The Mentalist...The Ultimate Season
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 3 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Johel Jeu 10 Mai 2012 - 22:16

Quand je parlais de "tordus" je voulais dire, un homme tueur en série, une femme alcoolique et le dernier, complice. Une sympathique famille...
On connait maintenant l'histoire du G Noir... :shocked:
J'aime la relation Eli/Nopera...c'est vrai que s'il avait choisi de se servir de son "don" à mauvais escient...la police aurait du souci à se faire...
Qu'est ce que tu nous réserves pour la suite ?
c'est vrai que j'aimerais bien un dialogue entre Eli et ben...
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The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist" - Page 3 Empty Re: The Consultant(s) : Spin-off d'une fanfiction "The Mentalist"

Message  Irajonas Ven 11 Mai 2012 - 0:41

Linoa a écrit:

Bon contrairement à Johel (pour une fois Very Happy ) je ne vois pas les Barra comme une famille de tordus (bon exception faite du G Noir qui lui est totalement givré) Thomas Barra a eu une réaction normale en apprenant les agissements de son beau frère et y a laissé la vie et Catherine Barra n'est pas très futée mais pas bien méchante (enfin c'est mon impression) et puis pauvre femme son mari avec qui elle a traversé pas mal de galères s'est transformé en monstre, a tué son frère et avait certainement l'intention de lui faire subir le même sort. Il y a de quoi devenir cinglée non_mais

Je comprends mieux les raisons qui ont poussé le G noir à devenir ce qu'il est et à utiliser ce MO , attention je comprends ça ne veut pas dire que j'approuve ce qu'il fait loin de là :roll2: . Mais il devait quand même être pas mal dérangé à la base rien que pour avoir l'idée, l'envie et surtout le courage de découper ces gens non_mais

Sans vouloir me fixer là-dessus, je tenais à faire un clin d'oeil à une nouvelle de Stephen King que je viens de lire, dans laquelle il essayait d'imaginer les réactions d'une femme tout à fait ordinaire qui réalisait, des années plus tard, que son mari était un tueur en série. Il n'était pas d'accord avec l'idée générale qui se dit "elle devait forcément savoir, c'est impossible qu'elle n'ait pas pu le voir!", et force est de voir qu'il en a fait une nouvelle assez perturbante. D'où le choc de Christine Barra en découvrant les "vices" de son mari.

Quant à ce que tu dis sur les raisons du G Noir, c'est là ma plus grosse problématique au moment où je l'ai créé. Mon plus gros problème, c'était "comment expliquer les motivations du G Noir sans avoir l'air de prendre son parti?". Il faut se mettre dans la tête d'un tueur, imaginer comment il fonctionne, imaginer à quel point ses intentions sont justifiés pour lui... alors qu'elles ne le sont pas du tout en réalité. C'est plus compliqué à écrire que ça n'y parait...

Tout de suite, la fin de ce chapitre :


Acte 9
Melissa conduit la voiture de Piotr, Olivier s’accrochant à sa ceinture à l’arrière.
C’était le plan d’Eli. Comme d’habitude, mais aucun d’entre eux ne pouvait dire qu’il avait pensé à mieux. Et, comme l’avait soulevé Eli, Melissa était la meilleure pilote. Et le terme de « pilote » plutôt que « conductrice » était bien choisi, car si les facultés de pilotage de Melissa étaient indiscutables, il y avait de fortes chances que le Code de la Route ne cautionne pas une telle conduite.
Et c’est dans un virage serré de la route de montagne contournant la Ste Victoire qu’Olivier se sent dans l’obligation de poser une question :
- On doit arriver après eux, non ?
- Oui, répond Melissa.
- Alors pourquoi on roule comme si on voulait à tout prix se faire tuer ? Non pas que l’idée me déplaise, mais si, en fait.
- Eli a demandé un quart d’heure de décalage entre son arrivée et notre arrivée à la planque du G Noir. Donc, il aura un quart d’heure de décalage. Mais, au cas où le G Noir ait fait suivre Nopera, il veut qu’on prenne une route différente pour être certain de l’effet de surprise. La route est plus longue, alors je roule plus vite.
- Alors accroche-toi à tes couilles, Tovarich, ajoute Piotr.
- T’es un cliché, amigo, rétorque Olivier.
Melissa accélère encore, son regard sillonnant le champ de vision que sa conduite lui offre. Lorsque Eli a eu l’idée de monter l’équipe, Melissa s’est un temps de demander quelle serait son utilité. Elle sait chanter, elle est bonne actrice. La belle affaire ! Et puis, Eli lui a dit, un jour où ils prenaient la route pour les Calanques, et qu’elle conduisait :
- T’as raté ta vocation, t’aurais pu être pilote.
Cela l’avait fait sourire, mais elle était effectivement douée pour ça, à sa plus grande surprise. Et, plus d’une fois, elle les avait sorti du pétrin. Mais, là, c’est différent, on ne parle pas d’arriver à l’heure, mais d’arrêter un tueur en série.
Elle fera quoi, si elle se trouve face à lui ?
- J’veux pas faire mon chieur, vraiment. Mais t’as déjà entendu parler de la pédale de frein ? Il parait que c’est très pratique pour rester en vie, commente Olivier.
- Boucle ta ceinture et boucle ta gueule, rétorque Piotr.
- Compris… Tovarich.
- Fermez-la, bande de cons, conclut Melissa.

