The Mentalist...The Ultimate Season
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 2 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Linoa Lun 23 Avr 2012 - 21:41

Oh No j'ai cru que c'était la suite soupir
Bon parce que cette fic est géniale je ne t'en veux pas pour cette fausse joie Very Happy
Tu prévois des bannière avec des photo des personnages ? (tu t'es donc inspiré, physiquement du moins, de ton entourage pour les personnages )
Je préviens que Nopera va vite s'enerver, que Piotr a certains préjugés, que Tess et Olivier, c'est une sacrée dynamique, que Melissa a un sacré caractère de chiotte, qu'Eli va commettre une erreur, et que le G Noir n'est pas si loin.

Oui, ça n'avance à rien, et pourtant...
Tu joues avec ma patience hein hein ? :bounce: cross Parce que ça nous avance pas à grand chose mais qu'est ce que ça me donne l'au à la bouche ! :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Mar 24 Avr 2012 - 0:08

Linoa a écrit:Oh No j'ai cru que c'était la suite soupir
Bon parce que cette fic est géniale je ne t'en veux pas pour cette fausse joie Very Happy
Tu prévois des bannière avec des photo des personnages ? (tu t'es donc inspiré, physiquement du moins, de ton entourage pour les personnages )
Je te poste la suite maintenant, tu me pardonnes?

Quant aux bannières, c'est une idée pour donner un visage et un peu de couleur à des textes pas forcément légers, surtout sur un écran. Je crois pouvoir facilement trouver des équivalents réels dans mon entourage.

Linoa a écrit:
Tu joues avec ma patience hein hein ? :bounce: cross Parce que ça nous avance pas à grand chose mais qu'est ce que ça me donne l'au à la bouche ! :bounce: :bounce:

Vu que je m'attends à écrire (beaucoup) j'essaie d'entretenir un peu le lectorat pendant les intervalles d'écriture angel j'ai toujours l'appréhension de perdre le lectorat avec le temps.

Voici la suite :


Acte 7
A trois heures du matin, Piotr conduit la voiture en direction du Parking Carnot. Ils sont à la bretelle d’autoroute rejoignant le sud-est de la ville au moment où Piotr commente :
- T’as bu, chef.
- Ouais. Et c’est tant mieux, articule le concerné.
Piotr passe devant les Facs de Lettres, sans qu’Eli ne fasse de réflexion sur les lieux
- C’est bon signe si t’es bourré ?
- D’une certaine manière, oui. L’alcool est un désinhibiteur, mais chez moi, c’est différent. Avec mon « truc », c’est différent.
Piotr garde le silence un moment, puis dit :
- Explique-moi.
- Première fois que j’te vois curieux. D’habitude, toutes les émotions extérieures, elles m’attaquent le cerveau dans tous les sens, depuis toutes les directions. J’dois rester concentré « H 24 » pour faire la différence entre les émotions des uns, celles des autres, et les miennes. Mais, quand j’ai bu, j’fais automatiquement le tri. Y a mes émotions d’un côté, explique-t-il en tapant le doigt sur sa tempe droite, et les émotions extérieures de la personne la plus proche de l’autre, ajoute-t-il en tapotant l’autre tempe. Ca repose.
Eli plaque son crâne contre l’appui-tête, puis tourne la tête vers Piotr.
- Parlant de ça, ça m’arrangerait si tu cessais de chercher un moyen de me remercier.
- De quoi tu parles ?
- T’as l’impression de nous devoir quelque chose, parce qu’on t’a fait sortir d’un univers où on te demandait de faire ce que les autres prétendaient être ton devoir. Là, je te propose de nous aider, sans obligation. Je t’ai proposé un nouvel entourage, une nouvelle vie, un nouvel objectif, et ça, c’est ce que t’as attendu pendant tout ce temps. Seulement, j’fais pas ça pour que tu me remercies. Je fais ça parce que tu mérites une nouvelle chance. Basta.
Piotr ne dit rien. Et ça, ça fait rire Eli.
Après encore cinq minutes, pendant lesquelles Eli partage son point de vue sur la reconnaissance de Piotr, et pendant lesquelles Piotr partage son silence, ils arrivent dans un virage où Eli fait signe à l’ancien homme de main de stationner la voiture dans la voie des bus.
- C’pas à trois heures du matin qu’un bus va nous emmerder, dit Eli. Mets les warnings.
Piotr appuie sur le bouton, et ils sortent de leur véhicule, marchant vers l’entrée piétonne du Parking Carnot.
- C’est lui, dit Piotr en montrant un étrange monticule de tissus.
- C’est pas une poubelle ?
Piotr grogne.
- Y a des gens qui l’appellent « L’Homme-Poubelle », parce qu’il ne bouge pas beaucoup, et qu’il attend près des poubelles de trouver quelque chose qui pourrait être intéressant.
Eli fait une grimace.
- C’est moche, commente-t-il.
Il plisse les yeux, et s’agenouille devant le tas de tissus inerte. Il le regarde attentivement, puis lève la tête. Eli s’aperçoit que ces tissus sont accolés contre une vitrine publicitaire.
Eli se lève alors, et donne trois coups du plat de la main sur la vitrine.
- Dans l’cul, Chirac ! s’exclame alors « L’Homme-Poubelle » en sursautant.
Les morceaux de tissus s’éparpillent, et un homme très maigre en émerge. Il porte une longue barbe grise, et des cheveux de la même couleur en couronne. Son front est strié de rides profondes. Ses yeux gris coulent des larmes à leurs commissures, devant la lumière qui vient les agresser brutalement.
- Ah oui, c’est pas une poubelle, dit Eli. Monsieur, j’ai besoin d’informations.
- En quoi ça me regarde ? Dans l’cul, Chirac !
Eli se tourne vers Piotr, devant le surprenant tic de langage de l’homme. Piotr se contente de grogner.
- Ca vous regarde parce que vous avez à y gagner, dit Eli.
Il montre alors deux billets de vingt euros.
- Pour vous si vous acceptez de faire ce que je vous dis, affirme-t-il.
- Faut faire quoi, Jospin ? demande l’Homme-Poubelle.
- Vous êtes rigolo. Je vous demanderai juste de regarder là-bas, dit Eli en montrant leur voiture avec les warnings. L’Homme-Poubelle plisse les yeux et fixe les lumières clignotantes.
- Ca vous réchauffe, coup par coup. Un coup chaud, un coup froid. Un coup chaud, un coup froid. A chaque fois qu’elles s’éteignent, c’est apaisant, non ? C’est apaisant pour vos yeux. C’est apaisant pour votre tête. Et pour vos pensées. Ca fait moins chaud. Ca brûle moins les yeux. Un coup chaud… un coup froid…
Et Eli continue cet étrange rituel pendant dix longues minutes. Longues pour Eli. Interminables pour Piotr. Jusqu’à ce que l’Homme-Poubelle soit en état de semi conscience.
- Vous êtes toujours conscient, mon brave monsieur, dit Eli avec une voix douce. Vous vous rappelez que deux semaines en arrière, vous étiez en train d’attendre devant la Faculté de Lettres. Il y a beaucoup d’étudiants qui rentrent et qui sortent. Et beaucoup de voitures qui passent.
- Y en a beaucoup qui mangent, et moi j’ai faim, dit l’Homme-Poubelle, les paupières closes.
- Vous regardez sur votre gauche, et vous voyez quelque chose de bizarre, non ?
- Non… Oui, murmure l’Homme-Poubelle d’une voix rauque. Y a une voiture comme celles de la mairie, avec un gros coffre.
- La voiture fait quoi ? demande Eli.
- Elle est garée entre des buissons. Y a des gens qui klaxonnent pour rentrer, mais comme il bouge pas, ils s’en vont.
- Avancez dans le temps. Quand est-ce que les choses changent pour la voiture ?
- Y a un homme qui sort, il est habillé en noir… ou bleu, ou gris, c’est une couleur foncée, dans l’ombre. Il porte un gros paquet.
- Et il le jette dans le coffre, c’est ça ?
- Oui. Y a un bras qui pend, je trouve ça malsain, mais j’ai pas la force de bouger.
- Vous parvenez à voir son visage ?
- Non.
- Et sa plaque d’immatriculation ?
- Oui.
L’Homme-Poubelle dit alors une suite de lettres et de chiffres. Eli fait signe à Piotr de les noter, et ce dernier les enregistre dans son téléphone.
- Bien. Merci, Monsieur. Maintenant, remontez jusqu’en 2005, au moment des élections présidentielles. Vous ne savez pas pourquoi, mais vous ne vous souvenez pas des résultats des élections, et vous n’avez pas envie de vous en souvenir. La colère qui repose en vous contre les gouvernants est mal orientée, vous voulez changer cette haine en fureur contre le désespoir. Lorsque je compterai jusqu’à dix, vous sortirez de votre sommeil, et puis vous vous rendormirez, dans un sommeil paradoxal. Demain, lorsque vous vous réveillerez, vous vous réfugierez au Samu Social, et vous écouterez ce qu’on vous dit. Un… Deux…
Et Eli compte jusqu’à dix. A ce moment-là, l’Homme-Poubelle ouvre les yeux, souffle, puis se rendort aussi vite dans un ronflement sonore.
- T’es un sacré numéro, chef, commente Piotr.
- Je sais. Maintenant, ramène-moi chez moi, s’il te plaît, mon pote. J’ai une gueule de bois qui m’attend.

