ce qu’il y avait un lien avec l’affaire de son amie ?
Elle n’en savait rien, elle n’avait aucune réponse à ses questions mais une chose était certaine ; elle y était mêlée et elle pouvait être en danger.
La belle brunette se laissa tomber en arrière sur son lit, poussant un profond soupir mélange de soulagement et d’inquiétude. Mais Lisbon ne put se rendormir. L’angoisse de refaire le même cauchemar et de ne jamais en sortir était plus forte que son besoin de sommeil.
De l’autre côté de la porte, Annie avait entendu les hurlements de sa tante. Elle n’osa pas rentrer dans la chambre de Teresa, si bien qu’elle repartit se coucher, sans pouvoir, elle non plus, se rendormir. Elle était inquiète pour sa tante.
Le lendemain matin, des nuages gris voilaient le ciel bleu. La pluie menaçait Sacramento, mais pour l’instant, le soleil réussissait à faire quelques percées au travers des nuages.
A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage. Satisfait de son choix, il pénétra à l’intérieur du magasin.
Une jeune femme blonde derrière sa caisse le salua alors qu’il déposait les bouquets sur le comptoir.
- Bonjour Monsieur ! Fit-elle
- Bonjour ! Lui répondit-il ; Pouvez-vous faire un seul bouquet avec toutes ces fleurs ?
- Bien sûr ! Répondit-elle poliment
La fleuriste saisit les bouquets, prit une paire de ciseaux et commença à découper la ficelle et le papier qui entouraient les fleurs.
- C’est pour offrir ? Demanda-t-elle
- Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. Lui expliqua-t-il
- Ah ! C’est romantique et c’est un excellent choix floral. Affirma-t-elle gaiement ; vous fêtez la Saint-Valentin de bonne heure.
- Exact. Confirma l’homme en souriant.
La femme disposa méticuleusement les roses rouges avec les blanches avant d’en faire un magnifique bouquet de roses.
- Voulez-vous mettre un mot avec le bouquet ? Demanda la vendeuse.
- Oui, pourquoi pas. Répondit l’homme
La fleuriste lui tendit une petite carte ainsi qu’un stylo. L’homme se mit à écrire tout en parlant à voix haute.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Signé… Patrick Jane. Dit l’homme avec un sourire aux lèvres.
Et il tendit la carte signée et le stylo à la fleuriste avant de payer son bien. Le bouquet en main, il sortit du magasin, sans oublier de remercier la fleuriste.
Assise à la table de la cuisine, Annie tournait lascivement sa cuillère dans son bol de céréales. La jeune fille arborait un air absent, son regard traînant nettement dans le vide. Elle s’inquiétait énormément pour sa tante qui, en plus d’être aveugle, poussait des cris effroyables la nuit, signes de cauchemars incessants.
Jamais Annie n’avait vu sa tante aussi vulnérable, aussi apeurée. Pour elle, Teresa représentait le calme, la douceur, la rationalité, l’apaisement. L’adolescente pouvait comprendre que sa tante était à bout de nerfs à cause d’un garçon de son lycée, totalement barge qui la harcelait depuis longtemps. Mais elle n’avait jamais vu Teresa flancher face à la peur. Sa tante était son modèle, Annie ne voulait qu’une chose : lui ressembler.
La jeune fille sortit soudain de ses pensées en sentant une main venir se poser sur son épaule.
- Salut ma championne ! Lança Tommy
- Salut papa. Le salua-t-elle dans un murmure
- Tes céréales sont molles, ce n’est pas bon ça. Remarqua-t-il en se servant une tasse de café
- … Oui, c’est vrai mais je les aime bien comme ça. Mentit sa fille
Alors que son père allait répliquer arguant que sa fille avait horreur des céréales, quelqu’un frappa à la porte.
- J’y vais ! Fit Annie en se levant d’un bond
- Sauvée par le gong ! Soupira son père
L’adolescente se tourna vers lui en haussant les épaules mais en esquissant tout de même un sourire satisfait au coin de sa bouche. Au moment où elle allait ouvrir la porte, elle entendit les pas lents et hésitants de sa tante dans les escaliers qui se tenait probablement à la rampe pour ne pas tomber.
Annie ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec le consultant, Patrick Jane, qui lui tendit un sachet le sourire aux lèvres.
- Bonjour ! P’tit déjeuner ! * Dit-il en français d’un air enjoué
- Bonjour, monsieur Jane. Salua Annie d’un air ahuri
- Croissant !?! Proposa-t-il, toujours en français
- Merci. Dit la jeune fille en prenant le sac entre ses mains ; entrez.
L’adolescente s’écarta en ouvrant grand la porte pour laisser entrer le mentaliste qui lui sourit.
- Merci. Dit Jane en entrant dans l’appartement ; Bonjour Tommy !
- Bonjour Monsieur Jane ! Répondit le concerné
- Où est notre râleuse et malade préférée ? Demanda-t-il d’un ton amusé
- Je vous ai entendu. Intervint Lisbon
Jane se tourna vers la jeune femme et essaya tant bien que mal de cacher son trouble. Elle se trouvait au milieu des escaliers en train de les descendre un par un en s’accrochant fermement à la rampe pour ne pas tomber.
- Oh non, Lisbon ! Ce n’est pas prudent !!! S’affola Jane en se précipitant vers elle
- Ca va, lâchez-moi un peu Jane ! Soupira-t-elle en descendant un pied sur la marche suivante ; je suis juste aveugle, pas handicapée en fauteuil roulant.
Jane grimpa rapidement les quelques dizaines marches d’escalier qui restaient à Lisbon et se mit à côté d’elle. Mais il ne put s’empêcher de contempler la tenue matinale de sa patronne composée d’un t-shirt, celui-là même qu’elle portait lorsqu’il avait débarqué dans sa chambre en pleine nuit au cours de l’affaire du tueur de flic. Mais par-dessus, elle portait aujourd’hui un pantalon de jogging gris. Néanmoins, il était assez moulant et révélait ses formes merveilleuses.
- Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur
- Non je m’en passerai merci et je n’ai rien dit. Se défendit Jane ; Mais que je vous aide ne vous ferait pas de mal non plus. Rajouta le consultant
- Non, Jane. Je peux me débrouiller toute seule donc lâchez-moi ! Râla-t-elle en refusant sèchement
Ce refus, c’en était trop pour le mentaliste qui connaissait bien sa patronne et savait que si elle continuait sur cette lancée, elle se renfermerait sur elle-même. Et son état empirerait. Jane inspira profondément et se lança.
- Ecoutez Lisbon, commença-t-il; je vous connais. Vous êtes une femme indépendante, têtue et caractérielle, et c’est tout à fait admirable ; je sais que ce n’est pas facile pour vous d’accepter d’être diminuée en ce moment, mais il faut faire avec et il est temps que vous acceptiez qu’on vous aide, comme moi je veux vous aider. Souvenez-vous ce que je vous ai dit l’autre fois ; vous pouvez avoir confiance en moi et quoi qu’il puisse arriver, je serai toujours à vos côtés. Et je tiens à tenir cette promesse. Débita le mentaliste d’un trait.
Le ton de Jane était des plus sérieux, et bien qu’elle ne puisse le voir, Teresa sentit son regard perçant rivé sur elle. Jane venait de lui clouer le bec avec un ton des plus calmes et sensés, chose qu’elle n’aurait jamais imaginé de la part du consultant. Qui plus est, il n’y avait aucune once de moquerie ou d’hypocrisie dans sa voix. Lisbon n’y avait senti que de la sincérité. Ce qui la troubla, évidemment.
Sur ce, Teresa soupira indiquant à Patrick qu’il l’avait convaincue. Ce dernier sourit de toutes ses dents et posa sa main au creux des reins de la jeune femme tandis que son autre main prenait son poignet. Leurs corps se frôlèrent à peine mais suffisamment pour qu’eux deux soient troublés par ce rapprochement. Jane guida Lisbon pour descendre les dernières marches qu’il leur restait, sous les yeux brillants d’émotion d’Annie, qui n’avait rien manqué de la scène.
Alors que Jane et Lisbon touchaient enfin le sol du rez-de-chaussée et se reculaient l’un de l’autre, on frappa à la porte. Tommy et Annie s’échangèrent un regard interloqué, se demandant bien qui pouvait venir à cette heure.
- Décidemment, c’est la journée des visites ou quoi ? Demanda Annie en allant ouvrir la porte
- Dis plutôt que c’est la journée de Lisbon. Taquina Jane
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au plafond d’un air exaspéré. Quand Annie ouvrit la porte, personne ne se tenait derrière. La jeune fille regarda aux alentours avant de baisser les yeux et d’apercevoir un bouquet de roses rouges et blanches au pas de la porte. Elle le ramassa, retourna dans l’appartement en fermant la porte derrière elle et prit la carte dans le bouquet.
- Des roses rouge et blanches pour toi, Teresa. Informa Annie
- T’en as combien des admirateurs, sœurette ? Demanda Tommy taquin.
- Moi-même, je me le demande. Et je me demande aussi quel sera l’heureux Valentin. Ajouta Jane d’un ton amusé
Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
beaucoup Totorsg, Jiisbon, Johel, MissA. , MentalistForever & Fanatick pour vos commentaires qui me font super plaisir
Et un grand merci à ma correctrice Mococoa
Voici la suite de ma fic que vous attendez C'est un chapitre assez noir , assez sadique mais ce Bryan m'a tellement inspiré que je n'ai pas pu m'en empêcher . Pas d'inquiètude, il y a un petit peu de douceur
Bonne Lecture
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Chapitre 14 :
Teresa courait à en perdre haleine, sans se retourner, alors que les pas se rapprochaient d’elle. Plus son poursuivait réduisait la distance entre eux, plus sa dose de peur augmentait. La jeune femme dérapa et tomba en avant, retenant un cri de douleur entre ses dents lorsqu’elle sentit son genou prendre le coup.
- Lisbon !
Cette voix qui l’appelait était familière. Elle résonnait, comme si elle était derrière un mur. Mais Lisbon était formelle, elle connaissait cette voix.
- Lisbon ! Cria encore cette même voix
Jane. C’était Jane. Cette voix si apaisante c’était lui. Il était venu la secourir. Teresa se releva faisant fi des tremblements qui parcouraient tout son corps, puis recommença à courir sans savoir où aller.
- Lisbon ! Récria Jane
- Jane ! Hurla-t-elle
Elle cavala aussi vite que possible, mais soudain, elle se retrouva plaquée contre un mur en bois, sans issue possible. Au même moment, la voix sombre de l’inconnu se fit entendre, il n’était plus très loin d’elle.
- Teresa ! Cria ce dernier.
Lisbon glissa ses doigts entre les planches de bois en tirant dessus avec acharnement. L’adrénaline prenait possession de son corps alors que des larmes de peur coulaient sur son visage.
- Lisbon ! Hurla Jane
- Jane ! Aidez-moi ! Hurla-t-elle d’une voix tremblante
Lisbon tapa des poings contre les planches de bois, qui tremblèrent sous ses coups mais ne cédèrent pas. Lisbon commençait à paniquer.
- Lisbon ! Rugit encore son consultant derrière le mur
- Jane ! Jane ! Hurla Lisbon de toutes ses forces
- Teresa ! Fit la voix derrière son dos
Une main se plaqua contre sa bouche l’empêchant de crier sa stupeur, alors qu’une autre main venait entourer sa taille. Lisbon ne se laissa pas faire et se débattit avec panache alors que l’inconnu l’éloignait du mur et que la voix du mentaliste continuait à hurler.
- Lisbon !! Tenta une nouvelle fois ce dernier.
Teresa essaya de crier, de se dégager de son poursuivant pour courir vers son consultant. Mais l’homme la serra encore plus fort, à tel point qu’elle faillit s’évanouir par manque d’air.
Elle fut jetée violemment sur deux mottes de foin sur lesquelles était étalée une couverture. La jeune femme tenta aussitôt de se relever pour s’échapper mais les mains de son assaillant appuyèrent sur ses épaules et elle retomba sur le lit improvisé. Elle sentit alors un poids s’allonger sur elle, une main caresser sa joue et un souffle chaud venir frôler son oreille. Teresa était révulsée, répugnée et ne put retenir un haut-le-cœur. Son agresseur continua à la caresser alors qu’il lui susurrait dans l’oreille :
- Je te veux Teresa. Tu es à moi !
L’homme plongea sa main sous son chemisier, caressa sa peau chaude et malaxa sa poitrine. Teresa se débattit, n’hésitant pas à lui griffer le bras à travers ses vêtements. Une seule idée lui traversait la tête à cet instant : cet homme devait retirer ses sales pattes d’elle. Mais ce dernier réussit à déchirer sa chemise, malgré les cris et lamentations de la jeune femme. Lisbon hurla de terreur alors que son agresseur baladait ses mains repoussant sur sa peau.
- Tu es envoûtante, Teresa, tu sais. Crut bon d’ajouter l’homme d’une voix rauque
- Lâche-moi !!! Lâche-moi !! Hurla-t-elle ; NON !!!
- NON !!!! Hurla Lisbon
Lisbon se réveilla dans son lit, en sueur et le cœur battant, comme si elle venait de courir le marathon. Encore et toujours ce même cauchemar, celui qui semblait si réel. Pourquoi la hantait-il à ce point ? Et est-ce qu’il y avait un lien avec l’affaire de son amie ?
Elle n’en savait rien, elle n’avait aucune réponse à ses questions mais une chose était certaine ; elle y était mêlée et elle pouvait être en danger.
La belle brunette se laissa tomber en arrière sur son lit, poussant un profond soupir mélange de soulagement et d’inquiétude. Mais Lisbon ne put se rendormir. L’angoisse de refaire le même cauchemar et de ne jamais en sortir était plus forte que son besoin de sommeil.
