The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
G Noir is back !
Faites que ce cinglé ne s'en prenne pas à Nopera je l'aime bien et la savoir maman lui donne un coté attachant ( bon au pire tu peux tuer le chien si tu veux vraiment être cruel )
Retour dans la tête du G noir Y a plus de doute il est vraiment dérangé !
"Ah, là, peut-être qu’ils vont commencer à comprendre ! " Euh non non toujours pas
Très bonne transition mais je dois avouer que je m’inquiète un peu pour l'équipe après cette intrusion dans les pensées du G Noir
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Effectivement donner une vie privée, qui plus est de maman, à Nopera nous la fait découvrir sous un nouveau jour
Le G noir semble vouloir attirer l'attention de la commissaire
Quand elle dit à Ben
Le tueur est vraiment malade, je ne sais pas ce qu'il a subit mais pour avoir une telle rancune, la souffrance a certainement été terrible pour lui...
Je doute que l'équipe trouve drôle ce qu'il est en train de faire...
Tu nous a concocté un vrai bon déjanté
Le G noir semble vouloir attirer l'attention de la commissaire
Quand elle dit à Ben
Parle t-elle d'EliTu vas rigoler, il y en a un comme toi
Le tueur est vraiment malade, je ne sais pas ce qu'il a subit mais pour avoir une telle rancune, la souffrance a certainement été terrible pour lui...
Je doute que l'équipe trouve drôle ce qu'il est en train de faire...
Tu nous a concocté un vrai bon déjanté
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Chapitre 3 : La Hache de Guerre
Acte 1
Eli se lève, et découvre son appartement vide. Il regarde vers le mur adjacent à l’autre appartement, et ressent trois types d’émotions différentes. Cela lui suffit pour savoir que Melissa, Olivier et Tess sont à côté. Ne serait-ce qu’à la détermination de sa femme, la sensation constante d’étroitesse de son informaticienne, et la fascination d’Olivier pour ce qui lui échappe. Il sent un mouvement, et une envie de partager une découverte, trahie par une vague d’excitation… et d’inquiétude. L’allégresse du mystère qui commence à se résoudre.
La porte s’ouvre alors dans un claquement sonore.
- Honey… dit Melissa.
- Moi aussi j’ai des infos, coupe Eli. Attendez-moi, j’arrive.
- Ca m’énerve quand tu fais ça, répond-elle.
- Peut-être. Mais t’es tellement belle quand tu t’énerves.
- Crétin.
La réponse du tac-au-tac d’Eli lui arrache quand même un début de sourire. Dix minutes après, il est fin prêt, face à ses trois compagnons.
- On a fait une recherche croisée entre les possesseurs de Mascott et les disparus officieux, annonce Olivier. On a un résultat : Thomas Barra, habitant au sud-ouest de la ville, au Val St André.
- Comme je m’y étais attendu, ajoute Eli. Hier soir, avec Piotr, on a réussi à avoir l’immatriculation du Mascott qui a été vu lors de l’enlèvement de Jean-Marie Castel.
Il sort un post-it sur lequel est inscrite l’immatriculation.
- Bredo, tu peux…
- Si je peux ? Si je veux, je peux. Et je veux bien, si tu me fais un café.
- Va pour un café, trouve-moi à qui appartient ce foutu Mascott.
- Je croyais qu’on avait déterminé que c’était Thomas Barra, rappelle Olivier.
- Tant mieux si l’immatriculation le confirme. Je ne veux pas une présomption, je veux une preuve.
Eli se laisse tomber dans le canapé en se tenant la tête. Melissa s’assoit à côté de lui en lui passant la main dans le dos.
- Tu sais que tu ne tiens pas l’alcool, lui rappelle-t-elle.
- Je sais. Je voulais juste… que ça se calme un peu, explique-t-il en tapotant sa tempe.
- Il doit bien y avoir une autre solution. Tu ne vas pas te torcher la gueule à chaque fois que leurs émotions t’envahissent.
- Pas que leurs émotions, Mel. Les miennes, les leurs, celles des gens qui passent… quand je suis passé à côté du corps de Jean-Marie Castel, j’ai ressenti le vide complet. Rien du tout, nada. Ce n’était pas comme si il n’y avait pas d’émotion qui sortait de son corps, mais comme si le rien… « The Void », c’était une émotion à part entière.
Eli tourne la tête vers Melissa, et se plonge dans ses yeux.
- J’ai eu l’impression de ressentir la mort, dit-il. Et, de tout ce que j’ai connu, rien ne m’a jamais fait aussi peur.
Melissa regarde Eli, et voit dans ses yeux que la terreur commence à y émerger.
Pas facile pour elle d’avoir un mari hypersensible, au point que chacune des émotions extérieures vient l’oppresser. Elle-même doit affronter ses propres émotions, les contrôler, pour qu’elles n’affectent pas Eli.
C’est plus de boulot que ce que n’importe qui peut imaginer. Sa colère, sa frustration, sa peur, tout ce qui passe par sa tête, elle s’efforce de le contrôler, et de s’approcher au maximum de l’ataraxie, afin de ne pas être un handicap pour Eli. Par là même, elle tente de se simplifier la vie. Si elle est calme, Eli « contracte » son calme, et leur couple n’en marche que mieux.
Certains ont une fois prétendu que c’aurait été une bonne chose d’être comme Eli. Ce serait plus simple pour comprendre les autres, savoir s’ils ne mentent ou pas, et toutes ces broutilles. Mais ça implique aussi d’avoir sans arrêt à se battre contre les émotions des autres, à s’efforcer de garder son calme alors qu’il peut ressentir la douleur et la joie, la peine et le rire, la peur et la confiance, tout en même temps. N’importe qui en deviendrait fou.
Mais pas lui, si Melissa est là pour l’aider. Parfois, elle juge que c’est trop pour elle. Mais là, elle voit que c’est peu de choses. C’est la preuve formelle qu’Eli a besoin d’elle, en dépit des apparences. Et sentir qu’on a besoin d’elle… c’est quelque chose que Melissa aime.
Alors, elle se concentre sur le calme. Sur l’amour qu’elle porte pour son mari. Sur sa détermination à mener leur but à terme, à retrouver Le G Noir, et le stopper.
C’est une chose qu’ils font bien.
Acte 2
Un an et un mois avant
Il est dix-huit heures. Tess rentre du travail. Elle rentre de Marseille, sur l’autoroute, pour rentrer à Luynes, un village limitrophe d’Aix en Provence.
A mi-chemin, elle se rend – enfin ! – compte qu’elle roule depuis un bon moment en réserve. Elle prend alors la première sortie d’autoroute qu’elle voit pour faire le plein.
C’est à ce moment-là, dans cette station essence, que son cerveau bascula.
Après avoir versé toute l’essence dont elle avait besoin dans le réservoir, elle prend le chemin de la caisse. Elle ferme la porte derrière elle. A cette heure de pointe, il y a du monde qui attend déjà devant elle.
Trois hommes, deux femmes. Cinq personnes avant qu’elle puisse payer. Dans les rayons de la station, des hommes, des femmes et des enfants cherchent quelque chose à grignoter, ou des produits d’entretien pour leur voiture. Bref, tous le monde est normal.
Le premier à payer est de taille moyenne, et assez fin. Il a les cheveux en bataille, mais on voit qu’il a au moins essayé de les arranger. Visiblement en vain.
Alors que cet homme s’apprête à récupérer sa carte bancaire, la porte du bâtiment vol en éclat. Quatre hommes rentrent, trois sont armés de UZI, et un d’un fusil à pompe. Ils portent tous des cagoules. Ils bousculent la ligne de client sur les côtés, Tess la première.
Sa tête cogne contre un rack de paquets de M&M’s et de chips qui lui tombent sur le visage.
- Hé ! hurle-t-elle par réflexe.
- Toi, la ferme, lui crache l’homme cagoulé.
- Tous à terre, et ne bougez pas ! ordonne un autre des braqueurs.
Tess se protège le visage avec ses bras, mais rien ne lui arrive. Elle risque un regard, et voit que les autres clients sont dans la même position qu’elle, assis sur le sol, recroquevillés, paniqués.
Et, sous la panique, la caissière n’arrive pas à ouvrir sa caisse.
- Appelez quelqu’un qui va m’ouvrir ça ! crie le braqueur le plus proche de la caisse.
- Je suis la seule, il reste que les gars de l’entretien !
- OUVREZ-MOI CA ! crie le braqueur en frappant du poing sur le comptoir.
Du moins voulait-il frapper du poing, mais il frappe avec sa main tenant le UZI. Une petite rafale de cinq coups de feux en sortent brutalement, touchant trois fois le bras de la caissière dans des éclats de sang. Ses hurlements viennent percer les tympans de Tess, et celle-ci se recroqueville davantage.
- T’es con ou quoi ? hurle un braqueur à celui qui a tiré. Fallait pas…
- C’est un accident, merde !
Les sirènes des véhicules de police s’entendent déjà au loin.
- Faut y aller ! dit un des agresseurs. C’est foiré !
- On n’a plus le temps ! dit un autre. Ils nous rattraperont !
Cet homme, celui qui était en train de payer au moment où Tess est entrée dans cette station, et qui est assis à côté d’elle, leur dit :
- Plus vous tergiversez, plus vous perdez du temps. Vous devriez vous barrer maintenant !
- Ferme-la, fils de pute.
- Je passerai le mot à ma maman plus tard, répond le client avec un signe de main.
Ce dernier reçoit un coup de pied du braqueur droit au plexus, et ça lui coupe la respiration.
Cette fois, les voitures de la police sont nettement visibles. Ils se rassemblent autour de la station.
- On fait quoi ? demande l’un des agresseurs.
Mais aucun d’eux ne réagit, ni n’émet de suggestion. Le client se rapproche doucement de Tess, en lui murmurant :
- Ca va peut-être durer un moment… Juste pour vous prévenir.
Tess n’ose pas répondre. Elle regarde les quatre braqueurs, puis la caissière avec le bras en sang, puis la police qui se déploie dehors, puis, enfin, l’homme à côté d’elle.
- On est dix-neuf, dans cette salle, continue-t-il en murmurant. Et quand on sortira, on sera toujours dix-neuf. Je vous le promets.
Ce fut une des rares promesses d’Eli qu’il ne parvint pas à tenir.
****
I'J'
Acte 1
Eli se lève, et découvre son appartement vide. Il regarde vers le mur adjacent à l’autre appartement, et ressent trois types d’émotions différentes. Cela lui suffit pour savoir que Melissa, Olivier et Tess sont à côté. Ne serait-ce qu’à la détermination de sa femme, la sensation constante d’étroitesse de son informaticienne, et la fascination d’Olivier pour ce qui lui échappe. Il sent un mouvement, et une envie de partager une découverte, trahie par une vague d’excitation… et d’inquiétude. L’allégresse du mystère qui commence à se résoudre.
La porte s’ouvre alors dans un claquement sonore.
- Honey… dit Melissa.
- Moi aussi j’ai des infos, coupe Eli. Attendez-moi, j’arrive.
- Ca m’énerve quand tu fais ça, répond-elle.
- Peut-être. Mais t’es tellement belle quand tu t’énerves.
- Crétin.
La réponse du tac-au-tac d’Eli lui arrache quand même un début de sourire. Dix minutes après, il est fin prêt, face à ses trois compagnons.
- On a fait une recherche croisée entre les possesseurs de Mascott et les disparus officieux, annonce Olivier. On a un résultat : Thomas Barra, habitant au sud-ouest de la ville, au Val St André.
- Comme je m’y étais attendu, ajoute Eli. Hier soir, avec Piotr, on a réussi à avoir l’immatriculation du Mascott qui a été vu lors de l’enlèvement de Jean-Marie Castel.
Il sort un post-it sur lequel est inscrite l’immatriculation.
- Bredo, tu peux…
- Si je peux ? Si je veux, je peux. Et je veux bien, si tu me fais un café.
- Va pour un café, trouve-moi à qui appartient ce foutu Mascott.
- Je croyais qu’on avait déterminé que c’était Thomas Barra, rappelle Olivier.
- Tant mieux si l’immatriculation le confirme. Je ne veux pas une présomption, je veux une preuve.
Eli se laisse tomber dans le canapé en se tenant la tête. Melissa s’assoit à côté de lui en lui passant la main dans le dos.
- Tu sais que tu ne tiens pas l’alcool, lui rappelle-t-elle.
- Je sais. Je voulais juste… que ça se calme un peu, explique-t-il en tapotant sa tempe.
- Il doit bien y avoir une autre solution. Tu ne vas pas te torcher la gueule à chaque fois que leurs émotions t’envahissent.
- Pas que leurs émotions, Mel. Les miennes, les leurs, celles des gens qui passent… quand je suis passé à côté du corps de Jean-Marie Castel, j’ai ressenti le vide complet. Rien du tout, nada. Ce n’était pas comme si il n’y avait pas d’émotion qui sortait de son corps, mais comme si le rien… « The Void », c’était une émotion à part entière.
Eli tourne la tête vers Melissa, et se plonge dans ses yeux.
- J’ai eu l’impression de ressentir la mort, dit-il. Et, de tout ce que j’ai connu, rien ne m’a jamais fait aussi peur.
Melissa regarde Eli, et voit dans ses yeux que la terreur commence à y émerger.
Pas facile pour elle d’avoir un mari hypersensible, au point que chacune des émotions extérieures vient l’oppresser. Elle-même doit affronter ses propres émotions, les contrôler, pour qu’elles n’affectent pas Eli.
C’est plus de boulot que ce que n’importe qui peut imaginer. Sa colère, sa frustration, sa peur, tout ce qui passe par sa tête, elle s’efforce de le contrôler, et de s’approcher au maximum de l’ataraxie, afin de ne pas être un handicap pour Eli. Par là même, elle tente de se simplifier la vie. Si elle est calme, Eli « contracte » son calme, et leur couple n’en marche que mieux.
Certains ont une fois prétendu que c’aurait été une bonne chose d’être comme Eli. Ce serait plus simple pour comprendre les autres, savoir s’ils ne mentent ou pas, et toutes ces broutilles. Mais ça implique aussi d’avoir sans arrêt à se battre contre les émotions des autres, à s’efforcer de garder son calme alors qu’il peut ressentir la douleur et la joie, la peine et le rire, la peur et la confiance, tout en même temps. N’importe qui en deviendrait fou.
Mais pas lui, si Melissa est là pour l’aider. Parfois, elle juge que c’est trop pour elle. Mais là, elle voit que c’est peu de choses. C’est la preuve formelle qu’Eli a besoin d’elle, en dépit des apparences. Et sentir qu’on a besoin d’elle… c’est quelque chose que Melissa aime.
Alors, elle se concentre sur le calme. Sur l’amour qu’elle porte pour son mari. Sur sa détermination à mener leur but à terme, à retrouver Le G Noir, et le stopper.
C’est une chose qu’ils font bien.
Acte 2
Un an et un mois avant
Il est dix-huit heures. Tess rentre du travail. Elle rentre de Marseille, sur l’autoroute, pour rentrer à Luynes, un village limitrophe d’Aix en Provence.
A mi-chemin, elle se rend – enfin ! – compte qu’elle roule depuis un bon moment en réserve. Elle prend alors la première sortie d’autoroute qu’elle voit pour faire le plein.
