Larmes du ciel, larmes du coeur ^
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Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
sarah petite etremetteuse
lisbon qui croit que j'ane es derriere tout ca.
J'aime beaucopup tes deux derniers chapitres.
bref j'attends la suite avec impatience
lisbon qui croit que j'ane es derriere tout ca.
J'aime beaucopup tes deux derniers chapitres.
bref j'attends la suite avec impatience
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Jane et Lisbon évitent soigneusement LE sujet de conversation brûlant mais retrouvent le plaisir de la présence de l'autre.
Hâte de voir Jane revenir aider Lisbon à faire face à ces terreurs nocturnes....
Hâte de voir Jane revenir aider Lisbon à faire face à ces terreurs nocturnes....
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Tout d'abord je m'excuse de ne pas avoir commenter ta fic avant même si je la suis depuis le début.
J'adore le personnage de Sarah. Elle permet de maintenir un lien entre Lisbon et Jane ce qui n'est pas evident.
Ta fic est absolument géniale !!
J'espère que Jane pourra aider Lisbon car elle en a besoin et elle le mérite.
J'attends la suite avec impatience meme si je sais qu'elle arrivera plutôt rapidement puisque tu postes plus vite que ton ombre
Merci beaucoup pour cette fic
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
j'aime toujours autant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
flox2408- Livreur de Pizza
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Merci beaucoup, ca me touche vraiment de voir que vous aimez je pense que vous allez aimer ce chapitre, même si Lisbon n'est définitivement plus cette femme forte que nous connaissons
@Ju: ne t'inquiète pas, je ne publie pas pour avoir forcément des tonnes et des tonnes de reviews, je publie pour mon et votre plaisir :)
POV de Jane
Patience. Ce mot faisait partie de mon vocabulaire bien malgré moi. Patience. Pour Lisbon, j’en étais tout à fait capable. Je savais que son énervement de tout à l’heure réveillerait ce qu’elle tentait en vain d’enfouir. Mais cette fois, elle ne serait pas seule à se battre. Je serais là. Je devais être là.
Une heure et quelques minutes. Impossible de fermer l’œil, trop difficile. Une sonnerie. Un message.
Viens vite. S.
Je ne pris pas la peine de répondre, et redémarrai rapidement.
Montant les marches, je distinguai une forme en haut de l’escalier, Sarah se tenait là, le portable en main. Arrivé à son niveau, elle me saisit le bras, l’air inquiet, et murmura « écoute ». Je tendis l’oreille et perçus des gémissements, des mots étouffés, des sanglots. Je jetai un œil à Sarah, posai ma main sur son épaule afin de la rassurer, me défis de son emprise et entrai.
Lisbon était là, allongée au milieu des draps enroulés, défaits. Un vrai champ de bataille. J’hésitai à pénétrer dans la pièce, il s’agissait d’une chambre, et pas de n’importe laquelle, celle de Lisbon. Un nouveau gémissement de sa part me décida. Lentement, je m’approchai, m’assis près d’elle, et d’une main tremblante repoussai les mèches collées par la sueur sur son front. Elle se débattait contre les démons de son imagination ou ceux de la réalité qui venaient tout juste de disparaitre. Je n’osai la réveiller, comment pouvais-je lui expliquer ma présence ici ? Ses mouvements se firent de plus en plus désordonnés, et ses gémissements devinrent plus forts. Je tentai d’éviter ses coups, bloquant l’une de ses mains dans les miennes, murmurant des phrases censées l’apaiser, mais les entendait-elle seulement ? Elle poussa soudain un cri qui me glaça.
Un cri.
Mon nom.
Avec une sincérité, une douleur que je ne lui connaissais pas. Je devais agir. Maintenant.
« Lisbon, Lisbon réveillez-vous ! Tout va bien, vous êtes en sécurité. Ouvrez les yeux, ce n’est qu’un cauchemar, rien de plus. Lisbon… ». Je caressai de nouveau son visage tendu, effaçant les larmes qui coulaient, me penchant un peu plus près de son oreille. Elle devait m’écouter, quitter cette dimension effrayante et douloureuse. Dans un dernier hurlement, elle s’assit en sursaut, m’obligeant à avoir un mouvement de recul afin d’éviter un coup de tête involontaire.
- Jane ! lança-t-elle en me jetant un regard perdu.
- Je suis là, répondis-je d’une voix incertaine.
Avant même que je n’ajoute quoi que ce soit, elle se jeta dans mes bras, s’accrochant à ma veste, laissant les sanglots éclater. Bien que désarçonné par sa réaction, je la serrai contre moi, la berçant tendrement, la rassurant à travers des mots banals mais qui, dans cette situation, lui étaient nécessaires.
- Je suis désolée Jane. Tellement désolée, chuchota-t-elle contre ma poitrine.
- Chut, tout va bien.
- Non, tout ne va pas bien ! Ces cauchemars me tuent à petit feu. Je revis sans cesse cet enlèvement mais la fin change. Aidez-moi Jane ! Me supplia-t-elle en se blottissant un peu plus contre moi.
- En quoi la fin change-t-elle, Lisbon ? Est-ce que c’est Sarah… ?
- Non ! Non, elle …
Silence. Un silence qui accueille ses dernières larmes, ses soupirs. Soupirs qui trahissent la peur de se confier, d’en dire trop, de se dévoiler. Cela lui ressemble si peu, pourtant elle se doit de faire avec à présent. C’est en avouant ses faiblesses, en y faisant face qu’elle pourra les combattre.
Elle se détache lentement, relève la tête, me donnant l’occasion de voir ses yeux émeraude gorgés de larmes.
- Vous, prononce-t-elle d’une toute petite voix, ancrant son regard au mien, dans lequel je perçois la crainte et la honte.
- Moi ?
Je ne suis pas sûr de bien comprendre, ou peut-être ne veux-je pas comprendre. Elle soupire de nouveau, inspire, souffle, tourne la tête vers la fenêtre aux rideaux fins tirés.
- Ce n’est pas moi qui prends cette balle. C’est vous, Jane. Et je ne peux rien faire ! Je vous rejoins, tente d’endiguer l’hémorragie, mais il y a tellement de sang, tellement ! J’appuie de toutes mes forces, mes mains rougissent de seconde en seconde. Je vous crie de vous accrocher, vous me souriez en soufflant que c’est trop tard, je vous interdis de dire ça, vous ordonne de vous battre, mais vous fermez les yeux. Vous mourrez Jane et je suis impuissante ! Impuissante, vous comprenez ?
Rageusement, elle essuie les quelques perles d’eau salée qui se sont frayées un chemin sur ses joues, tente de calmer sa respiration devenue anarchique, tourne de nouveau son visage vers moi, le regard fuyant. Doucement je caresse sa joue, prière silencieuse pour que ses yeux tombent dans les miens. Prière qu’elle exauce avec difficulté.
- Tout va bien Lisbon. Je suis en vie, et vous aussi. Ce cauchemar ne doit pas vous détruire. Je suis là, près de vous et je le serai toujours. Vous venez d’affronter votre rêve en vous confiant, c’est le premier pas pour vivre avec. Tout ira bien. Ayez confiance.
- Pourquoi voulez-vous m’aider après ce que je vous ai dit ? J’ai été odieuse avec vous.
Pourquoi ? Je connaissais la réponse à cette question, mais le moment était inadéquat, aussi évitai-je de m’engager sur cette pente glissante, me contentant de l’étreindre à nouveau. Rien d’autre ne comptait à cet instant si ce n’était son corps chaud et fragile contre moi. Je la rassurais et sa présence me tranquillisait, elle était vivante. Bien vivante.
- Vous souffriez Lisbon, c’est normal.
- Non, ce n’est pas normal. Vous n’aviez pas à être la cible de ma douleur, au contraire. J’aurais dû vous être reconnaissante. Au lieu de ça, j’ai…
- C’est oublié. N’y pensez plus, d’accord ?
Nous laissâmes le silence prendre place à nouveau. Et je souris en remarquant un détail qui jusque là m’avait échappé.
- Vous avez encore une peluche à votre âge ?
Elle sourit, en tournant la tête vers le chat posé sur la table de nuit.
- Un ami me l’a offert. Et je garde tous ses cadeaux.
- Tous ?
Elle me fixa, gardant son sourire, et répondit :
- Tous.
Quelques secondes d’hésitation, où nos regards ne se lâchaient pas.
- Vous devriez dormir un peu Lisbon. Vous en avez besoin.
- Je ne suis pas sûre de réussir à me rendormir, avoua-t-elle en grimaçant. Mais, dites-moi, que faites-vous ici ? Je croyais vous avoir dit de partir ?