De l’autre côté de la porte, Annie avait entendu les hurlements de sa tante. Elle n’osa pas rentrer dans la chambre de Teresa, si bien qu’elle repartit se coucher, sans pouvoir, elle non plus, se rendormir. Elle était inquiète pour sa tante.
*
Le lendemain matin, des nuages gris voilaient le ciel bleu. La pluie menaçait Sacramento, mais pour l’instant, le soleil réussissait à faire quelques percées au travers des nuages.
A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage. Satisfait de son choix, il pénétra à l’intérieur du magasin.
Une jeune femme blonde derrière sa caisse le salua alors qu’il déposait les bouquets sur le comptoir.
- Bonjour Monsieur ! Fit-elle
- Bonjour ! Lui répondit-il ; Pouvez-vous faire un seul bouquet avec toutes ces fleurs ?
- Bien sûr ! Répondit-elle poliment
La fleuriste saisit les bouquets, prit une paire de ciseaux et commença à découper la ficelle et le papier qui entouraient les fleurs.
- C’est pour offrir ? Demanda-t-elle
- Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. Lui expliqua-t-il
- Ah ! C’est romantique et c’est un excellent choix floral. Affirma-t-elle gaiement ; vous fêtez la Saint-Valentin de bonne heure.
- Exact. Confirma l’homme en souriant.
La femme disposa méticuleusement les roses rouges avec les blanches avant d’en faire un magnifique bouquet de roses.
- Voulez-vous mettre un mot avec le bouquet ? Demanda la vendeuse.
- Oui, pourquoi pas. Répondit l’homme
La fleuriste lui tendit une petite carte ainsi qu’un stylo. L’homme se mit à écrire tout en parlant à voix haute.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Signé… Patrick Jane. Dit l’homme avec un sourire aux lèvres.
Et il tendit la carte signée et le stylo à la fleuriste avant de payer son bien. Le bouquet en main, il sortit du magasin, sans oublier de remercier la fleuriste.
*
Assise à la table de la cuisine, Annie tournait lascivement sa cuillère dans son bol de céréales. La jeune fille arborait un air absent, son regard traînant nettement dans le vide. Elle s’inquiétait énormément pour sa tante qui, en plus d’être aveugle, poussait des cris effroyables la nuit, signes de cauchemars incessants.
Jamais Annie n’avait vu sa tante aussi vulnérable, aussi apeurée. Pour elle, Teresa représentait le calme, la douceur, la rationalité, l’apaisement. L’adolescente pouvait comprendre que sa tante était à bout de nerfs à cause d’un garçon de son lycée, totalement barge qui la harcelait depuis longtemps. Mais elle n’avait jamais vu Teresa flancher face à la peur. Sa tante était son modèle, Annie ne voulait qu’une chose : lui ressembler.
La jeune fille sortit soudain de ses pensées en sentant une main venir se poser sur son épaule.
- Salut ma championne ! Lança Tommy
- Salut papa. Le salua-t-elle dans un murmure
- Tes céréales sont molles, ce n’est pas bon ça. Remarqua-t-il en se servant une tasse de café
- … Oui, c’est vrai mais je les aime bien comme ça. Mentit sa fille
Alors que son père allait répliquer arguant que sa fille avait horreur des céréales, quelqu’un frappa à la porte.
- J’y vais ! Fit Annie en se levant d’un bond
- Sauvée par le gong ! Soupira son père
L’adolescente se tourna vers lui en haussant les épaules mais en esquissant tout de même un sourire satisfait au coin de sa bouche. Au moment où elle allait ouvrir la porte, elle entendit les pas lents et hésitants de sa tante dans les escaliers qui se tenait probablement à la rampe pour ne pas tomber.
Annie ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec le consultant, Patrick Jane, qui lui tendit un sachet le sourire aux lèvres.
- Bonjour ! P’tit déjeuner ! * Dit-il en français d’un air enjoué
- Bonjour, monsieur Jane. Salua Annie d’un air ahuri
- Croissant !?! Proposa-t-il, toujours en français
- Merci. Dit la jeune fille en prenant le sac entre ses mains ; entrez.
L’adolescente s’écarta en ouvrant grand la porte pour laisser entrer le mentaliste qui lui sourit.
- Merci. Dit Jane en entrant dans l’appartement ; Bonjour Tommy !
- Bonjour Monsieur Jane ! Répondit le concerné
- Où est notre râleuse et malade préférée ? Demanda-t-il d’un ton amusé
- Je vous ai entendu. Intervint Lisbon
Jane se tourna vers la jeune femme et essaya tant bien que mal de cacher son trouble. Elle se trouvait au milieu des escaliers en train de les descendre un par un en s’accrochant fermement à la rampe pour ne pas tomber.
- Oh non, Lisbon ! Ce n’est pas prudent !!! S’affola Jane en se précipitant vers elle
- Ca va, lâchez-moi un peu Jane ! Soupira-t-elle en descendant un pied sur la marche suivante ; je suis juste aveugle, pas handicapée en fauteuil roulant.
Jane grimpa rapidement les quelques dizaines marches d’escalier qui restaient à Lisbon et se mit à côté d’elle. Mais il ne put s’empêcher de contempler la tenue matinale de sa patronne composée d’un t-shirt, celui-là même qu’elle portait lorsqu’il avait débarqué dans sa chambre en pleine nuit au cours de l’affaire du tueur de flic. Mais par-dessus, elle portait aujourd’hui un pantalon de jogging gris. Néanmoins, il était assez moulant et révélait ses formes merveilleuses.
- Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur
- Non je m’en passerai merci et je n’ai rien dit. Se défendit Jane ; Mais que je vous aide ne vous ferait pas de mal non plus. Rajouta le consultant
- Non, Jane. Je peux me débrouiller toute seule donc lâchez-moi ! Râla-t-elle en refusant sèchement
Ce refus, c’en était trop pour le mentaliste qui connaissait bien sa patronne et savait que si elle continuait sur cette lancée, elle se renfermerait sur elle-même. Et son état empirerait. Jane inspira profondément et se lança.
- Ecoutez Lisbon, commença-t-il; je vous connais. Vous êtes une femme indépendante, têtue et caractérielle, et c’est tout à fait admirable ; je sais que ce n’est pas facile pour vous d’accepter d’être diminuée en ce moment, mais il faut faire avec et il est temps que vous acceptiez qu’on vous aide, comme moi je veux vous aider. Souvenez-vous ce que je vous ai dit l’autre fois ; vous pouvez avoir confiance en moi et quoi qu’il puisse arriver, je serai toujours à vos côtés. Et je tiens à tenir cette promesse. Débita le mentaliste d’un trait.
Le ton de Jane était des plus sérieux, et bien qu’elle ne puisse le voir, Teresa sentit son regard perçant rivé sur elle. Jane venait de lui clouer le bec avec un ton des plus calmes et sensés, chose qu’elle n’aurait jamais imaginé de la part du consultant. Qui plus est, il n’y avait aucune once de moquerie ou d’hypocrisie dans sa voix. Lisbon n’y avait senti que de la sincérité. Ce qui la troubla, évidemment.
Sur ce, Teresa soupira indiquant à Patrick qu’il l’avait convaincue. Ce dernier sourit de toutes ses dents et posa sa main au creux des reins de la jeune femme tandis que son autre main prenait son poignet. Leurs corps se frôlèrent à peine mais suffisamment pour qu’eux deux soient troublés par ce rapprochement. Jane guida Lisbon pour descendre les dernières marches qu’il leur restait, sous les yeux brillants d’émotion d’Annie, qui n’avait rien manqué de la scène.
Alors que Jane et Lisbon touchaient enfin le sol du rez-de-chaussée et se reculaient l’un de l’autre, on frappa à la porte. Tommy et Annie s’échangèrent un regard interloqué, se demandant bien qui pouvait venir à cette heure.
- Décidemment, c’est la journée des visites ou quoi ? Demanda Annie en allant ouvrir la porte
- Dis plutôt que c’est la journée de Lisbon. Taquina Jane
Lisbon secoua la tête en levant les yeux au plafond d’un air exaspéré. Quand Annie ouvrit la porte, personne ne se tenait derrière. La jeune fille regarda aux alentours avant de baisser les yeux et d’apercevoir un bouquet de roses rouges et blanches au pas de la porte. Elle le ramassa, retourna dans l’appartement en fermant la porte derrière elle et prit la carte dans le bouquet.
- Des roses rouge et blanches pour toi, Teresa. Informa Annie
- T’en as combien des admirateurs, sœurette ? Demanda Tommy taquin.
- Moi-même, je me le demande. Et je me demande aussi quel sera l’heureux Valentin. Ajouta Jane d’un ton amusé
Lisbon leva les yeux au ciel dans un soupir d’exaspération.
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
le chap suivant !!!
C'était trompeur ! alors ce n'est pas Jane qui a écrit cette carte...
alors là, tu m'as bien eut
j'avais remarqué que le prénom n'y était pas mais je ne me doutait pas que c'était l'autre cinglé
Lisbon qui aide Jane
je les adore quand ils sont comme ça
Jane ahuris à la fin, pourquoi je sens que Lisbon ne va pas le croire et va le faire dégager de la maison ??
parce que je ne vois pas sinon, le but de l'autre cinglé (désolé, je retiens que les noms de ceux que j'aime bien puis cinglé lui va bien )
j'ai franchement hâte de voir la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Lisbon et son cauchemar
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Agrrrh ce Bryan si il copie Jane , en Plus j'ai la nette impression qu'il vas tout gacher dans ce qui aurait put être un SUBLIME moment Jisbon
Et le cauchemar de Lisbon , J'avoue que j'ai eu TRÉS peur que ce soit vrai, Dix lignes de plus et je me mettais a devant mon ordinateur . Mais comment vont réagir Jane et Lisbon Esque Lisbon va croire Jane, lui en vouloir où être déçu qu'il le nit ?
Et le cauchemar de Lisbon , J'avoue que j'ai eu TRÉS peur que ce soit vrai, Dix lignes de plus et je me mettais a devant mon ordinateur . Mais comment vont réagir Jane et Lisbon Esque Lisbon va croire Jane, lui en vouloir où être déçu qu'il le nit ?
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Lisbon et son cauchemar
J'ai la nette impression que "l'ami" Bryan est en train de faire un transfert de personnalité...Jane va devoir faire attention avant que le malade ne tente de l'éliminer pour prendre sa place
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel exprime parfaitement mes pensées alors je plussois
et désolée de ne pas avoir commenté l'autre chapitre, j'avais même pas vu que tu avais posté mais du coup ça m'en a fait deux à lire
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
coucou à toi succulente auteure!
euh....?????
(caly ouvre de grands yeux surpris: elle voit des canetons défiler juste au dessus de la date et heure du fofo! Apparemment c'est une bannière de jeu mais c'est quand même déroutant de voir des canards t'attaquer alors que tu t'apprêtes à poster un comm..! )
bon laissons-là les canards
(non mais ne me regardez pas comme ça; je n'ai rien fumé et rien bu! je vous jure que le fofo est envahi par les canards! )
Revenons en à ta super fic
(-->le 1er qui me parle de canards...je l'assomme à coup de réglement du CBI!! )
Alors comme d'habitude, ton chapitre est haletant et très très bien mené!
Le cauchemar du début m'a laissée dans le doute: j'avoue être revenue, en cours de lecture, au chapitre précédent pour m'assurer que je m'étais bien arrêtée au bon endroit! :pas_poss: Le rêve semble tellement réel et très bien narré que l'on croyait vraiment au début qu'il s'agissait de l'action!
Ce qui est surprenant est que Lisbon elle-même ne semble pas avoir vécu elle même un tel traumatisme, elle ne l'évoque jamais et "croit" seulement que ce rêve peut avoir un lien...Ce malade lui aurait-il fait peur par le passé, au point qu'elle s'imagine ce qui aurait pu se produire? Ou adapte-t-elle à elle une scène que son amie Nathalie aurait elle même subie?
en tout cas, il est intéressant de noter qu'elle compte à présent Jane dans son rêve..le consultant occupe une telle place qu'elle voit en lui celui qui pourrait la sauver...JA what else?
Vivement qu'on arrête ce malade sadique hein car notre pauvre Lisbon est bien malmenée!
la météo: je ne sais pas si tu l'as fait exprès mais le choix d'un temps gris néanmoins nimbé de qqk rayons de soleil correspond tout à fait à l'état de Térésa. Elle est plongée dans un véritable enfer (sa cécité, le fait qu'elle soit la cible des désirs fou d'un dingue..) et pourtant sa famille, son équipe et son consultant représentent les rayons lumineux sur lesquels elle peut compter quelque soit la grissaille domainte! (je sais mon esprit métaphorique cherche parfois des signes même où il ,n'y en a peut-être pas...à toi de me le dire )
alors là, j'étais fière de moi, quand tu as commencé à écrire: "A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage"
--> des roses rouges???
IMPOSSIBLE! Jane est encore bien trop hésitant pou offrir des roses rouges à Lisbon ce serait bien trop significatif et tu es une bien trop bonne auteure pour faire un écueil pareil! Donc j'étais quasi sûre qu'il s'agissait de notre barjot!
"Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. ": --> ben là, on a la confirmation, Jane ne s'étalerait pas ainsi en présence d'une inconnue!
MAis quelle MAGNIFIQUE IDEE, je salue encore une fois ton talent d'auteur!
l'obsession pour LIsbon que développe ce Bryan doit effectivement tenir compte de la relation atypique qu'elle a avec son consultant.