Acte 8
Le lendemain, le dimanche, vers midi, Eli est toujours en train de décuver. Ce qui fait sourire Melissa, d’ailleurs, lorsqu’elle s’assoit sur le lit.
- T’as jamais tenu l’alcool, dit-elle en sachant pertinemment qu’Eli dort profondément.
Aucune réaction. Forcément. Se torcher la gueule pour faire croire aux autres qu’ils ont encore une vie normale. C’est mignon.
Après s’être douchée, et habillée, Melissa sort de son appartement, pour frapper à la porte de celui de Tess, qui vient lui ouvrir dans les secondes qui suivent.
- T’es du matin, toi, commente Tess.
Melissa passe la tête par la porte, et voit Olivier, en caleçon sur le canapé.
- Je suis pas la seule, apparemment.
Olivier grogne, et se lève.
- Je vais mettre mon t-shirt, dit-il.
- Et un pantalon, aussi, ajoute Melissa.
Tess bredouille.
- Y a du boulot, pas vrai ?
- Ouais, et comme c’est dimanche, votre paye est multipliée.
- Par combien ?
- Par un.
Quelques dizaines de minutes après, Tess est concentrée sur ses écrans. Pour elle, c’est un peu comme se balader en ville : elle reconnaît des endroits, certaines rues sont inaccessibles, mais avec de la patience, elle parvient à destination, quelle qu’elle soit.
« Fouiller dans les dossiers de la sous-préf ? Rien de bien compliqué. »
Ce n’est pas vraiment pour le défi de la tâche qu’elle a rejoint l’équipe, mais plutôt pour trouver un refuge. Il est difficile de vivre quand on ne supporte pas les foules. Là, au moins, elle vit et bosse au même endroit. En plus, son employeur la met fréquemment sous hypnose pour trouver un moyen de la débarrasser de son agoraphobie.
« Eli, c’est un hackeur de tête, pense-t-elle. »
Lorsqu’elle a terminé ses fouilles, elle se lève pour faire son rapport à Melissa.
- J’ai fait deux listes. Une pour les Mascotts pros, l’autre pour les particuliers.
- On les mets au tableau, répond Melissa. Moi, je ne saurais pas quoi en faire. Ca attendra qu’Eli décuite.
- Et je fais quoi, en attendant ?
Melissa hausse les épaules.
- Tu réfléchis comme nous.
Melissa retourne à la table basse, et voit Olivier lire et relire les dossiers concernant David Patrosi et Jean-Marie Castel.
- J’ai réfléchi, dit Melissa.
- Et ça fait mal ? rétorque Olivier sans quitter ses dossiers des yeux.
- Comment on peut ne pas se rendre compte pendant deux semaines d’une disparition ? Et comment passer à côté sept fois ? Sur les sept, il y en a bien au moins un dont la disparition a attiré l’attention. Pourtant, aucune des victimes n’a été enregistrée par la police avant sa mort.
Olivier regarde un moment dans le vide. Il se passe la main dans les cheveux, puis souffle entre ses mains.
- Pour une fois, tu dis un truc pas con, affirme Olivier.
- C’est une sorte de compliment détourné ?
- La police n’a pas enregistré leur disparition, mais nous, avec les rumeurs, les infos qu’on a de manière « underground », si on les avait enregistrées ?
Il se lève et s’approche de Tess.
- Recule fissa, lui ordonne cette dernière.
- Tout doux, Bredo, lui répond Olivier.
- Tu m’as dit pareil, cette nuit, rétorque-t-elle.
- J’ai pas envie de savoir, ajoute Melissa.
- Sors la liste des disparitions non officielle, et couple la avec le plan de la ville.
- « S’il te plaît », mon chou.
- De rien, rétorque-t-il.
Tess envoie la carte de la ville sur l’écran de la table en verre, puis active les points représentants les disparitions.
- Fais une recherche croisée entre les disparitions et les victimes.
Tess s’exécute, et des points disparaissent… mais pas tous. Melissa réalise alors.
- On en avait enregistré trois, dont David Patrosi, murmure-t-elle.
- Repars à zéro, Bredo, et fais une recherche croisée avec les possesseurs de Mascott.
- Tu espères quoi ? demande Melissa.
- Un miracle.
Un seul point reste actif sur le plan.
- Là. Thomas Barra.
- Il n’est pas sur la liste des victimes, informe Tess.
- Alors, il est dans une nouvelle liste : celle des suspects. Mel, tu devrais remuer le cul à ton mari, je crois qu’on peut se mettre Nopera dans la poche en deux-deux.

****
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Message  Johel Mar 24 Avr 2012 - 9:24

coucou

C'est vrai qu'hier quand j'ai vu que tu avais posté j'ai eu la même "fausse joie" que Linoa
J'attends de voir ce que vont donner les bannières (en plus tu te débrouilles en retouche photo cross )
Tu ne risques pas de perdre ton lectorat avec ce genre de chapitre (lors de mas première lecture j'avais lu "électorat" hall déformation probablement due à l'actualité)

Eli qui est "ivre" mais qui conserve ses capacités...
Sa discussion avec Piotr...j'apprécie ce duo au combien improbable...
La découverte de "l'homme-poubelle"...La séance d'hypnose bravo

Alors Olivier et Tess sont "ensemble", un fameux couple...
Melissa n'a peut être pas le don d'Eli mais elle est douée dans l'analyse des infos...
Alors ont-il vraiment un suspect ?
Et quelle erreur va commettre Eli hall
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Message  Linoa Mar 24 Avr 2012 - 15:57

coucou
Avec une suite comme ça t'es tout pardonné ! Wink
Comme johel j'avais lu électorat siffle (en parlant de ça je crois que les éléctions présidentielles c'était en 2007 et non en 2005 Embarassed )

Eli qui gère mieux son don ivre, excellente idée super (ça me fait penser à une phrase d'une amie ivre "tu vois y a 2 moi dans ma tête là le moi conscient et le moi inconscient et on a des discussions très intéressantes" non_mais lol1

Piotr et Eli qu'est ce que j'aime ce duo super même si j'ai une petite préférence pour Eli/Nopera. angel Eli qui ne peut s’empêcher de profiter de l'hypnose pour venir en aide à l'homme poubelle. :)

:shocked: Coste et Bredo ensemble ?
Melissa très bien dans ce rôle de "chef"
Thomas Barra ? Un nouveau nom, un coupable une victime ? Wait & See :bounce:
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Message  Irajonas Mer 25 Avr 2012 - 1:08

Je tire certains détails de faits réels, et ce fameux "Homme-Poubelle" est inspiré de plusieurs personnes aperçues dans ma vie de tous les jours. Le "Dans le cul Chirac", j'en ai été témoin.
Pour les présidentielles, je voulais citer la date de 1995, je m'ai planté, désolé !

J'ai dit que Coste et Bredo avaient couché ensemble... j'ai pas dit qu'ils étaient ensemble siffle

L'erreur d'Eli va être double, et je vais citer du Dumbledore, qui disait "Mon intelligence étant hors du commun, mes erreurs n'en sont que plus grandes."

Voici une transition pour la fin de ce chapitre 2, j'attaque le trois tout de suite.

Acte 9
Le Commissaire Nopera se réveille avec un mal de tête. Comme à chaque fois qu’elle a l’impression d’être face à un mur.
Elle ne supporte pas de ne pas comprendre ce qui lui arrive. C’est maladif, elle ne supporte pas que ça soit hors de sa portée, hors de sa compréhension. L’univers n’est pas conçu pour ça.
Et c’est son boulot, merde ! C’est à elle de les trouver, et de les arrêter avant qu’ils ne fassent plus de mal. Et ce n’est pas une, ni deux, mais sept personnes qui sont mortes, et elle n’a rien pu y faire. Rien du tout.
- Maman ! crie une petite voix.
Sandra Nopera se lève au quart de tour, et court en direction de sa cuisine.
- Benjamin ? appelle-t-elle.
Elle trouve son fils, Benjamin, de huit ans, dans la cuisine, tenant une bouteille de lait au dessus de son bol.
- ‘Ya plus de lait, dit-il.
Nopera soupire. Allez élever un enfant lorsque vous êtes seule, et que vous avez un boulot comme le sien. A force de voir des morts, des fous furieux, des gens qui pleurent, si elle n’avait pas son fils pour lui rappeler qu’il y a quelque chose de beau – comme la vie, par exemple – dans ce monde, elle se serait déjà foutue en l’air depuis longtemps.
- Dans le cagibi, Ben.
Dans l’étroit couloir menant à l’entrée, est couché son chien. Un berger allemand qui répond au nom de Whisky.
Allez chercher…
Whisky est dirigé vers la porte, couché comme s’il avait peur. Nopera ne remarque pas tout de suite la crainte de son chien. Elle se contente de lui caresser le dessus de la tête.
- Ca va, va te dégourdir les pattes, lui murmure-t-elle.
Nopera tourne ses clefs dans la porte, et l’ouvre en grand. Whisky accourt dans le jardin, et tourne autour de la maison en aboyant.
Ce que Nopera trouve curieux, d’ailleurs. Whisky n’aboie jamais.
- Whisky ? appelle Nopera en s’avançant dans l’allée devant sa porte.
Elle est alors parcouru par un frisson désagréable. Une partie d’elle se dit que quelque chose ne va pas. Et l’autre partie lui dit qu’elle est stupide de s’inquiéter pour un détail. Whisky aboie. Et alors ?
- Et alors ? murmure-t-elle en se retournant.
Elle est alors pétrifiée. Elle reste devant sa porte, sans bouger, retenant son souffle.
Whisky tourne toujours autour de la maison, en aboyant sans que Nopera l’entende. Elle n’entend plus rien. Elle regrette juste qu’une partie d’elle-même ait pensé qu’il fut idiot de s’inquiéter.
- BEN ! hurle Nopera, la voix tremblante. BEN ! Viens ici !
Benjamin accourt auprès de sa mère. Celle-ci le serre contre elle.
- Par pitié, dis-moi que c’est toi qui as fait ça, supplie-t-elle.
- Pourquoi je ferais ça ? demande-t-il, comme si sa mère lui posait une question idiote.
Nopera soupire, la gorge crispée.
- Fais tes affaires. On va voir quelqu’un, ordonne-t-elle.
- J’ai même pas encore déjeuner !
- Ne discute pas, on part tout de suite !
Une fois que Benjamin s’est habillé et a enfilé ses baskets, pris un sac à dos avec un bloc-notes et une console de jeux, Nopera le pousse dans l’allée. Whisky les suit de près.
- On va où ? demande l’enfant.
- Voir des gens, répond-elle sèchement en fermant la porte à clef. Tu vas rigoler, il y en a un comme toi.
Nopera court en direction de sa voiture, ouvre la porte du côté passager pour que Ben y grimpe. Elle fait monter Whisky à l’arrière, puis s’empresse d’aller au volant.
Elle fait demi-tour, regarde sa maison, puis accélère d’un coup sec, laissant derrière elle sa maison, fermée à clef, un G Noir inscrit sur sa porte.

