Larmes du ciel, larmes du coeur ^
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Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
J'aime toujours autant....
Mention spéciale pour l'humour au sujet du réveil d'un enfant, j'adore le sens de la répartie de Jane & Lisbon.
Ils ne peuvent pas rester fâcher longtemps, la scène de la "réconciliation" est juste superbe. Empreinte d'une belle simplicité et d'une grande sensibilité, elle m'a complètement conquise.
Sarah...observatrice....tiens, ça me rappelle quelqu'un....une future vocation peut-être ?
Les témoignages de Jane & Lisbon l'aideront sûrement...
En attendant, Lisbon n'aime pas forcément que Jane voit si clair en elle....Intéressant qu'elle ne mentionne pas Andrew dans ce qui la fait tenir...
Et Jane ? Qu'est-ce qui le fait tenir ?
Vivement la suite, vraiment !
Mention spéciale pour l'humour au sujet du réveil d'un enfant, j'adore le sens de la répartie de Jane & Lisbon.
Ils ne peuvent pas rester fâcher longtemps, la scène de la "réconciliation" est juste superbe. Empreinte d'une belle simplicité et d'une grande sensibilité, elle m'a complètement conquise.
Sarah...observatrice....tiens, ça me rappelle quelqu'un....une future vocation peut-être ?
Les témoignages de Jane & Lisbon l'aideront sûrement...
En attendant, Lisbon n'aime pas forcément que Jane voit si clair en elle....Intéressant qu'elle ne mentionne pas Andrew dans ce qui la fait tenir...
Et Jane ? Qu'est-ce qui le fait tenir ?
Vivement la suite, vraiment !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Désolée de pas avoir commenter ton chapitre d'avant mais j'ai pas eu le temps avec le boulot
Jane et Lisbon qui sont de plus en plus proche de Sarah même si Lisbon essaie de ne pas le montrer...C'est vrai que Sarah leur rappelle à tous les deux un moment précis de leur vie et je pense qu'ils ne peuvent pas empêcher cette forte relation qui est en train de se mettre en place...Même s'ils savent tous les deux que ça les fera souffrir lorsque tout sera fini...Mais j'ai la sensation que ces trois là n'ont pas fini de devenir proche....
Sarah me rappelle Jane et Lisbon, un mélange parfait des deux
Entre sa répartie, son sens de l'observation et sa façon de cacher ce qu'elle ressent....On retrouve beaucoup des deux....
Comme les filles j'ai aussi trouvé bizarre que Lisbon n'ai pas mentionné Andrew dans ce qui la fait tenir Et la réaction de Jane vis-à-vis de ce dernier m'intrigue beaucoup aussi...
J'ai vraiment hâte de lire la suite, ta fic est vraiment géniale !
Jane et Lisbon qui sont de plus en plus proche de Sarah même si Lisbon essaie de ne pas le montrer...C'est vrai que Sarah leur rappelle à tous les deux un moment précis de leur vie et je pense qu'ils ne peuvent pas empêcher cette forte relation qui est en train de se mettre en place...Même s'ils savent tous les deux que ça les fera souffrir lorsque tout sera fini...Mais j'ai la sensation que ces trois là n'ont pas fini de devenir proche....
Sarah me rappelle Jane et Lisbon, un mélange parfait des deux
Entre sa répartie, son sens de l'observation et sa façon de cacher ce qu'elle ressent....On retrouve beaucoup des deux....
Comme les filles j'ai aussi trouvé bizarre que Lisbon n'ai pas mentionné Andrew dans ce qui la fait tenir Et la réaction de Jane vis-à-vis de ce dernier m'intrigue beaucoup aussi...
J'ai vraiment hâte de lire la suite, ta fic est vraiment géniale !
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
au top marie j'ai meme versé ma petite larme alors continue comme ca vls
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Coucou ! Pour me remettre de mes émotions après cet épisode on ne peut plus important, je me suis dit que j'allais vous poster un chapitre aujourd'hui !
@Jane Doe: peut-être que Sarah deviendra elle aussi une consultante, qui sait ;)Quant à ta question, tu vas avoir la réponse dans ce chapitre!!
@HoneyJane: c'est vrai que Lisbon n'a pas mentionné Andrew, mais peut-être qu'elle ne le trouve pas assez "ancré" dans sa vie pour y faire allusion
@Soso: si tu as versé une larme là, qu'est ce que ca sera par la suite? ^^
Bonne lecture!
POV de Lisbon
« Tout le monde sait que votre boulot est la seule chose qui vous fait tenir », j’entendais encore cette phrase prononcée par Jane. Et là, Cho qui arrive, l’air de rien. Toujours un bon timing, celui-là. Sans un mot, j’ignorai son bonjour, et allai directement m’enfermer dans mon bureau. Je pensais que Jane m’avait pardonné, visiblement, il tenait à me faire payer mes paroles de la nuit. Et il avait réussi. Il savait que mes frères était un sujet sensible, mais, bien que je ne les visse pas aussi souvent que je l’aurais souhaité, je pensais tout de même à eux fréquemment, ou du moins quand j’en avais le temps ou qu’un détail me les rappelait.
Il est vrai que je ne vivais que pour le travail. Mais plus maintenant, plus autant depuis qu’Andrew était là. Il n’y avait rien de plus agréable que de rentrer chez soi et de voir que ce n’était plus la solitude qui vous attendait, mais un homme qui avait préparé le dîner et mis la table. Pas besoin de piocher dans le frigo ou de saisir un bac de glace pour le manger seule devant la télévision. Non, les repas en tête à tête étaient agréables, les silences loin d’être déprimants, les soirées loin d’être ternes et sans saveur.
Jane pouvait dire ce qu’il voulait j’avais à présent quelque chose d’autre qui me faisait tenir, ou plutôt quelqu’un. Andrew.
J’aurais pu lui reprocher de ne tenir que pour sa vengeance, lui. Rien d’autre ne le raccrochait à la vie, il suffisait de voir ce qu’il devenait lorsqu’était prononcé le nom de Red John. Et, au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher de ressentir cette peur m’étreindre à l’idée qu’il ne laisse la Mort le prendre lorsque sa vendetta serait assouvie. Instinctivement, je m’approchai de la vitre, et épiai à travers les stores mon insupportable consultant discuter avec Sarah.
POV de Jane
- Qu’est-ce que tu lui as encore fait ? me lança Cho en guise de bonjour.
- Il a juste dit qu’elle…
- Rien ! intervins-je avant que Sarah n’explique ce qui venait de se passer. Elle n’a pas dû passer une bonne nuit, c’est tout.
- Tu devrais cesser de l’embêter un peu, ça nous ferait des vacances. Trancha-t-il en s’installant à son bureau.
Le silence s’installa, je jetai un coup d’œil à la jeune fille qui s’était ostensiblement accolée à moi. Elle ne quittait pas Cho des yeux, mais s’était détendue en le voyant s’éloigner.
- Jane ? prononça-t-elle soudain en tournant vivement la tête vers moi, trop vite pour que je puisse tourner le regard.
- Oui ?
J’étais subitement mal-à-l’aise. Son regard perçant semblait lire en moi, pourtant, j’y décelais bon nombre de questions. Etait-ce l’une d’elles qu’elle souhaitait me poser ?
- C’est l’agent Lisbon qui te retient à la vie.
- Quoi ?
Comment… non, non j’avais dû mal entendre ! Fronçant le sourcil en signe d’incompréhension, elle s’expliqua, un sourire en coin :
- Quelque chose te retient, et je pense que ce n’est pas le travail. Tu n’es pas comme l’agent Lisbon qui passe son temps à son bureau, comme tu le dis si bien. Alors, si ce n’est pas ça, c’est pour elle que tu restes, non ?
Partagé entre l’envie d’éclater de rire face à cette tirade puérile et naïve mais somme toute logique et l’envie de laisser la tristesse s’abattre à nouveau, je choisis la seconde option, et les souvenirs affluant poussèrent mon regard sur mon alliance.
- C’est… compliqué. Il y a avant tout une promesse que j’ai faite, il y a très longtemps, et c’est elle qui me fait vivre. C’est pour elle que je me lève chaque matin, que je reste fort face à tout ça.
- Et cette promesse, elle est plus importante que Lisbon ?
Elle posa sa question si doucement que je ne pus m’empêcher de la fixer de nouveau. La tristesse se lisait sur son visage, comme si elle venait de prendre conscience que cette promesse était liée à ma femme et à ma fille.
J’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche pour répondre que Grace et Rigsby arrivèrent à leur tour, nous saluèrent et rejoignirent leurs bureaux respectifs.
Je les remerciais silencieusement de nous avoir interrompus. Le chemin que prenait cette discussion était bien trop ardu, bien trop douloureux et surtout bien trop source de questionnements pour que je voulusse m’y attarder. Sarah soupira, comprenant que le sujet était clos, et s’enfonça dans le canapé, les jambes repliées sous elle. Quant à moi, je me levai, et prenant sa tasse, me dirigeai vers la cuisine.
A mon retour, Lisbon se tenait debout dans l’open-space, l’équipe autour d’elle. Elle était manifestement en train de les mettre au courant de notre avancée sur l’enquête. Je la frôlai presque afin de rejoindre mon canapé dans un sourire qu’elle ne me rendit pas, elle avait tout fait pour ne pas poser son regard sur moi. Elle m’en voulait toujours visiblement, mais la connaissant comme je la connaissais, ça ne durerait pas. Elle n’était pas rancunière, et si vraiment elle s’y tenait, il me suffirait de lui faire ce sourire et ce regard auxquels elle ne pouvait résister.
Gentiment, je poussai Sarah du coude afin qu’elle me laisse de la place. Celle-ci sourit, et répondit à mon coup, par pure provocation. Du coin de l’œil, Lisbon nous surveillait, je le sentais. Je savais que cette proximité avec l’adolescente finirait par me faire souffrir lorsque l’heure de son départ sonnerait, mais je ne pouvais m’empêcher de voir en elle une sorte de repère. Sentiment très étrange pour moi.
« Bien, lança Lisbon, Cho et Rigsby, allez chercher Eddy Stuart. Van Pelt, trouvez-moi tout ce que vous pouvez sur cet homme, je veux savoir s’il a déjà été arrêté, s’il fait partie d’un gang, bref tout ce que son casier peut contenir nous intéresse. »
Lisbon retourna dans son bureau, me laissant seul avec Sarah. Pour faire passer le temps, je lui montrai quelques tours de magie, et entrepris de lui en apprendre. Elle se débrouillait assez bien, même si, comme elle me l’avait avoué, elle ne croyait plus en la magie. Tout cela n’était qu’illusions, et les illusions ne faisaient que gâcher la vie. J’avais compris qu’il lui faudrait bien plus que des petits tours pour lui rappeler les bonheurs simples de la vie, mais le temps manquait.
POV de Lisbon
J’avais tenté de résister à l’envie de me disputer avec Jane. Il avait été loin, et je voulais qu’il le sache. Il m’avait blessé, et je pensais que la meilleure chose à faire était de l’ignorer. Je voulais que ce soit lui qui vienne s’excuser pour une fois, lui qui prenne la parole, qui reconnaisse ses torts. A travers la vitre, je le vis en train de s’amuser avec Sarah, et à ma grande stupeur, je me mis à penser qu’il ne serait pas si mauvais dans le rôle de père de substitution pour la jeune fille. Secouant la tête, je repris bien vite mes esprits. C’était impossible, Jane n’aurait jamais l’accord pour s’en occuper seul. Il était irresponsable et imprévisible. Même si… Non ! Non. Sarah devait aller là où des gens sauraient prendre soin d’elle. Elle méritait de tomber dans une famille aimante qui l’aiderait à se reconstruire.
Un coup à la porte mit fin à mes réflexions. Van Pelt me tendit le dossier de cet Eddy Stuart. A première vue, rien d’intéressant, il y avait néanmoins quelques injonctions d’éloignement pour violences sur conjoint, mais de là à devenir meurtrier. Cependant, le métier m’avait appris à ne jamais me fier aux apparences, et le couteau, bien qu’il pût être à un citoyen lambda, était tout de même une preuve à prendre en considération.
- Patron, Cho me fait dire qu’ils sont en route avec le suspect, ils ne devraient plus tarder à présent.
- Merci Van Pelt, j’arrive tout de suite.
Je la laissais partir, et me pris la tête entre les mains. Sarah me touchait, elle avait cet air vulnérable qui ne me laissait pas indifférente, rouvrant la boite à souvenirs que j’avais enterrée au plus profond de mon être. Je savais que je n’avais pas le choix, même si cela me fendait le cœur.
@Jane Doe: peut-être que Sarah deviendra elle aussi une consultante, qui sait ;)Quant à ta question, tu vas avoir la réponse dans ce chapitre!!
@HoneyJane: c'est vrai que Lisbon n'a pas mentionné Andrew, mais peut-être qu'elle ne le trouve pas assez "ancré" dans sa vie pour y faire allusion
@Soso: si tu as versé une larme là, qu'est ce que ca sera par la suite? ^^
Bonne lecture!
POV de Lisbon
« Tout le monde sait que votre boulot est la seule chose qui vous fait tenir », j’entendais encore cette phrase prononcée par Jane. Et là, Cho qui arrive, l’air de rien. Toujours un bon timing, celui-là. Sans un mot, j’ignorai son bonjour, et allai directement m’enfermer dans mon bureau. Je pensais que Jane m’avait pardonné, visiblement, il tenait à me faire payer mes paroles de la nuit. Et il avait réussi. Il savait que mes frères était un sujet sensible, mais, bien que je ne les visse pas aussi souvent que je l’aurais souhaité, je pensais tout de même à eux fréquemment, ou du moins quand j’en avais le temps ou qu’un détail me les rappelait.
