The Mentalist...The Ultimate Season
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 4 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Linoa Lun 14 Mai 2012 - 13:42

On ne peut pas vraiment dire tout est bien qui finit bien ...

Savez-vous qu’il existe une communauté de personnes convaincus que Sherlock Holmes a un jour existé
affraid Quoi Sherlock Holmes n'a jamais existé ? :roll2:

Bonne nouvelle le G Noir n'obtiendra pas la reconnaissance qu'il espérait. Une bataille de gagnée pour Eli mais la guerre continue. Je me demande toujours comment mais comme je te l'ai dit je te fais confiance Very Happy

La discussion entre Noepra et Eli sur la banalité du mal super Même si on ne peut cautionner les actes du G noir on peut "comprendre" ses motivations . Juste cause, mauvaise bataille.

lorsqu’ils ont découvert le corps de la huitième victime (qui se trouvait être Henri Esechiel, employé à la Caisse d’Allocation Familiale ... )
hall Mais moi je croyais que c'était Thomas Barra, il est passé où celui là ? hein

Tu n'as pas une bonne image des hôpitaux psychiatriques (trop regardé vol au dessus d'un nid de coucou ? Razz ) En tout cas pauvre Eli lui qui voulait bien faire No mais on ne peut pas sauver tous le monde ...

Bref cet épilogue marque le début d'une grande collaboration (officieuse) entre la team et Nopera ! super
Pauvre Nopera elle va en avoir de la paperasse à remplir avec ces énergumènes , elle qui a l'air d'adorer ça lol1

Je te félicite bravo et te remercie merci pour ce petit bijou ! amen




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Message  Johel Lun 14 Mai 2012 - 21:23

Tu viens de briser mon petit coeur...Sherlock n'a pas existé triste3
C'est presque "aussi pire" que quand j'ai découvert...que le Père Noël ne descendait pas par la cheminée Laughing

Eli détruit le rêve de gloire de Lejeune
Eli qui se découvre face à Nopera...
Pour les hôpitaux psy effectivement c'est assez effrayant de voir ce qui peut s'y passer...D'un autre côté les urgences des hôpitaux c'est pas mal non plus argh
Et toujours ce couple Melissa, Eli
merci pour ce chapitre
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 4 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Irajonas Lun 14 Mai 2012 - 23:37

Le procès de Lionel Lejeune est encore à venir, et il est loin d'être aisé (comme tout procès de ce genre). L'histoire du G Noir n'est pas finie, ça, je le garantis. La question de savoir où est passé le corps de Thomas Barra sera élucidée... mais pas tout de suite.
Et puis, vu le type d'enquête qui a été menée, il y a du chemin pour être convainquant...

Pour les hôpitaux, j'ai confiance en la bonne foi d'une grande partie du personnel médical... en revanche, d'avoir vu une réceptionniste laisser un malade s'asphyxier devant elle, pendant qu'elle se limait les ongles (non, ce n'est pas un cliché, c'est une véritable anecdote), ça m'a choqué. Et, de manière générale, dans tous les métiers, j'ai découvert que, souvent, c'étaient les procédures qui tuaient le travail...

Sur ces mots, et avec mes milles et uns remerciements pour votre fidélité et vos commentaires qui me font vraiment chaud au coeur, et me donnent toujours envie d'écrire plus, mieux, et plus loin, je vous livre le chapitre 0 de l'épisode 2 !

Episode 2 : Run This Town Tonight


Chapitre 0 : Enter The Void
Acte 0

Autrefois, cet endroit était un entrepôt. Et puis, il y a quinze ans, quatre associés ont racheté les murs. Avec le temps, l’endroit est devenu une des boîtes les plus cotées du Pays d’Aix : le Snow Night, abrégé « le Snow ». Plusieurs célébrités internationales y ont même un jour mis les pieds. On doit y avoir vu, certains étés, Jessica Alba s’y présenter.
Mais, dans le monde de la Nuit, même les âmes les plus honorables n’échappent pas à la Maffia. Et, même si, et tous le monde le sait, le Snow est un carrefour du trafic d’ecstasy, tout le monde feint l’ignorance pour protéger l’ambiance de la boîte. Personne ne touche au « Snow ».
Alors, en ce début de juillet, tous les examens des étudiants sont terminés, il fait chaud, il fait bon, et surtout, il fait bon de sortir. C’est vendredi soir, et la foule est au rendez-vous.
Fidèle à la tradition française, la musique oscille entre David Guetta et les « blockbusters » musicaux américains qui ne dureront qu’un temps.
Comme le dit l’expression, « on est là pour pécho ». Et, à quatre-vingt euros la bouteille de vodka, on est prêt à tout pour rentabiliser sa cuite. Cet homme de vingt-cinq ans, bien habillé dans sa chemise bordeaux, par exemple, qui tire par la main cette jeune femme d’origine malgache, en robe noire moulant ses courbes légères, est prêt à la conduire chez lui pour une nuit de folie, à la fin de laquelle ils ne se souviendront de l’autre que ses performances sexuelles.
Il se dit qu’il peut conduire ivre, puisqu’il connaît des chemins que les flics ne fréquentent pas. Et puis, il connaît ses limites, hein ! C’est pas grave, si il est bourré.
Mais. Dans toutes les histoires, il y a un « Mais ». Il ne rentre pas dans sa voiture. Ce qu’il voit sur son pare-brise le laisse pantois.
En grosses lettres rouges dégoulinantes, est taguée de manière grossière sur sa voiture la phrase « FALLAIT PAS ».
Il n’a que le temps de faire un pas. Il entend un bruit sourd, et se retourne. En baissant la tête, il voit sa conquête du soir s’effondrer sur le ventre, le dos ensanglanté. Lorsqu’il lève la tête, il ne voit pas un visage, juste une silhouette. Une silhouette qui lui plante brutalement un couteau, à l’endroit même où aucun homme n’aimerait avoir mal.
Il pousse un hurlement de douleur horrifiée, qui sombre dans le mutisme lorsque la silhouette retire le couteau planté dans ses parties génitales, et lui tranche la gorge d’un geste vif.
L’homme, David Galeoni, s’effondre au sol, sans pouvoir hurler de douleur, ni comprendre. Un froid glacial l’envahit alors qu’il se tient la gorge, sentant couler le sang à flot entre ses doigts. Rapidement, la nuit devient plus sombre que jamais, alors qu’il sens sa vie s’échapper, entre dans l’obscurité abyssale du vide.
****
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Message  Linoa Mar 15 Mai 2012 - 0:32

Une nouvelle enquête dans le monde de la nuit :bounce: ? Si c'est le cas, j'ai hâte de voir l'équipe dans ce milieu et en particulier Coste lol1 Va savoir pourquoi ? siffle

« FALLAIT PAS ». C'est bizarre comme message scratch Je ne sais pas mais le fait que ce ne soit pas vraiment une phrase ou juste un mot je trouve ça étrange hein Ou alors c'est moi qui suis étrange cross :roll2:

Pauvre conquête d'un soir. Mauvais endroit, mauvais moment à première vu. Pour ce qui est de David Galeoni, le message, la conduite en état d'ivresse mais surtout le coup de couteau dans les parties intimes m’empêchent de le voir comme une pauvre victime innocente mais je me trompe peut être :roll2:

Bravo pour ce début plus qu’alléchant bravo
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Message  Johel Mar 15 Mai 2012 - 9:22

Une nouvelle enquête qui commence sur les chapeaux de roues :shocked:
On sent bien l'atmosphère chaude et propice aux rapprochements hall
J'aimerais savoir ce qu'a fait le "pauvre type" pour se retrouver dans cet état...Apparemment un "chaud lapin" (dans le sens le plus péjoratif de l'expression) qui paie pour une des ses "conquêtes" d'une nuit scratch
Vivement la suite !
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Message  Irajonas Mar 15 Mai 2012 - 20:46

Linoa a écrit:Pauvre conquête d'un soir. Mauvais endroit, mauvais moment à première vu. Pour ce qui est de David Galeoni, le message, la conduite en état d'ivresse mais surtout le coup de couteau dans les parties intimes m’empêchent de le voir comme une pauvre victime innocente mais je me trompe peut être
Je vais revenir là-dessus très vite !