Aucune once de colère dans sa voix, juste de la surprise, ce qui me rassura. Que devais-je faire, lui mentir ?
- Eh bien…j’ai réfléchi et je voulais m’excuser alors…
- Sarah vous a appelé, c’est ça ? M’interrompit-elle, dans un pauvre sourire.
J’acquiesçai, sachant que là encore, la pousser dans ses retranchements ne l’aiderait pas.
- Elle a eu peur la première nuit, et je me doutais qu’elle vous en parlerait. Alors, c’était vraiment son idée, pour le dîner. Je suis désolée Jane, je vous ai accusé à tort.
Je fis un signe de la main, balayant cette histoire qui, au final, n’avait pas d’importance.
- Essayez de dormir Lisbon. Je vais m’installer sur votre canapé, comme ça, si le moindre cauchemar refait surface, je serai là.
- Je n’y arriverai pas, Jane. C’est trop… difficile. Fermer les yeux et se dire que le cauchemar n’attend que ça pour venir me hanter, c’est…
- Je sais. Vous y arriverez petit à petit, en acceptant le soutien et l’aide de vos amis et de Sarah. Il faut éviter d’y penser lorsque vous fermez les yeux. Essayez.
Sceptique, elle s’allongea et ferma les yeux.
- Vous restez ? fit-elle d’une petite voix.
Je souris intérieurement, regardant sa main serrer la mienne avec tant de force que je ne pourrais m’en aller si je le voulais. Ce soir, je n’avais définitivement pas affaire à l’agent Teresa Lisbon mais bien à la femme fragile qu’elle était.
- Oui, je reste. Respirez lentement. Pensez à quelque chose que vous aimez, ou à quelqu’un. Imaginez-vous dans un endroit qui vous tient particulièrement à cœur.
Lentement, et au fil de mes paroles, je la sentis se détendre, et au bout de quelques minutes sa respiration se fit régulière. Je restai un long moment à l’admirer, frôlant de ma main libre quelques-unes de ses boucles, et, doucement, déposai un baiser sur son front.
@Ju: ne t'inquiète pas, je ne publie pas pour avoir forcément des tonnes et des tonnes de reviews, je publie pour mon et votre plaisir :)
POV de Jane
Patience. Ce mot faisait partie de mon vocabulaire bien malgré moi. Patience. Pour Lisbon, j’en étais tout à fait capable. Je savais que son énervement de tout à l’heure réveillerait ce qu’elle tentait en vain d’enfouir. Mais cette fois, elle ne serait pas seule à se battre. Je serais là. Je devais être là.
Une heure et quelques minutes. Impossible de fermer l’œil, trop difficile. Une sonnerie. Un message.
Viens vite. S.
Je ne pris pas la peine de répondre, et redémarrai rapidement.
Montant les marches, je distinguai une forme en haut de l’escalier, Sarah se tenait là, le portable en main. Arrivé à son niveau, elle me saisit le bras, l’air inquiet, et murmura « écoute ». Je tendis l’oreille et perçus des gémissements, des mots étouffés, des sanglots. Je jetai un œil à Sarah, posai ma main sur son épaule afin de la rassurer, me défis de son emprise et entrai.
Lisbon était là, allongée au milieu des draps enroulés, défaits. Un vrai champ de bataille. J’hésitai à pénétrer dans la pièce, il s’agissait d’une chambre, et pas de n’importe laquelle, celle de Lisbon. Un nouveau gémissement de sa part me décida. Lentement, je m’approchai, m’assis près d’elle, et d’une main tremblante repoussai les mèches collées par la sueur sur son front. Elle se débattait contre les démons de son imagination ou ceux de la réalité qui venaient tout juste de disparaitre. Je n’osai la réveiller, comment pouvais-je lui expliquer ma présence ici ? Ses mouvements se firent de plus en plus désordonnés, et ses gémissements devinrent plus forts. Je tentai d’éviter ses coups, bloquant l’une de ses mains dans les miennes, murmurant des phrases censées l’apaiser, mais les entendait-elle seulement ? Elle poussa soudain un cri qui me glaça.
Un cri.
Mon nom.
Avec une sincérité, une douleur que je ne lui connaissais pas. Je devais agir. Maintenant.
« Lisbon, Lisbon réveillez-vous ! Tout va bien, vous êtes en sécurité. Ouvrez les yeux, ce n’est qu’un cauchemar, rien de plus. Lisbon… ». Je caressai de nouveau son visage tendu, effaçant les larmes qui coulaient, me penchant un peu plus près de son oreille. Elle devait m’écouter, quitter cette dimension effrayante et douloureuse. Dans un dernier hurlement, elle s’assit en sursaut, m’obligeant à avoir un mouvement de recul afin d’éviter un coup de tête involontaire.
- Jane ! lança-t-elle en me jetant un regard perdu.
- Je suis là, répondis-je d’une voix incertaine.
Avant même que je n’ajoute quoi que ce soit, elle se jeta dans mes bras, s’accrochant à ma veste, laissant les sanglots éclater. Bien que désarçonné par sa réaction, je la serrai contre moi, la berçant tendrement, la rassurant à travers des mots banals mais qui, dans cette situation, lui étaient nécessaires.
- Je suis désolée Jane. Tellement désolée, chuchota-t-elle contre ma poitrine.
- Chut, tout va bien.
- Non, tout ne va pas bien ! Ces cauchemars me tuent à petit feu. Je revis sans cesse cet enlèvement mais la fin change. Aidez-moi Jane ! Me supplia-t-elle en se blottissant un peu plus contre moi.
- En quoi la fin change-t-elle, Lisbon ? Est-ce que c’est Sarah… ?
- Non ! Non, elle …
Silence. Un silence qui accueille ses dernières larmes, ses soupirs. Soupirs qui trahissent la peur de se confier, d’en dire trop, de se dévoiler. Cela lui ressemble si peu, pourtant elle se doit de faire avec à présent. C’est en avouant ses faiblesses, en y faisant face qu’elle pourra les combattre.
Elle se détache lentement, relève la tête, me donnant l’occasion de voir ses yeux émeraude gorgés de larmes.
- Vous, prononce-t-elle d’une toute petite voix, ancrant son regard au mien, dans lequel je perçois la crainte et la honte.
- Moi ?
Je ne suis pas sûr de bien comprendre, ou peut-être ne veux-je pas comprendre. Elle soupire de nouveau, inspire, souffle, tourne la tête vers la fenêtre aux rideaux fins tirés.
- Ce n’est pas moi qui prends cette balle. C’est vous, Jane. Et je ne peux rien faire ! Je vous rejoins, tente d’endiguer l’hémorragie, mais il y a tellement de sang, tellement ! J’appuie de toutes mes forces, mes mains rougissent de seconde en seconde. Je vous crie de vous accrocher, vous me souriez en soufflant que c’est trop tard, je vous interdis de dire ça, vous ordonne de vous battre, mais vous fermez les yeux. Vous mourrez Jane et je suis impuissante ! Impuissante, vous comprenez ?
Rageusement, elle essuie les quelques perles d’eau salée qui se sont frayées un chemin sur ses joues, tente de calmer sa respiration devenue anarchique, tourne de nouveau son visage vers moi, le regard fuyant. Doucement je caresse sa joue, prière silencieuse pour que ses yeux tombent dans les miens. Prière qu’elle exauce avec difficulté.
- Tout va bien Lisbon. Je suis en vie, et vous aussi. Ce cauchemar ne doit pas vous détruire. Je suis là, près de vous et je le serai toujours. Vous venez d’affronter votre rêve en vous confiant, c’est le premier pas pour vivre avec. Tout ira bien. Ayez confiance.
- Pourquoi voulez-vous m’aider après ce que je vous ai dit ? J’ai été odieuse avec vous.
Pourquoi ? Je connaissais la réponse à cette question, mais le moment était inadéquat, aussi évitai-je de m’engager sur cette pente glissante, me contentant de l’étreindre à nouveau. Rien d’autre ne comptait à cet instant si ce n’était son corps chaud et fragile contre moi. Je la rassurais et sa présence me tranquillisait, elle était vivante. Bien vivante.
- Vous souffriez Lisbon, c’est normal.
- Non, ce n’est pas normal. Vous n’aviez pas à être la cible de ma douleur, au contraire. J’aurais dû vous être reconnaissante. Au lieu de ça, j’ai…
- C’est oublié. N’y pensez plus, d’accord ?
Nous laissâmes le silence prendre place à nouveau. Et je souris en remarquant un détail qui jusque là m’avait échappé.