Il est vrai que je ne vivais que pour le travail. Mais plus maintenant, plus autant depuis qu’Andrew était là. Il n’y avait rien de plus agréable que de rentrer chez soi et de voir que ce n’était plus la solitude qui vous attendait, mais un homme qui avait préparé le dîner et mis la table. Pas besoin de piocher dans le frigo ou de saisir un bac de glace pour le manger seule devant la télévision. Non, les repas en tête à tête étaient agréables, les silences loin d’être déprimants, les soirées loin d’être ternes et sans saveur.
Jane pouvait dire ce qu’il voulait j’avais à présent quelque chose d’autre qui me faisait tenir, ou plutôt quelqu’un. Andrew.
J’aurais pu lui reprocher de ne tenir que pour sa vengeance, lui. Rien d’autre ne le raccrochait à la vie, il suffisait de voir ce qu’il devenait lorsqu’était prononcé le nom de Red John. Et, au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher de ressentir cette peur m’étreindre à l’idée qu’il ne laisse la Mort le prendre lorsque sa vendetta serait assouvie. Instinctivement, je m’approchai de la vitre, et épiai à travers les stores mon insupportable consultant discuter avec Sarah.
POV de Jane
- Qu’est-ce que tu lui as encore fait ? me lança Cho en guise de bonjour.
- Il a juste dit qu’elle…
- Rien ! intervins-je avant que Sarah n’explique ce qui venait de se passer. Elle n’a pas dû passer une bonne nuit, c’est tout.
- Tu devrais cesser de l’embêter un peu, ça nous ferait des vacances. Trancha-t-il en s’installant à son bureau.
Le silence s’installa, je jetai un coup d’œil à la jeune fille qui s’était ostensiblement accolée à moi. Elle ne quittait pas Cho des yeux, mais s’était détendue en le voyant s’éloigner.
- Jane ? prononça-t-elle soudain en tournant vivement la tête vers moi, trop vite pour que je puisse tourner le regard.
- Oui ?
J’étais subitement mal-à-l’aise. Son regard perçant semblait lire en moi, pourtant, j’y décelais bon nombre de questions. Etait-ce l’une d’elles qu’elle souhaitait me poser ?
- C’est l’agent Lisbon qui te retient à la vie.
- Quoi ?
Comment… non, non j’avais dû mal entendre ! Fronçant le sourcil en signe d’incompréhension, elle s’expliqua, un sourire en coin :
- Quelque chose te retient, et je pense que ce n’est pas le travail. Tu n’es pas comme l’agent Lisbon qui passe son temps à son bureau, comme tu le dis si bien. Alors, si ce n’est pas ça, c’est pour elle que tu restes, non ?
Partagé entre l’envie d’éclater de rire face à cette tirade puérile et naïve mais somme toute logique et l’envie de laisser la tristesse s’abattre à nouveau, je choisis la seconde option, et les souvenirs affluant poussèrent mon regard sur mon alliance.
- C’est… compliqué. Il y a avant tout une promesse que j’ai faite, il y a très longtemps, et c’est elle qui me fait vivre. C’est pour elle que je me lève chaque matin, que je reste fort face à tout ça.
- Et cette promesse, elle est plus importante que Lisbon ?
Elle posa sa question si doucement que je ne pus m’empêcher de la fixer de nouveau. La tristesse se lisait sur son visage, comme si elle venait de prendre conscience que cette promesse était liée à ma femme et à ma fille.
J’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche pour répondre que Grace et Rigsby arrivèrent à leur tour, nous saluèrent et rejoignirent leurs bureaux respectifs.
Je les remerciais silencieusement de nous avoir interrompus. Le chemin que prenait cette discussion était bien trop ardu, bien trop douloureux et surtout bien trop source de questionnements pour que je voulusse m’y attarder. Sarah soupira, comprenant que le sujet était clos, et s’enfonça dans le canapé, les jambes repliées sous elle. Quant à moi, je me levai, et prenant sa tasse, me dirigeai vers la cuisine.
A mon retour, Lisbon se tenait debout dans l’open-space, l’équipe autour d’elle. Elle était manifestement en train de les mettre au courant de notre avancée sur l’enquête. Je la frôlai presque afin de rejoindre mon canapé dans un sourire qu’elle ne me rendit pas, elle avait tout fait pour ne pas poser son regard sur moi. Elle m’en voulait toujours visiblement, mais la connaissant comme je la connaissais, ça ne durerait pas. Elle n’était pas rancunière, et si vraiment elle s’y tenait, il me suffirait de lui faire ce sourire et ce regard auxquels elle ne pouvait résister.
Gentiment, je poussai Sarah du coude afin qu’elle me laisse de la place. Celle-ci sourit, et répondit à mon coup, par pure provocation. Du coin de l’œil, Lisbon nous surveillait, je le sentais. Je savais que cette proximité avec l’adolescente finirait par me faire souffrir lorsque l’heure de son départ sonnerait, mais je ne pouvais m’empêcher de voir en elle une sorte de repère. Sentiment très étrange pour moi.
« Bien, lança Lisbon, Cho et Rigsby, allez chercher Eddy Stuart. Van Pelt, trouvez-moi tout ce que vous pouvez sur cet homme, je veux savoir s’il a déjà été arrêté, s’il fait partie d’un gang, bref tout ce que son casier peut contenir nous intéresse. »
Lisbon retourna dans son bureau, me laissant seul avec Sarah. Pour faire passer le temps, je lui montrai quelques tours de magie, et entrepris de lui en apprendre. Elle se débrouillait assez bien, même si, comme elle me l’avait avoué, elle ne croyait plus en la magie. Tout cela n’était qu’illusions, et les illusions ne faisaient que gâcher la vie. J’avais compris qu’il lui faudrait bien plus que des petits tours pour lui rappeler les bonheurs simples de la vie, mais le temps manquait.
POV de Lisbon
J’avais tenté de résister à l’envie de me disputer avec Jane. Il avait été loin, et je voulais qu’il le sache. Il m’avait blessé, et je pensais que la meilleure chose à faire était de l’ignorer. Je voulais que ce soit lui qui vienne s’excuser pour une fois, lui qui prenne la parole, qui reconnaisse ses torts. A travers la vitre, je le vis en train de s’amuser avec Sarah, et à ma grande stupeur, je me mis à penser qu’il ne serait pas si mauvais dans le rôle de père de substitution pour la jeune fille. Secouant la tête, je repris bien vite mes esprits. C’était impossible, Jane n’aurait jamais l’accord pour s’en occuper seul. Il était irresponsable et imprévisible. Même si… Non ! Non. Sarah devait aller là où des gens sauraient prendre soin d’elle. Elle méritait de tomber dans une famille aimante qui l’aiderait à se reconstruire.
Un coup à la porte mit fin à mes réflexions. Van Pelt me tendit le dossier de cet Eddy Stuart. A première vue, rien d’intéressant, il y avait néanmoins quelques injonctions d’éloignement pour violences sur conjoint, mais de là à devenir meurtrier. Cependant, le métier m’avait appris à ne jamais me fier aux apparences, et le couteau, bien qu’il pût être à un citoyen lambda, était tout de même une preuve à prendre en considération.
- Patron, Cho me fait dire qu’ils sont en route avec le suspect, ils ne devraient plus tarder à présent.
- Merci Van Pelt, j’arrive tout de suite.
Je la laissais partir, et me pris la tête entre les mains. Sarah me touchait, elle avait cet air vulnérable qui ne me laissait pas indifférente, rouvrant la boite à souvenirs que j’avais enterrée au plus profond de mon être. Je savais que je n’avais pas le choix, même si cela me fendait le cœur.
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Merci pour ces deux super chapitres!!!!
J'aime beaucoup ta fanfic elle est super!
Pourquoi je sens que Sarah ne va pas partir avec une assistante sociale? En tout cas elle est bien entre Jane et Lisbon je trouve
Vivement la suite je suis déjà impatiente de lire la suite!!!! en tout cas Bravo!
J'aime beaucoup ta fanfic elle est super!
Pourquoi je sens que Sarah ne va pas partir avec une assistante sociale? En tout cas elle est bien entre Jane et Lisbon je trouve
Vivement la suite je suis déjà impatiente de lire la suite!!!! en tout cas Bravo!
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
je ne sais que dire mis a part vls
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Décidément, ce qui fait tenir nos deux héros est au cœur de ce chapitre...
Lisbon se refugie dans l'idée qu'Andrew la fait tenir....réellement ou essaie-t-elle de se prouver quelque chose ? Essaie-t-elle de dissimuler sa tristesse relative à son impression que seule sa vengeance fait tenir Jane ? Visiblement, seule Sarah semble capter l'importance de Lisbon pour Jane...On voit une Lisbon terrifiée à l'idée que Jane paie de sa vie sa vengeance, qu'il lui soit arraché brutalement....est-cela qui l'empêche de réellement s'attacher au consultant ?
Que j'aime cette Sarah perceptive ! Elle ira loin, cette petite !
Vivement la suite !
Lisbon se refugie dans l'idée qu'Andrew la fait tenir....réellement ou essaie-t-elle de se prouver quelque chose ? Essaie-t-elle de dissimuler sa tristesse relative à son impression que seule sa vengeance fait tenir Jane ? Visiblement, seule Sarah semble capter l'importance de Lisbon pour Jane...On voit une Lisbon terrifiée à l'idée que Jane paie de sa vie sa vengeance, qu'il lui soit arraché brutalement....est-cela qui l'empêche de réellement s'attacher au consultant ?
Que j'aime cette Sarah perceptive ! Elle ira loin, cette petite !
Vivement la suite !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Je suis d'accord sur le fait qu'on dirait que Lisbon essaie de se convaincre qu'Andrew la fait tenir...Peut-être pour éviter de souffrir en sachant qu'elle n'aura jamais autant d'importance pour Jane qu'il n'en a pour elle....
Enfin Sarah elle au moins a tout compris ! Je l'apprécie de plus en plus...Peut-être qu'elle pourrait mettre un peu de plomb dans la cervelle de nos deux terreurs ?
Ne me dit pas qu'elle s'en va???
Super chapitre !! VLS VLS
Enfin Sarah elle au moins a tout compris ! Je l'apprécie de plus en plus...Peut-être qu'elle pourrait mettre un peu de plomb dans la cervelle de nos deux terreurs ?
Ne me dit pas qu'elle s'en va???
Super chapitre !! VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Merci à tous pour vos messages
@Jane Doe et honeyjane: c'est tout à fait ça, Lisbon a peur de s'attacher au risque de souffrir encore plus quand Jane aura accompli sa vengeance.
Voici donc la suite :)
POV de Sarah
Jane tentait de me distraire depuis plusieurs minutes, voire une heure maintenant, et je ne pouvais que lui en être reconnaissante. Il me permettait d’oublier un peu, et de retrouver une part de mon âme d’enfant lors de ses tours de magie, bien que je n’eusse jamais vraiment aimé ça.
Le « ding » de l’ascenseur nous stoppa dans mon apprentissage de la magie, et avec horreur je vis mon beau-père avancer vers nous ! Instinctivement je me blottis contre Jane, mon visage contre son torse, les mains me cachant la tête. Je refusais de le voir, je refusais qu’il me voie. Je ne voulais pas !
Un peu décontenancé, Jane comprit très vite et se tourna tout en me serrant contre lui de façon à ce que Ed’ ne me voie pas. Je ne pouvais empêcher mon corps de trembler, le sang battait dans ma blessure, comme si celle-ci avait également reconnu son auteur.
« C’est bon, il est parti, dit Jane en me relâchant. Ca va ? » Encore secouée, je hochai la tête, ne pouvant détourner mon regard du couloir où il venait de disparaitre. L’agent Lisbon sortit de son bureau, et s’approcha.
- Tout va bien ? S’enquit-elle inquiète.
- Ca va aller. Sarah a revu son beau-père, répondit Jane.
- Quoi, il est déjà arrivé ? ! Mais Grace vient juste de me prévenir qu’ils étaient en route !
Embêtée, voire gênée, elle se mit à mon niveau. Je n’avais pas bougé, les yeux toujours braqués vers l’endroit de sa disparition, m’attendant à ce qu’il arrive sans prévenir, comme souvent.
« Sarah ? »
Silence. Je l’entendais, mais je n’avais pas la force de la regarder, pas la force non plus de lui dire quoi que ce soit.
« Sarah… »
Elle glissa sa main sous mon visage, et le tourna vers elle. Je fixai ses yeux émeraude m’envoyant le reflet de ce qu’elle voyait sûrement dans les miens, de la tristesse, de la peur, une blessure refoulée tant bien que mal.
- Je suis désolée. Je ne voulais pas que ta route recroise la sienne. Si j’avais su Cho et Rigsby si près du CBI, je t’aurais appelée dans mon bureau. Quoi qu’il arrive, tu ne retourneras pas avec lui, je t’en fais la promesse, d’accord ?
- D’accord, murmurai-je.
Elle essuya l’une des dernières larmes qui coulaient en souriant, et, mue d’une impulsion subite, je me jetai à son cou.