Mais que cherche-t-il à faire? Il se doute bien que Lisbon ne va pas croire une seconde que les fleurs et le mot ainsi formulé viennent vraiment de Jane, le veuf inconsolable? Donc veut-il les fâcher ou simplement leur montrer qu'il a lu dans leurs coeurs respectifs et du coup, qu'ils sont ts les 2 doublement menacés? bref, je suis archi-fan de ce déroulement!
Annie et Tommy: j'adore la relation discrète mais néanmoins intense que tu laisses entrevoir entre le père et la fille!
la pauvre Annie semble assignée au rôle de "portière" (ben oui, le féminin de "portier" est bien "portière" non? de même que la femme du "camelot" doit être logiquement la "camelotte"! )
le duel Jane/LIsbon:
"Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur "
cet échange est tellement digne d'eux! je rêverais de voir cela à l'écran!
la complicité grandissante : oh mais que cela fait du bien de voir un Janounet si prévenant! enfin la donzelle abaisse un peu sa garde et accepte l'aide en dépit de sa fierté!
le gag des fleurs: excellente idée que celle d'avoir la famille au grand complet pour assiter à ce moment! Certes les têtes hébétées devraient valoir le coup d'oeil mais surtout on a l'impression que Jane fait presque officiellement partie de la famillepour ce qui est de la "plaisanterie", je doute que les tourtereaux la trouve à leurs gout! Cela dit Bryan sait ce qu'il fait! il se pourrait que pour le protéger, Lisbon exige que JAne s'éloigne d'elle, pour que le malade ne considère plus le consultant comme une rival potentiel!
l'ensemble s'agence à merveille, je ne peux que te féliciter encore et surtout te supplier de ne pas tarder à poster la suite!!
PS: tu sais quoi????? Ben les canards continuent tjs de défiler au-dessus!
euh....?????
(caly ouvre de grands yeux surpris: elle voit des canetons défiler juste au dessus de la date et heure du fofo! Apparemment c'est une bannière de jeu mais c'est quand même déroutant de voir des canards t'attaquer alors que tu t'apprêtes à poster un comm..! )
bon laissons-là les canards
(non mais ne me regardez pas comme ça; je n'ai rien fumé et rien bu! je vous jure que le fofo est envahi par les canards! )
Revenons en à ta super fic
(-->le 1er qui me parle de canards...je l'assomme à coup de réglement du CBI!! )
Alors comme d'habitude, ton chapitre est haletant et très très bien mené!
Le cauchemar du début m'a laissée dans le doute: j'avoue être revenue, en cours de lecture, au chapitre précédent pour m'assurer que je m'étais bien arrêtée au bon endroit! :pas_poss: Le rêve semble tellement réel et très bien narré que l'on croyait vraiment au début qu'il s'agissait de l'action!
Ce qui est surprenant est que Lisbon elle-même ne semble pas avoir vécu elle même un tel traumatisme, elle ne l'évoque jamais et "croit" seulement que ce rêve peut avoir un lien...Ce malade lui aurait-il fait peur par le passé, au point qu'elle s'imagine ce qui aurait pu se produire? Ou adapte-t-elle à elle une scène que son amie Nathalie aurait elle même subie?
en tout cas, il est intéressant de noter qu'elle compte à présent Jane dans son rêve..le consultant occupe une telle place qu'elle voit en lui celui qui pourrait la sauver...JA what else?
Vivement qu'on arrête ce malade sadique hein car notre pauvre Lisbon est bien malmenée!
la météo: je ne sais pas si tu l'as fait exprès mais le choix d'un temps gris néanmoins nimbé de qqk rayons de soleil correspond tout à fait à l'état de Térésa. Elle est plongée dans un véritable enfer (sa cécité, le fait qu'elle soit la cible des désirs fou d'un dingue..) et pourtant sa famille, son équipe et son consultant représentent les rayons lumineux sur lesquels elle peut compter quelque soit la grissaille domainte! (je sais mon esprit métaphorique cherche parfois des signes même où il ,n'y en a peut-être pas...à toi de me le dire )
alors là, j'étais fière de moi, quand tu as commencé à écrire: "A quelques pâtés de maison de l’appartement de Lisbon, chez un fleuriste, un homme en costume clair trois pièces choisissait un bouquet de roses rouges et de roses blanches à l’étalage"
--> des roses rouges???
IMPOSSIBLE! Jane est encore bien trop hésitant pou offrir des roses rouges à Lisbon ce serait bien trop significatif et tu es une bien trop bonne auteure pour faire un écueil pareil! Donc j'étais quasi sûre qu'il s'agissait de notre barjot!
"Oui. Je voudrais faire une surprise à la femme que j’aime et ce sont ses fleurs préférées. ": --> ben là, on a la confirmation, Jane ne s'étalerait pas ainsi en présence d'une inconnue!
MAis quelle MAGNIFIQUE IDEE, je salue encore une fois ton talent d'auteur!
l'obsession pour LIsbon que développe ce Bryan doit effectivement tenir compte de la relation atypique qu'elle a avec son consultant.
Mais que cherche-t-il à faire? Il se doute bien que Lisbon ne va pas croire une seconde que les fleurs et le mot ainsi formulé viennent vraiment de Jane, le veuf inconsolable? Donc veut-il les fâcher ou simplement leur montrer qu'il a lu dans leurs coeurs respectifs et du coup, qu'ils sont ts les 2 doublement menacés? bref, je suis archi-fan de ce déroulement!
Annie et Tommy: j'adore la relation discrète mais néanmoins intense que tu laisses entrevoir entre le père et la fille!
la pauvre Annie semble assignée au rôle de "portière" (ben oui, le féminin de "portier" est bien "portière" non? de même que la femme du "camelot" doit être logiquement la "camelotte"! )
le duel Jane/LIsbon:
"Dites-moi, Lisbon, où sont passées vos jambes ? Demanda Jane d’un ton taquin
- Pourquoi vous me posez cette question ? Vous avez envie que l’une d’entre elles se lève pour vous foutre un coup de pied aux fesses ? Rétorqua-t-elle d’un ton moqueur "
cet échange est tellement digne d'eux! je rêverais de voir cela à l'écran!
la complicité grandissante : oh mais que cela fait du bien de voir un Janounet si prévenant! enfin la donzelle abaisse un peu sa garde et accepte l'aide en dépit de sa fierté!
le gag des fleurs: excellente idée que celle d'avoir la famille au grand complet pour assiter à ce moment! Certes les têtes hébétées devraient valoir le coup d'oeil mais surtout on a l'impression que Jane fait presque officiellement partie de la famillepour ce qui est de la "plaisanterie", je doute que les tourtereaux la trouve à leurs gout! Cela dit Bryan sait ce qu'il fait! il se pourrait que pour le protéger, Lisbon exige que JAne s'éloigne d'elle, pour que le malade ne considère plus le consultant comme une rival potentiel!
l'ensemble s'agence à merveille, je ne peux que te féliciter encore et surtout te supplier de ne pas tarder à poster la suite!!
PS: tu sais quoi????? Ben les canards continuent tjs de défiler au-dessus!
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Perdue dans le noir ^
wow, le cauchemar de Lisbon
ça fait peur quand même! la pauvre elle doit mal dormir en ce moment ...
et après l'autre Bryan, se prend pour Jane maintenant ?! il est complètement cinglé celui- là !!
j'ai beaucoup aimé le p'tit moment entre Jane et Lisbon :)
maintenant je me demande comment ils vont réagir à cette histoire de fleur?!
hâte de lire la suite XD
ça fait peur quand même! la pauvre elle doit mal dormir en ce moment ...
et après l'autre Bryan, se prend pour Jane maintenant ?! il est complètement cinglé celui- là !!
j'ai beaucoup aimé le p'tit moment entre Jane et Lisbon :)
maintenant je me demande comment ils vont réagir à cette histoire de fleur?!
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
Il parait qu'un petit commentaire ça fait toujours plaisir alors voici le mien
J'ai commencé à lire ta fic et je me suis très vite perdue dedans. Quand je dis perdue, c'est dans le bon sens du terme ! Elle est vraiment très bien écrite et on pourrait presque voir les scènes se dérouler sous nos yeux. J'ai très vite été happée par ton histoire et la curiosité ma poussé à la lire jusqu'au bout. L'histoire est bien trouvé, une Lisbon aveugle et ronchon avec un Jane qui ne demande qu'à aider c'est vraiment trop mignon.
J'aime ces petit moment Jisbon ^^
Le fait de trouver un passé à Lisbon avec un psychopathe sexuel à ses trousses est assez flippant et je vois parfaitement l'inquiétude de Lisbon à ce sujet. Son cauchemar est assez flippant et angoissant (le fait d'être poursuivie et ne pas réussir à s'enfuir, y'a pas pire comme situation)
Enfin, le psychopathe qui veut soit se faire aimer de Lisbon en se faisant passer pour Jane ou alors, se faire passer pour Jane juste pour mettre une grosse embrouille entre Jane et Lisbon (je sais pas si ce que je dis est clair, la fatigue contrôle mon clavier ^^) ne me dit rien qui vaille.
J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Bravo en tout cas !
J'ai commencé à lire ta fic et je me suis très vite perdue dedans. Quand je dis perdue, c'est dans le bon sens du terme ! Elle est vraiment très bien écrite et on pourrait presque voir les scènes se dérouler sous nos yeux. J'ai très vite été happée par ton histoire et la curiosité ma poussé à la lire jusqu'au bout. L'histoire est bien trouvé, une Lisbon aveugle et ronchon avec un Jane qui ne demande qu'à aider c'est vraiment trop mignon.
J'aime ces petit moment Jisbon ^^
Le fait de trouver un passé à Lisbon avec un psychopathe sexuel à ses trousses est assez flippant et je vois parfaitement l'inquiétude de Lisbon à ce sujet. Son cauchemar est assez flippant et angoissant (le fait d'être poursuivie et ne pas réussir à s'enfuir, y'a pas pire comme situation)
Enfin, le psychopathe qui veut soit se faire aimer de Lisbon en se faisant passer pour Jane ou alors, se faire passer pour Jane juste pour mettre une grosse embrouille entre Jane et Lisbon (je sais pas si ce que je dis est clair, la fatigue contrôle mon clavier ^^) ne me dit rien qui vaille.
J'ai vraiment hâte de lire la suite ! Bravo en tout cas !
Re: Perdue dans le noir ^
Coin Coin pour Caly mais ne me tirez pas dessus
Jiisbon, Johel, MissA., Sweety, Caly (avec toujours un immense et fidèle com ), Totorsg & Peanut BZH (Mille Sabords ! Une Brr'etonne aussi Vive la Bretagne )
Vos commentaires me font toujours autant plaisir venant des anciens comme des nouveaux venus sur le forum
Et encore un grand merci à Mococoa pour la correction
Voici la suite de ma fic où vous allez découvrir la réaction de la tribu Lisbon et ce qui va se passer par la suite mais je ne vous en dis pas plus
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
Pendant plusieurs secondes, aucun mot ne put sortir de la bouche de qui que ce soit. Un silence total et pesant, régnait désormais dans le salon de Teresa Lisbon. Annie arborait un air d’incompréhension mêlée à une sorte d’hystérie tandis que son père, Tommy dévisageait Jane d’un air impassible mais duquel transparaissait néanmoins de la contrariété. Il ne savait pas réellement quoi penser du consultant à cet instant.
Teresa en revanche était assez remontée contre son consultant et son mot doux. De quel droit la mettait-il mal à l’aise ainsi, devant sa famille ? Elle s’éloigna de lui, qui était toujours à ses côtés, mais qui semblait en état de léthargie.
Un conflit interne avait lieu à l’intérieur de Teresa Lisbon. Autant elle pouvait reconnaître les qualités intrinsèques de Patrick Jane, qui savait être humain, généreux, attentif et drôle, mais de là à lui écrire, à elle, un mot d’amour il y avait un monde. D’autant, que son côté soupçonneux inhérent à son métier, susurrait à Lisbon de se méfier du consultant, de ses coups foireux et de ses tours de passe-passe en tout genre. Mais elle n’arrivait cependant pas à croire que Jan aurait pu vouloir se jouer d’elle, là, alors qu’elle était présentement diminuée.
De son côté, Jane, qui sortait peu à peu de son état de stupéfaction, réfléchissait à toute allure. Ce faisant il jeta un coup d’œil aux trois membres de la famille Lisbon qui le regardaient d’un air ahuri. Annie le dévisageait, ses yeux traduisant son trouble. Tommy le fixait assez méchamment, sa mâchoire crispée et remontée laissant supposer qu’il était à deux doigts de frapper le consultant. Cependant, un trait d’incertitude pouvait se lire sur son visage. Lorsqu’il se tourna vers Teresa, le consultant put voir qu’elle se tenait tête baissée, et semblait très mal à l’aise. Jane aurait voulu lui faire comprendre qu’il n’y était pour rien, que ce n’était pas lui l’auteur de ce mot. Il aurait tant voulu qu’elle puisse voir ses yeux à cet instant : elle aurait compris qu’il ne mentait pas.
Le mentaliste détourna les yeux de sa patronne et fixa son frère et sa nièce qui ne l’avaient pas quitté des yeux dans le laps de temps. Puis Jane rompit le silence.
- Quoi !?! … Vous croyez vraiment que j’aurais pu…
- C’est très indélicat de votre part. L’interrompit Tommy sèchement
- C’est très attentionné aussi même si je suis d’accord avec mon père. Rajouta Annie, déroutée
- Mais enfin, jamais je n’écrirai une chose pareille. Se défendit Jane
Le mentaliste se tourna vers sa patronne en cherchant du regard un soutien.
