Perdue dans le noir ^

Eh bien ta nouvelle fic démarre fort JA
La cécité de Lisbon va sûrement "aider" Jane à se rapprocher d'elle

coucou chère auteur!
quel plaisir de suivre cette fic

J'ai aimé retrouver une fois encore le pur réalisme de ton texte: le début nous plonge d'emblée dans la scène « DO NOT CROSS LINE – CRIME SCENE », j'aime ces détails qui nous miment tant le mouvement de la caméra à l'écran. Bravo! J'entendais les sirènes et voyais totalement le cahos de la scène.

"Elle était composée de l’agent Kimball Cho : d’origine coréenne, un homme d’une discrétion qui n’avait d’égale que sa droiture d’esprit; Wayne Rigsby : grand brun aux yeux bleus. Sa carrure en imposait mais on pouvait lire dans ses yeux une grande amabilité et une tendresse sans nom. Et enfin, la bleue, la dernière recrue de l’équipe, Grace Van Pelt, une grande rousse aux yeux noisette, hypersensible, croyante et ambitieuse"
--> très beau portrait de notre fine équipe, je trouve Cho particulièrement bien rendu, de manère directe et sans chichi, à l'image de l'agent...


l'arrivée de Jane; celui que l'on attendait tous entre enfin en scène. Forcément, il fallait parler de la DS...personnage essentiel du show!

Le moment où il croit Lisbon morte est à couper le souffle : il faut dire que pour le coup les gars ne sont pas très malins...au lieu d'annoncer tout de suite qu'elle est à l'hôpital, ils présentent les choses de manière plus qu'inquiétante!



Le plus beau passage pour moi :"Il détourna les yeux et serra les poings de colère. Il allait retrouver le responsable de cette tuerie, et il le lui ferait payer"love: -->


la "famille" à l'hopital: moment très intense et touchant. On les sent tous à fleur de peau: j'ai aimé que tu nous les décrives leur impatience. les rôles semblent inversés pour certains: WAyne calme, Grace à bout, Jane qui tourne comme un lion en cage..j'ai bcp aimé cette vision des choses!


"En clair, elle est devenue aveugle": ça au moins c'est clair!!!


Je suis en revanche surprise de voir Jane fuir un moment...non pas que ta scène ne m'a pas convaincue (loin de là, crois moi ), c'est juste que je l'aurais plutôt vu tomber dans une sorte de mutisme, derrière une carapace qu'il arbore dès que qch ne va pas.
Cela dit justement cette faiblesse qu'il montre quand il s'agit de Lisbon donne un aspect interessant à sa relation avec elle: quand cela concerne la jeune femme, il n'agit pas normalement, il ne met plus le masque. Voilà un filon intéressant!

"Quel bonheur cela avait été pour lui d’ouvrir les yeux et de la voir en premier.
Aujourd’hui, c’était au tour de Lisbon. Pourquoi est-ce que le destin s’acharnait-il sur eux ? Pourquoi les faire souffrir encore ? Qu’avaient-ils fait pour mériter une telle sanction ?"
--> 2ème passage plus beau pour moi. Tous ces questionnements sur le sort qui s'acharne sur EUX!!!! (notons qu'il ne songe pas une seule fois à Van Pelt qui a dû tuer son fiance, elle a morflé elle aussi.. )
MAis Jane ne jure que par la jeune brune: très très beau tout cela...


J'ai hâte de voir la confrontation Jane/Lisbon: serat-elle une "mauvaise malade" ou aura-t-elle simplement un mauvais visiteur? (cf.1x16 )
bravo pour cette suite, en attendant de te retrouver vite

tout le monde !!

Pour commencer et comme toujours... Mercii merciii pour vos commentaires qui me font toujours autant plaisir et je suis contente de voir que ça vous plaise

Puis un immense merci à Mococoa pour la correction de ma fic

Sans plus attendre, je vous livre la suite qui n'est pas très joyeux, je vous préviens tout de suite mais please, ne tuez pas l'auteur

Bonne Lecture...
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Chapitre 2 :

En poussant doucement la porte de la chambre 305, Jane observa le corps de Lisbon allongée sur le lit. Il s’avança sans faire de bruit vers la jeune femme, qui était tout enrubannée. Un gros pansement masquait son front, un bandage protégeait ses si magnifiques yeux émeraude, de légères brûlures et égratignures lui couvraient ses bras, sur lesquels partaient des perfusions. Jane regarda autour de lui ; des murs peints en blanc, un néon au-dessus de sa tête, une lumière tamisée au plafond, des machines contrôlant son organisme sur chaque côté et enfin, un fauteuil près du lit.

Le consultant s’installa sur ledit fauteuil en regardant attentivement et tristement ce qui restait du visage de la jeune femme. Elle semblait dormir si paisiblement, elle était tellement attendrissante…Un assaut de culpabilité s’engouffra en Jane. Il se sentait tellement coupable de ce qui était arrivé à Teresa. Il l’avait laissée aller toute seule à cette soirée ; pour lui, c’était comme s’il l’avait abandonnée et désormais, il culpabilisait. Il aurait dû l’accompagner à cette soirée qui n’était alors qu’anodine. Jane avait senti qu’elle voulait qu’il l’accompagne, mais Lisbon n’avait rien dit. En même temps, il s’était tellement mal comporté ces derniers temps, que lui-même n’avait pas osé lui imposer sa présence à cette soirée. Il n’avait donc rien fait, et pourtant il avait voulu y aller. Mais par gêne, il n’avait pas osé.

- Jane ? Souffla Lisbon

Jane sortit de sa transe en entendant la voix de sa partenaire appeler son nom et la vit se redresser en tournant la tête. Le consultant rapprocha le fauteuil du lit sans quitter la jeune femme du regard.

