This is Their lifes. (Spoilers début saison 5) ^

Voilà la suite !

Tout d'abord, je pense que désormais, je posterais seulement le dimanche... Je ne pense pas, par contre, mettre de chapitre ce dimanche, par soucis de flemme. Effectivement, j'avais écrit tout le chapitre 4, soit 3 pages 1/2 de traitement de texte, mais il a été effacé. Du coup, le chapitre sera surement assez différent de ce que j'avais prévu, et s'arrêtera plus loin, dans ce qui devait être le chapitre 5... Tout en essayant de rester cohérente avec ce que j'ai écrit pour la suite (J'en suis à 30 pages de traitement de texte... )

Ensuite, je tenais à vous remercier pour vos commentaires Je suis ravie que ça vous plaise.

Et je remercie aussi Johel pour sa correction

PS : Bienvenue sur le forum Takara

EDIT : Je pensais aussi à faire des passages en NC17... Mais je suis assez peu sure de mon coup


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Chapitre 3

Jane regardait par la fenêtre, dégoûté de lui-même. Il avait failli. Failli à sa promesse envers sa famille. Même si les deux femmes de sa vie étaient décédées, il ne pouvait s’empêcher de penser à elles lorsqu’il se retrouvait trop proche de Lisbon. C’est d’ailleurs ce qui a fait qu’il se tenait à l’écart d’elle. Sa présence le troublait, il le savait. Elle avait fait renaître un sentiment qu’il avait cru perdu à jamais, perdu depuis longtemps, mort avec sa femme et sa fille. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas craquer, pas maintenant. Pas alors qu’il avait réussi à tenir aussi longtemps. Elle le rendait fou, mais il saurait se retenir. Il sentait le poids de son regard dans son dos. Il devait arrêter. Il tourna donc la tête dans sa direction, affichant un sourire, sachant que ça lui suffirait, puis regarda la route devant lui.

Arrivés au CBI, des agents prirent von Trikenov en charge. Patrick monta en cuisine se faire un thé et Lisbon partit dans son bureau. Elle vit alors le tas de paperasse, et soupira en s’asseyant. Elle savait que la plupart de ces plaintes concernaient le beau blond allongé sur le divan marron de l’open-space. C’était impressionnant comme il pouvait s’attirer des ennuis aussi facilement.

Vers 20h, toute l’équipe ainsi que les employés de l’étage étaient partis. Tous, sauf Jane. Evident, vu qu’il dormait au grenier de l’immeuble. Il restait aussi Lisbon, qui n’avait pas vu le temps passer. Lorsque Patrick se mit en tête de se faire un thé, il découvrit que sa belle patronne était toujours plongée dans ses papiers. Il prit alors l’initiative de lui faire un café, et lui apporta dans son bureau. Il frappa doucement à la porte, ce qui eut pour effet de faire sursauter la brunette. Il entra dans le bureau.


- Qui aurait cru que vous saviez frapper à une porte ? Ironisa-t-elle
- Faites pas la tête, je vous apporte du café dit-il d’un air boudeur
- Ah, merci. Vous êtes une vraie source d’ennuis en tout genre… Remarqua Lisbon en regardant la pile de papiers devant elle
- Je sais, ça ne doit pas être facile pour vous, répondit le mentaliste dans un sourire
- Non mais vous vous rendez compte ? 5 plaintes pour agression verbale, 3 pour outrage à magistrat, une pour obstruction à la justice, et on risque d’en avoir une nouvelle avec votre dernier coup d’éclat… Enuméra Lisbon. Ça commence à faire beaucoup !
- Seulement ça ? Bah, ce n'est pas si terrible répliqua le consultant en balayant les propos de Lisbon d’un revers de la main.


Elle était exaspérée de son comportement si puéril. Ses yeux émeraude croisèrent ceux océan de Patrick Jane. Tout deux restèrent ainsi plusieurs minutes, ne pouvant détacher leur regard l’un de l’autre. Jane finit par rompre ce silence gênant.