Chapitre 1 : Le jour derrière nous
Acte 1

Sur ce même parking, Nopera et Eli passent les lignes du périmètre de sécurité. Eli mange un hot-dog en silence.
- C’est votre première affaire en tant que Consultant attitré, rappelle Nopera. Ca vous fait quoi ?
- Ca me donne faim, répond Eli en mordant dans son hot-dog.
Le corps de David Galeoni repose toujours à côté de sa conquête. Personne n’y a touché, personne n’a osé. Pour certains des témoins, ils ne le pouvaient même pas : les effets de l’alcool, ou d’autres drogues encore, les ont poussé à s’extasier (quel mot bien choisi !) devant les corps.
Mais là, au petit matin, il ne reste que la police sur les lieux, ainsi que le médecin légiste. Le Dr Bertier.
- Hé, mais on se connaît ! s’exclame Eli. Coucou !
Bertier s’avance vers Nopera et Eli, l’air ronchon.
- Qu’est-ce qu’il fait là, Commissaire ? La dernière fois que j’ai vu ce gugusse, il examinait les mouches d’une victime du G Noir.
- Et la dernière fois que je vous ai vu, vous pensiez que le G Noir avait été violé dans son enfance alors que c’était juste un type normal qui a eu des problèmes avec les administrations. Sinon, ils ont quoi, ces deux-là ?
- La femme, Aurelia Maga… Magi… Bref, vous regarderez le rapport, son nom de famille a trop de consonnes et pas assez de voyelles. Aurelia Machin a reçu un coup porté avec un poignard, et comme c’est relativement rare, de nos jours, je penche pour une pièce de collection. Quant à monsieur David Galeoni, il a reçu un coup de ce même poignard…
- Où ça ? demande Nopera.
- … au milieu du scrotum, fendant la base du pénis en deux.
Eli lâche son hot-dog, qui tombe au sol.
- Bizarrement, manger une saucisse me paraît… inapproprié.
- Faut avoir les nerfs plus solides, P’tit Génie, rétorque Bertier. Bref. Le tueur – ou la tueuse, vu les circonstances – a enchaîné en lui tranchant la carotide. Au vu de l’inscription sur le pare-brise, « Fallait Pas », et du mode opératoire, je pencherai pour…
- Un crime passionnel, termine Nopera.
- Une vengeance, rectifie Eli.
- Ca revient au même, signale Bertier.
- Pas vraiment, parce que je ne crois pas que ça soit une femme qui lui ait fait ça.
Eli montre l’inscription sur le pare-brise.
- Si c’était une ancienne conquête en colère, elle aurait écrit « Gigolo », « Fils de pute », « Connard », « Salaud », « Sac à merde », « Troufion »…
- Vous allez nous faire toutes les insultes de la langue française ? demande Bertier.
- … « Gros Con », « Couille Molle », « Con de mime »…
- « Con de mime » ? répète Nopera avec surprise.
Eli hausse les épaules.
- Je comptais continuer la liste, mais j’étais à court d’inspiration, s’excuse-t-il. Quoiqu’il en soit, si c’était une femme en colère, elle n’aurait pas marqué simplement « Fallait pas ».
Bertier et Nopera regardent Eli, dans l’attente impatiente de la suite.
- Et donc ? demande Nopera.
- Donc, j’ai toujours faim, répond simplement Eli. Maintenant, je me ferais bien un steak frites, mais dès lundi, je suis sûr qu’en allant au Resto Universitaire de la Fac de Droit d’Aix en Provence, on trouvera que la une bouffe est bien dégueulasse.
- Alors pourquoi aller au Resto U ? commence doucement à s’énerver Nopera.
- Parce que ce type est un étudiant en Master à la Fac de Droit, affirme Eli avec conviction.
Bertier se met à rire nerveusement.
- Il n’y a aucun moyen de savoir ça, dit celui-ci.
Eli hausse un sourcil en regardant Bertier. Il donne l’impression d’être mis au défi.
- Passez-moi vos gants, dit-il.
- Il vous faudra une autre pai…
- Vous me les passez, ou j’y vais à mains nues, menace Eli.
Devant l’absence de réaction de Bertier, Eli soupire, puis se met à genou à côté du corps ensanglanté de Galeoni. Il passe une main dans la poche droite du pantalon, et en sort un portefeuille.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! s’exclame Bertier.
- Vous n’aviez qu’à me passer vos gants, rétorque sèchement le manager de brasserie.
Il ouvre le portefeuille, et en sort une carte. Il l’exhibe devant les yeux de Nopera et de Bertier.
Une carte d’étudiant… de l’Université Cézanne. Faculté de Droit et de Sciences Politiques.
- Comment vous saviez ? demande Bertier.
- La question, c’est pourquoi vous n’avez pas vérifié, dit Eli.
Il remet la carte dans le portefeuille, puis le portefeuille dans la poche. Il se relève, puis tapote sur l’épaule de Bertier.
- Toujours un plaisir de vous mettre de mauvaise humeur. Nopera, ça vous gène si je vais voir à l’intérieur ?
- Pas du tout, ça ne me gène pas de vous voir disparaître, mais gardez votre badge ! ordonne-t-elle.
Eli tripote son badge, baissant la tête pour le regarder, accroché à son sweat-shirt.
- Vous êtes sûr ? J’ai une tête de con, là-dessus.
- Vous avez une tête de con tout court, envoie Nopera.
Eli sourit joyeusement.
- Oh, merci !

Acte 2
À la Brasserie de Puyricard, le téléphone sonne. Au milieu du service de midi, et regrettant qu’Eli ne soit pas là pour l’aider devant la foule qui se présente, Melissa décroche avec nervosité.
- Mel ? demande Eli.
- Tu sais que c’est le rush, ici, alors pourquoi tu me déranges ?
- Dès que tu as cinq minutes, monte voir Tess et dit lui de faire ses recherches sur David Galeoni. Réseaux sociaux et tout et tout.
Melissa oublie alors qu’elle est sous la pression du travail.
- Tu vas vite, dit-elle. Nopera en pense quoi ?
- Elle en pense que j’ai une tête de con, répond-il.
- Elle n’a pas tort.
- Charmant. Dis aussi à Piotr qu’il faudrait qu’il me dise s’il connaît du monde au « Snow ».
- Et Olivier ?
- Pour l’instant, je n’ai pas besoin de lui.
- Il va être jaloux.
- Ok, ok… Dis-lui qu’on a une affaire de pénis coupé. Il va aimer.
Sur ces mots, Eli raccroche, et Melissa reste sous la surprise de la dernière phrase prononcée par son mari.
- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
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Message  Linoa Mar 15 Mai 2012 - 21:59

Déjà bravo pour ces dialogues plein d'humour Laughing

Comme Nopera et Bertier à cause de la nature de la mutilation je pensais que c'était une femme oups bah quoi ? Y a pas une sorte de "solidarité masculine" pour ces choses là ? :roll2:

La discussion Eli/Beltier me rappelle celles de Jane et Steiner hein . Un Eli provocateur et un Beltier agacé Very Happy Néanmoins Steiner avait l'air d'avoir un peu plus de respect pour les victimes. Pour ce qui est de Nopera elle semble plus "détendue" .
scratch Mais comment Eli a deviné que Galeoni était étudiant en droit ?

Chaque membre de l'équipe a reçu ses attributions l'enquête commence :bounce:

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Message  Johel Mar 15 Mai 2012 - 22:18

Toute comme Linoa j'aime beaucoup l'humour de ce passage...

- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
Plus ça va plus j'apprécie l'humour d'Olivier Laughing

Effectivement, j'avais déjà remarqué une certaine similitude entre le duo Jane/steiner et Berthier/Eli
Je sens qu'entre Berthier et Eli ça va être une "longue histoire d'amour" lol1
Curieusement j'avais pensé à un homme tout de suite pour le "massacre"...un mari/amant/petit ami/frère d'une des conquêtes d'un soir de Galeoni...
Par contre j'aimarais comprendre comment Eli a deviné pour ses études hall
L'enquête commence...
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Message  Irajonas Jeu 17 Mai 2012 - 0:34

Johel a écrit:Toute comme Linoa j'aime beaucoup l'humour de ce passage...

- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
Plus ça va plus j'apprécie l'humour d'Olivier Laughing

Shocked Et moi qui croyait aller trop loin...

J'en viendrai à expliquer pourquoi l'équipe tourne tellement autour des vannes gratuites que les uns lancent aux autres.

Je dois écrire un (long) courrier bien chiant pour mon supérieur hiérarchique, donc je remets l'écriture de la prochaine partie à demain soir. Mais je promets par avance un aperçu de ce qu'il se passe dans la tête d'Eli ressentant les émotions alentours lorsqu'il pénètre dans un lieu, et vous demande de vous rappeler du nom du mafioso qui voulait intimider l'équipe de la Brasserie d'Eli dans l'épisode 1. Il y a un rapport, même si je n'ai pas encore envie de dire lequel.

Pour les similitudes avec Patrick/Steiner, même si j'ai beaucoup aimé l'épisode concluant leur duo, c'est surtout qu'avec un personnage comme Eli, les "joutes verbales" ont quelque chose de divertissant.

Ah, oui, un dernier truc : Ben et Eli ne se sont pas encore vraiment "confrontés", et Eli a ses raisons de ne pas encore le faire. Et il y a un rapport avec le "larsen émotionnel" (oui, je fais pas mal de rappels avec l'épisode 1).

Un dernier "spoiler", s'il en est : L'action actuelle se déroule un samedi. Le week-end ne va pas être très mouvementé, mais la soirée du lundi soir va être un pivot dans l'enquête, où on verra une Melissa "en forme".

Désolé pour la "fausse joie", la prochaine partie pour demain soir!