- Lisbon, vous me connaissez, vous savez bien que jamais je n’oserai vous écrire de pareilles absurdités et encore moins vous envoyer des fleurs aussi négligées. Reprit-il d’un ton suppliant.
La jeune femme ne répondit pas, se contentant d’hausser les épaules et de secouer la tête. Ce qui froissa son consultant.
- Oh ! Lisbon, ayez confiance en moi, je suis incapable de vous faire ça. Reprit-il
- Ah oui ?! Intervint-elle en relevant la tête ; tout comme vous étiez incapable de m’envoyer un colis avec un message et un rein sur mon bureau peut-être ?! S’emporta-t-elle
- Ce n’est pas ce que je voulais dire. Embraya Jane en pointant son doigt dans sa direction ; je voulais dire que je suis incapable de vous faire ça en dehors d’une enquête, vous le savez.
- Je suis plus sûre de rien là, Jane. Avoua-t-elle dans un soupir
- Annie, montre-moi la carte, s’il te plaît ? Demanda Jane poliment à la jeune fille
La jeune fille s’exécuta et Jane la remercia. Il lut le message plusieurs fois en regardant attentivement l’écriture et tourna la carte en l’observant dans les moindres détails avant de revenir à l’écriture du mot. Le mentaliste se tourna vers Tommy et Annie qui le dévisageaient en fronçant les sourcils. Puis le beau blondinet leur indiqua de patienter, en pointant son index dans leur direction, avant de se diriger vers le salon sous les yeux interrogateurs des Lisbon.
En entendant les pas de son consultant qui s’agitait dans le salon, sans dire mot, Lisbon se demanda ce qu’il se passait.
- Qu’est-ce-qu’il se passe ? Demanda-t-elle
Mais personne ne daigna lui répondre. Peut-être parce que personne n’avait la réponse, hormis Patrick Jane, qui semblait bien trop occupé à trafiquer elle-ne-savait-quoi. Les pas de Jane revinrent vers elle mais se décalèrent légèrement de sa personne. Le consultant se mit à côté d’Annie, lui montrant ainsi qu’à son père, l’écriture sur la carte et son écriture à lui sur une feuille de papier. Tommy et sa fille observèrent bien les deux écritures, les comparant, et finalement, ils durent bien se rendre à l’évidence qui était juste devant leurs yeux.
- Oh non ! Souffla Tommy
- Oh mince ! Haleta Annie
- Je vous l’avais dit. Rétorqua Jane
- Mais enfin, qu’est-ce-qu’il se passe ? Répéta Lisbon irritée
- Euh… Monsieur Jane a dit la vérité, Teresa. Répondit Tommy, confus et inquiet ; ce n’est pas lui, il l’a prouvé.
- Quoi ?! S’étonna Lisbon, tout en poussant un léger soupir de soulagement ; mais… mais si ce n’est pas vous, Jane… Qui est-ce ?
- J’ai déjà mon idée là-dessus. Rétorqua Jane en prenant son portable
Lisbon fronça les sourcils et réfléchit quelques instants. Qui pourrait bien être l’auteur du bouquet et du mot ?
- Oh bon sang… Bryan… Souffla-t-elle
Environ 20 minutes plus tard, Rigsby, Cho et Van Pelt arrivèrent chez leur patronne. Wayne avait reçu un appel de Jane leur signifiant de venir dès que possible chez Teresa.
- C’est vrai, Jane ? Il a recommencé ? Demanda Rigsby
- Si Jane nous a appelés, ce n’est pas pour du beurre. Répliqua Cho
- Regardez par vous-mêmes. Intervint Jane en leur tendant la carte du bouquet de fleurs.
Cho saisit le mot, le déplia et lut les quelques mots du message, Rigsby et Van Pelt regardant par-dessus ses épaules.
- C’est ton nom ! S’écria Grace, choquée
Jane hocha la tête en baissant les yeux.
- C’est quoi ce merdier ? Questionna Wayne ; il te veut quoi ce malade ?
- Il veut se faire passer pour moi, pour se rapprocher encore plus de Lisbon parce que je suis la barrière qui le sépare de la femme de sa vie, selon lui… je crois bien qu’il avait l’intention de me tuer l’autre jour, mais il n’avait pas compté sur la présence de Cho et Van Pelt. Son plan a foiré. Il en a retrouvé un autre. Expliqua Jane, songeur.
- Il cherche à être toi, à se faire une nouvelle identité. Comprit Kimball
- Dans le seul but d’avoir Lisbon ?! S’étonna Grace, horrifiée
- Mais pourquoi toi et non un autre ? Demanda Wayne, dérouté et intrigué
- Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant. Cita Jane, songeur
Il s’éloigna d’eux sous les regards désorientés de Wayne et de Grace qui se tournèrent vers Cho. Ce dernier, impassible et stoïque, suivit Jane du regard alors que le consultant disparaissait dans la cuisine, avant de se tourner vers ses collègues qui cherchaient des explications.
- Oscar Wilde. Répondit Cho
- Qu’est-ce-qu’un écrivain vient faire là-dedans ? Demanda Rigsby,
- Qu’est-ce-que j’en sais, moi, je ne suis pas mentaliste. Répliqua Cho en haussant les épaules
- Cho, intervint Jane une tasse fumante à la main ; il y a un fleuriste pas très loin de chez Lisbon, il faut que vous alliez le voir.
- Tu crois que c’est là qu’il a acheté ce bouquet ? Demanda son ami
- J’en suis même certain car ce n’est pas pour rien qu’il a acheté ces fleurs en mon nom. Certifia Jane en jetant un coup d’œil vers Lisbon
- D’accord. On te tient au courant. Promit Kimball en posant sa main sur l’épaule de son ami
- Jane, veille bien sur Lisbon. Supplia Grace
- Je te le promets. Certifia-t-il
Rigsby lui fit un sourire rassurant et Jane lui rendit son sourire du mieux qu’il put. Puis l’équipe s’en alla.
Lisbon était toujours dans le salon, assise sur le fauteuil, le regard dans le vide. Elle se sentait coupable d’avoir accusé Jane. Alors qu’en réalité, ce dernier n’était coupable de rien. Ils étaient tous tombés dans le piège que leur avait tendu ce taré de Bryan. Et bien qu’elle essaie de paraître calme, surtout vis-à-vis d’Annie et de Tommy, Lisbon était paniquée. Elle avait peur que Bryan Hathaway finisse par s’en prendre à elle, ou pire encore, à Jane ou à sa famille. En temps normal elle n’aurait pas eu aussi peur. Elle pouvait se défendre. Mais là, présentement, elle était aveugle. Et donc diminuée.
- Lisbon ! Entendit-elle
Teresa fut sortie de ses pensées par Jane qui revenait de la cuisine.
- Je vous apporte un peu de café, je me suis dit que ça vous ferait du bien. Dit-il en tendant la tasse fumante à la jeune femme.
Lisbon sourit face à son attention, et tendit les bras en direction de Jane qui posa une main sur celle de sa patronne pour lui glisser lentement sa boisson favorite entre ses mains. Il la sentit se raidir à son contact.
- Je veux juste faire attention à ce que votre tasse ne tombe pas par terre. La rassura-t-il d’une voix douce ; attention, c’est chaud.
Lisbon se laissa faire, le remercia d’un hochement de tête et d’un sourire au coin des lèvres. Jane lui, ne la quitta pas des yeux tout en s’asseyant sur le pouf face à elle.
- Où sont Annie et votre frère ? Demanda-t-il
- Tommy est parti emmener Annie au lycée avant d’aller bosser. Répondit Lisbon d’une voix triste ; Où est l’équipe ? Enchaîna-t-elle.
- Ils sont partis vérifier une piste. Répondit Jane
- Vérifier votre hypothèse, non ?
Elle but une longue gorgée de café puis poussa un soupir triste ce qui n’échappa pas à Jane.
- Quel est le souci Lisbon ? S’inquiéta-t-il
- Rien du tout. Mentit-elle
- N’essayez pas de me mentir, femme ! Je sais qu’il y a quelque chose qui vous tourmente. Rétorqua Jane d’un ton posé
- Si vous le savez, pourquoi ne pas me le dire Monsieur-je-sais-tout, ça économisera ma salive ?! Ironisa Lisbon
- Comme vous voudrez. Fit Jane posément ; Annie a voulu rester auprès de vous pour vous aider dans les tâches quotidiennes… mais plus elle insistait, plus ça vous rendez mal. Vous lui avez dit que vous n’aviez pas besoin de son aide ni de sa protection. Et vous avez ajouté qu’elle devait aller en cours.
Jane marqua une pause en voyant qu’il venait de toucher un point sensible chez Lisbon car ses yeux étaient très expressifs. Puis il continua.
- C’est ce qui a mis fin à votre conversation… votre frère n’a rien dit car il se doutait bien que vous étiez fragile et il ne voulait pas aggraver les choses… Et depuis, vous vous en voulez, n’est-ce pas ?
- Je suis vraiment égoïste... Se flagella-t-elle en baissant la tête
Le mentaliste secoua la tête sans quitter Lisbon des yeux. Cette dernière releva la tête vers lui.
- On dit que quand on perd la vue, nos autres sens se développent ; mais j’ai envie de dire que quand on est aveugle, on ne sait plus où on en est…On commence à s’en prendre à ceux qu’on aime et ils finissent par nous en vouloir… et c’est ce qui vient de se passer avec ma nièce et mon frère…Je viens à peine de renouer des liens plus forts avec eux…et je les détruis directement…Et puis il y a l’histoire de Nathalie, ma meilleure amie, que j’ai laissé partir de ma vie comme ça…je n’ai pas cherché à la revoir avant cette…soirée…et désormais, elle n’est plus là…Si seulement j’avais pu rester avec elle ou la retenir…
Une larme coula sur la joue de Lisbon qui la chassa d’un revers de la main en reniflant. Puis elle baissa la tête, évitant que son consultant ne voie sa faiblesse ou qu’il ne la juge. Jane quant à lui ne supportait pas de la voir pleurer ainsi, ça lui faisait mal au cœur et le rendait nerveux. Il glissa deux doigts sous le menton de la jeune femme, la poussant à relever la tête mais elle s’y opposa.
- Lisbon… Lisbon, re… écoutez-moi s’il-vous-plaît. Supplia-t-il penaud
Elle finit par céder, releva la tête en se laissant guider par les doigts de Jane toujours sous on menton. Elle sentit le regard de son consultant sur elle.
- Vous n’êtes pas du tout égoïste, commença-t-il d’une voix douce ; et vous n’avez pas fait de mal, ni à Annie ni à votre frère, si c’est ce que vous pensez. Annie est une adolescente à forte tête, intelligente et compréhensive, donc elle ne vous en veut pas, croyez-moi. Et votre frère non plus. C’est quelqu’un de bienveillant.
Teresa fit un faible sourire en détournant les yeux un instant.
- Ne vous en voulez pas non plus pour la mort de votre amie, reprit-il ; ce n’est pas de votre faute, vous ne pouviez pas prévoir ce qui allait se passer. Si vous étiez restée avec elle, vous seriez…
Jane stoppa sa phrase, n’osant pas à dire le mot « mort ». Il se rendit compte à cet instant précis à quel point cela le touchait. Il se rendit compte à quel point il ne pourrait pas vivre si Lisbon quittait ce monde. Sans elle, il ne serait rien, il ne survivrait pas, il ne pourrait pas supporter un nouveau deuil. Il inspira profondément et continua.
- … Je peux lire en vous comme dans un livre ouvert, Lisbon et vous le savez. Et je peux vous dire que ce que je lis dans vos yeux est loin d’être de l’égoïsme. Vous avez le droit de vous laisser aller à pleurer devant moi, je ne vous jugerai jamais Lisbon, soyez-en sûre. Vous êtes forte, généreuse, le cœur sur la main même pour ceux qui ne le méritent pas vraiment, vous vous battez constamment pour la justice… Une vraie Mère Teresa des temps modernes.
- Il est vrai que c’est tout moi, ça. Confirma-t-elle avec modestie
Lisbon se mit à rire dans un sourire qui illumina son visage au plus grand bonheur de Jane qui lui rendit son sourire. Le silence se fit une fois le rire cristallin de Teresa évanoui. Le consultant aperçut une larme solitaire se frayer un chemin sur la joue de la belle brunette et il la chassa doucement avec son pouce, effleurant la peau douce de la jeune femme. Teresa fut troublée par ce contact si chaud. Patrick se perdit dans se pensées alors qu’il caressait cette joue si douce. Il n’avait jamais observé une femme à ce point, il n’avait jamais ressenti autant de tendresse pour une femme depuis la mort de son épouse Angela. Il l’aimait toujours certes, mais là présentement, son corps réagissait d’une façon si inhabituelle qu’il en était perturbé. Récemment, tout contact avec Teresa Lisbon lui procurait des sensations qu’il croyait enterrées à jamais. Et les sentiments qui allaient avec.
Il ignorait encore la réelle teneur de ces dits sentiments, mais il avait bien des soupçons sur ce sujet si sensible pour lui.
De son côté, Lisbon n’avait pas bougé d’un pouce face au contact autant inattendue qu’inespéré de Jane. Son doigt sur sa joue était si doux, si tendre. Rien que par le toucher d’un doigt elle ressentait des tas d’émotions. Jamais elle n’aurait imaginé que Jane agisse de la sorte avec elle. Il semblait être de plus en plus affectueux avec elle, et bien qu’il porte toujours son alliance et soit toujours aussi éperdument amoureux de sa défunte femme, Teresa était perplexe face aux gestes de plus en plus répétitifs de Jane envers elle. Ou étaient-ce les sensations qu’il provoquait en elle qui la rendaient perplexe ?