Acte 10
Nopera brandit son arme par-dessus sa portière, en direction de la fenêtre à laquelle elle a vu apparaître une silhouette.
Elle regarde la maison. C’est une maison simple, qui appartient probablement à des gens simples. Pourtant, parmi ces « gens simples », il y a le G Noir. Un esprit dérangé, qui n’a rien de simple. Rien du tout.
Elle brandit également son insigne.
- Commissaire Nopera ! hurle-t-elle. Nous avons des preuves vous incriminant pour homicides volontaires multiples avec préméditation, et harcèlement morale envers les citoyens auxquels vous avez imposé les corps de vos victimes ! Je vous somme de vous rendre !
Evidemment, aucune réaction n’émane de la maison. Des silhouettes passent devant la fenêtre, mais elle ne peut pas bien voir : est-ce que c’est lui ? Sa femme ? Quelqu’un d’autre ?
Elle se risque alors à énoncer l’identité du G Noir :
- Officier Lionel Lejeune ! Vous êtes en état d’arresta…
Nopera n’a pas le temps de finir sa phrase, qu’un coup du tranchant de la main d’Eli vient la frapper à la jonction du cou et du crâne du Commissaire. Elle s’effondre en frappant contre la portière.
Eli regarde Nopera au sol, en souriant. Puis il relève la tête vers la fenêtre, et il la ressent. Elle est là : la Vibration Rouge. Elle est si forte qu’il a presque l’impression qu’elle fait trembler la maison. Elle est si forte, qu’elle assourdit le cerveau d’Eli.
Celui-ci ouvre les bras, avec un sourire réjoui. Il hurle :
- Lionel, tu viens de te faire un copain !
Derrière sa fenêtre, le G Noir est sidéré.
- Qui c’est, ce mec ? murmure-t-il.
De son côté, Eli comprend. Il comprend ce que cherche le G Noir. Il comprend pourquoi il fait ce qu’il fait. Il comprend ses motivations, le sens de son mode opératoire, le sens de sa quête, il comprend qui il est.
Tout, il comprend tout !
- Je te comprends, Lionel ! hurle Eli. Je n’ai pas d’arme, je veux juste te parler, parce que je te comprends !
****
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Message  Linoa Ven 11 Mai 2012 - 1:54

Quand je parlais de "tordus" je voulais dire, un homme tueur en série, une femme alcoolique et le dernier, complice. Une sympathique famille...
En effet là je te rejoins Very Happy mais bon dans cette fic' tous les personnages sont plus ou moins "tordus", bon bien sûr ça dépend où l'on place la barre de la normalité siffle

IJ Je ne connaissais pas cette nouvelle de Stephen King mais tu m'as donné envie de la lire, allez hop Nuit noire, étoiles mortes ajouté à ma PAL (merci google et surtout merci IJ bisou )

Qu'est ce que j'aime ces taquineries entre les membres de l'équipe, un régal ! lol1 super
Un peu surprise de voir Melissa si douce et si calme en folle du volant mais bonne idée Very Happy

On apprend le nom du G noir, Lionel, bon à ce niveau là de l'histoire ça n'apporte pas grand chose pour l'enquête mais ça le rend plus "concret" plus "humain" .
Nopera n’a pas le temps de finir sa phrase, qu’un coup du tranchant de la main d’Eli vient la frapper à la jonction du cou et du crâne du Commissaire.
:shocked: Euh c'était dans le plan ça ?! Ou Eli est juste submergé par la Vibration Rouge si c'est le cas espérons qu'il tienne 15 min jusqu'à l'arrivée de Melissa.

:bounce: La confrontation approche ! :bounce: :bounce:
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Message  gabicoon Ven 11 Mai 2012 - 18:13

Oh non... c'est pas bon , ça... ça m'étonnerais que ça soit prévu d'avance...
J'espère que Melissa arrive, il faut qu'elle aille vite, viiiiiite affraid
Sincèrement, Eli perd le contrôle... cette satané vibration le touche de vraiment près.
Pauvre Nopera... que va penser Melissa... Rolling Eyes
VLS !!! amen
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Message  Johel Ven 11 Mai 2012 - 23:28

Stephen King...j'ai tout lu de lui mais je ne me souviens pas de cette nouvelle, je vais ressortir mes bouquins...
Melissa en pro du volant avec un Olivier qui a la trouille...Et cet humour dans les dialogues alors que la situation est grave cross
On découvre l'identité du G noir...
J'espère que la mise hors de course de Nopera fait partie du plan d'Eli parce que dans le cas contraire :shocked:
Vivement la suite :bounce: :bounce: :bounce: hysteriq hysteriq hysteriq
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Message  Irajonas Ven 11 Mai 2012 - 23:59

Johel a écrit:Stephen King...j'ai tout lu de lui mais je ne me souviens pas de cette nouvelle, je vais ressortir mes bouquins...

C'est une nouvelle, comme l'a dit Linoa, de son dernier recueil de nouvelles "Nuit noire, étoiles mortes", qui en contient quatre. Mon avis sur Stephen King, c'est qu'il est parfois difficile à lire, mais son sens du détail est extraordinaire, et son étude psychologique des personnages quasi-parfaite. Si l'ambiance de ses histoires me dérange parfois, je dois reconnaître que c'est un Artiste de l'Horreur. un Artiste avec un grand "AAAAAH!, et l'Horreur avec une grande Hache.

Pour l'identité du G Noir, je ne l'ai pas assez mis en valeur, mais Nopera l'emploie pour lui faire comprendre qu'ils en savent bien plus sur lui que ce qu'il pouvait imaginer. C'était un moyen de pression psychologique... qui a foiré.


Chapitre 5 : Before the Soul
Acte 1

Eli s’avance vers la porte d’un pas nonchalant, les bras ballants, avec un sourire aux lèvres. Il parle d’une voix forte :
- Allez, Lionel, je suis curieux ! A quel moment tu as eu la révélation ?
- T’es qui ? hurle une grosse voix à la fenêtre.
- Un type qui a compris où tu veux en venir. Le G, la flèche centrée. Ces gens qui croient pouvoir juger de qui tu es, qui régissent ta vie. Tu voulais qu’ils voient qui ils sont à l’intérieur, et ça, je le comprends. J’ai capté ton message, mais j’ai besoin de savoir comment tu as compris tout ça.
La porte s’ouvre, et dans l’encadrement apparaît un homme de taille et d’âge moyenne. Il aurait pu paraître musclé sans son ventre bedonnant. La mâchoire carrée, avec une bouche que, d’instinct, Eli juge « trop grande », il a un œil qui cligne maladivement tandis que l’autre reste grand ouvert. A son cou, sont visibles une quantité de boutons, probablement dus à une allergie à un après-rasage qu’il persiste pourtant à utiliser.
« Les tueurs en série ont une vie d’habitudes. »
- T’as vraiment compris ? demande le G Noir.
- Oui, assure Eli. Quand j’ai vu les professions des gens que tu as ciblés, c’est devenu une évidence. Mais comment tu en es arrivé là ?
Lionel Lejeune, alias le G Noir, montre alors le cutter qu’il tient dans sa main, mais Eli n’a pas l’air d’en tenir compte.
- Rentre, ordonne le G Noir en remuant le cutter dans le vide. J’veux pas d’entourloupes.
- Oh, rassure-toi, dit Eli, ce n’est pas mon genre.