- Je… Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, bredouilla-t-il en baissant les yeux. Vous devriez rentrer chez vous, vous avez l’air vraiment fatiguée.
- Bonne soirée… Murmura sa belle brune en cherchant son regard.
- Vous aussi Lisbon, dit le mentaliste en tournant les talons et quittant le bureau.


L’agent du CBI regarda la porte se fermer sur cet homme brisé qu’elle avait souvent considéré comme un éternel gamin puéril, et égoïste. Elle le vit s’asseoir sur son divan de cuir marron, les yeux dans le vide à boire son thé, et se maudit mentalement. Elle savait à quel point il tenait à sa famille défunte. Finalement, Teresa se décida à suivre le conseil du beau blond qu’elle continuait de dévorer des yeux. Elle éteignit son ordinateur, rassembla les papiers qui traînaient, mis sa veste et quitta l’enceinte du CBI à bord de son SUV, avec un petit pincement au cœur en pensant au mentaliste, seul dans le bâtiment. Elle trouvait ça malsain qu’il s’éloigne de tout le monde, ne quittant presque jamais l’enceinte du CBI, même pour dormir.

Cette pensée hanta son esprit toute la nuit. Le lendemain, elle était encore présente dans son esprit fatigué. Comme d’habitude, la jeune femme arriva la première sur les lieux. Elle trouva son consultant, allongé sur son canapé au lieu d’être dans le grenier de l’immeuble, encore endormi. Enfin, c’était ce qu’elle pensait. Elle était en train de le regarder, lorsqu’elle remarqua un léger sourire apparaître sur le visage de son collègue. Elle comprit alors qu’il ne dormait pas.


- Arrêtez de me regarder comme ça, Lisbon, je vais finir par rougir, fit Jane, les yeux toujours fermés.
- Comment faites-vous pour savoir que c’est moi ?
- J’ai reconnu vos pas, ainsi que votre parfum. Une odeur de cannelle envahit la pièce quand vous êtes présente. Et à part vous, qui serait assez fou pour arriver aussi tôt Lisbon ? Grimaça le consultant
- Avec la tête que vous faites, on dirait plutôt que mon parfum vous dégoûte fit celle-ci


Jane ouvrit alors les yeux, découvrant sa patronne sur le seuil de la porte de l’open space. Il s’approcha de Lisbon et lui murmura à l’oreille :


- Un petit café, Lisbon ?


Celle-ci sourit, sentant le souffle chaud du mentaliste dans son cou. Elle fut parcourue d’un frisson, et sentit ses joues rosir. Pour le cacher à Jane, elle répondit par l’affirmative avant de s’éloigner vers son bureau. Malgré ses efforts, le consultant avait perçu sa gêne, et sourit de toutes ses dents, franchement amusé. Il aimait la mettre mal à l’aise. Il partit donc en cuisine préparer son thé et le café de sa supérieure. Il entra une fois de plus sans frapper dans le bureau de celle-ci, encore plongée dans la paperasse.


- Tenez lui dit-il simplement, posant la tasse sur le bureau
- Merci, Jane. Vous êtes bien matinal aujourd’hui… Remarqua-t-elle
- À vrai dire… Je… je n’ai pas vraiment réussi… A dormir… Bafouilla le beau blond, un peu gêné. Et vous ? Je sais que vous êtes une mordue du travail, mais de là à arriver à 6h au lieu de 8…
- Je n’ai pas beaucoup dormi non plus, avoua l’agent, fuyant le regard azur de son consultant.


Celui-ci se demanda alors ce qui avait put l’occuper tout le long de la nuit. Pour sa part, il était tellement rongé par la culpabilité envers sa femme qu’il avait sans cesse tourné son alliance autour de son annulaire, et passé mentalement, en l’absence de tout les fichiers qu’il avait brûlés, l’affaire John le Rouge, réfléchissant à plusieurs hypothèses quant à son identité, réfutant tout ce qu’il trouvait.