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Message  Johel Jeu 17 Mai 2012 - 9:13

Un auteur ne va jamais trop loin quand c'est bien amené Wink
J'attends la "confrontation " Ben/Eli et de voir une Melissa "en forme"
Les rappels aux épisodes précédents ne sont pas dérangeants quand ils sont justifiés...
Je vais surveiller la suite et pour patienter j'aurai le dernier épisode de la saison de TM... triste2
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Message  Linoa Jeu 17 Mai 2012 - 9:27

coucou
Et moi qui croyait aller trop loin...
J'en viendrai à expliquer pourquoi l'équipe tourne tellement autour des vannes gratuites que les uns lancent aux autres.
Ha non continue moi j'adore ! super
Mais pourquoi une explication ? scratch C'est ce que font tous les amis non ? siffle Moi je trouve ça normal Very Happy mais j'ai hâte de voir ton explication ça promet d'être intéressant ^^ .


vous demande de vous rappeler du nom du mafioso qui voulait intimider l'équipe de la Brasserie
Torres ! (j'ai gagné quelque chose ? :) )

La description de ce que ressent Eli , une confrontation Ben/Eli et une Melissa « en forme » : les prochains chapitres promettent d'être intéressants ! :bounce: :bounce:

Désolé pour la "fausse joie", la prochaine partie pour demain soir!
No problem ! La vie privée puis le boulot passe avant tous :) . Par contre t'as posté ton message à 0:34 donc ton demain c'est le demain de demain ou le demain d'aujourd'hui ? :roll2:
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Message  Irajonas Ven 18 Mai 2012 - 18:29

On avance à tâtons :

Acte 3
Eli est au milieu de la piste de danse, déserte. Les lumières donnent l’impression que, dehors, il fait nuit. Tout est impeccable, immaculé. Une soirée « de folie » a eu lieu la veille, et pourtant, l’on dirait que l’endroit est tout neuf.
Le regard d’Eli vogue des divans aux tables, des tables au comptoir. Au regard de son esprit, tous ces objets sont emplis d’émotions, comme les échos de tout ce qu’il s’est produit la veille.
« Ressentir les émotions des autres ». Il s’est longtemps demandé comment c’était possible. Comment ça marchait, au juste ? Est-ce qu’il captait des micro expressions, sans même s’en rendre compte ? Ou bien était-il sensible aux phéromones dégagées par telle ou telle émotion ? Ou bien était-ce une question d’électromagnétisme cérébral ? Ou bien, le tout en même temps, et bien d’autres choses encore ?
Il avait fini par ne plus se poser la question. C’était, pour lui, un peu comme se demander pourquoi il y avait de la vie sur Terre.
« C’est là, un point c’est tout. Alors fais avec. »
Il ressent toutes les émotions propres à l’endroit. L’envie de s’extérioriser, sortir de sa coquille au milieu des inconnus, le temps d’une soirée. D’oublier que, dehors, il y a tous ces problèmes, puisque ici, on ne fait que danser, boire, rire, et chercher qui baiser. On se fait même plus beau pour aller en boîte que pour trouver un travail. Cela fait sourire Eli.
C’est peut-être, dans ces moments, l’occasion de s’ouvrir pleinement, de profiter pleinement. Les actes sans conséquences, ils se passent là… Du moins, c’est ce qu’on espère en y entrant, puisque tout a toujours une conséquence.
Il ressent la frénésie avec laquelle les gens ont lutté contre la fatigue pour rester à sauter, danser, bouger, à hurler pour pouvoir s’entendre, sachant très bien qu’il y avait une chance sur deux pour que l’autre dise des choses qui n’avaient aucun sens.
Bien qu’il comprenne pourquoi on se rendait dans ces boîtes, Eli n’aimait pas y aller. Son truc, c’était « dehors », et « entre nous ». Pourquoi chercher une ambiance lorsqu’on peut s’en créer une soi-même ? Combien de fois, à l’époque, lui, Melissa, et Aaron, leur ami d’enfance, avaient vogué au hasard des rues de Sacramento, chantant, riant, rencontrant des gens au hasard, à l’époque de ses vingt ans, quand il habitait en Californie ?
Même à Aix en Provence. Combien de fois s’était-il retrouvé dans des situations insolites, dans des histoires que personne ne croirait, simplement en faisant sa vie avec ses amis au hasard des rues ?
Cet homme qui l’avait supplié, pour une question de vie ou de mort, de lui dire « choucroute ».
L’instant étrange où ils ont vu, sur le Cour Mirabeau, un renard chevauchant un âne, comme si de rien n’était.
La fois où, en se rendant sur la plaine dominant le village de Venelles, lui, Melissa et Olivier avaient chanté à tue-tête toutes les chansons qui leur passait par la tête, et qu’en repartant, ils s’étaient retrouvés face à un lama.
Toutes ces histoires, et tellement d’autres, où ils n’avaient pas eu besoin de boire, ni d’aller en boîte, pour passer des « soirées de rêve ». D’une certaine manière, Eli éprouve une certaine peine pour les gens qui ressentent le besoin compulsif de « se bourrer la gueule » et « d’aller pécho en boîte » pour pouvoir se dire qu’ils ont passé une bonne soirée. Il n’a pas besoin de ça pour avoir une vie exceptionnelle.
Qui plus est, les rares fois où il était descendu au Snow, il avait repoussé une dizaine de mecs qui tentaient par tous les moyens de tripoter Melissa. Un type lui avait même dit « aller en boîte avec sa femme, c’est comme aller chez le boulanger avec son propre pain. »
Eli renifle. Son nez le démange brusquement sans raison. Il se sent brutalement tout-puissant. Il a très, très chaud.
Il se retourne, et se rapproche d’une table. Lui prend alors l’envie de rire sans raison. Puis, il s’éloigne, pour se diriger vers le bar. Lui viens alors l’étrange sensation d’espoir… l’espoir de croiser un regard, de déclencher un sourire, il ressent du désir, et l’envie de provoquer le désir.
Il connaît ses sensations, parce qu’il les a déjà vécus pour certaines. D’autres, sont les échos des sensations qu’il a perçu chez d’autres personnes par le passé. L’ivresse, ce n’est pas nouveau pour lui. Mais la sensation qui le perturbe le plus, c’est cette toute-puissance, et son nez qui le démange. Et sa gorge sèche.
- Cocaïne. Quelle merde, ce machin, grogne-t-il.
Une idée lui traverse alors la tête. Il sort en courant. Il lui reste à examiner un détail sur le corps de David Galeoni.

Acte 4
Melissa et Tess sont dans l’appartement de cette dernière, Tess faisant les recherches que Melissa lui a demandées sur David Galeoni.
Tess s’est toujours montrée amusée par le concept des réseaux sociaux. Les gens ont lutté dur comme fer pour empêcher d’être fichés par le gouvernement, tout ça pour se ficher eux-mêmes publiquement sur le Net. Ca la faisait rire, tant d’ironie…
Facebook se montrait au final plus fiable que tous les fichiers policiers, du moins, pour les moins de quarante ans. Et avant de retourner – de manière illégale, et bien sûr, officieuse – dans les fichiers de la police, elle commencerait par là. C’est souvent révélateur.
- Ce type faisait plus de soirées que Mickael Vendetta, commente Tess en observant les photos du compte de David Galeoni.
- En espérant qu’il n’était pas plus con, ajoute Melissa. Donc, c’était un étudiant fêtard, à Aix, rien d’étonnant.
Tess regarde le fil historique de David Galeoni, les pensées ailleurs.
- Pourquoi elle a attendu six mois avant de nous rappeler ? demande Tess. Elle avait dit qu’Eli serait son consultant aussi vite que possible.
- Dans l’administration française, six mois, c’est un sprint, répond Melissa. Tu devrais le savoir mieux que moi.
- Quand même, dit l’informaticienne. Elle a l’air différente, la Nopera. Elle a l’air plus… dans les résultats.
- Pense au temps qu’il a fallu pour elle et Eli pour expliquer à la police comme ils ont pu remonter jusqu’au G Noir aussi vite, rappelle Melissa. Les sources qu’on a employées sont fiables à nos yeux, mais pas forcément aux yeux d’un jury. Il leur a fallu du temps pour mettre en place le procès de Lejeune sous les meilleurs augures.
Tess fronce les sourcils lorsqu’elle réalise qu’une information émerge de son étude sur Galeoni.
- Il y a un nom qui revient souvent sur le profil de Galeoni, affirme-t-elle. Regarde qui c’est.
Melissa se penche au dessus de l’épaule de Tess, alors que cette dernière tapote sur son écran.
- Guillaume Torrès, murmure Melissa.
- Torrès, c’est pas le nom du type qui voulait avoir la main basse sur votre affaire à la Brasserie ? demande Tess.
- Si. Et Guillaume Torrès, c’est son fils. Qu’est-ce que ce Galeoni a à voir avec la famille Torrès ?
Tess ne répond pas, consciente que c’était une question qui allait prendre du temps avant de pouvoir apporter une réponse.
- On prévient Eli ? demande Tess.
- Non. Je vais demander à Olivier de mener son enquête sur Guillaume Torrès, mais on ne le dit pas tout de suite à Eli. Il risque d’en faire une affaire personnelle.
- Et alors ?
Melissa force Tess à la regarder dans les yeux.
- Bredo, tu n’as jamais vu Eli en colère. Et tu n’as certainement pas envie de le voir en colère. Crois-moi sur parole quand je te dis que, si Eli apprend de manière trop abrupte que Torrès pourrait avoir quelque chose à voir avec la mort de Galeoni, on aura un gros problème sur les bras.
- Du genre ?
- Tu as déjà vu un jardin avec un rottweiller enragé ? demande Melissa.
- Je vois bien l’image.
- Eh bien, remplace le rottweiller par un lion. Qu’est-ce que t’en dis ?
- J’en dis qu’on ne dit rien à Eli, compris, chef, répond Tess.

