The Mentalist...The Ultimate Season
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 6 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Irajonas Mar 19 Fév 2013 - 0:40

Après quatre mois de retard, un harcèlement moral, et la perte de mon travail, je me remets à l'écriture.

En espérant avoir encore quelques lecteurs malgré ma disparition, je vous propose la suite de l'étrange idée de "The Consultant(s)" :

Voici un résumé de tout ce que j'ai écrit avant :

Eli Lavoro est nommé par le Commissaire Nopera pour être son consultant attitré, ainsi que son équipe. Après l'arrestation du tueur en série dénommé "le G Noir", Eli et Nopera enquêtent sur la mort de David Galeoni, un jeune homme, et sa compagne d'un soir, sur le parking d'une boîte de nuit : le Snow. Sur le pare-brise de Galeoni est écrit en lettre de sang "FALLAIT PAS".

En menant l'enquête, Eli découvre un lien, via les trafics de cocaïne, entre Galeoni et le fils de Jorge Torres, le mafioso qui menace Eli. Pendant que Nopera, accompagnée de Melissa et d'Olivier, tentent d'approcher le fils Torres dans une boîte de nuit, Eli essaye de se rapprocher des Torres.
La boîte de nuit où se trouvent Nopera, Olivier et Melissa est prise d'otage par le fils Torres, Guillaume, qui recherche le meurtrier de Galeoni, en même temps qu'Eli comprend que Galeoni et Guillaume Torres étaient deux hommes amoureux l'un de l'autre, mais incapable d'assouvir leur attirance sexuelle autrement qu'en organisant des "plans à trois" avec des femmes d'un soir.
Eli, au nez et à la barbe de Verini, un négociateur des forces de l'ordre, parvient à faire cesser la prise d'otage, en libérant toutes les victimes... et en embarquant Guillaume Torres dans la résidence familiale, afin de déterminer une bonne fois pour toute qui est le meurtrier de Galeoni.
Après un court stratagème qui a raison de la patience de Torres, Eli parvient à affirmer que le coupable se trouve être Maître Cosserre, un avocat de Torres. Lui reste encore à découvrir le mobile, et des preuves.


Acte 7
Eli reste assis dans un fauteuil, face à Maître Cosserre, le fixant du regard. Nopera et Torres restent debout, les bras croisés, à observer la scène, tandis que Guillaume est derrière son père, qui lui a fermement ordonné de rester, et de ne rien dire.
Quant à Piotr, il reste silencieux. Il reste fidèle à lui-même.
- Ils font quoi, là ? demande Torres à Nopera.
- Mon consultant est cinglé, alors ne me demandez pas, rétorque le Commissaire.
Eli reste silencieux un long moment. Pour commencer, doucement, à gangréner la patience de l’homme de loi.
Lorsque les premiers signes d’impatience commencent à émerger, - les pieds qui gigotent, les mains qui se croisent et se décroisent, par exemple – Eli commence à tapoter du doigt son accoudoir. Il bascule la tête sur le côté, donnant l’air de juger l’homme avec nonchalance.
Maître Cosserre soupire alors. Légèrement, mais ça suffit à Eli comme signal.
- Pélican, dit alors Eli.
Maître Cosserre sursaute, et ouvre de grands yeux surpris.
- Pardon ? s’exclame-t-il.
- J’essaie un truc, affirme Eli.
Puis, il ajoute :
- Poutrelle.
- Ca ne va pas bien ?
Nopera fixe Eli avec stupeur. Qu’est-ce que c’est encore que ce jeu-là ?
- Croyez-moi, je vais très bien, Maître Cosserre. Pastèque.
- Vous devriez vous faire soigner, commente l’avocat.
- J’y songerai. Homophobe.
Le regard de l’avocat se fait fuyant une seconde. Il se passe la main devant la bouche avec un rictus étrange.
- Donc, vous êtes homophobe. Intéressant… Mais vous ne l’êtes qu’à peine. L’idée vous répugne, mais vous n’en êtes pas au point de faire la guerre à l’homosexualité. Sur une échelle de 1 à 10, il y a pire que vous.
Eli se penche en avant.
- Quand bien même les penchants « triolistes » de Guillaume ont un côté homosexuel, ce n’est pas ça qui vous a poussé à agir. J’imagine qu’il y a plutôt un rapport avec la fille.
- Vous jouez à quoi, Lavoro ? demande l’avocat avec un dégoût toujours plus prononcé.
- Au plus con, rétorque l’intéressé. Vous connaissiez la fille…
Eli sonde l’esprit de Maître Cosserre. Il y a le Choc Pourpre. Il y a du dégoût. Mais pas de haine. Pas de honte par empathie.
- Cette fille, ce n’est pas la votre… Elle n’est pas de votre famille. Alors c’est quoi ?
Le dégoût grandit encore, et il n’est pas tourné vers Eli, ça, le manager de brasserie le ressent avec clarté. Tout le dégoût, toute la haine, est dirigée vers Guillaume. C’est là la piste qu’il faut explorer.
Eli penche la tête sur le côté.
- Partousard, prononce Eli.
Pas de réaction de la part de l’avocat, si ce n’est de l’impatience. Selon les réactions de Maître Cosserre, ce n’est pas l’aspect sexuel de l’affaire qui a poussé l’avocat à agir. Il tente alors une nouvelle piste :
- Cocaïne.
Le visage de l’avocat se déforme alors. Ce n’est plus un rictus, c’est une grimace. C’est toute la haine d’un homme qui s’exprime par la crispation des muscles, et lorsqu’Eli voit les poings de Cosserre se resserrait, ne serait-ce que légèrement, sur les accoudoirs du fauteuil, il constate qu’il a vu juste.
Et, au milieu de toute cette haine, il y a une pointe de culpabilité. Juste une pointe. Mais ça suffit.
Eli se lève, passant furtivement sa main dans sa poche. Il marche de gauche à droite, puis de droite à gauche face à l’avocat.
- C’est assez extraordinaire. Toute l’histoire tendait à faire croire que la relation trioliste de Guillaume, Galeoni et « cette fille », était le mobile du meurtre, mais en fait… C’est la cocaïne. C’est la cocaïne qui vous dégoûte.
Eli tourne la tête un instant vers Guillaume, qui a l’air dépité. Puis, il se retourne vers Cosserre.
- Vous jugez Guillaume et David coupables d’avoir soumis cette fille avec la drogue. Et il y a une partie de vous qui vous dégoûte vous-même, parce qu’en tant qu’avocat de la famille Torres, vous couvrez ces habitudes. Par conséquent, vous cautionnez cette attitude.
- Non, c’est faux, répond l’avocat.
- Qu’est-ce qui est faux, maître Cosserre ? Vous ne couvrez pas les actes des Torres, ou vous ne les cautionnez pas ?
Torres s’apprête à avancer, mais Piotr le retient, et lui fait, d’un signe de tête, comprendre qu’il doit encore attendre.
- Arrêtez ça, grogne l’avocat.
- Non, je n’arrêterai pas. Vous voyez, quand bien même vous avez plus de mérite que les Torres – parce que vous vous croyez mus de bonnes intentions – vous en restez tout aussi pourri. Parce que vous avez tué.
- David Galeoni méritait son sort, dit alors Cosserre.
- Vous admettez l’avoir tué ?
L’avocat ne répond pas à la question d’Eli. Ce dernier change donc d’angle d’attaque :
- Et la jeune femme qui est morte avec lui, vous en faites quoi ?
- C’était une junkie elle aussi, sans doute.
- « Sans doute » ? Vous allez encourager son meurtre, son assassinat, pour l’ombre d’un doute ?
L’avocat reste de nouveau silencieux.
- Ce que vous me dites là, Monsieur Cosserre – et je refuse de vous appeler Maître maintenant que j’ai la certitude que vous êtes le meurtrier, précise Eli en voyant l’air offusqué de Cosserre – c’est qu’à vos yeux, cette femme, ce « dégât collatéral », était justifié parce qu’elle était « peut-être » mauvaise ?
Cosserre sert les poings.
- Quel homme se contente d’un doute pour tuer quelqu’un ?
- Un homme qui en a marre de couvrir des hommes comme les Torres, qui se croient sur un piédestal !
« Bingo ! » pense Eli. Nopera amène doucement sa main vers son arme.
- Vous reconnaissez donc être le meurtrier de David Galeoni, affirme Eli avec un rictus.
- Oui, je le reconnais ! s’exclame Cosserre. Mais Monsieur Torres ne vous laissera pas m’arrêter.
- Et pourquoi donc ? demande le mafioso.
Cosserre tourne son regard vers Torres, le visage haineux. Vraiment, totalement, pleinement haineux.
- Parce que si vous les laissez m’arrêter, je dirai tout. Je vous ferai exposer au grand jour, « Monsieur le grand Torres ». Et si je tombe, alors tombez donc avec moi.
La menace de Cosserre, Torres la prend au mot. Il jette un regard vers Nopera, puis vers Eli.
Piotr se crispe. Xavier se tend. Nopera a un geste de recul. Seul Eli se retourne avec calme.
Il regarde Torres droit dans les yeux. Le père Torres, qui va réagir maintenant exactement comme Eli s’y attendait.
- Avouons que ça peut faire changer de perspective, Monsieur Lavoro, affirme Torres.
- Certes, Monsieur Torres, conçoit Eli. En revanche, si vous êtes à l’écoute des menaces de votre avocat, daignez entendre la gravité des miennes.
Eli se dresse en faisant un pas vers Torres. Nopera a la sensation de faire face au choc des Titans.
****
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Message  Johel Mar 19 Fév 2013 - 9:38

Que dire à propos de tes problèmes perso si ce n'est bonne chance pour retrouver un travail.

On ne peut pas oublier quelqu'un qui propose des textes de cette qualité Wink

La méthode d'Eli pour faire avouer Cosserre est surprenante à l'image du personnage.
Et tu nous offres un regard nouveau sur le meurtre qui n'a rien de sexuel. Je dois reconnaître que je suis bluffée bravo
Par contre je me demande quel "stratagème" va utiliser Eli pour sortir vivant de chez Torres scratch

Je vais attendre la suite, prends ton temps.

PS : compte tenu de tes problèmes actuels j'ose tout de même demander si on peut espérer une suite à Red Lies Run ?
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Message  Irajonas Mar 19 Fév 2013 - 15:11

Les problemes dernièrement m'avaient plongé dans la page blanche, et aujourd'hui que j'en suis sorti et que j'ai l'occasion de me recontruire, je sors enfin de cette foutue page blanche!

Pour Red Lies Run, il,fera office de troisieme episode. Tres bientot!

Et merci de ta fidelité Johel malgré ma longue absence!

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Message  Irajonas Mar 19 Fév 2013 - 19:36

Acte 8
Tess garde l’oreillette de son téléphone alors qu’elle fait face à la table-écran. Dans le même temps, Melissa consulte les tableaux avec attention.
- La Gare Routière est bloquée par des travaux depuis un mois, affirme Melissa. Dis à Olivier de faire le détour par le Pigonnet.
- Et les flics ? demande Tess.
- Justement, il n’y a que des résidences là-bas, les flics n’y passent jamais. Olivier passera inaperçu.
Tess acquiesce, consulte de nouveau la table-écran, qui affiche la carte de la ville, puis dit à l’oreillette :
- Alors, Oli, coupe par le Pigonnet, récupère l’avenue de l’Europe après le Commissariat, et trace au Snow pour déposer le deuxième groupe. Maintenant, dis-moi, pour l’amour de tout ce qui est beau et juste sur cette Terre, pourquoi Eli veut envoyer les SDF dans les boîtes de Torres ? Il a l’intention de tout détruire, ou quoi ?
- J’en sais rien, Bredo, répond Olivier. Je ne sais même pas comment il les a tous mis au courant. À croire qu’il savait tout depuis le départ.
Tess n’ose pas répondre.
- Quand même pas, si ? fait Olivier.
- Melissa, dit Tess en se tournant vers sa camarade, tu crois qu’Eli aurait pu tout prévoir depuis le meurtre de Galeoni ?
Melissa se détourne des tableaux, avec l’air fatigué. Elle hausse les épaules, comme si elle disait « je n’y peux rien ».
- En Californie, quand on fuyait Numéro 7, Eli a détourné l’attention du CBI le temps de faire arrêter un agent fédéral pour le meurtre d’un étudiant. Ce jour-là, Eli a mis hors d’état de nuire l’agent fédéral et Numéro 7. Et son arme, c’était un CD avec des chansons gravées dessus.
Tess lève les sourcils avec stupeur.
- Un CD ? répète-t-elle.
- Oui, un CD, confirme Melissa avec un signe de tête. Alors, si tu veux mon avis, si Eli a des limites, même lui ne sait pas où elles sont.