- Vous avez encore une peluche à votre âge ?
Elle sourit, en tournant la tête vers le chat posé sur la table de nuit.
- Un ami me l’a offert. Et je garde tous ses cadeaux.
- Tous ?
Elle me fixa, gardant son sourire, et répondit :
- Tous.
Quelques secondes d’hésitation, où nos regards ne se lâchaient pas.
- Vous devriez dormir un peu Lisbon. Vous en avez besoin.
- Je ne suis pas sûre de réussir à me rendormir, avoua-t-elle en grimaçant. Mais, dites-moi, que faites-vous ici ? Je croyais vous avoir dit de partir ?
Aucune once de colère dans sa voix, juste de la surprise, ce qui me rassura. Que devais-je faire, lui mentir ?
- Eh bien…j’ai réfléchi et je voulais m’excuser alors…
- Sarah vous a appelé, c’est ça ? M’interrompit-elle, dans un pauvre sourire.
J’acquiesçai, sachant que là encore, la pousser dans ses retranchements ne l’aiderait pas.
- Elle a eu peur la première nuit, et je me doutais qu’elle vous en parlerait. Alors, c’était vraiment son idée, pour le dîner. Je suis désolée Jane, je vous ai accusé à tort.
Je fis un signe de la main, balayant cette histoire qui, au final, n’avait pas d’importance.
- Essayez de dormir Lisbon. Je vais m’installer sur votre canapé, comme ça, si le moindre cauchemar refait surface, je serai là.
- Je n’y arriverai pas, Jane. C’est trop… difficile. Fermer les yeux et se dire que le cauchemar n’attend que ça pour venir me hanter, c’est…
- Je sais. Vous y arriverez petit à petit, en acceptant le soutien et l’aide de vos amis et de Sarah. Il faut éviter d’y penser lorsque vous fermez les yeux. Essayez.
Sceptique, elle s’allongea et ferma les yeux.
- Vous restez ? fit-elle d’une petite voix.
Je souris intérieurement, regardant sa main serrer la mienne avec tant de force que je ne pourrais m’en aller si je le voulais. Ce soir, je n’avais définitivement pas affaire à l’agent Teresa Lisbon mais bien à la femme fragile qu’elle était.
- Oui, je reste. Respirez lentement. Pensez à quelque chose que vous aimez, ou à quelqu’un. Imaginez-vous dans un endroit qui vous tient particulièrement à cœur.
Lentement, et au fil de mes paroles, je la sentis se détendre, et au bout de quelques minutes sa respiration se fit régulière. Je restai un long moment à l’admirer, frôlant de ma main libre quelques-unes de ses boucles, et, doucement, déposai un baiser sur son front.
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
mon dieu que c'est beau.......... j'adore !!!!!!
flox2408- Livreur de Pizza
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Désolée de pas avoir commenté ton chapitre dernier mais mon frère squatte le net
J'ai beaucoup aimé ces deux chapitres !
Sarah qui joue l'entremetteuse c'est génial ! Je savais qu'elle ajouterais son grain de sel ! Ils en ont bien besoin nos deux terreurs
Le diner qui avait bien commencé mais qui part en noisette ensuite...Lisbon persuadée que c'était une idée tordue de Jane... C'est vrai qu'il y avait de quoi se méfier mais quand même....J'ai eu de la peine pour Jane sur le coup...
La scène du cauchemar tout simplement extra
Je suis contente que Jane ait accepté d'aider Sarah...Ce cauchemar lui aura permis à lui et Lisbon de s'expliquer et de se rapprocher non?? Les barrières tombées Lisbon a pu se laisser aller...
Je préfère les voir comme ça
En espérant que ça dure!!
Je n'ai qu'une chose à dire : VLS VLS
J'ai beaucoup aimé ces deux chapitres !
Sarah qui joue l'entremetteuse c'est génial ! Je savais qu'elle ajouterais son grain de sel ! Ils en ont bien besoin nos deux terreurs
Le diner qui avait bien commencé mais qui part en noisette ensuite...Lisbon persuadée que c'était une idée tordue de Jane... C'est vrai qu'il y avait de quoi se méfier mais quand même....J'ai eu de la peine pour Jane sur le coup...
La scène du cauchemar tout simplement extra
Je suis contente que Jane ait accepté d'aider Sarah...Ce cauchemar lui aura permis à lui et Lisbon de s'expliquer et de se rapprocher non?? Les barrières tombées Lisbon a pu se laisser aller...
Je préfère les voir comme ça
En espérant que ça dure!!
Je n'ai qu'une chose à dire : VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
comment dire jadore
Soso22000- Gardien du parking
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Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
J'adore ce nouveau chapitre. J'attendais avec impatience ce nouveau chapitre pour savoir comment Jane et Lisbon allaient réagir et je n'ai pas été déçue, loin de là !
J'ai beaucoup aimé ce chapitre même si Lisbon parait faible. Elle a vécu des épreuves difficiles et c'est bien qu'elle accepte l'aide que Jane lui propose.
J'attends de voir le réveil de Lisbon et sa réaction.
VLS et encore merci pour ce chapitre
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Jane, l'ami fidèle, toujours là pour son amie, surtout quand elle est fragilisée...
Et une Lisbon traumatisée dont la grande peur se révèle finalement de perdre Jane...elle ne portera jamais son enfant, mais ça ne l'empêche pas de lui porter des sentiments profonds...
Au milieu de tout ça, une réconciliation à demi-mots, des sentiments suggérés, Jane qui cherche à ne pas trop se dévoiler...mais qui sait, qui sait ce qu'il ressent...combien de temps avant qu'il baisse sa garde ?
J'A-DO-RE ! Vivement la suite !
Et une Lisbon traumatisée dont la grande peur se révèle finalement de perdre Jane...elle ne portera jamais son enfant, mais ça ne l'empêche pas de lui porter des sentiments profonds...
Au milieu de tout ça, une réconciliation à demi-mots, des sentiments suggérés, Jane qui cherche à ne pas trop se dévoiler...mais qui sait, qui sait ce qu'il ressent...combien de temps avant qu'il baisse sa garde ?
J'A-DO-RE ! Vivement la suite !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
tous vos commentaires me font plaisir ! :) Je vous remercie énormément ! Voici donc la suite que vous attendez impatiemment peut-être que cela vous semblera un peu OOC mais j'espère que non ! Nous approchons de la fin de cette fic :)
POV de Lisbon
Une chaleur bienfaisante sur mon visage me sortit de mon sommeil. Sûrement était-ce le soleil responsable de ce bien-être. Je me sentais étrangement bien, et pour la première fois depuis longtemps, je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux. Poussant un soupir d’aise, je me calai un peu plus contre mon oreiller, tentai d’enlever une mèche de cheveux qui me tombait sur le visage en soufflant dessus, trop paresseuse pour lever la main. Un souffle, deux souffles. Rien à faire, les cheveux me retombaient sur le visage. Je lâchai un grognement auquel me répondit un petit rire. Un petit rire ?! Oubliant mon désir de me rendormir, j’ouvris les yeux, et tombai dans le regard de mon consultant. Il avait un sourire que je ne lui avais que rarement vu, mélange de tendresse, de douceur et de sincérité. Je refermai les paupières, certaine que je rêvais, et les ouvris de nouveau.
- Inutile de vous pincer, Lisbon, vous ne rêvez pas, lança-t-il moqueur.
- Qu’est-ce… qu’est-ce que vous faites dans mon lit ?
- Je suis resté quelques minutes après que vous vous soyez endormie, je n’avais de toute manière pas le choix puisque vous vous agrippiez à ma main, et vous avez commencé à cauchemarder. J’ai donc tenté de vous calmer, et, finalement, j’ai utilisé la méthode qui paraissait être la plus sécurisante pour vous… enfin, votre subconscient.
- Et d’après vous la plus sécurisante était de me prendre dans vos bras ? Rétorquai-je faussement en colère.
J’étais partagée : ce n’était pas si désagréable de se réveiller ainsi, mais nous ne devions pas…
- Et si vous cessiez de penser ? Rétorqua-t-il.
Ancrant de nouveau mon regard au sien, je repensai à ce qui s’était déroulé les jours passés. Tout était allé vite, très vite, et pourtant, je me sentais à ma place, heureuse bien qu’une part de moi serait à jamais manquante.
Jane dut remarquer la tristesse qui traversa le fil de mes réflexions, car son visage reprit son sérieux, et je sentis une main se poser sur mon ventre, me procurant un frisson.