Acte 5
Lorsqu’Eli se retrouve à l’extérieur, il voit que Nopera et Bertier plongés dans une grande conversation. Il les coupe en passant entre eux, puis, se penchant de nouveau sur le corps de Galeoni, il annonce :
- Je dois voir ses mains.
Il ne laisse pas le temps à Nopera de demander pourquoi. Il retourne la main droite de Galeoni, et l’examine dans le détail, un doigt après l’autre. Puis, apparemment insatisfait du résultat, il enjambe le corps, pour inspecter la main gauche.
- Aha ! s’exclame-t-il, victorieux.
Il se décale sur le côté, et fait signe au commissaire et au médecin légiste de s’approcher.
- Vous ne l’auriez pas vu parce qu’il n’y a pas de rapport direct avec la mort de Galeoni, mais regardez son auriculaire gauche, invite Eli.
Il met en avant le petit doigt de la main gauche de Galeoni. L’ongle est anormalement plus long que tous les autres.
- Et alors ? Il se curait le nez avec ? demande Nopera.
Eli lève la tête vers le Commissaire.
- Bertier, j’aimerais que vous nous le fassiez confirmer après analyse sanguine, mais cet ongle me fait penser que Galeoni était cocaïnomane, affirme Eli.
Le Dr Bertier croise les bras, et se tourne vers Nopera.
- Vous êtes sérieuse, ce machin, c’est votre Consultant ? demande-t-il.
- J’ai vu ça à plusieurs reprises, il a gardé cet ongle plus long pour se faciliter la tâche pour faire ses rails de cock.
Eli lâche la main de Galeoni, qui retombe lourdement sur le bitume.
- Si – et je dis bien « si » – j’ai raison, alors on a bel et bien affaire ici à plus qu’un crime passionnel… comme je vous l’avais déjà dit.
- Vous pensez à quoi ? demande Bertier.
Eli s’apprête à répondre, mais Nopera le devance :
- Un règlement de compte maffieux. Et merde !
- Commissaire Nopera, on doit chercher dans l’entourage de Galeoni quels contacts il a pu avoir avec la maffia, affirme Eli. Si j’ai raison, on a une porte ouverte pour faire tomber un réseau de trafic de drogues.
- Ouah, vous voyez grand, l’Américain, dit Bertier.
Eli grogne. Il ferme les yeux, et souffle, pour dégager la colère qui commence à naître en lui.
Il a pertinemment conscience qu’au moment où on commence à faire face à la maffia, il n’y a aucune règle, et que les chances de perdre le combat sont de 99,9%. Mais il sait également autre chose, moins connue : lorsqu’un réseau maffieux montre une brèche, il faut agir rapidement avant que ce même réseau la colmate. Si les maffias étaient une maladie, elles seraient « le cancer ». Toujours à se propager, les rumeurs les prétendant immortelles, cette même immortalité étant la plus grosse défaillance pourrissant le système.
Et ce combat, Eli l’attendait depuis longtemps, car il n’est pas question de convictions, ni religieuses, ni idéalistes, ni raciales, ni de vengeance pour quelque chose de mal qu’on nous aurait fait. La maffia tue, influence, manigance, fait chanter, torture, blesse, pour deux uniques buts : étendre son influence, être plus puissante. C’est de l’égoïsme à l’échelle nationale, voire parfois internationale. C’est faire du mal pour avoir la faculté d’en faire plus encore. Les cibles ? Peu importe si on peut les qualifier de « gens bien » ou de « gens mauvais ». Il faut s’en servir, si on veut obtenir ce qu’on vise.
Les maffias elles-mêmes sont responsables de ce proverbe à peu de poésie : « Il y a deux genres de personnes dans ce monde : les enculeurs et les enculés ».
Depuis des années, Eli se considère comme dans la troisième catégorie : se spécialiser dans « l’enculage d’enculeur ». Ceux qui se pensent tout-puissant, ceux qui croient avoir la possibilité, le pouvoir et le droit, d’étendre leur influence et de pourrir la vie des gens « parce que ça rapporte toujours », voilà qui sont les pires ennemis d’Eli Lavoro.
Et, à ses yeux, peu importe si Galeoni était cocaïnomane ou non. Cela n’a jamais prouvé la valeur d’un homme à ses yeux. Parmi les gens qu’il a rencontrés, il y a eu des gens extraordinaires, que des instants de faiblesse, ou de désespoir ont plongés dans une spirale tombante sans fin, qu’on appelle l’addiction. Non, peu importe si Galeoni était un drogué, quelqu’un l’a tué pour faire passer un message de Terreur.
« Fallait Pas ».
- Ce qu’il ne fallait pas, c’était s’imposer dans la vie des gens, grommelle Eli.
- Pardon ? demande Nopera.
Eli se saisit de son téléphone, puis appelle Melissa.
- Melissa ? Il y a un lien entre Galeoni et Torrès, et je veux qu’on me le trouve fissa ! ordonne-t-il.
- Tu me répètes ça ? fait la voix de Melissa, pleine de surprise.
- Je répète : je sais que Galeoni et Torrès ont un lieu, je veux savoir lequel.
- Comment tu as… C’est… Eli, ne fais rien de précipité.
Nopera observe Eli, et elle voit que celui-ci a les sourcils froncés, les pupilles dilatées, les narines ouvertes, les lèvres déformées par un rictus. Elle s’inquiète alors lorsqu’Eli prononce cette phrase :
- Melissa, je veux savoir ce que tu as découvert.
****
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Message  Johel Sam 19 Mai 2012 - 17:25

Facebook mieux que les fichiers de police...tu m'étonnes...
Et on se demande pourquoi je fais une allergie aux réseaux sociaux...ce n'est pas une question d'âge...c'est une question de liberté...
Eli en colère ça risque de faire des étincelles :shocked:
Sa façon d'arriver à l'addiction de Galeoni et de remonter à Torrès...
Je sens que la suite risque d'être tendue.
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Message  Linoa Sam 19 Mai 2012 - 23:29

coucou Bon je me suis remise du final de TM alors me revoila Very Happy
Déjà on commence avec une très bonne description de l'ambiance en boite de nuit et de la mentalité et les motivations des personnes qui s'y rendent bravo
On apprend que le procès du G Noir est loin d'être gagné.
Pour ce qui est d'Eli en colère j'ai un peu de mal à me l'imaginer hein je ne sais pas trop pourquoi ... attendons la confrontation avec Torres pour voir .


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Message  Irajonas Mer 23 Mai 2012 - 23:55

Acte 6
Nopera ramène Eli jusqu’à la Brasserie. Celui-ci est assis sur le siège passager, accoudé à la portière, la tête reposant sur son poing fermé. Il est plongé dans une intense réflexion en grimaçant, remuant sa langue dans sa bouche. Alors qu’elle conduit son SUV sur les routes de campagnes qui séparent Aix en Provence de Puyricard, elle entame la conversation :
- Pourquoi, Lavoro ?
- Pourquoi quoi ?
- Pas besoin de ressentir vos émotions pour savoir que vous êtes en colère. Alors, je veux savoir pourquoi.
Eli s’agite sur son siège, tentant de se retourner vers Nopera malgré l’étreinte de la ceinture de sécurité.
- La police est censée entretenir la Loi et la justice, non ? demande-t-il.
- C’est pour ça qu’on signe, confirme-t-elle.
- Mais la maffia a un contrôle, une influence sur la politique locale. Avec cette influence, ils font à peu près tout ce qui leur chante, et on oblige les flics à fermer les yeux, je me trompe ?
- Je n’ai jamais été contactée par la maffia, contredit-elle.
- Non, mais votre chef ? Ou ceux qui disent à vos chefs quoi faire ? La maffia, c’est du trafic d’influence, ni plus ni moins. Combien de personnes ont tenté de monter leur affaire, et se sont retrouvés face à eux ? Il y a deux options : soit on leur obéi, soit on perd tout, jusqu’à la vie. En 2011, dans la rue Loubon, à Aix en Provence, il y a eu un règlement de compte. Un meurtre en pleine après-midi, un samedi ! Qui a payé pour ça ?
Nopera ne répond pas.
- Ces gens ont le droit de tuer parce qu’on vous force à fermer les yeux. Ce n’est pas juste. Et, quand la justice est injuste, vers qui on peut se tourner ? continue Eli.
Le Commissaire tient toujours son silence sans quitter la route des yeux. Ceux qui pensent qu’en entrant dans la police, on fera avancer les choses, on fera une différence, sont idéalistes. A certains niveaux, il n’y a plus de justice, il n’y a plus de « Loi », il n’y a que la loi du plus fort, et celle de celui qui aura l’avocat le plus apte à retourner la Loi contre elle-même. Le crime parfait, ce n’est pas celui où on ne peut pas savoir qui l’a commis. Le crime parfait, c’est celui dont tout le monde connaît le coupable, mais qui ne permet pas à la Loi de le toucher.
La Loi fait office de valeur absolue, à telle point que la morale se retrouve réduite au rang d’un idéal idiot, voire d’un obstacle. « La loi n’est pas là pour faire respecter la morale, mais pour suivre une logique ». Quelle logique y a-t-il à offrir à certains le pouvoir de tuer sans rien risquer ?
- Il est là, le problème, Commissaire, dit Eli comme s’il avait lu ses pensées. Pourquoi je suis en colère ? Parce que je crois déjà avoir deviné pourquoi Galeoni est mort. Et malgré ça, malgré tous les plans que je dessine dans ma tête, je ne vois aucun moyen de faire payer le coupable.
- Je refuse de croire qu’on ne peut rien faire, Lavoro, malgré vos présomptions. Si vous me dites ce que vous avez deviné, si vous m’expliquez comment vous avez fait pour affirmer que Galeoni était étudiant en Droit, et comment vous avez fait pour savoir qu’il était cocaïnomane, on peut peut-être trouver un moyen de remonter à son meurtrier.
- Oh, remonter jusqu’à lui, on peut le faire sans problème. Je peux même vous mettre face à lui en deux jours. La question, c’est : « qu’est-ce qu’on pourra faire une fois qu’on l’aura en face de nous ?»
- On fera de notre mieux, Lavoro, promet Nopera. Vous vous souvenez des termes de notre contrat.
Eli acquiesce, non sans sourire, puis dirige son regard sur la route, droit devant lui.
Bien sûr qu’il se souvient. Nopera s’en rendra vite compte : il l’a piégée.