- Lisbon. Souffla-t-il
- Vous êtes où ? Demanda-t-elle
Le mentaliste se mordit les lèvres un instant d’un air hésitant puis posa doucement une main sur le bras de l’agent qui ressentit une décharge électrique.
- Je suis là, à côté de vous. Lui répondit-il d’une voix douce ; comment saviez-vous que c’était…
- Je suis flic, je vous rappelle. L’interrompit-elle
Jane fit un demi-sourire.
- Comment vous sentez-vous ? Demanda-t-il
- Aveugle comme une chauve-souris. Lui répondit-elle d’un ton sec
- Le médecin vous a mise au courant. Comprit-il ; il m’a dit que ça risquait de durer un moment mais il faut rester optimiste et surtout ce n’est que temporaire.
- Ouais. Soupira Lisbon d’un air sceptique ; Jane…reprit-elle d’un ton implorant. Les victimes de l’explosion… ce sont…Nathalie Bradley et Ben Carter, n’est-ce pas ?
Jane soupira d’un air triste et se mordit les lèvres.
- Je suis désolé, Lisbon. S’excusa-t-il ; vous les connaissiez ?
Lisbon hocha la tête dans un soupir et retint ses larmes.
- Je… C’était ma meilleure amie au lycée… Confia-t-elle ; je ne l’ai pas vue depuis des lustres. Et… elle m’a présenté Ben, son fiancé. Elle semblait tellement heureuse.
- Je parie qu’elle vous a demandé d’être sa demoiselle d’honneur à son mariage mais vous avez hésité et dit que vous aviez besoin de réfléchir, n’est-ce pas ? Supposa le mentaliste
- Pourquoi me posez-vous la question alors que vous connaissez la réponse ! Fit-elle d’un ton sarcastique
- Lisbon, je suis désolé… commença Jane d’une voix douce; vraiment désolé. J’essaye seulement de trouver quelque chose qui pourrait nous conduire à l’assassin de votre amie.
Il marqua une pause en observant la mâchoire de la jeune femme se crisper comme si elle allait crier toute la colère et la haine qui l’habitait. Ses yeux étaient larmoyants. Jane se mordit les lèvres et continua doucement.
- Il… Il faudra que quelqu’un soit à vos côtés quand vous sortirez de l’hôpital.
- Je peux très bien me débrouiller toute seule. Lança-t-elle du tac au tac
- Lisbon, ce n’est pas la solution. Fit Jane ; je peux vous aider dans vos démarches, à…
- Arrêtez Jane avec votre pitié ! S’énerva Lisbon ; je sais ce que vous allez me dire « J’étais aussi aveugle et je sais ce que c’est d’être dans le noir, de ne pas trouver ses marques, d’avoir la pitié de tout le monde et blablabla… ». Je connais votre discours moral par cœur. Je n’en veux pas de votre aide, je suis bien assez grande et mâture pour me débrouiller toute seule contrairement à vous qui n’êtes qu’un gamin irresponsable, un monstre puéril rongé par son stupide désir de vengeance et un enfoiré sans cœur !

Le mentaliste tomba des nues en entendant ces paroles sortir de la bouche de sa patronne qui tremblait de colère. Il ne sut plus quoi dire tellement il était bouche bée. Il baissa les yeux d’un air triste et confus. Les sentiments se mélangeaient en lui. Il était à la fois blessé, abattu, mais inquiet. Un silence pesant régnait désormais dans la petite chambre d’hôpital.

Jane soupira et brisa le silence.
- Lisbon…
Elle dégagea brusquement son bras de l’étreinte du consultant.
- Jane, laissez-moi seule. Allez-vous-en ! Ordonna-t-elle
- Ok. Dit-il en hochant la tête

Il se leva du fauteuil, s’éloigna de Lisbon avec le cœur lourd et déchiré, puis tête baissée, il enfonça ses mains dans les poches de sa veste. Au moment où il posa sa main sur la poignée, il se retourna vers la jeune femme et l’observa un instant. Il voulait à tout prix lui venir en aide, la soutenir, tenir sa promesse d’être toujours là pour elle quoiqu’il arrive, mais il ne voulait pas la brusquer et qu’elle se renferme sur elle-même comme une huitre.

- On retrouvera l’assassin, Lisbon, et tout finira par s’arranger, je vous le promets. Jura-t-il

Lisbon hocha brièvement la tête sans un mot. Jane la regarda encore un instant et aperçut une larme solitaire couler sur la joue de son amie. Cela lui creva le cœur. Il aurait tant voulu la chasser des joues de Lisbon, prendre cette dernière dans ses bras pour la réconforter, pour apaiser sa peine. Mais il n’osa pas, encore une fois. Et c’est avec un pincement au cœur grandissant que Jane ouvrit la porte de la chambre et s’en alla.

Dès qu’elle entendit le bruit de la porter qui se refermait, Lisbon prit sa tête entre ses mains, ramena ses genoux contre sa poitrine puis fondit en larmes. Teresa se sentait coupable de la mort de sa meilleure amie de lycée. Elle ne l’avait certes pas revue depuis des années, mais Nathalie avait été sa seule amie après le décès de sa mère et le suicide de son père. Nathalie l’avait écoutée, l’avait soutenue, et avait compris le caractère de Teresa…Nathalie n’était pas comme toutes ces filles qui ne pensaient qu’à leur petite personne, elle n’était pas de celles qui couraient après les garçons ou autres, non. Nathalie était une fille droite, attentive, simple, gentille, drôle et intelligente, qui avait su être là pour elle jusqu’à ce qu’elle parte à l’école de police.

Depuis, Lisbon n’avait plus fait confiance aux gens, d’autant qu’elle n’avait eu que très peu de temps à consacrer à faire de nouvelles rencontres. Enfin, jusqu’à ce qu’elle soit nommée chef senior de l’unité du CBI et qu’elle rencontre ses collègues d’aujourd’hui qui étaient vite devenus ses amis, voire une seconde famille. Et un jour, Patrick Jane a fait son apparition dans l’équipe. Il avait commencé à faire de sa vie un véritable enfer, cumulant les dépôts de plaintes à son encontre à cause de ses plans foireux qu’il manigançait en douce. Lisbon était obligée de le surveiller comme un gamin de cinq ans, insupportable et ingérable étant deux adjectifs qui ne réussissaient même pas à qualifier l’état d’esprit du consultant. Mais au fil du temps, Lisbon avait appris à mieux le connaître, à voir qui il était vraiment derrière ce masque sombre d’homme brisé et torturé qui extériorisait ses peines par un comportement puéril. Jane était quelqu’un de bien, qui avait un cœur. Un lien très spécial les unissait. Et personne ne pouvait le rompre.

Maintenant, Lisbon se sentait coupable de l’avoir rejeté si sèchement alors qu’il ne cherchait qu’à l’aider. Il avait voulu la pousser à dépasser cet obstacle que la vie lui donnait : son récent handicap. Mais Lisbon avait réagi virulemment. Et désormais il était trop tard. Elle ne pouvait plus faire machine arrière.

Lisbon sursauta lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit. Elle sécha rapidement ses larmes, reniflant bruyamment au passage, ce qui provoqua un léger picotement au niveau de ses yeux.
- Teresa ? Vous allez bien ? S’inquiéta la voix âgée d’une femme que Lisbon reconnut comme étant celle d’une infirmière adorable.
- Ce n’est rien, ça va. Mentit-elle
- Mais vous avez pleuré !? Vous êtes sûre que ça va ? Insista la nurse
- Non, non. J’ai juste euh… mon œil qui me pique un peu. Bafouilla l’agent
- Je vais prévenir le docteur Hampton qui va vous enlever les bandages et examiner vos yeux. Tenta de la rassurer l’infirmière
Lisbon hocha la tête.
- Merci. Dit-elle doucement.

*

Sur le banc de l’hôpital, Jane était encore abasourdi par les mots de Lisbon qui résonnaient dans sa tête « … Je suis bien assez grande et mâture pour me débrouiller toute seule contrairement à vous qui n’êtes qu’un gamin irresponsable, un monstre puéril rongé par son stupide désir de vengeance et un enfoiré sans cœur ! »

Le mentaliste sentit un mal de crâne s’insinuer dans sa tête, qu’il laissa tomber entre ses mains, ses coudes appuyés sur ses genoux. Jane laissa couler une larme sur sa joue. Il se rendit compte que la jeune femme avait au moins raison sur ce point. Il était un monstre puéril, torturé, rongé, par la culpabilité de la mort de sa famille et par le désir de se venger de John Le Rouge. C’était également un gamin irresponsable et ses plans foireux mettaient la carrière de Lisbon en péril à chaque fois. Il comprit alors pourquoi Lisbon avait réagi de la sorte quelques minutes plus tôt. Elle l’avait testé. Elle ne savait pas si elle devait, ou plutôt si elle pouvait encore lui faire confiance. Et cette pensée qu’elle devait garder en elle depuis bien longtemps, avait explosé tout à l’heure, sous le coup de l’émotion.