- Lisbon, vous avez déjeuné au moins ? S’enquit le consultant
- Non, je ne déjeune pas à 5h, monsieur Jane ! Râla-t-elle
- Très bien. Je vous prends à 7h alors.
- Ne comptez pas là-dessus, j’ai déjà beaucoup de paperasse en retard, siffla la belle brune
- Ah oui ? A cause de qui ? Demanda Jane, d’un air espiègle
- Un des consultants du CBI qui s’attire beaucoup d’ennuis et me donne du fil à retordre.
- Et vous ne l’avez toujours pas viré ? Continua Jane sur le même ton
- Ce gros malin est plutôt utile tout compte fait, sourit Lisbon.


Jane sourit à son tour et, satisfait, retourna sur son canapé afin de siroter son thé. Il appréciait cette femme, sans pouvoir dire si c’était de l’amour ou juste une grande complicité qu’il avait avec sa si jolie patronne. Il pensait toujours à sa femme et sa fille, évidemment, mais cette petite brune, il s’en rendait compte petit à petit, commençait à prendre une place importante dans son cœur. Une place qu’il croyait vide à jamais. Au lieu de penser à sa femme en ruminant à longueur de journée, il se faisait maintenant du souci pour cette créature magnifique et sexy, se demandant comment elle allait, ce qu’elle faisait… Il ne vit pas l’heure passer tant il était plongé dans ses pensées. Néanmoins, allongé sur son divan, il sentait que Lisbon le regardait. Il vérifia donc l’heure : 7h13. Le consultant se releva, se dirigea vers le bureau de Lisbon et fit irruption dans celui-ci, provoquant un sursaut de sa patronne.


- Jane ! Frappez quand vous entrez ! Râla Lisbon
-Oh, excusez moi, Milady dit-il avec le sourire. Je ne puis vous permettre de ne point entrer sans frapper.
-Bon, qu’est-ce que vous voulez ? Grogna Lisbon
- Oh, ne me dites pas que vous avez déjà oublié, je sais que c’est faux à la manière dont vous m’observiez il y a 5 minutes fit le mentaliste en élargissant son sourire. Je viens vous chercher pour le p’tit dej’.
- Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans ce que je vous ai dit tout à l’heure ? Soupira-t-elle
- Je ne vous ai pas écouté, je l’avoue, mais ça n’était pas intéressant. Vous devez manger pour tenir toute la journée !
- Je suis assez grande pour prendre soin de moi toute seule ! Râla sa patronne
- Preuve que non, répondit Jane du tac au tac. Vous n’acceptez même pas de venir prendre le petit déjeuné avec moi, alors que cela ne vous engage à rien à part remplir un peu votre estomac.
- Vous m’exaspérez, soupira Lisbon


Elle se retint pourtant d’afficher un sourire ravi en se mordant les joues. Jane, comprenant qu’il avait gagné, pris la veste de Teresa, attendit qu’elle se lève avant de lui passer. Ils sortirent ensemble dans le froid de ce début de journée. À l’approche du tas de ferraille de Jane, elle se raidit. Elle n’aimait pas du tout cette voiture. Elle monta tout de même. Jane mis le contact, et ils partirent en quête d’un petit centre commercial. Là-bas, ils allèrent dans un petit café afin de petit déjeuner ensemble, se détendant en écoutant et en voyant les pitreries de l’autre (Surtout celles de Jane, soit dit en passant). Le mentaliste voulait que sa belle se sente bien, aussi mit-il les bouchées doubles afin de la faire rire. Vers 8h30, ils prirent le chemin du retour au CBI. Toute l’équipe était déjà arrivée, et s’inquiétait de savoir où étaient Lisbon et Jane.

Bonjour bonjour !

Tout d'abord, merci de vos commentaires, ca fait plaisir et ca donne envie de continuer

Grace à un moment d'activité et de détente, j'ai réussi à combler l'énorme trou que représentait le chapitre 4, et il est même un petit peu plus long que les autres (c'est vraiment léger lol) !

Petite explication sur la réduction des posts au dimanche : J'ai une imagination débordante. Tellement débordante, que je commence une deuxième fic, pour l'instant au brouillon, dans un univers alternatif. Vous devriez la voir bientôt sur le forum, dès que j'aurais pris de l'avance dans les chapitres.