Acte 7
Cinq mois auparavant, Un mois après l’arrestation du G Noir

Dans le bureau du Commissaire Nopera, Eli observe la décoration… ou plutôt, l’absence de décoration. Il n’y a, sur le bureau du Commissaire, que la photo de son fils, qu’Eli observe avec attention.
- Donc, Monsieur Lavoro, voilà comment ça va se passer, dit Nopera.
Eli dégage son attention de la photo de Ben Nopera, puis s’assoit. Le Commissaire tourne un dossier dans sa direction, puis le fait glisser vers lui sur la surface du bureau.
- Le chemin devant nous est long, ajoute le Commissaire. Arrêter le G Noir, ce n’était qu’un début.
- Son procès va être très long… et le fait que vous ayez fait appel à moi n’arrange rien.
- Exact, confirme-t-elle. J’ai quand même réussi à convaincre le parquet d’organiser le procès en huis clos. En revanche, vous restez un manager de brasserie. Le juge voudra savoir pourquoi j’ai fait appel à vous en tant qu’expert.
Eli écarte les mains, faisant une moue étrange.
- J’avais déjà deux affaires résolues à mon actif aux Etats-Unis, ça devrait suffire.
- Ca ne suffira pas, contredit Nopera. Vous n’avez aucune formation, aucun diplôme, rien qui n’assure votre aptitude à apporter une expertise sur l’affaire.
- Pourtant, mon équipe vous a fourni le mode opératoire, a pu déterminer l’arme du crime, et je vous ai apporté le mobile et l’identité du G Noir, alors que tous vos « diplômés » en étaient encore à déterminer si le G Noir était un désaxé ou s’il répondait à un traumatisme infantile. Les résultats sont là.
- Mais on nous demandera de prouver la fiabilité de ces résultats. Et des témoignages de SDF…
- Sous hypnose, rappelle Eli.
- Qui plus est, des SDF sous hypnose, et la capacité d’un manager de Brasserie a retrouvé la position géographique d’un lieu grâce à une photo, avec l’appui d’une informaticienne qui a piraté le Commissariat d’Aix en Provence, tout ça, ça fait que nous avons à faire nos preuves.
- Evidemment. Maintenant, c’est à nous de nous justifier.
- Il y a un moyen très simple, affirme Nopera. Vous serez mon consultant, comme vous l’avez soulevé. Si vous faites vos preuves en tant que tel, on a nos chances.
Nopera tapote du bout de l’index le dossier face à Eli.
- Dans ce dossier, il y a un contrat qui fait de vous mon consultant. L’intitulé de votre expertise, je m’en charge. Vous y trouverez également des clauses de confidentialité à respecter. Votre implication – ou du moins, votre identité – dans l’affaire du G Noir ne sera révélée au juge que lors du procès. Dans l’intervalle, vous êtes juste « l’informateur et consultant non-officiel ».
- Qui sera au courant de mon identité dans vos services ? demande Eli.
- Si on fait la liste : Moi, et le Dr Bertier, parce que vous l’avez déjà rencontré, point final. Le Dr Bertier a été contraint de signer cette même clause de confidentialité.
Eli paraît surpris.
- C’était difficile d’en arriver là, Monsieur Lavoro. Lors des enquêtes, vous aurez le droit de ne pas présenter votre identité. Vous aurez un badge de Consultant, avec un pseudonyme.
- Pourquoi ? demande Eli.
- Pour cacher votre identité, pauvre idiot, rétorque Nopera.
- Non, pas ça. Pourquoi vous donner tout ce mal ?
Nopera soupire. Elle se penche en avant, les mains jointes, les coudes sur la table. Position appelant à la confidence.
- Non, ne dites-rien, coupe Eli avant même que Nopera ait commencé à parler. Vous voyez que j’ai raison.
- Pardon ?
- Vous voulez faire une différence, pas vrai ? Jusque là, vous vous voyiez vous-même comme une idéaliste, et vous repoussiez cette idée. Mais maintenant, je suis là. Et vous pensez qu’en nous alliant, on a une chance d’aller là où les procédures nous empêchaient jusqu’alors d’aller.
Nopera reste figée, la bouche ouverte, attendant la fin de l’argumentation d’Eli.
- J’ai la liberté, vous avez les moyens, conclut Eli. La question que je me pose, dans le fond, c’est « qu’est-ce que vous vous attendez à trouver au bout du compte ? »
- Je veux pouvoir arrêter les coupables que « les procédures » nous empêchaient d’arrêter. Je veux faire ce qui est juste.
Eli sourit. Il prend un stylo sur le bureau du Commissaire, et signe en quelques secondes et sans hésitation son contrat, et sa clause de confidentialité.
- Vous savez qu’en me disant ça, vous vous foutez dans la merde ? demande Eli.
- Et pourquoi ça ?
- Parce qu’il viendra un jour où je vous répèterai ces mots. Je les appellerai « les termes de notre contrat ». Et vous serez forcée de faire plus que ce à quoi vous vous attendiez.
- C’est une menace ?
- Un avertissement. Vous devez savoir à quoi vous attendre, et si vous vous attendiez à quelque chose de difficile… sachez que ça sera encore plus difficile que ça.
Eli pose brutalement le stylo sur le bureau.
- Maintenant, on est une équipe, affirme Nopera.
- Oui. Je me demande juste si c’est moi qui ait rejoint votre équipe… ou si c’est vous qui avez rejoint la mienne.
Le Commissaire Nopera se souvient encore aujourd’hui qu’elle eut alors l’impression d’avoir signé un contrat avec le Diable.

Acte 8
- Guillaume Torrès ? fait Eli. Galeoni était ami avec Guillaume Torrès ?
- D’après leurs échanges, je dirai que c’était plutôt des potes de soirée, ajoute Tess.
Piotr a pu rejoindre le groupe dans l’appartement de Tess, au milieu des écrans qui affichent les multiples informations que Tess a récoltées. Olivier est seul manquant à l’appel, assumant les responsabilités de la Brasserie le temps que Melissa participe à l’affaire.
- On attend les résultats d’analyse, dit Nopera, mais si Lavoro a raison…
- J’ai raison, coupe Eli.
-… Alors Galeoni était bien consommateur de cocaïne. Quant à savoir qui le fournissait, il y a fort à parier que c’était Guillaume Torrès, dans la mesure où son père a la mainmise sur une bonne partie de la ville.
- Officiellement, son père, Jorge Torrès, est propriétaire des bars « A l’Ancienne », « Cally’s », et du restaurant « Buy Night », ajoute Eli. Officieusement, il a une influence sur tous les Before et tous les pubs qui entourent ses établissements. Il les a forcés à installer des caméras de surveillance dans tous les établissements alentours, caméras distribuées par une entreprise de sécurité qui se trouve appartenir à son beau-frère. Ca, c’est la partie la plus jolie du business des Torrès.
- On sait, via de bonnes sources, qu’ils font circuler leur cocaïne au travers des plus grosses boîtes de nuit d’Aix en Provence. Ils passent au travers de leurs pubs pour blanchir de l’argent, et tout contrôle s’est soldé par un échec, ajoute Melissa.
Nopera secoue la tête, fronçant les sourcils.
- Refaites-la moi, dit-elle en leur faisant un signe de main signifiant « stop ». Comment vous pouvez savoir tout ça ?
Eli ne répond pas. Pour seule réaction, il se tourne vers Piotr, qui le regarde sans prononcer le moindre mot.
- D’bonnes sources, dit finalement le colosse.
- Ok, ok, j’insiste pas, dit le Commissaire. Je devrais, mais je ne le ferai pas. Comment on peut relier Torrès et le meurtre de Galeoni ?
- C’est là que ça coince, dit Eli en tapant du plat de la main sur la table-écran.
- Gaffe à la table, mon chou, prévient Tess en lançant un regard noir.
- Désolé, Bredo, dit-il à Tess avant de reporter son attention sur Nopera. Quand Torrès doit « nettoyer » derrière lui, c’est propre, on ne remonte pas jusqu’à lui. Pourquoi il aurait signé son acte d’un « Fallait pas » ? Ca n'a pas de sens. Donc, mon hypothèse est la suivante…
- Il a toujours une hypothèse, celui-là ? demande Nopera à Melissa.
Eli ignore la remarque.
- Jorge Torrès n’es pas responsable du meurtre de Galeoni. En revanche, je pense que David Galeoni a eu affaire à son entourage, et que ça a mal tourné.
- Un règlement de compte entre laquets ? suppose Nopera.
Eli fait une grimace. Il fait un signe à Tess, qui pianote sur son ordinateur. Sur le mur, derrière Eli, s’anime les images pour faire apparaître une photo d’identité de Galeoni, les mots « Fallait pas », la situation géographique du « Snow », et la photo de soirée où l’on voit David Galeoni et Guillaume Torrès, chacun un verre de champagne à la main, se tenant chacun le bras derrière l’épaule de l’autre, comme deux frères. Deux frères bourrés, mais deux frères quand même.
- Ou peut-être que le fils du mafioso s’est pris lui-même pour un mafioso, dit Eli en se retournant vers l’écran, s’avançant vers la photo de deux compères.
Nopera secoue la tête vivement.
- On ne peut pas approcher Guillaume Torrès, dit-elle. Si on l’interroge, ça remontera aux oreilles de son père, et il aura vite fait d’étouffer l’affaire.
- Si vous y allez, oui, en effet, on est morts. En revanche, nous, on n’est pas de la police. On doit avoir un moyen de l’approcher.
Eli se tourne une nouvelle fois… vers sa femme. Ils partagent un regard. Un regard qu’eux seuls comprennent.
Eli sait qu’il demande beaucoup, mais Melissa était préparée. Ce n’est pas la première fois qu’elle participe de cette manière aux plans d’Eli, et, après tout, jusqu’à maintenant, ils ont toujours réussi. Ils avaient même simulé une prise d’otage, au CBI de Sacramento, quelques années plus tôt.
Cela n’empêche pas Melissa d’éprouver une certaine appréhension. Eli ressent cette inquiétude, mais les talents d’actrice de sa femme lui permettent aisément de ne pas le laisser paraître.
Geste que seul Eli semble comprendre, Melissa retire son alliance, et la pose sur la table-écran. Elle s’avance vers Eli en croisant les bras.
- Vous n’êtes pas sérieux, là ? fait Nopera.
- Je dois faire quoi ? demande Melissa à son mari.
- D’abord, être sexy. Ca, c’est pas bien difficile, tu l’es naturellement.
- Moment très approprié pour faire un compliment, commente Bredo.
- Ensuite, tu vas devoir sortir en boîte sans moi, ajoute Eli.
Bredo secoue la main.
- Eh, je suis la seule qui pense qu’il raconte de la merde ? On a un type qui prie sa femme d’aller en boîte se faire draguer sans lui. Où va le monde ?
- Bredo ! s’exclame Eli brusquement.
- Désolée, mon chou.
- Je vais aller avec Piotr chercher dans ses anciens contacts s’il n’y a pas quelqu’un qui pourrait nous informer sur les relations entre Torrès et Galeoni, conclut Eli. Olivier accompagnera Melissa.
- Et moi, vous m’oubliez ? demande Nopera.
- Effectivement, oui. Vous ne pouvez rien faire, en tant que Commissaire, affirme le manager. Si vous vous montrez comme telle face à Guillaume Torrès, c’est fichu.
- Vous me pensez inutile ? fait Nopera, l’air vexé.
Eli sourit. Il regarde Melissa, puis Nopera, puis de nouveau sa femme. Cette dernière a l’air amusée, comme si elle avait compris l’idée de son mari.
- J’ai dit « en tant que Commissaire », Sandra, fait Eli.
Au Commissaire Nopera de grogner. Elle réalise ce qu’Eli s’apprête à lui demander.
- « Les termes du contrat », vous vous souvenez ? demande le manager.
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Message  Johel Jeu 24 Mai 2012 - 14:25