Acte 9
Eli reste droit, et d’un calme absolu. Un calme tel qu’il n’est pas naturel. Il fixe Torres droit dans les yeux, et refuse de laisser paraître une quelconque faiblesse.
Nopera, elle, tente simplement de ne pas laisser paraître la peur.
En même temps… elle est dans la maison d’un mafioso connu pour régler ses problèmes par le sang, et elle est entourée des hommes de main de ce mafioso. Et ce dernier est maintenant menacé par son propre avocat, de voir tous ses secrets sordides dévoilés au grand jour.
Les chansons de ressortir vivants de cet endroit se rapprochent alors doucement du zéro absolu.
- Vous devriez me laisser m’occuper de Corresse, Lavoro, dit Torres d’un ton impérieux.
- Sans déconner. Vous faites votre propre justice, pas vrai ? Et puis, quoi, je vous laisse croire que la police ne vous atteindra jamais ? Vous n’êtes pas au dessus des lois, Monsieur Torres. Vous n’êtes pas au dessus des autres.
- Lavoro, je ne crois pas qu’il soit judicieux de réagir ainsi, affirme Nopera.
Eli tourne la tête vers elle, et détecte la panique du Commissaire. Il voit Piotr faire un pas en avant.
Eli redoute alors que la peur de Nopera ne déteigne sur lui. Il regarde alors son ami ancien homme de main, et lui dit :
- Piotr, fais sortir notre ami le Commissaire, s’il te plaît.
- Non, Lavoro, je refuse, rétorque l’intéressée.
- Piotr ! crie Eli.
- Oui chef.
Le colosse conduit alors le commissaire outrée en dehors de la salle. Le calme revient dans l’esprit d’Eli.
- Monsieur Torres, il n’y a plus aucun sans-abri dans les rues.
- Et alors ?
- S’il n’y en a plus dans les rues, c’est parce qu’ils s’apprêtent tous à prendre d’assaut vos boîtes de nuit. Et pas les unes après les autres : toutes en même temps.
- Et je remercierai mes assurances pour me dédommager grassement. Et puis je te tuerai, Lavoro.
- Bien sûr, je n’en doute pas. Seulement, après avoir foutu le feu à vos boîtes, ils viendront tous faire l’ultime assaut : votre maison. Combien d’entre eux rêvent de vous voir crever la gueule ouverte ?
Eli fait un pas en avant.
- Aurez-vous suffisamment d’hommes pour empêcher que l’un d’eux ne vienne vous trancher la gorge ? On n’est pas obligé d’en arriver là. Livrez-moi Corresse, et vous resterez en vie. Et votre fils ira bien, promet Eli.
- Vous ne pouvez pas me menacer ainsi. Vous allez perdre.
Eli brandit son téléphone.
- Un coup de fil, c’est tout ce que j’aurai besoin de faire pour provoquer l’attaque, affirme-t-il.
- Je vais lâcher mes chiens, Lavoro ! beugle Torres en montrant ses gardes du corps.
- Vos « chiens », votre fils les a foutus dans la merde en les rendant complices d’une prise d’otage. Et ni vous ni votre fils ne les en a fait sortir, c’est moi qui m’en suis chargé. S’ils s’en prennent à moi, ils seront dans la même merde que vous. S’ils ne bougent pas, en revanche, je les en sortirai. Je leur ai prouvé que j’en étais capable. Qu’est-ce qu’il va se passer, dès lors ?
Torres respire avec hargne, comme s’il s’apprêtait à se jeter au cou d’Eli.
- Je vais vous tuer, Lavoro. De mes propres mains.
- Papa, tu devrais le laisser prendre Corresse.
L’avocat regarde toute la scène, impuissant. Il sursaute à l’annonce de son nom.
- Et finir en prison ? Perdre contre ce mioche ? s’exclame Torres en regardant Eli d’un air méprisant. Plutôt mourir.
- Avec un père mort, c’est moi qui perdrais tout, dit Guillaume.
Eli est surpris. Finalement, Guillaume Torres a peut-être – peut-être ! – un dessous de jugeote.
Jorge Torres perd son regard dans le vide. Eli sait déjà qu’il a gagné. Il se tourne vers Xavier Jin-Hu, qui lui fait un signe de tête.
Eli fait alors rappeler Nopera. Et un Maître Corresse vociférant quitte la salle, menotté, aux mains du commissaire.
- Ce n’est pas fini, Lavoro, menace Torres.
- Mais si, Jorge, rétorque Eli. Si j’étais vous, je fuirai.
Torres lui crache aux pieds, puis quitte la salle en trombe. Bientôt, ne restent plus qu’Eli et Guillaume Torres.
- Vous avez arrêté le meurtrier de David, dit simplement le fils du mafioso.
- Ouaip.
- Je n’ai même pas compris comment.
Eli lève les yeux vers Guillaume. Puis il sort un dictaphone de sa poche. Il le rembobine, puis l’on entend le passage suivant :
-… Quel homme se contente d’un doute pour tuer quelqu’un ? demande la voix d’Eli.
- Un homme qui en a marre de couvrir des hommes comme les Torres, qui se croient sur un piédestal ! crie la voix de Corresse.
- Vous reconnaissez donc être le meurtrier de David Galeoni.
- Oui, je le reconnais ! crie la voix de Cosserre. Mais Monsieur Torres ne vous laissera pas m’arrêter.
Eli arrête le dictaphone.
- Indirectement, votre père est aussi coupable.
- Comment ça ? demande Guillaume.
- Il a poussé Corresse au dégoût. Je pense que cette fille que vous vous êtes tapée, avec David Galeoni, est la fille d’un proche à Corresse. Quand votre petite merde de cocaïne a commencé à déteindre sur son entourage, Corresse vous a tenu responsables, vous et David, de soumettre vos victimes par la drogue.
- Alors, il n’y avait rien à voir avec…
- Avec vos histoires de cul ? Ca le dégoûtait, affirme Eli. Mais non, ça n’a rien à voir avec ses motivations. Corresse a voulu faire comme votre père : faire justice lui-même.
Eli prend alors le chemin de la sortie.
- Vous êtes un type bizarre, Monsieur Lavoro.
- Et je vais faire mettre votre père en taule, Monsieur Torres, rétorque Eli sans se retourner. Si j’étais vous, je tenterai de ne pas marcher sur ses pas.
Eli quitte alors la résidence Torres. Dans sa main, il regarde le dictaphone. Puis il le remet à Nopera.
- Et maintenant, je vais me coucher, affirme-t-il. Des nuits comme ça, je m’en passerai volontiers.
- Des gars comme vous, je m’en passerais volontiers, rétorque Nopera.
Eli sourit faiblement.
- Bonne nuit, Commissaire. Passez me voir demain. Je crois vous devoir des explications.
****
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Message  Johel Mar 19 Fév 2013 - 22:09

Je n'oublie pas les auteurs qui me font passer de bons moments devant mon écran Wink

Il n'y a vraiment que Eli pour monter des plans aussi tordus, des SDF mettant l'empire de Torres à feu et à sang hall
Quand à faire chanter un parrain de la mafia ce serait suicidaire pour n'importe qui sauf Eli (et Jane)
Cosserre va finir en prison, Torres père a pris la poudre d'escampette, quand on fils on peut imaginer qu'il va faire de même.
J'aime beaucoup l'échange final entre Nopera et Eli bravo
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Message  Irajonas Jeu 21 Fév 2013 - 0:19

Chapitre 6 : Le Dégoût
Acte 1
Eli observe le village depuis le toit de la Brasserie. Il est épuisé, malgré son réveil tardif. Et il se sent coupable. Horriblement coupable.
Il se demande lui-même ce qui lui a pris de se frotter à Torres. Il a mis en danger Olivier, Nopera, Piotr… et pire encore, Melissa et lui-même. Et même les sans-abris d’Aix en Provence. Tout ça pour obtenir justice pour le meurtre de Galeoni ET pour les méfaits de Jorge Torres.
Il a vu trop grand. La soif de justice d’Eli a eu raison de son jugement. Il a été idiot. Magnifiquement, brillamment idiot.
Il se rend compte que ce qui autrefois était un besoin maladif d’aider les autres s’est mué en l’objectif de stopper à tout prix ceux qui mettent en danger les autres. Torres était une grande source de Mal, et il se croyait au dessus des lois. Il se croyait supérieur. Eli aura voulu le ramener parmi « les mortels ».
« Au lieu de tondre sur les mauvaises herbes, j’ai voulu en arracher les racines, et j’ai failli tuer les rosiers », pense-t-il avec un soupçon de poésie.
- Lavoro ! appelle la voix de Nopera dans son dos.
- Vous êtes chez moi, Sandra, ici, vous m’appelez Eli.
Il se retourne. Le commissaire est en civil, et l’observe en écartant les bras dans le vide.
- Vous m’avez fait passer la plus longue nuit de toute ma vie. Mon accouchement m’est paru moins long que ça. Et j’ai eu droit à vingt-deux heures de travail.
- Vu la taille de votre fils, il est né assez petit. Comme son père. Et vous faites 1m84, avec des hanches assez larges. S’il y a eu complication à l’accouchement, ce n’est certainement pas pour un travail long, mais plutôt parce que les femmes dans votre famille ont des soucis congénitaux à mettre leur bébé au monde. C’est pour ça qu’on vous a sortie aux forceps. Sauf que, eh bien, vous insistez pour dire que la nuit de la naissance de Ben a été éprouvante, donc je dirais qu’il avait une mauvaise position dans votre ventre. Césarienne, alors, mais certainement pas vingt-deux heures de travail.
- Vous ne savez même pas de quoi vous parler, Eli, rétorque Nopera.
Eli hausse les épaules.
- Vraiment ?
Nopera baisse à regret les yeux vers son ventre. Puis elle relève le regard vers son consultant avec agacement. Eli s’empresse de faire un geste de main dans le vide.
- Je suis navré. Tout mensonge trop évident me donne l’envie de sortir la vérité. Je travaille là-dessus.
- Ce n’est pas ça, le problème, Eli.
- C’est quoi, alors ?
- Dites-moi comment vous avez fait pour remonter jusqu’à Cosserre, et je vous dirai mon problème.
Eli acquiesce d’un signe de tête.
- Deal. Quand on a vu le corps de Galeoni, et quand j’ai réalisé qu’il était consommateur de cocaïne, j’ai soupçonné que le motif du meurtre, finalement, ce n’était pas le caractère sexuel. C’était plutôt le dégoût de la drogue. Pas de la consommer, mais de s’en servir. Quand on a découvert le lien entre Galeoni et Guillaume Torres, bam ! tout s’est éclairé. Même si on n’avait pas encore la certitude de la nature de leurs rapports, c’était une porte ouverte pour moi pour atteindre Torres, tout en retrouvant le meurtrier de Galeoni. Je pouvais faire tomber tout le monde en manœuvrant comme il fallait.
- Vous saviez déjà qui était le tueur ?
- Je savais qu’il travaillait pour Torres, ce tueur. Cocaïne, « fallait pas », c’était du dégoût envers quelque chose que David Galeoni et Guillaume Torres avait fait, c’était quelqu’un qui était au courant de leurs liens de proximité, et par extension donc, quelqu’un de suffisamment proche de Guillaume Torres pour être au courant de ses faits et gestes, mais de suffisamment extérieur pour oser le menacer. Tout rejoignait la cocaïne.
- Mais le pénis coupé, ça rappelait plutôt leurs plans à trois ?
- Non. Ce n’est pas le plan à trois qui dégoûtait Cosserre, et qui l’a poussé à couper la virilité de Galeoni, c’était son homophobie. La cerise dégueulasse sur le gâteau dégoûtant. La cocaïne, c’est ça qui dégoûtait Cosserre. Il ne pouvait pas supporter l’idée qu’elle serve d’arme à Galeoni et Torres pour soumettre leurs victimes.
Eli se mord les lèvres avant de continuer.
- Quand j’ai dis « partouzard », à Cosserre, il n’a pas réagi, parce qu’il pensait que Torres et Galeoni n’étaient que des « bisexuels » qui fricotaient entre eux, et qui sautaient des gonzesses chacun de leur côté. Sauf que, lorsqu’une fille qui lui était proche a été touchée par la cocaïne, il a vu rouge. Tout ce qui pouvait porter au dégoût envers Galeoni et Torres, est devenu une raison justifiant son acte. Il en est allé jusqu’à oublier qu’il menaçait le fils de son client. Quel qu’en soit le prix, il fallait que les coupables payent.
- Donc, slash la gorge, slash la bite, dit Nopera.
- J’aurais dit ça de manière plus élégante, mais oui.
- Comment vous avez compris ça, Eli ? demande le Commissaire.
Eli tapote sa tempe.
- Ah, oui, votre pouvoir magique, dit-elle.
- Il n’y a ni magie ni « pouvoir », Sandra, c’aurait pu être une maladie mentale, mais je l’ai transformée en outil. Je n’ai pas d’autres choix que de ressentir les émotions des autres, alors j’exploite cette particularité pour en faire quelque chose de pratique. J’ai pu détecter le dégoût de Cosserre. Le reste n’a été que déduction.
- Personne ne déduit autant, aussi vite, Eli. Personne.
- Moi si. Et ne croyez pas que ça me plaît.
Nopera consent à ne pas aller sur cette pente glissante. Elle revient au sujet :
- Et les sans-abris ?
- Les actes de Jorge Torres rentrerait en ligne à un moment ou à un autre. Il me fallait un moment de pression au moment opportun. Alors, j’ai demandé à Olivier de déployer tous les sans-abris sur les établissements de Torres.
- Comment, pourquoi ?
- J’ai rendu service à neuf SDF sur dix de cette ville, et je refuserai de vous dire en quoi. En ce qui concerne le pourquoi, Torres devait savoir que je pouvais aller jusqu’au bout.
- Mais il n’a pas cherché à avoir de preuve.
Eli sourit. Cette fois, c’est un vrai sourire, plein de satisfaction. Il met les mains dans les poches.
- Maintenant, quel est le problème que vous avez avec moi, Sandra ? demande-t-il avec détachement.
- Vous êtes ingérable. Vous êtes chaotique. Vous êtes dangereux.
- Je dois le prendre comment ?
- Mal, Eli, vraiment mal ! Vous n’avez enfreins quasiment aucune loi, hier soir, mais vous avez pris le risque que la prise d’otage ne dérape, et votre femme était dans la salle à ce moment là. Votre femme, merde ! A quoi vous pensiez ?
- A ma femme, figurez-vous. Ma femme était retenue en otage par un type désespéré. Je savais que je pouvais le calmer.
- Et même : vous avez provoqué Torres.
- Et j’ai gagné, affirme-t-il.
Nopera reste silencieuse un moment. Puis elle fixe Eli avec défi.
- Je veux travailler avec vous. Je n’ai jamais vu quelqu’un élucider une affaire aussi vite. Que ce soit celle du G Noir, ou celle du meurtre de Galeoni. Je n’ai jamais vu quelqu’un capable de pousser les coupables à se dénoncer eux-mêmes, mais c’est ce que vous avez fait. Mais gardez ceci à l’esprit : si tout s’est bien passé jusqu’alors, c’est avant tout parce que vous avez eu une chance de cocu.
- J’en parlerai avec Melissa, alors, dit-il avec ironie.
- Vous n’êtes donc jamais sérieux ?
Eli ne sourit plus. Il fait signe à Nopera de le suivre.
- Vous et moi, on va regarder la télé. Et vous verrez à quel point je ne plaisante pas.
****
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Message  Irajonas Ven 22 Fév 2013 - 1:15