- Je n’ose imaginer à quel point c’est difficile, Lisbon. Mais la vie continue, vous devez rester forte. Je serai là, Lisbon. Aussi longtemps que vous le souhaiterez.
Il déplaça lentement la mèche qui me tombait dans les yeux, sa main s’attardant sur ma joue, donnant un peu plus de poids à ses paroles.
Par ses mots, Jane venait de changer quelque chose en moi sans que je sache de quoi il s’agissait. Par ses mots, son geste, ses iris enivrants et son sourire sincère, il venait d’atteindre un endroit que je gardais secret depuis longtemps et pour de trop nombreuses personnes. Ses phrases avaient dressé un pont traversant le fossé qui l’y mènerait, son sourire et ses yeux avaient été la corde nécessaire à l’escalade des remparts que j’avais érigés, et sa présence avait été la clé pénétrant dans la serrure. Ce lieu n’était autre que mon cœur endormi, et par ses dernières paroles, il l’avait réveillé. Il l’avait réveillé. J’aurais dû être effrayée par cette prise de conscience, et pourtant…
Une caresse sur mon ventre me ramena au moment présent. Il me fixait, l’air inquiet. C’était à moi de prendre une décision. Une décision qui, quelle qu’elle soit, changerait tout. J’inspirai profondément, humectai mes lèvres, et soufflai-je timidement :
- Et si je vous voulais pour toujours près de moi ?
A voir sa tête, je sus qu’il ne s’était pas attendu à ce genre de réponse de ma part. Sans doute imaginait-il que je sortirais du lit, m’éloignant de lui, fuyant l’interrogation implicite qu’il avait lancée. Les secondes s’écoulèrent sans qu’il ne dise quoi que ce soit.
- Je suis désolée, fis-je, je n’aurais pas dû dire ça, c’est… désolée. Ajoutai-je tentant de repousser sa main toujours posée sur ma cicatrice.
Il retint ma main alors que je m’écartais de lui. Je relevai les yeux vers lui, et fus troublée par cet éclat perçu. Il se pencha lentement, me laissant le choix de l’arrêter, et frôla mes lèvres, comme une demande de permission. Nous allions de nouveau nous embrasser quand :
- Maman ! Je…
Sarah venait d’entrer sans frapper, une mauvaise habitude qu’elle devait changer, et vite ! Songeai-je, m’écartant de Jane, écarlate. Lui, s’éloigna également, se raclant la gorge. Par chance, il s’était couché habillé.
- Je suis désolée… je… vais vous laisser. On se voit ce soir. Bye !
- Attends Sarah ce n’est pas ce que tu…
La porte claqua.
« … crois »
Je soupirai en me laissant retomber sur l’oreiller. « C’est pas vrai ! » grommelai-je.
- Allons, ce n’est pas si grave, Lisbon ! Nous ne faisions rien de mal !
- Si, déclarai-je en me tournant vers lui. Si, c’est mal ! On bosse ensemble, Jane. On n’a pas le droit.
Je me dépêtrai des draps et me dirigeai vers la fenêtre. Le soleil en était encore à sa timide apparition, mais bientôt, mon réveil sonnerait.
- C’est mal, et en même temps je… j’en ai besoin. Comme si cette balle avait tout remis en question. J’ai failli… et je réalise qu’en dehors de mon travail, ma vie n’est que regrets et actes manqués ! J’ai une deuxième chance, et je ne veux pas la gâcher. Seulement… est-ce la bonne décision ? Vous vivez encore dans le passé…
- Lisbon, calmez-vous, fit-il en s’approchant.
Bien que je sois dos à lui, je le sentis s’avancer, et ne pus m’empêcher de frissonner. Il effleura mes avant-bras et les frotta doucement comme une simple caresse.
- Je ne vous mentirai pas, tant que Red John ne sera pas mort, j’aurai du mal à me défaire de mon passé. Je sais que vous n’êtes pas patiente, Lisbon, mais je ferai tous les efforts possibles pour que vous…
Je m’étais retournée, posant mon doigt sur ses lèvres, laissant mes émeraudes pénétrer l’océan profond de ses yeux. Ne lisant que son assentiment, je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, juste une simple caresse approfondie quelques secondes.
Une chaleur bienfaisante sur mon visage me sortit de mon sommeil. Sûrement était-ce le soleil responsable de ce bien-être. Je me sentais étrangement bien, et pour la première fois depuis longtemps, je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux. Poussant un soupir d’aise, je me calai un peu plus contre mon oreiller, tentai d’enlever une mèche de cheveux qui me tombait sur le visage en soufflant dessus, trop paresseuse pour lever la main. Un souffle, deux souffles. Rien à faire, les cheveux me retombaient sur le visage. Je lâchai un grognement auquel me répondit un petit rire. Un petit rire ?! Oubliant mon désir de me rendormir, j’ouvris les yeux, et tombai dans le regard de mon consultant. Il avait un sourire que je ne lui avais que rarement vu, mélange de tendresse, de douceur et de sincérité. Je refermai les paupières, certaine que je rêvais, et les ouvris de nouveau.
- Inutile de vous pincer, Lisbon, vous ne rêvez pas, lança-t-il moqueur.
- Qu’est-ce… qu’est-ce que vous faites dans mon lit ?
- Je suis resté quelques minutes après que vous vous soyez endormie, je n’avais de toute manière pas le choix puisque vous vous agrippiez à ma main, et vous avez commencé à cauchemarder. J’ai donc tenté de vous calmer, et, finalement, j’ai utilisé la méthode qui paraissait être la plus sécurisante pour vous… enfin, votre subconscient.
- Et d’après vous la plus sécurisante était de me prendre dans vos bras ? Rétorquai-je faussement en colère.
J’étais partagée : ce n’était pas si désagréable de se réveiller ainsi, mais nous ne devions pas…
- Et si vous cessiez de penser ? Rétorqua-t-il.
Ancrant de nouveau mon regard au sien, je repensai à ce qui s’était déroulé les jours passés. Tout était allé vite, très vite, et pourtant, je me sentais à ma place, heureuse bien qu’une part de moi serait à jamais manquante.
Jane dut remarquer la tristesse qui traversa le fil de mes réflexions, car son visage reprit son sérieux, et je sentis une main se poser sur mon ventre, me procurant un frisson.
- Je n’ose imaginer à quel point c’est difficile, Lisbon. Mais la vie continue, vous devez rester forte. Je serai là, Lisbon. Aussi longtemps que vous le souhaiterez.
Il déplaça lentement la mèche qui me tombait dans les yeux, sa main s’attardant sur ma joue, donnant un peu plus de poids à ses paroles.
Par ses mots, Jane venait de changer quelque chose en moi sans que je sache de quoi il s’agissait. Par ses mots, son geste, ses iris enivrants et son sourire sincère, il venait d’atteindre un endroit que je gardais secret depuis longtemps et pour de trop nombreuses personnes. Ses phrases avaient dressé un pont traversant le fossé qui l’y mènerait, son sourire et ses yeux avaient été la corde nécessaire à l’escalade des remparts que j’avais érigés, et sa présence avait été la clé pénétrant dans la serrure. Ce lieu n’était autre que mon cœur endormi, et par ses dernières paroles, il l’avait réveillé. Il l’avait réveillé. J’aurais dû être effrayée par cette prise de conscience, et pourtant…
Une caresse sur mon ventre me ramena au moment présent. Il me fixait, l’air inquiet. C’était à moi de prendre une décision. Une décision qui, quelle qu’elle soit, changerait tout. J’inspirai profondément, humectai mes lèvres, et soufflai-je timidement :
- Et si je vous voulais pour toujours près de moi ?
A voir sa tête, je sus qu’il ne s’était pas attendu à ce genre de réponse de ma part. Sans doute imaginait-il que je sortirais du lit, m’éloignant de lui, fuyant l’interrogation implicite qu’il avait lancée. Les secondes s’écoulèrent sans qu’il ne dise quoi que ce soit.
- Je suis désolée, fis-je, je n’aurais pas dû dire ça, c’est… désolée. Ajoutai-je tentant de repousser sa main toujours posée sur ma cicatrice.
Il retint ma main alors que je m’écartais de lui. Je relevai les yeux vers lui, et fus troublée par cet éclat perçu. Il se pencha lentement, me laissant le choix de l’arrêter, et frôla mes lèvres, comme une demande de permission. Nous allions de nouveau nous embrasser quand :
- Maman ! Je…
Sarah venait d’entrer sans frapper, une mauvaise habitude qu’elle devait changer, et vite ! Songeai-je, m’écartant de Jane, écarlate. Lui, s’éloigna également, se raclant la gorge. Par chance, il s’était couché habillé.