C’est à ce moment-là, dans cette station essence, que son cerveau bascula.
Après avoir versé toute l’essence dont elle avait besoin dans le réservoir, elle prend le chemin de la caisse. Elle ferme la porte derrière elle. A cette heure de pointe, il y a du monde qui attend déjà devant elle.
Trois hommes, deux femmes. Cinq personnes avant qu’elle puisse payer. Dans les rayons de la station, des hommes, des femmes et des enfants cherchent quelque chose à grignoter, ou des produits d’entretien pour leur voiture. Bref, tous le monde est normal.
Le premier à payer est de taille moyenne, et assez fin. Il a les cheveux en bataille, mais on voit qu’il a au moins essayé de les arranger. Visiblement en vain.
Alors que cet homme s’apprête à récupérer sa carte bancaire, la porte du bâtiment vol en éclat. Quatre hommes rentrent, trois sont armés de UZI, et un d’un fusil à pompe. Ils portent tous des cagoules. Ils bousculent la ligne de client sur les côtés, Tess la première.
Sa tête cogne contre un rack de paquets de M&M’s et de chips qui lui tombent sur le visage.
- Hé ! hurle-t-elle par réflexe.
- Toi, la ferme, lui crache l’homme cagoulé.
- Tous à terre, et ne bougez pas ! ordonne un autre des braqueurs.
Tess se protège le visage avec ses bras, mais rien ne lui arrive. Elle risque un regard, et voit que les autres clients sont dans la même position qu’elle, assis sur le sol, recroquevillés, paniqués.
Et, sous la panique, la caissière n’arrive pas à ouvrir sa caisse.
- Appelez quelqu’un qui va m’ouvrir ça ! crie le braqueur le plus proche de la caisse.
- Je suis la seule, il reste que les gars de l’entretien !
- OUVREZ-MOI CA ! crie le braqueur en frappant du poing sur le comptoir.
Du moins voulait-il frapper du poing, mais il frappe avec sa main tenant le UZI. Une petite rafale de cinq coups de feux en sortent brutalement, touchant trois fois le bras de la caissière dans des éclats de sang. Ses hurlements viennent percer les tympans de Tess, et celle-ci se recroqueville davantage.
- T’es con ou quoi ? hurle un braqueur à celui qui a tiré. Fallait pas…
- C’est un accident, merde !
Les sirènes des véhicules de police s’entendent déjà au loin.
- Faut y aller ! dit un des agresseurs. C’est foiré !
- On n’a plus le temps ! dit un autre. Ils nous rattraperont !
Cet homme, celui qui était en train de payer au moment où Tess est entrée dans cette station, et qui est assis à côté d’elle, leur dit :
- Plus vous tergiversez, plus vous perdez du temps. Vous devriez vous barrer maintenant !
- Ferme-la, fils de pute.
- Je passerai le mot à ma maman plus tard, répond le client avec un signe de main.
Ce dernier reçoit un coup de pied du braqueur droit au plexus, et ça lui coupe la respiration.
Cette fois, les voitures de la police sont nettement visibles. Ils se rassemblent autour de la station.
- On fait quoi ? demande l’un des agresseurs.
Mais aucun d’eux ne réagit, ni n’émet de suggestion. Le client se rapproche doucement de Tess, en lui murmurant :
- Ca va peut-être durer un moment… Juste pour vous prévenir.
Tess n’ose pas répondre. Elle regarde les quatre braqueurs, puis la caissière avec le bras en sang, puis la police qui se déploie dehors, puis, enfin, l’homme à côté d’elle.
- On est dix-neuf, dans cette salle, continue-t-il en murmurant. Et quand on sortira, on sera toujours dix-neuf. Je vous le promets.
Ce fut une des rares promesses d’Eli qu’il ne parvint pas à tenir.
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
*Ne t'emballes pas ce n'est peut être pas la suite *
Ha la suite !
C'est vrai que le "don" d'Eli ressemble plus à un fardeau mais heureusement Melissa est là pour lui. Et comme le dit sa femme il faudrait qu'Eli trouve un autre moyen pour contrôler ce don avant de finir alcoolique.
Je comprends maintenant pourquoi 19 personnes .
J'aime ces retours en arrière où l'on apprend comment l'équipe s'est formée (d'ailleurs si ils pouvaient faire pareil dans TM )
Ha la suite !
C'est vrai que le "don" d'Eli ressemble plus à un fardeau mais heureusement Melissa est là pour lui. Et comme le dit sa femme il faudrait qu'Eli trouve un autre moyen pour contrôler ce don avant de finir alcoolique.
Je comprends maintenant pourquoi 19 personnes .
C'est seulement à la lecture de cette phrase que je me suis doutée que ce client était Eli- Ca va peut-être durer un moment… Juste pour vous prévenir.
La fameuse erreur d'Eli ?Ce fut une des rares promesses d’Eli qu’il ne parvint pas à tenir.
J'aime ces retours en arrière où l'on apprend comment l'équipe s'est formée (d'ailleurs si ils pouvaient faire pareil dans TM )
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Effectivement le "don" d'Eli ressemble plus à une malédiction
J'imagine que de "ressentir" la mort pourrait détruire n'importe qui, pas Eli
Mais ça le ronge
Heureusement qu'il peut compter sur Melissa
Le braquage, j'avais tout de suite percuté sur le fait qu'il ne pouvait s'agir que d'Eli compte tenu du flashback...
Et comme le dit Linoa on a probablement l'erreur d'Eli
Sauf si tu continues à nous manipuler
J'imagine que de "ressentir" la mort pourrait détruire n'importe qui, pas Eli
Mais ça le ronge
Heureusement qu'il peut compter sur Melissa
Le braquage, j'avais tout de suite percuté sur le fait qu'il ne pouvait s'agir que d'Eli compte tenu du flashback...
Et comme le dit Linoa on a probablement l'erreur d'Eli
Sauf si tu continues à nous manipuler
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Et si on s'apprêtait à passer une vitesse et qu'on accélérait? Je viens juste de me blesser en faisant la vaisselle (ça s'invente pas), donc j'ai écrit tout ça avec une main et demi. Un peu d'indulgence en cas de faute de frappe
En tout cas, vos commentaires fidèles au poste (et qui arrivent très vite, en plus!) me poussent à maintenir un rythme d'écriture, c'est un bon exercice pour moi. Merci beaucoup, Linoa et Johel (encore que les commentaires de Gabicoon et Sweetylove30 me manquent, elles aussi...)
Acte 3
Une alarme retentit sur l’un des écrans de Tess. Elle se retourne, et ouvre une fenêtre qui s’avère être une vidéosurveillance.
C’était une idée d’Eli : entre autre, les vidéosurveillances de Tess détectait les silhouettes de véhicules approchant la Brasserie hors des horaires d’ouverture. Ca leur permettait de réagir rapidement au cas où les hommes de main de Torres reviendraient.
Sauf que là, ce n’est pas la signalisation de leur voiture.
Tess regarde attentivement la vidéo, puis fronce les sourcils.
- C’est Nopera, annonce-t-elle. Avec un gosse. Elle n’a pas l’air bien.
Eli s’approche et regarde sur l’écran.
- Elle n’a jamais dit qu’elle avait un enfant, dit Eli.
- Parce qu’elle avait des raisons de le dire ?
L’enfant essaie de rester dans la voiture, mais Nopera le force à le suivre.
- Faites des gosses, grommelle Tess.
- J’peux pas, j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
Aucun ne réagit.
- Qu’est-ce qu’elle fait ici un dimanche avec son gosse ? demande Eli.
Nopera ouvre le coffre, laissant sortir son berger allemand.
- Et avec son chien ?? ajoute Melissa.
Acte 4
« Et je fais des trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous… »
Il pose sa pelle sur son épaule. Ce n’est pas profond, mais ça suffira.
Il jette le corps de sa victime dans le trou, et puis, le rebouche lentement, mais surtout pas proprement.
Il veut qu’ils trouvent le corps. Mais pas à l’air libre. Il ne va pas cacher son message, mais celui-là, il faut qu’ils réalisent qu’il a su et pu prendre son temps.
Et elle verra si il est « dommage » de penser qu’il n’y a rien après la vie. S’il n’y a rien après, alors c’est la seule chance qu’on a de faire quelque chose de « grand ». Et lui, il va faire quelque chose de grand. On se souviendra de son nom. La grande majorité ne comprendra pas ce qu’il a fait, mais une minorité d’éclairés comprendra, se souviendra de ce qu’il a fait, et de son nom. On ne se souviendra pas de ses victimes, on ne s’en souvient jamais. C’est parce qu’ils ne marquent pas les esprits.
Mais lui, il les marquera. Personne ne peut l’empêcher, maintenant. Même si on l’arrête, même si on le tue : il a gagné. Il a gagné depuis le moment où il a fait sa première victime.
Et, plus il y en aura, et plus fort ce sera. On se souviendra de lui même si on n’en a pas envie.
- Parce que c’est ça, l’immortalité ! dit-il à voix haute.
Acte 5
Melissa fait monter le rideau de fer. Derrière, Nopera tient son fils contre elle, son chien assis, attendant sagement que… eh bien, que quelque chose se passe.
Lorsque la jeune américaine ouvre la porte, la famille Nopera se dépêche d’entrer dans la Brasserie, et la première chose que ressent Eli, c’est de la panique.
- Désolé de vous embêter un dimanche, mais vu les circonstances, j’ignorais où aller.
Le chien va se poster sous une table et s’allonger en poussant un gémissement.
- C’est quoi, ce chien ? demande Olivier.
- Mon chien, répond Nopera.
Alors que personne ne l’avait remarqué, Eli et Benjamin se regardent dans les yeux sans bouger. Eli ressent une étrange sensation… des grésillements. La sensation de recevoir ce qu’il émet, en même temps qu’il émet ce qu’il reçoit. Une boucle sans fin et paradoxale, d’une émotion qui n’en est pas une. Ce qu’il trouve de plus étrange, c’est de ne pas parvenir à lire les émotions de l’enfant.
- Du larsen, mumure-t-il.
- Qu’est-ce qui larsen ? demande Nopera.
Eli remue la tête, clignant des yeux, puis se tourne vers le commissaire.
- Mes neurones, répond-il instinctivement. Vu votre panique, il a du se passer quelque chose.
- Oui, avoue Nopera.
Elle raconte alors à l’équipe le G Noir qu’elle a découvert sur sa porte. Eli, Tess, Olivier et Melissa écoutent les faits avec attention. Eli se mord les lèvres, et consulte Olivier du regard.
- Il change son mode opératoire, c’est pas bon signe, dit Olivier.
- Non, c’est pas bon, confirme Eli.
- En quoi ça vous dérange ? demande Nopera.
- Il y a forcément quelque chose qui a provoqué le changement, et ça coïncide avec le moment où vous avez fait appel à nous. Il y a toujours eu un décalage d’au moins deux semaines entre un dépôt et un autre. Là, il y a un jour de décalage.
- Il n’y avait pas de corps quand…
Nopera se fige alors, le regard dans le vide.
- Whisky, dit-elle pour elle-même.
- Déjà ? Vous commencez fort, dit Tess.
- Non, c’est le nom de mon chien. Quand j’ai ouvert la porte, il a fait le tour de la maison, dans le jardin.
Eli consulte chacun de ses coéquipiers du regard.
- Commissaire Nopera, le G Noir accélère, et ça a un rapport avec notre engagement, affirme Eli. Qui d’autre est au courant ?
- Personne, affirme Nopera.
- Chacune des personnes qui se trouve dans cette pièce est restée sous ma surveillance dans les deux dernières semaines, ajoute Eli avec un ton sec. Quant à Piotr Ovascky, je m’en porte garant, il a été notre garde du corps tout ce temps. Je vous donnerai un alibi pour chacun d’entre nous, moi y compris. Ca veut dire que quelqu’un d’autre, quelque part, s’est rendu compte que vous aviez changé votre méthode d’enquête, et si cette personne n’a pas communiqué l’information au G Noir, alors cette personne est le G Noir.
Devant cette révélation, un silence tombe sur la salle. Melissa s’avance entre Nopera et Eli.
- Tess reste tout le temps ici, affirme-t-elle. Elle peut veiller sur votre fils.
- Pourquoi…
- On a du neuf, coupe Eli. Un témoin a vu le véhicule du G Noir au moment de l’enlèvement de Jean-Marie Castel et nous a communiqué son immatriculation. Tess était en train de fouiller…
- Légalement, bien sûr, coupe Nopera.
- … dans les dossiers de la police pour trouver l’identité du propriétaire. En même temps, Melissa et Olivier ont découvert que trois des victimes du G Noir avaient été signalées disparues, mais que la police a refusé de les enregistrer. Et sur nos fichiers des disparus, un d’entre eux est possesseur du même type de véhicule que celui du G Noir, qui est relativement rare. On a un nom : Thomas Barra.
Nopera acquiesce de la tête, sans parler. Elle comprend pourquoi Melissa disait que Tess pourrait veiller sur Ben.
- Monsieur Lavoro, vous permettez…
Eli sent que Nopera joue à ce moment-là son rôle de « chef » en tant que commissaire. Il lui fait signe de s’exprimer librement.
- Vous et moi, on va retourner chez moi et inspecter les lieux. Envoyez vos hommes voir le domicile de ce Barra.
- Avec quel mandat ? demande Olivier.
- Qui a dit que vous auriez besoin d’un mandat ? Vous n’êtes pas flic.
- C’est du cambriolage, dit l’ancien thanatopracteur.
- C’est du cambriolage si vous vous faites prendre, rétorque Nopera. Là, on n’a pas le temps pour cette fichue paperasse qui, avouons-le, a une forte tendance à m’empêcher de faire mon travail. Je vous demande une chose : ne pas vous faire gauler. Et d’après le peu que j’ai vu, vous êtes doué pour ça.
Olivier hausse les épaules.
- Un Commissaire qui nous demande de faire un cambriolage. Je vous aime déjà.
- Et je regrette déjà ce que j’ai dit, soupire Nopera en se frottant le cou. Bredo, si vous avez du neuf sur l’identité que vous cherchez…
- J’appellerai Eli, dit Tess. Et je veillerai sur votre mioche.
- Je suis pas un mioche, rétorque Ben.
L’informaticienne se tourne vers l’enfant, qui la regarde avec défi.
- Toi, tu me casses déjà les…
- On fait comme vous avez dit, Sandra, dit Eli. Mais s’il y a une taupe pour le G Noir dans vos services, ou pire, si le G Noir est dans vos services, alors on ne peut pas appeler des renforts. Votre seule équipe, c’est nous.
- Pour le meilleur et pour le pire, conclut Nopera. Allez. On fait notre boulot, et on doit le faire vite !
****
I'J'
En tout cas, vos commentaires fidèles au poste (et qui arrivent très vite, en plus!) me poussent à maintenir un rythme d'écriture, c'est un bon exercice pour moi. Merci beaucoup, Linoa et Johel (encore que les commentaires de Gabicoon et Sweetylove30 me manquent, elles aussi...)
Acte 3
Une alarme retentit sur l’un des écrans de Tess. Elle se retourne, et ouvre une fenêtre qui s’avère être une vidéosurveillance.