Jane savait que Lisbon devait s’en vouloir à l’heure actuelle. Mais pourtant, il lui était insurmontable de revenir dans sa chambre et de la revoir allongée dans ce lit sordide. Et surtout, il ne voulait pas la brusquer, lui forcer la main. Il devait encaisser le choc, au moins cette fois, accepter la réalité que lui avait décrit Lisbon, et trouver une solution pour l’aider, elle.

L’équipe ne pourrait pas l’aider, c’était certain. Un assassin courrait dans la nature et ils devaient à tout prix l’arrêter avant qu’il ne s’échappe. Si le mentaliste ne pouvait pas venir en aide à la jeune femme, qui d’autre le pouvait ? En qui Lisbon pouvait-elle avoir confiance ? Qui pourrait bien être…

Soudain, Patrick releva brusquement la tête, une idée lumineuse ayant germé dans le fil de ses pensées. Une personne en particulier, bon en fait plutôt deux personnes, étaient assez proches de Teresa. Ils pourraient la soutenir et l’aider dans son rétablissement. Ces deux jeunes gens étaient pour la jeune femme son seul espoir, son unique chance de s’en tirer.

- Mais oui, pourquoi n’y ai-je pensé plus tôt ?! Pensa-t-il à voix haute

Jane saisit fébrilement son téléphone dans la poche gauche de son gilet, composa à vive allure un numéro, colla son portable contre son oreille et au bout de deux sonneries…
- Allô ?
- Allô Annie ?! C’est Patrick Jane, se présenta-t-il
- Ah ! Salut Patrick ! Le salua-t-elle ; c’est super de vous entendre.
- Oui. Je souhaiterais parler à ton père, il est là ? lui demanda-t-il
- Oui, je vous le passe, Patrick. Répondit Annie
- Merci, Annie. La remercia-t-il

Le consultant était soulagé d’entendre la voix de la nièce de Lisbon qu’il avait rencontré au cours d’une affaire. Il l’aimait bien cette gamine. Une vraie dure à cuire, un peu comme sa tante. Jane sentit un brin de culpabilité le traverser en se rendant compte qu’il ne lui avait pas dit l’état de sa tante, de qui Annie était si proche. Mais il devait d’abord parler au frère de Lisbon

- Allô, monsieur Jane ? Fit une voix masculine au téléphone

Cette voix fit sortir Jane de ses pensées. Tommy, le petit frère de Lisbon. Jane prit une profonde inspiration et son courage à deux mains.
- Bonsoir Tommy… Je vous appelle au sujet de votre sœur…

Excellente idée que d'appeler Tommy et Annie pour aider Lisbon... Jane a des fois de bonnes idées... Preuve qu'il n'est pas que débile

Super suite en tout cas VLS!!

Excellente idée que de faire venir Tommy et Annie...Jane laisse sa place car il sait que Lisbon risque de le rejeter...

Il devient humble dis moi...

Bref, superbe suite !!!

j'étais pourtant certaine d'avoir commenté le chapitre d'avant, ben faut croire que mon IPod a mal fonctionné
Je le fait donc maintenant et te dire que ta fic est génialissimement bien j'adore l'idée de Lisbon aveugle, obligé de se reposer sur les autres pour l'aider, obligé de se reposer et de ne pas travailler aussi

Pas facile comme situation, elle ne sait pas comment se comporter avec Jane, elle a peur alors elle se montre méchante sans même penser les mots qu'elle lui dit. C'est triste de la voir comme ça, mais on sait tous que Jane n'est pas du genre à laisser tomber quand c'est quelque chose qui compte vraiment pour lui, et c'est le cas avec Lisbon.

Faire venir le frère et la nièce de Lisbon est une bonne idée, mais elle risque de se braquer un peu plus, de lui en vouloir un peu plus et de refuser l'aide qu'ils veulent lui apporter. Elle est comme ça, fière, indépendante et refuse d s'avouer faible. Ce qu'elle ne comprend pas c'est que parfois il faut laisser les autres vous aider, il n'y a pas de honte à être blessée.

Je me demande aussi qui pouvait en avoir après les amis de Lisbon, pourquoi vouloir les tuer, ils n'étaient pas méchants, ils n'étaient même pas avocat . J'espère que le tueur en avait pas aussi après Lisbon. C'est peut-être un ancien du lycée qui en voulait à Lisbon et Nathalie

J'espère que tu ne m'en veux pas pour ne commenter que maintenant et je te dis VLS :bounce: :bounce: :bounce:

beaucoup Loelia, Mococoa & Sweety pour vos commentaires

@ Sweety : Pourquoi t'en voudrais-je de ne pas avoir commenter ma fic avant, hein ?? Ca me fait déjà plaisir que tu l'ai lu et c'est le principal donc et pour ton énorme com

A quand la suite ?? Tout dépend de ma correctrice et je lui fais confiance mais pour l'instant, il va falloir patienter sagement

t'as bien fait de prévenir ...
et après c'est moi qu'on veut tuer hein ?

leur conversation était touchante
certes explosive mais je pense que ça les aidera, enfin je l'espère

je viens juste de me rendre compte que le passage du téléphone d'annie et de son père ressemble vachement à un des passages d'un de mes chaps de ma fic pas encore posté...

vivement la suite

JisbonAddict a écrit:

A quand la suite ?? Tout dépend de ma correctrice et je lui fais confiance mais pour l'instant, il va falloir patienter sagement

Va voir ta boîte mail

mococoa a écrit:

JisbonAddict a écrit:

A quand la suite ?? Tout dépend de ma correctrice et je lui fais confiance mais pour l'instant, il va falloir patienter sagement

Va voir ta boîte mail

Merciii miss et à toi Jiisbon pour ton comentaire

Encore un superbe chapitre
La colère de Lisbon est compréhensible, elle sait qu'elle va devoir se reposer sur les autres, elle qui est si indépendante mais s'en prendre de la sorte à Jane
Maintenant faire intervenir la petite famille de Lisbon c'est une bonne idée
Je n'aurais qu'un chose à dire...Vivement la suite !

super chapitre !!
j'adore ! j'adore ! j'adore !!
Je comprend que Lisbon éclate un pue, elle est en colère et frustré avec tout ce qu'il s'est passé, c'est compréhensible qu'elle réagisse comme ça, faut le temps qu'elle se fasse à l'idée.
Mai pauvre Jane quand même, il s'en est pris plein la tronche :/
Mais qu'elle bonne idée d'appeler Tommy et Annie :)

hâte de lire la suite XD

et si je postais dans le bon topic, ça irait mieux hein...