Surprise, elle mit quelques secondes à me rendre mon étreinte, et lorsqu’elle souffla « je suis là, tout va bien » inaudible pour quiconque si ce n’était pour moi, je me laissai totalement aller, sanglotant dans ses bras. Je savais que ce n’était pas ma mère, que jamais plus je ne retrouverais la douceur de l’étreinte maternelle, mais avec elle, l’agent Lisbon, c’était différent. Nous nous ressemblions.
Nous restions ainsi, elle tentant d’apaiser mes pleurs, et moi, m’efforçant de profiter au maximum de cette marque d’affection. Nous n’étions plus que toutes les deux, une mère et sa fille… Une mère ? Avais-je vraiment pensé à l’agent Lisbon comme à une mère ?! A cette idée, je me sentis honteuse. Maman venait de mourir, et j’envisageais d’avoir une autre mère ?! Je n’en avais pas le droit, pas le droit… mais envie ? Ca, peut-être, oui.
- Je dois te laisser maintenant, fit-elle au bout de quelques instants, tout en se détachant de moi avec un sourire contrit. Est-ce que ça ira ? s’enquit-elle tout en plongeant un regard soucieux dans le mien.
- Oui, fis-je d’une petite voix.
- S’il y a le moindre problème, viens me voir d’accord ? Il te suffira de frapper à la porte et je saurai que c’est toi.
J’acquiesçai, puis elle ajouta, afin de me rassurer totalement : « Jane restera avec toi. » Elle tourna la tête vers lui, et il approuva dans un sourire tendre et un regard perçant. Elle se releva et s’éloigna.
« Agent Lisbon ? » fis-je avant qu’elle n’atteigne le couloir, ce qui la fit se retourner. « Merci. Pour tout. » Elle sourit en guise de réponse et reprit sa marche.
Après cela, il me fut impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, et Jane l’avait compris. Il eut soudain une idée, du moins c’est ce qu’il me sembla lorsque son sourire s’agrandit.
- Ca te dirait de jouer les enquêteurs ?
- Qu.. quoi ?
- Oui, nous aider à trouver le meurtrier de ta mère.
- Jane…
Je savais ce qu’il tentait de faire, il pensait qu’une fois l’homme arrêté, je me sentirais capable de faire mon deuil, mais comment pouvais-je les seconder dans une affaire ? C’était leur job, pas le mien. Je n’étais qu’une victime, rien de plus.
- Tu nous as dit n’avoir entendu que la voix de l’agresseur, crois-tu pouvoir l’identifier ?
- Oui, mais tu oublies un détail : je refuse de revoir mon beau-père.
- Il ne te verra pas, viens ! Répliqua-t-il en se levant et me tendant la main.
Sceptique, je soupirai en la saisissant, et me laissai guider à travers le couloir. Il ouvrit une porte, et me fit signe d’entrer. L’agent Rigsby était là, lui aussi. Il avait l’air d’un gros nounours, et ne m’impressionnait pas autant que Cho, mais je n’arrivais pas à avoir confiance. Pas encore. Derrière la vitre se tenait Ed’, assis à une table, face à l’agent Lisbon. Il n’avait plus rien de l’homme fier et sûr de lui que j’avais connu, il semblait comme… détruit.
Malgré cela, sa stature était toujours aussi impressionnante, et je ne pus retenir un frisson. Jane s’en aperçut et posa ses mains sur mes épaules. Il s’approcha de mon oreille et murmura « détends-toi, il ne te voit pas, il ne se doute pas que tu es là, derrière cette glace à le regarder. Ferme les yeux et concentre-toi sur sa voix. Respire lentement, tu es en sécurité, rien ne peut t’arriver. »
Bien que dubitative, j’obéis et me laisser tranquillement envahir par le calme et la sérénité que dégageait Jane. Il était là, derrière moi, et je savais que j’étais en sécurité. Lentement, je me détendis, et me concentrai sur la voix du suspect.
POV de Jane
J’avais songé à l’hypnotiser, mais si Lisbon l’avait su, elle m’aurait tué. Alors, de mon mieux, je l’avais rassuré, lui rappelant qu’elle était en sécurité, et, à voir son visage relaxé, j’avais réussi. Je cessais de parler afin qu’elle cerne la voix de son beau-père, et que son inconscient lui rappelle s’il était ou non le tueur.
Cinq minutes passèrent durant lesquelles Lisbon posaient des questions sur son passé, questions auxquelles l’homme répondait, visiblement mal à l’aise. A l’observer, je notai qu’il cachait quelque chose, mais qui ne relevait certainement pas de l’enquête.
Un soupir se fit entendre. Sarah venait de rouvrir les yeux. « Ce n’est pas lui, murmura-t-elle, j’en suis sûre. » Le regard baissé, elle semblait abattue et plus triste que jamais. « Ce n’est pas grave, ça enlève au moins un suspect de la liste », lançai-je d’un ton léger afin de la dérider un peu.
L’interrogatoire se prolongeait, et nous étions toujours debout dans la pièce à écouter. Sarah avait voulu rester pour entendre ce qu’il avait à dire, malgré les tentatives de Rigsby pour la faire sortir.
Lisbon venait d’évoquer le couteau quand Sarah releva soudain la tête, et demanda à voir une photo de l’arme. Je l’emmenai dans l’open-space, et demandai à mon tour un cliché de l’arme du crime à Van Pelt.
- Jane, je connais ce couteau, dit-elle en blêmissant.
- Tu sais à qui il appartient ?
- Oui. A Maman et à moi.
Je jetai un œil à Grace, et sans un mot me dirigeai vers la salle d’interrogatoire, où je frappai. Lisbon en sortit quelques secondes plus tard, et fus surprise de me trouver là.
- Jane, que se passe-t-il ? Un problème avec Sarah ?
- Non, elle vient d’identifier le couteau. Les initiales ne sont pas celles d’Eddy ! Le « E » est pour Emma, et le « S » pour Sarah. C’est un de leurs couteaux !
Sous le coup de l’étonnement, Lisbon ne dit rien, et rentra de nouveau dans la pièce, puis en ressortit quelques minutes plus tard, le dossier dans les mains.
- Vous êtes sûr de ce que vous dites, Jane ?
- Demandez à Sarah, elle l’a formellement reconnu. Pourquoi mentirait-elle ?
- Vous avez raison.
Une fois arrivés dans l’open-space, elle proposa à Sarah de venir dans son bureau. Je les suivis, et, en fermant la porte, je vis Lisbon lever les yeux au ciel. Elle ne m’avait pas invité, bien sûr, mais je voulais satisfaire ma curiosité.
Elle interrogea Sarah au sujet de cette arme, dans les moindres détails : pourquoi y avait-il ces initiales, qui les avait faites, depuis quand l’avaient-elles ?
Sarah raconta le jour de la fête des mères, la première fois où elle avait économisé assez d’argent de poche pour faire un cadeau à sa mère, quelques temps avant de quitter Eddy. Elle avait appris qu’Emma voulait avoir de vrais couteaux de cuisinier, et Sarah avait finalement réussi à en trouver six. Le troisième dans l’ordre de grandeur était celui-ci. Emma l’avait gravé lorsque sa fille lui avait déclaré que ce cadeau n’était pas personnalisé.
- Réfléchis bien, Sarah, est-ce que vous receviez des voisins, des amis, chez vous ? Des gens qui auraient pu porter un quelconque intérêt à ces couteaux ?
- Non, personne. Maman n’avait pas d’amis, et elle refusait que j’invite mes copines. Et pour les voisins, on ne les a invité qu’une fois, pour la pendaison de crémaillère, mais ils étaient dans le salon, et la cuisine est à l’autre bout, ils n’ont pas pu les voir.
- Tu t’en servais souvent ? s’enquit-elle ensuite.
- Jamais. Elle… elle ne voulait pas que je fasse la cuisine, elle disait que c’était son petit plaisir, fit-elle d’une voix étranglée.
Les sanglots revenaient au fur et à mesure que les vagues de souvenirs affluaient. Elle les repoussa aussi loin que possible, mais les larmes atteignirent ses yeux. L’agent Lisbon posa sa main sur son bras, et lui fit un sourire compatissant.
- Avec un peu de chances, l’homme aura laissé ses empreintes dessus, et nous pourrons l’identifier et l’arrêter.
- Non, il n’y aura pas d’empreintes, il avait des gants. Mais, s’il avait ce couteau, ça veut dire qu’il est entré dans notre maison et qu’il nous connaissait, réalisa-t-elle soudain avec horreur.
- Tu es certaine que ta mère ne parlait avec personne ? Une collègue, une amie d’enfance ? Intervins-je.
- Maman était solitaire, et à moins qu’elle ne voyait quelqu’un en cachette, non, il n’y avait personne.
Nous soupirâmes tous les trois en même temps, ce qui nous arracha un sourire sans joie. On frappa à la porte, et Grace entra après l’accord de Lisbon.
- Patron, l’assistante sociale est ici, fit-elle.
- Faites-la entrer, déclara Lisbon, reprenant un visage impassible, et retournant à son bureau, tout en ignorant le visage indigné de la jeune fille.
- Jane, Sarah, vous pouvez me laisser quelques minutes s’il vous plait ?
J’acquiesçai et fis sortir l’adolescente en posant la main sur son épaule. Nous avions à peine esquissé quelques pas que la porte s’ouvrit de nouveau sur une jeune femme. Tailleur, lunettes, sacoche en main. L’assistante sociale, évidemment. Sarah la toisa puis rejoignit l’open-space sans un mot. Je la saluai, et m’assit à mon tour sur le canapé.
Ne me tuez pas
@Jane Doe et honeyjane: c'est tout à fait ça, Lisbon a peur de s'attacher au risque de souffrir encore plus quand Jane aura accompli sa vengeance.
Voici donc la suite :)
POV de Sarah
Jane tentait de me distraire depuis plusieurs minutes, voire une heure maintenant, et je ne pouvais que lui en être reconnaissante. Il me permettait d’oublier un peu, et de retrouver une part de mon âme d’enfant lors de ses tours de magie, bien que je n’eusse jamais vraiment aimé ça.
Le « ding » de l’ascenseur nous stoppa dans mon apprentissage de la magie, et avec horreur je vis mon beau-père avancer vers nous ! Instinctivement je me blottis contre Jane, mon visage contre son torse, les mains me cachant la tête. Je refusais de le voir, je refusais qu’il me voie. Je ne voulais pas !
Un peu décontenancé, Jane comprit très vite et se tourna tout en me serrant contre lui de façon à ce que Ed’ ne me voie pas. Je ne pouvais empêcher mon corps de trembler, le sang battait dans ma blessure, comme si celle-ci avait également reconnu son auteur.
« C’est bon, il est parti, dit Jane en me relâchant. Ca va ? » Encore secouée, je hochai la tête, ne pouvant détourner mon regard du couloir où il venait de disparaitre. L’agent Lisbon sortit de son bureau, et s’approcha.
- Tout va bien ? S’enquit-elle inquiète.
- Ca va aller. Sarah a revu son beau-père, répondit Jane.
- Quoi, il est déjà arrivé ? ! Mais Grace vient juste de me prévenir qu’ils étaient en route !
Embêtée, voire gênée, elle se mit à mon niveau. Je n’avais pas bougé, les yeux toujours braqués vers l’endroit de sa disparition, m’attendant à ce qu’il arrive sans prévenir, comme souvent.
« Sarah ? »
Silence. Je l’entendais, mais je n’avais pas la force de la regarder, pas la force non plus de lui dire quoi que ce soit.
« Sarah… »
Elle glissa sa main sous mon visage, et le tourna vers elle. Je fixai ses yeux émeraude m’envoyant le reflet de ce qu’elle voyait sûrement dans les miens, de la tristesse, de la peur, une blessure refoulée tant bien que mal.
- Je suis désolée. Je ne voulais pas que ta route recroise la sienne. Si j’avais su Cho et Rigsby si près du CBI, je t’aurais appelée dans mon bureau. Quoi qu’il arrive, tu ne retourneras pas avec lui, je t’en fais la promesse, d’accord ?
- D’accord, murmurai-je.
Elle essuya l’une des dernières larmes qui coulaient en souriant, et, mue d’une impulsion subite, je me jetai à son cou.
Surprise, elle mit quelques secondes à me rendre mon étreinte, et lorsqu’elle souffla « je suis là, tout va bien » inaudible pour quiconque si ce n’était pour moi, je me laissai totalement aller, sanglotant dans ses bras. Je savais que ce n’était pas ma mère, que jamais plus je ne retrouverais la douceur de l’étreinte maternelle, mais avec elle, l’agent Lisbon, c’était différent. Nous nous ressemblions.
Nous restions ainsi, elle tentant d’apaiser mes pleurs, et moi, m’efforçant de profiter au maximum de cette marque d’affection. Nous n’étions plus que toutes les deux, une mère et sa fille… Une mère ? Avais-je vraiment pensé à l’agent Lisbon comme à une mère ?! A cette idée, je me sentis honteuse. Maman venait de mourir, et j’envisageais d’avoir une autre mère ?! Je n’en avais pas le droit, pas le droit… mais envie ? Ca, peut-être, oui.
- Je dois te laisser maintenant, fit-elle au bout de quelques instants, tout en se détachant de moi avec un sourire contrit. Est-ce que ça ira ? s’enquit-elle tout en plongeant un regard soucieux dans le mien.
- Oui, fis-je d’une petite voix.
- S’il y a le moindre problème, viens me voir d’accord ? Il te suffira de frapper à la porte et je saurai que c’est toi.
J’acquiesçai, puis elle ajouta, afin de me rassurer totalement : « Jane restera avec toi. » Elle tourna la tête vers lui, et il approuva dans un sourire tendre et un regard perçant. Elle se releva et s’éloigna.