Acte 10
Ah, là, peut-être qu’ils vont commencer à comprendre !
Ils vont commencer à vraiment avoir peur. Ils voulaient cacher les actes du G Noir au public ? Et cacher son message ? Comment peut-il faire comprendre au reste du monde ce qu’il sait, si personne n’apprend ce qu’il a fait ?
Ils ont voulu lui couper l’herbe sous les pieds. L’empêcher de montrer aux gens ce qu’il faut comprendre : l’esprit et le corps sont indissociables, et il faut les comprendre l’un et l’autre pour apprécier le sens de la vie. Cette vie qui ne dure qu’une fois, avant le chapitre final. Et puis, après la mort, vient…
Ne vient rien. C’est fini. C’est FINI !
Fini de jouer avec la vie des autres. Ils se croient dotés du pouvoir de décider, alors il va leur montrer ce que ça fait, quand quelqu’un d’autre décide pour eux.
- Vous allez voir ce que vous allez voir, grommelle-t-il.
Les règles vont changer. Et ils vont voir ce qu’ils vont voir. Oh oui, ils vont voir à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils vont voir comment ils fonctionnent, et ils verront comme ils sont moches !
- Comprends toi toi-même, murmure-t-il d’une voix aigue. Il faut se connaître soi-même, si on veut connaître les autres, non ? Comme il faut s’aimer soi-même si on veut aimer les autres. Je me connais et je m’aime, alors, je connais et j’aime les autres. C’est eux, qui ne s’aiment pas.
Il répète ceci, encore, et encore, en agitant une pelle. Il a vu la voiture de Nopera partir. Quand elle reviendra, il sera déjà loin. En attendant, dans une énorme bâche bleue enroulée, sa huitième victime est sans vie, mais ouverte. Oui, il est ouvert ! On peut voir qui il était à l’intérieur, et franchement, l’intérieur de qui il était, ça pue.
- Vous allez le trouver, et vous allez trouver ça drôle, Commissaire Nopera ! Vous allez trouver ça très drôle !
Il creuse dans le jardin de Nopera. Il creuse en répétant cette phrase, encore et encore :
- Vous allez trouver ça très très très très drôle !


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Message  Linoa Mer 25 Avr 2012 - 1:43

G Noir is back ! demon


prie Faites que ce cinglé ne s'en prenne pas à Nopera je l'aime bien et la savoir maman lui donne un coté attachant Wink ( bon au pire tu peux tuer le chien si tu veux vraiment être cruel :roll2: demon )
Retour dans la tête du G noir super non_mais Y a plus de doute il est vraiment dérangé !
"Ah, là, peut-être qu’ils vont commencer à comprendre ! " Euh non non toujours pas :roll2:

Très bonne transition bravo mais je dois avouer que je m’inquiète un peu pour l'équipe après cette intrusion dans les pensées du G Noir pale
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Message  Johel Mer 25 Avr 2012 - 9:15

Effectivement donner une vie privée, qui plus est de maman, à Nopera nous la fait découvrir sous un nouveau jour bravo
Le G noir semble vouloir attirer l'attention de la commissaire :shocked:
Quand elle dit à Ben
Tu vas rigoler, il y en a un comme toi
Parle t-elle d'Eli scratch
Le tueur est vraiment malade, je ne sais pas ce qu'il a subit mais pour avoir une telle rancune, la souffrance a certainement été terrible pour lui...
Je doute que l'équipe trouve drôle ce qu'il est en train de faire...
Tu nous a concocté un vrai bon déjanté bravo
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Message  Irajonas Ven 27 Avr 2012 - 19:57

Chapitre 3 : La Hache de Guerre
Acte 1

Eli se lève, et découvre son appartement vide. Il regarde vers le mur adjacent à l’autre appartement, et ressent trois types d’émotions différentes. Cela lui suffit pour savoir que Melissa, Olivier et Tess sont à côté. Ne serait-ce qu’à la détermination de sa femme, la sensation constante d’étroitesse de son informaticienne, et la fascination d’Olivier pour ce qui lui échappe. Il sent un mouvement, et une envie de partager une découverte, trahie par une vague d’excitation… et d’inquiétude. L’allégresse du mystère qui commence à se résoudre.
La porte s’ouvre alors dans un claquement sonore.
- Honey… dit Melissa.
- Moi aussi j’ai des infos, coupe Eli. Attendez-moi, j’arrive.
- Ca m’énerve quand tu fais ça, répond-elle.
- Peut-être. Mais t’es tellement belle quand tu t’énerves.
- Crétin.
La réponse du tac-au-tac d’Eli lui arrache quand même un début de sourire. Dix minutes après, il est fin prêt, face à ses trois compagnons.
- On a fait une recherche croisée entre les possesseurs de Mascott et les disparus officieux, annonce Olivier. On a un résultat : Thomas Barra, habitant au sud-ouest de la ville, au Val St André.
- Comme je m’y étais attendu, ajoute Eli. Hier soir, avec Piotr, on a réussi à avoir l’immatriculation du Mascott qui a été vu lors de l’enlèvement de Jean-Marie Castel.
Il sort un post-it sur lequel est inscrite l’immatriculation.
- Bredo, tu peux…
- Si je peux ? Si je veux, je peux. Et je veux bien, si tu me fais un café.
- Va pour un café, trouve-moi à qui appartient ce foutu Mascott.
- Je croyais qu’on avait déterminé que c’était Thomas Barra, rappelle Olivier.
- Tant mieux si l’immatriculation le confirme. Je ne veux pas une présomption, je veux une preuve.
Eli se laisse tomber dans le canapé en se tenant la tête. Melissa s’assoit à côté de lui en lui passant la main dans le dos.
- Tu sais que tu ne tiens pas l’alcool, lui rappelle-t-elle.
- Je sais. Je voulais juste… que ça se calme un peu, explique-t-il en tapotant sa tempe.
- Il doit bien y avoir une autre solution. Tu ne vas pas te torcher la gueule à chaque fois que leurs émotions t’envahissent.
- Pas que leurs émotions, Mel. Les miennes, les leurs, celles des gens qui passent… quand je suis passé à côté du corps de Jean-Marie Castel, j’ai ressenti le vide complet. Rien du tout, nada. Ce n’était pas comme si il n’y avait pas d’émotion qui sortait de son corps, mais comme si le rien… « The Void », c’était une émotion à part entière.
Eli tourne la tête vers Melissa, et se plonge dans ses yeux.
- J’ai eu l’impression de ressentir la mort, dit-il. Et, de tout ce que j’ai connu, rien ne m’a jamais fait aussi peur.
Melissa regarde Eli, et voit dans ses yeux que la terreur commence à y émerger.
Pas facile pour elle d’avoir un mari hypersensible, au point que chacune des émotions extérieures vient l’oppresser. Elle-même doit affronter ses propres émotions, les contrôler, pour qu’elles n’affectent pas Eli.
C’est plus de boulot que ce que n’importe qui peut imaginer. Sa colère, sa frustration, sa peur, tout ce qui passe par sa tête, elle s’efforce de le contrôler, et de s’approcher au maximum de l’ataraxie, afin de ne pas être un handicap pour Eli. Par là même, elle tente de se simplifier la vie. Si elle est calme, Eli « contracte » son calme, et leur couple n’en marche que mieux.
Certains ont une fois prétendu que c’aurait été une bonne chose d’être comme Eli. Ce serait plus simple pour comprendre les autres, savoir s’ils ne mentent ou pas, et toutes ces broutilles. Mais ça implique aussi d’avoir sans arrêt à se battre contre les émotions des autres, à s’efforcer de garder son calme alors qu’il peut ressentir la douleur et la joie, la peine et le rire, la peur et la confiance, tout en même temps. N’importe qui en deviendrait fou.
Mais pas lui, si Melissa est là pour l’aider. Parfois, elle juge que c’est trop pour elle. Mais là, elle voit que c’est peu de choses. C’est la preuve formelle qu’Eli a besoin d’elle, en dépit des apparences. Et sentir qu’on a besoin d’elle… c’est quelque chose que Melissa aime.
Alors, elle se concentre sur le calme. Sur l’amour qu’elle porte pour son mari. Sur sa détermination à mener leur but à terme, à retrouver Le G Noir, et le stopper.
C’est une chose qu’ils font bien.