C’était une idée d’Eli : entre autre, les vidéosurveillances de Tess détectait les silhouettes de véhicules approchant la Brasserie hors des horaires d’ouverture. Ca leur permettait de réagir rapidement au cas où les hommes de main de Torres reviendraient.
Sauf que là, ce n’est pas la signalisation de leur voiture.
Tess regarde attentivement la vidéo, puis fronce les sourcils.
- C’est Nopera, annonce-t-elle. Avec un gosse. Elle n’a pas l’air bien.
Eli s’approche et regarde sur l’écran.
- Elle n’a jamais dit qu’elle avait un enfant, dit Eli.
- Parce qu’elle avait des raisons de le dire ?
L’enfant essaie de rester dans la voiture, mais Nopera le force à le suivre.
- Faites des gosses, grommelle Tess.
- J’peux pas, j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
Aucun ne réagit.
- Qu’est-ce qu’elle fait ici un dimanche avec son gosse ? demande Eli.
Nopera ouvre le coffre, laissant sortir son berger allemand.
- Et avec son chien ?? ajoute Melissa.
Acte 4
« Et je fais des trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous… »
Il pose sa pelle sur son épaule. Ce n’est pas profond, mais ça suffira.
Il jette le corps de sa victime dans le trou, et puis, le rebouche lentement, mais surtout pas proprement.
Il veut qu’ils trouvent le corps. Mais pas à l’air libre. Il ne va pas cacher son message, mais celui-là, il faut qu’ils réalisent qu’il a su et pu prendre son temps.
Et elle verra si il est « dommage » de penser qu’il n’y a rien après la vie. S’il n’y a rien après, alors c’est la seule chance qu’on a de faire quelque chose de « grand ». Et lui, il va faire quelque chose de grand. On se souviendra de son nom. La grande majorité ne comprendra pas ce qu’il a fait, mais une minorité d’éclairés comprendra, se souviendra de ce qu’il a fait, et de son nom. On ne se souviendra pas de ses victimes, on ne s’en souvient jamais. C’est parce qu’ils ne marquent pas les esprits.
Mais lui, il les marquera. Personne ne peut l’empêcher, maintenant. Même si on l’arrête, même si on le tue : il a gagné. Il a gagné depuis le moment où il a fait sa première victime.
Et, plus il y en aura, et plus fort ce sera. On se souviendra de lui même si on n’en a pas envie.
- Parce que c’est ça, l’immortalité ! dit-il à voix haute.
Acte 5
Melissa fait monter le rideau de fer. Derrière, Nopera tient son fils contre elle, son chien assis, attendant sagement que… eh bien, que quelque chose se passe.
Lorsque la jeune américaine ouvre la porte, la famille Nopera se dépêche d’entrer dans la Brasserie, et la première chose que ressent Eli, c’est de la panique.
- Désolé de vous embêter un dimanche, mais vu les circonstances, j’ignorais où aller.
Le chien va se poster sous une table et s’allonger en poussant un gémissement.
- C’est quoi, ce chien ? demande Olivier.
- Mon chien, répond Nopera.
Alors que personne ne l’avait remarqué, Eli et Benjamin se regardent dans les yeux sans bouger. Eli ressent une étrange sensation… des grésillements. La sensation de recevoir ce qu’il émet, en même temps qu’il émet ce qu’il reçoit. Une boucle sans fin et paradoxale, d’une émotion qui n’en est pas une. Ce qu’il trouve de plus étrange, c’est de ne pas parvenir à lire les émotions de l’enfant.
- Du larsen, mumure-t-il.
- Qu’est-ce qui larsen ? demande Nopera.
Eli remue la tête, clignant des yeux, puis se tourne vers le commissaire.
- Mes neurones, répond-il instinctivement. Vu votre panique, il a du se passer quelque chose.
- Oui, avoue Nopera.
Elle raconte alors à l’équipe le G Noir qu’elle a découvert sur sa porte. Eli, Tess, Olivier et Melissa écoutent les faits avec attention. Eli se mord les lèvres, et consulte Olivier du regard.
- Il change son mode opératoire, c’est pas bon signe, dit Olivier.
- Non, c’est pas bon, confirme Eli.
- En quoi ça vous dérange ? demande Nopera.
- Il y a forcément quelque chose qui a provoqué le changement, et ça coïncide avec le moment où vous avez fait appel à nous. Il y a toujours eu un décalage d’au moins deux semaines entre un dépôt et un autre. Là, il y a un jour de décalage.
- Il n’y avait pas de corps quand…
Nopera se fige alors, le regard dans le vide.
- Whisky, dit-elle pour elle-même.
- Déjà ? Vous commencez fort, dit Tess.
- Non, c’est le nom de mon chien. Quand j’ai ouvert la porte, il a fait le tour de la maison, dans le jardin.
Eli consulte chacun de ses coéquipiers du regard.
- Commissaire Nopera, le G Noir accélère, et ça a un rapport avec notre engagement, affirme Eli. Qui d’autre est au courant ?
- Personne, affirme Nopera.
- Chacune des personnes qui se trouve dans cette pièce est restée sous ma surveillance dans les deux dernières semaines, ajoute Eli avec un ton sec. Quant à Piotr Ovascky, je m’en porte garant, il a été notre garde du corps tout ce temps. Je vous donnerai un alibi pour chacun d’entre nous, moi y compris. Ca veut dire que quelqu’un d’autre, quelque part, s’est rendu compte que vous aviez changé votre méthode d’enquête, et si cette personne n’a pas communiqué l’information au G Noir, alors cette personne est le G Noir.
Devant cette révélation, un silence tombe sur la salle. Melissa s’avance entre Nopera et Eli.
- Tess reste tout le temps ici, affirme-t-elle. Elle peut veiller sur votre fils.
- Pourquoi…
- On a du neuf, coupe Eli. Un témoin a vu le véhicule du G Noir au moment de l’enlèvement de Jean-Marie Castel et nous a communiqué son immatriculation. Tess était en train de fouiller…
- Légalement, bien sûr, coupe Nopera.
- … dans les dossiers de la police pour trouver l’identité du propriétaire. En même temps, Melissa et Olivier ont découvert que trois des victimes du G Noir avaient été signalées disparues, mais que la police a refusé de les enregistrer. Et sur nos fichiers des disparus, un d’entre eux est possesseur du même type de véhicule que celui du G Noir, qui est relativement rare. On a un nom : Thomas Barra.
Nopera acquiesce de la tête, sans parler. Elle comprend pourquoi Melissa disait que Tess pourrait veiller sur Ben.
- Monsieur Lavoro, vous permettez…
Eli sent que Nopera joue à ce moment-là son rôle de « chef » en tant que commissaire. Il lui fait signe de s’exprimer librement.
- Vous et moi, on va retourner chez moi et inspecter les lieux. Envoyez vos hommes voir le domicile de ce Barra.
- Avec quel mandat ? demande Olivier.
- Qui a dit que vous auriez besoin d’un mandat ? Vous n’êtes pas flic.
- C’est du cambriolage, dit l’ancien thanatopracteur.
- C’est du cambriolage si vous vous faites prendre, rétorque Nopera. Là, on n’a pas le temps pour cette fichue paperasse qui, avouons-le, a une forte tendance à m’empêcher de faire mon travail. Je vous demande une chose : ne pas vous faire gauler. Et d’après le peu que j’ai vu, vous êtes doué pour ça.
Olivier hausse les épaules.
- Un Commissaire qui nous demande de faire un cambriolage. Je vous aime déjà.
- Et je regrette déjà ce que j’ai dit, soupire Nopera en se frottant le cou. Bredo, si vous avez du neuf sur l’identité que vous cherchez…
- J’appellerai Eli, dit Tess. Et je veillerai sur votre mioche.
- Je suis pas un mioche, rétorque Ben.
L’informaticienne se tourne vers l’enfant, qui la regarde avec défi.
- Toi, tu me casses déjà les…
- On fait comme vous avez dit, Sandra, dit Eli. Mais s’il y a une taupe pour le G Noir dans vos services, ou pire, si le G Noir est dans vos services, alors on ne peut pas appeler des renforts. Votre seule équipe, c’est nous.
- Pour le meilleur et pour le pire, conclut Nopera. Allez. On fait notre boulot, et on doit le faire vite !
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Alors si il y avait des fautes de frappe je n'y ai pas fait attention trop absorbée par l'histoire
Et c'est à nous de te remercier pour cette histoire
Ce Olivier est un sacré phénomêmeJ’peux pas, j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
Bon je l'ai déjà dit et je me répète mais j’apprécie vraiment ces moments dans la tête du G noir .
Benjamin aurait le même "don" qu'Eli ? quand Nopera a dit à son fils 'tu verras il y en a un comme toi" je pensais qu'elle parlait d'Eli mais pour son coté immature et non pour son don. Ça promet d'être intéressant
Nopera qui s'impose enfin dans l'équipe et qui s'attire la sympathie de Coste par ses méthodes peu légales
Une fuite ? D'un complice du G noir ou du G noir lui même ? Et qui est ce Thomas Barra ?
& pour cette suite :)
Linoa- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
la suite
L'humour...
La "réplique qui tue" d'Olivier
La réaction d'Eli face à Benjamin confirme ce que je pensais, il a le même "don"...
Nopera qui s'intègre à l'équipe faisant fi des règles et des lois
L’enquête devient passionnante, l'action s'accélère :bounce: :bounce: :bounce:
L'humour...
La "réplique qui tue" d'Olivier
Le poinçonneur des Lilas...j’me plante toujours sur la cuisson, rétorque Olivier.
La réaction d'Eli face à Benjamin confirme ce que je pensais, il a le même "don"...
Nopera qui s'intègre à l'équipe faisant fi des règles et des lois
L’enquête devient passionnante, l'action s'accélère :bounce: :bounce: :bounce:
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Acte 6
Cours Gambetta. Une longue route qui prend son départ sur le périphérique du centre-ville d’Aix, pour se diriger vers une commune baptisée « le Tholonet ». Ce Cours Gambetta est également connu pour ses embouteillages réguliers. Et même le dimanche, ça n’échappe pas à la règle.
Sauf pour Piotr, qui connaît les moindres recoins de la ville. Ainsi, de l’autre côté de la route par rapport à la porte de l’immeuble de Thomas Barra, il sort de sa voiture, suivi par Melissa et Olivier, qui sont toujours dans une conversation d’une importance capitale :
- Comment vous avez fait pour coucher ensemble ? demande Melissa à Olivier.
- Ben, c’est pas compliqué. Une fois à poil, on a…
- Je connais la pratique, je te remercie, mais Tess et toi… Vous avez autant en commun qu’un sandwich au fromage et un article des Bogdanov.
- T’es une bombe, et Eli est un crétin. Vous avez quoi en commun ?
Melissa hausse les épaules.
- Tu marques un point.
- J’peux dire un truc, patronne ? dit Piotr.
- Oui.
- Vos gueules.
Une fois devant la porte de l’immeuble, Piotr sort de sa poche une clef très fine, et la tourne dans une serrure se situant au dessous de l’interphone. Alors que l’ouvre porte se déclenche, il se tourne vers Melissa.
- ‘Bien fait de pas jeter la clef de la Poste.
Ils s’engouffrent dans une montée d’escaliers qui laisse croire que l’immeuble est laissé à l’abandon. Mais, un peu comme tous les immeubles de la ville, les montées d’escaliers les plus délabrées peuvent déboucher sur des appartements dignes de palaces.
Une fois devant la porte de l’appartement de Thomas Barra, Melissa frappe trois coups.
- Il est disparu. Tu crois vraiment qu’il va répondre ? demande Olivier.
- Ben…
A la surprise du trio, la porte s’ouvre, et une femme d’une quarantaine d’années, les cheveux bruns coupés à la garçonne, les regarde avec surprise. Vu les reflets dans ses yeux rouges, les rides qui strient son front et la grimace qui déforme son visage, il apparaît comme évident que la femme est ivre. Son haleine vient même le confirmé.
- Z’êtes qui, vous ?
- On est… commence Melissa.
- La fin du monde est proche, madame ! s’exclame Olivier en coupant Melissa. Vous avez entendu parler de la planète Nibiru ? Son orbite converge avec celui de la Terre, et…
La femme ivre claque la porte. Le regard plein d’interrogations, Melissa se tourne vers l’ancien thanatopracteur. Piotr, lui, le regarde comme s’il était le dernier des idiots.
- T’es con, ou t’es con ? lui demande-t-elle.
- Nopera a dit « vous faites pas gauler ». Comment tu voulais expliquer qu’on recherchait un disparu dans son propre appartement ?
- Et ces conneries de fin du monde ?
- A qui on ferme le plus facilement sa porte ? Les Témoins de Jéhovah et les ex. Et, comme je suis presque sûr de pas être l’ex de cette femme, j’ai joué l’andouille.
- Eh… s’exclame Piotr.
Les deux autres se tournent vers lui. Piotr a l’air surpris. Il garde le silence pendant quelques secondes. Melissa, quant à elle, s’impatiente.
- Quoi, Piotr ? Quoi ?
- Je suis pas sûr…
- Dis-nous, l’encourage Olivier.
- J’ai une idée, avoue Piotr.
Piotr explique son idée à ses amis. Melissa émet un problème :
- Dans le meilleur des cas, on aurait deux ou trois minutes pour observer l’appartement. Ca ne suffit pas pour trouver une piste. Il faudrait pouvoir regarder tous les détails.
- On peut filmer l’appartement, propose Olivier. Eli est doué pour voir les détails qui nous échappe, il pourrait voir dans la vidéo ce à quoi on n’a pas fait attention.
Melissa adhère à l’idée.
Acte 7
Eli et Nopera sortent de leur voiture, devant la maison de la Commissaire.
- Pourquoi moi ? demande Nopera.
- Vous êtes la plus grande menace que peut rencontrer le G Noir. Du moins, en tant que Commissaire, vous êtes de manière directe considérée comme « pire ennemi ». Il veut vous faire peur.
- Je ne ferais pas ce boulot si je craquais à la moindre intimidation, soulève Nopera.
- Non, mais vous avez un fils. Quelque soit le genre de personne que vous soyez, vous n’êtes pas insensible quand on vise la sécurité de vos enfants. Amenez-moi à votre jardin.
Nopera ouvre la marche, non sans s’arrêter quelques secondes devant le G Noir sur la porte. Eli l’observe, et ressent un frisson.
Une fois dans le jardin, constitué d’un sobre gazon sur quelques dizaines de mètres carrés, un détail saute aux yeux : un monticule de terre grossier au milieu de la pelouse.
- C’était pas là, ça, dit Nopera.
Eli se met à genoux devant le monticule de terre, et passe la main dessus, sans trop savoir pourquoi. Il l’observe avec attention, et note une forte odeur de chair pourrie.
- Il y a un corps là-dessous, affirme-t-il.
- Pourquoi… pourquoi il…
Nopera prend son souffle, profondément, avant de finir sa phrase.
- Pourquoi il enterrerait un corps chez moi ?
- Il veut montrer qu’il est malin. Ca fait quoi, deux heures que vous êtes partie de chez vous ?
- Oui, mais je n’ai pas fait attention au jardin ce matin, dit Nopera. Il est derrière la maison, je ne me suis pas emmerdée à faire le tour.