HA§ HA§ HA§ AH HA HA!!!
Je n'avais pas vu qu'une suite avait été postée (caly se tape la tête sur la table )

encore une fois tu nous as gâtés avec ce chapitre passionnant que je vais vite commenter!

- chambre 305: serait-ce une allusion aux différentes chambres de l'épisode 3x24, pour piéger la taupe de RJ ou est-ce que je cherche des détails qui n'y sont pas???
"Le consultant s’installa sur ledit fauteuil en regardant attentivement et tristement ce qui restait du visage de la jeune femme. Elle semblait dormir si paisiblement, elle était tellement attendrissante" --> je rêverais de voir cela à l'écran. Un Jane hésitant et désarmé pour une fois...

- le réveil de Lisbon: je me suis moi aussi demandé comment elle avait deviné la présence du consultant, mais tu as tout prévu comme d'hab.
"Je suis flic, je vous rappelle. L’interrompit-elle ".
J'ai aimé l'inversion des rôles, pour une fois c'est la jeune femme qui surprend Jane.

- la "crise" de Lisbon: je trouve totalement réaliste la façon dont elle s'enerve. On sent sa fierté monter au créneau pour masquer son désarroi, des armes qu'elle a sans doute eu l'habitude d'utiliser.

" Il aurait tant voulu la chasser des joues de Lisbon, prendre cette dernière dans ses bras pour la réconforter, pour apaiser sa peine."
--> j'ai une idée : et si c'était précisément ce que tu devais faire? hein le grand mentaliste..pourquoi tu ne le fais pas abruti!!!!

- les pensées de Lisbon: je n'avais pas compris que Nathalie pouvait être aussi importante pour Lisbon, du coup le fait qu'elle soit morte a chamboulé tout l'équilibre précaire de la jeune flic. C'est brillant de ta part...

- les doutes de Jane : tiens, voilà une piste que j'aimerais bien voir développée dans la série...Jane qui se remet en cause après avoir été jeté par LIsbon!"Il devait encaisser le choc, au moins cette fois, accepter la réalité que lui avait décrit Lisbon, et trouver une solution pour l’aider, elle."
--> Il s'agit sans conteste de ma réplique préférée.


les Lisbon: super idée! "Il l’aimait bien cette gamine. Une vraie dure à cuire, un peu comme sa tante."
--> tu as parfaitement rendu ma vision d'Annie! effectivement qui mieux que Tommy et sa nièce pour venir en aide à Lisbon..bravo!


Je te suis toujours dans cette fic, avec grande conviction! Bravo et à très vite

Johel, Totorsg & Calypsoh puis je me répète encore à vous tous pour tous vos coms

encore à ma fidèle correctrice, Mococoa pour la correction puis ce n'est pas grave Caly que tu te sois trompée de topic, ça peut arriver tout le monde

Voici la suite de ma fic que vous attendez et dont vous me direz des nouvelles mais je ne vous en dis pas plus

Bonne Lecture...
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Chapitre 3 :

Quartier Général du CBI
Sacramento, Californie

Un ciel nuageux s'étirait sur Sacramento le lendemain matin. Au 4ème étage du bâtiment du CBI, l'équipe de Teresa Lisbon était toujours au travail. Les yeux rouges et cernés de fatigue, les agents n'avaient pas quitté le CBI depuis la veille. Ils bossaient d'arrache-pied, leur volonté de coincer le responsable de cet attentat étant décuplée par le fait qu'il avait atteint leur patronne, et l'avait rendu aveugle.

Cho était au téléphone avec un expert en explosifs, pendant que Van Pelt tapotait sur son clavier, les yeux rivés sur son écran d’ordinateur. Rigsby, lui, était en ligne avec le médecin légiste. Jane, de son côté, s'était mis à l’écart du groupe, et buvait sa tasse de thé dans la cuisine. Le visage de Lisbon envahissait ses pensées. Il espérant vraiment qu'elle accepte l'aide de son frère. Il fallait que quelqu'un l'aide, et si ce n'était pas lui, autant que ce soit quelqu'un de sa famille.
- Monsieur Jane ? Intervint un homme

Le mentaliste sortit de ses pensées lorsque le nouveau supérieur de l’unité, Luther Wainwright, fit son apparition dans la cuisine.
- Ah ! Bonjour Luther ! Le salua le consultant
Il but une gorgée de thé.
- Bonjour. Le salua Luther à son tour
- J’adore votre cravate, elle a l’air neuf. Commenta Jane plus pour faire la conversation que par réel intérêt.
Luther baissa les yeux pour regarder sa cravate à rayures. Il passa sa main dessus avant de se tourner vers le mentaliste qui but une autre gorgée de thé. Wainwright se racla la gorge, un peu embarrassé, mais reprit son sérieux en se dirigeant vers l’open space.
- Agent Cho, Rigsby et Van Pelt. Je voudrais vous parler dans mon bureau. Clama Luther
Les trois concernés se regardèrent à tour de rôle avant de se lever tandis que Luther retournait à la cuisine pour s’adresser à Jane.
- Vous aussi, Jane. Prévint Wainwright
- Oui, je vous rejoins plus tard. Dit Jane en détournant son regard
- Non, tout de suite. Insista-t-il d’une voix ferme

Le consultant se tourna vers lui et en croisant le regard ferme de son interlocuteur, le consultant se rendit compte qu'il n'était pas d'humeur à plaisanter. L’équipe suivit Wainwright en jetant un œil inquiet vers Jane, sachant que depuis qu'on les avait informés de l'état de Lisbon, ce dernier était quelque peu perturbé. Ils savaient à quel point tous deux étaient attachés l’un à l’autre, unis comme les doigts de la main. Et cela sans même tenir compte des multiples bruits de couloir qui courraient sur la relation ambiguë qu'entretenaient Jane et Lisbon. D'aucuns disaient qu'il y avait plus qu'une simple amitié entre eux. Mais ce n’étaient encore que de simples rumeurs.

Patrick soupira face à l’ordre de Luther, posa sa tasse de thé sur la table et rejoignit ses collègues qui étaient déjà dans le bureau de leur supérieur. Il ferma la porte derrière lui avant de s'avancer dans la pièce d'un pas rigide et crispé.

Wainwright s’assit derrière son poste de travail en jetant un œil à chaque membre de l’équipe.
- Vous avez des nouvelles de l’agent Lisbon ? Demanda-t-il
- Elle a été blessée dans l’explosion. Répondit Cho d'un ton direct. Son pronostic vital n'est pas en jeu, mais elle souffre d'une cécité temporaire.
Jane baissa les yeux d’un air triste, tout comme Wayne et Grace. Luther hocha la tête d’un air grave.
- Sa famille a été prévenue ? Interrogea Luther
- Son frère, Tommy, et sa nièce, Annie, vont aller la voir. Répondit Jane, d’une voix penaude
- Bien. Elle a besoin de soutien. Dit Wainwright ; Bon, euh...je tenais à vous voir tous en privé, parce que...euh, je voulais vous dire que…
- Oh ! Arrêtez de jouer les chefs sérieux, on a compris que vous alliez remplacer Lisbon sur l’enquête. Intervint Jane d'un ton sec et méchant.