Suite et fin de cet épisode 2. Le prochain "épisode" de "The Consultant(s)", sera du côté de "Red Lies Run", le cross-over The Mentalist/Lie to Me /The Consultant(s)s. Prévoyons donc le choc des sociopathes!

Acte 2
- … soirée des plus étranges pour le Snow Night, un club aux environs de la ville d’Aix en Provence. Après avoir été le théâtre d’une prise d’otage qui, grâce au travail des forces de l’ordre, a fini sans incident, le Snow Night s’est retrouvé, comme cinq autres établissements du monde de la nuit, investi par des sans-abris, qui y ont passé la nuit sans n’y commettre aucun dégât. Le propriétaire des lieux Jorge Torres, étant injoignable, les forces de l’ordre n’ont pu évacuer les sans-abris, qui ont évoqué l’intention de quitter les lieux au bout d’une semaine, en promettant de ne causer aucun dommage.
Dans la Brasserie, l’Equipe au complet, accompagnée de Sandra Nopera, lève les yeux vers les écrans alors qu’Eli a les bras croisés, avec un sourire en coin.
- Vous ne les avez pas fait bouger pour rien, alors, dit Nopera.
- Ils ont un toit pour une semaine. Et les meneurs des sans-abris m’ont promis de veiller à ce que les plus instables d’entre eux ne cassent rien. Ils ont envahi les boîtes de Torres, et ils les quitteront dans une semaine. Pour une semaine, ils dormiront ailleurs que dans la rue, ou des chambres qui ressemblent à des cellules, et Torres saura que je ne bluffais pas.
Nopera juge Eli avec un regard un peu plus neuf.
- C’est un plan con, mec, dit Olivier en posant sa main sur l’épaule d’Eli.
- Ouais, mais t’as accepté d’y participer.
- Parce que c’est complètement con, justement. C’est ça qui m’a convaincu.
Eli éteint la télé. Il se retourne vers son équipe.
- Je vous ai foutu dans une merde extraordinaire, hier. Je ne sais pas si je peux vous promettre que ça ne va jamais se reproduire. Notre accord avec vous, Sandra, risque de nous conduire dans des sentiers peu sûrs. Mais je vous promets de faire tout mon possible pour que ça n’atteigne pas de telles ampleurs.
- On a fait fuir Torres, chef, affirme Piotr. Personne n’y est jamais arrivé.
- Et je doute que Torres vous laisse en paix, Lavoro. C’est un revanchard, ajoute Nopera.
- A terme, Torres comprendra qu’il vaut mieux m’ignorer que m’avoir comme ennemi, répond simplement Eli. Maintenant, dites-moi : qu’est-ce qu’il va advenir de Cosserre ?
- Il va être inculpé pour homicide volontaire avec préméditation, et menace de mort sur Guillaume Torres. S’il compte vraiment dévoiler les actions de Torres devant le juge, alors il risque de négocier sa peine.
- Il ne va quand même pas être gracié ? demande Tess.
- Non, répond Nopera d’un ton catégorique. Mais sa peine de prison sera allégée. Sans doute avec un temps de sursis. Et sous un programme de protection de témoin.
Melissa prend la main de son mari, et la serre doucement, pour lui rappeler qu’elle est là. Il lève les yeux vers elle, et elle n’y voit ni un Eli amusé, ni satisfait. Mais plutôt son mari, fatigué, et désolé.

Acte 3
De retour sur le toit, Melissa est assise sur le rebord, tournant le dos au panorama, et faisant face à son mari, debout face à elle.
Elle restera toujours surprise de la différence de tempérament de son mari devant les autres, ou devant elle. Pour lui, elle est différente des autres. Elle est la seule pour qui il baisse sa garde, et montre à quel point il est terrifié.
- J’ai merdé, Mel. J’ai vraiment, vraiment merdé.
- Ca, c’est clair. Tu as provoqué Torres. On a eu de la chance que ton plan fonctionne, répond-elle.
Il tente de baisser les yeux, mais Melissa le force à relever le visage, pour qu’elle puisse plonger son regard dans celui de son mari.
- Je t’aime trop pour te mentir : tu m’as fait peur. Pas à la prise d’otage. Là, je te tire mon chapeau. Tu as tout fait pour nous sortir indemnes de ce guêpier, et personne n’est blessé. Tu m’as sortie de là. Mais chez Torres, tu t’es mis en danger de mort. Et ça, tu n’avais pas le droit.
Eli a alors l’air surpris. Melissa insiste :
- Tu n’as pas le droit de mourir alors que tous ces gens comptent sur toi. Nopera, Olivier, Tess, Piotr. Ceux que tu as déjà aidés. Ceux que tu vas aider. Et surtout, cerise sur le cadeau : moi. Moi, je t’interdis de te faire tuer.
Eli ne répond pas. Il boit les paroles de sa femme, et y trouve toute la sérénité qu’il espérait trouver.
- J’ai besoin de toi. La prochaine fois que tu « dégoupilles une grenade pour sauter à pieds joints dessus », je te demande, je t’ordonne, de te poser cette question : qu’est-ce que moi, je vais faire, si toi, tu meurs ?
Eli se redresse. Il pose ses mains sur les hanches de sa femme, et se rapproche d’elle pour qu’elle comprenne l’ampleur de sa promesse :
- Je ne referai plus ça. Je survivrai pour toi.
Melissa l’embrasse délicatement. Après quoi, Eli sourit bêtement.
- Je survivrai pour nous deux.
Melissa se mord les lèvres, ayant soudain plus de mal à trouver ses mots. Elle balance la tête de gauche à droite, le regard hésitant.
- Ben, en fait… deux, c’est pas le nombre le mieux choisi. Ce qui nous amène à la nouvelle suivante.
Melissa lui apprend cette fameuse nouvelle. A la fois surpris, inquiet, et plein de joie, Eli lui demande, comme pour espérer une confirmation :
- Sans déconner ?

****
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Message  Johel Ven 22 Fév 2013 - 17:28

L'explication d'Eli qui se fie à son "don"
Il est vrai qu'il est tellement obnubilé par le fait de vouloir "rendre" la justice qu'il prend des risques qui pourrait lui coûter la vie ou à quelqu'un de son équipe.
Quoi que maintenant qu'un petit Lavoro est en route je pense qu'il va réfléchir à deux fois avant de se lancer dans un plan quasi suicidaire hall
J'ose à peine imaginer ce que pourrait donner un mini/une mini Eli avec les mêmes dons :shocked:
merci Pour cette histoire.
Je vais attendre la rencontre Jane/Lightman/Eli...Ça risque d'être très intéressant ^^
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Message  aiglenoir vero Ven 22 Fév 2013 - 23:38

Irajonas a écrit:Les problemes dernièrement m'avaient plongé dans la page blanche, et aujourd'hui que j'en suis sorti et que j'ai l'occasion de me recontruire, je sors enfin de cette foutue page blanche!

Pour Red Lies Run, il,fera office de troisieme episode. Tres bientot!

Et merci de ta fidelité Johel malgré ma longue absence!

i'j'
tu a un vrai talent irajonas je reste scotcher a chaque page que tu ecrit
et chaque histoire a un sens !!
c'est vraiment sublime suis fan moi aussi bravo bravo bravo bravo
tu a raison d'ecrire ca permet de ce reconstruire , suis passer par la moi aussi courage !! bisou bisou
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Message  Irajonas Sam 23 Fév 2013 - 14:57

Je sentais que Eli devenait incontrôlable, même pour moi. J'ai eu l'idée du futur enfant du couple Eli/Melissa (je vais appeler ça le MEli, en attendant) pour qu'Eli ait plus de nécessité à garder le contrôle.

En ce qui concerne Red Lies Run, je veux que la scène de confrontation de ceux que j'appelle les Trois Sociopathes (Lightman/Jane/Lavoro) soit une scène qui pourrait être mémorable.

Merci à vous deux, Johel et aiglenoir vero, vos encouragements et votre confiance me boostent ^^

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Message  0Camille Sam 16 Nov 2013 - 23:32

coucou

En fait, j'ai plus de temps que je l'ai pensé et j'ai mis "seulement" un mois et demi à lire tes 2 épisode de The Consultant(s) red_smile !
Et ce fut un vrai régal :miam:. J'adore ta plume... Je dirais même que je suis fan ^^ ! Tes intrigues sont très bien trouvées et menées. Je me doutais pas du coupable à chaque fois bravo. Le mode opératoire du G Noir me fait froid dans le dos ! C'est horrible, et je ne voudrais pas me retrouver à la place des receveurs quand ils ouvrent la porte. Comme je te l'ai déjà dit, tes fictions ne ressemblent à aucune autres et c'est ça qui fait que je les aime autant. Elles sont uniques Wink!