- La terre est encore fraîchement retournée, remarque Eli. Il a fait ça après que vous soyez partie. C’est sa façon de nous montrer qu’il est le plus malin.
- Parce qu’il a pris le temps d’enterrer le corps, c’est ça ?
Eli acquiesce en se relevant.
- Ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de personnalité. Une sorte de complexe d’infériorité qui pousse le tueur a prouvé qu’il est le meilleur. C’est classique.
Nopera a, l’espace d’une fraction de seconde, qu’un rictus se dessine sur le visage d’Eli. Mais, après avoir cligné des yeux, elle remarque que son visage est inexpressif. Peut-être a-t-elle halluciné…
- Sauf que là, il est malin. Pas vous, affirme l’américain.
- Pardon ? s’exclame la Commissaire.
- Votre chien est parti directement dans le jardin, et vous n’êtes pas allée vérifier. Vous vous êtes juste enfui. C’est vachement lâche, pour un flic.
- Vous vous prenez pour qui, pour me dire ça ?
- Je me prends pour personne, mais vous ne faites pas attention aux détails, et vous comptez sur moi – un manager de Brasserie – pour faire votre boulot à votre place. Vous êtes idiotes, ou fainéante ?
Un choc sonne le crâne d’Eli, qui tombe à la renverse. Nopera, se masse le poing, avant de se pencher vers son compagnon d’infortune, qui se frotte le front. Elle le saisit par le col, et le secoue.
- Vous n’êtes qu’un petit…
- Le G Noir est là, murmure Eli d’une voix à peine audible. Il nous observe, et on doit attirer son attention pour qu’il ne s’enfuit pas tout de suite. Jouez le jeu, et frappez.
Nopera a une seconde de réflexion. Sur son visage, il est impossible de savoir si elle croit ou non Eli. Mais la colère y est bien visible. Si Eli n’avait pas ses facultés particulières, il pourrait presque croire à la colère de la Commissaire.
Elle mime un autre coup de poing, et Eli fait semblant d’être sonné. La Commissaire le lâche, et il se relève faiblement, cherchant son équilibre.
Acte 8
Elle est bien drôle, celle-là ! Et il a cru, à un moment, qu’elle représentait une menace…
Cela dit, c’est presque décevant : ils n’essaient même pas de voir le corps. Ils ne sont pas curieux de voir de qui il s’agit ? Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…
Il devrait partir, mais c’est si drôle. Il est tout seul, et eux, ils sont deux. Et ils s’entretuent, ils s’insultent, ils se frappent, à cause de lui ! Bon sang, il fallait le faire ! Même lui, il ne l’a pas vu venir.
Il contemple le spectacle de sa plus importante menace qui braille sa colère sur ce type bizarre. Derrière son buisson, ils ne peuvent pas le voir. Il peut admirer la scène tranquillement. C’est bien dommage que les feuilles cachent l’autre idiot que la fliquette a assommé.
Et elle continue de brailler qu’elle a fait de son mieux et qu’elle n’est pas incompétente. Si elle n’était pas incompétente, elle l’aurait attrapé il y a bien longtemps ! Mais elle ne l’a pas attrapé parce qu’il est le plus malin.
C’est avec allégresse qu’il savoure la perte de contrôle du Commissaire. Si elle continue comme ça, elle n’est pas prête de le trouver !
- HEY ! hurle une voix sur sa droite.
Il tourne la tête, et voit le type bizarre qui accompagnait le Commissaire. Et merde ! Il ne l’a pas vu se relever !
Oubliant la félicité de ce moment de victoire, il se lève et tourne le dos au type bizarre, et court aussi vite qu’il le peut.
- NOPERA ! hurle le type bizarre.
Mais il ne se passe rien. Il court jusqu’à déboucher sur la rue, vide. Un coup de tonnerre se fait alors entendre, alors qu’il court au travers de la route. Une douleur aigue lui transperce l’épaule, mais l’adrénaline le pousse à courir encore.
Non, ils ne m’attraperont pas. Pas maintenant.
« Je peux faire encore plus grand, ils ne vont pas m’arrêter ! »
Trop tard pour retourner à la voiture. Alors, il court. Encore. Et encore.
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Encore un chapitre
On commence avec l'humour...t'as quoi contre les monstres...euh non ! les frères Bogdanov
Par moment Piotr me fait penser à...Cho
L'impro d'Olivier est excellente
J'aime le "clin d'oeil" au duo Lisbon/Jane avec le coup que donne Nopera à Eli
Ce que je n'attendais pas c'est la présence du G
Bien que blessé il semble en état de s'enfuir...
Je n'ai qu'une chose à dire...Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:
On commence avec l'humour...t'as quoi contre les monstres...euh non ! les frères Bogdanov
Par moment Piotr me fait penser à...Cho
L'impro d'Olivier est excellente
J'aime le "clin d'oeil" au duo Lisbon/Jane avec le coup que donne Nopera à Eli
Ce que je n'attendais pas c'est la présence du G
Bien que blessé il semble en état de s'enfuir...
Je n'ai qu'une chose à dire...Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
En effet ça s’accélère
Un Olivier toujours aussi drôle (dans les 2 sens) un Piotr de plus en plus Choésque (pour reprendre l'idée de Johel ) une Nopera qui ne se laisse pas faire et un Eli qui est ben ... Eli
Une sacrée équipe !
Comme Johel (encore ) je ne m'attendais pas à la présence du G noir. Bon il est bléssé mais a l'air bien parti pour s'enfuir et pas sûre qu'il apprécie cette petite rencontre avec notre duo
( Par contre un policier a le droit de tirer sur un suspect en fuite et désarmé en France ? Ou c'est parce que Nopera a un léger problème avec les règles ? )
Hum 2 questions : Qui est enterré ? Car comme le dit le G noir "Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…" et Quel est le rôle de Barra dans cette histoire ?
Les réponses au prochain épisode ? :bounce: :bounce:
Un Olivier toujours aussi drôle (dans les 2 sens) un Piotr de plus en plus Choésque (pour reprendre l'idée de Johel ) une Nopera qui ne se laisse pas faire et un Eli qui est ben ... Eli
Une sacrée équipe !
Comme Johel (encore ) je ne m'attendais pas à la présence du G noir. Bon il est bléssé mais a l'air bien parti pour s'enfuir et pas sûre qu'il apprécie cette petite rencontre avec notre duo
( Par contre un policier a le droit de tirer sur un suspect en fuite et désarmé en France ? Ou c'est parce que Nopera a un léger problème avec les règles ? )
Hum 2 questions : Qui est enterré ? Car comme le dit le G noir "Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…" et Quel est le rôle de Barra dans cette histoire ?
Les réponses au prochain épisode ? :bounce: :bounce:
Linoa- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Linoa a écrit:
( Par contre un policier a le droit de tirer sur un suspect en fuite et désarmé en France ? Ou c'est parce que Nopera a un léger problème avec les règles ? )
Hum 2 questions : Qui est enterré ? Car comme le dit le G noir "Peut-être que s’ils voyaient, ils comprendraient…" et Quel est le rôle de Barra dans cette histoire ?
Les réponses au prochain épisode ? :bounce: :bounce:
Concernant le coup de feu de Nopera, je suis conscient qu'elle n'est pas censée en avoir le droit... Mais, comme tout être humain, Nopera a ses failles, le G Noir est venu chez elle, là où elle élève son fils. Cela étant, on peut dire qu'elle a commis une faute... pour l'instant.
Barra et la femme qui a "accueilli" Melissa, Piotr et Olivier sont en rapport avec le G Noir. Et je tiens également à rappeler que le G Noir a pris la fuite sans sa voiture.
Connaissant Eli, est-ce qu'il lui en faudrait plus pour retrouver le tueur?
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Euh pour le coup de feu de Nopera ce n'était pas une critique juste une question et comme tu le dis Nopera est humaine après tout.
Sinon je n'avais pas pensé à la voiture >.<" L'étau se resserre autour du G noir :bounce:
Sinon je n'avais pas pensé à la voiture >.<" L'étau se resserre autour du G noir :bounce:
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Me revoilà !
J'ai rattrapé mon (grand) retard, et c'était un régal que de lire cette fic!!
Vraiment... un joyau! Super bien écrit, qui est facile à lire, souple et mystérieux à la fois! J'aime toujours autant ce personnage complexe d'Eli, mais à la fois si humain (comme on peut le voir à propos de l'alcool et le poids de son don).
Le G Noir... caché chez Nopera, qui l'eut cru?
J'espère vraiment qu'ils vont l'attraper... mais plus tard, ce n'est pas assez long
A propos de Benjamin, ça m'intrigue... lui aussi aurait un don d'empathie?
Plus qu'un mot: VLS!!!!
(Et désolée de mon absence.. )
J'ai rattrapé mon (grand) retard, et c'était un régal que de lire cette fic!!
Vraiment... un joyau! Super bien écrit, qui est facile à lire, souple et mystérieux à la fois! J'aime toujours autant ce personnage complexe d'Eli, mais à la fois si humain (comme on peut le voir à propos de l'alcool et le poids de son don).
Le G Noir... caché chez Nopera, qui l'eut cru?
J'espère vraiment qu'ils vont l'attraper... mais plus tard, ce n'est pas assez long
A propos de Benjamin, ça m'intrigue... lui aussi aurait un don d'empathie?
Plus qu'un mot: VLS!!!!
(Et désolée de mon absence.. )
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Une fin de chapitre centrée sur un vieux souvenir de vibration...
Et merci de ton retour, Gabicoon ^^
Acte 9
Eli apparaît hors des buissons, essoufflé, sous les yeux d’une Nopera qui range son arme dans son holster.
Elle laisse le manager reprendre son souffle, courbé, les mains sur ses genoux, alors qu’elle range son arme.
- On vieillit, McDonald’s ? dit Nopera.
- McDonald’s ? Chez nous, c’est un petit fast-food, ça. Vous auriez pu trouver une autre répartie.
- En voilà une : j’espère que vous avez raison, et que c’est bien le G Noir, parce que je viens de tirer sur un suspect désarmé sans sommation.
- Oh, croyez-moi : c’était bien le G Noir.
Eli ne pouvait pas se tromper. C’était comme de se retrouver de nouveau face à son ancien Nemesis : Numéro 7. La Vibration Rouge, comme il avait appelé cette sensation. Une symphonie de cordes tendues qui vibrent sous ses os. Le cœur même de la folie, mélangée à une obsession incontrôlable. Une sensation telle qu’il manque de mot pour la décrire, il faut la ressentir pour la comprendre.
- Il vibrait écarlate, affirme Eli à voix basse.
- Vous pouvez répéter ?
Eli lève les yeux vers le Commissaire Nopera. Jamais le Commissaire n’aurait imaginé voir Eli aussi terrifié. Certes, elle ne le connaissait que depuis la veille, mais rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Il avait de la répartie, et semblait avoir un coup d’avance sur tout.
Et, en une fraction de seconde, ce fut Sandra Nopera qui fut terrifié. D’un homme horrifié, Eli se transforme en homme horrifiant. Quelque chose déforme son visage. Une sorte de nouvelle obsession, née de nulle part.
- Je veux voir la voiture, dit Eli.
- Quoi ? Quelle voiture ?
- Il n’a certainement pas traîné le corps qu’il a enterré dans votre jardin. Il s’est enfui à pied, donc sa voiture est là, quelque part. Cherchez un Mascott, je veux le voir.
- On a peu de temps devant nous, Lavoro, dit Nopera. Si j’appelle du renfort…
- Si ce n’était pas un de vos hommes qui vient de s’enfuir, alors quelqu’un dans vos « renforts » renseigne le G Noir, on ne peut pas appeler de renfort ! Si je vois la voiture, je peux trouver le G Noir.
- On peut…
- Je veux voir la voiture. Je-veux-voir-la-voiture.
Eli répète ces mots devant le Commissaire, et il l’inquiète. Eli a l’air obsédé, n’ayant que pour seul pensée d’inspecter la voiture du G Noir.
Ce qui apaise Eli, c’est justement l’inquiétude du Commissaire. Il ressent la paralysie de la peur, la sensation qui empêche d’agir, car on ignore si cela apaisera la menace, ou au contraire, l’alimentera. Le simple fait de ressentir l’inquiétude du Commissaire lui permet d’avoir une lueur de lucidité au milieu de l’obscurité de la Vibration Rouge.
- Melissa doit nous rejoindre aussi. Au plus vite, sinon, je vais craquer.
- Alors, appelez-la.
- Et si je craque, assommez-moi, supplie Eli.
Acte 10
- Barra se tape une pute-euh ! Barra se tape une pute-euh !
Les cris résonnent sur le Cours Gambetta, poussant la femme ivre de l’appartement de Thomas Barra à ouvrir la fenêtre.
Elle voit, au pied de son immeuble, deux « clodos ». L’un porte des dreadlocks, et l’autre a les yeux rouges et porte une veste en jean.
- C’est quoi ce bordel ? hurle-t-elle.
- T’es une pute, la vieille ! crie l’homme aux dreads. Ton mec se tape une pute !
- Barrez-vous !
L’homme aux dreads éclate de rire, et son comparse lui donne une tape dans le dos.
- Faudra venir nous botter le cul, la salope ! crient-ils en chœur.
Ni une ni deux qu’elle va le faire ! Elle claque la fenêtre, puis se rue vers la porte de son appartement pour courir dans les marches d’escalier.
Depuis l’étage supérieur, Olivier sait qu’il n’a que peu de temps. Il met alors en marche l’enregistrement vidéo de son téléphone portable, et pénètre dans l’appartement de Thomas Barra.
Il filme tout ce qu’il voit, tentant de faire des mouvements lents pour éviter que la vidéo ne soit floue. Il traverse le salon pour entrer dans la cuisine. Il fait un tour complet sur lui-même pour que son téléphone passe devant tous les détails qu’il peut enregistrer, puis se dirige vers la salle de bain, et faire de même.
Il retourne alors dans le salon, puis se dirige vers la chambre à coucher. Il ne prend pas le temps de scruter le bordel sans nom qu’est la chambre, il se contente de la filmer dans son intégralité.
- Faites qu’elle pète sa douille sur les SDF, murmure-t-il.
Mais lorsqu’il tente de retourner vers la porte d’entrée, il entend les pas pressés de la femme ivre qui retourne dans son appartement.
- Bon, ben pas par là, grogne-t-il.
Il se retourne, et va vers la chambre. Là où la fenêtre était déjà ouverte. Il range son téléphone dans sa poche, puis enjambe la rambarde. Accroupi dans le vide, les pieds au bord de pierre, et les mains accrochées au barreau, il laisse ses jambes lâcher pour pendre en l’air. Il s’agrippe à la gouttière verticale, et se laisse glisser alors que ses paumes le brûlent. Lorsqu’il pense être assez bas pour pouvoir sauter, il lâche la gouttière.
Olivier atterrit lourdement sur le bitume, et court au coin de l’immeuble. Là, l’attendent Piotr, Melissa, et les deux sans-abris.
- C’était rigolo, dit l’homme aux dreads.
- Merci les gars, dit Piotr. Olivier…
- J’ai eu le temps de filmer l’appart’. D’où vous sortez que c’est une pute ?
- On n’en sait rien. Mais forcément, ça vexe, répond l’homme aux yeux rouges.