- Je suis désolée… je… vais vous laisser. On se voit ce soir. Bye !
- Attends Sarah ce n’est pas ce que tu…
La porte claqua.
« … crois »
Je soupirai en me laissant retomber sur l’oreiller. « C’est pas vrai ! » grommelai-je.
- Allons, ce n’est pas si grave, Lisbon ! Nous ne faisions rien de mal !
- Si, déclarai-je en me tournant vers lui. Si, c’est mal ! On bosse ensemble, Jane. On n’a pas le droit.
Je me dépêtrai des draps et me dirigeai vers la fenêtre. Le soleil en était encore à sa timide apparition, mais bientôt, mon réveil sonnerait.
- C’est mal, et en même temps je… j’en ai besoin. Comme si cette balle avait tout remis en question. J’ai failli… et je réalise qu’en dehors de mon travail, ma vie n’est que regrets et actes manqués ! J’ai une deuxième chance, et je ne veux pas la gâcher. Seulement… est-ce la bonne décision ? Vous vivez encore dans le passé…
- Lisbon, calmez-vous, fit-il en s’approchant.
Bien que je sois dos à lui, je le sentis s’avancer, et ne pus m’empêcher de frissonner. Il effleura mes avant-bras et les frotta doucement comme une simple caresse.
- Je ne vous mentirai pas, tant que Red John ne sera pas mort, j’aurai du mal à me défaire de mon passé. Je sais que vous n’êtes pas patiente, Lisbon, mais je ferai tous les efforts possibles pour que vous…
Je m’étais retournée, posant mon doigt sur ses lèvres, laissant mes émeraudes pénétrer l’océan profond de ses yeux. Ne lisant que son assentiment, je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, juste une simple caresse approfondie quelques secondes.
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Nan mais ça va pas bien dans ta tête de couper comme ca ?????JE HAIS SARAH LA !!! VLS !!!!
SimonRobinArePerfect- Gardien du parking
- Personnage préféré : Teresa Lisbon & Patrick Jane
Loisirs : Soigner Les Kangourous
Localisation : Avec Robin Tunney quelque part...
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
nan mais couper la cest juste pas possible grrr
Soso22000- Gardien du parking
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Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
J'adore ! c'est doux, c'est tendre....en même temps, les choses sont plus suggérées que réellement déclarées....tout ce que j'aime !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Ce chapitre est adorable !
J'ai beaucoup aimé la discussion entre Lisbon et Jane au réveil de Lisbon
Mais Sarah !!! Elle aurait dû arriver quelques minutes plus tard !!!
VLS
J'ai beaucoup aimé la discussion entre Lisbon et Jane au réveil de Lisbon
Mais Sarah !!! Elle aurait dû arriver quelques minutes plus tard !!!
VLS
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Oh mais non ne coupe pas là !!!! Tu es sadique toi !!
On y est !! Les choses avancent c'est super !!!
VLS VLS VLS VLS
On y est !! Les choses avancent c'est super !!!
VLS VLS VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Je suis ta fic depuis le début mais je n'ai pas pris le temps de commenter donc je le fait maintenant :
c'est tout simplement MAGNIFIQUE.
Tu décris très bien les sentiments des personnages et ça j'aime.
Et j'ai beaucoup aimé le presque baiser de Patrick et Teresa avant que Sarah ne vienne les interrompre.
BISOUS.
c'est tout simplement MAGNIFIQUE.
Tu décris très bien les sentiments des personnages et ça j'aime.
Et j'ai beaucoup aimé le presque baiser de Patrick et Teresa avant que Sarah ne vienne les interrompre.
BISOUS.
folledecastle- Distributeur de café
- Personnage préféré : teresa lisbon et patrick jane
Loisirs : lire des fics
Localisation : france
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
SimonRobinArePerfect a écrit:Nan mais ça va pas bien dans ta tête de couper comme ca ?????JE HAIS SARAH LA !!! VLS !!!!
tout est dit !!! lol
flox2408- Livreur de Pizza
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
: merci beaucoup pour vos commentaires et oui, je suis sadique, vous ne l'aviez pas encore deviné ?
@Jane Doe: je préfère suggérer, parfois, c'est beaucoup plus intense qu'en déclarant.
Voici donc la suite. Profitez-en, il ne reste plus qu'un chapitre après celui-là.Je pense d'ailleurs que le chapitre suivant vous plaira, même si j'ai hésité à le mettre. Mais rassurez-vous, j'ai une autre fic en cours, qui sera la suite de celle-ci
POV de Jane
Ses baisers riment avec vivre, pensai-je en sentant sa bouche sur la mienne, sa douceur, son goût… Je savais désormais que je ne pourrais plus me passer d’elle. Elle était à la fois mon talon d’Achille et ma force. Bien qu’une voix au fond de moi me dise de ne pas m’attacher, de fuir pour la protéger, je ne pouvais me détacher d’elle. Il ne dura que quelques secondes qui me semblèrent agréablement plus longues. Elle y mit fin, tout en posant une main sur ma joue.
- J’attendrai Jane. Nous irons à votre rythme, et vous savez aussi que je…
- … vous voulez prendre votre temps, oui je sais, finis-je dans un sourire. Vous devriez vous préparer, le réveil ne va pas tarder à sonner, et pendant ce temps je préparerai le petit déjeuner.
Elle acquiesça et commença à s’éloigner avant que je ne la retinsse et, la ramenant vers moi, déposai un baiser sur son front. Elle me sourit et s’enferma dans la salle de bains. Tout cela me semblait naturel, cela signifiait-il que j’étais prêt à avancer ? Le voulais-je ? Bien sûr, même s’il restait un détail, et non des moindres, à résoudre. Serais-je capable de rendre Lisbon heureuse ? J’osais l’espérer.
Le petit déjeuner avalé, Lisbon et moi étions partis au travail, chacun avec sa propre voiture. Elle n’était pas encore prête à assumer cette promiscuité aux yeux de l’équipe, c’était tout nouveau pour elle comme pour moi. La théorie des petits pas était sans doute la meilleure dans notre cas. Nous avions été blessés tout au long de notre vie, il fallait donc avancer lentement mais sûrement. Durant la matinée, nous avions donné le change, nous chamaillant toujours un peu, jusqu’au moment où elle avait reçu un coup de téléphone de la protection de l’enfance. Un rendez-vous avait été fixé en fin d’après-midi afin de savoir si oui ou non Lisbon pouvait devenir la tutrice légale de Sarah.
Cet entretien l’avait bouleversé, je le devinai au sourire forcé qu’elle avait eu en entrant dans la cuisine pour se faire un café. Je lui jetai des coups d’œil peu discrets, certain qu’elle réagirait… ce qui ne manqua pas !
- Quoi ? Fit-elle énervée.
- Vous êtes sûre que le café est préconisé pour votre anxiété ? Répliquai-je en buvant une gorgée de thé.
- Je ne suis pas angoissée, je suis juste…
- Stressée, oui c’est ce que je disais, la coupai-je en m’approchant d’elle. Tout se passera bien. Le juge verra que vous êtes apte à vous occuper d’une adolescente. Il vous accordera sa garde.
- Rien n’est moins sûr, Jane. Je suis un flic avec des horaires impossibles et beaucoup de risques. Sans compter qu’il est sûrement au courant de ma dernière mission et qu’il peut s’en servir contre moi. Je ne veux pas que Sarah souffre encore et…
- Restez vous-même, Lisbon, et vous l’obtiendrez.
Mu d’une impulsion soudaine je me penchai, posai mon menton sur son épaule et murmurai : « Vous êtes extraordinaire, sincèrement. Alors, ne doutez pas de vous. »
Elle se retourna, sceptique, puis me sourit. Nous aurions pu rester des heures à nous dévisager ainsi.
« Patron, le juge vient de repousser votre entrevue à 18 heures… » intervint Cho, non sans nous jeter un regard alors que je m’étais écarté rapidement de Lisbon. Comme à son habitude, il ne dit rien, et nous laissa, lançant un dernier regard à sa patronne.
Celle-ci soupira, me fixa de nouveau, et, laissant son café, se rendit sans un mot dans le bureau de Bertram. Elle en ressortit quelques minutes plus tard. Entretemps, j’étais retourné sur mon canapé, et la vis soudain rentrer, nous annonçant qu’elle serait absente le reste de la journée.
Alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte de son bureau, je la bloquai, et pénétrai dans la pièce.