Tu as crée des personnages aussi intéressants les uns que les autres.
J'aime beaucoup Piotr, il me fait penser à Cho. Il ne dit pas grand chose, il reste toujours "détaché" quoiqu'il se passe, il est d'une grande loyauté, il a pas un passé facile... Il est un peu le garde du corps d'Eli, mais pas seulement Wink.
Tess est le personnage avec qui j'ai le plus de mal... Je sais pas exactement pourquoi mais je sais qu'elle est essentielle à l'équipe :).
J'adore l'humour d'Olivier ! Et c'est l'un de mes personnages favoris :smile4:! En dehors d'Eli il est la touche d'humour à cette série (oui, j'ai bien utilisé le mot "série", pour moi c'est le mot exact Razz).
J'adore Nopera, avec Melissa elle est celle qui garde les pieds sur terre, elle est quelqu'un de sensé dans cette bande de tarés lol1. Je comprend qu'elle veuille travailler avec Eli malgré tout les risques et les méthodes peu communes qui vont avec... Ça doit être vraiment enrichissant et excitant de travailler avec lui Wink.
Melissa est indispensable, surtout pour Eli. Sa relation avec ce dernier est juste parfaite et belle :chouchou:. Elle est son point de repère, elle est là quand il perd le contrôle de lui-même... Et ça n'a rien de "nian-nian". Bref j'adore coeur !
Pour finir, Eli. Il est vraiment exceptionnel, intéressant, intriguant, intelligent mais fou, et il a de l'humour ! Il me rappelle un certain consultant lol1. Son envie d'aider les gens fait que je l'aime encore plus Wink.

Pour finir, je pense que tu devrais envoyer ceci à une production siffle. Cette série marcherait plus que trop bien Razz. Merci, et un grand bravo à toi pour avoir crée et écrit The Consultant(s) ! amen thank_you
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Message  Irajonas Dim 24 Nov 2013 - 23:30

Encore une fois, merci 0Camille, parce que la page blanche me hante depuis trois mois maintenant, et que ce qui me permet d'écrire, c'est les réactions du lectorat.

Donc, comme promis dans le topic Red Lies Run, je prépare un épisode 4, appelé "Run After This Damn White Rabbit".

Synopsis : Après une succession de trois suicides à la Fac de Lettres d'Aix en Provence, Eli soupçonne que ces trois drames sont liés. Enquêtant sur place, il en vient à soupçonner l'influence d'un pervers narcissique. Eli se met alors au défi de trouver ce manipulateur, et de l'empêcher de faire une nouvelle victime.

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Message  Irajonas Jeu 28 Nov 2013 - 23:25

Avec un peu de retard sur ma promesse, voici le Chapitre 0. Petit retour en force d'un vieux modus operandi.

Episode 4 : Run After This Damn White Rabbit

Chapitre 0 : So Let’s Begin
Acte 0

L’amphithéâtre n’est pas aussi plein que les premiers jours. Mais quand même… Il y a du monde. Même après tout ce temps, en 2e année de Licence de Langues Etrangères Appliquées, Jonathan Raffia, vingt ans, et un peu en surpoids, voit des visages qu’il ne reconnaît pas.
Comme ce type aux yeux bleus, assis à peine une rangée plus loin en contrebas. Il y a des détails qui sautent aux yeux de Jonathan et qui attirent son attention sur lui. « Le type » a les cheveux en bataille, et l’air tout frêle. Il a l’air tellement à l’aise, que Jonathan voit bien qu’il n’est pas à sa place.
C’est un cours dédié principalement à la Civilisation Américaine, pourtant, ce type ne semble pas être là pour suivre le cours. « Ce type » prend des notes, mais pas sur les longues diatribes sur les déboires de l’Institution Américaine – etc etc, bla bla bla, et autres onomatopées où viennent se perdre des mots prononcés bien trop vite, avec un accent bien trop prononcé. Non, les notes qu’il prend, c’est sur les gens qui l’entourent. Mais tout le monde s’en fout. A part Jonathan, personne ne semble se rendre compte de sa présence incongrue.
En quoi est-ce que la présence de ce type vient heurter la curiosité de Jonathan ? Lui-même l’ignore. Mais il a toujours eu l’art de détecter la vraie nature des gens, quand bien même ils jouaient très bien leur rôle. Le plus souvent, Jonathan se disait « Naan, tu te fais des idées, gros ! ». Mais, aussi, le plus souvent, il se trouvait que Jonathan avait raison.
Alors que Jonathan l’observe, le type se tourne alors vers lui. Brusquement, le faisant sursauter. Sans même l’avoir vu, l’individu savait que Jonathan l’observait. Il le voyait sur son visage. Mais ce type n’en était pas gêné. En fait, il semblait plutôt… amusé. Cela se voyait à un détail tout simple : au milieu d’une barbe légère, à mi chemin entre le bien-soigné et le laisser-aller, le type souriait.
- Intriguant, pas vrai ? lui demande le type.
- Pardon ?
- T’as bien vu que j’étais pas étudiant. Je suis curieux de savoir comment. Je sais que j’ai plus de vingt-cinq ans – encore que, parfois, ma femme me soupçonne d’être mentalement bloqué à l’âge de vingt ans, et un de mes employés me soupçonne d’avoir passé un pacte avec le Diable pour rester éternellement jeune – mais je passe quand même bien, en étudiant. Qu’est-ce qui m’a trahi ?
Jonathan s’apprête à prononcer un mot, puis se ravise. Il ouvre la bouche une seconde fois, puis se reprend, avant de demander :
- Vous ne seriez pas un peu con ?
Le type, loin d’être vexé, sourit de plus belle. Il fait une moue amusée.
- Tu ne sais même pas à quel point… pour le moment.
Le type aux cheveux en bataille se lève alors, en haussant la voix.
- Navré de vous interrompre, Professeur Machin, mais en fait, j’ai une question qui n’a strictement rien à voir avec la Civilisation Américaine.
- En ce cas, je vous demanderai de ficher le camp d’ici, rétorque calmement le professeur.
Le type monte sur les tables, puis marche au dessus des cahiers et des stylos – sous les regards effarés ou amusés – jusqu’à sauter dans l’allée centrale. Il descend les marches menant au bureau du professeur avec une marche exagérément nonchalante. Il tient à montrer qu’il exagère. Et cela ne fait qu’attiser chez Jonathan un amusement qu’il ne peut cacher. Le type s’adresse alors à l’assemblée :
- Vous êtes combien dans cette salle, à peu près deux cent ? Pourtant, dans cette promo, il manque trois personnes. Et, pour une raison qui m’échappe – ou presque ! – tous le monde ici présent… n’en a strictement rien à foutre. La grosse blague – et c’est là que ça devient « pas drôle » - c’est que ces trois personnes sont des jeunes femmes, et que ces trois jeunes femmes se sont suicidés, et ces trois suicides, ils ont eu lieu de la même manière. Dans le genre coïncidence de merde, avouons qu’on a vu moins glauque.
Une fois devant le bureau du professeur, qui reste fixe devant l’étrange intervention, l’individu se retourne vers la promo, en ouvrant les bras.
- Maintenant, j’ai une question toute simple, mais ça risque de prendre du temps pour avoir une réponse. C’est la raison pour laquelle je vous propose que nous restions tous ensemble ici jusqu’à ce que je commence à pouvoir y répondre. Pour ce faire, une charmante mais bien trop grande Commissaire a accepté de me laisser vous garder dans cette salle pendant le reste de ce cours. C’est aussi pourquoi chacun des membres de mon équipe – hormis mon enceinte de femme – se trouve derrière chacune des portes pour repousser vers l’intérieur ceux qui essayeront de sortir. Désolé de vous faire chier, mais là, comme le dirait si bien un français : « y’a pas l’choix ».
Le type se met debout sur le bureau du professeur qui le regarde d’en bas. Le type se soucie peu du regard outré du prof, ou de ses cris lui affirmant « qu’il n’a pas le droit ».
- Je vais me présenter et vous poser cette question : Je m’appelle Eli Lavoro. Et dites-moi : lequel d’entre vous a suicidé ces trois jeunes femmes ?
****
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Message  0Camille Ven 29 Nov 2013 - 21:33

Super un nouvel épisode you_ouh ! Compte sur moi pour te donner mes "réactions" Wink

On retrouve Eli dans ce début d'épisode, fidèle à lui-même. Il me fait penser à Jane : il n'hésite pas à interrompre un cours dans un amphi de manière théâtrale si je peux dire Wink.
L'enquête est intéressante, j'ai hâte d'en savoir plus !

Je vois que Eli n'a pas perdu son humour :
Irajonas a écrit:Et dites-moi : lequel d’entre vous a suicidé ces trois jeunes femmes ?
Vivement la suite merci
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Message  Irajonas Sam 30 Nov 2013 - 18:33

Encore une fois merci, 0Camille ! Et, en espérant ne perdre personne dans le discours d'Eli, voici le premier acte du premier chapitre :