Il sourit, fier de sa trouvaille. Puis Piotr lui tapote l’épaule.
- Tu ne devais pas retourner à l’hôpital, toi ?
- Un dimanche ? ‘Sont même pas foutu de m’accueillir en semaine. J’irai demain.
Melissa sourit. Quel étrange armée forment-ils… Au moins ils ont de quoi avancer dans leur enquête. Il suffira de montrer ça à Eli. Alors qu’elle pense ça, son téléphone vibre dans sa poche.
« Parlant du diable, il sort de sa boîte. »
- Allô ?
- Mel, dit la voix d’Eli, venez fissa chez Nopera. Je vous envoie l’adresse.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai vu le G Noir, et j’arrive pas à m’en débarrasser. Cette putain de vibration rouge, j’arrive pas à m’en débarrasser.
****
I'J'
Et merci de ton retour, Gabicoon ^^
Acte 9
Eli apparaît hors des buissons, essoufflé, sous les yeux d’une Nopera qui range son arme dans son holster.
Elle laisse le manager reprendre son souffle, courbé, les mains sur ses genoux, alors qu’elle range son arme.
- On vieillit, McDonald’s ? dit Nopera.
- McDonald’s ? Chez nous, c’est un petit fast-food, ça. Vous auriez pu trouver une autre répartie.
- En voilà une : j’espère que vous avez raison, et que c’est bien le G Noir, parce que je viens de tirer sur un suspect désarmé sans sommation.
- Oh, croyez-moi : c’était bien le G Noir.
Eli ne pouvait pas se tromper. C’était comme de se retrouver de nouveau face à son ancien Nemesis : Numéro 7. La Vibration Rouge, comme il avait appelé cette sensation. Une symphonie de cordes tendues qui vibrent sous ses os. Le cœur même de la folie, mélangée à une obsession incontrôlable. Une sensation telle qu’il manque de mot pour la décrire, il faut la ressentir pour la comprendre.
- Il vibrait écarlate, affirme Eli à voix basse.
- Vous pouvez répéter ?
Eli lève les yeux vers le Commissaire Nopera. Jamais le Commissaire n’aurait imaginé voir Eli aussi terrifié. Certes, elle ne le connaissait que depuis la veille, mais rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Il avait de la répartie, et semblait avoir un coup d’avance sur tout.
Et, en une fraction de seconde, ce fut Sandra Nopera qui fut terrifié. D’un homme horrifié, Eli se transforme en homme horrifiant. Quelque chose déforme son visage. Une sorte de nouvelle obsession, née de nulle part.
- Je veux voir la voiture, dit Eli.
- Quoi ? Quelle voiture ?
- Il n’a certainement pas traîné le corps qu’il a enterré dans votre jardin. Il s’est enfui à pied, donc sa voiture est là, quelque part. Cherchez un Mascott, je veux le voir.
- On a peu de temps devant nous, Lavoro, dit Nopera. Si j’appelle du renfort…
- Si ce n’était pas un de vos hommes qui vient de s’enfuir, alors quelqu’un dans vos « renforts » renseigne le G Noir, on ne peut pas appeler de renfort ! Si je vois la voiture, je peux trouver le G Noir.
- On peut…
- Je veux voir la voiture. Je-veux-voir-la-voiture.
Eli répète ces mots devant le Commissaire, et il l’inquiète. Eli a l’air obsédé, n’ayant que pour seul pensée d’inspecter la voiture du G Noir.
Ce qui apaise Eli, c’est justement l’inquiétude du Commissaire. Il ressent la paralysie de la peur, la sensation qui empêche d’agir, car on ignore si cela apaisera la menace, ou au contraire, l’alimentera. Le simple fait de ressentir l’inquiétude du Commissaire lui permet d’avoir une lueur de lucidité au milieu de l’obscurité de la Vibration Rouge.
- Melissa doit nous rejoindre aussi. Au plus vite, sinon, je vais craquer.
- Alors, appelez-la.
- Et si je craque, assommez-moi, supplie Eli.
Acte 10
- Barra se tape une pute-euh ! Barra se tape une pute-euh !
Les cris résonnent sur le Cours Gambetta, poussant la femme ivre de l’appartement de Thomas Barra à ouvrir la fenêtre.
Elle voit, au pied de son immeuble, deux « clodos ». L’un porte des dreadlocks, et l’autre a les yeux rouges et porte une veste en jean.
- C’est quoi ce bordel ? hurle-t-elle.
- T’es une pute, la vieille ! crie l’homme aux dreads. Ton mec se tape une pute !
- Barrez-vous !
L’homme aux dreads éclate de rire, et son comparse lui donne une tape dans le dos.
- Faudra venir nous botter le cul, la salope ! crient-ils en chœur.
Ni une ni deux qu’elle va le faire ! Elle claque la fenêtre, puis se rue vers la porte de son appartement pour courir dans les marches d’escalier.
Depuis l’étage supérieur, Olivier sait qu’il n’a que peu de temps. Il met alors en marche l’enregistrement vidéo de son téléphone portable, et pénètre dans l’appartement de Thomas Barra.
Il filme tout ce qu’il voit, tentant de faire des mouvements lents pour éviter que la vidéo ne soit floue. Il traverse le salon pour entrer dans la cuisine. Il fait un tour complet sur lui-même pour que son téléphone passe devant tous les détails qu’il peut enregistrer, puis se dirige vers la salle de bain, et faire de même.
Il retourne alors dans le salon, puis se dirige vers la chambre à coucher. Il ne prend pas le temps de scruter le bordel sans nom qu’est la chambre, il se contente de la filmer dans son intégralité.
- Faites qu’elle pète sa douille sur les SDF, murmure-t-il.
Mais lorsqu’il tente de retourner vers la porte d’entrée, il entend les pas pressés de la femme ivre qui retourne dans son appartement.
- Bon, ben pas par là, grogne-t-il.
Il se retourne, et va vers la chambre. Là où la fenêtre était déjà ouverte. Il range son téléphone dans sa poche, puis enjambe la rambarde. Accroupi dans le vide, les pieds au bord de pierre, et les mains accrochées au barreau, il laisse ses jambes lâcher pour pendre en l’air. Il s’agrippe à la gouttière verticale, et se laisse glisser alors que ses paumes le brûlent. Lorsqu’il pense être assez bas pour pouvoir sauter, il lâche la gouttière.
Olivier atterrit lourdement sur le bitume, et court au coin de l’immeuble. Là, l’attendent Piotr, Melissa, et les deux sans-abris.
- C’était rigolo, dit l’homme aux dreads.
- Merci les gars, dit Piotr. Olivier…
- J’ai eu le temps de filmer l’appart’. D’où vous sortez que c’est une pute ?
- On n’en sait rien. Mais forcément, ça vexe, répond l’homme aux yeux rouges.
Il sourit, fier de sa trouvaille. Puis Piotr lui tapote l’épaule.
- Tu ne devais pas retourner à l’hôpital, toi ?
- Un dimanche ? ‘Sont même pas foutu de m’accueillir en semaine. J’irai demain.
Melissa sourit. Quel étrange armée forment-ils… Au moins ils ont de quoi avancer dans leur enquête. Il suffira de montrer ça à Eli. Alors qu’elle pense ça, son téléphone vibre dans sa poche.
« Parlant du diable, il sort de sa boîte. »
- Allô ?
- Mel, dit la voix d’Eli, venez fissa chez Nopera. Je vous envoie l’adresse.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- J’ai vu le G Noir, et j’arrive pas à m’en débarrasser. Cette putain de vibration rouge, j’arrive pas à m’en débarrasser.
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Retour de la vibration rouge ... Un Eli perturbé et une Nopera terrifiée, espérons que les émotions de Nopera permettront à Eli de garder le contrôle jusqu'à l'arrivée Melissa sinon notre pauvre consultant va encore se prendre un coup sur la tête.
La diversion de nos 3 compères Et l'homme aux yeux rouges serait il l'homme poubelle ?
La voiture + la vidéo de l'appartement l'équipe d'Eli semble avoir repris l'avantage ... Wait and see . :bounce:
Bon ça ça m'apprendra à être plus patiente- En voilà une : j’espère que vous avez raison, et que c’est bien le G Noir, parce que je viens de tirer sur un suspect désarmé sans sommation.
La diversion de nos 3 compères Et l'homme aux yeux rouges serait il l'homme poubelle ?
La voiture + la vidéo de l'appartement l'équipe d'Eli semble avoir repris l'avantage ... Wait and see . :bounce:
Linoa- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Effectivement la vibration rouge est de retour et semble toujours terroriser Eli
Pour le coup de feu je ne m'étais pas posé la question...violation de domicile, un "petit cadeau" dans le jardin...je vois mal qui pourrait blâmer Nopera...
L'obsession d'Eli pour le véhicule est assez ...même la commissaire est mal à l'aise, surtout avec la demande d'Eli de le frapper au cas où...
J'aime la "visite" de l'appart de Barra menée par l'équipe, la diversion est vraiment bien montée...
Que vont donner tous les éléments trouvés ?
Est ce vraiment quelqu'un proche de Nopera ? pourquoi cette folie ?
C'est reparti pour les questions
Encore un chapitre vraiment prenant
Pour le coup de feu je ne m'étais pas posé la question...violation de domicile, un "petit cadeau" dans le jardin...je vois mal qui pourrait blâmer Nopera...
L'obsession d'Eli pour le véhicule est assez ...même la commissaire est mal à l'aise, surtout avec la demande d'Eli de le frapper au cas où...
J'aime la "visite" de l'appart de Barra menée par l'équipe, la diversion est vraiment bien montée...
Que vont donner tous les éléments trouvés ?
Est ce vraiment quelqu'un proche de Nopera ? pourquoi cette folie ?
C'est reparti pour les questions
Encore un chapitre vraiment prenant
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Vais-je vous perdre en réflexion avec les "réponses" d'Eli qui ne suivent que sa logique?
Chapitre 4 : Vers le centre
Acte 1
« L’enflure, elle m’a eue ! »
Elle a ouvert une fenêtre, une brèche sur son corps. Donc, sur son esprit.
Dans sa montée d’escalier, il ouvre sa chemise et met son épaule à nue.
Ca va, la balle n’a fait que frôler. Sa vie n’est pas en danger, mais ça risque de lui faire mal… et même. On voit sous sa chair. Personne ne devrait voir sous la chair !
Mais c’était qui, d’abord, ce type avec elle ? Son visage lui dit quelque chose, mais il sait qu’il ne l’a jamais rencontré en personne… Ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’il était bien caché. Mais ce type savait qu’il était là. Et il l’a même trouvé !
Il doit faire vite. Il doit terminer le boulot. Il a laissé des indices. Il n’a jamais fait d’erreur avant.
Son corps est blessé. Son esprit a laissé passer une erreur. Le corps et l’esprit, de nouveau lié. A croire que tout le porte à le convaincre de la bienséance de ce qu’il avance : rien ne peut séparer le corps de l’esprit, et inversement.
Il ne lui reste qu’une chose à faire, et son travail sera achevé. Une seule chose.
Il rentre dans l’appartement. C’est l’endroit le plus proche où il pouvait se réfugier, en attendant de pouvoir continuer.
- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demande la femme qui l’accueillit. Y a des gens bizarres qui sont venus y a à peine une heure.
- T’occupes pas d’eux. Prends tes affaires, on bouge dans la maison.
- Pourquoi ?
- J’ai mal, et je dois me soigner, mais je ne peux pas rester ici. Ils vont me trouver.
- Qui va te trouver ? Pourquoi ? Et t’étais où tout ce temps !
- J’ai dit « t’occupes », et suis-moi ! Ils vont nous trouver !
- Mais bon Dieu, qu’est-ce que tu as fait ?
« Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai ouvert une fenêtre sur l’esprit humain. »
Acte 2
- Il faut regarder à l’intérieur, il faut regarder à l’intérieur…
Eli a les mains posées sur le capot avant du Mascott abandonné par le G Noir. Nopera le regarde avec une impuissance qui la frustre. Elle est témoin de réactions qu’elle n’avait jamais vues, de phrases qu’elle n’avait jamais entendues… Face à un homme qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.
Eli lutte en lui-même contre cette Vibration Rouge. Et, en même temps, s’il veut comprendre le G Noir, et anticiper ses mouvements, il doit laisser cette Vibration s’exprimer. Ce qu’il a peur, c’est de se perdre dans la vibration. Elle est si forte… Ses doigts en sont même tremblants.
Il ressent encore toute la bouillie d’émotions, de sensations et d’obsessions qui font que le G Noir est ce qu’il est. Une obsession étrange… pour l’intérieur. Mais pourquoi ?
« Réfléchis, Eli. Réfléchis, et surtout, surtout, ne vibre pas écarlate. »
Il a ciblé des banquiers, des assistants sociaux, des avocats… Qu’est-ce qui relie tout ça ? Et qu’est-ce qui relie ça à la lettre G ?
Et qu’est-ce qui pousse le G Noir à déposer ses victimes chez quelqu’un d’autre ? « Réfléchis, Eli. Il n’y a pas de lien entre les victimes et les Receveurs. Tu as cherché, et tu n’as pas trouvé. Les victimes sont choisies au hasard… Mais non, il n’y a pas de hasard dans la tête du G Noir. Réfléchis, Eli, on a dit de toi que tu étais un génie, alors
-REFLECHIS ! hurle-t-il en tapant sur le capot.
- Lavoro, vous avez besoin de…
- J’ai besoin de réfléchir. Il… Il ne pense qu’à une chose : à ce qui est à l’intérieur. Et Olivier le soupçonne de vouloir forcer ses victimes à voir leurs entrailles. Pourquoi ?
Nopera ouvre la bouche, mais ne prononce pas un mot. Les réactions du Manager lui font peur.
- Il est obsédé par la vie, et il y a une rage qui bout en lui. Il a attaqué un avocat, un banquier, un agent de police, un assistant social, un type des HLM, qu’est-ce qui relie tout ça ?
Nouveau silence de la part du Commissaire.
- Pour quelle raison un homme voudrait s’en prendre à ce genre de personne ?
Eli ferme les yeux, et se crispe. « Surtout, ne vibre pas écarlate, tant que tu réfléchis, tu es à l’abri. Ne te pourris pas la vie à cause de… ».
Il frappe brutalement de la paume de la main contre le capot.
- J’ai compris ! s’exclame-t-il.
Il se tourne vers Nopera, qui a un geste de recul.
- Quelqu’un qui va voir un banquier, un avocat, tout ce genre de personne, et qui en sort avec la Rage, il pense quoi ? Qu’on lui pourrit la vie. Qu’on joue avec sa vie, qu’on l’empêcher de vivre. Je ne vois que ça. Maintenant, quel rapport avec l’intérieur, et avec la lettre G ?
Plus Eli parle, plus les évidences lui apparaissent. La lettre G. Une spirale dirigée vers l’intérieur.
L’obsession de l’intérieur. Qui sont ces gens pour jouer avec sa vie ? Il faut qu’ils sachent ce qu’ils sont, il faut qu’ils réalisent ce qu’ils sont à l’intérieur, pour comprendre qu’ils n’ont pas le droit de jouer avec sa vie.
- Commissaire Nopera, je crois que j’ai trouvé le mobile du G Noir, affirme Eli.