La suite...et la colère d'Eli face au monde corrompu
"Les lois ne font plus les hommes, mais quelques hommes font la loi" comme aurait dit Daniel Balavoine

J'aime cette phrase :
Le Commissaire Nopera se souvient encore aujourd’hui qu’elle eut alors l’impression d’avoir signé un contrat avec le Diable.

Cela résume assez bien l'association entre Eli et Nopera... hall

Eli qui lance Melissa dans la gueule du loup...avec la protection de Nopera semble t-il...
ça promet :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Linoa Jeu 24 Mai 2012 - 16:28

Oh la suite Wink
Woh c'est officiel la fatigue ne me réussit pas , j'ai lu cette suite hier soir et j'avais rien compris à ce truc de "termes du contrat " boulet

Donc la mort de Galeoni est liée à Torres pourtant ça fait pas très "mafia" comme MO scratch En fait j'en sais rien peut être que si :roll2:

J'ai l'impression qu'au final Eli et Nopera partagent le même avis sur la partialité de la justice sauf que Nopera a encore l'espoir de pouvoir changer les choses.

Melissa (et Nopera ? ) infiltrées ça promet ! :bounce: Espérons que ça ne tourne pas mal car je ne suis pas certaine que Torres apprécie que son cher ami Eli mette le nez dans ses affaires .
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Message  Irajonas Lun 28 Mai 2012 - 17:54

Une fin de chapitre "tranquille", je me trouve d'ailleurs honteux si on tient compte du temps qui sépare de la dernière partie posée. Mais entre le boulot et les deux maisons que j'ai dû gérer ce weekend, je n'ai pas eu le temps >< Du coup, je conclus comme ceci, en promettant que le chapitre 2 de cet épisode ira plus vite, plus fort, plus loin, plus con.

Acte 9
Samedi soir. Olivier et Melissa, bien habillés pour l’occasion, passent les portes du Snow sans problème face aux vigiles. Les accompagne… Sandra Nopera, qui, pour une fois, a su se mettre en valeur en laissant de côté ses vêtements stricts habituels. En revanche, son regard inquiet ne la quitte pas.
- Sandra, vous devriez arrêter de faire la gueule ! crie Melissa à Nopera alors que le bruit assourdissant de la musique les empêche de s’entendre correctement.
- Ca fait un bail que je ne suis pas venue dans ce genre d’endroit, répond Nopera en criant aussi fort. Vous vous attendiez vraiment à ce que je me trémousse en minijupe ?
Melissa fait une grimace, puis jette un regard en direction du bar. Elle tapote l’épaule de Nopera, et lui montre le comptoir.
- Allez prendre une vodka, Sandra, l’encourage Melissa. Vous n’êtes pas au boulot, ce soir, on fait les choses à notre manière !
Bien qu’en grognant, loin d’être à son aise, Nopera s’avance vers le bar, alors que Melissa traîne Olivier au milieu de la piste de danse.
Son verre de vodka à la main, le Commissaire se sent obligée de scruter les lieux. Déformation professionnelle, sans doute. Mais, surtout, elle se demande ce que cherche Eli en les envoyant ici. Galeoni est mort la veille, s’attend-il vraiment à ce que le fils Torrès débarque pour faire la fête dès ce soir ?
Son regard se tourne vers Olivier et Melissa. La scène a quelque chose de comique, lorsqu’elle voit Olivier droit comme un I, presque immobile au milieu de la piste de danse. Visiblement, le jeune homme n’est pas plus à l’aise qu’elle. Ce qui n’est pas le cas de Melissa, qui, si l’on oublie qu’elle se trouve ici pour une enquête, donne l’air de « s’éclater ».
Bien que ce soit faux. Elle reforme juste dans sa tête les souvenirs de son adolescence, de ses castings, des soirées que ses contacts dans « le milieu » lui ont permis de passer. Mais les regards tournés vers elle, qui la dévore non pas des pieds à la tête, mais du cul aux seins ? Non, ça, elle n’aime pas. Elle n’aime pas non plus les mains qui se perdent sur son corps. Elle n’aime pas les regards carnassiers qui s’égarent sur son corps. Ni les pensées des uns et des autres, des pensées toutes si différentes, qui vont de « Cette fille est super sensuelle » à « Je lui prendrai bien le cul sur une table tout de suite. » Si la poésie avec un cadre de vie, ce n’était certainement pas les boîtes de nuit.
Mais elle reste dans son esprit, celui qu’elle a choisi : elle est venue ici parce qu’elle avait envie de passer une bonne soirée. Comme beaucoup de filles présentes au Snow, d’ailleurs, c’était simplement pour ça. Pour certaines, se rappeler qu’elles peuvent encore plaire. D’autres, passer du temps à danser et picoler avec des amis. D’autres, encore, accompagnent leurs amis sans avoir vraiment envie d’être là. Et, d’autres encore, cherchent effectivement à tirer un coup.
Les raisons pour venir en boîte vont vraiment d’une extrême à l’autre. Et la question que se pose Melissa, au fin fond de son esprit, c’est « quelle raison dois-je choisir s’il faut attirer l’attention de Torrès ? »
En même temps que Melissa réfléchit à son « plan d’attaque », Nopera reste au comptoir, guettant l’arrivée de Torrès au milieu de la foule. Et elle pressent que ça sera une longue soirée.

Acte 10
- T’as menti, chef, dit Piotr alors qu’il conduit Eli vers St Marc Jaumegarde.
Eli se tourne vers Piotr avec un air contrarié.
- Je suis au courant, mon pote, répond-il. Mais je n’avais pas le choix. Nopera ou Melissa aurait tout fait pour me convaincre de ne pas faire… ça.
Piotr ne fait pas de reproche. Il ne fait que constater. Dans ses anciens métiers, on ne lui avait jamais demandé son avis. Pourquoi, maintenant, ça devrait changer ?
- D’après toi, est-ce que le fils Torrès peut être responsable de la mort de Galeoni ? demande Eli.
Piotr est alors surpris, mais fait comme s’il n’était pas atteint du tout par la question. C’était comme si Eli se rendait compte de la question qu’il se posait intérieurement, et qu’il voulait le forcer à, pour une fois, donner son avis.
- ‘Bien connu le fils Torrès, dit Piotr. C’est un petit con. Pas de couilles. Pas assez pour faire ça.
- Il doit bien y avoir un lien, affirme Eli. Si ce n’est pas Torrès qui a tué Galeoni, ça veut dire que le message « FALLAIT PAS » était destiné à faire peur à Torrès par son intermédiaire. Est-ce que tu penses qu’il y a des gens, en ville, dont ce serait le mode opératoire ?
- Non. Mais en même temps, je pense pas qu’il y ait des gens en ville qui demande à leur pote de les amener s’incruster chez les maffieux.
Et, alors qu’Eli secoue la tête en disant « Pas faux », Piotr serre le frein à main face à un portail noir derrière laquelle se tient la maison de Jorge Torrès.
- Comment on fait, pour rentrer chez un maffieux ? demande Eli. On toque à la porte, ou on rentre directement ?
Piotr baisse la tête en avant pour observer, au travers des barreaux du portail, quatre silhouettes imposantes s’avançant vers eux en courant.
- Y a pas besoin chef. Mais j’espère que tu sais ce que tu fais.
Eli observe les silhouettes qui se dirigent vers eux, alors que le portail s’ouvre.
- J’espère que je sais ce que je fais, mon pote, dit Eli.
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Message  Johel Lun 28 Mai 2012 - 22:19

j'aime la phrase
cet épisode ira plus vite, plus fort, plus loin, plus con
Perso vu la qualité de tes écrits j'enlèverais le dernier qualificatif Wink (par contre pour les JO il est clair qu'on peut le garder...je viens de voir un doc sur le dopage :shocked: )