Acte 2
Un an et un mois avant
Il est dix-huit heures. Tess rentre du travail. Elle rentre de Marseille, sur l’autoroute, pour rentrer à Luynes, un village limitrophe d’Aix en Provence.
A mi-chemin, elle se rend – enfin ! – compte qu’elle roule depuis un bon moment en réserve. Elle prend alors la première sortie d’autoroute qu’elle voit pour faire le plein.
C’est à ce moment-là, dans cette station essence, que son cerveau bascula.
Après avoir versé toute l’essence dont elle avait besoin dans le réservoir, elle prend le chemin de la caisse. Elle ferme la porte derrière elle. A cette heure de pointe, il y a du monde qui attend déjà devant elle.
Trois hommes, deux femmes. Cinq personnes avant qu’elle puisse payer. Dans les rayons de la station, des hommes, des femmes et des enfants cherchent quelque chose à grignoter, ou des produits d’entretien pour leur voiture. Bref, tous le monde est normal.
Le premier à payer est de taille moyenne, et assez fin. Il a les cheveux en bataille, mais on voit qu’il a au moins essayé de les arranger. Visiblement en vain.
Alors que cet homme s’apprête à récupérer sa carte bancaire, la porte du bâtiment vol en éclat. Quatre hommes rentrent, trois sont armés de UZI, et un d’un fusil à pompe. Ils portent tous des cagoules. Ils bousculent la ligne de client sur les côtés, Tess la première.
Sa tête cogne contre un rack de paquets de M&M’s et de chips qui lui tombent sur le visage.
- Hé ! hurle-t-elle par réflexe.
- Toi, la ferme, lui crache l’homme cagoulé.
- Tous à terre, et ne bougez pas ! ordonne un autre des braqueurs.
Tess se protège le visage avec ses bras, mais rien ne lui arrive. Elle risque un regard, et voit que les autres clients sont dans la même position qu’elle, assis sur le sol, recroquevillés, paniqués.
Et, sous la panique, la caissière n’arrive pas à ouvrir sa caisse.
- Appelez quelqu’un qui va m’ouvrir ça ! crie le braqueur le plus proche de la caisse.
- Je suis la seule, il reste que les gars de l’entretien !
- OUVREZ-MOI CA ! crie le braqueur en frappant du poing sur le comptoir.
Du moins voulait-il frapper du poing, mais il frappe avec sa main tenant le UZI. Une petite rafale de cinq coups de feux en sortent brutalement, touchant trois fois le bras de la caissière dans des éclats de sang. Ses hurlements viennent percer les tympans de Tess, et celle-ci se recroqueville davantage.
- T’es con ou quoi ? hurle un braqueur à celui qui a tiré. Fallait pas…
- C’est un accident, merde !
Les sirènes des véhicules de police s’entendent déjà au loin.
- Faut y aller ! dit un des agresseurs. C’est foiré !
- On n’a plus le temps ! dit un autre. Ils nous rattraperont !
Cet homme, celui qui était en train de payer au moment où Tess est entrée dans cette station, et qui est assis à côté d’elle, leur dit :
- Plus vous tergiversez, plus vous perdez du temps. Vous devriez vous barrer maintenant !
- Ferme-la, fils de pute.
- Je passerai le mot à ma maman plus tard, répond le client avec un signe de main.
Ce dernier reçoit un coup de pied du braqueur droit au plexus, et ça lui coupe la respiration.
Cette fois, les voitures de la police sont nettement visibles. Ils se rassemblent autour de la station.
- On fait quoi ? demande l’un des agresseurs.
Mais aucun d’eux ne réagit, ni n’émet de suggestion. Le client se rapproche doucement de Tess, en lui murmurant :
- Ca va peut-être durer un moment… Juste pour vous prévenir.
Tess n’ose pas répondre. Elle regarde les quatre braqueurs, puis la caissière avec le bras en sang, puis la police qui se déploie dehors, puis, enfin, l’homme à côté d’elle.
- On est dix-neuf, dans cette salle, continue-t-il en murmurant. Et quand on sortira, on sera toujours dix-neuf. Je vous le promets.
Ce fut une des rares promesses d’Eli qu’il ne parvint pas à tenir.
****
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Message  Linoa Ven 27 Avr 2012 - 20:57

*Ne t'emballes pas ce n'est peut être pas la suite *

Ha la suite ! Very Happy coucou
C'est vrai que le "don" d'Eli ressemble plus à un fardeau No mais heureusement Melissa est là pour lui. Et comme le dit sa femme il faudrait qu'Eli trouve un autre moyen pour contrôler ce don avant de finir alcoolique. scratch

Je comprends maintenant pourquoi 19 personnes Very Happy .
- Ca va peut-être durer un moment… Juste pour vous prévenir.
C'est seulement à la lecture de cette phrase que je me suis doutée que ce client était Eli :roll2:
Ce fut une des rares promesses d’Eli qu’il ne parvint pas à tenir.
La fameuse erreur d'Eli ?
J'aime ces retours en arrière où l'on apprend comment l'équipe s'est formée (d'ailleurs si ils pouvaient faire pareil dans TM siffle)


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Message  Johel Ven 27 Avr 2012 - 21:30

Effectivement le "don" d'Eli ressemble plus à une malédiction
J'imagine que de "ressentir" la mort pourrait détruire n'importe qui, pas Eli
Mais ça le ronge
Heureusement qu'il peut compter sur Melissa

Le braquage, j'avais tout de suite percuté sur le fait qu'il ne pouvait s'agir que d'Eli compte tenu du flashback...
Et comme le dit Linoa on a probablement l'erreur d'Eli
Sauf si tu continues à nous manipuler
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Message  Irajonas Dim 29 Avr 2012 - 23:57

Et si on s'apprêtait à passer une vitesse et qu'on accélérait? Je viens juste de me blesser en faisant la vaisselle (ça s'invente pas), donc j'ai écrit tout ça avec une main et demi. Un peu d'indulgence en cas de faute de frappe cross

En tout cas, vos commentaires fidèles au poste (et qui arrivent très vite, en plus!) me poussent à maintenir un rythme d'écriture, c'est un bon exercice pour moi. Merci beaucoup, Linoa et Johel (encore que les commentaires de Gabicoon et Sweetylove30 me manquent, elles aussi...)

Acte 3
Une alarme retentit sur l’un des écrans de Tess. Elle se retourne, et ouvre une fenêtre qui s’avère être une vidéosurveillance.
C’était une idée d’Eli : entre autre, les vidéosurveillances de Tess détectait les silhouettes de véhicules approchant la Brasserie hors des horaires d’ouverture. Ca leur permettait de réagir rapidement au cas où les hommes de main de Torres reviendraient.
Sauf que là, ce n’est pas la signalisation de leur voiture.
Tess regarde attentivement la vidéo, puis fronce les sourcils.
- C’est Nopera, annonce-t-elle. Avec un gosse. Elle n’a pas l’air bien.
Eli s’approche et regarde sur l’écran.
- Elle n’a jamais dit qu’elle avait un enfant, dit Eli.
- Parce qu’elle avait des raisons de le dire ?
L’enfant essaie de rester dans la voiture, mais Nopera le force à le suivre.
- Faites des gosses, grommelle Tess.
- J’peux pas, j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
Aucun ne réagit.
- Qu’est-ce qu’elle fait ici un dimanche avec son gosse ? demande Eli.
Nopera ouvre le coffre, laissant sortir son berger allemand.
- Et avec son chien ?? ajoute Melissa.

Acte 4
« Et je fais des trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous… »
Il pose sa pelle sur son épaule. Ce n’est pas profond, mais ça suffira.
Il jette le corps de sa victime dans le trou, et puis, le rebouche lentement, mais surtout pas proprement.
Il veut qu’ils trouvent le corps. Mais pas à l’air libre. Il ne va pas cacher son message, mais celui-là, il faut qu’ils réalisent qu’il a su et pu prendre son temps.
Et elle verra si il est « dommage » de penser qu’il n’y a rien après la vie. S’il n’y a rien après, alors c’est la seule chance qu’on a de faire quelque chose de « grand ». Et lui, il va faire quelque chose de grand. On se souviendra de son nom. La grande majorité ne comprendra pas ce qu’il a fait, mais une minorité d’éclairés comprendra, se souviendra de ce qu’il a fait, et de son nom. On ne se souviendra pas de ses victimes, on ne s’en souvient jamais. C’est parce qu’ils ne marquent pas les esprits.
Mais lui, il les marquera. Personne ne peut l’empêcher, maintenant. Même si on l’arrête, même si on le tue : il a gagné. Il a gagné depuis le moment où il a fait sa première victime.
Et, plus il y en aura, et plus fort ce sera. On se souviendra de lui même si on n’en a pas envie.
- Parce que c’est ça, l’immortalité ! dit-il à voix haute.