Chapitre 1 : The Hookah-Smoking Caterpillar
Acte 1

Dans l’amphithéatre, Eli reste debout, silencieux, avec un sourire benêt sur le visage, attendant les réactions de l’assemblée. Il a déjà une petite idée de ceux qu’il compte isoler. Il attend simplement les confirmations rationnelles de son ressenti.
- Vous n’avez pas le droit de nous garder ici ! crie un étudiant dans l’assemblée.
- Ce putain de cours était prévu jusqu’à midi, je ne vous garderai pas plus tard. En soi, qu’est-ce que ça vous change ?
- On n’est pas obligé de répondre à vos questions, si je me rappelle bien, ajoute un autre.
- Bien sûr que non. De toute façon, je ne suis pas flic.
- Vous êtes quoi, alors ?
Eli écarte les bras, comme s’il s’exhibait dans son intégralité.
- Je suis un petit con !
Il saute du bureau, et lorsqu’il atterrit, il attrape au vol le micro que le professeur tenait pour se faire entendre. Il entame alors une marche au travers des escaliers de l’amphithéatre.
- J’en ai marre de crier, alors on va faire comme ça : Est-ce que quelqu’un parmi vous est au courant des suicides dont je viens juste de parler ?
Silence dans la salle. Jonathan Rafia observe toujours l’étrange individu avec attention. Il remarque que le regard d’Eli Lavoro balaye la salle de manière compulsive.
- Il y a tout le temps des absents, dans nos cours, comment on aurait pu se rendre compte qu’elles s’étaient suicidées ? demande un étudiant roux de petite taille.
- Parce qu’elles ont forcément un entourage qui serait dévasté, et qui en parlerait. Et dans un environnement comme la Fac, les rumeurs vont très vite.
- Et si elles s’étaient brouillées avec leur entourage avant ? demande toujours le même étudiant.
- Vous êtes clairement bien trop stupide pour être responsable. Félicitation, votre bêtise vous octroie le droit de ficher le camp. Allez !
Eli arrive au niveau de l’étudiant roux. Ce dernier se lève pour le toiser en dépit de sa petite taille. Puis il rassemble ses affaires dans son sac. Jonathan remarque, alors que l’étudiant prend le chemin de la sortie, qu’Eli Lavoro ferme le poing, ne gardant que l’index levé.
- Donc, nous disions, trois suicides.
- Et vous nous demandez « qui les a suicidés », ça ne veut rien dire, rétorque Jonathan à pleine voix.
- Techniquement, vous n’avez pas tort. Dans le concept, je veux surtout savoir qui est le dénominateur commun de ces trois suicides. Pour faire plus clair, je vais vous expliquer pourquoi je m’incruste dans votre cours, pourquoi je me permets d’y foutre le bordel – en dehors, admettons le, de la tête de votre Professeur Machin. Avouons que la tête qu’il tire vaut tous les coups tordus du monde.
Quelques rires montent dans l’assemblée. Eli passe à côté d’un étudiant athlétique qui, lui, ne rit pas. Il s’arrête à son niveau, et lui fait face.
- Grosso modo, voilà mon hypothèse : ces trois femmes se sont suicidées pour les mêmes raisons. Et comme la vie est une loooooongue histoire de cliché, je suis presque convaincu que parmi ces raisons, il y a un homme. On est d’accord pour dire qu’une peine de cœur peut amener sur les sentiers les plus noirs, n’est-ce pas ?
Eli se penche vers l’étudiant athlétique.
- N’est-ce pas, répète Eli, Monsieur le bourreau-des-cœurs ?
- Je ne sais même pas de qui vous parler, rétorque l’étudiant outré.
- P’t’être que oui, p’t’être que non. Mais tant qu’on parvient à tirer son coup, qui s’en préoccupe, de savoir si elles vont chialer le lendemain ?
Pas de réponse de la part de l’intéressé. Celui-ci se contente d’exprimer sur son visage tout ce qui évoque le dédain. Eli continue son monologue :
- Vous êtes un dragueur invétéré, et vous êtes fier de votre talent de séducteur, cher monsieur. Bravo pour vos prestations, mais bon coup ou non, un connard reste un connard. Moi, c’est l’échelle supérieure, que je recherche.
- Je peux partir, alors ? demande l’athlète.
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que vous venez brutalement de vous demander si votre « coup d’un soir » de ce week-end a chialé le lendemain. Mais vous ne vous sentez pas coupable pour autant, vous vous demandez ça simplement parce que, si c’est le cas, ça va gonfler votre ego. Alors, pour vous faire chier, je vous garde sous le coude.
Jonathan observe un nouveau geste de la part d’Eli, qui ralentit sa marche au niveau d’un rang un peu plus bas. Il tapote, dans un geste à peine perceptible, l’épaule d’une jeune femme brune, qui sursaute, exprimant la honte sur son visage. Malgré tout, le geste et les paroles d’Eli semble aussi lui apporter une certaine satisfaction. Jonathan comprend alors la petite manœuvre de cet énergumène : il essaye simplement de rassurer cette femme, qui se sent blessée et humiliée d’avoir couché avec un type pareil. L’intervention d’Eli lui apporte la satisfaction de voir le responsable humilié en public.
- Je vais vous expliquer : les trois jeunes femmes qui se sont suicidé ont beaucoup de points communs. Elles sont de petite taille, à la silhouette fine, toutes des blondes aux yeux marron. La police a trouvé dans leurs affaires des photos datées de quatre mois avant la mort de chacune, où elles passaient pour de jeunes femmes « banales ». On ne se serait qu’à peine retourné, en tant que mecs, pour mater leurs culs. Mais, sur les photos datant de deux mois avant leur mort, elles se mettaient tellement bien en valeur que même moi, j’aurais pu me rincer l’œil en les croisant.
Eli se retourne vers l’assemblée une fois arrivé en bas des escaliers.
- Ce petit détail a éveillé mon attention. Comment ça se fait, que ces trois jeunes femmes, en tout point semblable, ont subi la même transformation ? Il y a forcément une connexion. Et quand on se fait aussi belle, c’est pour plaire. Pour bon nombre d’entre vous, mesdemoiselles, et contrairement à ce que certains d’entre vous, messieurs, prétendront, il s’agit simplement de se plaire à soi-même. D’apprécier son reflet dans la glace. Mais les trois jeunes femmes dont je parle avaient une faible estime d’elles-mêmes. Cette transformation dans leur image, c’était dans l’intention pure et simple de plaire à un homme.
- Qu’est-ce qui vous fait croire que c’était, pour toutes les trois, le même homme ? demande Jonathan à pleine voix.
Eli sourit silencieusement, puis pose le micro. Il se retourne vers le bureau, passant devant le professeur qui a abandonné son air outré, pour s’intéresser davantage à l’intervention d’Eli. A celui-ci de penser :
« Curieusement. Parlez de morts aux gens, et brutalement, ils vous écoutent. »
Eli se saisit de l’ordinateur du professeur, y branchant une clef USB. Sur le projecteur mural apparaît alors la fenêtre d’exploration de la clef. En deux clics, il ouvre un diaporama. Il fait alors défiler trois photos. Sur chacun de ces photos, se trouve une des jeunes femmes décéder.
L’assemblée présente dans l’Amphithéatre a alors la surprise de découvrir que chacune des trois jeunes femmes est habillée de la même manière. Et des mêmes couleures. Jupe bleue, haut blanc, veste bleue. Elles ont toutes les trois l’exacte même coiffure, leurs cheveux blonds vers l’arrière, tenus par le même serre-tête bleu.
Et chacune de ces trois photos a été prise dans un type d’endroit identique : un salon de thé, devant une shisha. Pas le même salon de thé. Mais quand même dans un salon de thé. Et elles se tiennent toutes les trois de la même manière.
- Voilà pourquoi je pense qu’il s’agit du même homme. Ces trois jeunes femmes se sont transformées, et se sont suicidées pour les mêmes raisons, parce que j’ai la conviction qu’un homme est derrière cette évolution. Je ne recherche pas un dragueur, qui ne trouve son plaisir que dans le nombre de conquête, mais le genre d’homme qui trouve satisfaction dans le résultat. Je cherche un homme qui s’est approché de ces trois jeunes femmes, et qui a modifié le regard qu’elles portaient sur elle-même. Je cherche un homme qui a modifié la manière dont elles ont tourné leur regard, qui a trouvé dans leur absence d’estime d’elles-mêmes l’opportunité de devenir le centre de leur monde. De devenir l’ancre qui les rattache à la réalité. Je cherche un homme qui, une fois son travail accompli, a disparu de leur vie pour les laisser sans repère. Pour faire simple, pour faire court : Mesdemoiselles, messieurs, parmi vous se trouve un pervers narcissique. Et ma mission, c’est de lui rappeler ce qu’il est : un déchet pour le reste de l’humanité. Voilà pourquoi je me permets de vous garder dans cette salle.
Au milieu des multiples expressions qui traversent le visage d’Eli, Jonathan parvient à apercevoir quelque chose qui, cette fois, ne l’amuse pas, mais lui permet plutôt de comprendre pourquoi cet homme s’est donné tant de mal pour orchestrer son « petit » numéro.
Jonathan y voit de la colère. Et, du peu qu’il voit, il se rend bien compte que cette colère va mener Eli Lavoro à trouver ce « Pervers Narcissique ». Et surtout, à lui faire payer.
Du dégoût naît dans le cœur de Jonathan. Du dégoût pour la personne qu’Eli Lavoro décrit. Jonathan n’est pas du tout concerné par cette histoire. Il a honte de l’admettre, mais il est forcé de le reconnaître : lui-même ne s’était pas rendu compte de l’absence de ces trois femmes. Il s’en sent coupable.
Et c’est pour ça que son cerveau tourne : pour chercher un moyen d’aider Eli Lavoro à atteindre son but. Il se sent idiot. Qu’est-ce qu’il peut bien y faire ? Il n’est pas un héros, après tout. Personne ne le remarque.
Personne ne le remarque… A part Eli Lavoro, qui le fixe, avec un signe de la tête. Comme s’il acquiesçait.
Comme s’il avait compris ce que Jonathan voulait tenter de faire. Et, percevant cela, Jonathan frémit.
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Message  0Camille Dim 1 Déc 2013 - 16:17

J'aime beaucoup la façon d'Eli pour résoudre cette enquête Wink. Je lui souhaite bon courage, étant à la fac, ça sera difficile pour avoir une entière coopération des élèves (et encore, heureusement que c'est pas la fac de médecine Razz). Mais connaissant Eli, je me fais pas trop de soucis lol1. Il a déjà un allié; Jonathan. Je l'aime déjà ^^.

Je me pose toujours autant de questions sur l'enquête ! J'ai hâte de lire la suite zen
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Message  Irajonas Dim 1 Déc 2013 - 17:08

J'ai été un temps à la Fac de Lettres d'Aix en Provence, donc je vois à peu près comment ça fonctionne dans les amphithéatres des "lettreux".

Je sais aussi que, dans ce type d'environnement, on peut éprouver une certaine fascination pour ce qui sort de l'ordinaire. Ca ne veut pas dire qu'on a pour autant la coopération des uns et des autres, mais, je tiens à rappeler la faculté d'Eli à comprendre et ressentir les émotions environnantes. Il n'a pas forcément besoin de la coopération de tous le monde pour obtenir ses réponses.

Et, qui plus est, c'est parfois quand on ne parvient pas à obtenir la coopération de quelqu'un qu'on obtient précisément des réponses.

Au passage, je pose plusieurs "pions" autour d'une idée que j'ai eu en allant au taff. Une idée qui a un lien avec le titre du chapitre, et le titre de l'épisode.

Comme d'habitude, je me dévore les cheveux mettre en place mes pions, mais je compte bien me servir d'Eli pour démontrer à ma manière, pourquoi la "manipulation égoïste" me dégoûte tant.

Et au passage, pourquoi j'adore être un petit con.

La suite à venir,

Et merci,

I'J'
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Message  Irajonas Dim 1 Déc 2013 - 18:33

Acte 2
Dans l’appartement de Tess, Melissa fait face au tableau sur lequel ils ont affiché les photos des trois jeunes suicidées.
A quatre mois de grossesse, Mel a pris l’habitude de porter des vêtements larges. Pour une raison que même elle ne comprend pas, d’ailleurs.
- Tu ne veux pas qu’on voit que tu es enceinte, ou quoi ? demande Tess.
« Toujours autant de tact, pense Melissa ».
Mel se retient de répondre. Elle se contente d’observer les trois photos. Les trois jeunes femmes suicidées se ressemblent tellement… Elle comprend pourquoi Eli est convaincu que les trois suicides sont liés. Il y a quelque chose de malsain derrière ça, mais elle ne parvient pas à voir quoi.
- Pour de bon, ça risque pas de te désorienter, pour le bébé et tout et tout, ces trucs glauques ? demande Tess.
- Ce qui risque de me désorienter, c’est de rester sans rien faire, Bredo.
- Ok, moi je disais ça parce que je t’aime bien ou presque…
Mel grogne, puis se tourne à nouveau vers le tableau. Que ce soit la coiffure, les vêtements, l’expression sur le visage, la posture sur la photo… les trois sont identiques. Elles ne sont différentes que par leur visage, et encore, sur de nombreux points, elles ont beaucoup en commun.
Le jour où la police a constaté le corps pour le troisième suicide, c’est là que Nopera a fait appel à Eli. Nopera avait trouvé étrange que trois suicides consécutifs soit semblables sur tant de points. Spécialement trois points :
Numéro 1 : Les couleurs des vêtements. Jupe bleue, haut blanc, veste bleue. Toutes les trois, lorsqu’elles se sont suicidées, portaient les mêmes couleurs.
Numéro 2 : Elles portaient toutes les trois une montre identique, « old school », de couleur dorée.
Numéro 3 : Elles portaient toutes les trois une broche sur leur veste, imageant ce qui semblait être une tête de lapin avec des traits sur le dessus du crâne.
La police avait effectué des recherches – ainsi que Tess – pour savoir s’il y avait quoique ce soit, aux alentours du Pays d’Aix, qui pouvait correspondre à cette broche. Mais rien, nada. Retour à la case départ. Mel se souvient très bien du discours qu’a tenu Eli le jour où ils ont soupçonné la présence d’un manipulateur. Parce que, ce jour là, Eli a paru encore plus fou qu’à l’accoutumée.