- Où allez-vous ? Nous n’avons pas d’enquête, lançai-je, l’air détaché, les mains dans les poches.
- C’est vrai, mais j’ai besoin d’être un peu seule, et de savoir ce que je vais pouvoir dire au juge, répliqua-t-elle tout en éteignant l’ordinateur et en prenant sa veste. Inutile de me suivre, je saurai vous semer, ajouta-t-elle en souriant.
Elle saisit son sac, et se dirigea vers la sortie, non sans m’avoir jeté un petit sourire.
- Teresa ?
Elle se retourna, surprise d’entendre son prénom et non plus son nom.
- Si tu as besoin, tu sais que tu peux avoir confiance en moi, déclarai-je sérieusement.
Le tutoiement était naturel, et je me doutais qu’elle l’avait relevé, sans pour autant sans offusquer ou me reprendre. Après tout, n’avions-nous pas passé un cap ce matin même ?
Elle se rapprocha de moi tout en souriant, et, sans lâcher mon regard, elle serra ma main dans la sienne.
- J’ai confiance en toi, j’ai juste besoin d’être seule, parfois. Il faudra t’y habituer si tu veux que ça marche, me confia-t-elle, utilisant elle aussi le « tu ».
Je hochai la tête, acceptant son envie d’indépendance, et, lâchant sa main, je déposai furtivement un baiser à la commissure des lèvres, ce qui la fit rougir.
- Je croyais qu’on s’était mis d’accord au sujet de… ça au travail ? chuchota-t-elle d’un ton qui se voulait autoritaire.
- Nous ne sommes pas vraiment au travail puisque tu as pris ton après-midi, et ce n’était qu’un simple baiser entre collègues, rétorquai-je en haussant les épaules, les mains de nouveau dans les poches.
- Tu en ferais autant à Cho ou à Rigsby ? s’enquit-elle, un sourire espiègle.
- Tu as gagné, lâchai-je en lui rendant sourire.
Je la suivis dans le couloir, jusqu’à l’ascenseur.
- Tu voudras que je t’accompagne chez le juge ?
- Je pense qu’il vaut mieux que tu m’attendes à la sortie. C’est plus prudent ! Lança-t-elle en rentrant dans la cabine.
- Hé ! Je sais me tenir !
- Ah bon ? Je ne l’avais pas remarqué ! Rétorqua-t-elle en riant tandis que les portes se refermaient sur elle.
@Jane Doe: je préfère suggérer, parfois, c'est beaucoup plus intense qu'en déclarant.
Voici donc la suite. Profitez-en, il ne reste plus qu'un chapitre après celui-là.Je pense d'ailleurs que le chapitre suivant vous plaira, même si j'ai hésité à le mettre. Mais rassurez-vous, j'ai une autre fic en cours, qui sera la suite de celle-ci
POV de Jane
Ses baisers riment avec vivre, pensai-je en sentant sa bouche sur la mienne, sa douceur, son goût… Je savais désormais que je ne pourrais plus me passer d’elle. Elle était à la fois mon talon d’Achille et ma force. Bien qu’une voix au fond de moi me dise de ne pas m’attacher, de fuir pour la protéger, je ne pouvais me détacher d’elle. Il ne dura que quelques secondes qui me semblèrent agréablement plus longues. Elle y mit fin, tout en posant une main sur ma joue.
- J’attendrai Jane. Nous irons à votre rythme, et vous savez aussi que je…
- … vous voulez prendre votre temps, oui je sais, finis-je dans un sourire. Vous devriez vous préparer, le réveil ne va pas tarder à sonner, et pendant ce temps je préparerai le petit déjeuner.
Elle acquiesça et commença à s’éloigner avant que je ne la retinsse et, la ramenant vers moi, déposai un baiser sur son front. Elle me sourit et s’enferma dans la salle de bains. Tout cela me semblait naturel, cela signifiait-il que j’étais prêt à avancer ? Le voulais-je ? Bien sûr, même s’il restait un détail, et non des moindres, à résoudre. Serais-je capable de rendre Lisbon heureuse ? J’osais l’espérer.
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Le petit déjeuner avalé, Lisbon et moi étions partis au travail, chacun avec sa propre voiture. Elle n’était pas encore prête à assumer cette promiscuité aux yeux de l’équipe, c’était tout nouveau pour elle comme pour moi. La théorie des petits pas était sans doute la meilleure dans notre cas. Nous avions été blessés tout au long de notre vie, il fallait donc avancer lentement mais sûrement. Durant la matinée, nous avions donné le change, nous chamaillant toujours un peu, jusqu’au moment où elle avait reçu un coup de téléphone de la protection de l’enfance. Un rendez-vous avait été fixé en fin d’après-midi afin de savoir si oui ou non Lisbon pouvait devenir la tutrice légale de Sarah.
Cet entretien l’avait bouleversé, je le devinai au sourire forcé qu’elle avait eu en entrant dans la cuisine pour se faire un café. Je lui jetai des coups d’œil peu discrets, certain qu’elle réagirait… ce qui ne manqua pas !
- Quoi ? Fit-elle énervée.
- Vous êtes sûre que le café est préconisé pour votre anxiété ? Répliquai-je en buvant une gorgée de thé.
- Je ne suis pas angoissée, je suis juste…
- Stressée, oui c’est ce que je disais, la coupai-je en m’approchant d’elle. Tout se passera bien. Le juge verra que vous êtes apte à vous occuper d’une adolescente. Il vous accordera sa garde.
- Rien n’est moins sûr, Jane. Je suis un flic avec des horaires impossibles et beaucoup de risques. Sans compter qu’il est sûrement au courant de ma dernière mission et qu’il peut s’en servir contre moi. Je ne veux pas que Sarah souffre encore et…
- Restez vous-même, Lisbon, et vous l’obtiendrez.
Mu d’une impulsion soudaine je me penchai, posai mon menton sur son épaule et murmurai : « Vous êtes extraordinaire, sincèrement. Alors, ne doutez pas de vous. »
Elle se retourna, sceptique, puis me sourit. Nous aurions pu rester des heures à nous dévisager ainsi.
« Patron, le juge vient de repousser votre entrevue à 18 heures… » intervint Cho, non sans nous jeter un regard alors que je m’étais écarté rapidement de Lisbon. Comme à son habitude, il ne dit rien, et nous laissa, lançant un dernier regard à sa patronne.
Celle-ci soupira, me fixa de nouveau, et, laissant son café, se rendit sans un mot dans le bureau de Bertram. Elle en ressortit quelques minutes plus tard. Entretemps, j’étais retourné sur mon canapé, et la vis soudain rentrer, nous annonçant qu’elle serait absente le reste de la journée.
Alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte de son bureau, je la bloquai, et pénétrai dans la pièce.
- Où allez-vous ? Nous n’avons pas d’enquête, lançai-je, l’air détaché, les mains dans les poches.
- C’est vrai, mais j’ai besoin d’être un peu seule, et de savoir ce que je vais pouvoir dire au juge, répliqua-t-elle tout en éteignant l’ordinateur et en prenant sa veste. Inutile de me suivre, je saurai vous semer, ajouta-t-elle en souriant.
Elle saisit son sac, et se dirigea vers la sortie, non sans m’avoir jeté un petit sourire.
- Teresa ?
Elle se retourna, surprise d’entendre son prénom et non plus son nom.
- Si tu as besoin, tu sais que tu peux avoir confiance en moi, déclarai-je sérieusement.
Le tutoiement était naturel, et je me doutais qu’elle l’avait relevé, sans pour autant sans offusquer ou me reprendre. Après tout, n’avions-nous pas passé un cap ce matin même ?
Elle se rapprocha de moi tout en souriant, et, sans lâcher mon regard, elle serra ma main dans la sienne.
- J’ai confiance en toi, j’ai juste besoin d’être seule, parfois. Il faudra t’y habituer si tu veux que ça marche, me confia-t-elle, utilisant elle aussi le « tu ».
Je hochai la tête, acceptant son envie d’indépendance, et, lâchant sa main, je déposai furtivement un baiser à la commissure des lèvres, ce qui la fit rougir.
- Je croyais qu’on s’était mis d’accord au sujet de… ça au travail ? chuchota-t-elle d’un ton qui se voulait autoritaire.
- Nous ne sommes pas vraiment au travail puisque tu as pris ton après-midi, et ce n’était qu’un simple baiser entre collègues, rétorquai-je en haussant les épaules, les mains de nouveau dans les poches.
- Tu en ferais autant à Cho ou à Rigsby ? s’enquit-elle, un sourire espiègle.
- Tu as gagné, lâchai-je en lui rendant sourire.