Tous les yeux se posèrent sur lui. Cho, Rigsby et Van Pelt étaient plus que surpris par sa réaction et par le ton glacial qu'il venait de prendre face à leur supérieur. Jane n’était pas le style de personne qui se laissait dépasser par ses émotions. Les agents ne l’avaient quasiment jamais vu réagir ainsi, hormis lorsqu’il s’agissait de la vie de Lisbon. C’était même ainsi que tous savaient que le consultant était attaché à la jeune femme.
En sentant les regards circonspects qui l’entouraient, Jane inspira profondément, tout en prenant soin d’éviter le regard de ses collègues.
- Euh… oui. Reprit Jane calmement. Votre cravate est neuve, vos doigts se croisent et vous vous tournez les pouces comme si vous cherchiez les bons mots pour prendre la parole.
- Bien observé, monsieur Jane. Commenta Luther
Jane marmonna un léger « hum…hum… ». Il avait l’air vraiment perturbé. Le consultant haussa les épaules et tourna le dos à son auditoire, tout en passant sa main dans ses cheveux.
- Donc, si vous avez la moindre piste, un indice, ou quoique ce soit, vous me prévenez tout de suite. Reprit Wainwright ; On va résoudre cette affaire de façon objective et rationnelle, donc aucun coup en douce sans m’en informer, est-ce clair ? Ajouta-t-il en lançant un regard entendu à Jane.
Le consultant sourit tristement en secouant la tête
- Oui, monsieur. Répondit Cho
- Très bien, monsieur. Ajouta Rigsby
- D’accord, monsieur. Murmura Van Pelt
Wainwright hocha la tête d’un air satisfait, avant se tourner vers Jane qui n’avait pas ouvert le bec. Ce dernier ne cessait de penser à Lisbon, à son état, ainsi qu’à ce qu’elle lui avait dit la veille. Les paroles de la jeune femme n’arrêtaient pas de hanter son esprit.
- Monsieur Jane ? Un commentaire ? Interrogea Wainwright en se tournant vers lui
Jane inspira profondément en se mordant les lèvres et se tourna vers le supérieur du CBI en fronçant les sourcils.
- Hum… pardon, vous m’avez parlé ? Demanda-t-il
- Je vous demandais si c’était clair ce que je venais de dire à l’instant. Répéta Luther fermement
- Oh ! Oui, absolument mon cher Luther. Mais j’ai toutefois un commentaire à faire. Je ne serai pas sur cette enquête. Pourquoi? Parce que je ne peux pas. Dit-il en le fixant du regard
Ses collègues échangèrent un regard interrogateur, n’en croyant pas leurs oreilles de ce que Jane venait de dire. Luther se leva de son siège, hébété.
- Ce n’est pas une raison pour que vous… commença-t-il
- Excusez-moi. L’interrompit Jane en tournant les talons
- Jane ! Hurla Luther afin de le retenir
Mais en vain. Patrick sortit du bureau sans se retourner et la porte se ferma derrière lui sous les yeux abasourdis de ses collègues.
- Mais qu’est-ce-qu’il a ? Demanda Wainwright en se tournant vers le trio
Chacun fit une réaction différente : un haussement des épaules, une grimace ou un mot disant « aucune idée ». Enfin ils se doutaient très bien de ce qui se tramait dans la tête de leur ami, mais ils ne voulaient pas que le mentaliste ait à subir un nouvel interrogatoire de la part de leur supérieur.

*

Dans sa chambre d’hôpital, Lisbon venait de se faire retirer son bandage entourant ses yeux. Elle s’était tournée vers la fenêtre, essayant de deviner le temps qu’il faisait à l’extérieur. Elle cherchait à penser à autre chose qu’à Nathalie. Son amie venait de mourir et mine de rien, Lisbon s’en tirait à bon compte. Et puis les pensées de l’agent sénior dérivèrent vers son équipe, et la solitude la gagna. Elle avait pourtant laissé la porte ouverte dans l’idée que le brouhaha des couloirs de l’hôpital pourrait la réconforter. Mais en vain, Lisbon se sentait atrocement seule.

Soudain, elle entendit trois coups cogner contre sa porte. Teresa se redressa en écoutant attentivement les pas qui s’approchèrent vers elle.
- Qui est là ? Demanda-t-elle
- Tante Teresa ? Fit la voix d’une adolescente
- Annie ! S’exclama Lisbon, surprise
- Salut Teresa ! Salua faiblement la voix d’un homme
- Tommy !
Son frère sourit tristement en s’approchant d’elle tandis que sa nièce se mettait à son chevet, posant sa petite main sur la sienne.
- Alors, c’est vrai ? Tu es vraiment aveugle ? Demanda timidement Annie
Lisbon acquiesça en laissant sa main monter vers l’épaule de sa nièce qui versa une larme lorsque sa tante la prit dans ses bras. L’agent serra Annie contre elle, un soupir s’échappant de sa bouche alors que les larmes menaçaient de couler. Lisbon était tellement soulagée d’entendre les voix de son frère et sa nièce.
- Et moi, je n’ai pas le droit à un bonjour ? Fit Tommy
Teresa et Annie se mirent à rire et se séparèrent. L’adolescente s’écarta pour laisser la place à son père, qui serra fort sa sœur dans ses bras.
- Je suis content de te voir Tess. Lui murmura son frère à l’oreille
- Moi aussi, je suis contente de te vo… enfin de t’entendre Tommy. Murmura Lisbon
Son frère se libéra de leur étreinte en la regardant d’un air confus.
- Excuse-moi, je n’aurais pas dû dire ça.
- Non, ne t’inquiètes pas, ce n’est rien. Le rassura Lisbon ; mais au fait, qu’est-ce-que vous faites ici tous les deux ?

Un silence gêné régna dans la chambre. Annie et son père se regardèrent avec un mélange d’interrogation et de confusion, se remémorant les paroles du consultant. Patrick Jane les avait – presque – imploré de ne rien dire à Teresa concernant son appel. Tommy détestait devoir mentir à sa sœur, tout comme Annie le détestait aussi. Ils respectaient énormément Teresa et avaient l’impression de la trahir en quelque sorte. Cela les rendait encore plus mal à l’aise.

Mais ils respectaient aussi Jane. C’était un homme bien, malgré ce masque d’homme brisé et torturé qu’il arborait. De plus, le consultant était énormément attaché à Teresa, Tommy et Annie le savaient quand bien même Jane ne voulait pas le montrer. Annie avait bien repéré que quand le beau blond faisait son apparition dans une pièce, sa tante avait un immense sourire aux lèvres et ses joues prenaient une légère couleur rosée ; ce qui lui prouvait qu’il y avait quelque chose d’autre en plus d’une grande amitié entre eux.