- C’est bien, je suis contente pour vous… Mais vous n’allez pas bien, Lavoro.
- Ca va aller, Melissa est bientôt là. Je dois continuer à réfléchir, sinon… Je dois continuer de penser, Commissaire. Pensez-vous pouvoir ouvrir la voiture du G Noir ?
- J’ai déjà autorisé une intrusion et tiré sur quelqu’un, vous voulez en plus que je force une voiture ?
- On a déjà déterminé que le G Noir utilisait un Mascott. Le modèle n’est pas beaucoup utilisé par le particulier, et il y en a un à côté de votre maison au moment où on retrouve un corps enterré dans votre jardin, il vous faut quoi de plus pour en faire une pièce à conviction ?
Nopera soupire. Bon gré mal gré, elle accepte de forcer la portière du Mascott. Mais elle espère – de tout son cœur, elle espère ! – qu’Eli n’est pas un fou furieux, et qu’il est bien le génie décrit par les rapports transmis par les Etats-Unis.
Eli saute alors sur le siège conducteur, et fouille tout autour. Dans les rangements des portières, dans la boîte à gants.
- C’aurait été trop beau de retrouver ses papiers. Mais…
Il trouve une photo dans la boîte à gants. Pas un homme, mais une femme. Ce n’est certainement pas le G Noir, il a bien vu un homme courir depuis le jardin de Nopera. Mais la femme sur la photo sourit, juste à côté d’une maison. Et ce n’est ni la maison, ni la femme, qui attire l’attention d’Eli, mais la Ste Victoire en arrière plan.
Il réfléchit à toute vitesse. L’orientation de la photo, la distance avec la montagne, les ombres…
- Je sais dans quel village il se cache, annonce Eli.
- Vous faite comment pour trouver une réponse toutes les trente secondes ? demande Nopera. Je n’ai jamais vu ça !
- Il est au Tholonet. C’est à l’ouest d’Aix en Provence.
- Mais Thomas Barra vit au Cours Gambetta, contredit Nopera.
- J’ai dit qu’il se cachait au Tholonet, pas qu’il y vivait. Et surtout, je n'ai jamais dit que Thomas Barra était le G Noir.
Une voiture rouge arrive alors dans leur champ de vision. Eli soupire de soulagement. Il a l’air à bout de forces.
- Melissa…
****
I'J'
Chapitre 4 : Vers le centre
Acte 1
« L’enflure, elle m’a eue ! »
Elle a ouvert une fenêtre, une brèche sur son corps. Donc, sur son esprit.
Dans sa montée d’escalier, il ouvre sa chemise et met son épaule à nue.
Ca va, la balle n’a fait que frôler. Sa vie n’est pas en danger, mais ça risque de lui faire mal… et même. On voit sous sa chair. Personne ne devrait voir sous la chair !
Mais c’était qui, d’abord, ce type avec elle ? Son visage lui dit quelque chose, mais il sait qu’il ne l’a jamais rencontré en personne… Ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’il était bien caché. Mais ce type savait qu’il était là. Et il l’a même trouvé !
Il doit faire vite. Il doit terminer le boulot. Il a laissé des indices. Il n’a jamais fait d’erreur avant.
Son corps est blessé. Son esprit a laissé passer une erreur. Le corps et l’esprit, de nouveau lié. A croire que tout le porte à le convaincre de la bienséance de ce qu’il avance : rien ne peut séparer le corps de l’esprit, et inversement.
Il ne lui reste qu’une chose à faire, et son travail sera achevé. Une seule chose.
Il rentre dans l’appartement. C’est l’endroit le plus proche où il pouvait se réfugier, en attendant de pouvoir continuer.
- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demande la femme qui l’accueillit. Y a des gens bizarres qui sont venus y a à peine une heure.
- T’occupes pas d’eux. Prends tes affaires, on bouge dans la maison.
- Pourquoi ?
- J’ai mal, et je dois me soigner, mais je ne peux pas rester ici. Ils vont me trouver.
- Qui va te trouver ? Pourquoi ? Et t’étais où tout ce temps !
- J’ai dit « t’occupes », et suis-moi ! Ils vont nous trouver !
- Mais bon Dieu, qu’est-ce que tu as fait ?
« Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai ouvert une fenêtre sur l’esprit humain. »
Acte 2
- Il faut regarder à l’intérieur, il faut regarder à l’intérieur…
Eli a les mains posées sur le capot avant du Mascott abandonné par le G Noir. Nopera le regarde avec une impuissance qui la frustre. Elle est témoin de réactions qu’elle n’avait jamais vues, de phrases qu’elle n’avait jamais entendues… Face à un homme qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.
Eli lutte en lui-même contre cette Vibration Rouge. Et, en même temps, s’il veut comprendre le G Noir, et anticiper ses mouvements, il doit laisser cette Vibration s’exprimer. Ce qu’il a peur, c’est de se perdre dans la vibration. Elle est si forte… Ses doigts en sont même tremblants.
Il ressent encore toute la bouillie d’émotions, de sensations et d’obsessions qui font que le G Noir est ce qu’il est. Une obsession étrange… pour l’intérieur. Mais pourquoi ?
« Réfléchis, Eli. Réfléchis, et surtout, surtout, ne vibre pas écarlate. »
Il a ciblé des banquiers, des assistants sociaux, des avocats… Qu’est-ce qui relie tout ça ? Et qu’est-ce qui relie ça à la lettre G ?
Et qu’est-ce qui pousse le G Noir à déposer ses victimes chez quelqu’un d’autre ? « Réfléchis, Eli. Il n’y a pas de lien entre les victimes et les Receveurs. Tu as cherché, et tu n’as pas trouvé. Les victimes sont choisies au hasard… Mais non, il n’y a pas de hasard dans la tête du G Noir. Réfléchis, Eli, on a dit de toi que tu étais un génie, alors
-REFLECHIS ! hurle-t-il en tapant sur le capot.
- Lavoro, vous avez besoin de…
- J’ai besoin de réfléchir. Il… Il ne pense qu’à une chose : à ce qui est à l’intérieur. Et Olivier le soupçonne de vouloir forcer ses victimes à voir leurs entrailles. Pourquoi ?
Nopera ouvre la bouche, mais ne prononce pas un mot. Les réactions du Manager lui font peur.
- Il est obsédé par la vie, et il y a une rage qui bout en lui. Il a attaqué un avocat, un banquier, un agent de police, un assistant social, un type des HLM, qu’est-ce qui relie tout ça ?
Nouveau silence de la part du Commissaire.
- Pour quelle raison un homme voudrait s’en prendre à ce genre de personne ?
Eli ferme les yeux, et se crispe. « Surtout, ne vibre pas écarlate, tant que tu réfléchis, tu es à l’abri. Ne te pourris pas la vie à cause de… ».
Il frappe brutalement de la paume de la main contre le capot.
- J’ai compris ! s’exclame-t-il.
Il se tourne vers Nopera, qui a un geste de recul.
- Quelqu’un qui va voir un banquier, un avocat, tout ce genre de personne, et qui en sort avec la Rage, il pense quoi ? Qu’on lui pourrit la vie. Qu’on joue avec sa vie, qu’on l’empêcher de vivre. Je ne vois que ça. Maintenant, quel rapport avec l’intérieur, et avec la lettre G ?
Plus Eli parle, plus les évidences lui apparaissent. La lettre G. Une spirale dirigée vers l’intérieur.
L’obsession de l’intérieur. Qui sont ces gens pour jouer avec sa vie ? Il faut qu’ils sachent ce qu’ils sont, il faut qu’ils réalisent ce qu’ils sont à l’intérieur, pour comprendre qu’ils n’ont pas le droit de jouer avec sa vie.
- Commissaire Nopera, je crois que j’ai trouvé le mobile du G Noir, affirme Eli.
- C’est bien, je suis contente pour vous… Mais vous n’allez pas bien, Lavoro.
- Ca va aller, Melissa est bientôt là. Je dois continuer à réfléchir, sinon… Je dois continuer de penser, Commissaire. Pensez-vous pouvoir ouvrir la voiture du G Noir ?
- J’ai déjà autorisé une intrusion et tiré sur quelqu’un, vous voulez en plus que je force une voiture ?
- On a déjà déterminé que le G Noir utilisait un Mascott. Le modèle n’est pas beaucoup utilisé par le particulier, et il y en a un à côté de votre maison au moment où on retrouve un corps enterré dans votre jardin, il vous faut quoi de plus pour en faire une pièce à conviction ?
Nopera soupire. Bon gré mal gré, elle accepte de forcer la portière du Mascott. Mais elle espère – de tout son cœur, elle espère ! – qu’Eli n’est pas un fou furieux, et qu’il est bien le génie décrit par les rapports transmis par les Etats-Unis.
Eli saute alors sur le siège conducteur, et fouille tout autour. Dans les rangements des portières, dans la boîte à gants.
- C’aurait été trop beau de retrouver ses papiers. Mais…
Il trouve une photo dans la boîte à gants. Pas un homme, mais une femme. Ce n’est certainement pas le G Noir, il a bien vu un homme courir depuis le jardin de Nopera. Mais la femme sur la photo sourit, juste à côté d’une maison. Et ce n’est ni la maison, ni la femme, qui attire l’attention d’Eli, mais la Ste Victoire en arrière plan.
Il réfléchit à toute vitesse. L’orientation de la photo, la distance avec la montagne, les ombres…
- Je sais dans quel village il se cache, annonce Eli.
- Vous faite comment pour trouver une réponse toutes les trente secondes ? demande Nopera. Je n’ai jamais vu ça !
- Il est au Tholonet. C’est à l’ouest d’Aix en Provence.
- Mais Thomas Barra vit au Cours Gambetta, contredit Nopera.
- J’ai dit qu’il se cachait au Tholonet, pas qu’il y vivait. Et surtout, je n'ai jamais dit que Thomas Barra était le G Noir.
Une voiture rouge arrive alors dans leur champ de vision. Eli soupire de soulagement. Il a l’air à bout de forces.
- Melissa…
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I'J'
Irajonas- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Le G noir reste "obscure" pour moi, j'ai du mal avec son obsession à voir à l'intérieur de personnes, et ce, malgré l'explication d'Eli. Tiens !
parlons-en d'Eli...
Il est franchement flippant quand il ressent la "vibration rouge"
A la place de Nopéra j'imagine que je ne serais pas très à l'aise face à lui
Finalement ils ont peut-être localisé la planque du tueur...
Ton histoire est toujours aussi prenante
parlons-en d'Eli...
Il est franchement flippant quand il ressent la "vibration rouge"
A la place de Nopéra j'imagine que je ne serais pas très à l'aise face à lui
Finalement ils ont peut-être localisé la planque du tueur...
Ton histoire est toujours aussi prenante
Johel- In Jane we trust
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Tiens je pensais avoir déjà laissé un commentaire
Tout commence à s'éclaircir , enfin surtout dans la tête d'Eli , car comme Johel j'ai un peu de mal à comprendre l'obsession du G noir pour l’intérieur des gens mais une chose est sûre il est totalement frappadingue
:bounce: Eli a localisé le G noir ... C'est pas possible ça veut dire que c'est bientôt la fin
Tout commence à s'éclaircir , enfin surtout dans la tête d'Eli , car comme Johel j'ai un peu de mal à comprendre l'obsession du G noir pour l’intérieur des gens mais une chose est sûre il est totalement frappadingue
Ha oui en effet maintenant que c'est écritLa lettre G. Une spirale dirigée vers l’intérieur.
:bounce: Eli a localisé le G noir ... C'est pas possible ça veut dire que c'est bientôt la fin
Linoa- Gardien du parking
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Linoa a écrit:
:bounce: Eli a localisé le G noir ... C'est pas possible ça veut dire que c'est bientôt la fin
Qui a dit que ça serait aussi simple ? Et puis, j'avais prévu six "épisodes" pour cette fiction. Qui a dit que le G Noir n'allait durer qu'un épisode ? Après tout, je l'ai mis dans le "synopsis" général
J'en ai mis suffisamment pour comprendre pourquoi le G Noir force ses victimes à voir "à l'intérieur". C'est glauque, mais quand j'aurai expliqué clairement, ça paraîtra évident.
D'ailleurs, concernant l'épisode 2 :
- Spoiler:
- -Je l'intitulerai "Run This Town Tonight"
- Le synopsis : "Un meurtre dans une boîte de nuit inquiète la ville. Nopera dépêche Nopera pour comprendre quelle genre d'affaire elle est censée traiter : est-ce un accident, une bagarre, ou un règlement de compte maffieux?"
- L'affaire du G Noir reste en arrière-plan, mais toujours présent... d'une certaine manière.
- L'affaire de cet épisode 2 devra se résoudre en une nuit, et sera à un rythme effréné. L'appui de Tess sera extrêmement utile
Je prépare les deux (ou trois, ça reste encore à voir)actes à venir. Peut-être qu'ils seront postés dans la nuit !
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et Grace Van Pelt
Loisirs : Ecriture, arts martiaux
Localisation : Aix en Provence
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Acte 3
Un an et un mois avant
Tout agent de sécurité affirme qu’un braquage de cinq minutes est un long braquage.
Celui de la station service où se trouvait Tess ce soir-là dura quatre heures. Elle ne put en sortir qu’a vingt-deux heures vingt-sept, pour être exact.
Sur les quatre braqueurs, trois en ressortirent vivants, deux blessés.
Sur les douze clients, dix ressort vivants. Il n’y a pas de blessés.
La caissière et l’homme d’entretien s’en ressortent « seulement » en état de choc.
Tess, est elle aussi, en état de choc. Elle éprouvait déjà un certain dédain de « l’autre », parce que l’Homme est un individu auquel il est plus que difficile de faire confiance. « Il veut toujours plus. Il veut toujours mieux. Peu importent les autres. »
Les armes à feu, ce n’est pas la première fois qu’elle en voit. Ni qu’une arme à feu est braquée sur elle. Mais c’est la première fois qu’elle les voit en action.
S’il n’y avait pas eu ce type bizarre, ce « Eli », elle serait morte.
Mais, si il n’y avait pas eu ce type bizarre, les autres seraient vivants.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé, Mademoiselle Bredo ?
Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Parlons-en, tiens. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Elle se tourne vers le « type bizarre ». Il répond au policier qui prend des notes devant lui, alors qu’une femme à la peau matte – sans doute sa femme – lui passe la main dans le dos et lui murmure quelque chose.
- Y a trop de monde, monsieur, dit-elle au policier qui l’interroge.
- Pardon ?
- Eloignez-vous… s’il vous plaît.
Elle n’a jamais ressenti ça, c’est nouveau. Mais elle est étouffée. Elle ne supporte pas cette présence si près d’elle.
« Aussi près que le braqueur avec son flingue. »
- Par pitié, RECULEZ ! hurle-t-elle.
Acte 4
De la voiture rouge sortent Piotr, Olivier, et Melissa.
« Une caisse rouge ? Ils font dans la discrétion, ceux-là » pense Nopera.
Mais elle ne fait aucun commentaire. Au vu de l’état mental de Lavoro, elle ne veut pas prendre de risque. Mais, lorsque Melissa arrive, elle s’apprête à lui dire :
- Ca l’a pris d’un coup, j’ai pas…
- Je connais ça, dit Melissa sèchement.