Acte 5
Melissa fait monter le rideau de fer. Derrière, Nopera tient son fils contre elle, son chien assis, attendant sagement que… eh bien, que quelque chose se passe.
Lorsque la jeune américaine ouvre la porte, la famille Nopera se dépêche d’entrer dans la Brasserie, et la première chose que ressent Eli, c’est de la panique.
- Désolé de vous embêter un dimanche, mais vu les circonstances, j’ignorais où aller.
Le chien va se poster sous une table et s’allonger en poussant un gémissement.
- C’est quoi, ce chien ? demande Olivier.
- Mon chien, répond Nopera.
Alors que personne ne l’avait remarqué, Eli et Benjamin se regardent dans les yeux sans bouger. Eli ressent une étrange sensation… des grésillements. La sensation de recevoir ce qu’il émet, en même temps qu’il émet ce qu’il reçoit. Une boucle sans fin et paradoxale, d’une émotion qui n’en est pas une. Ce qu’il trouve de plus étrange, c’est de ne pas parvenir à lire les émotions de l’enfant.
- Du larsen, mumure-t-il.
- Qu’est-ce qui larsen ? demande Nopera.
Eli remue la tête, clignant des yeux, puis se tourne vers le commissaire.
- Mes neurones, répond-il instinctivement. Vu votre panique, il a du se passer quelque chose.
- Oui, avoue Nopera.
Elle raconte alors à l’équipe le G Noir qu’elle a découvert sur sa porte. Eli, Tess, Olivier et Melissa écoutent les faits avec attention. Eli se mord les lèvres, et consulte Olivier du regard.
- Il change son mode opératoire, c’est pas bon signe, dit Olivier.
- Non, c’est pas bon, confirme Eli.
- En quoi ça vous dérange ? demande Nopera.
- Il y a forcément quelque chose qui a provoqué le changement, et ça coïncide avec le moment où vous avez fait appel à nous. Il y a toujours eu un décalage d’au moins deux semaines entre un dépôt et un autre. Là, il y a un jour de décalage.
- Il n’y avait pas de corps quand…
Nopera se fige alors, le regard dans le vide.
- Whisky, dit-elle pour elle-même.
- Déjà ? Vous commencez fort, dit Tess.
- Non, c’est le nom de mon chien. Quand j’ai ouvert la porte, il a fait le tour de la maison, dans le jardin.
Eli consulte chacun de ses coéquipiers du regard.
- Commissaire Nopera, le G Noir accélère, et ça a un rapport avec notre engagement, affirme Eli. Qui d’autre est au courant ?
- Personne, affirme Nopera.
- Chacune des personnes qui se trouve dans cette pièce est restée sous ma surveillance dans les deux dernières semaines, ajoute Eli avec un ton sec. Quant à Piotr Ovascky, je m’en porte garant, il a été notre garde du corps tout ce temps. Je vous donnerai un alibi pour chacun d’entre nous, moi y compris. Ca veut dire que quelqu’un d’autre, quelque part, s’est rendu compte que vous aviez changé votre méthode d’enquête, et si cette personne n’a pas communiqué l’information au G Noir, alors cette personne est le G Noir.
Devant cette révélation, un silence tombe sur la salle. Melissa s’avance entre Nopera et Eli.
- Tess reste tout le temps ici, affirme-t-elle. Elle peut veiller sur votre fils.
- Pourquoi…
- On a du neuf, coupe Eli. Un témoin a vu le véhicule du G Noir au moment de l’enlèvement de Jean-Marie Castel et nous a communiqué son immatriculation. Tess était en train de fouiller…
- Légalement, bien sûr, coupe Nopera.
- … dans les dossiers de la police pour trouver l’identité du propriétaire. En même temps, Melissa et Olivier ont découvert que trois des victimes du G Noir avaient été signalées disparues, mais que la police a refusé de les enregistrer. Et sur nos fichiers des disparus, un d’entre eux est possesseur du même type de véhicule que celui du G Noir, qui est relativement rare. On a un nom : Thomas Barra.
Nopera acquiesce de la tête, sans parler. Elle comprend pourquoi Melissa disait que Tess pourrait veiller sur Ben.
- Monsieur Lavoro, vous permettez…
Eli sent que Nopera joue à ce moment-là son rôle de « chef » en tant que commissaire. Il lui fait signe de s’exprimer librement.
- Vous et moi, on va retourner chez moi et inspecter les lieux. Envoyez vos hommes voir le domicile de ce Barra.
- Avec quel mandat ? demande Olivier.
- Qui a dit que vous auriez besoin d’un mandat ? Vous n’êtes pas flic.
- C’est du cambriolage, dit l’ancien thanatopracteur.
- C’est du cambriolage si vous vous faites prendre, rétorque Nopera. Là, on n’a pas le temps pour cette fichue paperasse qui, avouons-le, a une forte tendance à m’empêcher de faire mon travail. Je vous demande une chose : ne pas vous faire gauler. Et d’après le peu que j’ai vu, vous êtes doué pour ça.
Olivier hausse les épaules.
- Un Commissaire qui nous demande de faire un cambriolage. Je vous aime déjà.
- Et je regrette déjà ce que j’ai dit, soupire Nopera en se frottant le cou. Bredo, si vous avez du neuf sur l’identité que vous cherchez…
- J’appellerai Eli, dit Tess. Et je veillerai sur votre mioche.
- Je suis pas un mioche, rétorque Ben.
L’informaticienne se tourne vers l’enfant, qui la regarde avec défi.
- Toi, tu me casses déjà les…
- On fait comme vous avez dit, Sandra, dit Eli. Mais s’il y a une taupe pour le G Noir dans vos services, ou pire, si le G Noir est dans vos services, alors on ne peut pas appeler des renforts. Votre seule équipe, c’est nous.
- Pour le meilleur et pour le pire, conclut Nopera. Allez. On fait notre boulot, et on doit le faire vite !
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Message  Linoa Lun 30 Avr 2012 - 1:43

coucou
Alors si il y avait des fautes de frappe je n'y ai pas fait attention trop absorbée par l'histoire Very Happy
Et c'est à nous de te remercier pour cette histoire merci

J’peux pas, j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
non_mais Ce Olivier est un sacré phénomême lol1

Bon je l'ai déjà dit et je me répète mais j’apprécie vraiment ces moments dans la tête du G noir . super

Benjamin aurait le même "don" qu'Eli ? :shocked: quand Nopera a dit à son fils 'tu verras il y en a un comme toi" je pensais qu'elle parlait d'Eli mais pour son coté immature et non pour son don. Ça promet d'être intéressant Very Happy
Nopera qui s'impose enfin dans l'équipe et qui s'attire la sympathie de Coste par ses méthodes peu légales super
Une fuite ? D'un complice du G noir ou du G noir lui même ? Et qui est ce Thomas Barra ? scratch cross

:bravo1: & :thank3: pour cette suite :)
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Message  Johel Lun 30 Avr 2012 - 9:38

yes la suite

L'humour... hall
La "réplique qui tue" d'Olivier
...j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
Le poinçonneur des Lilas :shocked:
La réaction d'Eli face à Benjamin confirme ce que je pensais, il a le même "don"...
Nopera qui s'intègre à l'équipe faisant fi des règles et des lois bravo
L’enquête devient passionnante, l'action s'accélère :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Mar 1 Mai 2012 - 22:09


Acte 6
Cours Gambetta. Une longue route qui prend son départ sur le périphérique du centre-ville d’Aix, pour se diriger vers une commune baptisée « le Tholonet ». Ce Cours Gambetta est également connu pour ses embouteillages réguliers. Et même le dimanche, ça n’échappe pas à la règle.
Sauf pour Piotr, qui connaît les moindres recoins de la ville. Ainsi, de l’autre côté de la route par rapport à la porte de l’immeuble de Thomas Barra, il sort de sa voiture, suivi par Melissa et Olivier, qui sont toujours dans une conversation d’une importance capitale :
- Comment vous avez fait pour coucher ensemble ? demande Melissa à Olivier.
- Ben, c’est pas compliqué. Une fois à poil, on a…
- Je connais la pratique, je te remercie, mais Tess et toi… Vous avez autant en commun qu’un sandwich au fromage et un article des Bogdanov.
- T’es une bombe, et Eli est un crétin. Vous avez quoi en commun ?
Melissa hausse les épaules.
- Tu marques un point.
- J’peux dire un truc, patronne ? dit Piotr.
- Oui.
- Vos gueules.
Une fois devant la porte de l’immeuble, Piotr sort de sa poche une clef très fine, et la tourne dans une serrure se situant au dessous de l’interphone. Alors que l’ouvre porte se déclenche, il se tourne vers Melissa.
- ‘Bien fait de pas jeter la clef de la Poste.
Ils s’engouffrent dans une montée d’escaliers qui laisse croire que l’immeuble est laissé à l’abandon. Mais, un peu comme tous les immeubles de la ville, les montées d’escaliers les plus délabrées peuvent déboucher sur des appartements dignes de palaces.
Une fois devant la porte de l’appartement de Thomas Barra, Melissa frappe trois coups.
- Il est disparu. Tu crois vraiment qu’il va répondre ? demande Olivier.
- Ben…
A la surprise du trio, la porte s’ouvre, et une femme d’une quarantaine d’années, les cheveux bruns coupés à la garçonne, les regarde avec surprise. Vu les reflets dans ses yeux rouges, les rides qui strient son front et la grimace qui déforme son visage, il apparaît comme évident que la femme est ivre. Son haleine vient même le confirmé.
- Z’êtes qui, vous ?
- On est… commence Melissa.
- La fin du monde est proche, madame ! s’exclame Olivier en coupant Melissa. Vous avez entendu parler de la planète Nibiru ? Son orbite converge avec celui de la Terre, et…
La femme ivre claque la porte. Le regard plein d’interrogations, Melissa se tourne vers l’ancien thanatopracteur. Piotr, lui, le regarde comme s’il était le dernier des idiots.
- T’es con, ou t’es con ? lui demande-t-elle.
- Nopera a dit « vous faites pas gauler ». Comment tu voulais expliquer qu’on recherchait un disparu dans son propre appartement ?
- Et ces conneries de fin du monde ?
- A qui on ferme le plus facilement sa porte ? Les Témoins de Jéhovah et les ex. Et, comme je suis presque sûr de pas être l’ex de cette femme, j’ai joué l’andouille.
- Eh… s’exclame Piotr.
Les deux autres se tournent vers lui. Piotr a l’air surpris. Il garde le silence pendant quelques secondes. Melissa, quant à elle, s’impatiente.
- Quoi, Piotr ? Quoi ?
- Je suis pas sûr…
- Dis-nous, l’encourage Olivier.
- J’ai une idée, avoue Piotr.
Piotr explique son idée à ses amis. Melissa émet un problème :
- Dans le meilleur des cas, on aurait deux ou trois minutes pour observer l’appartement. Ca ne suffit pas pour trouver une piste. Il faudrait pouvoir regarder tous les détails.
- On peut filmer l’appartement, propose Olivier. Eli est doué pour voir les détails qui nous échappe, il pourrait voir dans la vidéo ce à quoi on n’a pas fait attention.
Melissa adhère à l’idée.