« Agent Lisbon ? » fis-je avant qu’elle n’atteigne le couloir, ce qui la fit se retourner. « Merci. Pour tout. » Elle sourit en guise de réponse et reprit sa marche.
Après cela, il me fut impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, et Jane l’avait compris. Il eut soudain une idée, du moins c’est ce qu’il me sembla lorsque son sourire s’agrandit.
- Ca te dirait de jouer les enquêteurs ?
- Qu.. quoi ?
- Oui, nous aider à trouver le meurtrier de ta mère.
- Jane…
Je savais ce qu’il tentait de faire, il pensait qu’une fois l’homme arrêté, je me sentirais capable de faire mon deuil, mais comment pouvais-je les seconder dans une affaire ? C’était leur job, pas le mien. Je n’étais qu’une victime, rien de plus.
- Tu nous as dit n’avoir entendu que la voix de l’agresseur, crois-tu pouvoir l’identifier ?
- Oui, mais tu oublies un détail : je refuse de revoir mon beau-père.
- Il ne te verra pas, viens ! Répliqua-t-il en se levant et me tendant la main.
Sceptique, je soupirai en la saisissant, et me laissai guider à travers le couloir. Il ouvrit une porte, et me fit signe d’entrer. L’agent Rigsby était là, lui aussi. Il avait l’air d’un gros nounours, et ne m’impressionnait pas autant que Cho, mais je n’arrivais pas à avoir confiance. Pas encore. Derrière la vitre se tenait Ed’, assis à une table, face à l’agent Lisbon. Il n’avait plus rien de l’homme fier et sûr de lui que j’avais connu, il semblait comme… détruit.
Malgré cela, sa stature était toujours aussi impressionnante, et je ne pus retenir un frisson. Jane s’en aperçut et posa ses mains sur mes épaules. Il s’approcha de mon oreille et murmura « détends-toi, il ne te voit pas, il ne se doute pas que tu es là, derrière cette glace à le regarder. Ferme les yeux et concentre-toi sur sa voix. Respire lentement, tu es en sécurité, rien ne peut t’arriver. »
Bien que dubitative, j’obéis et me laisser tranquillement envahir par le calme et la sérénité que dégageait Jane. Il était là, derrière moi, et je savais que j’étais en sécurité. Lentement, je me détendis, et me concentrai sur la voix du suspect.
POV de Jane
J’avais songé à l’hypnotiser, mais si Lisbon l’avait su, elle m’aurait tué. Alors, de mon mieux, je l’avais rassuré, lui rappelant qu’elle était en sécurité, et, à voir son visage relaxé, j’avais réussi. Je cessais de parler afin qu’elle cerne la voix de son beau-père, et que son inconscient lui rappelle s’il était ou non le tueur.
Cinq minutes passèrent durant lesquelles Lisbon posaient des questions sur son passé, questions auxquelles l’homme répondait, visiblement mal à l’aise. A l’observer, je notai qu’il cachait quelque chose, mais qui ne relevait certainement pas de l’enquête.
Un soupir se fit entendre. Sarah venait de rouvrir les yeux. « Ce n’est pas lui, murmura-t-elle, j’en suis sûre. » Le regard baissé, elle semblait abattue et plus triste que jamais. « Ce n’est pas grave, ça enlève au moins un suspect de la liste », lançai-je d’un ton léger afin de la dérider un peu.
L’interrogatoire se prolongeait, et nous étions toujours debout dans la pièce à écouter. Sarah avait voulu rester pour entendre ce qu’il avait à dire, malgré les tentatives de Rigsby pour la faire sortir.
Lisbon venait d’évoquer le couteau quand Sarah releva soudain la tête, et demanda à voir une photo de l’arme. Je l’emmenai dans l’open-space, et demandai à mon tour un cliché de l’arme du crime à Van Pelt.
- Jane, je connais ce couteau, dit-elle en blêmissant.
- Tu sais à qui il appartient ?
- Oui. A Maman et à moi.
Je jetai un œil à Grace, et sans un mot me dirigeai vers la salle d’interrogatoire, où je frappai. Lisbon en sortit quelques secondes plus tard, et fus surprise de me trouver là.
- Jane, que se passe-t-il ? Un problème avec Sarah ?
- Non, elle vient d’identifier le couteau. Les initiales ne sont pas celles d’Eddy ! Le « E » est pour Emma, et le « S » pour Sarah. C’est un de leurs couteaux !
Sous le coup de l’étonnement, Lisbon ne dit rien, et rentra de nouveau dans la pièce, puis en ressortit quelques minutes plus tard, le dossier dans les mains.
- Vous êtes sûr de ce que vous dites, Jane ?
- Demandez à Sarah, elle l’a formellement reconnu. Pourquoi mentirait-elle ?
- Vous avez raison.
Une fois arrivés dans l’open-space, elle proposa à Sarah de venir dans son bureau. Je les suivis, et, en fermant la porte, je vis Lisbon lever les yeux au ciel. Elle ne m’avait pas invité, bien sûr, mais je voulais satisfaire ma curiosité.
Elle interrogea Sarah au sujet de cette arme, dans les moindres détails : pourquoi y avait-il ces initiales, qui les avait faites, depuis quand l’avaient-elles ?
Sarah raconta le jour de la fête des mères, la première fois où elle avait économisé assez d’argent de poche pour faire un cadeau à sa mère, quelques temps avant de quitter Eddy. Elle avait appris qu’Emma voulait avoir de vrais couteaux de cuisinier, et Sarah avait finalement réussi à en trouver six. Le troisième dans l’ordre de grandeur était celui-ci. Emma l’avait gravé lorsque sa fille lui avait déclaré que ce cadeau n’était pas personnalisé.
- Réfléchis bien, Sarah, est-ce que vous receviez des voisins, des amis, chez vous ? Des gens qui auraient pu porter un quelconque intérêt à ces couteaux ?
- Non, personne. Maman n’avait pas d’amis, et elle refusait que j’invite mes copines. Et pour les voisins, on ne les a invité qu’une fois, pour la pendaison de crémaillère, mais ils étaient dans le salon, et la cuisine est à l’autre bout, ils n’ont pas pu les voir.
- Tu t’en servais souvent ? s’enquit-elle ensuite.
- Jamais. Elle… elle ne voulait pas que je fasse la cuisine, elle disait que c’était son petit plaisir, fit-elle d’une voix étranglée.
Les sanglots revenaient au fur et à mesure que les vagues de souvenirs affluaient. Elle les repoussa aussi loin que possible, mais les larmes atteignirent ses yeux. L’agent Lisbon posa sa main sur son bras, et lui fit un sourire compatissant.
- Avec un peu de chances, l’homme aura laissé ses empreintes dessus, et nous pourrons l’identifier et l’arrêter.
- Non, il n’y aura pas d’empreintes, il avait des gants. Mais, s’il avait ce couteau, ça veut dire qu’il est entré dans notre maison et qu’il nous connaissait, réalisa-t-elle soudain avec horreur.
- Tu es certaine que ta mère ne parlait avec personne ? Une collègue, une amie d’enfance ? Intervins-je.
- Maman était solitaire, et à moins qu’elle ne voyait quelqu’un en cachette, non, il n’y avait personne.
Nous soupirâmes tous les trois en même temps, ce qui nous arracha un sourire sans joie. On frappa à la porte, et Grace entra après l’accord de Lisbon.
- Patron, l’assistante sociale est ici, fit-elle.
- Faites-la entrer, déclara Lisbon, reprenant un visage impassible, et retournant à son bureau, tout en ignorant le visage indigné de la jeune fille.
- Jane, Sarah, vous pouvez me laisser quelques minutes s’il vous plait ?
J’acquiesçai et fis sortir l’adolescente en posant la main sur son épaule. Nous avions à peine esquissé quelques pas que la porte s’ouvrit de nouveau sur une jeune femme. Tailleur, lunettes, sacoche en main. L’assistante sociale, évidemment. Sarah la toisa puis rejoignit l’open-space sans un mot. Je la saluai, et m’assit à mon tour sur le canapé.
Ne me tuez pas
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
J'aime pas cette fin mais je e vais pas te tuer etant donner que tu va nous faire une super suite
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Les liens entre les deux enquêteurs et Sarah se resserrent, la jeune fille reconnaissant en eux des figures d'attachement...les seuls qui la protègent, qui la préservent. L'enquête progresse : le beau-père est innocenté, et le coupable est forcément un membre de l'entourage.....flippant !
Comment va se passer la rencontre avec l'assistante sociale ? Quelle décision sera prise ? Comment notre duo va-t-il vivre ça ?
Vivement la suite !
Comment va se passer la rencontre avec l'assistante sociale ? Quelle décision sera prise ? Comment notre duo va-t-il vivre ça ?
Vivement la suite !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Aie voilà la femme qui pourrait mettre encore plus de bazar!
Qu'est ce que Lisbon va faire??
Vivement la suite!! Je serais quand même curieuse (non je ne lâche pas l'affaire) de voir ce que tu nous prépare avec Andrew je sens qu'il n'est la par hasard?
Et je serais curieuse de savoir qui à tuer la mère de Sarah!!
VLS ta fic est super et agréable à lire !! continue comme ça je reste fidèle au poste!!
Qu'est ce que Lisbon va faire??
Vivement la suite!! Je serais quand même curieuse (non je ne lâche pas l'affaire) de voir ce que tu nous prépare avec Andrew je sens qu'il n'est la par hasard?
Et je serais curieuse de savoir qui à tuer la mère de Sarah!!
VLS ta fic est super et agréable à lire !! continue comme ça je reste fidèle au poste!!
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Je me doutais bien que le rapprochement entre Sarah, Jane et Lisbon allait devenir de plus en plus fort
Même si Sarah veut paraître solide sous son masque et essayer de rester forte elle reste une jeune fille qui a encore besoin de repères...Et pourquoi pas Jane et Lisbon après tout? Ils sont tous deux bien placés pour aider la jeune fille étant donné leur passé respectif....
J'ai beaucoup aimé le passage où Sarah voit Lisbon comme une mère c'était superbe Je dois dire que je la vois bien même très bien dans ce rôle aussi ....Même si ce n'est pas aussi simple
Nous ne savons toujours rien sur Andrew et le tueur de la mère de Sarah Quelque chose me dit que c'est parce que tu nous prépare un sacré truc...
Après je peux aussi me tromper
Quand à la fin j'hésite entre et ....Non je plaisante j'ai hâte d'avoir la suite...Après tout peut-être qu'on se fait des mauvaises idées sur l'arrivée de l'assistante sociale....
Merci pour ce super chapitre et il me tarde d'avoir la suite !!
Même si Sarah veut paraître solide sous son masque et essayer de rester forte elle reste une jeune fille qui a encore besoin de repères...Et pourquoi pas Jane et Lisbon après tout? Ils sont tous deux bien placés pour aider la jeune fille étant donné leur passé respectif....
J'ai beaucoup aimé le passage où Sarah voit Lisbon comme une mère c'était superbe Je dois dire que je la vois bien même très bien dans ce rôle aussi ....Même si ce n'est pas aussi simple
Nous ne savons toujours rien sur Andrew et le tueur de la mère de Sarah Quelque chose me dit que c'est parce que tu nous prépare un sacré truc...
Après je peux aussi me tromper
Quand à la fin j'hésite entre et ....Non je plaisante j'ai hâte d'avoir la suite...Après tout peut-être qu'on se fait des mauvaises idées sur l'arrivée de l'assistante sociale....
Merci pour ce super chapitre et il me tarde d'avoir la suite !!
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Merci merci merci et merci pour vos commentaires!! Ca me fait tellement plaisir! Avant de vous mettre une suite, je tiens à vous prévenir qu'il est possible qu'à un certain moment Lisbon soit un peu voire beaucoup OOC, enfin, disons que Heller ne s'étant pas penché sur le sujet, j'ai dû imaginer. Mais j'espère que ça vous plaira!
@Jane Doe: les réponses à tes questions se trouveront dans ce chapitre, du moins une partie
@Honeyjane: je crois que tu vas vouloir me tuer encore plus dans les prochains chapitres!!!
POV de Sarah
Une assistante sociale ! Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle faisait ça ?! Elle savait que je ne voulais pas y aller. Les foyers sont pires que la prison m’avait dit un jour Alison, une amie orpheline. Jamais je ne suivrais cette femme, et si je devais le faire, alors je fuguerai ! J’étais en colère, en colère contre l’agent Lisbon qui avait tout fait pour gagner ma confiance et qui, en quelques secondes, m’avait trahie.
- Je sais à quoi tu penses, dit Jane.
- Ca m’étonnerait, rétorquai-je d’un ton bourru.
- Fuguer n’arrangera rien. Lisbon a fait ça pour te protéger et te permettre d’avoir une nouvelle vie avec une autre famille.
- Tu parles ! Elle veut se débarrasser de moi, oui !! Elle ne veut pas d’une ado dans ses pattes ! Parce que maintenant que je suis seule, il est évident que je dois aller en foyer ou en famille d’accueil chez des gens qui n’auront que de la pitié pour moi, qui ne me verront que comme la petite-fille-qui-a-perdu-sa-mère et rien d’autre ! Est-ce qu’elle pense un peu à moi ? Est-ce qu’elle m’a demandé ce que je voulais ? Non ! Tu sais quoi Jane ? Je ne voulais pas que Maman meure et j’aurais préféré mourir avec elle que de me retrouver dans cette situation !