Lisbon n’entendait plus rien à part les bruits du couloir et ceux des machines qui l’entouraient. Elle fronça les sourcils en s’inquiétant.
- Vous êtes encore là ?
- Oui, oui, tante Teresa. La rassura sa nièce en posant sa main sur la sienne
- Pourquoi vous ne me répondez pas ? Demanda Lisbon
- Pour rien, ne t’inquiètes pas. Lui répondit Tommy. Quelqu’un nous a appelé hier soir et nous a raconté ce qu’il s’est passé. On est de suite venus.
- On a eu si peur pour toi, tante Teresa...On veut t’aider. Confia Annie en posant sa tête sur l’épaule de sa tante.
Sa tante fit le même geste, et reposa sa tête sur celle de sa nièce, tout en y déposant un baiser. Elle souffla un “merci” presque inaudible.
- Qui vous a appelé ? Interrogea Lisbon
Tommy regarda sa fille et ils baissèrent les yeux durant un instant. Ce qui permit à Lisbon de comprendre.
- Jane !?! Jane vous a appelés n’est-ce pas ? Suggéra-t-elle irritée
- On lui avait promis de rien te dire. Soupira Tommy
- Il se fait beaucoup de soucis pour toi. Ajouta Annie
Lisbon lâcha un « pff… » en haussant les épaules.
- Il n’en a rien à foutre de moi. Lâcha-t-elle ; Il essaie de me faire culpabiliser, lui la seule chose qui l’intéresse c’est sa stupide vengeance. Se faire du souci pour autrui? Aider autrui? Non, non, çà, ça ne rentre pas dans son vocabulaire! Cria-t-elle.

Annie voulait rétorquer mais à peine avait-elle ouvert la bouche que quelqu’un frappa à la porte. Ils tournèrent tous trois la tête, alors qu’un jeune livreur entrait dans la pièce, un énorme bouquet de fleurs en main.
- Bonjour, j’ai un bouquet de fleurs pour mademoiselle Lisbon. Annonça-t-il.
- Oui, c’est moi ! S’étonna Lisbon en s’adressant à la voix du jeune homme.
- Je m’en occupe. Intervint Annie.

La jeune fille prit le bouquet de fleurs pendant que son papa signait le reçu. Le livreur sortit de la pièce en leur souhaitant une bonne journée. Annie posa alors le bouquet sur la table de nuit et prit la petite enveloppe en carton qui accompagnait le bouquet.
- Ouh… T’as oublié de nous dire que t’avais un admirateur secret. Dit Annie d’un ton espiègle en ouvrant l’enveloppe
- Ah ça c’est le charme des femmes Lisbon...Ajouta Tommy dans un sourire
Lisbon leva les yeux au ciel en souriant.
- Ça vient de qui? Demanda Lisbon
- « Ne jetez pas ces jolies fleurs, faites comme si vous les aviez trouvées par hasard. Faites attention à vous. Sincèrement, votre insupportable mais fidèle consultant, Patrick Jane » Lut Annie à voix haute
Lisbon, bouche bée, ne trouva aucun mot, si bien que le silence s’installa dans la pièce alors que Tommy et Annie la fixaient du regard.
- Là, ne nous dis pas qu’il ne se fait pas un sang d’encre pour toi. Rétorqua l’adolescente
- Il cherche seulement un prétexte pour se faire remarquer. Fit Lisbon en baissant les yeux
- Teresa, Patrick a sûrement quelques aspects de sa personnalité assez...étranges dirons-nous. Mais c’est quelqu’un de bien. Intervint Tommy
- Et puis qu’est-ce-qu’il te fait dire ça en plus? Tu ne lui as même pas laissé une chance. Continua Annie sur un ton de reproche
Lisbon allait ouvrir la bouche mais aucun son ne sortit du fond de sa gorge. Sa nièce avait raison. Lisbon dut s’avouer que la jeune fille avait un sacré caractère, et surtout pas la langue dans sa poche. Et la culpabilité s’insinua doucement en elle.

ah, ah, elle ressent de la culpabilité !!!
Ça veut dire que ça va s'arranger, enfin je l'espère

VLS !!!

ooohhh! j'adore cette suite!! elle est génial !
Jane qui s'inquiète pour Lisbon.
le moment avec Lisbon, tommy et annie parfait, j'ai beaucoup aimé :)
et puis les commentaire d'annie sur Jane lol, elle est trop forte ! :p
et puis le bouquet de la part de Jane

hâte de lire la prochaine suite :)

Je n'arrive toujours pas à me faire une idée sur Wainwright...Est-ce véritablement un naïf, "simple d’esprit" ou cache t-il son jeu
En tout cas l'image que tu en donnes est assez proche de la série
Jane qui ne veut pas suivre l'enquête...on le comprend après la réaction de Lisbon
Et la petite famille qui arrive à la rescousse
Lisbon qui commence à culpabiliser
Un bon chapitre

Je viens de lire les trois chapitres et c'est wouaw...Bravo j'aime quand ça touche Lisbon

Vivement la suuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ah, Lisbon commence à avoir des remords
Faut dire que même si elle avait des raisons d'être sur les nerfs, Jane s'est fait jeté un peu violemment la dernière fois qu'il est venu la voir ...
Mais bon, comment peut-elle résister à un bouquet de fleurs ?
J'aime bien l'idée que Jane ait appelé la famille de Lisbon, tu nous offres de bons moments avec eux

Je crois que j'ai plus qu'à demander la suite

Jiisbon, Totorsg, Johel, Cocodu66 & Terpo4 pour vos commentaires.
Et encore mille fois à Mococoa pour la correction

Désolée pour le retard On devait garder mon neveu de samedi soir jusqu'à hier soir qu'à la fin, je n'ai pas pu poster tellement j'étais fatiguée

Voici la suite de ma fic qui j'espère vous plaira

Bonne Lecture...
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Chapitre 4 :

Cabinet médical du Dr. Nathalie Bradley
Sacramento, Californie

Environ une demi-heure plus tard, les agents Cho et Rigsby poussaient la porte du cabinet médical de la victime. Ils pénétrèrent dans une salle d’attente vide, où des sièges en tissu mauve formant un angle étaient disposés autour d'une table basse sur laquelle quelques magazines trônaient. Une fontaine à eau venait compléter ce décor aseptisé.

Ils se dirigèrent vers un large bureau derrière lequel était assise une jeune femme blanche de vingt-cinq ans environ, les yeux marron et les cheveux couleur miel ramassés dans un chignon. Elle était vêtue d'un jean foncé slim et d'une chemise à carreaux gris/noir/blanc à manches courtes. Elle essayait de parler, entre deux sanglots, avec une dame aux yeux gris/bleus, ayant pratiquement le double de son âge, une coupe de cheveux au carré, bruns, et habillée d’une blouse blanche au travers de laquelle un pantalon bleu marine et un chemisier blanc en soie se détachaient.