Acte 3
Une semaine plus tôt

Dans l’appartement, Eli observe les photos, ainsi que tout le reste de l’équipe. Nopera est – non sans précaution – assise contre la table-écran. Elle fixe les photos elle aussi. Tess pianote frénétiquement sur son clavier, observant ses écrans. Olivier semble plongé dans une conversation murmurée avec Mel, regroupant mille et une piste. Piotr, lui, reste silencieux, observant Eli.
- On est sûrs, quasiment à cent pour cent qu’il s’agit de suicides. Pour moi, il n’y a pas d’autres possibilités, affirme Eli.
- Merci de nous répéter ce qu’on sait déjà, Monsieur Lavoro, grommelle Nopera.
- Non, je veux dire… on ne peut pas aller sur une autre piste. Il n’y a pas de trace de lutte, aucune marque sur les corps, rien du tout, ça ne peut être que des suicides. Pourtant, et c’est là que ça m’intrigue, il y a un mode opératoire.
Eli se passe la main dans les cheveux, comme un geste nerveux, puis se saisit d’un feutre, avant de se tourner vers le tableau blanc. Il débouche le feutre, et jette le bouchon sur Olivier.
- Hey ! s’exclame ce dernier.
- Pardon, je l’ai fait exprès. Mais si tu pouvais éviter de braquer tes yeux sur les seins de ma femme, ça serait sympa.
Assise sur le canapé, Mel sourit, puis lève la tête vers le tableau.
- J’ai une hypothèse, mais elle est plus ou moins cinglée. Il s’agit bien de suicides, mais on a affaire à un tueur en série.
- Pardon ? s’exclame Nopera.
- Encore ? laisse éclater Olivier.
- Laissez-moi finir. On définit les meurtres en série parce qu’ils ont une redondance. Il y a le mode opératoire et « la signature ». Quand je vois la tenue de ces filles, la montre, la broche, leur position, et toutes les trois tuées en se tranchant la carotide… j’y vois une signature.
Eli marque au tableau blanc « 3. Signature – apparence / montre/ broche / carotide ». Il se tourne ensuite vers son équipe.
- Le suicide, je crois que c’est à la fois l’arme du crime et « la fin » du mode opératoire. Il est logiquement impossible que ce soit une coïncidence si ces trois femmes étaient fringuées de la même manière, pour se tuer de la même manière. Elles ont été influencées, et poussées au suicide.
- Vous voudriez dire par là que des gens auraient forcé ces trois filles à se tuer ? demande Nopera.
Eli secoue la tête.
- Non, vous m’avez mal compris. Quand je parle de « signature », pour un tueur en série, c’est un rituel inconscient. C’est plus fort que lui, il est obligé, par son inconscient, à laisser cette marque, aussi intelligent soit-il. Quand on voit comment ces filles étaient avant, et comment elles étaient au moment de leur mort… j’y vois un schéma. Quelqu’un a orienté ces filles à changer d’image. A changer de regard. Le regard qu’elles ont sur elle-même. On ne les a pas poussées à changer d’image, ni à se donner la mort. Au moment où elles se sont habillées ainsi, c’était leur choix. Et, au moment où elles se sont tuées, c’était leur choix.
- Donc, ce ne sont que des suicides, ajoute Olivier.
- Evidemment que non, rétorque Eli. Quand une femme battue pardonne à son mari et prend sa défense, sur le coup, c’est son choix. Mais, en vérité, elle subit l’influence du mari violent. Il est là, le problème avec ce type de personne, c’est que ces actes sont leur choix, mais ce n’était pas leur choix de vouloir faire ces choix.
Nopera fronce les sourcils, et se tourne vers Mel, qui lève les yeux vers elle.
- On va dire ça comme ça : Monsieur Lavoro, vous êtes complètement incompréhensible. Melissa, vous êtes mon décodeur : qu’est-ce que votre fou-furieux de mari essaye de nous expliquer ?
Avant de répondre, Mel se tourne une nouvelle fois vers Eli. Celui-ci partage son regard, et se contente de hausser les épaules.
- Il veut dire que nos trois suicidées sont en fait des victimes. Elles ont toutes les trois étaient influencées à faire ces « choix » sans qu’elles en soient conscientes. Ce qu’Eli essaye de dire, c’est qu’elles ont été manipulées par une personne.
- Voilà ! s’exclame Eli.
Eli se retourne vers le tableau, et note, en commençant par la fin :
- Numéro 3, la signature, on l’a déjà marqué. Numéro 2, l’arme du crime : le suicide. Numéro 1, le mode opératoire : la manipulation.
Eli jette alors le feutre par terre, et avance vers Nopera.
- Vous allez me prendre pour un cinglé, mais je crois que ces trois suicides ont été provoqués par une même personne. Un type qui est entré dans la vie de ces filles, qui les a influencées, qui a changé le regard que ces filles portaient sur elles-mêmes. Ce type est devenu tellement important pour elles, qu’elles étaient prêtes à tous les changements pour lui convenir. Répondre à ses goûts, en étant convaincu qu’il s’agissait des leurs. S’habiller de la manière qu’il lui plaisait, tout en étant persuadées que c’était leur choix de s’habiller ainsi. Inconsciemment, ce type devient vital pour ces filles. Elles en deviennent dépendante, ça devient leur seule ancre qui les raccroche à la réalité. Et même le jour où ce type leur fait du mal, elles ne peuvent plus rien faire, parce que là dedans, dit-il en tapant sur ses tempes, ce type est enraciné. Alors, lorsqu’il s’en va, qu’il les abandonne, il leur coupe littéralement toute raison d’exister. Et BAM !
Eli frappe contre le tableau blanc.
- Si personne ne les aide, tout conduit indubitablement au suicide.
Silence dans la salle. Tess tourne alors sa chaise pour diriger son regard vers Eli.
- Tout ça est génial, Chef Ducon, mais ça ne nous dit pas comment retrouver ce type… ni comment prouver qu’il est bien coupable de ces suicides.
- On sait déjà par où commencer, dans la mesure où la police a noté qu’elles étaient toutes les trois en Fac de Lettres, répond le manager.
- Il y a des centaines d’étudiants, là-bas dedans, lui rappelle Mel. Même pour toi, ils sont trop nombreux pour pouvoir les trier.
- Je précise qu’il est vraisemblablement étudiant en Licence de Langues Etrangères Appliquées, comme les trois jeunes femmes. Et qu’il a sans nul doute une fascination pour la littérature britannique, ajoute Eli.
Cette fois, et malgré l’habitude de voir Eli sortir des indices venant de nulle part, toute l’équipe fait des gros yeux.
- D’où tu sors ça, chef ? demande Piotr.
Eli ouvre alors grand les bras.
- Réfléchissez ! Trois étudiantes en Langues Etrangères. Les couleurs des vêtements, la couleur des cheveux, les accessoires, ça devrait vous paraître évident !
Curieusement, non, ça ne parut évident pour personne.
Jusqu’au jour de l’intervention dans l’Amphithéâtre.
****
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Message  0Camille Lun 2 Déc 2013 - 22:28

Le tueur en série m'intrigue de plus en plus... C'est vraiment original ! Et j'aime bien Wink.
Le mode opératoire est une sorte d' "inception" si j'ai bien compris :).

J'aime bien retrouvé toute l'équipe d'Eli Very Happy. Tess, toujours autant de tact Rolling Eyes et Nopera toujours de bonne humeur ^^.

Irajonas a écrit:- Réfléchissez ! Trois étudiantes en Langues Etrangères. Les couleurs des vêtements, la couleur des cheveux, les accessoires, ça devrait vous paraître évident !
Curieusement, non, ça ne parut évident pour personne.
Pour moi non plus, ce n'est pas évident Razz

Vivement la suite !
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Message  Irajonas Dim 8 Déc 2013 - 19:58

Dans le genre fanfiction amusante à écrire pour moi, celle là est dans le top 3. Malgré la difficulté, je dois avouer que lâcher quelques pistes sur mes intentions m'amuse beaucoup !

Acte 4
Dans l’appartement de Tess, Melissa continue de tourner en rond. Avec le temps, elle avait fini par se faire au tempérament d’Eli, de garder certains détails secrets, jusqu’au moment où ce dernier estime que c’est le bon moment pour les dévoiler. Il avait déjà fait le coup à plusieurs reprises. Notamment dans l’Affaire Trend, dans la traque de Numéro 7. Eli avait laissé croire au CBI qu’il disposait d’informations sur « The Foundation », et avait attendu le dernier moment pour avouer qu’elle avait été démantelée après le 11 septembre 2001. Melissa avait beau faire partie du « plan », il ne l’avait pas mise au courant. Elle avait été surprise, mais pas dérangée. Parce qu’elle savait, à l’époque, qu’Eli la protégeait par son silence.
Aujourd’hui, elle ne comprend pas l’utilité pour Eli de conserver le secret autour des motivations du « Manipulateur de la Fac ». Il avait dit que ça devrait être évident, pourtant, ça ne l’est pas.
Il y avait un rapport avec la tenue : jupe bleue, haut blanc, veste bleue. Montre old-school au poignet, serre-tête bleue, la shisha… Le thé.
Le thé… « fascination pour la culture britannique ».
Où est le rapport avec le suicide des ces trois jeunes femmes ? Quel rapport avec le fait qu’elles se soient tranché la gorge aussi profondément, comme si elles voulaient se couper la tête ?
- Couper la tête ! s’exclame Melissa en se levant d’un coup.
Elle a la tête qui se met alors à tourner. Tess se rue alors dans sa direction, mais Melissa la repousse.
- Non, c’est bon ! J’ai pas besoin d’être chouchoutée !
- Non, bien sûr que non. On dirait juste que ton repas va sortir par là où…
Melissa s’appuie alors sur la table-écran, pour régurgiter bruyamment devant une Tess dégoûtée.
- Comme je disais, sortir par là où il est entré.
- Sans déconner, Tess… Je vais nettoyer.
- Non, JE vais nettoyer, s’impose Tess. Pendant ce temps, toi, tu vas m’expliquer à qui tu veux couper la tête.
- Outre mon mari de m’avoir mise en cloque ? rétorque Mel.
- Pourquoi, t’étais pas au courant qu’il était là quand vous avez fabriqué le machin ?