Il resta bouche bée, sous le choc de mes paroles, tandis que les larmes dévalaient librement mes joues. J’étais insolente, odieuse et injuste, mais j’étais en colère. En colère contre lui aussi qui semblait bien m’aimer et qui ne faisait rien pour me garder ici. Je ne voulais qu’une chose à présent : me réveiller de ce cauchemar.
- Sarah, tu n’as pas le droit de t’en vouloir, encore moins de souhaiter être morte ce soir-là.
- Mais tu ne comprends pas ! Ma mère est morte en me protégeant, Jane !!! C’est ma faute ! Ma faute, tu entends ? !
J’avais crié ces dernières paroles, et le fait que l’équipe du CBI et les autres personnes travaillant à l’étage m’entendent était le dernier de mes soucis.
- Tout parent souhaite protéger son enfant. Elle a fait le bon choix. Tout comme Lisbon pense faire ce qu’il y a de mieux pour toi !
- Elle ne me connaît pas et agit comme bon lui semble !
Jane eut alors un sourire désolé.
- Lisbon sait ce que tu peux ressentir.
- Mais oui, bien sûr ! Lisbon sait ceci, Lisbon sait cela ! Mais elle ne sait pas ce que c’est que de voir sa mère se faire tuer sous ses yeux par sa faute ! Ma mère est morte, Jane ! MORTE !! Et ça, même l’agent Lisbon ne peut pas imaginer ce que ça fait !
Au fil de ma tirade, Jane perdit son sourire, ses yeux trahissaient la douleur et la gêne. Un silence s’abattit sur la pièce, et je reprenais tant bien que mal mon souffle.
« Je n’ai pas à l’imaginer, fit une voix dénuée de toute émotion derrière moi. Je le sais. »
POV de Lisbon
J’avais été gênée de voir débarquer l’assistante sociale en un si mauvais moment. Avec toute cette histoire, j’avais totalement oublié de prévenir Sarah de sa venue. Je savais qu’elle m’en voudrait, cette adolescente avait un tempérament de feu, et la souffrance qu’elle éprouvait actuellement ne pouvait qu’accentuer ses sautes d’humeur.
Je tentais désespérément de me convaincre que je faisais le bon choix pour elle. Un lien s’était créé, comme si elle et moi étions déjà proches avant même de nous rencontrer.
J’expliquai l’affaire à la jeune femme qui m’annonça que Sarah irait dans un foyer, mais que cette situation serait temporaire, le temps qu’ils lui trouvent une famille d’accueil. Vu son âge, il était évident que personne ne l’adopterait. Non, la famille d’accueil était la seule solution.
L’assistante sociale me demanda si elle pouvait l’emmener dès maintenant. Hésitante, je tournai la tête vers l’open-space et vis Sarah debout, face à un Jane coi. « Je pense que c’est une bonne idée » dis-je sans conviction.
Nous sortîmes donc de la pièce, et des éclats de voix nous parvinrent. Je n’eus aucun mal à comprendre ce que disait Sarah, et ses mots m’atteignirent plus que je ne l’aurais souhaité. Je m’approchai lentement, serrant les dents, refoulant tout ce que je pouvais ressentir, et lançai « je n’ai pas à l’imaginer, je le sais. »
Sarah se retourna, les yeux embués de larmes, celles-ci se frayant un passage sur ses joues. Ce que je vis dans son regard fut comme un poignard qu’elle enfonçait en moi : la souffrance, la peur mais surtout la trahison. Un nœud dans la gorge, je baragouinai quelques excuses, et retournai rapidement dans mon bureau laissant la jeune femme seule face à Sarah. Je ne devais pas montrer mes faiblesses, et pourtant… Elle venait de les faire ressurgir avec une telle violence que mon souffle s’en était retrouvé coupé.
POV de Sarah
Je n’avais pas voulu lui faire de mal. Ma colère était retombée dès qu’elle s’était éloignée. J’avais compris. J’avais compris à travers son regard dénué de toutes sensations, qu’elle aussi avait perdu sa mère. Elle savait ce que je ressentais, et je venais de rouvrir cette blessure en elle par mon comportement immature.
Décontenancée, je regardai Jane qui hocha la tête, m’encourageant à aller lui parler. Je m’apprêtais à passer quand l’assistante sociale me stoppa en attrapant mon bras.
« Nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous devons partir dès maintenant, prends tes affaires, dis au revoir et je t’emmène dans ton nouveau chez toi. » Je l’observai. Elle avait un sourire faux plaqué sur le visage, trahissant son impatience et son énervement. Elle s’adressait à moi comme on parle à un gosse, visiblement, elle avait beaucoup à apprendre au niveau psychologie infantile et adolescente !
Soupirant, je fis mes adieux à Cho, Rigsby, m’approchai de Grace qui me serra dans ses bras, et m’avançai vers Jane qui s’était levé.
- Bien, je crois que c’est le moment de se dire au revoir, hein ? Soufflai-je dans un sourire tremblant.
- Tu pourras venir nous voir, lança-t-il d’un ton qui se voulait détaché.
- Je crains que cela ne soit pas possible, intervint l’assistante sociale, les sorties ne se font que le dimanche et accompagnés d’éducateurs.
Jane et moi nous étions tournés vers elle en l’entendant, puis, lui refaisant face, au bord des larmes, je tentai :
- Tu pourras venir me voir, toi ? Et peut-être que l’agent Lisbon t’accompagnera ?
- Ce sera avec plaisir, prononça-t-il difficilement.
L’émotion le gagnait aussi, je le sentais. Je me jetai dans ses bras, et le sentis répondre à mon étreinte. La tête contre son torse, les larmes coulèrent de nouveau. A croire que je n’étais bonne qu’à ça à présent. Un raclement peu discret nous sépara, et je maudissais déjà cette jeune femme qui se contentait de faire son boulot. Il sourit, les larmes aux yeux, et posa sa main sur ma joue et me déposa un baiser sur le front.
Doucement, je m’éloignai de lui, et frappai à la porte du bureau de l’agent Lisbon. Je doutais qu’elle voulût me voir après ce que j’avais dit, pourtant un « entrez » se fit entendre. Elle était assise sur son canapé, et leva la tête, tentant un sourire faible. Elle avait mal, elle aussi, et j’étais horrible d’avoir pu penser qu’elle n’éprouvait rien pour moi. Son visage me prouvait le contraire. Elle était pâle et ses yeux verts étaient noyés de larmes qu’elle refoula, laissant l’agent du CBI maîtresse de ses émotions reprendre le contrôle.
POV de Lisbon
Je n’avais manqué aucun détail des adieux de Sarah à l’équipe. Mais c’est en la voyant dans les bras d’un Jane plus troublé que jamais que les larmes firent surface.
Elle s’était ensuite dirigée vers mon bureau, avait frappé, été entrée avec mon autorisation.
- Je ne voulais pas vous blesser, je n’avais pas à dire tout cela. Je… j’étais en colère contre vous, je pensais que vous vouliez vous débarrasser de moi. Mais… je comprends, vous avez besoin de vous concentrer sur l’affaire et je ne suis qu’un poids mort pour vous. Je vous gêne.
- Non, non ! Ne dis pas ça ! Tu es importante, et s’il ne tenait qu’à moi, je ne t’aurais pas laissé partir. Je…
- Je sais, c’est votre travail. Je ne vous en veux pas.
Elle me rassurait comme elle pouvait, mais je n’étais pas dupe. Je la voyais se battre contre la douleur d’un nouvel abandon, elle luttait, luttait si fort que j’en étais impressionnée. Je m’en voulais de la faire souffrir autant après ce qu’elle venait de vivre.
« Viens là » fis-je en lui ouvrant les bras, afin de la consoler, et de m’assurer une nouvelle fois que c’était la bonne décision. Elle ne se fit pas prier, et se blottit contre moi.
- Je suis désolée, tellement désolée Teresa, murmura-t-elle.
- Tu ne pouvais pas savoir. Je ne t’en veux pas, ajoutai-je en écho à ce qu’elle m’avait dit.
Je ne relevai pas le fait qu’elle m’appelât par mon prénom pour la première fois. Cela me plaisait, et j’aurais dû lui dire de le faire bien avant.
Le temps passa, et seul le silence l’habita. Nous étions l’une contre l’autre, nous soutenant mutuellement et rien ne pouvait briser l’instant… en dehors d’un coup léger mais audible à la porte. Nous échangeâmes un sourire contraint, tout en sortant de la pièce, rejoignant Jane et l’assistante sociale.
- Tu me tiendras au courant de l’enquête ? Demanda-t-elle.
- C’est promis. Et je viendrai te voir dès que cela sera possible.
Elle hocha la tête, et m’enlaça une nouvelle fois, et me murmura : « c’est toi sa raison de vivre ». Je la regardai surprise, elle me répondit d’un sourire.
« Sarah ? » Encore cette assistante sociale ! Sarah soupira, baissa la tête et se dirigea vers l’ascenseur que retenait la jeune femme.
Elle entra dans l’habitacle, et ancra son regard au mien. Je le soutenais, aussi longtemps que je le pus, jusqu’à ce que les portes de l’ascenseur ne se ferment sur elles. Jane se tenait à côté de moi, immobile lui aussi. Les portes hermétiquement fermées, je décidai enfin de tourner les talons et de rejoindre mon bureau afin de calmer le chaos qui régnait en moi.
Sur ce, je cours me cacher ! (je vous préviens, j'ai eu presque les larmes aux yeux en l'écrivant ! )
@Jane Doe: les réponses à tes questions se trouveront dans ce chapitre, du moins une partie
@Honeyjane: je crois que tu vas vouloir me tuer encore plus dans les prochains chapitres!!!
POV de Sarah
Une assistante sociale ! Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle faisait ça ?! Elle savait que je ne voulais pas y aller. Les foyers sont pires que la prison m’avait dit un jour Alison, une amie orpheline. Jamais je ne suivrais cette femme, et si je devais le faire, alors je fuguerai ! J’étais en colère, en colère contre l’agent Lisbon qui avait tout fait pour gagner ma confiance et qui, en quelques secondes, m’avait trahie.
- Je sais à quoi tu penses, dit Jane.
- Ca m’étonnerait, rétorquai-je d’un ton bourru.
- Fuguer n’arrangera rien. Lisbon a fait ça pour te protéger et te permettre d’avoir une nouvelle vie avec une autre famille.
- Tu parles ! Elle veut se débarrasser de moi, oui !! Elle ne veut pas d’une ado dans ses pattes ! Parce que maintenant que je suis seule, il est évident que je dois aller en foyer ou en famille d’accueil chez des gens qui n’auront que de la pitié pour moi, qui ne me verront que comme la petite-fille-qui-a-perdu-sa-mère et rien d’autre ! Est-ce qu’elle pense un peu à moi ? Est-ce qu’elle m’a demandé ce que je voulais ? Non ! Tu sais quoi Jane ? Je ne voulais pas que Maman meure et j’aurais préféré mourir avec elle que de me retrouver dans cette situation !
Il resta bouche bée, sous le choc de mes paroles, tandis que les larmes dévalaient librement mes joues. J’étais insolente, odieuse et injuste, mais j’étais en colère. En colère contre lui aussi qui semblait bien m’aimer et qui ne faisait rien pour me garder ici. Je ne voulais qu’une chose à présent : me réveiller de ce cauchemar.
- Sarah, tu n’as pas le droit de t’en vouloir, encore moins de souhaiter être morte ce soir-là.
- Mais tu ne comprends pas ! Ma mère est morte en me protégeant, Jane !!! C’est ma faute ! Ma faute, tu entends ? !
J’avais crié ces dernières paroles, et le fait que l’équipe du CBI et les autres personnes travaillant à l’étage m’entendent était le dernier de mes soucis.
- Tout parent souhaite protéger son enfant. Elle a fait le bon choix. Tout comme Lisbon pense faire ce qu’il y a de mieux pour toi !
- Elle ne me connaît pas et agit comme bon lui semble !
Jane eut alors un sourire désolé.
- Lisbon sait ce que tu peux ressentir.
- Mais oui, bien sûr ! Lisbon sait ceci, Lisbon sait cela ! Mais elle ne sait pas ce que c’est que de voir sa mère se faire tuer sous ses yeux par sa faute ! Ma mère est morte, Jane ! MORTE !! Et ça, même l’agent Lisbon ne peut pas imaginer ce que ça fait !
Au fil de ma tirade, Jane perdit son sourire, ses yeux trahissaient la douleur et la gêne. Un silence s’abattit sur la pièce, et je reprenais tant bien que mal mon souffle.
« Je n’ai pas à l’imaginer, fit une voix dénuée de toute émotion derrière moi. Je le sais. »
POV de Lisbon
J’avais été gênée de voir débarquer l’assistante sociale en un si mauvais moment. Avec toute cette histoire, j’avais totalement oublié de prévenir Sarah de sa venue. Je savais qu’elle m’en voudrait, cette adolescente avait un tempérament de feu, et la souffrance qu’elle éprouvait actuellement ne pouvait qu’accentuer ses sautes d’humeur.
Je tentais désespérément de me convaincre que je faisais le bon choix pour elle. Un lien s’était créé, comme si elle et moi étions déjà proches avant même de nous rencontrer.
J’expliquai l’affaire à la jeune femme qui m’annonça que Sarah irait dans un foyer, mais que cette situation serait temporaire, le temps qu’ils lui trouvent une famille d’accueil. Vu son âge, il était évident que personne ne l’adopterait. Non, la famille d’accueil était la seule solution.