Bonne lecture à vous, et merci une fois de plus à Johel pour sa correction

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Chapitre 4

Elle se retint pourtant d’afficher un sourire ravi en se mordant les joues. Jane, comprenant qu’il avait gagné, pris la veste de Teresa, attendit qu’elle se lève avant de lui passer. Ils sortirent ensemble dans le froid de ce début de journée. À l’approche du tas de ferraille de Jane, elle se raidit. Elle n’aimait pas du tout cette voiture. Elle monta tout de même. Jane mis le contact, et ils partirent en quête d’un petit centre commercial. Là-bas, ils allèrent dans un petit café afin de petit déjeuner ensemble, se détendant en écoutant et en voyant les pitreries de l’autre (Surtout celles de Jane, soit dit en passant). Le mentaliste voulait que sa belle se sente bien, aussi mit-il les bouchées doubles afin de la faire rire. Vers 8h30, ils prirent le chemin du retour au CBI. Toute l’équipe était déjà arrivée, et s’inquiétait de savoir où étaient Lisbon et Jane.


Lorsqu’ils arrivèrent ensemble, Cho, Grace et Rigsby se regardèrent, à la fois soulagés et interloqués. Pourquoi arrivaient-ils tous les deux, alors qu’ils devraient déjà être ici ? Et surtout, que faisaient-ils ensemble si tôt ?


- Bonjour tout le monde, lança Lisbon
- Bonjour patron, Jane, firent les agents
- Vous avez du nouveau ?
- La victime avait réservé une chambre pour deux dans un hôtel quatre étoiles au nord de Sacramento pour le week end de sa mort.
- Bien, Cho, Rigsby, allez voir cet hôtel. Van Pelt, vous avez eu l’accès à ses données téléphoniques ?
- Pas encore, mais ça ne saurait tarder.
- Tenez-moi au courant. Jane et moi allons voir le patron de la victime.


La chef d’équipe partit donc avec son consultant. Ils ne mirent que dix minutes à arriver chez le patron, la petite parfumerie étant située dans le centre de Sacramento. Jane commença à faire le tour du propriétaire lorsque le dirigeant arriva.


- Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Demanda ce dernier
- Bonjour, je suis l’agent Teresa Lisbon du CBI fit la patronne, montrant son badge. Monsieur Jane et moi avons des questions à vous poser.
- Oh ! Vous venez sûrement pour Ashley alors, dit l’homme, d’un air triste. Je suis Félix Gardenage, le patron d’Ashley. Sa mort est une immense perte pour l’entreprise…
- Toutes nos condoléances. Nous voudrions savoir s’il y avait un problème quelconque entre vous, un désaccord, ou des tensions avec vos employés…
- Absolument pas, tout le monde s’entendait très bien.
- Ou plutôt, tout le monde faisait semblant de bien s’entendre, grimaça le consultant.
- Que voulez vous dire ?
- Vous n’aimiez pas Ashley. Elle travaillait lentement, était bordélique et vous donnait souvent le mauvais dossier continua-t-il, scrutant son visage pour y déchiffrer ses sentiments.
- Il est vrai qu’elle n’était pas très organisée. Mais je m’entendais bien avec elle.
- Lisbon, on peut y aller j’ai ce qu’il me faut.
- Quoi ? Mais… Commença Teresa
- Au revoir, monsieur ! La coupa Jane, serrant la main de Félix


Abasourdie, la patronne le suivit. Pendant ce temps, de l’autre côté de la ville, Cho et Rigsby étaient parvenus devant l’hôtel. Haut d’une dizaine d’étages, il était situé à proximité d’un magnifique parc. La façade bleue contrastait avec la nature environnante. Le hall était entouré de grandes baies vitrées, laissant apparaître la piscine.


- La vache, c’est classe ! S’exclama Rigsby
- C’est un quatre étoiles, tu t’attendais à quoi ? Répliqua Cho, impassible.


Même s’il était habitué aux répliques cinglantes de son collègue, Rigsby blêmit. Ils entrèrent dans le hall de l’hôtel et approchèrent de l’accueil où une standardiste blonde attendait. Ils se dirigèrent vers celle-ci et entamèrent la conversation.