Jane sortit de sa transe et retira subitement sa main du si beau visage de sa patronne. Lisbon elle, détourna la tête automatiquement. Jane se passa la main dans ses cheveux, puis se racla la gorge.
- Allez-vous habiller, reprit-il ; je vous emmène faire une balade.
- Je n’en ai pas vraiment envie, Jane. Refusa-t-elle d’une voix épuisée
- S’il vous plaît, Lisbon, un grand bol d’air vous ferait le plus grand bien, insista Jane doucement ; et puis avec ma présence à vos côtés, vous ne risquerez pas de vous ennuyer.
Il termina sa phrase avec un sourire que Lisbon put entendre, ce qui eut le don de l’exaspérer. Elle leva les yeux au ciel dans un soupir sans pour autant retenir le sourire fin qui s’étira sur ses lèvres.
- Bon, très bien. Accepta-t-elle ; mais pas de mauvaise blague ni d’entourloupe !
- Je vous le promets. Répliqua le consultant en souriant
Jiisbon, Johel, MissA., Sweety, Caly (avec toujours un immense et fidèle com ), Totorsg & Peanut BZH (Mille Sabords ! Une Brr'etonne aussi Vive la Bretagne )
Vos commentaires me font toujours autant plaisir venant des anciens comme des nouveaux venus sur le forum
Et encore un grand merci à Mococoa pour la correction
Voici la suite de ma fic où vous allez découvrir la réaction de la tribu Lisbon et ce qui va se passer par la suite mais je ne vous en dis pas plus
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Chapitre 15 :
- Ces fleurs révèlent toute votre beauté, celle qui me rendit épris de vous. Patrick Jane. Lut Annie à voix haute, un air ahuri prenant place sur son visage.
Toutes les têtes se tournèrent vers le mentaliste qui semblait tout aussi surpris que la famille Lisbon.
- Quoi ?! Fit Jane, hébété
*
Pendant plusieurs secondes, aucun mot ne put sortir de la bouche de qui que ce soit. Un silence total et pesant, régnait désormais dans le salon de Teresa Lisbon. Annie arborait un air d’incompréhension mêlée à une sorte d’hystérie tandis que son père, Tommy dévisageait Jane d’un air impassible mais duquel transparaissait néanmoins de la contrariété. Il ne savait pas réellement quoi penser du consultant à cet instant.
Teresa en revanche était assez remontée contre son consultant et son mot doux. De quel droit la mettait-il mal à l’aise ainsi, devant sa famille ? Elle s’éloigna de lui, qui était toujours à ses côtés, mais qui semblait en état de léthargie.
Un conflit interne avait lieu à l’intérieur de Teresa Lisbon. Autant elle pouvait reconnaître les qualités intrinsèques de Patrick Jane, qui savait être humain, généreux, attentif et drôle, mais de là à lui écrire, à elle, un mot d’amour il y avait un monde. D’autant, que son côté soupçonneux inhérent à son métier, susurrait à Lisbon de se méfier du consultant, de ses coups foireux et de ses tours de passe-passe en tout genre. Mais elle n’arrivait cependant pas à croire que Jan aurait pu vouloir se jouer d’elle, là, alors qu’elle était présentement diminuée.
De son côté, Jane, qui sortait peu à peu de son état de stupéfaction, réfléchissait à toute allure. Ce faisant il jeta un coup d’œil aux trois membres de la famille Lisbon qui le regardaient d’un air ahuri. Annie le dévisageait, ses yeux traduisant son trouble. Tommy le fixait assez méchamment, sa mâchoire crispée et remontée laissant supposer qu’il était à deux doigts de frapper le consultant. Cependant, un trait d’incertitude pouvait se lire sur son visage. Lorsqu’il se tourna vers Teresa, le consultant put voir qu’elle se tenait tête baissée, et semblait très mal à l’aise. Jane aurait voulu lui faire comprendre qu’il n’y était pour rien, que ce n’était pas lui l’auteur de ce mot. Il aurait tant voulu qu’elle puisse voir ses yeux à cet instant : elle aurait compris qu’il ne mentait pas.
Le mentaliste détourna les yeux de sa patronne et fixa son frère et sa nièce qui ne l’avaient pas quitté des yeux dans le laps de temps. Puis Jane rompit le silence.
- Quoi !?! … Vous croyez vraiment que j’aurais pu…
- C’est très indélicat de votre part. L’interrompit Tommy sèchement
- C’est très attentionné aussi même si je suis d’accord avec mon père. Rajouta Annie, déroutée
- Mais enfin, jamais je n’écrirai une chose pareille. Se défendit Jane
Le mentaliste se tourna vers sa patronne en cherchant du regard un soutien.
- Lisbon, vous me connaissez, vous savez bien que jamais je n’oserai vous écrire de pareilles absurdités et encore moins vous envoyer des fleurs aussi négligées. Reprit-il d’un ton suppliant.
La jeune femme ne répondit pas, se contentant d’hausser les épaules et de secouer la tête. Ce qui froissa son consultant.
- Oh ! Lisbon, ayez confiance en moi, je suis incapable de vous faire ça. Reprit-il
- Ah oui ?! Intervint-elle en relevant la tête ; tout comme vous étiez incapable de m’envoyer un colis avec un message et un rein sur mon bureau peut-être ?! S’emporta-t-elle
- Ce n’est pas ce que je voulais dire. Embraya Jane en pointant son doigt dans sa direction ; je voulais dire que je suis incapable de vous faire ça en dehors d’une enquête, vous le savez.
- Je suis plus sûre de rien là, Jane. Avoua-t-elle dans un soupir
- Annie, montre-moi la carte, s’il te plaît ? Demanda Jane poliment à la jeune fille
La jeune fille s’exécuta et Jane la remercia. Il lut le message plusieurs fois en regardant attentivement l’écriture et tourna la carte en l’observant dans les moindres détails avant de revenir à l’écriture du mot. Le mentaliste se tourna vers Tommy et Annie qui le dévisageaient en fronçant les sourcils. Puis le beau blondinet leur indiqua de patienter, en pointant son index dans leur direction, avant de se diriger vers le salon sous les yeux interrogateurs des Lisbon.
En entendant les pas de son consultant qui s’agitait dans le salon, sans dire mot, Lisbon se demanda ce qu’il se passait.
- Qu’est-ce-qu’il se passe ? Demanda-t-elle
Mais personne ne daigna lui répondre. Peut-être parce que personne n’avait la réponse, hormis Patrick Jane, qui semblait bien trop occupé à trafiquer elle-ne-savait-quoi. Les pas de Jane revinrent vers elle mais se décalèrent légèrement de sa personne. Le consultant se mit à côté d’Annie, lui montrant ainsi qu’à son père, l’écriture sur la carte et son écriture à lui sur une feuille de papier. Tommy et sa fille observèrent bien les deux écritures, les comparant, et finalement, ils durent bien se rendre à l’évidence qui était juste devant leurs yeux.
- Oh non ! Souffla Tommy
- Oh mince ! Haleta Annie
- Je vous l’avais dit. Rétorqua Jane
- Mais enfin, qu’est-ce-qu’il se passe ? Répéta Lisbon irritée
- Euh… Monsieur Jane a dit la vérité, Teresa. Répondit Tommy, confus et inquiet ; ce n’est pas lui, il l’a prouvé.
- Quoi ?! S’étonna Lisbon, tout en poussant un léger soupir de soulagement ; mais… mais si ce n’est pas vous, Jane… Qui est-ce ?
- J’ai déjà mon idée là-dessus. Rétorqua Jane en prenant son portable
Lisbon fronça les sourcils et réfléchit quelques instants. Qui pourrait bien être l’auteur du bouquet et du mot ?
- Oh bon sang… Bryan… Souffla-t-elle
*
Environ 20 minutes plus tard, Rigsby, Cho et Van Pelt arrivèrent chez leur patronne. Wayne avait reçu un appel de Jane leur signifiant de venir dès que possible chez Teresa.
- C’est vrai, Jane ? Il a recommencé ? Demanda Rigsby
- Si Jane nous a appelés, ce n’est pas pour du beurre. Répliqua Cho
- Regardez par vous-mêmes. Intervint Jane en leur tendant la carte du bouquet de fleurs.
Cho saisit le mot, le déplia et lut les quelques mots du message, Rigsby et Van Pelt regardant par-dessus ses épaules.
- C’est ton nom ! S’écria Grace, choquée
Jane hocha la tête en baissant les yeux.
- C’est quoi ce merdier ? Questionna Wayne ; il te veut quoi ce malade ?
- Il veut se faire passer pour moi, pour se rapprocher encore plus de Lisbon parce que je suis la barrière qui le sépare de la femme de sa vie, selon lui… je crois bien qu’il avait l’intention de me tuer l’autre jour, mais il n’avait pas compté sur la présence de Cho et Van Pelt. Son plan a foiré. Il en a retrouvé un autre. Expliqua Jane, songeur.
- Il cherche à être toi, à se faire une nouvelle identité. Comprit Kimball
- Dans le seul but d’avoir Lisbon ?! S’étonna Grace, horrifiée
- Mais pourquoi toi et non un autre ? Demanda Wayne, dérouté et intrigué
- Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant. Cita Jane, songeur
Il s’éloigna d’eux sous les regards désorientés de Wayne et de Grace qui se tournèrent vers Cho. Ce dernier, impassible et stoïque, suivit Jane du regard alors que le consultant disparaissait dans la cuisine, avant de se tourner vers ses collègues qui cherchaient des explications.
- Oscar Wilde. Répondit Cho
- Qu’est-ce-qu’un écrivain vient faire là-dedans ? Demanda Rigsby,
- Qu’est-ce-que j’en sais, moi, je ne suis pas mentaliste. Répliqua Cho en haussant les épaules
- Cho, intervint Jane une tasse fumante à la main ; il y a un fleuriste pas très loin de chez Lisbon, il faut que vous alliez le voir.
- Tu crois que c’est là qu’il a acheté ce bouquet ? Demanda son ami
- J’en suis même certain car ce n’est pas pour rien qu’il a acheté ces fleurs en mon nom. Certifia Jane en jetant un coup d’œil vers Lisbon
- D’accord. On te tient au courant. Promit Kimball en posant sa main sur l’épaule de son ami
- Jane, veille bien sur Lisbon. Supplia Grace
- Je te le promets. Certifia-t-il
Rigsby lui fit un sourire rassurant et Jane lui rendit son sourire du mieux qu’il put. Puis l’équipe s’en alla.
Lisbon était toujours dans le salon, assise sur le fauteuil, le regard dans le vide. Elle se sentait coupable d’avoir accusé Jane. Alors qu’en réalité, ce dernier n’était coupable de rien. Ils étaient tous tombés dans le piège que leur avait tendu ce taré de Bryan. Et bien qu’elle essaie de paraître calme, surtout vis-à-vis d’Annie et de Tommy, Lisbon était paniquée. Elle avait peur que Bryan Hathaway finisse par s’en prendre à elle, ou pire encore, à Jane ou à sa famille. En temps normal elle n’aurait pas eu aussi peur. Elle pouvait se défendre. Mais là, présentement, elle était aveugle. Et donc diminuée.
- Lisbon ! Entendit-elle
Teresa fut sortie de ses pensées par Jane qui revenait de la cuisine.
- Je vous apporte un peu de café, je me suis dit que ça vous ferait du bien. Dit-il en tendant la tasse fumante à la jeune femme.
Lisbon sourit face à son attention, et tendit les bras en direction de Jane qui posa une main sur celle de sa patronne pour lui glisser lentement sa boisson favorite entre ses mains. Il la sentit se raidir à son contact.
- Je veux juste faire attention à ce que votre tasse ne tombe pas par terre. La rassura-t-il d’une voix douce ; attention, c’est chaud.
Lisbon se laissa faire, le remercia d’un hochement de tête et d’un sourire au coin des lèvres. Jane lui, ne la quitta pas des yeux tout en s’asseyant sur le pouf face à elle.
- Où sont Annie et votre frère ? Demanda-t-il
- Tommy est parti emmener Annie au lycée avant d’aller bosser. Répondit Lisbon d’une voix triste ; Où est l’équipe ? Enchaîna-t-elle.
- Ils sont partis vérifier une piste. Répondit Jane
- Vérifier votre hypothèse, non ?
Elle but une longue gorgée de café puis poussa un soupir triste ce qui n’échappa pas à Jane.
- Quel est le souci Lisbon ? S’inquiéta-t-il
- Rien du tout. Mentit-elle
- N’essayez pas de me mentir, femme ! Je sais qu’il y a quelque chose qui vous tourmente. Rétorqua Jane d’un ton posé
- Si vous le savez, pourquoi ne pas me le dire Monsieur-je-sais-tout, ça économisera ma salive ?! Ironisa Lisbon
- Comme vous voudrez. Fit Jane posément ; Annie a voulu rester auprès de vous pour vous aider dans les tâches quotidiennes… mais plus elle insistait, plus ça vous rendez mal. Vous lui avez dit que vous n’aviez pas besoin de son aide ni de sa protection. Et vous avez ajouté qu’elle devait aller en cours.
Jane marqua une pause en voyant qu’il venait de toucher un point sensible chez Lisbon car ses yeux étaient très expressifs. Puis il continua.
- C’est ce qui a mis fin à votre conversation… votre frère n’a rien dit car il se doutait bien que vous étiez fragile et il ne voulait pas aggraver les choses… Et depuis, vous vous en voulez, n’est-ce pas ?
- Je suis vraiment égoïste... Se flagella-t-elle en baissant la tête
Le mentaliste secoua la tête sans quitter Lisbon des yeux. Cette dernière releva la tête vers lui.