L’assistante sociale me demanda si elle pouvait l’emmener dès maintenant. Hésitante, je tournai la tête vers l’open-space et vis Sarah debout, face à un Jane coi. « Je pense que c’est une bonne idée » dis-je sans conviction.
Nous sortîmes donc de la pièce, et des éclats de voix nous parvinrent. Je n’eus aucun mal à comprendre ce que disait Sarah, et ses mots m’atteignirent plus que je ne l’aurais souhaité. Je m’approchai lentement, serrant les dents, refoulant tout ce que je pouvais ressentir, et lançai « je n’ai pas à l’imaginer, je le sais. »
Sarah se retourna, les yeux embués de larmes, celles-ci se frayant un passage sur ses joues. Ce que je vis dans son regard fut comme un poignard qu’elle enfonçait en moi : la souffrance, la peur mais surtout la trahison. Un nœud dans la gorge, je baragouinai quelques excuses, et retournai rapidement dans mon bureau laissant la jeune femme seule face à Sarah. Je ne devais pas montrer mes faiblesses, et pourtant… Elle venait de les faire ressurgir avec une telle violence que mon souffle s’en était retrouvé coupé.
POV de Sarah
Je n’avais pas voulu lui faire de mal. Ma colère était retombée dès qu’elle s’était éloignée. J’avais compris. J’avais compris à travers son regard dénué de toutes sensations, qu’elle aussi avait perdu sa mère. Elle savait ce que je ressentais, et je venais de rouvrir cette blessure en elle par mon comportement immature.
Décontenancée, je regardai Jane qui hocha la tête, m’encourageant à aller lui parler. Je m’apprêtais à passer quand l’assistante sociale me stoppa en attrapant mon bras.
« Nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous devons partir dès maintenant, prends tes affaires, dis au revoir et je t’emmène dans ton nouveau chez toi. » Je l’observai. Elle avait un sourire faux plaqué sur le visage, trahissant son impatience et son énervement. Elle s’adressait à moi comme on parle à un gosse, visiblement, elle avait beaucoup à apprendre au niveau psychologie infantile et adolescente !
Soupirant, je fis mes adieux à Cho, Rigsby, m’approchai de Grace qui me serra dans ses bras, et m’avançai vers Jane qui s’était levé.
- Bien, je crois que c’est le moment de se dire au revoir, hein ? Soufflai-je dans un sourire tremblant.
- Tu pourras venir nous voir, lança-t-il d’un ton qui se voulait détaché.
- Je crains que cela ne soit pas possible, intervint l’assistante sociale, les sorties ne se font que le dimanche et accompagnés d’éducateurs.
Jane et moi nous étions tournés vers elle en l’entendant, puis, lui refaisant face, au bord des larmes, je tentai :
- Tu pourras venir me voir, toi ? Et peut-être que l’agent Lisbon t’accompagnera ?
- Ce sera avec plaisir, prononça-t-il difficilement.
L’émotion le gagnait aussi, je le sentais. Je me jetai dans ses bras, et le sentis répondre à mon étreinte. La tête contre son torse, les larmes coulèrent de nouveau. A croire que je n’étais bonne qu’à ça à présent. Un raclement peu discret nous sépara, et je maudissais déjà cette jeune femme qui se contentait de faire son boulot. Il sourit, les larmes aux yeux, et posa sa main sur ma joue et me déposa un baiser sur le front.
Doucement, je m’éloignai de lui, et frappai à la porte du bureau de l’agent Lisbon. Je doutais qu’elle voulût me voir après ce que j’avais dit, pourtant un « entrez » se fit entendre. Elle était assise sur son canapé, et leva la tête, tentant un sourire faible. Elle avait mal, elle aussi, et j’étais horrible d’avoir pu penser qu’elle n’éprouvait rien pour moi. Son visage me prouvait le contraire. Elle était pâle et ses yeux verts étaient noyés de larmes qu’elle refoula, laissant l’agent du CBI maîtresse de ses émotions reprendre le contrôle.
POV de Lisbon
Je n’avais manqué aucun détail des adieux de Sarah à l’équipe. Mais c’est en la voyant dans les bras d’un Jane plus troublé que jamais que les larmes firent surface.
Elle s’était ensuite dirigée vers mon bureau, avait frappé, été entrée avec mon autorisation.
- Je ne voulais pas vous blesser, je n’avais pas à dire tout cela. Je… j’étais en colère contre vous, je pensais que vous vouliez vous débarrasser de moi. Mais… je comprends, vous avez besoin de vous concentrer sur l’affaire et je ne suis qu’un poids mort pour vous. Je vous gêne.
- Non, non ! Ne dis pas ça ! Tu es importante, et s’il ne tenait qu’à moi, je ne t’aurais pas laissé partir. Je…
- Je sais, c’est votre travail. Je ne vous en veux pas.
Elle me rassurait comme elle pouvait, mais je n’étais pas dupe. Je la voyais se battre contre la douleur d’un nouvel abandon, elle luttait, luttait si fort que j’en étais impressionnée. Je m’en voulais de la faire souffrir autant après ce qu’elle venait de vivre.
« Viens là » fis-je en lui ouvrant les bras, afin de la consoler, et de m’assurer une nouvelle fois que c’était la bonne décision. Elle ne se fit pas prier, et se blottit contre moi.
- Je suis désolée, tellement désolée Teresa, murmura-t-elle.
- Tu ne pouvais pas savoir. Je ne t’en veux pas, ajoutai-je en écho à ce qu’elle m’avait dit.
Je ne relevai pas le fait qu’elle m’appelât par mon prénom pour la première fois. Cela me plaisait, et j’aurais dû lui dire de le faire bien avant.
Le temps passa, et seul le silence l’habita. Nous étions l’une contre l’autre, nous soutenant mutuellement et rien ne pouvait briser l’instant… en dehors d’un coup léger mais audible à la porte. Nous échangeâmes un sourire contraint, tout en sortant de la pièce, rejoignant Jane et l’assistante sociale.
- Tu me tiendras au courant de l’enquête ? Demanda-t-elle.
- C’est promis. Et je viendrai te voir dès que cela sera possible.
Elle hocha la tête, et m’enlaça une nouvelle fois, et me murmura : « c’est toi sa raison de vivre ». Je la regardai surprise, elle me répondit d’un sourire.
« Sarah ? » Encore cette assistante sociale ! Sarah soupira, baissa la tête et se dirigea vers l’ascenseur que retenait la jeune femme.
Elle entra dans l’habitacle, et ancra son regard au mien. Je le soutenais, aussi longtemps que je le pus, jusqu’à ce que les portes de l’ascenseur ne se ferment sur elles. Jane se tenait à côté de moi, immobile lui aussi. Les portes hermétiquement fermées, je décidai enfin de tourner les talons et de rejoindre mon bureau afin de calmer le chaos qui régnait en moi.
Sur ce, je cours me cacher ! (je vous préviens, j'ai eu presque les larmes aux yeux en l'écrivant ! )
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
c'est ca les larmes aux yeux merci marie
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Wow....j'aime vraiment, vraiment beaucoup. Malgré mes yeux humides et ma gorge serrée....C'est un grand et beau moment d'émotion que tu nous offres là...et j'adore ! J'adore la mesure que tu as su introduire dans ce chapitre. Il aurait été tellement facile d'en faire trop et de faire retomber le soufflé mais non...ta nuance et ta sensibilité font des merveilles !
La maladresse de Sarah, les quelques mots terriblement révélateurs de la souffrance de Lisbon, les au-revoir, la réconciliation et les derniers mots de sagesse de Sarah....il n'y a rien à jeter dans ce chapitre....! Bravo et merci !
La maladresse de Sarah, les quelques mots terriblement révélateurs de la souffrance de Lisbon, les au-revoir, la réconciliation et les derniers mots de sagesse de Sarah....il n'y a rien à jeter dans ce chapitre....! Bravo et merci !
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Magnifique chapitre !
On ressent vraiment la force des sentiments de Lisbon et Sarah...On ressent leur souffrance mutuelle et l'importance que leurs agissements et leurs mots peuvent avoir l'une sur l'autre.... Ce que tu nous fait ressentir dans ce chapitre est vraiment énorme
Je suis à court de mot....Je ne peux que plussoyer ce que Jane Doe a dit c'était vraiment un grand moment d'émotion et j'ai vraiment apprécié de le lire !
J'espère que Sarah va pouvoir revoir Jane et Lisbon très vite....
Encore une fois très beau chapitre, MERCI et BRAVO !!!
VLS VLS
On ressent vraiment la force des sentiments de Lisbon et Sarah...On ressent leur souffrance mutuelle et l'importance que leurs agissements et leurs mots peuvent avoir l'une sur l'autre.... Ce que tu nous fait ressentir dans ce chapitre est vraiment énorme
Je suis à court de mot....Je ne peux que plussoyer ce que Jane Doe a dit c'était vraiment un grand moment d'émotion et j'ai vraiment apprécié de le lire !
J'espère que Sarah va pouvoir revoir Jane et Lisbon très vite....
Encore une fois très beau chapitre, MERCI et BRAVO !!!
VLS VLS
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
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Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Tu veux me faire pleurer? En tout cas tu as réussis
Très beau texte, un moment difficile et pourtant si bien écris tout simplement Bravo!!
J'adore ta suite! J'aimerais voir ce qu'il va se passer ensuite entre Jane et Lisbon??
Vivement la suite!! ta Fic est vraiment géniale!!
Très beau texte, un moment difficile et pourtant si bien écris tout simplement Bravo!!
J'adore ta suite! J'aimerais voir ce qu'il va se passer ensuite entre Jane et Lisbon??
Vivement la suite!! ta Fic est vraiment géniale!!
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Merci de tout coeur pour vos si gentils compliments ! je vous avoue que j'avais peur pour ce chapitre d'en faire trop.
Honey jane: Sarah risque de les revoir assez vite
Lisbon.Jane: désolée de t'avoir fait pleurer quant à la relation Jane/Lisbon... à voir
Ce chapitre est court, mais j'en posterai un autre demain
Honey jane: Sarah risque de les revoir assez vite
Lisbon.Jane: désolée de t'avoir fait pleurer quant à la relation Jane/Lisbon... à voir
Ce chapitre est court, mais j'en posterai un autre demain
POV de Lisbon
La porte à peine enclenchée, Jane la rouvrit. Je savais qu’il viendrait, j’en avais le pressentiment. « Lisbon ? » Debout, face au canapé, je serrais les poings, tentant de reprendre contenance, mais aucune de mes failles n’échappait au consultant. « Lisbon, regardez-moi. » prononça-t-il avec douceur, en posant sa main sur mon épaule. Je lui faisais face, mais je n’avais plus la force de lui cacher mes faiblesses. Il savait, comme toujours. Il savait à quel point j’étais déchirée entre mon devoir et mon instinct, il savait à quel point cela me brisait le cœur.
- Allez la chercher, fit-il en posant son autre main sur mon épaule.
- Je ne peux pas, je n’ai aucune raison de la garder ici, répondis-je en tournant la tête.
- Sarah est peut-être la cible du tueur, lança-t-il, elle doit donc être mise sous protection, et qui mieux que vous peut accomplir cette mission ? déclara-t-il dans un sourire.
- Jane…
- Allez-y Lisbon. Vous règlerez cette affaire d’assistante sociale plus tard, après la résolution de l’enquête, je m’occupe de l’annoncer au grand patron, ajouta-t-il dans un sourire.
Comme si je n’avais attendu que cette phrase, je me précipitai hors de la pièce, et courus vers l’ascenseur, appuyant frénétiquement sur le bouton, puis jugeant que l’escalier serait plus rapide, je dévalai les marches et arrivai dans le hall. La voiture de la jeune femme était garée juste devant, la portière avant était ouverte, et Sarah s’apprêtait d’ailleurs à y rentrer.
« Attendez ! » criai-je, essoufflée. Les deux femmes se retournèrent, et je distinguai l’espoir reprendre vie dans le regard de la jeune fille. « Vous ne pouvez pas l’emmener ! repris-je. On vient de me prévenir que Sarah est sous notre entière responsabilité tant que cette enquête n’est pas bouclée. Le tueur peut en effet en avoir après elle, il serait inconscient de mettre d’autres innocents en danger, vous ne pensez pas ? » fis-je d’un ton ferme.
Elle se contenta de nous regarder à tour de rôle, puis soupira.
- Vous avez sans doute raison, agent Lisbon. Je vous la laisse, mais dès que tout cela est terminé, n’oubliez pas de me prévenir. Vous n’aimeriez pas être hors-la-loi, ce qui serait un comble pour un représentant de la justice, n’est-ce pas ?
- Bien sûr. Ne vous inquiétez pas pour ça, vous aurez de mes nouvelles très prochainement, répondis-je avec sarcasme.
Cette femme ne pensait vraiment qu’avec sa tête, et je venais à douter de la présence d’un cœur chez elle. Après un dernier regard, elle monta dans son véhicule, et, après que Sarah eut claqué la portière, elle démarra.
Nous la regardâmes s’éloigner, puis Sarah se retourna et m’étreignit avec un sourire que je n’avais encore jamais vu.
- Merci Teresa, merci !
- Ne te réjouis pas trop, jeune fille ! Ce n’est que temporaire, lançai-je à regret, tout en me détachant d’elle.
- Mais c’est déjà bien, répondit-elle.
- Allez, viens, retournons au bureau prendre mes affaires, et nous rentrerons à mon appartement.
Elle hocha la tête, et, marchant d’un même pas, nous montâmes dans l’ascenseur.