- Bonjour, CBI, agents Cho et Rigsby, déclara Cho, désignant son collègue d’un mouvement de la main
- Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous ?
- Vous souvenez vous avoir vu cette femme ici ? Demanda l’asiatique, glissant la photo de la victime sur le comptoir.
- Oh, Mme von Trikenov. Effectivement, elle a réservé une chambre pour deux nuits ce week-end, elle est repartie dimanche, dans la matinée, répondit la jeune femme, souriante.
- Vous souvenez vous si elle était accompagnée ?
- Oui. Il y a un homme qui l’a rejointe dans la nuit de vendredi à samedi. Il lui a offert un collier, avec une sorte de pierre bleue accrochée dessus… Ça avait l’air précieux. Ensuite, je les ai vus se disputer lors du diner, samedi soir.
- Vous souvenez vous comment il était ? S’enquit Cho, sortant son carnet et un stylo
- Brun aux yeux bleus, de votre taille, fit-elle, désignant Rigsby qui scrutait les alentours. Il portait un costume bon marché… C’est tout ce dont je me souviens.
- Vous n’avez pas son nom ? Demanda Rigsby
- Non, désolée il ne me l’a pas donné.
- Et à propos de cette dispute, que pouvez vous nous dire de plus ?
- Je ne sais pas… Je n’y ai pas prêté attention, je ne suis pas le genre de femme à se mêler comme ça de la vie des autres !
- Vous êtes tout à fait ce genre de femme, contra Kimball


A ces mots, la standardiste blêmit. Voyant qu’ils n’obtiendraient rien, Cho décida d’une approche plus… Janesque. Il regarda Rigsby, qui comprit tout de suite où il voulait en venir lorsqu’il commenta.


- Sinon, on pourrait toujours vous arrêter pour obstruction à la justice. Ça marcherais, tu crois, Rigsby ?
- Oh… Certainement que oui.
- La prison, pour les femmes, c’est moche.
- Surtout pour les jolies jeunes femmes.
- Elles ne restent pas jolies longtemps.
- Alors, on l’embarque ?
- Ouais, on va faire ça, fit Cho, griffonnant sur son calepin, tandis que Rigsby sortait ses menottes.
- Non, attendez ! S’écria la blonde, affolée alors que Rigsby s'approchait d’elle. C’est vrai, je les ai entendus discuter… L’homme voulait que Mme von Trikenov dise tout à son mari et qu’elle divorce pour qu’elle puisse rester avec lui et qu’ils ne se cachent plus…


A l’entente de ces mots, Rigsby et Cho se regardèrent en souriant, et Cho nota la déposition du témoin, qu’il lui fit signer par la suite. Ils repartirent en remerciant la jeune femme, encore chamboulée. Ils rentrèrent directement au CBI, arrivant quelques minutes avant leur patronne et Jane. Lorsque ceux-ci sortirent de l’ascenseur, les agents purent entendre des éclats de voix.


- Vous auriez pu nous faire tuer avec cette machine infernale ! Enrageait Lisbon
- Mais Lisbon, je n’ai rien fait ! Dit Jane, d’un ton boudeur
- Et les limitations de vitesse, c’est pour les animaux ? demanda-t-elle, exaspérée.
- Oui, et en particulier pour les poulets, répondit Jane avec un grand sourire.
- Je me demande pourquoi je ne vous ai toujours pas coffré ! Soupira la belle brune, réprimant un sourire.
-Oui c’est vrai ça, pourquoi Madame accro au Travail ?


Elle rougit et, bouillonnante de rage, s’enferma au plus vite dans son bureau. Jane, lui, se dirigea vers son meilleur ami : le divan de l’open-space. Cho s’arrêta juste devant lui, et lui demanda :


- Qu’est-ce que t’as encore fait ? Et me dit pas que c’est juste à cause des accidents que t’aurais pu causer sur la route, anticipa-t-il
- J’ai mis fin à l’interrogatoire du patron, et apparemment ça lui a pas plu… Fit le mentaliste, haussant les épaules dans un mouvement bref
- Elle t’as dit des centaines de fois de ne pas faire ça, argua l’asiatique.
- J’peux pas m’en empêcher, déclara Jane, le sourire jusqu’aux oreilles.