Acte 5
Eli garde un instant son air sérieux devant l’assemblée des étudiants. Il les observe un par un. Il ressent l’émotion dominante de la salle : la fascination. Ils sortent de l’ordinaire, par la simple intervention d’Eli. Ils ont envie d’en savoir plus, comme s’il s’agissait d’un commérage puissance dix. Pourquoi voudraient-ils partir maintenant, alors que le plus intéressant semble à venir ? Ceux qui veulent partir seront ceux qui ont toutes les raisons de ne pas le laisser continuer.
Sauf que. Quel que manipulateur que ce soit, Eli sait comment fonctionne sa psyché. Cette personne a une image de lui-même beaucoup trop importante pour se considérer « comme un déchet ». Il va rester simplement pour donner tort à Eli. Mieux encore : il va se mettre en compétition avec lui, pour prouver à Eli « qui est le plus intelligent ». Ca pourra bien être silencieux, Eli le verra quand même. Ou plutôt, il le ressentira.
Pour l’avoir, Eli doit être suffisamment intelligent pour entretenir l’illusion la plus paradoxale : faire croire qu’il est suffisamment stupide pour se croire intelligent.
« Ca, je sais faire, pense-t-il. »
- Bien, donc, il y a déjà certaines personnes dans cette salle que je peux déjà éliminer d’office parce que, eh bien… Certains d’entre vous sont un peu trop cons à mon goût pour être de potentiels « menaces ». ‘Faut dire, j’ai passé déjà trois bons quart d’heure à vous observer, tous autant que vous êtes, et visiblement…
Eli passe son doigt dans le vide, comme sondant la foule du bout de l’index, pour l’arrêter en directement d’un jeune étudiant de grande taille, aux courts cheveux roux.
- Ce monsieur, là, qui a les cheveux citrouille et une chemise de fermier, ça fait plusieurs minutes qu’il ne m’écoute pas, parce qu’il a tout aussi visiblement l’impression que je pourris son cours. Vous êtes tellement obsédé par le « modus operandi » de la Fac que vous n’avez qu’une idée en tête : « Merde, il me met en retard ». Donc vous, vous pouvez partir étudier ailleurs si j’y suis.
L’étudiant jette un regard, apparemment haineux, à un Eli souriant, qui lève deux doigts vers le ciel. Puis l’étudiant roux pour la poudre d’escampette.
Après plusieurs laïus sans queue ni tête, expliquant pourquoi tel ou tel étudiant ne correspond pas au profil du Manipulateur, Eli a déjà fait sortir cinq étudiants. Et Jonathan, depuis son siège, a remarqué un détail particulier : A chaque fois qu’un étudiant est sorti, Eli Lavoro fait un geste de main signalant le nombre d’étudiant dehors.
Le cinquième étudiant sorti, Eli continue de parler, sauf que cette fois, les gens écoutent de moins en moins.
- En fait, maintenant, je crois avoir fait une bonne analyse de chacun d’entre vous. C’est pourquoi je vais vous laisser papoter entre vous pour vous dire à quel point j’ai été une espèce d’imbécile ostentatoire. Je vais juste embarquer avec moi… Celui-là ! s’exclame Eli.
Jonathan lève la tête, pour réaliser que cet Eli Lavoro le pointe du doigt. Jonathan le regarde, horrifié.
- Quoi, pourquoi moi ??
- Parce qu’il y a plusieurs signes qui ne trompent pas sur votre intérêt pour cette histoire. Et m’est avis que vous n’êtes certainement pas ce Manipulateur, mais vous le connaissez. J’en suis aussi sûr que les cinq autres sont des idiots.
Une porte s’ouvre alors en haut de l’amphithéâtre, et le commissaire Nopera attend, les cheveux attachés, les mains sur les hanches. Elle fait signe à Jonathan de la suivre.
- Coucou, Commissaire ! s’exclame Eli. Il va venir avec nous, je pense qu’il a toute conscience qu’il s’agit de ce qu’il recherche. N’est-ce pas, Monsieur… ?
Jonathan croise alors le regard d’Eli, et remarque à nouveau un détail qui lui saute aux yeux : si les paroles d’Eli sonnent comme une suspicion, Jonathan perçoit dans le regard de cet homme une invitation.
Peu importe les regards perplexes des autres étudiants, peu importe leurs yeux accusateurs, car Jonathan a pris l’habitude d’ignorer leurs regards. Du collège au lycée, il a toujours été « le gros ». Et, même s’il a perdu du poids depuis, il a toujours cette silhouette imposante qui laisse la porte ouverte au moindre quolibet. Il a du se forger une carapace contre les jugements des autres, et apprendre à voir les moqueries venir. C’est peut-être pour ça qu’il perçoit si facilement les détails : pour mieux se protéger.
Il se lève alors, rassemblant ses affaires alors qu’Eli Lavoro le rejoint en remontant les escaliers. Jonathan s’avance jusqu’à lui, puis le regarde, attendant la réaction de l’homme.
Eli lui sourit, et lui met la main sur l’épaule. Sans un mot. Puis, il se tourne vers ce fameux Commissaire Nopera, cette femme de grande taille qui les attend à la porte d’un air impassible.
- On va faire un sacré voyage, vous et moi, lui murmure Eli en remontant vers le Commissaire. Je suis presque sûr que vous n’allez pas en revenir, Monsieur…
- Jonathan Raffia, se présente-t-il, parlant au même volume. Vous croyez vraiment que je connais l’homme que vous cherchez ?
- Evidemment que non, répond Eli.
- Vous aviez dit que vous en étiez sûr, rétorque Jonathan.
- J’ai dit que j’en étais aussi sûr que les cinq « innocents » que j’ai fait sortir étaient idiots. Et, contrairement à ce que j’aurais pu vous laisser croire, j’ai l’intime conviction que ces cinq personnes sont beaucoup de choses, mais certainement pas des idiots. En fait… l’une de ces cinq personnes est très probablement notre homme.
Une fois arrivés devant le Commissaire, Jonathan laisse entrevoir sa surprise.
- C’était quoi, ce plan foireux ? demande-t-il à Eli.
C’est le Commissaire qui choisit alors de répondre à sa question :
- C’est devenu mon pain quotidien depuis que je travaille avec cet énergumène. Et, si tout se passe comme nous le pensons, alors ça risque de devenir le votre au moins pour les heures à venir. Prenez l’habitude.
Devant les étranges paroles de Nopera, Jonathan choisit de rester muet. Eli demande alors au Commissaire :
- Vous nous payez à boire ? Je crois que c’est l’heure du thé.
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Message  0Camille Dim 8 Déc 2013 - 21:06

Mélissa qui ne comprend pas Eli mais qui semble avoir compris quelque chose... J'avoue être complètement perdue encore ^^. Je ne suis même pas sûre que Mélissa ait tout compris (mais ça semblerait :)).

Eli toujours fidèle à lui même, il n'hésite pas à provoquer le tueur. On sait que le coupable est parmi les 5 étudiants qu'Eli à fait sortir. Il semble avoir un plan, et Jonathan pourra l'aider. Je me demande bien en quoi scratch 

J'ai bien aimé la touche d'humour lol1 :
Irajonas a écrit:- Pourquoi, t’étais pas au courant qu’il était là quand vous avez fabriqué le machin ?
Evidemment, j'attends la suite ! red_smile
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Message  Irajonas Mar 10 Déc 2013 - 18:28

Hop-la, c'est le moment de faire ma révélation sur mes intentions cachées dans cet épisode !

Acte 6
« Quel prétentieux, ce type ! En voilà un qui croit avoir tout compris. »
Lorsqu’il sort de l’amphithéâtre, il n’éprouve pas vraiment de la colère. Plutôt du dédain, et un peu de pitié. De la pitié pour ce type, ce « Lavoro », qui prétend l’avoir déjà cerné. D’accord, il est sorti avec ces trois filles. Et, d’accord, elles s’étaient toutes les trois suicidées. Mais en quoi c’était sa faute ? C’était une coïncidence, si toutes les trois n’avaient pas été à la hauteur.
Il avait vu quelque chose en elles. Alors, il leur avait donné un petit coup de main pour devenir meilleures/ Il avait cru qu’elles lui conviendraient, qu’elles seraient bien pour lui. Mais non, elles n’avaient pas été assez bien pour lui.
Elles ne correspondaient pas à ce qu’il recherchait. Sinon, elles n’auraient pas fait cette erreur. C’était la faiblesse qui les avait conduites à faire cela. Il leur avait demandé d’être fortes, de changer pour évoluer en mieux, et elles l’ont déçu. C’est triste, mais c’est aussi pas de bol.
Ca ne peut pas être de sa faute, alors ce type n’a pas à venir l’accuser d’avoir fait quelque chose de mal. C’est leur faute à elles. Elles n’ont pas été à la hauteur. Elles n’ont pas réussi à changer. Elles se sont suicidées. Lui, il n’a rien fait.
Ce Lavoro se croit plus malin ? Alors qu’il l’a fait sortir parmi les idiots ? En voilà une bien bonne, tiens.
Du coup, s’il ne doit pas rester en cours, il attend à la bibliothèque universitaire. Après tout, elle va le rejoindre à la fin du cours. « La nouvelle ». Peut-être que cette fois là, il ne sera pas déçu. Ca serait dommage.
Ca serait bien dommage… mais certainement pas de sa faute.


Acte 7
- Un autre bar à shisha ? C’est là que vous voulez faire ça, Monsieur Lavoro ? demande Nopera.
- Ca me parait de circonstance, répond le concerné. Jonathan, pourquoi êtes-vous venu ?
- Ben… Parce que vous me l’avez demandé.
- Je ne suis pas flic, vous auriez pu refuser. Vous pourriez n’en avoir rien à foutre, pourtant, j’ai bien vu, dans l’amphithéâtre, que vous étiez soucieux, et que vous aviez envie d’aider. Alors, je me suis dit que c’était peut-être une bonne chose que de vous en donner l’occasion.
- Vous ne l’avez pris que pour ça ? veut alors savoir Nopera. Parce qu’il veut nous aider ?
La serveuse arrive alors, marchant pieds nus dans l’allée du salon de thé. Elle leur pose la shisha sur la table, ainsi que leurs thés. Eli prend le temps de la remercier, avant de replonger dans ses explications.
- Le problème qu’on a, c’est que pour l’instant, il s’agit de suspicions. On n’a pas vraiment d’enquête officielle à proprement parler. Et ce type-là, affirme Eli en pointant Jonathan, il a un don.
- Ah bon, depuis quand ? demande Jonathan.
- Une forme d’hypervigilance. Vous avez vu que je n’étais pas un vrai étudiant. Je ne sais pas quel détail m’a trahi, mais vous avez repéré les signes. Et vous êtes dans la même promotion que le Manipulateur que je cherche. Si vous donne les outils, vous pourrez nous aider à le repérer parmi ceux que nous avons relâchés.
- C’était donc vraiment votre plan, comprend Jonathan. Il s’agissait d’isoler vos suspects, en leur faisant croire que vous ne les soupçonniez pas.
- Je suis convaincu qu’il s’agir de l’une de ces cinq personnes. Mes « hommes » ne se contentaient pas de rester derrière les portes de l’amphithéâtre. Ils ont pris discrètement des photos des cinq personnes que j’ai fait sortir de l’amphi. A l’heure où nous parlons, Bredo, mon informaticienne, est en train de me récupérer leurs noms. On va étudier ces personnes. Et, parce que vous êtes dans la même promo qu’eux, et parce qu’ils reviendront demain en cours, vous allez pouvoir nous aider à savoir lequel d’entre eux est le lapin qu’on chasse.
La conscience de Jonathan tique. Il n’arrive pas encore à trop comprendre pourquoi, mais… les choix de mots d’Eli lui frappent la conscience. « C’est bientôt l’heure du thé ». « Le lapin qu’on chasse ».
- Monsieur Lavoro, qu’est-ce que vous soupçonnez d’autre, chez le Manipulateur ?
Eli sourit alors, et boit son thé. Il tape du bout du doigt la shisha, puis se tourne vers Jonathan.
- C’est avec folie que je vous lève mon chapeau, Monsieur Rafia ! Après tout, la shisha est au début de l’aventure, pas vrai ?

Acte 8
Pendant que Tess reçoit les photos transmises par Olivier et Piotr depuis le Grand Hall de la Faculté, Melissa explique ses pensées :
- Je crois que j’ai compris. C’est la manière dont elles se sont suicidées qui m’a frappée. « Comme si elles voulaient se couper la tête »… « Qu’on lui coupe la tête ! » s’exclame Melissa.
- Mel, la grossesse te rend aussi dingue que ton mari. Et c’est pas peu dire.
- Eli avait raison, il y a un rapport entre tous les éléments, et la culture britannique. Je n’en reviens pas qu’on soit passés à côté. On a tout devant les yeux depuis le départ pour comprendre la fascination du Manipulateur.
- On pourchasse un fou-furieux, tu veux me faire croire qu’il répond vraiment à une logique ?
- Numéro 7 répondait à une logique. Le G Noir répondait à une logique. Ils ont forcément une logique, même si elle ne l’est pas pour nous. Regarde, Tess.
Melissa entoure en rouge les vêtements de la première suicidée – Angèle Decresse – pour qu’on repère bien ses cheveux blonds tenus par le serre-tête bleu, et les couleurs de sa tenue. Elle entoure également la shisha. Et aussi la théière.
Et la broche en forme de lièvre. Et aussi la montre.
- Dis-moi, Tess, dans quel livre de la littérature anglaise on trouve du thé, une shisha, une grosse montre, un lièvre avec des épis de blé sur la tête, et une fille blonde habillée en bleu et en blanc ?
Tess retourne alors sa chaise avec des gros yeux.
- Bordel, « qu’on lui coupe la tête » ! répète Tess.
- Oui. La broche en forme de lièvre… C’est le lièvre de Mars. Le thé de la Tea Party. La shisha de la chenille. La montre du lapin blanc. Et ces filles…
- Ce sont des Alice, termine Tess.
Elle se lève, et vient fixer les photos, comprenant à son tour la teneur de chacun des éléments.
- On nage en plein « Alice au Pays des Merveilles », affirme-t-elle.
- C’est exactement ça. Et nous…
Mel entoure de nouveau la vieille montre qu’elles portent au poignet.
- Nous, on cherche ce foutu lapin blanc.
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Message  0Camille Mar 10 Déc 2013 - 20:54

Aaah génial ! J'adore "qu'on nage en plein "Alice au Pays des Merveilles" " ^^. C'est très intéressant. Wink

On apprend également que le "tueur" n'avait pas l'intention que ces filles se suicident... Mais on voit clairement que c'est sa faute si elles se sont tuées. Apparemment il y a déjà une nouvelle... J'espère qu'Eli & son équipe vont arriver à temps !