Acte 7
Eli et Nopera sortent de leur voiture, devant la maison de la Commissaire.
- Pourquoi moi ? demande Nopera.
- Vous êtes la plus grande menace que peut rencontrer le G Noir. Du moins, en tant que Commissaire, vous êtes de manière directe considérée comme « pire ennemi ». Il veut vous faire peur.
- Je ne ferais pas ce boulot si je craquais à la moindre intimidation, soulève Nopera.
- Non, mais vous avez un fils. Quelque soit le genre de personne que vous soyez, vous n’êtes pas insensible quand on vise la sécurité de vos enfants. Amenez-moi à votre jardin.
Nopera ouvre la marche, non sans s’arrêter quelques secondes devant le G Noir sur la porte. Eli l’observe, et ressent un frisson.
Une fois dans le jardin, constitué d’un sobre gazon sur quelques dizaines de mètres carrés, un détail saute aux yeux : un monticule de terre grossier au milieu de la pelouse.
- C’était pas là, ça, dit Nopera.
Eli se met à genoux devant le monticule de terre, et passe la main dessus, sans trop savoir pourquoi. Il l’observe avec attention, et note une forte odeur de chair pourrie.
- Il y a un corps là-dessous, affirme-t-il.
- Pourquoi… pourquoi il…
Nopera prend son souffle, profondément, avant de finir sa phrase.
- Pourquoi il enterrerait un corps chez moi ?
- Il veut montrer qu’il est malin. Ca fait quoi, deux heures que vous êtes partie de chez vous ?
- Oui, mais je n’ai pas fait attention au jardin ce matin, dit Nopera. Il est derrière la maison, je ne me suis pas emmerdée à faire le tour.
- La terre est encore fraîchement retournée, remarque Eli. Il a fait ça après que vous soyez partie. C’est sa façon de nous montrer qu’il est le plus malin.
- Parce qu’il a pris le temps d’enterrer le corps, c’est ça ?
Eli acquiesce en se relevant.
- Ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de personnalité. Une sorte de complexe d’infériorité qui pousse le tueur a prouvé qu’il est le meilleur. C’est classique.
Nopera a, l’espace d’une fraction de seconde, qu’un rictus se dessine sur le visage d’Eli. Mais, après avoir cligné des yeux, elle remarque que son visage est inexpressif. Peut-être a-t-elle halluciné…
- Sauf que là, il est malin. Pas vous, affirme l’américain.
- Pardon ? s’exclame la Commissaire.
- Votre chien est parti directement dans le jardin, et vous n’êtes pas allée vérifier. Vous vous êtes juste enfui. C’est vachement lâche, pour un flic.
- Vous vous prenez pour qui, pour me dire ça ?
- Je me prends pour personne, mais vous ne faites pas attention aux détails, et vous comptez sur moi – un manager de Brasserie – pour faire votre boulot à votre place. Vous êtes idiotes, ou fainéante ?
Un choc sonne le crâne d’Eli, qui tombe à la renverse. Nopera, se masse le poing, avant de se pencher vers son compagnon d’infortune, qui se frotte le front. Elle le saisit par le col, et le secoue.
- Vous n’êtes qu’un petit…
- Le G Noir est là, murmure Eli d’une voix à peine audible. Il nous observe, et on doit attirer son attention pour qu’il ne s’enfuit pas tout de suite. Jouez le jeu, et frappez.
Nopera a une seconde de réflexion. Sur son visage, il est impossible de savoir si elle croit ou non Eli. Mais la colère y est bien visible. Si Eli n’avait pas ses facultés particulières, il pourrait presque croire à la colère de la Commissaire.
Elle mime un autre coup de poing, et Eli fait semblant d’être sonné. La Commissaire le lâche, et il se relève faiblement, cherchant son équilibre.

Acte 8
Elle est bien drôle, celle-là ! Et il a cru, à un moment, qu’elle représentait une menace…
Cela dit, c’est presque décevant : ils n’essaient même pas de voir le corps. Ils ne sont pas curieux de voir de qui il s’agit ? Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…
Il devrait partir, mais c’est si drôle. Il est tout seul, et eux, ils sont deux. Et ils s’entretuent, ils s’insultent, ils se frappent, à cause de lui ! Bon sang, il fallait le faire ! Même lui, il ne l’a pas vu venir.
Il contemple le spectacle de sa plus importante menace qui braille sa colère sur ce type bizarre. Derrière son buisson, ils ne peuvent pas le voir. Il peut admirer la scène tranquillement. C’est bien dommage que les feuilles cachent l’autre idiot que la fliquette a assommé.
Et elle continue de brailler qu’elle a fait de son mieux et qu’elle n’est pas incompétente. Si elle n’était pas incompétente, elle l’aurait attrapé il y a bien longtemps ! Mais elle ne l’a pas attrapé parce qu’il est le plus malin.
C’est avec allégresse qu’il savoure la perte de contrôle du Commissaire. Si elle continue comme ça, elle n’est pas prête de le trouver !
- HEY ! hurle une voix sur sa droite.
Il tourne la tête, et voit le type bizarre qui accompagnait le Commissaire. Et merde ! Il ne l’a pas vu se relever !
Oubliant la félicité de ce moment de victoire, il se lève et tourne le dos au type bizarre, et court aussi vite qu’il le peut.
- NOPERA ! hurle le type bizarre.
Mais il ne se passe rien. Il court jusqu’à déboucher sur la rue, vide. Un coup de tonnerre se fait alors entendre, alors qu’il court au travers de la route. Une douleur aigue lui transperce l’épaule, mais l’adrénaline le pousse à courir encore.
Non, ils ne m’attraperont pas. Pas maintenant.
« Je peux faire encore plus grand, ils ne vont pas m’arrêter ! »
Trop tard pour retourner à la voiture. Alors, il court. Encore. Et encore.

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Message  Johel Mar 1 Mai 2012 - 22:45

Encore un chapitre amen
On commence avec l'humour...t'as quoi contre les monstres...euh non ! les frères Bogdanov Laughing
Par moment Piotr me fait penser à...Cho hall
L'impro d'Olivier est excellente bravo

J'aime le "clin d'oeil" au duo Lisbon/Jane avec le coup que donne Nopera à Eli
Ce que je n'attendais pas c'est la présence du G :shocked:
Bien que blessé il semble en état de s'enfuir...
Je n'ai qu'une chose à dire...Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Linoa Mer 2 Mai 2012 - 0:02

coucou En effet ça s’accélère Very Happy bravo
Un Olivier toujours aussi drôle (dans les 2 sens) lol1 un Piotr de plus en plus Choésque (pour reprendre l'idée de Johel ) une Nopera qui ne se laisse pas faire et un Eli qui est ben ... Eli :roll2:
Une sacrée équipe ! super

Comme Johel (encore Very Happy ) je ne m'attendais pas à la présence du G noir. Bon il est bléssé mais a l'air bien parti pour s'enfuir et pas sûre qu'il apprécie cette petite rencontre avec notre duo pale
( scratch Par contre un policier a le droit de tirer sur un suspect en fuite et désarmé en France ? Ou c'est parce que Nopera a un léger problème avec les règles ? :roll2: )

scratch Hum 2 questions : Qui est enterré ? Car comme le dit le G noir "Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…" et Quel est le rôle de Barra dans cette histoire ?

Les réponses au prochain épisode ? red_smile :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Mer 2 Mai 2012 - 11:31

Linoa a écrit:
( scratch Par contre un policier a le droit de tirer sur un suspect en fuite et désarmé en France ? Ou c'est parce que Nopera a un léger problème avec les règles ? :roll2: )

scratch Hum 2 questions : Qui est enterré ? Car comme le dit le G noir "Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…" et Quel est le rôle de Barra dans cette histoire ?

Les réponses au prochain épisode ? red_smile :bounce: :bounce:

Concernant le coup de feu de Nopera, je suis conscient qu'elle n'est pas censée en avoir le droit... Mais, comme tout être humain, Nopera a ses failles, le G Noir est venu chez elle, là où elle élève son fils. Cela étant, on peut dire qu'elle a commis une faute... pour l'instant.