L’agent abandonna, en soupirant. Il se demandait comment sa patronne faisait pour le supporter aussi longtemps sans s’énerver. Sachant qu’elle était dans son bureau, il lui laissa le temps de se calmer un peu avant de frapper, attendant son accord pour entrer.


- Alors, qu’avez-vous trouvé ? Demanda sa patronne
- La victime s’est disputée avec un homme qui semblerait être son amant. Grace a essayé de le retrouver mais n’a pas pu, la description de la standardiste n’était pas assez précise, on sait juste qu’il voulait que la victime divorce et reste avec lui.
- En résumé, on a pas avancé grandement, dit-elle, en soupirant.
- Ça va aller boss ? S’enquit Kimball
- Oui, ne vous en faites pas, retournez à votre poste. De toute façon, je suis presque sûre que Jane a une idée derrière la tête…
- Je parierais qu’il a déjà trouvé le meurtrier, répondit Cho, stoïque
- Vous lui avez résumé votre visite à l’hôtel ?
- Pas encore.
- Alors allez-y.
- D’accord, fit-il, sortant du bureau de sa patronne.


Il se dirigea immédiatement vers Jane, encore scotché à son canapé. Il lui résuma la situation dans ses grandes lignes puis le fixa, guettant sa réaction, qui ne se montra finalement pas. Le consultant avait juste placé deux doigts sur sa bouche, comme lorsqu’il réfléchissait, puis s’était allongé sur son canapé, fermant les yeux. « Il fait vraiment tout pour nous mettre des bâtons dans les roues », pensa Cho, exaspéré.

Coucou tout le monde

On est dimanche, alors voilà la suite !

Par contre, s'il vous plait, ne me frappez pas

Merci à vous pour vos commentaires encourageants et merci à Johel pour la correction

Bonne lecture

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Chapitre 5

Kimball se dirigea immédiatement vers Jane, encore scotché à son canapé. Il lui résuma la situation dans ses grandes lignes puis le fixa, guettant sa réaction, qui ne se montra finalement pas. Le consultant avait juste placé deux doigts sur sa bouche, comme lorsqu’il réfléchissait, puis s’était allongé sur son canapé, fermant les yeux. « Il fait vraiment tout pour nous mettre des bâtons dans les roues », pensa Cho, exaspéré.

Patrick avait effectivement une idée. Ou plutôt, un pressentiment. Il ne voulait pas en parler à Lisbon, car il savait ce qu’elle essayait de lui cacher par rapport à ses relations envers cet homme. Cela le dégoûtait, mais il avait appris à l’accepter. Il se dit qu’il allait plutôt l’appeler ce soir, ou à un autre moment où il pourrait être tranquille, seul. Un moment où Teresa ne serait pas dans les parages. Et il savait que ces moments étaient rares, ce qui le réjouissait… La plupart du temps. Il rêvassait dans son canapé quand…


- Eurêka ! Cria Grace


Jane fit un bond en se relevant. Les deux agents partis -sûrement dans la cuisine, Rigsby devait encore avoir faim- et Lisbon dans son bureau, ils étaient seuls dans l’open-space.


- … Pardon, bredouilla la joli rousse, confuse
- Ce n’est rien. Qu’as-tu trouvé ? Demanda le consultant
- L’opérateur nous a envoyé ses relevés téléphoniques et j’ai quelques résultats ! Triompha-t-elle
- Tu as des noms ?
- Oui, Félix Gardenage, Annie Smith, Michael Roovy ainsi que…


Elle blêmi. Patrick la regardait avec insistance, sachant par avance ce qu’elle dirait. Il voulait l’entendre de vive voix. Espérant entendre qu’il se trompait, qu’il n’était pas encore impliqué dans une affaire de meurtre. Alors, il la pressa :


- Ainsi que qui, Grace ?
- Eh bien… Walter Mashburn… Ces quatre personnes ont appelé la victime le jour du meurtre. Tu n’as pas l’air surpris…
- C’est parce que je ne le suis pas. Laisse-moi gérer avec Walter, ne dit rien à Lisbon surtout.
- J’imagine que tu sais ce que tu fais…
- Oui.