Acte 2
A la table basse, dans l’appartement de Tess, Ben est en train dessiné. Couché à côté de lui, le chien Whiksy le regarde fixement, la tête entre les pattes.
- Tess ?
Elle n’a pas l’habitude de répondre à son prénom, mais c’est un enfant. Elle peut quand même le pardonner de l’erreur, non ?
Non ?
- Appelle-moi Bredo, dit-elle.
- Maman a dit qu’il y avait quelqu’un comme moi, ici. Est-ce que c’est le monsieur qui est parti avec elle ?
Tess se retourne vers l’enfant en haussant les épaules.
- J’en sais rien, répond-elle. Pourquoi il serait comme toi ?
Ben bascule la tête de gauche à droite en regardant son dessin.
- Je me suis senti bizarre quand il m’a regardé.
- Il fait ça à tout le monde, répond l’informaticienne.
- Je veux dire… Quand tu cries en montagne, tu entends ta voix qui se répète, tu connais ?
- Oui, ça s’appelle « l’écho », explique Tess.
- Eh ben, j’ai eu l’impression que c’était ça, mais sans rien dire.
Tess ne répond rien. Elle se contente d’observer l’enfant avec attention, en pensant « ce gosse est bizarre ».
Ben se lève, et avance vers Tess. Il lui tend son dessin… si on peut appeler ça un dessin.
Elle le prend délicatement entre ses mains, et l’observe. Le dessin ressemble plutôt à un graphique en barre… Benjamin a tracé une ligne horizontale droite, et a dessiné une quantité de barre dessus et dessous. Les barres sont très grandes des deux côtés de la ligne, à gauche et à droite du dessin. Mais, plus on se rapproche du centre, plus les barres sont petites. En son centre parfait – mathématiquement parfait – il n’y a qu’une ligne. Un carré tout aussi parfait en trait gras entoure les barres les plus petites.
- C’est quoi ? demande Tess.
- C’est toi, répond-il.
Elle regarde Benjamin avec perplexité.
- Avant et après, dit-il en montrant les barres à gauche et à droite, t’es quelqu’un de bien et de grand. Mais là, tu t’es faite toute petite parce que t’es emprisonnée.
Il montre les barres les plus petites contenues par le carré.
- T’es quoi, comme gosse, exactement ? demande-t-elle.