Cho et Rigsby échangèrent un regard avant de s'approcher des deux femmes.
- Excusez-moi de vous déranger Mesdames. Nous sommes les agents Cho et Rigsby du CBI. Se présenta Cho en montrant brièvement son insigne ; nous souhaiterions vous parler du docteur Nathalie Bradley.
- Je suis Patricia Grimm, je travaillais avec Nathalie… le Dr Bradley. Se présenta la dame âgée ; et voici Mélanie Walsh, la réceptionniste et secrétaire du cabinet
La jeune fille hocha la tête en passant sa main sur sa joue pour essuyer ses larmes.
- Nous souhaiterions vous poser quelques questions à son sujet, si ça ne vous ennuie pas ? Demanda Wayne poliment
- Non, allez-y. Répondit Patricia
- Que faisait exactement le Dr Bradley, ici ? Interrogea Cho en prenant son calepin dans la poche intérieure de sa veste
- Elle était psychiatre spécialisée en addictologie. Elle s'occupait plus particulièrement des personnes ayant un problème d’alcool ou de drogue. Informa Patricia d’un air triste ; j’étais son… son assistante. Elle a ouvert ce cabinet… quelques mois après avoir eu son diplôme.
- Depuis combien de temps travailliez-vous avec la victime ? Interrogea Kimball
- Ça va faire 7 ans. Murmura Patricia en versant une larme.
- Je suis stagiaire ici depuis deux mois. Intervint Mélanie ; je prépare un diplôme de psychologie à l’université.
- Connaissiez-vous son fiancé, Ben Carter, madame Grimm ? Intervint Wayne
- Oui, très bien. Répondit Patricia ; En fait, j'avais été recommandée par Ben pour ce poste, je voulais changer d'horizon, je travaillais à l'hôpital depuis 9 ans avant d'être ici. Et ils se sont rencontrés via moi.
- Savez-vous s’il y avait quelque chose d’inhabituel dans leur couple ? S’il y avait des tensions, une dispute récente ? Suggéra le grand brun
- Non. Non, ils étaient vraiment très heureux et ils allaient se marier. Réfuta l’assistante
- A-t-elle eu des problèmes avec des patients récemment ? Questionna Cho
- Il y a toujours certains patients qui demandent plus de médicaments ou qui sont agités. Informa Patricia
- Et niveau personnel ? Insista l’asiatique
- Je ne sais pas. Elle n’aimait pas trop parler de sa vie privée. Dit Patricia en haussant les épaules d’un air désolé
Du coin de l’œil, Wayne aperçut la jeune stagiaire baisser les yeux, embarrassée, en se pinçant les lèvres.
- Vous avez quelque chose à nous dire mademoiselle Walsh ? L’interrogea-t-il
Mélanie releva la tête et vit que tous les yeux étaient braqués sur elle. Elle inspira profondément en se tournant vers les agents.
- Je ne sais pas si c’est important mais c’était… assez flippant. Dit-elle confuse
- Dites-le nous, s’il-vous-plaît. Insista Cho
- Il y a environ trois jours, commença Mélanie ; un homme est venu. Il n’avait pas l’air d'avoir un quelconque problème avec l'alcool ou avec la drogue. Ce n'était pas non plus Ben. À peine entré, il s'est directement dirigé dans le bureau du Dr Bradley et il en a claqué la porte. Une violente dispute a éclaté entre eux deux.
- Vous savez pourquoi ils se sont disputés ? Demanda Rigsby
- Non, désolée. Dit la jeune fille, confuse. Mais je me souviens que le type s’appelait…Craig euh… Non, Greg… Oui, Greg. Et je crois même qu’il lui faisait des avances car le docteur lui hurlait de ne pas la toucher. J’étais à deux doigts d’appeler la police mais le docteur a dit de ne pas le faire et que ce n’était rien.
- Je ne m’en souviens pas de ça. Intervint Patricia, étonnée
- Non, c’était votre jour de congé. Rappela Mélanie en se tournant vers elle
- Pouvez-vous nous décrire cet homme ? Reprit Cho
- Il avait des cheveux blonds foncés… courts… Dit Mélanie en fronçant les sourcils ; je n'ai pas vu ses yeux, il portait des lunettes noires… il devait faire environ votre taille. Indiqua-t-elle en regardant Kimball ; puis je l’ai entendu dire au docteur qu’elle ne payait rien pour attendre et qu’il ferait brûler son fiancé. Il faisait vraiment peur...
Cho et Rigsby se lancèrent un regard puis le plus grand des deux haussa les sourcils en disant « Si çà, ce n’est pas des aveux... »

*

Dans le grenier du CBI, autrement dit, son « repaire », Jane était allongé sur ce qui lui servait de lit et fixait le plafond avec un regard vide. Il s’était retiré de l’affaire concernant Lisbon.

Le consultant avait eu une peur effroyable quand ses collègues lui avaient annoncé que la belle brunette comptait parmi les victimes de l’explosion. Il avait eu peur de la perdre, de ne plus jamais voir ses beaux yeux émeraude, son sourire radieux, ni d’entendre sa voix mélodieuse quand elle parlait ou quand elle lui criait dessus pour tout et n’importe quoi. Cela l'avait alors frappé comme une évidence : s'il arrivait quoique ce soit à Lisbon, Jane ne s'en remettrait pas. Heureusement, elle était encore de ce monde. Le soulagement qu'il avait ressenti était toujours présent, rien que le fait qu'elle soit vivante en réalité, le soulageait. Elle était aveugle certes, mais ne le resterait pas, du moins l'espérait-il pour elle. Elle lui manquait terriblement...une des raisons pour lesquelles il lui avait envoyé ce bouquet de fleurs. L'autre raison étant qu'il voulait que Lisbon sache qu'il était là pour elle.

Mais ce n’était pas seulement en raison de sa peur que Jane s’était retiré de l’enquête. Ou à cause des paroles de Lisbon. Non. Il ne voulait pas fouiller dans la vie privée de Teresa. Il se serait senti trop mal à l’aise, et cela aurait également donné un argument de plus à Lisbon pour qu’elle ne veuille plus lui parler. Si elle voulait se confier à lui, elle le ferait d’elle-même. Mais si Jane s’introduisait dans la vie de la jeune femme sans son accord, elle se renfermerait comme une huître et ne ferait plus confiance à personne. Il savait que la jeune femme avait subi énormément de pertes dans sa vie. La mort de sa mère, l’alcoolisme, la violence, et le suicide de son père, son dévouement envers ses frères… Rien que d’y penser, des images horribles apparurent dans la tête du consultant. Ses yeux devinrent larmoyants en songeant à tout ce qu’avait dû endurer Lisbon.

- Jane !
Ce dernier sursauta en entendant son nom. Il reconnut la voix de Van Pelt. Le beau blond sortit de ses pensées en secouant la tête puis se redressa sur son lit de fortune

- Je suis debout, Grace ! Dit-il ; qu’est-ce-qu’il y a ?
- Il y a quelqu’un qui voudrait te voir. Elle est ici. Informa Grace
- Ici ! Là, maintenant ?! S’étonna Jane en se levant
Van Pelt disparut de son champ de vision après avoir hoché la tête.

Son cœur s’accéléra et lui hurla le nom de Lisbon à plusieurs reprises. Jane n’y croyait pas – ou plutôt tentait d’ignorer – son cœur. Cet organe qui battait la chamade, chose qu’il n’avait plus ressenti depuis le décès de sa femme. Son cœur lui disait que Teresa était venue car elle s’en voulait d’avoir été injuste et dure avec lui. Son cœur lui criait que la jeune femme avait besoin de lui et qu’elle venait pour lui demander de l’aider à surmonter son handicap.