Revenons à l'histoire...
Tu résumes bien l'ambiance des boites...et on se demande pourquoi je n'aime pas y aller...
Mais quel était vraiment l'idée d'Eli, veut-il que Melissa entre réellement en contact avec Torrès fils ou était une diversion pour qu'il puisse se rendre chez Jorge Torrès scratch
Je vais attendre la suite hysteriq hysteriq hysteriq
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Message  Linoa Mer 30 Mai 2012 - 18:15

Johel a écrit:j'aime la phrase
cet épisode ira plus vite, plus fort, plus loin, plus con
Perso vu la qualité de tes écrits j'enlèverais le dernier qualificatif Wink (par contre pour les JO il est clair qu'on peut le garder...je viens de voir un doc sur le dopage :shocked: )
Idem Very Happy
J'adore ta description de la boite de nuit bravo .
Olivier au milieu de la piste de danse lol1 d'ailleurs aucun membre de la team n'a vraiment sa place en boite de nuit à part peut être Melissa .
scratch Eli a menti mais sur quoi ? Et il n’était pas censé aller voir des "contacts" de Torres et non pas Torres lui même ? scratch


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Message  Irajonas Ven 1 Juin 2012 - 23:12

Hum... jsais pas si c'est prémonitoire, mais je suis en train de discuter avec des associés potentiels pour ouvrir une brasserie du même type que celle d'Eli (l'appartement de Tess en moins). Ca me fait sourire!

Le rythme ne peut pas être acharné à l'écriture pour moi, en ce moment où un nombre très exact de beaucoup de transitions me tombent dessus dans ma vie privée. Je vous promets d'arriver à bout de la saga complète de "The Consultant(s)". Mais je ne suis pas sûr de parvenir à avancer aussi vite que "Red Vibration" ou "The Scarlett Number".

Chapitre 2 : La nuit devant nous
Acte 1

Les quatre gardes du corps escortent Eli et Piotr jusqu’à l’intérieur de la maison de Jorge Torres. Torres les accueille, assis sur un grand divan en cuir noir, au milieu d’un salon trop vaste.
Tout est dans la démesure, ici. Même la propreté est démesurée, les gorilles qui servent d’agent de sécurité à Torres n’ont même pas l’air à leur place, debout, immobiles, autour d’Eli et Piotr, leur ombre caressant le sol marbré. Eli s’avance d’un pas vers Torres, qui l’observe, silencieux, mais un des agents de sécurité presse sa main velue sur son épaule, empoignant sa veste. Eli se dégage sans effort, puis se tourne vers le colosse.
- Fais gaffe, cette veste, c’est la prunelle de mes gosses et la mère de mes yeux.
- Vous parlez pour dire quelque chose d’utile, parfois, Monsieur Lavoro ? demande Torres d’une voix amusée.
- Seulement pour parler aux gens intéressants. Ce qui n’est pas votre cas du golgot derrière moi.
- Calme, chef, dit Piotr.
Torres croise les jambes, puis lève les yeux vers Piotr.
- Ovascky. Tu l’as bien regardé, ton chef ? Je n’ai qu’à faire un signe de main pour qu’il soit par terre.
-‘Pour éviter ça que j’suis là, grommelle Piotr. On n’est pas venu chercher les problèmes.
- Pas encore, précise Eli.
- On est venu pour parler, dit Piotr.
Torres jauge les deux hommes du regard, ne sachant vers lequel concentrer son attention.
- Très bien. Vous voulez parler, parlons.
Torres leur fait signe de s’asseoir sur les fauteuils qui lui font face. Ce que Piotr et Eli concèdent à faire une fois que les « agents de sécurité » ont fait un pas en arrière.
- David Galeoni, dit Eli.
- Pardon ?
- Il a été retrouvé mort devant le « Snow ». De la cocaïne a été retrouvée dans son système sanguin, et la police a déjà fait le lien avec votre fils, Guillaume.
- Et donc ? Vous venez me menacer pour que je cesse de harceler votre petit troquet ?
Eli secoue la tête.
- Je viens vous prévenir que ce n’est qu’une question de temps avant que la police ne passe le pas de votre porte avec un mandat de perquisition. Presque toutes les pistes les dirigent vers vous. Le meurtre de David Galeoni a fait trop de bruit pour être étouffé, vous serez fichu.
- Et alors ? Vous croyez que c’est la première fois qu’on intente un procès de ce genre à mon égard ? Je ne me fais pas de soucis. Je m’en sortirai.
- Mais votre fils ? demande Eli.
Torres ne répond pas. Il torture entre ses doigts sa chevalière familiale.
- Des photos circulent sur les réseaux sociaux, montrant votre fils et Galeoni, comme deux frères. Ils feront rapidement le lien entre la cocaïne et votre fils, et vu son caractère, et son jeune âge, ça m’étonnerait que le juge fasse preuve de clémence à son égard.
- Vous savez que je n’aime pas les menaces ?
- JE NE VOUS MENACE PAS ! hurle Eli.
Il se lève, et les agents de sécurité s’agitent, prêts à saisir l’américain.
- Je viens vous proposer un marché, Monsieur Torres. Un marché où nous pouvons tous trouver notre compte.
- Et pourquoi vous feriez ça ? demande Torres.
- Parce que je sais que votre fils n’est pas le coupable.
Torres lance un regard surpris à Eli.
- Il y avait une inscription sur la voiture de Galeoni. Le meurtrier allait tuer Galeoni dans tous les cas, ça veut dire que le meurtre couplé à l’inscription… c’est un message, un message qui s’adresse directement à votre fils. Le message disait « Fallait pas ». Si vous acceptez de m’aider, je peux retrouver le coupable du meurtre de Galeoni, et l’empêcher de faire du mal à votre fils.
- Quel générosité ! s’exclame Torres. Vous allez me faire avaler que vous faites ça par bonté de cœur ? Je ne vous connais peut-être pas, Eli Lavoro, mais je vous connais suffisamment pour savoir que vous avez toujours un plan, et une arrière-pensée. Où est caché le couteau que vous allez me planter dans le dos ?
- Le couteau, vous le planterez tout seul si vous refusez de m’écouter. Je sais que votre fils n’est pas coupable, mais tous les éléments tendent à prouver le contraire. Si vous voulez éviter à votre fils des problèmes, vous devrez répondre à mes questions.
- En échange de quoi ?
- En échange de rien du tout, rétorque Eli. Je ne veux qu’une chose : que le meurtrier de Galeoni paye pour sa faute. On a tous à y gagner, est-ce que vous êtes prêt à me croire ?
Torres se lève, et s’avance vers Eli, en signe d’affront. Ils s’apprêtent à émettre un accord. Pas de bon cœur, non, mais pour un but commun. C’est tout. Après, Torres pourra faire à Lavoro ce qu’il veut… de quoi ce petit con peut bien être capable ? Il croit pouvoir venir à bout de ses hommes ? Et même si c’était le cas, il suffirait à Torres d’envoyer des petits cons vandaliser la Brasserie de l’Américain. Ou même casser la gueule à sa femme. Voire même la violer. Histoire de lui faire passer le message, tout simple : on ne se frite pas à Jorge Torres.
Et s’il faut aller plus loin, lorsque Eli Lavoro tentera de se rebeller face à toutes les attaques de Torres, il se heurtera au mur de ses avocats. Et là, Eli sera seul au monde. L’injustice ? On fait tourner le monde sur les injustices ! Depuis la nuit des temps, et ça a toujours fonctionné. Alors, qu’est-ce qu’il pourrait bien…
- Comprenez moi bien, Monsieur Torres. Ca ne fait pas de nous des amis pour autant. Je vous propose une trêve, le temps de découvrir qui a tué Galeoni, et qui menace votre fils. Avec ou sans votre aide, je finirai par y arriver. Mais, dans le cas où vous refuseriez, je ne pourrai pas mettre votre fils à l’abri de la police. Ou pire : je ne pourrai pas le mettre à l’abri du meurtrier. Si vous m’aidez, tout le monde sera content. Mais une fois que j’aurais fini… Je ne vais pas vous mentir, Monsieur Torres : vous et moi sommes en guerre, et je saisirai la moindre occasion de vous empêcher d’entretenir cette injustice que vous vous complaisez à entretenir pour vivre comme vous vivez. Et, quoique vous tentiez face à moi, vous vous heurterez toujours à un mur : celui d’un type plus intelligent que vous. Est-ce que vous m’avez compris ?
Torres évalue du regard Eli, avec la sensation que ce dernier a pu avoir un aperçu de ses pensées. Cela l’inquiète, mais il connaît sa position, et ne doit pas faire montre de cette inquiétude.
Torres tend sa main à Eli, que celui-ci serre d’une poigne ferme.
- Posez vos questions et déguerpissez avant que je vous troue la face, Lavoro de mes couilles, dit Torres.
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Message  Johel Sam 2 Juin 2012 - 21:14

La vie privée passe avant les fics, fais ce que tu as à faire Wink

Il y a des moments où Eli est tout de même flippant
Provoquer un ponte de la mafia comme il le fait, même si c'est pour avoir accès à ses émotions :shocked:
Je sens que la suite risque d'être tendue...
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Message  Irajonas Mar 5 Juin 2012 - 23:24

Je ne sais pas quel est le pire casse-tête: imaginer une affaire à élucider, ou élucider cette affaire? Dans les trois actes qui suivent, je commence à donner (presque) tous les outils pour comprendre le mobile du meurtre, et donner une piste vers l'assassin. Mais je me demande si je ne vais pas plus vous perdre encore !