Barra et la femme qui a "accueilli" Melissa, Piotr et Olivier sont en rapport avec le G Noir. Et je tiens également à rappeler que le G Noir a pris la fuite sans sa voiture.

Connaissant Eli, est-ce qu'il lui en faudrait plus pour retrouver le tueur?

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Message  Linoa Mer 2 Mai 2012 - 14:44

Euh pour le coup de feu de Nopera ce n'était pas une critique juste une question Embarassed et comme tu le dis Nopera est humaine après tout.

Sinon je n'avais pas pensé à la voiture >.<" L'étau se resserre autour du G noir :bounce:
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Message  gabicoon Mer 2 Mai 2012 - 17:59

Me revoilà ! Very Happy
J'ai rattrapé mon (grand) retard, et c'était un régal que de lire cette fic!! drunken
Vraiment... un joyau! Super bien écrit, qui est facile à lire, souple et mystérieux à la fois! J'aime toujours autant ce personnage complexe d'Eli, mais à la fois si humain (comme on peut le voir à propos de l'alcool et le poids de son don).
Le G Noir... caché chez Nopera, qui l'eut cru? cross
J'espère vraiment qu'ils vont l'attraper... mais plus tard, ce n'est pas assez long Razz
A propos de Benjamin, ça m'intrigue... lui aussi aurait un don d'empathie? :smile4:
Plus qu'un mot: VLS!!!! amen
(Et désolée de mon absence.. Rolling Eyes )
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Message  Irajonas Mer 2 Mai 2012 - 23:47

Une fin de chapitre centrée sur un vieux souvenir de vibration...

Et merci de ton retour, Gabicoon ^^

Acte 9
Eli apparaît hors des buissons, essoufflé, sous les yeux d’une Nopera qui range son arme dans son holster.
Elle laisse le manager reprendre son souffle, courbé, les mains sur ses genoux, alors qu’elle range son arme.
- On vieillit, McDonald’s ? dit Nopera.
- McDonald’s ? Chez nous, c’est un petit fast-food, ça. Vous auriez pu trouver une autre répartie.
- En voilà une : j’espère que vous avez raison, et que c’est bien le G Noir, parce que je viens de tirer sur un suspect désarmé sans sommation.
- Oh, croyez-moi : c’était bien le G Noir.
Eli ne pouvait pas se tromper. C’était comme de se retrouver de nouveau face à son ancien Nemesis : Numéro 7. La Vibration Rouge, comme il avait appelé cette sensation. Une symphonie de cordes tendues qui vibrent sous ses os. Le cœur même de la folie, mélangée à une obsession incontrôlable. Une sensation telle qu’il manque de mot pour la décrire, il faut la ressentir pour la comprendre.
- Il vibrait écarlate, affirme Eli à voix basse.
- Vous pouvez répéter ?
Eli lève les yeux vers le Commissaire Nopera. Jamais le Commissaire n’aurait imaginé voir Eli aussi terrifié. Certes, elle ne le connaissait que depuis la veille, mais rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Il avait de la répartie, et semblait avoir un coup d’avance sur tout.
Et, en une fraction de seconde, ce fut Sandra Nopera qui fut terrifié. D’un homme horrifié, Eli se transforme en homme horrifiant. Quelque chose déforme son visage. Une sorte de nouvelle obsession, née de nulle part.
- Je veux voir la voiture, dit Eli.
- Quoi ? Quelle voiture ?
- Il n’a certainement pas traîné le corps qu’il a enterré dans votre jardin. Il s’est enfui à pied, donc sa voiture est là, quelque part. Cherchez un Mascott, je veux le voir.
- On a peu de temps devant nous, Lavoro, dit Nopera. Si j’appelle du renfort…
- Si ce n’était pas un de vos hommes qui vient de s’enfuir, alors quelqu’un dans vos « renforts » renseigne le G Noir, on ne peut pas appeler de renfort ! Si je vois la voiture, je peux trouver le G Noir.
- On peut…
- Je veux voir la voiture. Je-veux-voir-la-voiture.
Eli répète ces mots devant le Commissaire, et il l’inquiète. Eli a l’air obsédé, n’ayant que pour seul pensée d’inspecter la voiture du G Noir.
Ce qui apaise Eli, c’est justement l’inquiétude du Commissaire. Il ressent la paralysie de la peur, la sensation qui empêche d’agir, car on ignore si cela apaisera la menace, ou au contraire, l’alimentera. Le simple fait de ressentir l’inquiétude du Commissaire lui permet d’avoir une lueur de lucidité au milieu de l’obscurité de la Vibration Rouge.
- Melissa doit nous rejoindre aussi. Au plus vite, sinon, je vais craquer.
- Alors, appelez-la.
- Et si je craque, assommez-moi, supplie Eli.

Acte 10
- Barra se tape une pute-euh ! Barra se tape une pute-euh !
Les cris résonnent sur le Cours Gambetta, poussant la femme ivre de l’appartement de Thomas Barra à ouvrir la fenêtre.
Elle voit, au pied de son immeuble, deux « clodos ». L’un porte des dreadlocks, et l’autre a les yeux rouges et porte une veste en jean.
- C’est quoi ce bordel ? hurle-t-elle.
- T’es une pute, la vieille ! crie l’homme aux dreads. Ton mec se tape une pute !
- Barrez-vous !
L’homme aux dreads éclate de rire, et son comparse lui donne une tape dans le dos.
- Faudra venir nous botter le cul, la salope ! crient-ils en chœur.
Ni une ni deux qu’elle va le faire ! Elle claque la fenêtre, puis se rue vers la porte de son appartement pour courir dans les marches d’escalier.
Depuis l’étage supérieur, Olivier sait qu’il n’a que peu de temps. Il met alors en marche l’enregistrement vidéo de son téléphone portable, et pénètre dans l’appartement de Thomas Barra.
Il filme tout ce qu’il voit, tentant de faire des mouvements lents pour éviter que la vidéo ne soit floue. Il traverse le salon pour entrer dans la cuisine. Il fait un tour complet sur lui-même pour que son téléphone passe devant tous les détails qu’il peut enregistrer, puis se dirige vers la salle de bain, et faire de même.
Il retourne alors dans le salon, puis se dirige vers la chambre à coucher. Il ne prend pas le temps de scruter le bordel sans nom qu’est la chambre, il se contente de la filmer dans son intégralité.
- Faites qu’elle pète sa douille sur les SDF, murmure-t-il.
Mais lorsqu’il tente de retourner vers la porte d’entrée, il entend les pas pressés de la femme ivre qui retourne dans son appartement.
- Bon, ben pas par là, grogne-t-il.
Il se retourne, et va vers la chambre. Là où la fenêtre était déjà ouverte. Il range son téléphone dans sa poche, puis enjambe la rambarde. Accroupi dans le vide, les pieds au bord de pierre, et les mains accrochées au barreau, il laisse ses jambes lâcher pour pendre en l’air. Il s’agrippe à la gouttière verticale, et se laisse glisser alors que ses paumes le brûlent. Lorsqu’il pense être assez bas pour pouvoir sauter, il lâche la gouttière.
Olivier atterrit lourdement sur le bitume, et court au coin de l’immeuble. Là, l’attendent Piotr, Melissa, et les deux sans-abris.
- C’était rigolo, dit l’homme aux dreads.
- Merci les gars, dit Piotr. Olivier…
- J’ai eu le temps de filmer l’appart’. D’où vous sortez que c’est une pute ?
- On n’en sait rien. Mais forcément, ça vexe, répond l’homme aux yeux rouges.
Il sourit, fier de sa trouvaille. Puis Piotr lui tapote l’épaule.
- Tu ne devais pas retourner à l’hôpital, toi ?
- Un dimanche ? ‘Sont même pas foutu de m’accueillir en semaine. J’irai demain.
Melissa sourit. Quel étrange armée forment-ils… Au moins ils ont de quoi avancer dans leur enquête. Il suffira de montrer ça à Eli. Alors qu’elle pense ça, son téléphone vibre dans sa poche.
« Parlant du diable, il sort de sa boîte. »
- Allô ?
- Mel, dit la voix d’Eli, venez fissa chez Nopera. Je vous envoie l’adresse.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai vu le G Noir, et j’arrive pas à m’en débarrasser. Cette putain de vibration rouge, j’arrive pas à m’en débarrasser.
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Message  Linoa Jeu 3 Mai 2012 - 0:45

Retour de la vibration rouge ... Un Eli perturbé No et une Nopera terrifiée, espérons que les émotions de Nopera permettront à Eli de garder le contrôle jusqu'à l'arrivée Melissa sinon notre pauvre consultant va encore se prendre un coup sur la tête.

- En voilà une : j’espère que vous avez raison, et que c’est bien le G Noir, parce que je viens de tirer sur un suspect désarmé sans sommation.
siffle Bon ça ça m'apprendra à être plus patiente oups Very Happy

La diversion de nos 3 compères super Et l'homme aux yeux rouges serait il l'homme poubelle ?
La voiture + la vidéo de l'appartement l'équipe d'Eli semble avoir repris l'avantage ... Wait and see . :bounce:
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Message  Johel Jeu 3 Mai 2012 - 9:12

Effectivement la vibration rouge est de retour et semble toujours terroriser Eli hall
Pour le coup de feu je ne m'étais pas posé la question...violation de domicile, un "petit cadeau" dans le jardin...je vois mal qui pourrait blâmer Nopera...
L'obsession d'Eli pour le véhicule est assez :shocked:...même la commissaire est mal à l'aise, surtout avec la demande d'Eli de le frapper au cas où...
J'aime la "visite" de l'appart de Barra menée par l'équipe, la diversion est vraiment bien montée... bravo
Que vont donner tous les éléments trouvés ?
Est ce vraiment quelqu'un proche de Nopera ? pourquoi cette folie ?
C'est reparti pour les questions cross
Encore un chapitre vraiment prenant merci
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Message  Irajonas Ven 4 Mai 2012 - 0:09

Vais-je vous perdre en réflexion avec les "réponses" d'Eli qui ne suivent que sa logique?