J'ai hâte d'avoir le face à face avec Eli et le Manipulateur ! Wink
Bravo à toi bravo
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Message  Esmée del Rey Mer 11 Déc 2013 - 10:42

Bravo  bravo je suis tombée par hasard sur ce "spin-off" grâce à 0Camille et j'ai adoré...
 amen merci  C'est juste génial j'aime l'ambiance particulière que tu as créée pour cette série! C'est juste génial et super bien fait, les personnages sont tous bien ils sont tous particuliers et donc attachants!
Je suis déçue d'avoir pas été assez rapide pour poster avant ton nouveau chapitre, parce qu'avec 0Camille on avait fini par trouver le lien avec les "suicides", :smile4:  mais enfin je suis heureuse que ce soit révélé juste, parce que "j'adore être en exploration au Pays des Merveilles  :smile4: 
Et le tueur ne voulait pas réellement qu'elles se suicident, même s'il les a conditionnées et qu'elles n'ont pas résisté à la pression...Mais il a une autre cible en vue....(enfin pas d'autre cible si elle lui convient mais comme on ne sait jamais...)
Pressée de voir la suite!
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 6 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Irajonas Mer 11 Déc 2013 - 17:56

Je vous remercie toutes les deux, car ce sont vos réactions qui me donnent la motivation pour continuer à écrire.

J'avais bien espéré que vous ayez compris où je voulais en venir, j'estimais que je ne devais plus traîner davantage dans les sous-entendus. Il s'agit donc bien d'une enquête où tout le mode opératoire, et l'environnement des victimes, est teinté d'allusions et de métaphores liées à Alice au Pays des Merveilles.

Par ailleurs, mode "bien trop sérieux" ON :
Chaque fois que je rentre dans la tête du "Tueur de l'Episode", c'est quelque chose de très tendu et difficile pour moi. Parce que je déteste et j’exècre comme ces personnes pensent, et pourtant, je dois retranscrire leurs pensées avec le plus de crédibilité possible. Montrer que le personnage le pense vraiment, alors que la description mentale que je fais du "Lapin Blanc", c'est l'apothéose de tout ce qui me dégoûte.

C'est donc de manière très délicate que je m'attaque à sa psyché. Oui, le Lapin Blanc pourrait paraître "agréable" au premier regard. Comme toute personne comme lui. Mais c'est un peu ma manière de mettre en garde contre ces personnes qui finissent par trop nous servir de repère. Même si je m'éclate comme un petit fou à créer cette fiction mélangeant enquête/Alice au Pays des Merveilles/caractère tordu d'Eli, je suis extrêmement sérieux et précautionneux lorsque je m'attaque au Lapin Blanc.

Navré pour l'interlude "sérieux", et voici la suite.

Acte 9
Cette fois, dans la conversation, c’est Nopera qui donne les premières directives. Ce qui, d’ailleurs, repose Eli avec fraicheur, lui qui a dû faire tourner son cerveau à plein régime pour « sonder » l’amphithéâtre à la recherche de ses suspects.
- On doit se concentrer sur la première suicidée, Angèle Decresse, pour comprendre le fonctionnement du Manipulateur. C’est avec elle qu’il a expérimenté pour la première fois sa méthode, et vraisemblablement avec elle qu’il a pu faire des erreurs.
- Le « truc » qui vient me titiller, c’est qu’un couple, ça se reconnaît très vite dans un environnement comme la Fac. Ca attire l’attention, ça fait courir les rumeurs. Pourtant, personne n’a réagi dans l’amphithéâtre. Il a été discret, et pour preuve, il n’apparaît jamais sur les photos avec les victimes, affirme Eli.
- Vous entendez quoi, par là ? demande Jonathan.
- Le Manipulateur – notre « Lapin Blanc » - veut rester discret et silencieux. Il se satisfait de l’influence qu’il a sur ces filles, ses « Alices », il n’a pas besoin que les gens le sachent. Mais, surtout, il se satisfait du résultat : Ce qui lui donne du plaisir sur ces photos, c’est qu’Angèle Decresse devenait petit à petit « Alice », son modèle parfait.
- Où vous voulez en venir, Lavoro ? Où est-ce que votre raisonnement est sensé nous amener ? questionne Nopera avec impatience.
- J’y viens, j’y viens : il est probable que peu de gens, voire personne, n’ait été témoin de la présence du Lapin Blanc…
- Vous allez vraiment l’appeler comme ça ? coupe Nopera.
- … dans la vie des Alices, continue Eli. La seule chose que l’entourage aura vu, c’est d’abord des changements dans le comportement des Alices, puis l’éloignement. On n’aura très certainement pas de traces de la présence du Lapin Blanc dans leurs vies. En revanche, ce qu’on aura, ce sont des points communs dans les changements chez les trois Alices. On étudie la première Alice pour trouver des symboles d’Alice au Pays des Merveilles…
- … On cherche les répétitions de ces symboles chez les deux autres Alices, continue Jonathan…
- … et si on compare ces symboles à nos cinq suspects, on trouvera votre foutu Lapin Blanc, conclut Nopera.
- Ou presque. Parce que, voilà où je voulais en venir, ajoute Eli.
Il prend son temps pour tirer sur la shisha, puis souffler la fumée en murmurant :
- Who… Are… You ?
- De quoi ? répète Nopera.
- C’était la première phrase de la Chenille au Narguilé, dans la version Disney, je crois, l’informe Jonathan. Avec la fumée de la shisha, elle faisait des lettres : O R U, qui donne à peu près la phrase « Who Are You », « Qui Es-Tu ». En gros, votre collègue joue les crétins.
- Ouais ! répond Eli. Mais bon, voilà où je voulais en venir : « Qui Es-Tu ». Ce qu’il se passe dans la tête du Lapin Blanc en ce moment, c’est qu’il réalise qu’il n’est pas encore parvenu à créer « son Alice ». Les trois filles se sont suicidées. Elles se sont « coupé la tête », comme la Reine de Cœur le promet à chaque fois. Ce sont des échecs, qu’il impute très certainement aux victimes, car l’ego d’un Pervers Narcissique ne lui permet pas d’imaginer qu’il est responsable, ou qu’il a commis une erreur. Pour lui, « ses Alices » ont échoué. Il les a manipulées jusqu’à les faire mourir, mais il restera convaincu que ces leur faute. Et comme son ambition, c’est d’avoir avec lui « son Alice parfaite »…
- Il va en chercher une autre, comprend Nopera.
Jonathan constate alors qu’Eli a perdu tout son côté « fou-furieux », toute son allure joviale. Il n’y a plus de trace d’amusement, plus aucun sourire, plus aucune blague sur son visage. De l’étrange énergumène sorti de nulle part, Eli Lavoro devient alors un homme dont la conviction et le sérieux se ressentent tellement, qu’on ne peut que frissonner d’effroi.
- Le Lapin Blanc est entré dans la vie des ces filles. Il a commencé à les détruire au moment même où il les a rencontrées. L’influence perverse qu’il a eu sur elles les a conduit tout droit à la mort. Elles se sont suicidées parce qu’il est entré dans leurs vies. Elles sont tombées « malades », et le virus, c’était le Lapin Blanc. Mais dans sa tête à lui, il ne sera jamais le responsable. On aura beau lui faire comprendre, par le raisonnement le plus logique et concret, qu’il est coupable de leur destruction mentale, le Lapin Blanc ne se considèrera jamais comme tel. J’espère que vous comprenez bien pourquoi je déteste déjà ce type.
- Parce qu’il les rend coupables, comprend Jonathan.
Eli se tourne vers Jonathan, à la fois surpris et satisfait que le jeune homme ait compris aussi vite. Il laisse alors Jonathan conclure.
- C’est le Lapin Blanc qui a causé leur mort, mais il les considère elle comme les coupables. Il les a tuées à petit feu, et il leur dira que c’est de leur faute.
- Exactement, conclut Eli d’une voix grave. Et, peu importe qu’on puisse prouver ou non qu’il est coupable du suicides des trois premières Alices, je ne peux pas, en mon âme et conscience, le laisser courir et continuer à détruire des vies. On doit l’arrêter avant qu’il n’emmène la prochaine Alice dans le trou de lapin.
Au même moment, un étau se resserre auprès de Camille Verrevon. La nouvelle Alice du Lapin Blanc.

Acte 10
Innocence, naïveté, et stupidité.
« Stupidité », mais dans le sens commun du terme. De son étymologie, qui veut que l’individu « stupide » soit la personne « frappée de stupeur ». Voilà ce qu’il recherche. La fraicheur de l’innocence, la naïveté gracieuse de la personne qui ne voit pas le mal, et la stupeur, la surprise et l’émerveillement, devant le reste d’un monde extraordinaire.
Il rêve de trouver celle qui sera ainsi. C’était ce qu’il y avait de beau, chez Alice. Son émerveillement devant le Pays des Merveilles. La naïveté face à tout cet environnement de folie. Cette curiosité naïve qui voulait toujours aller plus loin. Il aimerait trouver cette fille qui s’émerveille, qui ne voit pas le mal, qui ne sombre pas dans cette désillusion de la vie. Qui garde l’âme de l’enfant.
Les trois premières Alices n’avaient pas pu conserver cela. Pourtant, il leur a donné les outils. Mais elles n’étaient pas assez intelligentes, voilà ce qu’il pense. Elles avaient été idiotes. Elles avaient laissé la folie du monde les perturber, au lieu de s’émerveiller devant. C'était de leur faute!
Si elles avaient été plus malines, elles auraient compris qu’il était là pour les guider. Leur servir de repère. Que, si elles avaient faits de lui leur monde entier, elles ne se seraient jamais perdues. Mais elles ont préféré écouter « les autres ». Lui qui leur avait donné tant, qui avait fait des efforts pour les amener à devenir plus « Alice » qu’elles ne l’étaient déjà, elles lui ont tourné le dos le jour où elles ont commencé à voir le monde différemment de ce qu’il leur proposait.
Il sait qu’il a raison. Elles n’avaient pas à écouter le reste du monde. Juste à l’écouter lui. Et elles ont refusé. Voilà ce qui les a conduites à leur perte.
Mais celle là, dans la bibliothèque universitaire, qui vient le rejoindre en s’asseyant face à elle, elle paraît différente. Elle est un peu plus grande que les autres. Mais toute aussi fine, avec ce visage angélique, et ses cheveux blonds, très longs, un peu bouclés. Quand elle sourit, on y voit l’innocence. La naïveté. Ce genre de fille qui croit encore au prince charmant.
« C’est mignon », pense-t-il.
Ils discutent. Elle boit ses paroles. Elle est attiré par son côté intellectuel, l’aspect un peu rêveur de ses paroles. Et en même temps, il paraît tellement sûr de ce qu’il dit. De ce qu’il fait. Voilà un homme qui sait ce qu’il fait, qui sait ce qu’il dit, et qui sait où il va. Camille Verrevon est attirée par la prestance de ce garçon.
Il parle avec des phrases courtes mais efficaces. Son point de vue apparaît comme des certitudes. Des évidences qui lui donne des repères. Elle qui se perd si facilement. Elle qui n’aime pas vraiment son reflet dans la glace.
Oh, elle ne se considère pas « moche ». Mais elle ne se considère pas belle non plus. Même lorsqu’elle se maquille, qu’elle essaye de se mettre en valeur, elle a l’impression de rater quelque chose. De se mentir à elle-même. Elle a même préférer renoncer.
Elle aime ses rêves, et elle n’a pas envie de les perdre. Mais tout le monde se moque des gens qui rêvent. Tout le monde profite de leur naïveté, et tourne leur rêverie en ridicule. Parce que ce n’est pas « mature » de rêver. Ce n’est pas « sexy » de trop rêver. Elle a tellement entendu qu’elle était « cul cul gnan gnan »… Mais ce n’est pas l’impression que lui donne ce garçon.
Lui, il a l’air de parler de rêve. Il a l’air intéressé par le rêve. C’est peut-être ça qui la fait un peu rêver plus encore, depuis une semaine. Il a l’allure d’un prince charmant prêt à la laisser vivre le rêve qu’elle désire. Du moins, c’est là sa pensée.
Il lui offre la broche. On dirait un lapin. Il lui dit que c’est un lièvre. Le Lièvre de Mars. Il lui dit :
- Dans le roman, le Lièvre de Mars vit dans une maison où tout est fait en forme de tête de lièvre. Parce que je pense que le monde dans lequel tu vis devrait te ressembler davantage.
Elle est un peu inquiète de voir qu’elle s’attache si rapidement à ce garçon. Après tout, ses mots sont un peu « cliché ». Mais, pour une raison qu’elle ne comprend pas, ça la touche.
Le monde lui a toujours paru trop différent. Un homme qui dit vouloir que le monde lui ressemble, à elle, lui donne l’impression qu’elle a de la valeur.
Et c’est la première fois, dans sa vie, qu’elle a l’impression de valoir quelque chose.

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