Je la suivis dans le couloir, jusqu’à l’ascenseur.
- Tu voudras que je t’accompagne chez le juge ?
- Je pense qu’il vaut mieux que tu m’attendes à la sortie. C’est plus prudent ! Lança-t-elle en rentrant dans la cabine.
- Hé ! Je sais me tenir !
- Ah bon ? Je ne l’avais pas remarqué ! Rétorqua-t-elle en riant tandis que les portes se refermaient sur elle.
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Il était temps !! C'est génial !
Sérieusement, les voir tous les deux comme ça ....Ils sont vraiment beaux ensemble et malgré le fait que tous les deux ait souffert au long de leur vie , le fait d'être ensemble peut leur faire du bien et les aider d'une certaine manière...Maintenant ils ont raison de prendre leur temps et de ne rien précipiter, il faut vivre l'instant présent
J'ai hâte de voir ce que le rendez-vous chez le juge va donner...J'espère vraiment que Lisbon va devenir la tutrice de Sarah
VLS VLS
Sérieusement, les voir tous les deux comme ça ....Ils sont vraiment beaux ensemble et malgré le fait que tous les deux ait souffert au long de leur vie , le fait d'être ensemble peut leur faire du bien et les aider d'une certaine manière...Maintenant ils ont raison de prendre leur temps et de ne rien précipiter, il faut vivre l'instant présent
J'ai hâte de voir ce que le rendez-vous chez le juge va donner...J'espère vraiment que Lisbon va devenir la tutrice de Sarah
VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Ma qué c'est trop miiignon ( à lire avec l'accent Africain, ne me demande pas ce que j'ai, je suis comme ça depuis le matin mdr.)bref j'adore je suis triste que c'est le dernier chapitre mais toute bonne chose a une fin. Bref rien à dire dautre chapitre parfait !!!
SimonRobinArePerfect- Gardien du parking
- Personnage préféré : Teresa Lisbon & Patrick Jane
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Localisation : Avec Robin Tunney quelque part...
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
@Honeyjane: je suis désolée mais vous ne saurez pas dans cette fic si Teresa deviendra ou non la tutrice de Sarah il faudra attendre ma prochaine fic!
@SimonRobinArePerfect: le dernier chapitre arrivera demain
Merci encore pour vos messages si gentils
@SimonRobinArePerfect: le dernier chapitre arrivera demain
Merci encore pour vos messages si gentils
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
On arrive déjà vers la fin ? Mais d'où je vais tirer mon rayon de soleil quotidien si ce n'est pas de ton écriture ?
En attendant, tu nous offres un peu plus de douceur, une complicité grandissante, une tendresse enveloppante, une compréhension émouvante entre Jane et Lisbon....on en redemande !
En attendant, tu nous offres un peu plus de douceur, une complicité grandissante, une tendresse enveloppante, une compréhension émouvante entre Jane et Lisbon....on en redemande !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Coucou :) alors je voudrais vous dire un grand merci pour vos commentaires, vos remarques
@Jane Doe: courage, dès que j'aurai terminé ma nouvelle fic, qui sera peut-être un peu moins longue, je la posterai quotidiennement. Et tu seras contente d'apprendre que c'est une suite directe de cette fic
Voici donc le dernier chapitre de cette histoire, un chapitre abritant différents sentiments. J'ai longuement hésité à introduire ce passage dans cette fic, mais, finalement, je me suis dit que ça pouvait être symbolique. Bonne lecture, et à très bientôt!!
POV de Lisbon
J’avais été surprise de voir que Jane s’avoue si facilement vaincu. Peut-être avait-il compris mon besoin de solitude. Sûrement, même ! Ce qu’il ignorait, c’était l’endroit où je me rendais. Jamais je n’aurais pu le lui dire. Cela resterait un secret. Bien qu’il fût l’homme en qui j’avais le plus confiance, je ne pouvais lui avouer ce que je m’apprêtais à faire. Jane avait beau être compréhensif, il y avait des sujets qu’il valait mieux éviter.
Montant dans la voiture, je me sentis coupable, et m’interrogeai. Il était un soutien, il venait de me le dire, me l’avait prouvé auparavant, et cette nuit en était une preuve de plus. J’hésitai, fermai les yeux, puis, avant de changer d’avis, mis le contact et démarrai rapidement.
Arrivée sur place, je pris quelques minutes avant de descendre. Ce n’était pas de la peur, non, juste une appréhension. Etais-je à ma place ? Avais-je seulement le droit d’être ici ? J’inspirai, serrai ma croix pour y puiser un peu de force et de courage, et descendis.
Le lieu était désert en cet après-midi. En plein milieu de la semaine, cela n’avait rien d’étonnant. Le vent soufflait, les feuilles des arbres présents bruissaient, je frissonnai, n’ayant qu’un t-shirt, mais cela m’importait peu. Je me devais de le faire, y aller, parler… Un besoin, une nécessité pour repartir, avancer. Je déambulai, retardant ce moment où je leur ferais face, posant mon regard sur les autres pierres entre lesquelles je passais. Le ciel s’assombrissait un peu plus à chaque minute qui s’écoulait.
La première goutte tomba au moment où je m’arrêtai. Elles étaient là, toutes les deux, côte à côte, réunies pour l’éternité. Inutile de lire les noms, je les connaissais par cœur. Soudain, j’eus honte de me trouver là, sous l’averse encore calme, seule, debout devant les tombes de deux inconnues que je ne connaissais qu’à travers leur mari et père. Jane. C’était après notre dispute à l’hôpital, dans l’aile de la nursery que m’était venue cette envie de m’excuser. J’avais non seulement blessé Jane mais également bafoué, piétiné le respect dû à la mort de la petite Charlotte, et par conséquent, touché également sa mère. La perte d’être cher ne pouvait être comparée à ce que je venais de vivre, et la douleur m’avait poussée à faire exactement le contraire. Je m’étais donné le rôle de victime, oubliant que Jane avait endossé celui de coupable.
Exprimer ses regrets à de simples pierres tombales pouvait paraître totalement ridicule, mais cela me semblait être une étape obligée dans ma « guérison ». Jane se serait sûrement moqué de cette idée absurde que de parler à des êtres qui n’étaient plus, pourtant, mes convictions étaient telles que j’étais persuadée qu’elles entendaient ma demande de pardon.
Les mots étaient sortis de ma bouche sans que je réfléchisse, et les larmes avaient fait de même, faisant concurrence à la pluie fine qui tombait. Plusieurs minutes passèrent, peut-être même une heure, sans que je n’esquisse le moindre geste. Finalement, après un dernier regard, je fis demi-tour.
Tout à mon recueillement je n’avais pas entendu les bruits alentours, ni perçu la moindre présence. Ce fut donc avec surprise que je vis Jane adossé à mon véhicule, une main dans la veste, m’attendant patiemment. Il me fixait, l’air grave, un semblant de sourire sur les lèvres. Ici, il n’y avait jamais ce Jane enfant qui jouait des tours. Le Jane manipulateur et souriant n’avait pas non plus sa place en ce lieu.
- Que… Comment as-tu su que j’étais ici ? M’enquis-je une fois arrivée à sa hauteur, m’appuyant contre la carrosserie.
- Je t’ai suivi, avoua-t-il se redressant, en baissant la tête. Je pensais que tu irais retrouver Sarah, et que vous feriez quelques magasins avant ton rendez-vous. Et comme je ne voulais pas apprendre la nouvelle par téléphone…
- Il est mort, Jane, le coupai-je d’une voix douce. Il ne pourra plus nous atteindre. Ni Sarah, ni moi.
- Certes, mais pas… lui, souffla-t-il douloureusement.
Le silence s’abattit, seul le bruit de la pluie se faisait entendre, mais ni lui ni moi n’y prêtions attention. Nous nous fixions, chacun puisant dans l’autre le réconfort dont il avait besoin.
- Que venais-tu faire ici ? Demanda-t-il enfin, jetant un regard vers les pierres tombales.
- Je… je venais déposer des fleurs, répondis-je vaguement.
Ma réponse le fit sourire, et il rétorqua :
- Tu n’avais pas de fleurs.
Prise au piège, je baissai à mon tour la tête, passant une mèche mouillée derrière l’oreille. Relevant les yeux, je remarquai que son visage était tourné vers elles.
- Tu veux y aller ?
- Non, prononça-t-il d’un ton faussement léger. Une autre fois. Alors ? Reprit-il en croisant les bras.
- Alors quoi ?
- Pourquoi es-tu venue les voir ?
- C’est… personnel. Une histoire entre elles et moi.