POV de Jane
Je n’avais pu retenir un sourire en voyant Lisbon se précipiter ainsi sous le regard de l’équipe. Il est vrai que ce n’était pas du tout son genre. Elle avait besoin de Sarah autant que Sarah avait besoin d’elle. Je les avais vu toutes les deux dans le bureau, et j’avais compris que Lisbon était elle aussi attachée à la jeune fille. On ne pouvait les séparer, elles méritaient chacune un peu- voire beaucoup- de bonheur.
Je sortis du bureau du grand patron à l’instant même où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur elles. Lisbon était radieuse, un sourire éclairait son visage, un sourire que l’on ne voyait que trop rarement. Quant à Sarah, elle semblait pleine de vie, presque heureuse. L’une marchant à côté de l’autre d’un même pas, nous aurions pu les prendre pour une mère et sa fille, bien que Sarah ait les yeux noirs.
A cette idée, je sentis poindre à nouveau cette douleur dans la poitrine. Lisbon pouvait garder la jeune fille quelques jours le temps d’appréhender le meurtrier, mais il y avait une chose à laquelle je n’avais pas pensé. Andrew. A voir l’air de Lisbon, elle n’y avait sans doute pas songé. Après tout, Andrew n’avait pas vraiment son mot à dire, et si jamais, il ne supportait pas la présence de Sarah, alors je m’en chargerais. De Sarah, bien évidemment.
Je les vis entrer dans le bureau de Lisbon et avant même que je n’y pense, j’étais déjà accolé à l’embrasure de la porte de celui-ci. Lisbon derrière son bureau éteignait son ordinateur, tout en rangeant quelques dossiers.
- Vous rentrez ? fis-je.
- Oui, la journée a été assez animée comme ça. Stuart est toujours en garde à vue jusqu’à ce que Cho et Rigsby vérifient son alibi, et je pense que nous ne pouvons rien faire de mieux ce soir.
- Vous avez raison.
- Vous avez parlé à Bertram ?
- Oui, et il a approuvé mon idée. Et a décidé d’inculper Eddy pour violences, mais sa peine ne sera sûrement pas aussi lourde que si Emma avait pu témoigner. Néanmoins, il ne pourra plus s’approcher de Sarah.
- Merci Jane, dit-elle reconnaissante.
Un silence se fit tandis que nos regards restaient ancrés l’un à l’autre.
- Bon je vais vous laisser, passez une bonne soirée.
- Jane ?
- Oui Sarah ?
- Tu pourrais peut-être dîner avec nous ? Enfin si Teresa veut bien, s’empressa-t-elle d’ajouter en regardant la principale concernée.
- Euh, eh bien oui, enfin si vous voulez.
Depuis qu’elle était avec Andrew, nous n’avions plus de moments privilégiés l’un avec l’autre, et être ce soir dans son appartement alors que son ami serait sûrement présent n’était pas une bonne idée.
- C’est gentil, mais je vais plutôt vous laisser vous habituer l’une à l’autre, lançai-je dans un sourire. Amusez-vous bien.
Je sortis rapidement, et, après m’être fait une tasse de thé, je retournai dans mon antre.
La porte à peine enclenchée, Jane la rouvrit. Je savais qu’il viendrait, j’en avais le pressentiment. « Lisbon ? » Debout, face au canapé, je serrais les poings, tentant de reprendre contenance, mais aucune de mes failles n’échappait au consultant. « Lisbon, regardez-moi. » prononça-t-il avec douceur, en posant sa main sur mon épaule. Je lui faisais face, mais je n’avais plus la force de lui cacher mes faiblesses. Il savait, comme toujours. Il savait à quel point j’étais déchirée entre mon devoir et mon instinct, il savait à quel point cela me brisait le cœur.
- Allez la chercher, fit-il en posant son autre main sur mon épaule.
- Je ne peux pas, je n’ai aucune raison de la garder ici, répondis-je en tournant la tête.
- Sarah est peut-être la cible du tueur, lança-t-il, elle doit donc être mise sous protection, et qui mieux que vous peut accomplir cette mission ? déclara-t-il dans un sourire.
- Jane…
- Allez-y Lisbon. Vous règlerez cette affaire d’assistante sociale plus tard, après la résolution de l’enquête, je m’occupe de l’annoncer au grand patron, ajouta-t-il dans un sourire.
Comme si je n’avais attendu que cette phrase, je me précipitai hors de la pièce, et courus vers l’ascenseur, appuyant frénétiquement sur le bouton, puis jugeant que l’escalier serait plus rapide, je dévalai les marches et arrivai dans le hall. La voiture de la jeune femme était garée juste devant, la portière avant était ouverte, et Sarah s’apprêtait d’ailleurs à y rentrer.
« Attendez ! » criai-je, essoufflée. Les deux femmes se retournèrent, et je distinguai l’espoir reprendre vie dans le regard de la jeune fille. « Vous ne pouvez pas l’emmener ! repris-je. On vient de me prévenir que Sarah est sous notre entière responsabilité tant que cette enquête n’est pas bouclée. Le tueur peut en effet en avoir après elle, il serait inconscient de mettre d’autres innocents en danger, vous ne pensez pas ? » fis-je d’un ton ferme.
Elle se contenta de nous regarder à tour de rôle, puis soupira.
- Vous avez sans doute raison, agent Lisbon. Je vous la laisse, mais dès que tout cela est terminé, n’oubliez pas de me prévenir. Vous n’aimeriez pas être hors-la-loi, ce qui serait un comble pour un représentant de la justice, n’est-ce pas ?
- Bien sûr. Ne vous inquiétez pas pour ça, vous aurez de mes nouvelles très prochainement, répondis-je avec sarcasme.
Cette femme ne pensait vraiment qu’avec sa tête, et je venais à douter de la présence d’un cœur chez elle. Après un dernier regard, elle monta dans son véhicule, et, après que Sarah eut claqué la portière, elle démarra.
Nous la regardâmes s’éloigner, puis Sarah se retourna et m’étreignit avec un sourire que je n’avais encore jamais vu.
- Merci Teresa, merci !
- Ne te réjouis pas trop, jeune fille ! Ce n’est que temporaire, lançai-je à regret, tout en me détachant d’elle.
- Mais c’est déjà bien, répondit-elle.
- Allez, viens, retournons au bureau prendre mes affaires, et nous rentrerons à mon appartement.
Elle hocha la tête, et, marchant d’un même pas, nous montâmes dans l’ascenseur.
POV de Jane
Je n’avais pu retenir un sourire en voyant Lisbon se précipiter ainsi sous le regard de l’équipe. Il est vrai que ce n’était pas du tout son genre. Elle avait besoin de Sarah autant que Sarah avait besoin d’elle. Je les avais vu toutes les deux dans le bureau, et j’avais compris que Lisbon était elle aussi attachée à la jeune fille. On ne pouvait les séparer, elles méritaient chacune un peu- voire beaucoup- de bonheur.
Je sortis du bureau du grand patron à l’instant même où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur elles. Lisbon était radieuse, un sourire éclairait son visage, un sourire que l’on ne voyait que trop rarement. Quant à Sarah, elle semblait pleine de vie, presque heureuse. L’une marchant à côté de l’autre d’un même pas, nous aurions pu les prendre pour une mère et sa fille, bien que Sarah ait les yeux noirs.
A cette idée, je sentis poindre à nouveau cette douleur dans la poitrine. Lisbon pouvait garder la jeune fille quelques jours le temps d’appréhender le meurtrier, mais il y avait une chose à laquelle je n’avais pas pensé. Andrew. A voir l’air de Lisbon, elle n’y avait sans doute pas songé. Après tout, Andrew n’avait pas vraiment son mot à dire, et si jamais, il ne supportait pas la présence de Sarah, alors je m’en chargerais. De Sarah, bien évidemment.
Je les vis entrer dans le bureau de Lisbon et avant même que je n’y pense, j’étais déjà accolé à l’embrasure de la porte de celui-ci. Lisbon derrière son bureau éteignait son ordinateur, tout en rangeant quelques dossiers.
- Vous rentrez ? fis-je.
- Oui, la journée a été assez animée comme ça. Stuart est toujours en garde à vue jusqu’à ce que Cho et Rigsby vérifient son alibi, et je pense que nous ne pouvons rien faire de mieux ce soir.
- Vous avez raison.
- Vous avez parlé à Bertram ?
- Oui, et il a approuvé mon idée. Et a décidé d’inculper Eddy pour violences, mais sa peine ne sera sûrement pas aussi lourde que si Emma avait pu témoigner. Néanmoins, il ne pourra plus s’approcher de Sarah.
- Merci Jane, dit-elle reconnaissante.
Un silence se fit tandis que nos regards restaient ancrés l’un à l’autre.
- Bon je vais vous laisser, passez une bonne soirée.
- Jane ?
- Oui Sarah ?
- Tu pourrais peut-être dîner avec nous ? Enfin si Teresa veut bien, s’empressa-t-elle d’ajouter en regardant la principale concernée.
- Euh, eh bien oui, enfin si vous voulez.
Depuis qu’elle était avec Andrew, nous n’avions plus de moments privilégiés l’un avec l’autre, et être ce soir dans son appartement alors que son ami serait sûrement présent n’était pas une bonne idée.
- C’est gentil, mais je vais plutôt vous laisser vous habituer l’une à l’autre, lançai-je dans un sourire. Amusez-vous bien.
Je sortis rapidement, et, après m’être fait une tasse de thé, je retournai dans mon antre.
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Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
lisbon hors la loi non quand meme pas.
sinon bonne suite,chapitre court mais bien
sinon bonne suite,chapitre court mais bien
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Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Yesss !!
Sarah reste avec Lisbon !! Même si ce n'est que provisoire c'est déjà une bonne chose !
Dans ce chapitre j'ai eu envie d'embrasser Jane ! Grâce à lui Lisbon retrouve le sourire et Sarah n'est plus obligée d'aller en famille d'accueil....Sans lui Sarah serait vraiment partie et Lisbon n'en parlons pas...Merci d'avoir parler au grand patron et de l'avoir convaincu !
J'ai bien aimé la tentative de Sarah d'inviter Jane à diner avec elles...On aurait pu croire à un diner en famille...Sinon c'est moi ou Jane serait jaloux d'Andrew, ce qui explique qu'il ait refusé la proposition à diner? Je ne dis pas qu'il est amoureux de Lisbon mais y a t-il quelque chose que notre mentalist nous cache au sujet de ses sentiments ? Sauf si bien sûr il n'en est pas conscient ou qu'il le refoule car connaissant Jane....
Super chapitre !
J'ai envie de te dire VIVEMENT LA SUITE !!!
Sarah reste avec Lisbon !! Même si ce n'est que provisoire c'est déjà une bonne chose !
Dans ce chapitre j'ai eu envie d'embrasser Jane ! Grâce à lui Lisbon retrouve le sourire et Sarah n'est plus obligée d'aller en famille d'accueil....Sans lui Sarah serait vraiment partie et Lisbon n'en parlons pas...Merci d'avoir parler au grand patron et de l'avoir convaincu !
J'ai bien aimé la tentative de Sarah d'inviter Jane à diner avec elles...On aurait pu croire à un diner en famille...Sinon c'est moi ou Jane serait jaloux d'Andrew, ce qui explique qu'il ait refusé la proposition à diner? Je ne dis pas qu'il est amoureux de Lisbon mais y a t-il quelque chose que notre mentalist nous cache au sujet de ses sentiments ? Sauf si bien sûr il n'en est pas conscient ou qu'il le refoule car connaissant Jane....
Super chapitre !
J'ai envie de te dire VIVEMENT LA SUITE !!!
honeyjane- Agent de circulation
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Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Que j'aime ce Jane attentif et attentionné, qui comprend Lisbon en un clin d’œil et l'aide à prendre la décision qu'elle n'aurait pas prise seule....garder Sarah avec elle, au moins pour un temps...
Andrew...Jane n'avait pas pensé à lui..mais Lisbon semble également avoir négligé de le prévenir, encore moins de solliciter son avis... Quelle sera sa réaction en voyant Teresa rentrer avec une ado ?
Quant à cette proposition de dîner, Sarah essaierait-elle d' "arranger le coup" entre Jane & Lisbon ? Si tel est le cas, y parviendra-t-elle ?
En tout cas, Jane semble amer de la distance que la présence d'Andrew dans la vie de Lisbon a crée entre eux....va-t-on finir par voir un rapprochement s'effectuer ?
Andrew...Jane n'avait pas pensé à lui..mais Lisbon semble également avoir négligé de le prévenir, encore moins de solliciter son avis... Quelle sera sa réaction en voyant Teresa rentrer avec une ado ?
Quant à cette proposition de dîner, Sarah essaierait-elle d' "arranger le coup" entre Jane & Lisbon ? Si tel est le cas, y parviendra-t-elle ?
En tout cas, Jane semble amer de la distance que la présence d'Andrew dans la vie de Lisbon a crée entre eux....va-t-on finir par voir un rapprochement s'effectuer ?
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Oula je serais curieuse de voir la réaction d'Andrew avec Lisbon qui rentre chez elle avec Sarah sans l'avoir consulté je ne suis pas sur qu'il va apprécier… et je ne pense pas non plus que Sarah va l'aimer je ne sais pas pourquoi je le sens
J'adore le fait que Lisbon soit partie la rechercher et j'aime aussi qu'elle tente de rapprocher Jane et Lisbon
VLS!! STP j'aimerais vraiment voir la réaction d'Andrew
J'adore le fait que Lisbon soit partie la rechercher et j'aime aussi qu'elle tente de rapprocher Jane et Lisbon
VLS!! STP j'aimerais vraiment voir la réaction d'Andrew
lisbon.jane- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : la danse, cuisiner de la pâtisserie, regarder Mentalist (bien sur!!)