Elle passe devant le Commissaire, puis se met face à Eli. Elle lui plaque le dos contre le Mascott, et lui prend la tête entre ses mains.
- Regarde-moi dans les yeux, lui ordonne-t-elle.
Eli garde les yeux grands ouverts. Ses pupilles sont dilatées, et trahissent une panique. Il reste immobile, fixant le regard de sa femme.
Melissa, elle, fronce les sourcils et conserve un regard dur et froid. Pourtant, en elle, elle s’inspire de souvenirs, d’envies, de rêves, pour faire monter les émotions qu’elle a besoin de ressentir : elle a confiance en son mari, en ses facultés. Plus que tout ça, elle l’aime, et elle veut qu’il concentre ses pensées sur cela. Puisqu’il ressent l’écho des émotions de Melissa, alors, pour lui aussi, cette sensation sera plus forte que tout le reste.
Elle pense à West Cross, au Nevada, là où ils ont grandi. Elle pense à l’époque du lycée, où elle avait préféré rester avec Eli parmi les « sans clans », plutôt que de rester dans les rangs de ceux qui humiliaient les autres. Elle pense à leurs vingt ans, lorsqu’ils prenaient la voiture pour s’enfuir dans des destinations choisies au hasard d’une nuit, juste pour « aller ailleurs », et voir comment ça se passait.
La sensation de liberté, et que le monde leur appartient, lorsqu’ils sont tous les deux. La conviction que rien ne peut les arrêter tant qu’ils restent ensemble. Et à quel point elle se sent « chez elle » tant qu’elle est auprès de lui. Elle veut qu’Eli ressente tout cela. Elle veut qu’il ressente la même chose, exactement la même.
- Eli, un homme pas si con que ça a dit un jour « quand on trouve cette personne qui nous connecte au monde, on devient quelqu’un de différent. Quelqu’un de meilleur ». Concentre-toi là-dessus : tu es meilleur. Tu es plus fort que la Vibration.
Eli s’accroche aux poignets de Melissa. L’étreinte est faible, mais il veut sentir dans le creux de sa main la peau de Melissa. Les mains communiquent parfois plus que ce qu’on peut imaginer, et pour Eli, ce n’est que plus puissant encore.
Toutes ses pensées sont centrées sur sa femme. Il oublie que Piotr se sent frustré de ne pas pouvoir agir, qu’Olivier est témoin malgré lui du « pétage de câble » de son boss, que Nopera est terrifiée par l’étrange réaction à laquelle elle est confrontée. Tout ça, ce sont des murmures, au loin ; des petites, minuscules étoiles, qu’on ne voit pas à côté de la supernova qui le regarde dans les yeux. Il ne voit qu’elle, il ne ressent plus qu’elle, et toutes les émotions qui s’échappent de son corps.
La conviction qu’ils peuvent tout réussir.
La certitude qu’ils vont réussir.
L’amour qu’elle porte pour lui.
L’amour qu’il porte pour elle.
Leur amour conjugué.
Pour n’importe qui, ce serait une solution « à l’eau de rose ». Mais, de par sa sensibilité, Eli a attribué à cette dernière sensation une force telle qu’il parvient à pousser la Vibration Rouge dans ses derniers retranchements, pour être moins qu’un murmure : le murmure d’un murmure.
Eli lui-même a dit un jour « Les choses ont la valeur qu’on leur donne ». Et la Vibration Rouge ne vaut rien face à Melissa.
- Merci… murmure-t-il d’une voix tremblante.
Melissa l’embrasse avec douceur, puis continue dans son murmure :
- Tu sais que je ne pourrai pas toujours être là… Il faut que tu sois capable de…
- Je sais. Je sais, coupe-t-il.
Il dégage avec une délicatesse extrême l’étreinte des mains de sa femme sur son visage. Il prend une grande inspiration, les yeux fermés, puis, d’un coup de rein, se dégage du Mascott.
Il se tourne vers Nopera.
- Je suis désolé, Commissaire. Ca ne se reproduira plus.
- Y a intérêt, sinon, je vous assomme, menace-t-elle.
- Je peux jouer, moi aussi ? demande Olivier.
- Demandez-le encore, et je vous assomme aussi.
L’ancien thanatopracteur reconverti en serveur lève les mains comme un suspect en ligne de mire, puis recule.
- Il s’est passé quoi, en fait ? demande Piotr.
- Le G Noir a enterré un corps dans mon jardin, affirme Nopera, voilà ce qu’il s’est passé. Et il nous observait.
Eli acquiesce.
- On l’a mis en fuite. Il est blessé, et il n’a pas eu le temps de retourner à sa voiture.
Il tape la portière du Mascott d’un léger coup de poing.
- Ca n’a pas duré longtemps, mais je suis resté suffisamment longtemps proche de lui pour comprendre ce qu’il se passe dans sa tête.
- Comment ça ? demande Nopera.
- Je vous expliquerai en route, promet Eli. Mais je crois avoir deviné où il se planque, affirme Eli. Du moins, le village. Il est au Tholonet.
Melissa prend un moment de réflexion, puis l’informe :
- On n’a pas pu inspecter l’appartement de Thomas Barra, mais on est d’accord sur le fait qu’il peut avoir au moins un lien indirect avec le G Noir, non ?
- Oui. J’en suis sûr, ajoute Eli.
- Piotr a trouvé le moyen de faire diversion, le temps qu’Olivier puisse filmer l’appartement.
Olivier tend son téléphone à Eli, qui le prend entre ses mains.
- Tu crois que tu pourrais avoir plus de précision en regardant la vidéo ? demande Melissa.
- Ca coûte à rien d’essayer.
Il appuie sur « play », puis observe la vidéo. Une fois.
Puis deux.
Puis trois.
- Il y a des bouteilles de whisky vides de partout, remarque-t-il.
- Quand on est arrivé, il y avait une femme avec une haleine de pilier de bar, informe Olivier. C’est elle qui a dû les vider.
Maintenant, à Eli de comprendre qui est cette femme. Est-ce que ce serait la femme de Thomas Barra ? Pourtant, la vidéo montre l’appartement typique d’un célibataire.
Les photos sur le mur montrent d’autres photos de la maison. Ces images devraient permettre à Eli de déterminer exactement la position de la maison du Tholonet. Mais ce qui l’intrigue le plus, ce sont les dossiers administratifs sur le bureau de la chambre. Plein de dossiers, pourtant, l’appartement est de toute évidence celui d’un ouvrier manutentionnaire. Et, après la perplexité, vient la révélation.
- Merde, c’était évident ! s’exclame-t-il.
- Quoi ? Qu’est-ce qui est évident ? demande Nopera.
- Il y a bien eu des gens qui ont tenté de déclarer les victimes du G Noir comme portées disparues, mais la police ne les a jamais enregistrées. Sept personnes… enfin, maintenant, huit, au moins une aurait dû être enregistrée. Mais pas une seule n’a aboutie. Il n’y a qu’une seule explication.
Eli s’approche de Nopera.
- L’agent qui a reçu les plaintes les a refusées parce qu’il savait.
- Le G Noir serait donc bien un policier, ajoute Nopera avec inquiétude.
- Ou alors ce serait un complice. J’ai peut-être une hypothèse, la question, c’est de savoir si, après ça, vous allez me croire.
Nopera hausse les épaules.
- Vous m’avez convaincue sur un point : le G Noir a une connexion avec le Commissariat. Je ne peux pas appeler de renforts, je suis donc obligée de vous écouter.
- Bien. Mon hypothèse, c’est que Le G Noir est effectivement flic, mais n’est pas Thomas Barra. Mais il a un lien avec lui, ce serait un ami, ou frère ou un cousin, un truc comme ça. La femme de l’appartement, et qui se trouve sur cette photo, dit-il en tapotant sur celle qu’il a trouvée dans le camion, est importante pour le G Noir et pour Barra. Je pense donc que Barra serait le beau-frère du G Noir, la femme des photos étant la femme de ce dernier. C’est comme ça qu’il a pu avoir accès au Mascott et empêcher la déclaration des victimes disparues. Lorsque Barra est devenu trop gênant, le G Noir s’est débarrassé de lui, et s’est éloigné de sa femme. Mais il a besoin de garder un contrôle sur les avis de disparition, donc, je pense qu’il n’a pas quitté son travail au commissariat.
- Comment vous pouvez comprendre tout ça avec une photo et une vidéo ? demande Nopera.
- Je vous expliquerai en chemin, je vous l’ai promis. Je crois pouvoir déterminer où se trouve exactement cette maison au Tholonet, mais j’ai besoin de retourner à l’appartement de Tess.
- On ne peut pas laisser ce corps dans mon jardin comme ça ! s’exclame Nopera. C’est de la folie !
- J’ai bien peur qu’on n’ait pas le choix, dit Eli. Mais, si vous faites ce que je dis, alors on peut peut-être coincé le G Noir aujourd’hui.
Nopera plonge son regard dans le vide. Elle est allée trop loin avec Lavoro pour faire marche arrière. Et force est de constaté qu’il a plus avancé dans l’enquête que n’importe qui jusque là. Seulement en devinant… est-ce que ça fait de lui un élément fiable ? Cette crise de folie porte à prouver le contraire.
Pourtant… il y a une conviction telle dans les paroles de Lavoro qu’elle a envie de le croire. Et puis, qu’a-t-elle à risquer à suivre cette piste folle ?
« A part mon job ? » pense-t-elle.
Elle pointe un doigt vers Eli.
- Je vais vous écouter, Monsieur Lavoro, annonce-t-elle. A une condition.
- Quoi donc ?
- Comment vous avez fait pour comprendre le fonctionnement du G Noir ? Je ne veux pas le savoir « en route », je veux le savoir maintenant.
Eli soupire. Après tout, il avait proposé à Nopera de lui avouer dès le départ. Et la présence de Melissa lui donne la sensation d’être à l’abri de toute emprise de la Vibration Rouge qu’il a reçue du G Noir. Il peut se permettre de lui expliquer.
- Commissaire, ce que je vais vous dire va vous paraître insensé, mais les rapports du CBI, dans mon pays, et mon dossier médical pourront vous prouver que c’est vrai, commence-t-il.
- Oh merde, on va faire simple : Eli ressent les émotions des autres ! s’exclame Olivier.
Eli et Melissa se tournent vers lui. A côté d’Olivier, Piotr a l’air presque amusé.
- Après tout, c’est direct, commente ce dernier.
- J’ai un Déficit de l’Inhibition Latente, affirme Eli. Ca empêche mon cerveau de faire le tri entre les informations qu’il reçoit. Un cerveau normal fait un tri automatique, en « oubliant » les détails qu’il juge inutile. Le mien capte et retient tout. Ca me permet de détecter inconsciemment des signes qui trahissent des émotions, des sensations. Et mon inconscient « traduit » ces signes en communiquant dans ma partie consciente ces mêmes émotions. Lorsque j’étais proche du G Noir, je n’ai certes pas vu son visage, mais j’ai ressenti toutes les émotions qui transpiraient de son esprit.
Nopera a bien du mal à croire à cela. Pourtant, ça expliquerait tout.
- Vous voulez me faire croire que vous êtes télépathe ?
- On ne peut pas lire dans les pensées, affirme Eli. Mais la compassion que vous éprouvez comme n’importe qui, c’est un « échantillon » de ce dont je suis capable.
Nopera, ne pouvant, dans l’immédiat, consulter le dossier d’Eli Lavoro, soupire et choisit de le croire. Puis, elle se tourne vers Melissa.
- Je vous plains. Vous avez un gros fardeau sur les épaules, avec un mari pareil, lui dit-elle.
- J’ai appris à gérer, dit Melissa.
- Je vois ça.
Et puis, Nopera repense à quelque chose.
Elle a bien demandé des informations pour l’enquête, à quelqu’un, au bureau. Et puis, plus tard, elle a rappelé pour demander comment insérer un consultant. Elle a dit qu’il était manager de Brasserie.
Et, maintenant, le G Noir accélérait. Et, d’après Eli, c’était parce que le G Noir avait compris que Nopera avait changé sa façon d’opérer.
- Monsieur Lavoro, je crois pouvoir trouver qui est le G Noir, annonce-t-elle.
- Ah, vous voyez, vous aussi, vous avez des révélations ! s’exclame Eli.
Nopera le regarde avec dépit. Oui, la crise de folie est bien finie, et elle a devant elle le Eli Lavoro qu’elle a rencontré la veille. Reste à savoir si c’est bien une bonne nouvelle.
« Et puis, merde, je dois être folle pour croire un type pareil ! »
****
I'J'
Un an et un mois avant
Tout agent de sécurité affirme qu’un braquage de cinq minutes est un long braquage.
Celui de la station service où se trouvait Tess ce soir-là dura quatre heures. Elle ne put en sortir qu’a vingt-deux heures vingt-sept, pour être exact.
Sur les quatre braqueurs, trois en ressortirent vivants, deux blessés.
Sur les douze clients, dix ressort vivants. Il n’y a pas de blessés.
La caissière et l’homme d’entretien s’en ressortent « seulement » en état de choc.
Tess, est elle aussi, en état de choc. Elle éprouvait déjà un certain dédain de « l’autre », parce que l’Homme est un individu auquel il est plus que difficile de faire confiance. « Il veut toujours plus. Il veut toujours mieux. Peu importent les autres. »
Les armes à feu, ce n’est pas la première fois qu’elle en voit. Ni qu’une arme à feu est braquée sur elle. Mais c’est la première fois qu’elle les voit en action.
S’il n’y avait pas eu ce type bizarre, ce « Eli », elle serait morte.
Mais, si il n’y avait pas eu ce type bizarre, les autres seraient vivants.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé, Mademoiselle Bredo ?
Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Parlons-en, tiens. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Elle se tourne vers le « type bizarre ». Il répond au policier qui prend des notes devant lui, alors qu’une femme à la peau matte – sans doute sa femme – lui passe la main dans le dos et lui murmure quelque chose.
- Y a trop de monde, monsieur, dit-elle au policier qui l’interroge.
- Pardon ?
- Eloignez-vous… s’il vous plaît.
Elle n’a jamais ressenti ça, c’est nouveau. Mais elle est étouffée. Elle ne supporte pas cette présence si près d’elle.
« Aussi près que le braqueur avec son flingue. »
- Par pitié, RECULEZ ! hurle-t-elle.
Acte 4
De la voiture rouge sortent Piotr, Olivier, et Melissa.
« Une caisse rouge ? Ils font dans la discrétion, ceux-là » pense Nopera.
Mais elle ne fait aucun commentaire. Au vu de l’état mental de Lavoro, elle ne veut pas prendre de risque. Mais, lorsque Melissa arrive, elle s’apprête à lui dire :
- Ca l’a pris d’un coup, j’ai pas…
- Je connais ça, dit Melissa sèchement.
Elle passe devant le Commissaire, puis se met face à Eli. Elle lui plaque le dos contre le Mascott, et lui prend la tête entre ses mains.
- Regarde-moi dans les yeux, lui ordonne-t-elle.
Eli garde les yeux grands ouverts. Ses pupilles sont dilatées, et trahissent une panique. Il reste immobile, fixant le regard de sa femme.