- On dit que quand on perd la vue, nos autres sens se développent ; mais j’ai envie de dire que quand on est aveugle, on ne sait plus où on en est…On commence à s’en prendre à ceux qu’on aime et ils finissent par nous en vouloir… et c’est ce qui vient de se passer avec ma nièce et mon frère…Je viens à peine de renouer des liens plus forts avec eux…et je les détruis directement…Et puis il y a l’histoire de Nathalie, ma meilleure amie, que j’ai laissé partir de ma vie comme ça…je n’ai pas cherché à la revoir avant cette…soirée…et désormais, elle n’est plus là…Si seulement j’avais pu rester avec elle ou la retenir…
Une larme coula sur la joue de Lisbon qui la chassa d’un revers de la main en reniflant. Puis elle baissa la tête, évitant que son consultant ne voie sa faiblesse ou qu’il ne la juge. Jane quant à lui ne supportait pas de la voir pleurer ainsi, ça lui faisait mal au cœur et le rendait nerveux. Il glissa deux doigts sous le menton de la jeune femme, la poussant à relever la tête mais elle s’y opposa.
- Lisbon… Lisbon, re… écoutez-moi s’il-vous-plaît. Supplia-t-il penaud
Elle finit par céder, releva la tête en se laissant guider par les doigts de Jane toujours sous on menton. Elle sentit le regard de son consultant sur elle.
- Vous n’êtes pas du tout égoïste, commença-t-il d’une voix douce ; et vous n’avez pas fait de mal, ni à Annie ni à votre frère, si c’est ce que vous pensez. Annie est une adolescente à forte tête, intelligente et compréhensive, donc elle ne vous en veut pas, croyez-moi. Et votre frère non plus. C’est quelqu’un de bienveillant.
Teresa fit un faible sourire en détournant les yeux un instant.
- Ne vous en voulez pas non plus pour la mort de votre amie, reprit-il ; ce n’est pas de votre faute, vous ne pouviez pas prévoir ce qui allait se passer. Si vous étiez restée avec elle, vous seriez…
Jane stoppa sa phrase, n’osant pas à dire le mot « mort ». Il se rendit compte à cet instant précis à quel point cela le touchait. Il se rendit compte à quel point il ne pourrait pas vivre si Lisbon quittait ce monde. Sans elle, il ne serait rien, il ne survivrait pas, il ne pourrait pas supporter un nouveau deuil. Il inspira profondément et continua.
- … Je peux lire en vous comme dans un livre ouvert, Lisbon et vous le savez. Et je peux vous dire que ce que je lis dans vos yeux est loin d’être de l’égoïsme. Vous avez le droit de vous laisser aller à pleurer devant moi, je ne vous jugerai jamais Lisbon, soyez-en sûre. Vous êtes forte, généreuse, le cœur sur la main même pour ceux qui ne le méritent pas vraiment, vous vous battez constamment pour la justice… Une vraie Mère Teresa des temps modernes.
- Il est vrai que c’est tout moi, ça. Confirma-t-elle avec modestie
Lisbon se mit à rire dans un sourire qui illumina son visage au plus grand bonheur de Jane qui lui rendit son sourire. Le silence se fit une fois le rire cristallin de Teresa évanoui. Le consultant aperçut une larme solitaire se frayer un chemin sur la joue de la belle brunette et il la chassa doucement avec son pouce, effleurant la peau douce de la jeune femme. Teresa fut troublée par ce contact si chaud. Patrick se perdit dans se pensées alors qu’il caressait cette joue si douce. Il n’avait jamais observé une femme à ce point, il n’avait jamais ressenti autant de tendresse pour une femme depuis la mort de son épouse Angela. Il l’aimait toujours certes, mais là présentement, son corps réagissait d’une façon si inhabituelle qu’il en était perturbé. Récemment, tout contact avec Teresa Lisbon lui procurait des sensations qu’il croyait enterrées à jamais. Et les sentiments qui allaient avec.
Il ignorait encore la réelle teneur de ces dits sentiments, mais il avait bien des soupçons sur ce sujet si sensible pour lui.
De son côté, Lisbon n’avait pas bougé d’un pouce face au contact autant inattendue qu’inespéré de Jane. Son doigt sur sa joue était si doux, si tendre. Rien que par le toucher d’un doigt elle ressentait des tas d’émotions. Jamais elle n’aurait imaginé que Jane agisse de la sorte avec elle. Il semblait être de plus en plus affectueux avec elle, et bien qu’il porte toujours son alliance et soit toujours aussi éperdument amoureux de sa défunte femme, Teresa était perplexe face aux gestes de plus en plus répétitifs de Jane envers elle. Ou étaient-ce les sensations qu’il provoquait en elle qui la rendaient perplexe ?
Jane sortit de sa transe et retira subitement sa main du si beau visage de sa patronne. Lisbon elle, détourna la tête automatiquement. Jane se passa la main dans ses cheveux, puis se racla la gorge.
- Allez-vous habiller, reprit-il ; je vous emmène faire une balade.
- Je n’en ai pas vraiment envie, Jane. Refusa-t-elle d’une voix épuisée
- S’il vous plaît, Lisbon, un grand bol d’air vous ferait le plus grand bien, insista Jane doucement ; et puis avec ma présence à vos côtés, vous ne risquerez pas de vous ennuyer.
Il termina sa phrase avec un sourire que Lisbon put entendre, ce qui eut le don de l’exaspérer. Elle leva les yeux au ciel dans un soupir sans pour autant retenir le sourire fin qui s’étira sur ses lèvres.
- Bon, très bien. Accepta-t-elle ; mais pas de mauvaise blague ni d’entourloupe !
- Je vous le promets. Répliqua le consultant en souriant
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
ça va, Lisbon ne lui en veut pas ...
mais j'ai bien cru qu'elle allait jamais le croire
le pire est passé... ou pas
après tout, Jane est toujours dans la ligne de mire non ?
vivement la suite
mais j'ai bien cru qu'elle allait jamais le croire
le pire est passé... ou pas
après tout, Jane est toujours dans la ligne de mire non ?
vivement la suite
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Jane obligé de prouver qu'il n'est pas l'auteur de ce cadeau...pour le coup Lisbon est vraiment aveugle
La discussion avec l'équipe est
Joli moment entre Lisbon et Jane
Par contre pourquoi ai-je le pressentiment que cette sortie n'est pas une bonne idée
La discussion avec l'équipe est
Joli moment entre Lisbon et Jane
Par contre pourquoi ai-je le pressentiment que cette sortie n'est pas une bonne idée
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
ah ben, ça c'est bien passé en fin de compte !!
Jane à prouver que ce n'était pas lui et puis voilà :)
le moment Jane/Lisbon à la fin était très beau <3
hâte de lire la prochaine suite XD
Jane à prouver que ce n'était pas lui et puis voilà :)
le moment Jane/Lisbon à la fin était très beau <3
hâte de lire la prochaine suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
un chapitre génial !
Ce Moment de complicité , de trouble entre Jane & Lisbon trop
Mais je sans que la balade et une mauvaise idée Aprés je me trompe peut-être
VLS VLS VLS
Ce Moment de complicité , de trouble entre Jane & Lisbon trop
Mais je sans que la balade et une mauvaise idée Aprés je me trompe peut-être
VLS VLS VLS
MissA.- Agent de circulation
- Personnage préféré : Teresa Lisbon ♥ & Patrick Jane
Loisirs : Regarder The Mentalist , Lire et écrire des Fanfics JISB0N (:
Localisation : Sacramento, CA ♥
Re: Perdue dans le noir ^
Très beau chapitre!!
Discussion entre Jane et Lisbon très touchante. Cependant, je suis comme Johel, je la sens pas trop cette sortie...
Vivement la Suiiite !!!
Discussion entre Jane et Lisbon très touchante. Cependant, je suis comme Johel, je la sens pas trop cette sortie...
Vivement la Suiiite !!!
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Perdue dans le noir ^
Yep, j'suis une bretonne pur beurre (demi sel, ça va de soit).
J'aime vraiment ces petits moment Jisbonesque =) Hâte de voir la suite !!
J'aime vraiment ces petits moment Jisbonesque =) Hâte de voir la suite !!
Re: Perdue dans le noir ^
Johel a écrit:Jane obligé de prouver qu'il n'est pas l'auteur de ce cadeau...pour le coup Lisbon est vraiment aveugle
La discussion avec l'équipe est
Joli moment entre Lisbon et Jane
Par contre pourquoi ai-je le pressentiment que cette sortie n'est pas une bonne idée
je plussois, tout est dit
Je crains que la promenade se finisse en catastrophe et j'attends la suite avec impatience
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Perdue dans le noir ^
Coucou tout le monde
à vous tous pour vos commentaires
Ca me touche énormément de voir que ça vous plaise
Vos réponses sont dans le spoiler
Voici la suite
Un peu d'enquête et de Jisbon pour rien y changer mais je vous rassure toute de suite qu'il n'y a pas de sadisme, enfin pas encore cependant, à la suite de la fic, certaines vont me détester ou voir toutes les Jisbonneuses du forum Oui, j'exagère un peu, pardon
Bon, j'arrête de parler, parler, parler... Voilà la suite
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Rigsby poussa la porte du troisième fleuriste qu’ils visitaient avec Cho, le bouquet de fleurs en main. Les deux agents venaient de faire chou blanc dans les précédentes boutiques situées non loin de chez Lisbon, tandis que Van Pelt était au téléphone, dans le SUV, en train de faire un compte rendu à leur supérieur, Wainwright. Rigsby commençait déjà à perdre patience prétextant que c’était une perte de temps, mais Kimball ne semblait pas être atteint par le côté râleur de son collègue.
D’un autre côté, Rigsby avait de quoi être légèrement sur les nerfs. L’agent avait en effet reçu un appel de Sarah, sa copine, qui demandait de ses nouvelles et qui avait ajouté qu’elle rentrerait pour la Saint-Valentin afin de pouvoir passer la soirée en tête à tête avec lui. Le grand brun s’en été réjoui sans grand enthousiasme, terrassé par la tristesse et la culpabilité lorsque son regard avait croisé celui de Grace.
Les deux hommes pénétrèrent dans le magasin et se dirigèrent vers une jeune femme blonde qui les accueillit en leur souriant.
- Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous ?
Cho plongea sa main dans la poche de son pantalon et lui montra son badge sans la quitter des yeux.
- Bonjour, nous sommes du CBI madame. Se présenta-il ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet d’un homme qui serait passé dans votre boutique ce matin.
- Comme vous pouvez le constater, j’ai beaucoup de clients en ce moment à cause la Saint-Valentin donc… commença la fleuriste.
- Vous reconnaissez ce bouquet ? L’interrompit Rigsby en posant le bouquet sur le comptoir
La blonde fronça les sourcils en fixant le bouquet un instant avant de relever la tête.
- Oui, bien sûr. Répondit-elle ; un homme l’a acheté, ce matin. Je m’en souviens car c’est le seul qui a acheté ce genre de bouquet. Il a dit que c’était pour une femme qui adorait les roses, je crois qu’il a dit que c’étaient ses préférées mais il m’a précisé qu’elle n’aimait pas la Saint-Valentin.
Les deux hommes se jetèrent un regard plein d’espoir.
- Mais pourquoi vous me demandez ça ? S’inquiéta la fleuriste.
- Nous menons une simple enquête de routine, madame. La rassura Rigsby
- Vous vous souvenez de l’heure vers laquelle ce client est venu ? Demanda Cho
- Environ dix minutes après l’ouverture, vers 9h. Répondit la fleuriste, d’un air réfléchi.
- Il vous a dit son nom ?
- Il a dit qu’il s’appelait… Patrick… Patrick Jane, c’est ça.
Les deux agents se regardèrent à nouveau. Wayne fouilla dans la poche intérieure de sa veste.
- Est-ce-que c’était lui ? Questionna Wayne
Il sortit une photo de Jane qu’il posa sur le comptoir et la fit glisser vers la fleuriste qui la prit dans sa main en dévisageant le visage du consultant.
- Il y a quelques airs de ressemblance. Commença-t-elle ; mais ses cheveux étaient un peu plus foncés, il portait des lunettes noires et… il avait les mains qui tremblaient.
Elle rendit le cliché du consultant à l’agent qui le rangea dans la poche intérieure de sa veste.
- Il vous a payé comment ? Demanda Rigsby
- En espèces. Répondit la blonde
- Evidemment. Lâcha le grand brun
- Vous avez des caméras de surveillance dans votre magasin ? Interrogea l’asiatique
- Les caméras ne fonctionnent plus depuis trois jours et elles ne vont être remplacées que dans une semaine. S’excusa-t-elle
- D’accord. Merci de nous avoir reçu madame. La remercia Cho qui ne put cacher la lueur de déception qui prit place dans ses yeux.
- Je vous en prie. Leur répondit la fleuriste en souriant.
Et les deux agents s’en allèrent du magasin avec le bouquet qui était désormais une pièce à conviction.
- Est-ce-que vous allez me dire où vous m’emmenez à la fin ? Demanda pour la énième fois une Lisbon agacée
Après leur discussion dans le salon, Lisbon était montée s’habiller pour la balade improvisée par Jane. De retour quelques instants plus tard, sans rater une seule marche et sans dérapage, Lisbon était réapparue en T-shirt gris qui moulait ses formes, T-shirt par-dessus lequel la jeune femme avait rajouté une veste noire. Un jean foncé complétait sa tenue et Lisbon avait ramené ses cheveux en une queue-de-cheval qui lui dégageait le visage. Jane ne put s’empêcher d’être époustouflé devant la beauté naturelle qui se dégageait de sa collègue. Elle pouvait mettre n’importe quoi, tout lui allait et la sublimait dans un sens.