Mais le cœur de Jane reçut une sorte de coup de poignard. Et Jane déchanta lorsqu’il vit s’avancer d’un pas timide sa jeune visiteuse.
- Annie !
- Salut monsieur Jane ! Dit la jeune fille timidement
- Viens, entre. L’invita-t-il en lui faisant signe
Annie pénétra dans la pièce, jetant un coup d’œil inquisiteur au grenier dans lequel vivait le consultant. Son visage prit un air triste et la jeune fille ne put réprimer une grimace de dégoût en se mordant les lèvres.
- Désolé…Ce n’est pas très convivial mais c’est tout ce qu’il me reste. Reprit Jane d’une voix incertaine.
- Je vois. Murmura-t-elle en baissant les yeux

Jane remarqua l’air embarrassé et attristé qu’arborait l’adolescente. Le beau blond en était à la fois ému et à la fois gêné. Son antre était l’endroit où il dormait lorsqu’il avait sommeil, où il travaillait sur le dossier John le Rouge, où il laissait tomber son masque de jovialité et de gai luron pour devenir l’homme blessé, revanchard et empreint de douleur qu’il était. En bref, c’était son repaire, et il ne souhaitait le montrer à personne au risque que l’on se rende compte de ses failles. Et en aucun cas il n’aurait souhaité le montrer à une adolescente, qui plus est à la nièce de Lisbon.

Le mentaliste se racla faiblement la gorge avant de prendre la parole.
- Je suppose que tu n’es pas venue dans le seul but de me parler de la déco de ce sanctuaire… ? Demanda Jane en esquissant un petit sourire.
Annie sourit et se tourna vers lui.
- Non. Je suis venue vous parler. Confessa-t-elle ; et je me suis débrouillée comme une grande pour venir ici.
Jane ne put réprimer un léger rire en secouant la tête. Tout à fait le portrait de sa tante ! Songea-t-il.
- Ma tante me tuerait si elle savait que je vous ai parlé. Soupira-t-elle
- Je ne lui dirai rien, tu as ma parole. Promit Jane en la regardant dans les yeux. Puis il reprit, plus doucement : Comment va-t-elle ?
- C’était une dure à cuire donc elle va bien, du moins c’est ce qu’elle montre. Le rassura la jeune fille
Jane soupira intérieurement de soulagement
- Tu veux me parler de ta tante, Annie ? Tu as fait plusieurs scénarios dans ta tête durant le trajet pour me convaincre d’aider ta tante, n’est-ce pas ? Suggéra Jane
Annie soupira et baissa les yeux.
- Vous êtes vraiment brillant. Avoua-t-elle
Le mentaliste joua le modeste en haussant légèrement les épaules.
- Je me doutais bien qu’elle vous avait envoyé paître quand j’ai lu votre mot dans le bouquet de fleurs. Avoua l’adolescente
Il baissa les yeux en hochant la tête.
- Je ne lui en veux pas et elle a bien raison. Souffla-t-il ; c’est pourquoi je me suis retiré de cette affaire.
- Quoi ?! S’exclama Annie, scandalisée et surprise
- Ecoute Annie, commença Patrick en croisant son regard ; ta tante ne veut pas de mon aide et je respecte son choix. Je ne peux pas être sur cette affaire.
- Vous avez refusé pour ma tante ou pour vous-même ? Rétorqua Annie fermement en croisant les bras contre sa poitrine

Il ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun son ne sortit. Ses yeux trahissaient la honte qu’il ressentait. Et il dut bien s’avouer que cette question ne lui avait même pas effleuré l’esprit. S’était-il retiré de l’enquête pour Lisbon ou seulement pour lui ? Il aurait aimé dire les deux mais il n’y avait qu’une seule réponse possible et il se doutait déjà de la réponse.

Il inspira profondément, ce qui brisa le silence.
- Je n’apporte que du malheur et je fais souffrir toute personne qui s’approche de moi, commença-t-il ; et je ne veux pas apporter du malheur ni faire souffrir Lis… Teresa. Si je m’éloigne d’elle, c’est pour la protéger et elle ira beaucoup mieux.
- Non, ce n’est pas vrai, vous mentez. Riposta Annie ; tante Teresa connaît le danger, elle le côtoie tous les jours et ce que vous dites est faux. Je trouve qu’elle va beaucoup mieux depuis que vous travaillez ensemble ; elle est plus rebelle, souriante et forte qu’auparavant. Et elle regrette de vous avoir rejeté.
Jane secoua la tête et laissa échapper un rire sarcastique.
- Bien essayé ! Réfuta-t-il ; tu dis ça seulement pour me faire plaisir, pour que je sois sur l’enquête et pour que j’aide ta tante. Non, Annie, je ne changerai pas d’avis.
L’adolescente soupira en levant les yeux au ciel, et ne put contenir la colère qui germait en elle plus longtemps.
- Depuis le début, j’ai pensé que vous pouviez être quelqu’un de bien, que vous aviez un cœur, malgré tout ce que vous faisiez. Mais maintenant vous savez quoi ? Tante Teresa a raison ! Vous n’avez pas de cœur et je peux vous dire que si vous refusez d’aider les autres par pur égoïsme, c’est vous que ça regarde, mais personne ne vous aidera à coincer votre tueur en série donc allez-vous faire foutre !

Annie tourna les talons et sortit de la pièce en faisant coulisser la porte jusqu’à ce qu’elle claque violemment.
Yes !... Et vlan ! Ca va le faire mariner un instant ! Pensa Annie en s’éloignant du repaire du consultant, souriant légèrement d’un air satisfait.
De son côté, Jane dut prendre quelques secondes pour se remettre des paroles de la jeune fille. Qu’est-ce-qu’elle pouvait ressembler à Lisbon, se dit-il…Et le consultant laissa retomber sa tête entre ses mains.

Annie = Mini Lisbon !!! Trop fort !

C'est vrai que toutes les deux ont en commun ce sacré caractère!!

Notre pauvre Jane en est tout retourné, et ça se comprend!!!

Que va-t-il faire? Comment réagira-t-il face aux paroles d'Annie???

VLS

En effet Annie a bien le caractère que sa tante J'adore ce qu'elle lui dit et j'espère que ça le fera réfléchir un peu quoi qu'il en soit j'attend la suite avec impatience

Annie a un caractère bien trempé...à l'image de sa tante...et elle n'a pas sa langue dans sa poche...
Joli échange entre Jane et elle
Est-elle parvenue à secouer Jane

ah ben dis donc, Annie elle y va pas par quatre chemins lol
c'est bien un Lisbon tiens
j'espère qu'au moins ça fera un peu réfléchir Jane ...

Super suite en tout cas!
hâte de lire la prochaine :)

ouh, ça claque entre le consultant et annie !
espérons que ça le fera "mariner" comme elle le dit si bien

l'enquête progresse

vivement la suite