- Vraiment ? S’enquit-il en fronçant les sourcils.
- Je leur devais des excuses. Je t’ai manqué de respect à l’hôpital, et par conséquent, à elles aussi.
Il ancra ses yeux aux miens, et, prononça avec douceur les mots que je voulais entendre afin de me sentir soulagée. « Crois-moi, elles ne t’en veulent pas. Elles te pardonnent, bien qu’il n’y ait rien à pardonner. Je suis sûre qu’elles sont heureuses de te savoir près de moi, à tenter de jouer l’ange gardien à chacune de mes bêtises. »
Nous échangeâmes un sourire, et, instinctivement, il m’attira contre lui. Un peu tendue au début par cette étreinte en public, chose que je n’aurais jamais cru possible de sa part, encore moins dans ce lieu, je me laissai finalement aller. Il pleuvait à présent à verse mais cela n’avait pas d’importance. Aucune importance. J’étais contre lui, avec lui. Relevant la tête sans me détacher de lui, je posai mon regard sur les deux tombes que je discernais par-dessus l’épaule de Jane et à travers les trombes d’eau. Et, je leur fis la promesse silencieuse de toujours prendre soin de lui, quoi qu’il pût arriver.
Il desserra son étreinte, me sourit, lança un rapide coup d’œil vers elles, et déclara « et si nous allions obtenir la garde de Sarah ? »
Nous nous sourîmes, et, chacun prenant son véhicule, nous roulâmes vers l’avenir.
@Jane Doe: courage, dès que j'aurai terminé ma nouvelle fic, qui sera peut-être un peu moins longue, je la posterai quotidiennement. Et tu seras contente d'apprendre que c'est une suite directe de cette fic
Voici donc le dernier chapitre de cette histoire, un chapitre abritant différents sentiments. J'ai longuement hésité à introduire ce passage dans cette fic, mais, finalement, je me suis dit que ça pouvait être symbolique. Bonne lecture, et à très bientôt!!
POV de Lisbon
J’avais été surprise de voir que Jane s’avoue si facilement vaincu. Peut-être avait-il compris mon besoin de solitude. Sûrement, même ! Ce qu’il ignorait, c’était l’endroit où je me rendais. Jamais je n’aurais pu le lui dire. Cela resterait un secret. Bien qu’il fût l’homme en qui j’avais le plus confiance, je ne pouvais lui avouer ce que je m’apprêtais à faire. Jane avait beau être compréhensif, il y avait des sujets qu’il valait mieux éviter.
Montant dans la voiture, je me sentis coupable, et m’interrogeai. Il était un soutien, il venait de me le dire, me l’avait prouvé auparavant, et cette nuit en était une preuve de plus. J’hésitai, fermai les yeux, puis, avant de changer d’avis, mis le contact et démarrai rapidement.
Arrivée sur place, je pris quelques minutes avant de descendre. Ce n’était pas de la peur, non, juste une appréhension. Etais-je à ma place ? Avais-je seulement le droit d’être ici ? J’inspirai, serrai ma croix pour y puiser un peu de force et de courage, et descendis.
Le lieu était désert en cet après-midi. En plein milieu de la semaine, cela n’avait rien d’étonnant. Le vent soufflait, les feuilles des arbres présents bruissaient, je frissonnai, n’ayant qu’un t-shirt, mais cela m’importait peu. Je me devais de le faire, y aller, parler… Un besoin, une nécessité pour repartir, avancer. Je déambulai, retardant ce moment où je leur ferais face, posant mon regard sur les autres pierres entre lesquelles je passais. Le ciel s’assombrissait un peu plus à chaque minute qui s’écoulait.
La première goutte tomba au moment où je m’arrêtai. Elles étaient là, toutes les deux, côte à côte, réunies pour l’éternité. Inutile de lire les noms, je les connaissais par cœur. Soudain, j’eus honte de me trouver là, sous l’averse encore calme, seule, debout devant les tombes de deux inconnues que je ne connaissais qu’à travers leur mari et père. Jane. C’était après notre dispute à l’hôpital, dans l’aile de la nursery que m’était venue cette envie de m’excuser. J’avais non seulement blessé Jane mais également bafoué, piétiné le respect dû à la mort de la petite Charlotte, et par conséquent, touché également sa mère. La perte d’être cher ne pouvait être comparée à ce que je venais de vivre, et la douleur m’avait poussée à faire exactement le contraire. Je m’étais donné le rôle de victime, oubliant que Jane avait endossé celui de coupable.
Exprimer ses regrets à de simples pierres tombales pouvait paraître totalement ridicule, mais cela me semblait être une étape obligée dans ma « guérison ». Jane se serait sûrement moqué de cette idée absurde que de parler à des êtres qui n’étaient plus, pourtant, mes convictions étaient telles que j’étais persuadée qu’elles entendaient ma demande de pardon.
Les mots étaient sortis de ma bouche sans que je réfléchisse, et les larmes avaient fait de même, faisant concurrence à la pluie fine qui tombait. Plusieurs minutes passèrent, peut-être même une heure, sans que je n’esquisse le moindre geste. Finalement, après un dernier regard, je fis demi-tour.
Tout à mon recueillement je n’avais pas entendu les bruits alentours, ni perçu la moindre présence. Ce fut donc avec surprise que je vis Jane adossé à mon véhicule, une main dans la veste, m’attendant patiemment. Il me fixait, l’air grave, un semblant de sourire sur les lèvres. Ici, il n’y avait jamais ce Jane enfant qui jouait des tours. Le Jane manipulateur et souriant n’avait pas non plus sa place en ce lieu.
- Que… Comment as-tu su que j’étais ici ? M’enquis-je une fois arrivée à sa hauteur, m’appuyant contre la carrosserie.
- Je t’ai suivi, avoua-t-il se redressant, en baissant la tête. Je pensais que tu irais retrouver Sarah, et que vous feriez quelques magasins avant ton rendez-vous. Et comme je ne voulais pas apprendre la nouvelle par téléphone…
- Il est mort, Jane, le coupai-je d’une voix douce. Il ne pourra plus nous atteindre. Ni Sarah, ni moi.
- Certes, mais pas… lui, souffla-t-il douloureusement.
Le silence s’abattit, seul le bruit de la pluie se faisait entendre, mais ni lui ni moi n’y prêtions attention. Nous nous fixions, chacun puisant dans l’autre le réconfort dont il avait besoin.
- Que venais-tu faire ici ? Demanda-t-il enfin, jetant un regard vers les pierres tombales.
- Je… je venais déposer des fleurs, répondis-je vaguement.
Ma réponse le fit sourire, et il rétorqua :
- Tu n’avais pas de fleurs.
Prise au piège, je baissai à mon tour la tête, passant une mèche mouillée derrière l’oreille. Relevant les yeux, je remarquai que son visage était tourné vers elles.
- Tu veux y aller ?
- Non, prononça-t-il d’un ton faussement léger. Une autre fois. Alors ? Reprit-il en croisant les bras.
- Alors quoi ?
- Pourquoi es-tu venue les voir ?
- C’est… personnel. Une histoire entre elles et moi.
- Vraiment ? S’enquit-il en fronçant les sourcils.
- Je leur devais des excuses. Je t’ai manqué de respect à l’hôpital, et par conséquent, à elles aussi.
Il ancra ses yeux aux miens, et, prononça avec douceur les mots que je voulais entendre afin de me sentir soulagée. « Crois-moi, elles ne t’en veulent pas. Elles te pardonnent, bien qu’il n’y ait rien à pardonner. Je suis sûre qu’elles sont heureuses de te savoir près de moi, à tenter de jouer l’ange gardien à chacune de mes bêtises. »
Nous échangeâmes un sourire, et, instinctivement, il m’attira contre lui. Un peu tendue au début par cette étreinte en public, chose que je n’aurais jamais cru possible de sa part, encore moins dans ce lieu, je me laissai finalement aller. Il pleuvait à présent à verse mais cela n’avait pas d’importance. Aucune importance. J’étais contre lui, avec lui. Relevant la tête sans me détacher de lui, je posai mon regard sur les deux tombes que je discernais par-dessus l’épaule de Jane et à travers les trombes d’eau. Et, je leur fis la promesse silencieuse de toujours prendre soin de lui, quoi qu’il pût arriver.
Il desserra son étreinte, me sourit, lança un rapide coup d’œil vers elles, et déclara « et si nous allions obtenir la garde de Sarah ? »
Nous nous sourîmes, et, chacun prenant son véhicule, nous roulâmes vers l’avenir.
Fin
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
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