Localisation : Belgique
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Vos commentaires me font sourire, j'aime vous voir vous torturer l'esprit
@Soso: l'amour peut faire faire des choses qu'on n'imaginerait pas.
@Honey jane: je dirais plutôt que Jane ne veut pas forcément rencontrer Andrew de cette manière. Mais je pense que oui, il a sûrement un petit côté jalousie, ou du moins protecteur envers Lisbon.
@Jane Doe: réponse à tes questions dans le chapitre qui suit quant au rapprochement...peut-être dans les prochains chapitres
@lisbon.jane: tu vas voir la réaction d'Andrew ci-dessous
Bonne lecture et merci encore de suivre ma fic !
Et voilà La suite demain !
@Soso: l'amour peut faire faire des choses qu'on n'imaginerait pas.
@Honey jane: je dirais plutôt que Jane ne veut pas forcément rencontrer Andrew de cette manière. Mais je pense que oui, il a sûrement un petit côté jalousie, ou du moins protecteur envers Lisbon.
@Jane Doe: réponse à tes questions dans le chapitre qui suit quant au rapprochement...peut-être dans les prochains chapitres
@lisbon.jane: tu vas voir la réaction d'Andrew ci-dessous
Bonne lecture et merci encore de suivre ma fic !
POV de Lisbon
Sarah avait lancé l’invitation spontanément, mais sans le savoir, celle-ci m’avait gênée. Depuis qu’Andrew et moi étions ensemble, nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de nous retrouver seuls et je pensais que Jane en venait à éviter ces moments. Ne sachant pas si Andrew serait ou non à la maison me posait problème, bien qu’il aimât m’entendre parler de mes amis, il n’était pas sans me dire parfois que Jane faisait un peu trop partie de ces conversations.
Après avoir éteint la lumière de la pièce et fermé la porte, je me rendis dans l’open-space et donnai congé à l’équipe, tout en notant l’absence de Jane sur son canapé.
Arrivées à la maison après avoir fait un détour par celle de Sarah afin de récupérer quelques affaires malgré les scellés, je lui montrai directement sa chambre et lui fis visiter la maison. Par manque de volonté, je décidai de commander une pizza que nous mangeâmes devant la TV, tout en bavardant. Discuter avec Sarah était assez troublant, nous avions eu un parcours plus ou moins semblable, nous avions le même caractère, et j’avais l’impression que, bien que je n’eusse découvert son existence que la veille, je la connaissais depuis toujours.
Alors que je ramenais la vaisselle dans la cuisine, la sonnerie retentit.
- J’y vais ! Lança Sarah.
- Attends ! Attends Sarah !
Je n’eus que le temps de saisir mon arme et de la rejoindre sur le pas de la porte pour y découvrir Andrew. Surpris, son regard était posé sur Sarah qui s’éloignait peu à peu et qui soudain courut à l’étage.
- Puis-je entrer ? S’enquit-il timidement.
- Bien sûr, dis-je en m’écartant pour le laisser passer.
- Je ne m’attendais pas à un tel accueil fit-il en montrant de la main mon arme et me déposant ensuite un baiser sur les lèvres.
- Désolée, Sarah est une jeune fille témoin d’un meurtre. Je dois la protéger jusqu’à la fin de l’enquête. C’est elle qui t’a ouvert.
- Elle a eu peur de moi ? Je n’ai pourtant pas l’air d’un monstre, déclara-t-il en fronçant les sourcils.
- Elle n’a pas confiance en les hommes… enfin, c’est compliqué. Je reviens, il faut que je lui parle.
Tout en montant les marches, je ne pus que regretter la présence d’Andrew. Je l’aimais, oui, mais je pensais avoir instauré une relation de confiance avec Sarah et j’avais peur que celle-ci ne se sente bernée par la présence d’un homme autre que Jane.
Je toquai à la porte. Rien. Je frappai de nouveau, tendis l’oreille. Aucun bruit. J’entrai et distinguai dans la pénombre une forme tremblante.
« Sarah ? » murmurai-je en m’accroupissant à son niveau. « Je suis désolée, je ne savais pas qu’Andrew devait venir ce soir. Il ne te fera aucun mal. Tu sais, lui et moi… nous… sommes ensemble. » Elle ne répondit pas, le front toujours appuyé sur ses genoux. Elle marmonna soudain quelque chose.
- Pardon ?
- C’est pour ça que tu étais mal à l’aise quand j’ai demandé à Jane de venir. Déclara-t-elle en relevant la tête.
- Non, c’est juste que…
- Vous n’êtes qu’amis, mais oui. Pfff, et moi qui pensais que tu avais compris mon message.
- Ce n’est pas si facile. Jane et moi…
- Tu l’aimes ?
- Sarah…, soupirai-je.
- Est-ce que tu l’aimes, c’est pourtant une question simple non ?
- Je… Jane est un collègue et un ami. Je suis avec Andrew.
- C’est pas une réponse ça.
- Ca suffit comme ça Sarah, fis-je en sentant la colère poindre, ce que je ressens ne regarde que moi ! J’aime Andrew et il faudra que tu t’y fasses jusqu’à la fin de cette enquête que ça te plaise ou non. Alors maintenant, tu vas descendre avec moi, tu vas le saluer et t’excuser. Je ne te demande pas de discuter avec lui mais d’être aimable et polie.
Je n’aimais pas me montrer autoritaire avec les victimes, mais rien n’était comme d’habitude dans cette histoire. Sarah avait besoin d’autorité vu son âge, et bien que le moment fût difficile pour elle et sûrement peu adéquat, je n’avais pas le choix.
Elle se leva dans un soupir, et ancra son regard au mien, dans lequel je lus une détermination sans faille. « D’accord. J’essaierai. Mais, c’est pour toi que je le fais Teresa, jamais je ne pourrai l’aimer. » Et elle descendit.
Le reste de la soirée fut tendue, Sarah lançait des piques à peine masquées auxquelles Andrew répondait avec humour. L'ambiance se détendit légèrement, quand Sarah déclara être fatiguée. Celle-ci rejoignit sa chambre après un rapide bonsoir et un regard noir envers Andrew. Il me regarda en souriant tristement. Au bout de quelques minutes d’un silence pesant, il se leva.
- Je devrais partir moi aussi, il se fait tard, fit-il en saisissant sa veste.
- Tu ne veux pas rester cette nuit ?
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Ton… invitée semble encore sous le choc. Elle a besoin de toi, ajouta-t-il en m’embrassant la joue puis se dirigeant vers la porte.
- Mais, je…
- Ce n’est rien, Chérie, on se verra plus tard quand cette histoire sera réglée. Je t’aime, dit-il en fermant la porte, sans attendre de réponse de ma part.
J’eus soudain un goût amer dans la bouche sans savoir pourquoi. J’allai me coucher, mais en passant devant la porte de Sarah, je m’arrêtai. Timidement, j’abaissai la poignée, et l’entrouvris. Elle était pelotonnée dans la couette, et, tendant l’oreille, j’entendis sa lente respiration. Rassurée, un sourire aux lèvres, je refermai et rejoignis ma chambre.
Sarah avait lancé l’invitation spontanément, mais sans le savoir, celle-ci m’avait gênée. Depuis qu’Andrew et moi étions ensemble, nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de nous retrouver seuls et je pensais que Jane en venait à éviter ces moments. Ne sachant pas si Andrew serait ou non à la maison me posait problème, bien qu’il aimât m’entendre parler de mes amis, il n’était pas sans me dire parfois que Jane faisait un peu trop partie de ces conversations.
Après avoir éteint la lumière de la pièce et fermé la porte, je me rendis dans l’open-space et donnai congé à l’équipe, tout en notant l’absence de Jane sur son canapé.
Arrivées à la maison après avoir fait un détour par celle de Sarah afin de récupérer quelques affaires malgré les scellés, je lui montrai directement sa chambre et lui fis visiter la maison. Par manque de volonté, je décidai de commander une pizza que nous mangeâmes devant la TV, tout en bavardant. Discuter avec Sarah était assez troublant, nous avions eu un parcours plus ou moins semblable, nous avions le même caractère, et j’avais l’impression que, bien que je n’eusse découvert son existence que la veille, je la connaissais depuis toujours.
Alors que je ramenais la vaisselle dans la cuisine, la sonnerie retentit.
- J’y vais ! Lança Sarah.
- Attends ! Attends Sarah !
Je n’eus que le temps de saisir mon arme et de la rejoindre sur le pas de la porte pour y découvrir Andrew. Surpris, son regard était posé sur Sarah qui s’éloignait peu à peu et qui soudain courut à l’étage.
- Puis-je entrer ? S’enquit-il timidement.
- Bien sûr, dis-je en m’écartant pour le laisser passer.
- Je ne m’attendais pas à un tel accueil fit-il en montrant de la main mon arme et me déposant ensuite un baiser sur les lèvres.
- Désolée, Sarah est une jeune fille témoin d’un meurtre. Je dois la protéger jusqu’à la fin de l’enquête. C’est elle qui t’a ouvert.
- Elle a eu peur de moi ? Je n’ai pourtant pas l’air d’un monstre, déclara-t-il en fronçant les sourcils.
- Elle n’a pas confiance en les hommes… enfin, c’est compliqué. Je reviens, il faut que je lui parle.
Tout en montant les marches, je ne pus que regretter la présence d’Andrew. Je l’aimais, oui, mais je pensais avoir instauré une relation de confiance avec Sarah et j’avais peur que celle-ci ne se sente bernée par la présence d’un homme autre que Jane.
Je toquai à la porte. Rien. Je frappai de nouveau, tendis l’oreille. Aucun bruit. J’entrai et distinguai dans la pénombre une forme tremblante.
« Sarah ? » murmurai-je en m’accroupissant à son niveau. « Je suis désolée, je ne savais pas qu’Andrew devait venir ce soir. Il ne te fera aucun mal. Tu sais, lui et moi… nous… sommes ensemble. » Elle ne répondit pas, le front toujours appuyé sur ses genoux. Elle marmonna soudain quelque chose.
- Pardon ?
- C’est pour ça que tu étais mal à l’aise quand j’ai demandé à Jane de venir. Déclara-t-elle en relevant la tête.
- Non, c’est juste que…
- Vous n’êtes qu’amis, mais oui. Pfff, et moi qui pensais que tu avais compris mon message.
- Ce n’est pas si facile. Jane et moi…
- Tu l’aimes ?
- Sarah…, soupirai-je.
- Est-ce que tu l’aimes, c’est pourtant une question simple non ?
- Je… Jane est un collègue et un ami. Je suis avec Andrew.
- C’est pas une réponse ça.
- Ca suffit comme ça Sarah, fis-je en sentant la colère poindre, ce que je ressens ne regarde que moi ! J’aime Andrew et il faudra que tu t’y fasses jusqu’à la fin de cette enquête que ça te plaise ou non. Alors maintenant, tu vas descendre avec moi, tu vas le saluer et t’excuser. Je ne te demande pas de discuter avec lui mais d’être aimable et polie.
Je n’aimais pas me montrer autoritaire avec les victimes, mais rien n’était comme d’habitude dans cette histoire. Sarah avait besoin d’autorité vu son âge, et bien que le moment fût difficile pour elle et sûrement peu adéquat, je n’avais pas le choix.
Elle se leva dans un soupir, et ancra son regard au mien, dans lequel je lus une détermination sans faille. « D’accord. J’essaierai. Mais, c’est pour toi que je le fais Teresa, jamais je ne pourrai l’aimer. » Et elle descendit.
Le reste de la soirée fut tendue, Sarah lançait des piques à peine masquées auxquelles Andrew répondait avec humour. L'ambiance se détendit légèrement, quand Sarah déclara être fatiguée. Celle-ci rejoignit sa chambre après un rapide bonsoir et un regard noir envers Andrew. Il me regarda en souriant tristement. Au bout de quelques minutes d’un silence pesant, il se leva.
- Je devrais partir moi aussi, il se fait tard, fit-il en saisissant sa veste.
- Tu ne veux pas rester cette nuit ?
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Ton… invitée semble encore sous le choc. Elle a besoin de toi, ajouta-t-il en m’embrassant la joue puis se dirigeant vers la porte.
- Mais, je…
- Ce n’est rien, Chérie, on se verra plus tard quand cette histoire sera réglée. Je t’aime, dit-il en fermant la porte, sans attendre de réponse de ma part.
J’eus soudain un goût amer dans la bouche sans savoir pourquoi. J’allai me coucher, mais en passant devant la porte de Sarah, je m’arrêtai. Timidement, j’abaissai la poignée, et l’entrouvris. Elle était pelotonnée dans la couette, et, tendant l’oreille, j’entendis sa lente respiration. Rassurée, un sourire aux lèvres, je refermai et rejoignis ma chambre.
Et voilà La suite demain !
Kat4- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane-Lisbon
Loisirs : Ecrire, lire, regarder Castle et Mentalist
Re: Larmes du ciel, larmes du coeur ^
Jaime cette suite marie,sarah a bien compris les sentiments de lisbon vis a vis de jane.
vivement la suite
vivement la suite
Soso22000- Gardien du parking
- Personnage préféré : patrick jane
Loisirs : mes enfants
Localisation : bretagne
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