Sur cette brève réponse, il se rendit à son repaire. Il s’assit au bureau en face de la fenêtre, et réfléchit. Puis, il appela Walter pour prendre le déjeuner avec lui. Le milliardaire accepta avec joie, ravi de revoir son « ami médium ». Jane raccrocha en grimaçant. Décidément, il n’aimait vraiment pas cet homme. Il redescendit, s’allongea sur le canapé, se laissant bercer par les bruit environnant ; les touches d’ordinateurs sous les doigts de Grace, les pas des agents dans le couloir, les voix… Cela finit par l’endormir. Il n’ouvrit les yeux que lorsqu’il sentit qu’on le secouait doucement, et en entendant son prénom à répétition. Il ouvrit les yeux et vit sa patronne penchée sur lui, se retrouvant instantanément noyé dans son regard émeraude. Il se redressa et s’assit, en se frottant les yeux.


- Mon dieu Lisbon… Quelle heure est-il ? Demanda le consultant, encore endormi
- Seulement 20h23. Malheureusement, je vous réveille pour une mauvaise nouvelle…
- Laquelle ?
- Lorelei a été retrouvée morte sur la route 66, un smiley était dessiné sur la chaussée…


A ces mots, Patrick s’effondra. Le seul pont le reliant au tueur au smiley venait de disparaître. Il ne pourrait pas venger sa famille, ne pourrait pas tenir sa promesse. Il ne se rendait même pas compte des larmes qui coulaient sur ses joues. Teresa s’assit à côté de lui, et l’enlaça. Elle savait qu’il n’était pas très « physique ». Elle le savait, mais elle en fit abstraction, sachant que l’affaire Red John le chamboulait à chaque fois. Passé le moment de surprise, Jane se tourna vers elle et passa ses mains puissantes dans son dos, la rapprochant de lui, tout en mettant son nez dans ses cheveux bruns. Enfin, elle relâcha le beau blond. Quand elle le sentit la relâcher lui aussi, elle plongea son regard émeraude dans le sien, couleur océan. Ce moment si intense la fit prendre conscience de ses sentiments, qu'elle refoulait jusqu'alors. Elle aimait cet homme. Cet homme brisé, arrogant mais pourtant si charmant. Elle l'aimait, plus qu'elle ne le pensait. Qu'elle ne le souhaitait. Elle repensa au règlement du CBI, et baissa alors les yeux.


- Il se fait tard, souffla-t-elle, une pointe de regrets dans la voix. Je vais y aller.
- Bonne nuit Lisbon. Et merci murmura le beau blond.


Il sentit sa patronne se détacher de lui en se levant du divan. Il était déçu qu'elle soit partie comme ça. Il décida de ne pas y penser plus longtemps, se commanda à manger et parti dans son repaire. Seulement, il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il voyait deux perles émeraude, sentait le contact d'un corps chaud tout contre lui, revoyait le visage de cette personne qui hantait désormais ses pensées, Teresa Lisbon.

-ThisIsTheirLifes-

- JAAAAANE !


Cette voix, ainsi que de grands coups frappés à sa porte le réveillèrent en sursaut le lendemain. Il avait fini par s'endormir et avait reconnu immédiatement cette voix. Il sourit.


- Entrez Lisbon.


Elle s'exécuta et se planta devant son "lit", à le regarder, les poings sur les hanches :


- Vous savez l'heure qu'il est ? Lui dit elle, lui lançant un regard plein de reproches
- C'est l'heure où vous venez me réveiller en m'engueulant, donc je dirais aux alentours de 10h, répliqua le beau blond, avec un sourire charmant
- Au travail, plus vite que ça, grogna sa patronne


Elle tourna les talons, faisant coulisser la porte derrière elle. Patrick se leva alors en soupirant, et s'habilla. Il descendit 10 minutes plus tard, salua tout le monde et bailla.