Acte 3
Eli entre dans la maison, et l’observe dans le détail. Quoiqu’il y a peu de choses à observer : le salon est très impersonnel, d’un blanc immaculé, contrastant avec l’allure grasse de Lionel Lejeune. Sur le divan, est assis la femme du meurtrier.
- Bonjour Christine, salue Eli.
- Vous me connaissez ? s’étonne-t-elle.
- Au moins autant que vous ne me connaissez pas, répond-il.
- Assis, ordonne Lionel en menaçant du bout du cutter.
Eli obéit docilement sans se soucier de la lame. Il adresse un sourire à Christine, puis se tourne vers Lionel.
- Pourquoi elle reste ? demande-t-il. Elle n’est pas comme eux, et elle t’aime encore assez pour ne pas te dénoncer.
- Comment tu peux le savoir ? s’enquit le G Noir.
- Tout ce temps, tu n’étais pas là, et elle a attendu, et elle a bu. Elle tient à toi. Et même si elle parlait, qui croirait une femme hystérique qui sent le whisky à cent mètres ?
Eli se tourne vers Christine, cette dernière affichant un air outré.
- En voulant vous offenser, précise-t-il.
Lionel secoue la tête en regardant tour à tour sa femme et l’intrus.
- Elle doit comprendre pourquoi j’ai fait tout ça !
- Mais elle ne peut pas. Toi et moi, on peut. Et tu l’as compris quand…
Le ton d’Eli sous-entend une question, et Lionel lui apporte la réponse sans lâcher son arme.
« Quelqu’un veut m’entendre. Quelqu’un veut comprendre, enfin ! »
- Hannah Arendt, dit Lionel.
- L’auteur de l’étude sur la Banalité du Mal ? demande Eli.
- J’ai vu ça dans les cours de philo de ma nièce, explique le meurtrier. Et j’ai eu LA révélation. Comment un homme ordinaire peut laisser faire des choses abominables, parce qu’on le lui a ordonné, et qu’il a arrêté de penser.
Lionel ouvre les bras.
- Les lois, les procédures, les administrations, tout ça, c’est l’essence même de la Banalité du Mal ! On abandonne des gens à leur sort parce qu’on suit les lois aveuglément. On traite les individus comme du bétail parce que c’est écrit sur du papier. Peu importe si c’est bien ou mal, parce que le droit n’est pas conçu pour être moral.
- La justice est aveugle, cite Eli.
- La justice aveugle les gens, précise Lionel Lejeune. On oublie que les gens sont avant tout des gens exactement comme ceux qui décident de ces textes.
- Donc, tu veux qu’ils voient qu’ils ne sont pas différents de nous, en leur mettant devant les yeux leur âme. Mais je ne comprends pas pourquoi leur ouvrir le ventre.
- C’est simple : j’ai fait un arrêt cardiaque. Une minute, sept secondes. Et j’ai vu ce qu’il y a après la mort : Rien !
Le tic de Lionel sur son œil s’accélère.
- Le corps s’arrête, l’esprit s’arrête. Ca ne peut vouloir dire qu’une chose : l’esprit et le corps, c’est la même chose. La torture blesse le corps et l’esprit. L’orgasme fait du bien au corps et à l’esprit. Ils sont liés. S’ils voient à l’intérieur de leur corps, ils voient à l’intérieur de leur esprit.
- Et les Receveurs ? demande Eli.
Lionel pose sans s’en rendre compte son cutter sur la commode. Eli fait semblant de ne pas le remarquer.
- Des gens. Et ils vont réagir comme des gens : ils vont en parler. La police pourra faire tout ce qu’elle veut pour couvrir, ça finira par éclater. Les gens se souviendront de ce qu’a fait le G Noir. Et ils sauront pourquoi. Quand ils poseront des questions, la police va aimer leur communiquer mes intentions.
Lionel s’avance vers le divan. Eli ne bouge pas. Christine Barra frémit.
- On se souvient toujours de celui qui a tué, pas de ceux qui l’ont été. Qu’ils m’arrêtent si le cœur leur en dit, qu’ils me tuent s’ils le veulent. Je suis déjà mort une fois. Mais il y a des gens qui verront pourquoi j’ai fait ce que j'ai fait, et ils verront que mes intentions sont justifiées.
Eli acquiesce d’un signe de tête.
- C’est clair que toutes ces procédures, c’est un problème. J’ai vu des gens finir à la rue à cause de ça, alors qu’ils n’avaient rien fait de mal, ajoute le manager.
- Tu vois ? dit Lionel avec excitation. Le problème, il est là. On a donné le pouvoir aux uns de choisir le destin des autres. Personne ne devrait avoir ce droit. A l’intérieur, nous sommes tous les mêmes.
- Oui, tu n’as pas tort. Nous sommes dans la Banalité du Mal, conclut Eli.
Christine Barra a l’air plus choquée que jamais.
- Attendez : vous êtes d’accord avec lui ?
- Oui, je suis d’accord, insiste Eli. Il faut que les gens réalisent qu’il y a un gros problème.
Lionel se penche devant Eli, et lui met la main sur l’épaule avec un sourire réjoui.
- Merci. Qui que tu sois, merci. Je vois bien que tu ne mens pas, que tu comprends vraiment. Ca fait longtemps que j’attends ça.
Eli fait une moue, qui s’ensuit d’un sourire. Il pose sa main doucement sur l’épaule du G Noir. S’ensuivent quelques secondes où Christine est terrorisée : elle est face à deux fous.
- Ca fait mal, non ? demande Eli.
- Pardon ?
- Tant que l’esprit est occupé, il oublie la douleur. Mais lorsque l’esprit s’apaise, les sensations reviennent. Et la douleur est une sensation forte. Je suis sûr que ton épaule doit recommencer à te brûler.
Et là, brutalement, Eli presse de toutes ses forces sur l’endroit où la balle tirée par Nopera plus tôt a frôlé le bras du G Noir. Dans la fraction de seconde suivante, il se saisit du poignet de l’autre bras, et le tord d’un coup sec.
Eli lève alors ses jambes en les pliant, puis les détend brutalement dans le ventre de Lionel Lejeune, qui est projeté en arrière.
« Mon prof d’arts martiaux me disait toujours : frappe dans le foie. Avec les gros, c’est plus facile : le foie est partout. »
Lionel gémit de douleur en percutant la commode, puis le visage d’Eli change du tout au tout. Il prend Christine Barra par les mains, puis la force à se lever.
- Cachez-vous derrière la voiture, murmure-t-il. De l’aide va arriver. Réveillez la femme qui est à côté.
- Mais… vous aviez dit…
- Courez ! ordonne Eli.
Il pousse la femme du G Noir en direction de la porte, et celle-ci disparaît à l'extérieur. Eli, lui, se tourne en faisant quelques pas vers le tueur en série.
Son visage n’a plus rien de réjoui. La Vibration Rouge est toujours là, en lui. Elle fait trembler ses os, crisper ses muscles, crisser ses dents, dilater ses pupilles. Mais il suit un autre conseil de son professeur d’arts martiaux : il transforme cette Vibration en autre chose.
De l’obsession, il passe à la détermination.
- J’ai bien vu que tu me comprenais, dit Lionel au sol en se massant l’épaule. Je l’ai vu dans tes yeux… alors, pourquoi ?
- Certes, bon nombre de gens ont arrêté de penser, et ça fait plus de mal qu’on peut l’imaginer. Toi, tu penses, en effet, dit Eli en le montrant du doigt.
Il donne un coup de pied au plexus solaire du G Noir. Celui-ci s’étouffe en crachant, frappant une nouvelle fois contre la commode.
- Mais ça n’a jamais voulu dire que tu avais raison de faire ce que tu fais.
Le G Noir fixe Eli des yeux. Ce n’est même pas de la colère qu’on y lit, mais de la haine. Le G Noir pense qu’il s’est trompé. La seule personne qui disait l’avoir compris l’a en fait trahi.
Il se saisit alors d’une chose qu’Eli n’a pas vu : il prend dans sa main le cutter qui était tombé de la commode lorsqu’il l’a frappé pour la deuxième fois.
Eli recule alors, et le G Noir se relève doucement, son arme tendue vers Eli.
- Tu crois avoir tout compris sur moi, hein ? demande le meurtrier.
- Je vois en toi comme dans un livre ouvert, dit Eli. Et je vois que tu es fou.
Lionel Lejeune s’avance, menaçant, vers Eli, qui recule encore d’un pas.
- Et toi ? demande le meurtrier entre ses dents.
Eli ne répond rien.
- Tu devrais voir en toi, comme les autres. Tu devrais voir si tu es plus normal que moi !
Lionel Lejeune se rue alors sur l’américain.
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Message  Linoa Sam 12 Mai 2012 - 1:45

affraid affraid Tu ne peux pas finir comme ça !?

Bon commençons par Ben, légèrement flippant ce gamin non ? Moi à la place de Bredo je l'enferme quelque part loin très loin de moi Twisted Evil surtout après ce dessin qui décrit parfaitement l'état dans lequel elle se trouve :roll2:

L'affrontement enfin ! :bounce:
Le G noir est physiquement (pour moi) banal , c'est le genre de personne que l'on peut croiser dans la rue sans vraiment y prêter attention ce qui donne froid dans le dos car il n'a rien de l'image du tueur sanguinaire qu'on peut se faire pas seulement physiquement, sa vie , son passé et même par moment ses paroles sont celles d'un homme "normal" qui par une suite d’évènements a sombré dans la folie. La limite est donc si facile à franchir ? pale

Revenons à l'autre "fou" de l'histoire, Eli Very Happy je suis rassurée il maîtrise plutôt bien la vibration rouge et arrive même à en faire un atout pour gagner la confiance du G noir et par la suite pour le maîtriser physiquement super Hélas ce fut de courte durée et maintenant il ne reste plus qu'à espérer que la team ou Nopera arrive à temps prie

bravo et merci pour ces 3 nouveaux actes !