Chapitre 4 : Vers le centre
Acte 1
« L’enflure, elle m’a eue ! »
Elle a ouvert une fenêtre, une brèche sur son corps. Donc, sur son esprit.
Dans sa montée d’escalier, il ouvre sa chemise et met son épaule à nue.
Ca va, la balle n’a fait que frôler. Sa vie n’est pas en danger, mais ça risque de lui faire mal… et même. On voit sous sa chair. Personne ne devrait voir sous la chair !
Mais c’était qui, d’abord, ce type avec elle ? Son visage lui dit quelque chose, mais il sait qu’il ne l’a jamais rencontré en personne… Ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’il était bien caché. Mais ce type savait qu’il était là. Et il l’a même trouvé !
Il doit faire vite. Il doit terminer le boulot. Il a laissé des indices. Il n’a jamais fait d’erreur avant.
Son corps est blessé. Son esprit a laissé passer une erreur. Le corps et l’esprit, de nouveau lié. A croire que tout le porte à le convaincre de la bienséance de ce qu’il avance : rien ne peut séparer le corps de l’esprit, et inversement.
Il ne lui reste qu’une chose à faire, et son travail sera achevé. Une seule chose.
Il rentre dans l’appartement. C’est l’endroit le plus proche où il pouvait se réfugier, en attendant de pouvoir continuer.
- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demande la femme qui l’accueillit. Y a des gens bizarres qui sont venus y a à peine une heure.
- T’occupes pas d’eux. Prends tes affaires, on bouge dans la maison.
- Pourquoi ?
- J’ai mal, et je dois me soigner, mais je ne peux pas rester ici. Ils vont me trouver.
- Qui va te trouver ? Pourquoi ? Et t’étais où tout ce temps !
- J’ai dit « t’occupes », et suis-moi ! Ils vont nous trouver !
- Mais bon Dieu, qu’est-ce que tu as fait ?
« Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai ouvert une fenêtre sur l’esprit humain. »


Acte 2
- Il faut regarder à l’intérieur, il faut regarder à l’intérieur…
Eli a les mains posées sur le capot avant du Mascott abandonné par le G Noir. Nopera le regarde avec une impuissance qui la frustre. Elle est témoin de réactions qu’elle n’avait jamais vues, de phrases qu’elle n’avait jamais entendues… Face à un homme qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.
Eli lutte en lui-même contre cette Vibration Rouge. Et, en même temps, s’il veut comprendre le G Noir, et anticiper ses mouvements, il doit laisser cette Vibration s’exprimer. Ce qu’il a peur, c’est de se perdre dans la vibration. Elle est si forte… Ses doigts en sont même tremblants.
Il ressent encore toute la bouillie d’émotions, de sensations et d’obsessions qui font que le G Noir est ce qu’il est. Une obsession étrange… pour l’intérieur. Mais pourquoi ?
« Réfléchis, Eli. Réfléchis, et surtout, surtout, ne vibre pas écarlate. »
Il a ciblé des banquiers, des assistants sociaux, des avocats… Qu’est-ce qui relie tout ça ? Et qu’est-ce qui relie ça à la lettre G ?
Et qu’est-ce qui pousse le G Noir à déposer ses victimes chez quelqu’un d’autre ? « Réfléchis, Eli. Il n’y a pas de lien entre les victimes et les Receveurs. Tu as cherché, et tu n’as pas trouvé. Les victimes sont choisies au hasard… Mais non, il n’y a pas de hasard dans la tête du G Noir. Réfléchis, Eli, on a dit de toi que tu étais un génie, alors
-REFLECHIS ! hurle-t-il en tapant sur le capot.
- Lavoro, vous avez besoin de…
- J’ai besoin de réfléchir. Il… Il ne pense qu’à une chose : à ce qui est à l’intérieur. Et Olivier le soupçonne de vouloir forcer ses victimes à voir leurs entrailles. Pourquoi ?
Nopera ouvre la bouche, mais ne prononce pas un mot. Les réactions du Manager lui font peur.
- Il est obsédé par la vie, et il y a une rage qui bout en lui. Il a attaqué un avocat, un banquier, un agent de police, un assistant social, un type des HLM, qu’est-ce qui relie tout ça ?
Nouveau silence de la part du Commissaire.
- Pour quelle raison un homme voudrait s’en prendre à ce genre de personne ?
Eli ferme les yeux, et se crispe. « Surtout, ne vibre pas écarlate, tant que tu réfléchis, tu es à l’abri. Ne te pourris pas la vie à cause de… ».
Il frappe brutalement de la paume de la main contre le capot.
- J’ai compris ! s’exclame-t-il.
Il se tourne vers Nopera, qui a un geste de recul.
- Quelqu’un qui va voir un banquier, un avocat, tout ce genre de personne, et qui en sort avec la Rage, il pense quoi ? Qu’on lui pourrit la vie. Qu’on joue avec sa vie, qu’on l’empêcher de vivre. Je ne vois que ça. Maintenant, quel rapport avec l’intérieur, et avec la lettre G ?
Plus Eli parle, plus les évidences lui apparaissent. La lettre G. Une spirale dirigée vers l’intérieur.
L’obsession de l’intérieur. Qui sont ces gens pour jouer avec sa vie ? Il faut qu’ils sachent ce qu’ils sont, il faut qu’ils réalisent ce qu’ils sont à l’intérieur, pour comprendre qu’ils n’ont pas le droit de jouer avec sa vie.
- Commissaire Nopera, je crois que j’ai trouvé le mobile du G Noir, affirme Eli.
- C’est bien, je suis contente pour vous… Mais vous n’allez pas bien, Lavoro.
- Ca va aller, Melissa est bientôt là. Je dois continuer à réfléchir, sinon… Je dois continuer de penser, Commissaire. Pensez-vous pouvoir ouvrir la voiture du G Noir ?
- J’ai déjà autorisé une intrusion et tiré sur quelqu’un, vous voulez en plus que je force une voiture ?
- On a déjà déterminé que le G Noir utilisait un Mascott. Le modèle n’est pas beaucoup utilisé par le particulier, et il y en a un à côté de votre maison au moment où on retrouve un corps enterré dans votre jardin, il vous faut quoi de plus pour en faire une pièce à conviction ?
Nopera soupire. Bon gré mal gré, elle accepte de forcer la portière du Mascott. Mais elle espère – de tout son cœur, elle espère ! – qu’Eli n’est pas un fou furieux, et qu’il est bien le génie décrit par les rapports transmis par les Etats-Unis.
Eli saute alors sur le siège conducteur, et fouille tout autour. Dans les rangements des portières, dans la boîte à gants.
- C’aurait été trop beau de retrouver ses papiers. Mais…
Il trouve une photo dans la boîte à gants. Pas un homme, mais une femme. Ce n’est certainement pas le G Noir, il a bien vu un homme courir depuis le jardin de Nopera. Mais la femme sur la photo sourit, juste à côté d’une maison. Et ce n’est ni la maison, ni la femme, qui attire l’attention d’Eli, mais la Ste Victoire en arrière plan.
Il réfléchit à toute vitesse. L’orientation de la photo, la distance avec la montagne, les ombres…
- Je sais dans quel village il se cache, annonce Eli.
- Vous faite comment pour trouver une réponse toutes les trente secondes ? demande Nopera. Je n’ai jamais vu ça !
- Il est au Tholonet. C’est à l’ouest d’Aix en Provence.
- Mais Thomas Barra vit au Cours Gambetta, contredit Nopera.
- J’ai dit qu’il se cachait au Tholonet, pas qu’il y vivait. Et surtout, je n'ai jamais dit que Thomas Barra était le G Noir.
Une voiture rouge arrive alors dans leur champ de vision. Eli soupire de soulagement. Il a l’air à bout de forces.
- Melissa…
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Message  Johel Ven 4 Mai 2012 - 21:49

Le G noir reste "obscure" pour moi, j'ai du mal avec son obsession à voir à l'intérieur de personnes, et ce, malgré l'explication d'Eli. Tiens !
parlons-en d'Eli...
Il est franchement flippant quand il ressent la "vibration rouge" hall
A la place de Nopéra j'imagine que je ne serais pas très à l'aise face à lui
Finalement ils ont peut-être localisé la planque du tueur...
Ton histoire est toujours aussi prenante bravo
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Message  Linoa Ven 4 Mai 2012 - 23:35

Tiens je pensais avoir déjà laissé un commentaire scratch
Tout commence à s'éclaircir , enfin surtout dans la tête d'Eli , car comme Johel j'ai un peu de mal à comprendre l'obsession du G noir pour l’intérieur des gens mais une chose est sûre il est totalement frappadingue non_mais

La lettre G. Une spirale dirigée vers l’intérieur.
cross Ha oui en effet maintenant que c'est écrit :roll2:

:bounce: Eli a localisé le G noir ... C'est pas possible No ça veut dire que c'est bientôt la fin triste1
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