Mais en la dévisageant, Jane remarqua les mythiques bottines noires de sa partenaire.
- Vous devriez peut-être mettre des chaussures plus confortables et qui s’accorderaient mieux avec votre tenue. Fit-il remarquer.
- Tiens, vous êtes styliste maintenant ? Ironisa-t-elle ; et je peux demander à Monsieur l’expert pourquoi ? Ajouta Lisbon, les poings sur les hanches.
- Parce que dans l’endroit où je vous emmène, vous risqueriez de vous tordre la cheville en marchant. Répondit Jane d’un ton décontracté et sans répliquer à la pique verbale de la jeune femme.
- Et où se situe cet endroit ? Le questionna-t-elle, cherchant à tout prix à savoir leur destination.
- Ah, ça, c’est une surprise. Fanfaronna le consultant
- C’est bien ce qui me fait peur…Marmonna l’agent chef senior dans un soupir d’exaspération
A contrecœur, Lisbon troqua ses fameuses bottines par des baskets noires simples. En moins de cinq minutes, ils se retrouvèrent tous deux dans le SUV. Jane s’était occupé de guider Lisbon jusqu’à la portière passager et l’avait installée sur le siège, avant de se mettre derrière le volant et de prendre la route dans une direction encore inconnue de Lisbon.
Jane avait fait les deux premières heures du trajet sous un ciel partiellement nuageux mais où les rayons du soleil se frayaient tout de même un passage.
- Bon sang, Jane, allez, dites-moi enfin où vous m’emmenez ? Répéta Lisbon irritée pour la dixième fois du trajet.
- Non, sinon ce ne serait plus une surprise, ma chère. Répondit Jane d’un ton calme et en souriant, comme il l’avait fait à chaque fois.
- Jaane ! Souffla-t-elle ; qu’est-ce que je vous ai dit ?
- Pas d’entourloupe, je sais Lisbon. Mais faites-moi confiance et soyez patiente. S’exprima le beau blondinet d’un ton penaud
- Ben, ma patience a des limites, Signala-t-elle ; ça fait peut-être plus de deux heures qu’on roule et je pense qu’on a plusieurs amendes au compteur. Rajouta-t-elle, sarcastique.
- Primo, commença Jane ; je conduis tout à fait normalement et j’ai bien respecté les limitations de vitesse…
- Ben voyons. Le coupa Lisbon.
- Secundo, saviez-vous quand une femme se met en colère, ça la rend encore plus attirante, comme vous l’êtes là maintenant ? Lui dit-il d’un ton innocent, un sourire espiègle éclairant son visage.
- C’est ça, allez-y, moquez-vous de moi. Râla Lisbon, un léger sourire au coin des lèvres et les joues rougissantes
- En colère et qui rougit en plus, hum… très charmante. Rajouta le consultant en posant un regard ardent sur sa collègue.
Lisbon lui donna une tape sur le bras, à la fois agacée et à la fois mal à l’aise devant les taquineries de son consultant, qui lui, en revanche, s’amusait de la gêne de la jeune femme. Celle-ci leva les yeux au ciel mais ne put retenir le sourire qui éclaira son visage. Jane fut rassuré par la réaction de Lisbon et se mit à contempler le visage radieux de sa partenaire, celui qu’il n’avait pas vu depuis longtemps.
- Bon, on est bientôt arrivés, là ? Reprit-elle dans un soupir
- On y est depuis quelques instants. Répondit le consultant en souriant.
Lisbon fronça les sourcils avant d’écarquiller les yeux et d’exploser en comprenant le sens de la phrase.
- Quoi !?! Vous avez dit qu’on est déjà sur place depuis… depuis quelques instants !?!
- Oui, depuis que vous m’avez reposé votre question mais j’étais tellement fasciné par notre conversation, et par vos joues rouges, que je ne m’en suis pas rendu compte. Expliqua-t-il d’une voix posée et amusée
Lisbon fit un regard assassin en secouant la tête.
- Vous êtes vraiment le pire des enfoirés de la Terre. Siffla-t-elle entre les dents, enragée
- Mais au fond de vous, mon petit numéro de séduction faisant office de distraction ne vous a pas déplu, allez, avouez-le Lisbon ! Rétorqua Jane d’un ton charmeur.
- Alors ça, dans vos rêves et toujours dans vos rêves. Rétorqua Lisbon.
Jane lui fit son immense sourire ultra-white tout en la dévorant des yeux, son regard azur captivé par la jeune femme qui, toujours rouge comme une tomate, détachait sa ceinture. Le mentaliste quitta le siège conducteur et fit le tour du véhicule pour ouvrir la portière de Lisbon, lui ouvrit la portière, lui prenant la main au passage.
-Ca va Jane ! Râla la jeune femme. Je peux encore descendre toute seule de voiture !
-Vous êtes sûre Lisbon ? Sourit le consultant. Je ne voudrais pas que vous répétiez votre numéro d’hier devant chez Clarissa.
Lisbon le foudroya du regard. Et Jane lui, sourit. Il n’en attendait pas moins de sa Lisbon. Elle avait beau être aveugle, son regard était toujours aussi expressif.
Encore hésitante, Lisbon finit par se décider et attrapa la main qui lui tendait Jane. En posant le pied à terre, Lisbon fut frappée par la fraîcheur de l’air marin qui s’engouffra dans ses narines. La jeune agent inspira profondément et ferma les yeux afin de mieux savourer l’air vivifiant qui passait sur son visage. Puis un cri de mouette se fit sentir, aussitôt suivi par le bruit caractéristique du déferlement des vagues contre le rivage.
- La plage ! S’exprima Lisbon
- Bravo Lisbon ! Répliqua Jane en souriant
- Mais pourquoi… Commença-t-elle avant d’être coupée par son consultant
- Quel meilleur endroit pour se laisser aller, exprimer ce qu’on ressent et se sentir mieux hein, dites-moi ?
- Vous avez oublié mon flingue dans votre liste…au cas où vous déraperiez… Se moqua-t-elle
- Hum… Bien envoyé, j’adore. Rétorqua Jane
Elle lui lança un sourire satisfait alors qu’elle se redressait fièrement imperceptiblement mais assez pour le regard affûté de Jane. Un énorme gargouillement en provenance du ventre de Lisbon coupa les deux acolytes dans leur joute verbale.
- Ouah ! Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez un talent de ventriloque, Lisbon ! S’exclama Jane en riant.
- Ne vous moquez pas de moi ! Siffla-t-elle en le tapant sur le torse
- Heureusement que j’ai tout prévu. Répliqua-t-il en s’éloignant d’elle
Lisbon fronça les sourcils alors que le beau blondinet se dirigeait vers le coffre de la Chevrolet pour en sortir une couverture et un panier de pique-nique.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda Lisbon alors que le consultant revenait vers elle.
- Un p’tit pique-nique sur la plage, ça vous tente ? Proposa-t-il d’un ton charmeur.
- A cette époque de l’année, mais vous êtes fou ou quoi !?! S’exclama la jeune femme.
- Voyons, Lisbon ! Gémit-il ; on dit qu’il n’y a pas de saison en Californie donc il n’y a pas de saisons pour faire un p’tit pique-nique, non ? Allez, venez. Prenez mon bras, ma chère.
La couverture et le panier à la main, Jane tendit son bras libre à la jeune femme qui, perplexe, hésita quelques secondes avant de céder et de s’accrocher au bras de son consultant qui la guida vers la plage.
A environ cinq emplacements plus loin du SUV, à l’intérieur d’un pick-up Chevrolet des années 80, de couleur rouge bordeaux, Bryan Hathaway observait le couple se diriger vers le rivage. La colère le submergea une nouvelle fois. Une rage immense s’empara doucement de lui, à tel point qu’il dut s’injecter une nouvelle fois des sédatifs dans le bras, ce qui l’aida, petit à petit, à regagner son calme.
Bryan rangea la seringue et les calmants dans la boîte à gants avant de prendre son revolver et de vérifier qu’il était bien chargé. L’homme s’extirpa du véhicule en rangeant son arme dans la poche de son manteau, et saisit un mouchoir qu’il imbiba de chloroforme.
Son plan était enfin prêt. Bryan s’alluma une cigarette et se mit à attendre bien sagement que les passants se fassent rares, afin de ne pas se faire remarquer.
à vous tous pour vos commentaires
Ca me touche énormément de voir que ça vous plaise
Vos réponses sont dans le spoiler
- Spoiler:
- - Jiisbon : Oui, parce que si notre Lisbonnette n’a pas été aveugle, ça aurait été autre chose si tu vois ce que je veux dire
J’avoue que j’avais pensé à ça au départ mais non. Une Lisbon calme, c’était mieux.
Le pire est passé mais il risque de réapparaître, tu verras . Et si Jane est toujours dans la ligne de mire, hum… tu verras bien.
beaucoup pour ton commentaire
- Johel : Ben, oui, parce que comme il le dit si bien : « Ca ne sert à rien de vous dire, il faut bien que je vous montre. »
« … pour le coup Lisbon est vraiment aveugle » excuse-moi mais ça a un côté, mauvais jeux de mots ce passage
Ravie que la discussion avec l’équipe te plaise et j’avoue que j’ai eu un peu de mal mais je m’en suis sortie.
Pourquoi ai-je le pressentiment que t’es peut-être sur la bonne voie ?
En tout cas, pour ton com, Johel
- Totorsg : Oui, et dans le meilleur des mondes si je puis dire.
Voilà, il n’a pas suffit de grand-chose pour que je le fasse prouver.
J’ai eu pleins d’idées pour la fin du chapitre même et assez… enfin bref.
beaucoup pour ton com
- MissA. : infiniment MissA. J’aime bien ton com couvert de smiley multicolores et ça fait super plaisir . Puis contente que ça te plaise .
Hum… Possible que tu te trompes mais c’est plus possible que tu ais eu raison.
- Mitsounette : beaucoup Mitsounette
Contente de voir que ça te plaise . Eh ben, vous êtes toutes mentalistes ou quoi ? Non, je plaisante Mais il est vrai que c’est probable .
- Peanut BZH : Une bretonne pur beurre de plus ! J’ai cru que j’étais un peu la seule bretonne mais non . Ca fait trop du bien de voir une Breizh sur le fo’ . Vive la Bretagne et vive les Bretons !! Et j’adore ton dessin en avatar , trop excellent
beaucoup miss, contente que ça te plaise.
- Sweety : beaucoup Sweety
Je crains qu’il y est trop de mentaliste sur ce forum.
Voici la suite
Un peu d'enquête et de Jisbon pour rien y changer mais je vous rassure toute de suite qu'il n'y a pas de sadisme, enfin pas encore cependant, à la suite de la fic, certaines vont me détester ou voir toutes les Jisbonneuses du forum Oui, j'exagère un peu, pardon
Bon, j'arrête de parler, parler, parler... Voilà la suite
Bonne Lecture
___________________________________________________________________
Chapitre 16 :
Rigsby poussa la porte du troisième fleuriste qu’ils visitaient avec Cho, le bouquet de fleurs en main. Les deux agents venaient de faire chou blanc dans les précédentes boutiques situées non loin de chez Lisbon, tandis que Van Pelt était au téléphone, dans le SUV, en train de faire un compte rendu à leur supérieur, Wainwright. Rigsby commençait déjà à perdre patience prétextant que c’était une perte de temps, mais Kimball ne semblait pas être atteint par le côté râleur de son collègue.
D’un autre côté, Rigsby avait de quoi être légèrement sur les nerfs. L’agent avait en effet reçu un appel de Sarah, sa copine, qui demandait de ses nouvelles et qui avait ajouté qu’elle rentrerait pour la Saint-Valentin afin de pouvoir passer la soirée en tête à tête avec lui. Le grand brun s’en été réjoui sans grand enthousiasme, terrassé par la tristesse et la culpabilité lorsque son regard avait croisé celui de Grace.
Les deux hommes pénétrèrent dans le magasin et se dirigèrent vers une jeune femme blonde qui les accueillit en leur souriant.
- Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous ?
Cho plongea sa main dans la poche de son pantalon et lui montra son badge sans la quitter des yeux.
- Bonjour, nous sommes du CBI madame. Se présenta-il ; on voudrait vous poser quelques questions au sujet d’un homme qui serait passé dans votre boutique ce matin.
- Comme vous pouvez le constater, j’ai beaucoup de clients en ce moment à cause la Saint-Valentin donc… commença la fleuriste.
- Vous reconnaissez ce bouquet ? L’interrompit Rigsby en posant le bouquet sur le comptoir
La blonde fronça les sourcils en fixant le bouquet un instant avant de relever la tête.
- Oui, bien sûr. Répondit-elle ; un homme l’a acheté, ce matin. Je m’en souviens car c’est le seul qui a acheté ce genre de bouquet. Il a dit que c’était pour une femme qui adorait les roses, je crois qu’il a dit que c’étaient ses préférées mais il m’a précisé qu’elle n’aimait pas la Saint-Valentin.
Les deux hommes se jetèrent un regard plein d’espoir.
- Mais pourquoi vous me demandez ça ? S’inquiéta la fleuriste.
- Nous menons une simple enquête de routine, madame. La rassura Rigsby
- Vous vous souvenez de l’heure vers laquelle ce client est venu ? Demanda Cho
- Environ dix minutes après l’ouverture, vers 9h. Répondit la fleuriste, d’un air réfléchi.
- Il vous a dit son nom ?
- Il a dit qu’il s’appelait… Patrick… Patrick Jane, c’est ça.
Les deux agents se regardèrent à nouveau. Wayne fouilla dans la poche intérieure de sa veste.