Dernière édition par Linoa le Sam 12 Mai 2012 - 1:50, édité 1 fois (Raison : félicitations et remerciements s'imposés)
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Message  Johel Sam 12 Mai 2012 - 9:36

Ben a le même "talent" qu'Eli...ça se confirme avec le passage avec Tess...toujours aussi aimable Rolling Eyes
Et l'affrontement...
Souvent les pires tueurs sont des gens ordinaires....combien de fois aux infos on a put entendre les voisins de ces "malades" dire "c'était quelqu'un de gentil, calme...quelqu'un de bien"...
L'affrontement psychologique nous permet de comprendre véritablement les motivations de Lejeune...c'est atrocement banal, comme notre vie actuelle, qui génère de tels "monstres".
Quand à l'affrontement physique...J'espère que l'équipe va arriver rapidement, je doute qu'Eli contrôle longtemps la vibration rouge
bravo et merci pour ce chapitre
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Message  Irajonas Dim 13 Mai 2012 - 18:18

Spoiler:


Acte 4
Lorsque Melissa arrive, elle découvre le 4x4 de Nopera devant la maison de Lionel Lejeune, la portière ouverte… et Nopera au sol, qui se remue faiblement, la femme ivre l’aidant à se relever.
- Oh merde ! s’exclame Melissa.
Elle freine brutalement la voiture à côté de celle de Nopera, et les trois compères accourent vers elle.
- Commissaire ? demande Melissa.
- Meeeeerde, grogne Nopera en se dégageant de l’aide de la femme.
Elle se passe la main derrière la tête alors Piotr la soulève.
- Oh, doucement, King-Kong, j’ai des vertiges…
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? s’inquiète Melissa.
- Ce qu’il s’est passé ? Votre mari prépare un plan, puis improvise en plein milieu. Et je vous jure que si on n’arrête pas le G Noir aujourd’hui, c’est votre mari que je vais arrêté !
- Ils sont à l’intérieur, dit la femme. Ce type, qui vous a assommée… Il m’a dit de venir vous rejoindre.
Melissa fronce les sourcils.
- S’il vous plaît, aidez-moi… Lionel est fou, je crois qu’il va le tuer, supplie la femme. Par pitié, faites quelque chose !
Melissa se tourne vers Nopera, qui essaie de trouver son équilbre dans les bras d’un Piotr muet.
La Melissa confiante en elle, et en son mari, disparaît subitement aux yeux de Nopera. Ne reste qu’une femme qui lutte contre la panique.
- Par pitié, faites quelque chose, dit Melissa.
Nopera se tourne vers Piotr. Elle semble le consulter du regard. Quant à Olivier, il observer étrangement un rouleau de fil barbelé, une ébauche d’idée naissant dans son esprit.

Acte 5
Lionel Lejeune stoppe sa course net quand il entend une voiture déraper à l’extérieur. Cela ne dure qu’une seconde, mais Eli en profite. Son pied droit trace une trajectoire horizontale, droit devant lui, percutant le poignet de Lionel, le forçant à ouvrir la main et lâcher son cutter. Lionel tente de le récupérer, mais Eli est suffisamment rapide pour éloigner l’arme d’un coup de pied au sol.
- Si tu croyais avoir gagné, tu n’essaierais pas de m’arrêter, Lionel. Tu réalises forcément que tu as commis une erreur quelque part.
- Mon erreur, c’est de t’avoir fait entré. Si tu disparais, j’irai au bout de mes projets.
Lionel tente de frapper Eli d’un coup de pied, mais ce dernier l’esquive d’un bond sur la droite, manquant de frapper contre la commode.
- Quelque chose que tu n’as pas encore vu, dit Lionel avec excitation.
- Tu parles de quoi ? De ton choix des lieux de « dépôt » des corps ? Ca trace un G quand on les regarde sur une carte. Et après ?
Lionel se fige quelques secondes.
- C’est ta manière de laisser ta marque ? Tu crois que les gens vont se souvenir ? Un jour, ils oublieront.
- Ils se rappelleront ! hurle Lionel en se ruant de nouveau.
Eli voit alors la scène se passer au ralenti. Tous ces mouvements ne sont que calculs et anticipation. Le moindre millimètre parcouru par ses jambes, par ses bras, la moindre crispation de ses muscles, sont la résultante d’une quantité phénoménale de calculs inconscients. Et cela ne vient pas de son cerveau malade, que d’aucuns qualifieraient de génial. C’est le propre même de l’esprit humain : cette quantité extraordinaire de réflexion inconsciente menant à l’aboutissement d’un geste, d’un mouvement… d’une action.
Eli esquive la ruée du G Noir à la dernière seconde, en portant l’intégralité de son poids sur sa jambe droite. Bougeant son pied de quelques centimètre, il pivote sur cette jambe lui servant d’appui, et reste en position la fraction de seconde suffisante pour que le G Noir la percute et perde l’équilibre. Et, alors que le torse du G Noir se penche vers l’avant, Eli se projette dans les airs, en armant son bras fléchi au dessus de sa tête. Il retombe alors en abaissant son coude sur la colonne vertébrale du G Noir, qui tombe droit vers l’avant, de tout son poids, à plat ventre.
Et, alors qu’Eli regarde Lionel Lejeune se relever avec douleur, il ressent toutes les présences à l’extérieur de la maison. Les signatures émotionnelles des personnes qu’il connaît. L’effluve de leurs sensations, les symphonies de dizaines d’émotions entremêlées dans chaque être qui se trouve là, symphonies qui trahissent leurs intentions.
Lorsque Lionel Lejeune se retourne, il voit Eli sortir en courant de la maison. Mu par une rage incontrôlable, par la terreur de voir l’aboutissement de ses obsessions mené à sa perte, Lionel poursuit celui qui est venu troublé l’ordre parfait de ses projets.