Melissa, elle, fronce les sourcils et conserve un regard dur et froid. Pourtant, en elle, elle s’inspire de souvenirs, d’envies, de rêves, pour faire monter les émotions qu’elle a besoin de ressentir : elle a confiance en son mari, en ses facultés. Plus que tout ça, elle l’aime, et elle veut qu’il concentre ses pensées sur cela. Puisqu’il ressent l’écho des émotions de Melissa, alors, pour lui aussi, cette sensation sera plus forte que tout le reste.
Elle pense à West Cross, au Nevada, là où ils ont grandi. Elle pense à l’époque du lycée, où elle avait préféré rester avec Eli parmi les « sans clans », plutôt que de rester dans les rangs de ceux qui humiliaient les autres. Elle pense à leurs vingt ans, lorsqu’ils prenaient la voiture pour s’enfuir dans des destinations choisies au hasard d’une nuit, juste pour « aller ailleurs », et voir comment ça se passait.
La sensation de liberté, et que le monde leur appartient, lorsqu’ils sont tous les deux. La conviction que rien ne peut les arrêter tant qu’ils restent ensemble. Et à quel point elle se sent « chez elle » tant qu’elle est auprès de lui. Elle veut qu’Eli ressente tout cela. Elle veut qu’il ressente la même chose, exactement la même.
- Eli, un homme pas si con que ça a dit un jour « quand on trouve cette personne qui nous connecte au monde, on devient quelqu’un de différent. Quelqu’un de meilleur ». Concentre-toi là-dessus : tu es meilleur. Tu es plus fort que la Vibration.
Eli s’accroche aux poignets de Melissa. L’étreinte est faible, mais il veut sentir dans le creux de sa main la peau de Melissa. Les mains communiquent parfois plus que ce qu’on peut imaginer, et pour Eli, ce n’est que plus puissant encore.
Toutes ses pensées sont centrées sur sa femme. Il oublie que Piotr se sent frustré de ne pas pouvoir agir, qu’Olivier est témoin malgré lui du « pétage de câble » de son boss, que Nopera est terrifiée par l’étrange réaction à laquelle elle est confrontée. Tout ça, ce sont des murmures, au loin ; des petites, minuscules étoiles, qu’on ne voit pas à côté de la supernova qui le regarde dans les yeux. Il ne voit qu’elle, il ne ressent plus qu’elle, et toutes les émotions qui s’échappent de son corps.
La conviction qu’ils peuvent tout réussir.
La certitude qu’ils vont réussir.
L’amour qu’elle porte pour lui.
L’amour qu’il porte pour elle.
Leur amour conjugué.
Pour n’importe qui, ce serait une solution « à l’eau de rose ». Mais, de par sa sensibilité, Eli a attribué à cette dernière sensation une force telle qu’il parvient à pousser la Vibration Rouge dans ses derniers retranchements, pour être moins qu’un murmure : le murmure d’un murmure.
Eli lui-même a dit un jour « Les choses ont la valeur qu’on leur donne ». Et la Vibration Rouge ne vaut rien face à Melissa.
- Merci… murmure-t-il d’une voix tremblante.
Melissa l’embrasse avec douceur, puis continue dans son murmure :
- Tu sais que je ne pourrai pas toujours être là… Il faut que tu sois capable de…
- Je sais. Je sais, coupe-t-il.
Il dégage avec une délicatesse extrême l’étreinte des mains de sa femme sur son visage. Il prend une grande inspiration, les yeux fermés, puis, d’un coup de rein, se dégage du Mascott.
Il se tourne vers Nopera.
- Je suis désolé, Commissaire. Ca ne se reproduira plus.
- Y a intérêt, sinon, je vous assomme, menace-t-elle.
- Je peux jouer, moi aussi ? demande Olivier.
- Demandez-le encore, et je vous assomme aussi.
L’ancien thanatopracteur reconverti en serveur lève les mains comme un suspect en ligne de mire, puis recule.
- Il s’est passé quoi, en fait ? demande Piotr.
- Le G Noir a enterré un corps dans mon jardin, affirme Nopera, voilà ce qu’il s’est passé. Et il nous observait.
Eli acquiesce.
- On l’a mis en fuite. Il est blessé, et il n’a pas eu le temps de retourner à sa voiture.
Il tape la portière du Mascott d’un léger coup de poing.
- Ca n’a pas duré longtemps, mais je suis resté suffisamment longtemps proche de lui pour comprendre ce qu’il se passe dans sa tête.
- Comment ça ? demande Nopera.
- Je vous expliquerai en route, promet Eli. Mais je crois avoir deviné où il se planque, affirme Eli. Du moins, le village. Il est au Tholonet.
Melissa prend un moment de réflexion, puis l’informe :
- On n’a pas pu inspecter l’appartement de Thomas Barra, mais on est d’accord sur le fait qu’il peut avoir au moins un lien indirect avec le G Noir, non ?
- Oui. J’en suis sûr, ajoute Eli.
- Piotr a trouvé le moyen de faire diversion, le temps qu’Olivier puisse filmer l’appartement.
Olivier tend son téléphone à Eli, qui le prend entre ses mains.
- Tu crois que tu pourrais avoir plus de précision en regardant la vidéo ? demande Melissa.
- Ca coûte à rien d’essayer.
Il appuie sur « play », puis observe la vidéo. Une fois.
Puis deux.
Puis trois.
- Il y a des bouteilles de whisky vides de partout, remarque-t-il.
- Quand on est arrivé, il y avait une femme avec une haleine de pilier de bar, informe Olivier. C’est elle qui a dû les vider.
Maintenant, à Eli de comprendre qui est cette femme. Est-ce que ce serait la femme de Thomas Barra ? Pourtant, la vidéo montre l’appartement typique d’un célibataire.
Les photos sur le mur montrent d’autres photos de la maison. Ces images devraient permettre à Eli de déterminer exactement la position de la maison du Tholonet. Mais ce qui l’intrigue le plus, ce sont les dossiers administratifs sur le bureau de la chambre. Plein de dossiers, pourtant, l’appartement est de toute évidence celui d’un ouvrier manutentionnaire. Et, après la perplexité, vient la révélation.
- Merde, c’était évident ! s’exclame-t-il.
- Quoi ? Qu’est-ce qui est évident ? demande Nopera.
- Il y a bien eu des gens qui ont tenté de déclarer les victimes du G Noir comme portées disparues, mais la police ne les a jamais enregistrées. Sept personnes… enfin, maintenant, huit, au moins une aurait dû être enregistrée. Mais pas une seule n’a aboutie. Il n’y a qu’une seule explication.
Eli s’approche de Nopera.
- L’agent qui a reçu les plaintes les a refusées parce qu’il savait.
- Le G Noir serait donc bien un policier, ajoute Nopera avec inquiétude.
- Ou alors ce serait un complice. J’ai peut-être une hypothèse, la question, c’est de savoir si, après ça, vous allez me croire.
Nopera hausse les épaules.
- Vous m’avez convaincue sur un point : le G Noir a une connexion avec le Commissariat. Je ne peux pas appeler de renforts, je suis donc obligée de vous écouter.
- Bien. Mon hypothèse, c’est que Le G Noir est effectivement flic, mais n’est pas Thomas Barra. Mais il a un lien avec lui, ce serait un ami, ou frère ou un cousin, un truc comme ça. La femme de l’appartement, et qui se trouve sur cette photo, dit-il en tapotant sur celle qu’il a trouvée dans le camion, est importante pour le G Noir et pour Barra. Je pense donc que Barra serait le beau-frère du G Noir, la femme des photos étant la femme de ce dernier. C’est comme ça qu’il a pu avoir accès au Mascott et empêcher la déclaration des victimes disparues. Lorsque Barra est devenu trop gênant, le G Noir s’est débarrassé de lui, et s’est éloigné de sa femme. Mais il a besoin de garder un contrôle sur les avis de disparition, donc, je pense qu’il n’a pas quitté son travail au commissariat.
- Comment vous pouvez comprendre tout ça avec une photo et une vidéo ? demande Nopera.
- Je vous expliquerai en chemin, je vous l’ai promis. Je crois pouvoir déterminer où se trouve exactement cette maison au Tholonet, mais j’ai besoin de retourner à l’appartement de Tess.
- On ne peut pas laisser ce corps dans mon jardin comme ça ! s’exclame Nopera. C’est de la folie !
- J’ai bien peur qu’on n’ait pas le choix, dit Eli. Mais, si vous faites ce que je dis, alors on peut peut-être coincé le G Noir aujourd’hui.
Nopera plonge son regard dans le vide. Elle est allée trop loin avec Lavoro pour faire marche arrière. Et force est de constaté qu’il a plus avancé dans l’enquête que n’importe qui jusque là. Seulement en devinant… est-ce que ça fait de lui un élément fiable ? Cette crise de folie porte à prouver le contraire.
Pourtant… il y a une conviction telle dans les paroles de Lavoro qu’elle a envie de le croire. Et puis, qu’a-t-elle à risquer à suivre cette piste folle ?
« A part mon job ? » pense-t-elle.
Elle pointe un doigt vers Eli.
- Je vais vous écouter, Monsieur Lavoro, annonce-t-elle. A une condition.
- Quoi donc ?
- Comment vous avez fait pour comprendre le fonctionnement du G Noir ? Je ne veux pas le savoir « en route », je veux le savoir maintenant.
Eli soupire. Après tout, il avait proposé à Nopera de lui avouer dès le départ. Et la présence de Melissa lui donne la sensation d’être à l’abri de toute emprise de la Vibration Rouge qu’il a reçue du G Noir. Il peut se permettre de lui expliquer.
- Commissaire, ce que je vais vous dire va vous paraître insensé, mais les rapports du CBI, dans mon pays, et mon dossier médical pourront vous prouver que c’est vrai, commence-t-il.
- Oh merde, on va faire simple : Eli ressent les émotions des autres ! s’exclame Olivier.
Eli et Melissa se tournent vers lui. A côté d’Olivier, Piotr a l’air presque amusé.
- Après tout, c’est direct, commente ce dernier.
- J’ai un Déficit de l’Inhibition Latente, affirme Eli. Ca empêche mon cerveau de faire le tri entre les informations qu’il reçoit. Un cerveau normal fait un tri automatique, en « oubliant » les détails qu’il juge inutile. Le mien capte et retient tout. Ca me permet de détecter inconsciemment des signes qui trahissent des émotions, des sensations. Et mon inconscient « traduit » ces signes en communiquant dans ma partie consciente ces mêmes émotions. Lorsque j’étais proche du G Noir, je n’ai certes pas vu son visage, mais j’ai ressenti toutes les émotions qui transpiraient de son esprit.
Nopera a bien du mal à croire à cela. Pourtant, ça expliquerait tout.
- Vous voulez me faire croire que vous êtes télépathe ?
- On ne peut pas lire dans les pensées, affirme Eli. Mais la compassion que vous éprouvez comme n’importe qui, c’est un « échantillon » de ce dont je suis capable.
Nopera, ne pouvant, dans l’immédiat, consulter le dossier d’Eli Lavoro, soupire et choisit de le croire. Puis, elle se tourne vers Melissa.
- Je vous plains. Vous avez un gros fardeau sur les épaules, avec un mari pareil, lui dit-elle.
- J’ai appris à gérer, dit Melissa.
- Je vois ça.
Et puis, Nopera repense à quelque chose.
Elle a bien demandé des informations pour l’enquête, à quelqu’un, au bureau. Et puis, plus tard, elle a rappelé pour demander comment insérer un consultant. Elle a dit qu’il était manager de Brasserie.
Et, maintenant, le G Noir accélérait. Et, d’après Eli, c’était parce que le G Noir avait compris que Nopera avait changé sa façon d’opérer.
- Monsieur Lavoro, je crois pouvoir trouver qui est le G Noir, annonce-t-elle.
- Ah, vous voyez, vous aussi, vous avez des révélations ! s’exclame Eli.
Nopera le regarde avec dépit. Oui, la crise de folie est bien finie, et elle a devant elle le Eli Lavoro qu’elle a rencontré la veille. Reste à savoir si c’est bien une bonne nouvelle.
« Et puis, merde, je dois être folle pour croire un type pareil ! »
****
I'J'
Irajonas- Gardien du parking
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Loisirs : Ecriture, arts martiaux
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Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Tout s'éclaire à propos de Bredo! La pauvre... il lui manquait plus qu'un évènement traumatisant pour qu'elle devienne agoraphobe...
J'adore comment tu as décrit sa crise de folie, cette vibration le secoue vraiment, heureusement que Melissa est là!
Nopera doit lui faire confiance, et apparemment elle se prête au jeu!
J'aime tout autant revoir notre Eli préféré, toujours plein de sarcasmes:
"-Vous voyez, vous aussi, vous avez des révélations!"
VLS!!!!!
J'adore comment tu as décrit sa crise de folie, cette vibration le secoue vraiment, heureusement que Melissa est là!
Nopera doit lui faire confiance, et apparemment elle se prête au jeu!
J'aime tout autant revoir notre Eli préféré, toujours plein de sarcasmes:
"-Vous voyez, vous aussi, vous avez des révélations!"
VLS!!!!!
gabicoon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane
Localisation : France, Gironde (33)
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
Qui a dit que ça serait aussi simple ? Et puis, j'avais prévu six "épisodes" pour cette fiction. Qui a dit que le G Noir n'allait durer qu'un épisode ? Après tout, je l'ai mis dans le "synopsis" général
Ravie de lire que le G noir sera un personnage "récurent" des aventures d'Eli non pas que j'aime bien le personnage mais je le trouve interessant Mais je pensais que comme ils ont son adresse et savent qu'il à un rapport avec Barra et la police qu'il serait découvert (qu'ils auraient au moins son identité )
Oui je sais tu vas dire "Qui a dit qu'il ne connaîtrait pas son identité j'ai juste dit qu'il sera présent les prochains épisodes " (présent "à la Hannibal Lecter ?" )
Bon retournons à l'histoire
Sympa ce petit retour en arrière le jour où la vie de Bredo a été boulversée
L'erreur d'Eli a eu de graves conséquences.Mais, si il n’y avait pas eu ce type bizarre, les autres seraient vivants
On en apprend beaucoup sur le MO du G noir dans ce 4eme acte.
La signification du G noir ,son lien avec Barra, le choix de ses victimes, la raison des mutilations, les disparitions non signalées ... Il ne reste plus qu'à comprendre le choix du "dépôt" .
Nopera est surprise par le don d'Eli mais pourtant son fils à l'air de posséder le même don ... elle n'est donc pas au courant ?
Linoa- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane Cho Lisbon
Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"
je n'ai pas été prévenue de ton nouveau chapitre.
On comprend mieux la phobie de Bredo
J'aime beaucoup la relation unique que tu as créée entre Melissa et Eli...mais ça peut être dangereux...Sans Mel il semble très difficile à Eli de surmonter la vibration rouge...
Thomas Barra n'est pas le G noir mais un complice, quand au tueur c'est donc un flic...que Nopera semble connaitre
On comprend mieux la phobie de Bredo
J'aime beaucoup la relation unique que tu as créée entre Melissa et Eli...mais ça peut être dangereux...Sans Mel il semble très difficile à Eli de surmonter la vibration rouge...
Thomas Barra n'est pas le G noir mais un complice, quand au tueur c'est donc un flic...que Nopera semble connaitre
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
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