- Est-ce-que c’était lui ? Questionna Wayne
Il sortit une photo de Jane qu’il posa sur le comptoir et la fit glisser vers la fleuriste qui la prit dans sa main en dévisageant le visage du consultant.
- Il y a quelques airs de ressemblance. Commença-t-elle ; mais ses cheveux étaient un peu plus foncés, il portait des lunettes noires et… il avait les mains qui tremblaient.
Elle rendit le cliché du consultant à l’agent qui le rangea dans la poche intérieure de sa veste.
- Il vous a payé comment ? Demanda Rigsby
- En espèces. Répondit la blonde
- Evidemment. Lâcha le grand brun
- Vous avez des caméras de surveillance dans votre magasin ? Interrogea l’asiatique
- Les caméras ne fonctionnent plus depuis trois jours et elles ne vont être remplacées que dans une semaine. S’excusa-t-elle
- D’accord. Merci de nous avoir reçu madame. La remercia Cho qui ne put cacher la lueur de déception qui prit place dans ses yeux.
- Je vous en prie. Leur répondit la fleuriste en souriant.
Et les deux agents s’en allèrent du magasin avec le bouquet qui était désormais une pièce à conviction.
*
- Est-ce-que vous allez me dire où vous m’emmenez à la fin ? Demanda pour la énième fois une Lisbon agacée
Après leur discussion dans le salon, Lisbon était montée s’habiller pour la balade improvisée par Jane. De retour quelques instants plus tard, sans rater une seule marche et sans dérapage, Lisbon était réapparue en T-shirt gris qui moulait ses formes, T-shirt par-dessus lequel la jeune femme avait rajouté une veste noire. Un jean foncé complétait sa tenue et Lisbon avait ramené ses cheveux en une queue-de-cheval qui lui dégageait le visage. Jane ne put s’empêcher d’être époustouflé devant la beauté naturelle qui se dégageait de sa collègue. Elle pouvait mettre n’importe quoi, tout lui allait et la sublimait dans un sens.
Mais en la dévisageant, Jane remarqua les mythiques bottines noires de sa partenaire.
- Vous devriez peut-être mettre des chaussures plus confortables et qui s’accorderaient mieux avec votre tenue. Fit-il remarquer.
- Tiens, vous êtes styliste maintenant ? Ironisa-t-elle ; et je peux demander à Monsieur l’expert pourquoi ? Ajouta Lisbon, les poings sur les hanches.
- Parce que dans l’endroit où je vous emmène, vous risqueriez de vous tordre la cheville en marchant. Répondit Jane d’un ton décontracté et sans répliquer à la pique verbale de la jeune femme.
- Et où se situe cet endroit ? Le questionna-t-elle, cherchant à tout prix à savoir leur destination.
- Ah, ça, c’est une surprise. Fanfaronna le consultant
- C’est bien ce qui me fait peur…Marmonna l’agent chef senior dans un soupir d’exaspération
A contrecœur, Lisbon troqua ses fameuses bottines par des baskets noires simples. En moins de cinq minutes, ils se retrouvèrent tous deux dans le SUV. Jane s’était occupé de guider Lisbon jusqu’à la portière passager et l’avait installée sur le siège, avant de se mettre derrière le volant et de prendre la route dans une direction encore inconnue de Lisbon.
Jane avait fait les deux premières heures du trajet sous un ciel partiellement nuageux mais où les rayons du soleil se frayaient tout de même un passage.
- Bon sang, Jane, allez, dites-moi enfin où vous m’emmenez ? Répéta Lisbon irritée pour la dixième fois du trajet.
- Non, sinon ce ne serait plus une surprise, ma chère. Répondit Jane d’un ton calme et en souriant, comme il l’avait fait à chaque fois.
- Jaane ! Souffla-t-elle ; qu’est-ce que je vous ai dit ?
- Pas d’entourloupe, je sais Lisbon. Mais faites-moi confiance et soyez patiente. S’exprima le beau blondinet d’un ton penaud
- Ben, ma patience a des limites, Signala-t-elle ; ça fait peut-être plus de deux heures qu’on roule et je pense qu’on a plusieurs amendes au compteur. Rajouta-t-elle, sarcastique.
- Primo, commença Jane ; je conduis tout à fait normalement et j’ai bien respecté les limitations de vitesse…
- Ben voyons. Le coupa Lisbon.
- Secundo, saviez-vous quand une femme se met en colère, ça la rend encore plus attirante, comme vous l’êtes là maintenant ? Lui dit-il d’un ton innocent, un sourire espiègle éclairant son visage.
- C’est ça, allez-y, moquez-vous de moi. Râla Lisbon, un léger sourire au coin des lèvres et les joues rougissantes
- En colère et qui rougit en plus, hum… très charmante. Rajouta le consultant en posant un regard ardent sur sa collègue.
Lisbon lui donna une tape sur le bras, à la fois agacée et à la fois mal à l’aise devant les taquineries de son consultant, qui lui, en revanche, s’amusait de la gêne de la jeune femme. Celle-ci leva les yeux au ciel mais ne put retenir le sourire qui éclaira son visage. Jane fut rassuré par la réaction de Lisbon et se mit à contempler le visage radieux de sa partenaire, celui qu’il n’avait pas vu depuis longtemps.
- Bon, on est bientôt arrivés, là ? Reprit-elle dans un soupir
- On y est depuis quelques instants. Répondit le consultant en souriant.
Lisbon fronça les sourcils avant d’écarquiller les yeux et d’exploser en comprenant le sens de la phrase.
- Quoi !?! Vous avez dit qu’on est déjà sur place depuis… depuis quelques instants !?!
- Oui, depuis que vous m’avez reposé votre question mais j’étais tellement fasciné par notre conversation, et par vos joues rouges, que je ne m’en suis pas rendu compte. Expliqua-t-il d’une voix posée et amusée
Lisbon fit un regard assassin en secouant la tête.
- Vous êtes vraiment le pire des enfoirés de la Terre. Siffla-t-elle entre les dents, enragée
- Mais au fond de vous, mon petit numéro de séduction faisant office de distraction ne vous a pas déplu, allez, avouez-le Lisbon ! Rétorqua Jane d’un ton charmeur.
- Alors ça, dans vos rêves et toujours dans vos rêves. Rétorqua Lisbon.
Jane lui fit son immense sourire ultra-white tout en la dévorant des yeux, son regard azur captivé par la jeune femme qui, toujours rouge comme une tomate, détachait sa ceinture. Le mentaliste quitta le siège conducteur et fit le tour du véhicule pour ouvrir la portière de Lisbon, lui ouvrit la portière, lui prenant la main au passage.
-Ca va Jane ! Râla la jeune femme. Je peux encore descendre toute seule de voiture !
-Vous êtes sûre Lisbon ? Sourit le consultant. Je ne voudrais pas que vous répétiez votre numéro d’hier devant chez Clarissa.
Lisbon le foudroya du regard. Et Jane lui, sourit. Il n’en attendait pas moins de sa Lisbon. Elle avait beau être aveugle, son regard était toujours aussi expressif.
Encore hésitante, Lisbon finit par se décider et attrapa la main qui lui tendait Jane. En posant le pied à terre, Lisbon fut frappée par la fraîcheur de l’air marin qui s’engouffra dans ses narines. La jeune agent inspira profondément et ferma les yeux afin de mieux savourer l’air vivifiant qui passait sur son visage. Puis un cri de mouette se fit sentir, aussitôt suivi par le bruit caractéristique du déferlement des vagues contre le rivage.
- La plage ! S’exprima Lisbon
- Bravo Lisbon ! Répliqua Jane en souriant
- Mais pourquoi… Commença-t-elle avant d’être coupée par son consultant
- Quel meilleur endroit pour se laisser aller, exprimer ce qu’on ressent et se sentir mieux hein, dites-moi ?
- Vous avez oublié mon flingue dans votre liste…au cas où vous déraperiez… Se moqua-t-elle
- Hum… Bien envoyé, j’adore. Rétorqua Jane
Elle lui lança un sourire satisfait alors qu’elle se redressait fièrement imperceptiblement mais assez pour le regard affûté de Jane. Un énorme gargouillement en provenance du ventre de Lisbon coupa les deux acolytes dans leur joute verbale.
- Ouah ! Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez un talent de ventriloque, Lisbon ! S’exclama Jane en riant.
- Ne vous moquez pas de moi ! Siffla-t-elle en le tapant sur le torse
- Heureusement que j’ai tout prévu. Répliqua-t-il en s’éloignant d’elle
Lisbon fronça les sourcils alors que le beau blondinet se dirigeait vers le coffre de la Chevrolet pour en sortir une couverture et un panier de pique-nique.
- Qu’est-ce que vous faites ? Demanda Lisbon alors que le consultant revenait vers elle.
- Un p’tit pique-nique sur la plage, ça vous tente ? Proposa-t-il d’un ton charmeur.
- A cette époque de l’année, mais vous êtes fou ou quoi !?! S’exclama la jeune femme.
- Voyons, Lisbon ! Gémit-il ; on dit qu’il n’y a pas de saison en Californie donc il n’y a pas de saisons pour faire un p’tit pique-nique, non ? Allez, venez. Prenez mon bras, ma chère.
La couverture et le panier à la main, Jane tendit son bras libre à la jeune femme qui, perplexe, hésita quelques secondes avant de céder et de s’accrocher au bras de son consultant qui la guida vers la plage.
*
A environ cinq emplacements plus loin du SUV, à l’intérieur d’un pick-up Chevrolet des années 80, de couleur rouge bordeaux, Bryan Hathaway observait le couple se diriger vers le rivage. La colère le submergea une nouvelle fois. Une rage immense s’empara doucement de lui, à tel point qu’il dut s’injecter une nouvelle fois des sédatifs dans le bras, ce qui l’aida, petit à petit, à regagner son calme.
Bryan rangea la seringue et les calmants dans la boîte à gants avant de prendre son revolver et de vérifier qu’il était bien chargé. L’homme s’extirpa du véhicule en rangeant son arme dans la poche de son manteau, et saisit un mouchoir qu’il imbiba de chloroforme.
Son plan était enfin prêt. Bryan s’alluma une cigarette et se mit à attendre bien sagement que les passants se fassent rares, afin de ne pas se faire remarquer.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Perdue dans le noir ^
nan !!!
mais arrêtez le bon sang
je vais le tuer ...
ce mec est taré
je la sentais pas cette balade ...
mais arrêtez le bon sang
je vais le tuer ...
ce mec est taré
je la sentais pas cette balade ...
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Perdue dans le noir ^
Helloo-o !
J'ai rattrapé tout mon retard et j'adore comment ton histoire évolue
Finalement c'était peut être bien Lisbon la cible ...
J'aime beaucoup tous ces petits moments Jisbon
Ce Bryan est un grand malade, il faut vraiment qu'ils se dépêchent de l'arrêter sinon je crains pour la sécurité de Jane et Lisbon.
Quelle idée d'aller faire une balade avec un taré dans la nature aussi ??
J'aime pas la fin du chapitre, ça sent pas bon pour eux ...
et vls !
J'ai rattrapé tout mon retard et j'adore comment ton histoire évolue
Finalement c'était peut être bien Lisbon la cible ...
J'aime beaucoup tous ces petits moments Jisbon
Ce Bryan est un grand malade, il faut vraiment qu'ils se dépêchent de l'arrêter sinon je crains pour la sécurité de Jane et Lisbon.
Quelle idée d'aller faire une balade avec un taré dans la nature aussi ??
J'aime pas la fin du chapitre, ça sent pas bon pour eux ...
et vls !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Perdue dans le noir ^
ooohhh, Jane et Lisbon
il a eu une bonne idée Jane d'emmener Lisbon sur la plage.
Mias Bryan .... :s j'ai peur là .
hâte de lire la suite XD
il a eu une bonne idée Jane d'emmener Lisbon sur la plage.
Mias Bryan .... :s j'ai peur là .
hâte de lire la suite XD
Re: Perdue dans le noir ^
Le calme avant la tempête
Bryan qui a suivi...pas vraiment étonnant...
J'imagine que le flingue est pour Jane et le chloroforme pour Lisbon
Ne tue pas Jane...
Bryan qui a suivi...pas vraiment étonnant...
J'imagine que le flingue est pour Jane et le chloroforme pour Lisbon
Ne tue pas Jane...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Perdue dans le noir ^
Encore un super chapitre, Une balade à la plage avec un tueur dans la nature? Pourquoi paaaas... Il a de ces idées des fois le Jane!!
Bon on lui pardonne parce qu'il est trop mignon quand il embête Lisbon, mais bon !!!
Et puis, vu que Johel se moque du sort de Lisbon, je vais m'en occuper: Ne tue pas Lisbon...
Vls !!! :bounce:
Bon on lui pardonne parce qu'il est trop mignon quand il embête Lisbon, mais bon !!!
Et puis, vu que Johel se moque du sort de Lisbon, je vais m'en occuper: Ne tue pas Lisbon...
Vls !!! :bounce:
mitsounette- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Traîner au milieu des chevaux, et puis lire, rêver,...
Localisation : Dans une petite ville où l'expression *cheveux au vent* prend tout son sens...
Re: Perdue dans le noir ^
Etant donné que Bryan est raide dingue de Lisbon je doute qu'il la tue...par contre pour ce qui est de Jane, c'est un obstacle alors...
Je l'aime bien Lisbon...enfin quand elle ne sourit pas bêtement tout au long d'un épisode et en se comportant en "brave toutou fidèle" à Jane
Je l'aime bien Lisbon...enfin quand elle ne sourit pas bêtement tout au long d'un épisode et en se comportant en "brave toutou fidèle" à Jane
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
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