Acte 6
Melissa et Olivier sont à genoux, chacun d’un côté de la porte. Ils se regardent dans les yeux, avec la terreur d’échouer. Quand bien même cela paraît facile, s’ils ratent, ils auront un meurtrier en colère devant eux. Ils ont beau être plus nombreux, et s’il choisissait de tuer l’un d’entre eux avant d’être soumis à leur contrôle ?
Eli passe en courant devant eux, et Melissa lève les yeux vers son mari, qui ne croise son regard qu’un centième de secondes. A l’intérieur, un cri de rage, et des pas de courses.
- Vas-y, Me ! dit Olivier.
Elle tire alors brutalement sur le fil barbelé qu’elle tenait dans ses mains protégées par sa veste enroulée, alors qu’Olivier fait la même chose de son côté.
Elle sent la tension du fil lorsque les jambes de Lionel Lejeune viennent le percuter. Pour une nouvelle fois, le meurtrier tombe vers l’avant, sa tête percutant la terre. Piotr ne lui laisse que le temps d’avoir mal, avant de le soulever de toute sa force colossale, et de le projeter contre le capot de la voiture du Commissaire Nopera.
Alors qu’il essaie de se relever, la main ferme du colosse vient lui appuyer le dos, le forçant à rester collé contre le capot. Le Commissaire Nopera lui saisit les mains, et ferme aux poignets ses menottes, en les serrant à leur maximum.
- Monsieur Lionel Lejeune, vous êtes en état d’arrestation pour une quantité de chefs d’accusation que ça me fait chier de réciter – encore une fois – un dimanche !
- Je vous emmerde, Commissaire Machin ! rugit Lionel en se débattant. J’ai gagné !
Eli s’approche d’eux, puis saute légèrement. De deux coups de pied, il frappe dans le creux des genoux du G Noir, de deux coups de pied furtifs. Le meurtrier, agenouillé, n’a même plus l’espace nécessaire à se débattre.
Christine Barra regarde son mari, à genoux, aux mains du Commissaire Nopera. Lionel la regarde, et, une nouvelle fois, Christine constate que cet homme ne ressemble plus en rien à son mari.
Son œil clignant plus rapidement que jamais, Lionel la fixe en lui disant :
- J’aurais aimé que tu comprennes… tu serais fière de moi, si tu pouvais voir ma victoire.
- Moi, j’ai d’autres projets, dit Eli. Elle pourra voir avec vous à quel point vous avez perdu.
Nopera tourne son regard vers son consultant, non sans cacher sa frustration.
- Vous auriez au moins pu me prévenir avant de me frapper.
- Et gâcher la surprise ? Ca n’aurait pas été crédible, affirme-t-il. Et puis, vous m’aviez frappé la première, avant.
Eli réalise alors tout ce qu’il vient de se passer. Et il a un vertige.
Il a assommé un représentant des forces de l’ordre… et même deux, en se rappelant que le G Noir était officier de police.
Il s’est confronté à un tueur en série.
Il a participé à son arrestation.
Et, dernier vertige : il sait qu’il lui reste encore une dernière chose à faire pour nuire aux « projets » du G Noir.
Après seulement, il aurait du temps pour souffler. Au moins un peu. Et, malgré le regard plein de reproches du Commissaire Nopera, il croit déceler, dans les émotions transpirant de cette dernière, un murmure de reconnaissance. Murmure auquel Eli répond par un sourire.
****
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Message  Linoa Dim 13 Mai 2012 - 20:17

coucou
Donc le coup donné à Nopera n'était pas dans le plan, pas dans son plan à elle en tout cas :roll2:
Ce que j'aime dans cette fic c'est qu'à l'image de l'arrestation du G noir, chaque personnage à son rôle à jouer, un vrai travail d'équipe super Ca et les petites touches d'humour toujours présentes Very Happy
il sait qu’il lui reste encore une dernière chose à faire pour nuire aux « projets » du G Noir.
scratch Quelle chose ? Je suppose que ça à un rapport avec l'obsession du G Noir d'être reconnu hein
Le G noir est tout compte fait mis hors d'etat de nuire comment va t'il faire pour apparaitre dans les prochains épisodes ? Va t'il s'enfuir ? scratch

bravo bravo
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Message  Irajonas Dim 13 Mai 2012 - 20:25

Linoa a écrit:
Le G noir est tout compte fait mis hors d'etat de nuire comment va t'il faire pour apparaitre dans les prochains épisodes ? Va t'il s'enfuir ? scratch

Eh bien... est-ce que tu me crois si je te dis "Rassure-toi, j'ai un plan" ?

demon demon demon

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Message  Linoa Dim 13 Mai 2012 - 20:46

Irajonas a écrit:

Eh bien... est-ce que tu me crois si je te dis "Rassure-toi, j'ai un plan" ?

demon demon demon

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J'ai toute confiance en vous ô Grand IJ amen Very Happy
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Message  gabicoon Dim 13 Mai 2012 - 21:05

Encore un chapitre prenant...
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Message  Johel Dim 13 Mai 2012 - 22:22

On a effectivement confiance en toi pour nous réserver des surprises Wink
Au final Nopera ne faisait pas partie de plan d'Eli...Il ressemble beaucoup à Jane par certains aspects...
Et l'équipe toujours efficace...
Décidément je me régale à lire cette fic merci

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Message  Irajonas Lun 14 Mai 2012 - 2:00

Et voici la fin de cet épisode 1.