- Eh vieux, faut dormir la nuit, fit Cho dans un sourire
- Très drôle Cho, je suppose que ce n'est pas ce que tu fais quand tu es avec Summer, quoique je n'ai pas de femme dans ma vie, répliqua le consultant, acerbe
- Qu'est-ce qu'il te prend ? Lui demanda t il, surpris de cette agressivité
- Désolé, j'ai pas pu dormir beaucoup, marmonna Jane, passant pour aller dans son divan


Cho et Rigsby se regardèrent d'un air sceptique. Ils décidèrent de le laisser un peu seul et retournèrent donc à leur travail. L'enquête piétinait déjà alors qu'elle venait de commencer... Ça promettait. Malheureusement, le patron avait tout d'un innocent. Quant au millionnaire, il avait mis une droite à Jane, chose qu'un coupable ne ferait pas, sauf pour prendre la fuite... Ou pour être innocenté. Cho pensa soudain qu'ils n'avaient pas interrogé l’amant de la victime. Il le recherchera plus tard. Midi vint, et Jane se dirigea vers l'ascenseur quand Lisbon le rattrapa.


- Vous allez où comme ça ? Demanda-t-elle
- Ici et là... Eluda-t-il
- La vérité.
- Je vais manger en ville. Je peux, dites ? Fit le mentaliste d'un air gamin.
- Allez y, soupira la belle brune


Il lui sourit, et se retourna afin de prendre l'ascenseur. 10 minutes plus tard, il était assis à la table d'un café, patientant pour voir arriver Walter Mashburn, qui vint 5 minutes plus tard, souriant.


- Patrick ! Ça faisait longtemps, comment vas-tu ? Demanda ce dernier
- Bonjour Walter répondit simplement le beau blond.
- Et Teresa, elle va bien ?
- Oui.
- Bien, j'imagine que si tu m'as invité ici, ce n'est pas pour parler chiffons remarqua Walter
- Effectivement. Tu connais cette femme ? Demanda le consultant, faisant glisser une photo sur la table
- N... Non, je ne la connais pas... Qui est-ce ? Bredouilla-t-il
- Ashley Von Trikenov, de son nom de jeune fille Ashley Nash fit Jane, la mine songeuse. Je sais que tu la connaissais, tu étais même son ex-mari.


Voyant la réaction du milliardaire, il sourit, victorieux.


- N'ai-je pas raison, Walter ? Reprit-il
- En effet... elle fut ma femme pendant 1 an et demi... Souffla Mashburn. J'ai appris ce qu'il lui était arrivé et j'en suis désolé, c'était une fille bien.
- Une fille bien qui te devais de l'argent, dit Patrick
- C'est vrai. Mais je n'en ai pas vraiment besoin comme tu as pu le constater.
- Que savais-tu de sa vie actuelle ?
- Oh, c'est pas vrai, je redeviens un de vos suspects ? S'exclama le milliardaire. C'était marrant la première fois, mais franchement ça deviens chiant à la troisième !
- Répond juste à ma question s'il te plait, j'ai déjà le nom du meurtrier en tête, je veux simplement vérifier quelque chose, dit Jane.
- Elle était avec un millionnaire, mais elle le trompait ouvertement, croyant qu'il serait trop bête pour s'en apercevoir, fini par lâcher Walter. Il s’en doutait, bien évidement, et cela le mettait en rogne. Je ne sais pas à quoi il ressemble, mais je sais aussi qu’elle s’est disputée avec son patron et qu’il a fini par lui mettre une gifle l’autre soir, rien d’anormal dans le métier.
- Bien, merci, c'est tout ce que je voulais savoir, fit Jane en souriant


Il prit son téléphone et composa le numéro qu'il connaissait bien. Au bout de deux sonneries, une jeune femme décrocha :

- Allô ?
- Lisbon, j'ai le meurtrier dit le consultant avec le sourire en se levant
- Ah, et qui est-ce ?


Patrick n'eût pas le temps de répondre. Un coup de feu retentit près de la terrasse du café et un homme tomba à terre, la tête sur une roche.


- Jane ? JAAAAAAAAANE ! Cria Lisbon au téléphone