Acte 2
Guillaume Torres finit par arriver dans le « Snow ». A ses côtés, un type de grande taille, chauve et à la carrure de mastodonte (qui devait considérer Guillaume comme son « meilleur ami », et que Guillaume devait considérer comme « un pauv’ couillon ») et un couple aux pupilles dilatées, qui se tenaient bras dessus bras dessous dans des éclats de rire qui respirait tellement la bêtise que, lorsque Nopera les voit enfin passer devant elle, elle les soupçonne d’avoir consommer autre chose qu’une simple tequila.
Pendant une heure, Melissa danse au milieu du Snow, non sans consommer. Au bout de quatre vodkas, Melissa se déchaîne sur la piste, attirant sur elle les regards de plusieurs hommes, et de certaines femmes. Parmi ces dernières, il y a des regards envieux, quelques uns trahissant l’attirance, et d’autres encore qui signifient « c’est quoi cette pouffe ? » Et Melissa n’en a cure.
Olivier regarde autour de lui, se levant parfois une seconde sur la pointe des pieds pour voir s’il repérait Nopera, ou Torres. Mais il ne faut pas être un génie pour voir qu’Olivier n’attend qu’une chose : partir d’ici. Et cette envie grandit lorsqu’il voit un type correspondant à la photo de Guillaume Torres passer devant lui. Il tapote sur l’épaule de Melissa, et lui montre une direction. Du coin de l’œil, l’américaine repère « la cible. »
S’ensuit une heure. Une heure durant laquelle chacun des trois membres de « L’Equipe Eli » analyse le personnage, et ses habitudes.
Melissa doit attirer son attention plus que n’importe qui d’autre dans le Snow. Attirer l’attention de n’importe qui, ça, Melissa sait le faire. Attirer l’attention d’un type qui a tout ce qu’il désire en un claquement de doigt ? Pour ça, elle a besoin d’informations.
Et elle va très vite les avoir.

Acte 3
Tess concentre l’intégralité de ses recherches sur le seul nom de Jorge Torres. Cet homme semble avoir une influence plus que conséquente sur la ville.
Il a gagné chacun des procès intentés à son égard. Son casier judiciaire ne contient que quelques infractions mineures au code de la route. Le genre de stratégie typique d’un casier corrompu : un casier vierge trahirait une fraude, alors on étouffe tout le plus « gros » et on ajoute quelques infractions pour combler l’évidence. Mais, de nos jours, personne n’est dupe. Surtout pas Tess.
Après tout, les braqueurs qui l’avaient traumatisée, qu’est-ce qu’il leur était arrivé ? Rien. Rien du tout, comme s’il ne s’était jamais rien passé. Et tout ça, pourquoi ?
Parce que le braquage de la station n’avait été qu’une stratégie d’intimidation. C’était juste « des petits cons » que Torres avait envoyé à la station pour faire peur à un de ses « clients ». Et, pour éviter de se faire balancer par ces « petits cons », il les avait couvert. Rien de plus ni de moins. Dans l’histoire, ceux qui auraient dû perdre avaient tout gagné. Et Tess, qui n’avait rien demandé à personne, avait été perdante.
Toute sa haine, elle l’avait tournée vers Torres. Mais, il y avait « le choc ». Elle ne supportait plus la foule, et elle ne parvenait pas à lutter contre. Quoiqu’elle fasse, au-delà de dix neuf personnes, elle craquait à se frapper la tête contre les murs. L’étouffement, les émotions si différentes, les réactions imprévisibles, l’appréhension que « l’un d’eux » puisse être « comme l’un des braqueurs »… Tout ça donnait à son crâne l’impression d’être enfermé dans une boîte trop petite. Comment s’approcher d’un homme tout le temps entouré lorsqu’on vit avec un handicap pareil ?
Alors, elle s’était souvenue qu’Eli l’avait protégée. Par le biais de ce qu’elle sait faire le mieux – espionner virtuellement quelqu’un – elle est parvenue à retrouver l’étrange homme, et à rentrer en contact avec lui. Et ils sont parvenus à un accord. Ce fut ce jour qu’Eli entra en guerre avec Torres, officiellement. Il s’était mis en danger pour elle. Melissa avait suivi Eli avec la même conviction, sans poser de question : elle cautionnait cette guerre. Elle ne le remettait pas en question. Eli et Melissa avaient accueilli Tess parmi eux mieux que ne l’aurait fait sa propre famille. Ils lui avaient promis une vengeance telle que Tess n’aurait jamais pu l’imaginer. Et Tess le savait : Eli tient toujours ses promesses. Il ne lui avait demandé qu’une seule chose en retour : de l’aide. Principalement de l’aide technique.
Ainsi, en s’appuyant sur une théorie toute simple d’Eli (« 73% de la population aixoise s’arrête au distributeur de billet de la Place Jeanne d’Arc pour retirer de l’argent avant d’aller en boîte. Si on pouvait accéder à la vidéosurveillance de ce distributeur, on pourrait avoir des images de ceux qui accompagnent Torres en soirée. »), elle s’introduit dans des fichiers, des dossiers, des systèmes informatiques d’une manière telle que, si quelqu’un la voyait faire, elle se retrouverait avec de très gros problèmes, et finit par accéder à la vidéosurveillance en question.
Et, après plusieurs dizaines de minutes, elle tombe sur les bonnes images. Dont une intéressante :
Deux semaines plus tôt, Guillaume Torres, David Galeoni, et une jeune femme s’étaient tous les trois arrêtés devant le distributeur de billets. Torres y avait retiré trois cent euros. Mais les images les plus « intéressantes » – si on ose employer ce mot – sont celles qui montrent Galeoni et Torres repartir en tripotant la jeune femme de partout… et en même temps.
- Qui parie que ça a quelque chose à voir avec la boucherie d’hier soir ? dit Tess à voix haute pour elle-même. Si j’me plante, je danse la Macarena à l’envers sur la tête.
Tess réoriente ses recherches. Et, encore quelques minutes après, elle envoie un mail à Nopera. Un mail que le Commissaire va s’empresser de lire… et qui va sceller le destin de Guillaume Torres.

Acte 4
- Guillaume a tout pour réussir, affirme Jorge Torres à Eli. Il est plutôt intelligent, et il a une bonne mémoire. Ce n’est pas le genre d’étudiant qui a besoin de rester concentrer pendant ses cours. Il n’a qu’à les relire une fois pour tout comprendre.
- Et c’est supposé nous aider à le disculper ? demande Eli.
- Non. Je suis son père, il me prend comme modèle. Il veut être comme moi… Ou plutôt, il veut « être moi ». C’est plus fort que lui. Il réprimande ma femme plus que je ne la réprimande moi-même. Ceux qui disent être ses amis se trompent : il les considère comme ses laquets.
- Charmant, vot’ bonhomme, dit Piotr.
Jorge Torres sourit.
- Il n’y a que deux types de personnes, affirme le mafioso.
- Ouais, on sait, « les enculeurs et les enculés ». Allez au but ou j’vous enc…
- … Galeoni, je ne l’ai vu que deux ou trois fois, mais je vois bien le genre : un naïf. Pas un brin d’oseille, mais il aime faire croire qu’il a de l’influence. C’était pour ça qu’il s’entendait bien avec Guillaume : mon fils avait trouvé son « chien-chien », et Galeoni avait l’occasion de frimer.
- Est-ce qu’il y avait un sujet de conversation, de la part de Guillaume, qui revenait régulièrement concernant Galeoni ?
Jorge Torres réfléchit un instant, le regard dans le vide.
- Guillaume a dit « il a partagé pas mal de trucs avec moi ». C’est tout ce dont je me rappelle.
Eli sourit nerveusement, toujours assis sagement dans son fauteuil. Enfin… c’est d’abord un rire nerveux. Qui se transforme rapidement en rire léger, à peine moqueur, mais surtout satisfait de découvrir une information dérisoire. Dérisoire au premier abord. Mais, en réalité, cette information est essentielle : si Eli ne voit pas tout de suite qui, exactement, a tué Galeoni, il commence à comprendre pourquoi.
- Vous disiez « il y a les enculeurs et les enculés », Torres ? Que votre fils avaient adopté le même credo ? demande Eli.
- J’ai horreur de me répéter, Lavoro. J’ai dit ça, oui.
- Combien pariez-vous que Guillaume a choisi cette expression au sens propre ? Si j’ose dire que c’est du « propre » ?
Jorge Torres plisse les paupières, fixant Eli du regard. Qu’est-ce que cet énergumène a compris, et qui aurait échappé à Jorge Torres ?
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Message  Johel Mer 6 Juin 2012 - 21:51

Melissa est sur la trace de Guillaume Torres...Comment va t-elle faire pour avoir des infos ? va t-elle se rapprocher de l'homme scratch
C'est à cause de Torres senior de Tess est agoraphobe hall
Quand au final qu'est ce que tu veux nous amener à penser... cross
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Message  Irajonas Mer 27 Juin 2012 - 15:58

Recoucou à tous !

Je marque une pause, comme vous l'avez remarqué, parce qu'en ce moment, un gros projet me tombe entre les bras. Et, c'est là toute l'ironie, par rapport à l'écriture de "The Consultant(s)"... je travaille au projet de monter une brasserie.

Eli, sort de ce corps hall

Du coup, une pause actuelle, mais je reprendrai le plus vite possible, même si, j'en suis désolé, je suis incapable de dire quand, dans l'état actuel des choses .

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