Acte 8
Une semaine plus tard

- … face aux rumeurs : un individu a été appréhendé après qu’une enquête ait permis de remonter à son identité via l’immatriculation du véhicule dont il se servait pour transporter le corps des victimes, affirme Nopera face aux micros des médias.
- Quelle est l’identité de cet individu ?
- Qu’en est-il de son mode opératoire ?
- Et de son mobile ?
Les questions des journalistes fusent. Mais toutes ces questions étaient anticipées, et diverses solutions avaient été présentées à Nopera. À elle de faire son choix au milieu de ces solutions.
- Une erreur a été faite par le passé : que ce soit les attentats de Toulouse, le massacre de Virginia Tech, les attentats d’Oslo, fut toujours retenu le nom du coupable au détriment de la mémoire des victimes. Ce manque de respect, nous ne voulons pas l’imposer aux familles des victimes.
Nopera hésite un instant.
- C’était un homme, torturé par son obsession, c’est tout ce qu’il y a à retenir.
- Pourquoi ne pas nous dévoiler son identité ? Les citoyens ont le droit de mettre un visage sur ce monstre.
- Et les victimes n’ont pas le droit d’avoir un visage ? Car, si c’est un nom que je vous donne maintenant, ou un visage, dans un an, dix ans, on ne se souviendra que de lui. Voulons-nous donc donner cette satisfaction à cet homme, après toutes les horreurs qu’il a osé perpétrer ?
- Des rumeurs prétendent que l’enquête piétinait quelques jours avant l’arrestation du suspect. Comment se fait-il que l’enquête ait accéléré brutalement ?
- Nous avons constaté un changement dans l’attitude de l’individu appréhendé, répond Nopera d’une voix sèche. Il a commis des erreurs, et nous nous sommes servis de ces erreurs pour les retourner contre lui.
- Ces mêmes rumeurs affirment que vous auriez fait appel aux services d’un barman pour résoudre cette enquête. Que répondez-vous à ces étranges bruits de couloir ?
- Je leur répondrai que leurs rumeurs sont ce qu’elles sont : des rumeurs.
Nopera garde le silence quelques secondes, attendant une autre question pernicieuse. Au loin, derrière la foule qui entoure l’estrade depuis laquelle le Commissaire s’exprime, dans une voiture aux vitres teintées, dont le chauffeur est également représentant des forces de l’Ordre, Eli laisse le G Noir, menotté, entendre les paroles de Nopera.
- Voilà, Lionel, dit Eli. Qu’est-ce que les gens vont retenir de ça, d’après toi ?
Lionel regarde Eli avec dédain.
- Ils vont se moquer de la police, répond le G Noir.
- Exactement ! s’exclame Eli, satisfait. Mais, après tout… ils le faisaient déjà, alors qu’est-ce que ça change ? Même si vos « Receveurs » venaient à parler, hors du procès – qui se fera à huis clos, je peux vous l’assurer – vous ne serez qu’une rumeur. Et, devant tous ces mystères que le Commissaire a exprimés, on finira un jour par se demander : est-ce que ce tueur en série a vraiment existé, ou est-ce que c’est une mascarade de la police pour se mettre en valeur ?
- Les gens ne goberont jamais ça. Ils ne sont quand même pas cons.
Eli sourit de plus belle.
- Savez-vous qu’il existe une communauté de personnes convaincus que Sherlock Holmes a un jour existé, et qui remettent en question l’existence de Sir Conan Doyle ? demande l’américain.
- Et alors ?
- Les gens croient ce qu’ils ont envie de croire, assure Eli. Quoiqu’il se passe, même si c’est le fruit du hasard, ils ont besoin d’un coupable. De quelqu’un à accuser. Et, en l’absence de nom de la part de la Police, ils auront envie de les accuser d’un coup monté. J’en mettrais mes couilles à frire.
Lionel observe Eli, qui le fixe sans cesser de sourire.
- Quel genre d’individu tu es, toi ? demande le G Noir.
- Un emmerdeur, répond Eli.
- Et tu connais les proverbes sur les batailles perdues, rétorque le G Noir. Ca ne veut pas dire que tu as gagné la guerre.
- Exact. Mais je la gagnerai, assure Eli. Et je vais faire en sorte de devenir ton pire cauchemar.

Acte 9
Au soir de la conférence de presse, Nopera se rend à la Brasserie de l’équipe de Lavoro, attendant la fermeture pour parler au manager.
- Je peux vous parler ? demande-t-elle alors qu’Eli et Melissa rentrent les tables.
Eli se tourne vers Olivier, qui le regarde avec désespoir.
- Ca va, chef, dit le serveur. Va taper la discute, je m’occupe de ranger.
Eli acquiesce avec reconnaissance. Il se dirige derrière le bar, et sort une bouteille de Tequila, ainsi que deux verres, avant de faire signe à Nopera de le suivre… jusqu’au toit de la Brasserie.
Elle découvre, sur ce toit, une demi-douzaine de transats, dirigés vers une vue contemplative de la Ste Victoire. Une table basse se trouve au milieu des transats, table sur laquelle pose la Bouteille de Tequila, les verres… et une boîte de cigarillos.
- Tiens, vous fumez ça, vous ? demande Nopera.
- Chacun son vice, répond simplement Eli en s’allongeant sur un transat. Faites-donc, ajoute-t-il en montrant celui qui se situe à sa droite.
Nopera hésite une seconde, regardant l’étrange individu avec curiosité. Puis, elle répond à l’invitation en s’allongeant sur le transat, et elle a soudainement la sensation de ne pas s’être simplement « posée » et reposée depuis longtemps.
Même si ce n’est que pour l’heure qui va suivre, elle se sent… décontractée. Presque en vacances. Comme si le reste du monde cessait d’exister, et qu’il n’existait que la tranquillité de ce toit, et la bouteille qu’Eli débouche.
Il remplit les deux petits verres, avant d’allumer son cigarillo. Après en avoir tiré une bouffée, il laisse sa tête basculer en arrière, fermant les yeux un instant. Nopera le fixe avec curiosité.
- Vous lisez vraiment dans les émotions des gens ? demande-t-elle.
- Je les ressens, je ne les lis pas. Posez plutôt la question que vous avez envie de poser.
- Très bien, dit-elle en tentant de ne pas paraître déstabilisée. Qu’est-ce qu’il s’est passé, exactement, entre vous et Lejeune ?
Eli porte de nouveau son cigarillo à ses lèvres, et prend son temps avant de formuler une réponse à Nopera.
- Le simple fait d’être à proximité de lui m’a permis de comprendre ses émotions, ses sensations, ses intentions. Je ressentais sa folie, je voyais son mécanisme tourner dans ma tête… Si vous saviez ce que c’est, vous comprendriez à quel point c’est dur à vivre. De comprendre un meurtrier. Ses actions lui paraissaient entièrement légitimes, et si je n’avais rien pour me rattacher à mes propres émotions, je finirais par croire, moi aussi, qu’elles étaient légitimes.
- Quand vous m’avez frappée, ça faisait partie de votre plan, ou c’était une sorte de mauvaise improvisation ?
Là, ce n’est pas, pour Eli, l’envie de conserver une part de mystère face au Commissaire, qui le pousse à garder le silence, mais plutôt la crainte d’admettre une vérité qui n’est pas si belle que ça.
- Le G Noir devait être convaincu que je le comprenais, et que j’allais vous empêcher de mettre la main sur lui. Alors, j’ai choisi la meilleure méthode pour être crédible : j’ai puisé dans sa folie. De moi-même, je ne me serais jamais permis cette liberté de vous frapper, Sandra.
Nopera réfléchit. Elle se souvient de la réaction d’Eli la première fois qu’il a été confronté au G Noir, dans son jardin, lorsqu’ils ont découvert le corps de la huitième victime (qui se trouvait être Henri Esechiel, employé à la Caisse d’Allocation Familiale, et dont le domicile se trouvait, « comme par hasard », sur le trajet que formait la lettre G sur le plan de la ville.) Elle se souvient qu’il a perdu le contrôle, qu’il était devenu obsédé, de la même manière que le G Noir, au point de réaliser instantanément la moindre de ses convictions.
- Vous vous êtes laissé influencer par la folie du G Noir, alors, remarque Nopera.
- Oui, admet Eli.
- Au risque de perdre le contrôle ? Je suis Commissaire de Police, Monsieur Lavoro. Si vous compreniez vraiment toutes les intentions de Lejeune à ce moment-là, vous saviez alors qu’il y avait un risque que vous vous en preniez à moi autrement que par un « simple » coup derrière la tête, n’est-ce pas ?
- Je n’en serais jamais arrivé là. Melissa devait arriver au bon moment, et c’est ce qu’elle a fait. Elle me rappelle à ma vie, à la vie que j’ai avec elle, qui je suis.
- Elle n’est pas arrivée tout de suite, rappelle le Commissaire.
Eli regarde dans le vide.
- Je maîtrise mon cerveau, Sandra, croyez-moi. S’il y avait un risque que je dépasse la frontière entre mes émotions, et celles de Lejeune, je ne me serais pas permis d’en courir le risque.
Nopera acquiesce, quoique peu convaincue. Elle se résoud à boire la Tequila qu’Eli lui offre, observant la vue du soleil couchant derrière la Ste Victoire, en silence.
Et puis…
- Lorsque j’ai appelé, la première fois, Lejeune en tant qu’officier de police pour lui demander comment vous inclure dans mon équipe en tant que Consultant, il m’a demandé votre champ d’expertise. J’ai été incapable de répondre.
Eli se met alors à rire.
- J’ai contribué à la résolution de deux affaires criminelles, dans mon pays, rappelle-t-il. Deux affaires d’obsédés psychologiques. Pourquoi ne pas leur dire que je suis votre consultant en troubles psychologiques ?
- Peut-être parce que ce n’est pas vrai, dit Nopera.
- C’est juste. Mais vous, Lejeune et moi, avons tous les trois quelques choses en commun : nous avons tous les trois remarquer les failles du système administratif. Ce faisant, voulez-vous vous y arrêter comme devant un mur, ou les contourner pour faire ce pour quoi la Justice a été conçue, à savoir, entretenir la justice ?
Eli fait une grimace, remuant sa main devant lui.
- Vous ne vous êtes pas engagée dans la police par goût de l’insigne, pour la prestance, ou pour être « planquée ». Vous l’avez fait parce qu’au fond de vous, vous savez que quelque chose ne va pas dans ce monde. Vous vouliez faire une différence, vous vouliez parvenir à résoudre ces enquêtes, en dépit de l’impossibilité de la chose au dire des gens qui vous entouraient. Dites-moi si je me trompe.
- Vous ne vous trompez pas, ce qui vous rend d’autant plus effrayant, admet-elle.
- Admettons. Lejeune a combattu ces failles à sa manière. Il a mal agi, très mal agi, mais l’idée de base… Ce qui a déclenché sa folie, c’est son désespoir face à la Banalité du Mal entretenue par toutes ces procédures administratives. Ces lois interprétées dans le sens qui arrange, les vices de procédure, tout ce qui fait qu’un homme peut tout perdre alors qu’il ne le mérite pas… ou tout gagner alors qu’il ne le devrait pas. Ne me mentez pas, Sandra : au moment même où vous avez passé les menottes à Lejeune, vous vouliez faire de moi votre consultant, et ce n’est pas une formalité administrative qui va vous en empêcher.
Sandra Nopera, en elle-même, est forcée de reconnaître la véracité des propos d’Eli. Sa faculté à comprendre les raisons pour lesquelles elle fait son métier, à ressentir toutes ses intentions, les origines de sa vocation, fait naître en elle un frisson d’effroi… et, en même temps, elle réalise que ce frisson, il peut également le faire naître chez les autres. Eli Lavoro pourrait être un atout… un atout risqué, mais un atout tout de même. La question était : peut-elle se permettre de courir le risque ?
- Très bien, dit-elle. Si vous l’acceptez, je ferai appel à vous. Mais il devra y avoir des clauses de confidentialité à signer : personne ne doit savoir que je fais appel, en vérité, à un manager de Brasserie. Et autre chose…
- Si jamais j’ai l’air de perdre le contrôle, vous m’arrêterez, termine Eli. J’en ai pertinemment conscience, et j’accepte votre offre.
Eli tend sa main vers Nopera. Il ne sourit pas, il n’a rien du « petit con » qu’elle a rencontré le premier jour. C’est un homme déterminé qui lui fait face. Et c’est à cet homme déterminé qu’elle sert la main.

Acte 10
Le lendemain après-midi, Eli et Melissa se rendent à l’hôpital psychiatrique. Ils se dirigent vers l’accueil, et demandent à parler à une infirmière en particulier : Hélène Montfort.
- C’est pour quelle raison ? demande la réceptionniste.
- Un ami qui a dû se présenter ce matin, répond Eli.
La réceptionniste lui montre le chemin de la salle de repos, et y trouve Hélène : une jeune femme blonde, aux grands yeux noirs, et au visage sympathique… du moins, en tant normal, car elle a le visage inquiet, et Eli ressent en elle une vague de regrets.
- Eli… Il y a un SDF qui est venu ce matin, en disant qu’il venait de ta part. Il demandait à être admis en alcoologie, et j’ai fait tout ce que j’ai pu, et on a finit par l’admettre chez nous, affirme-t-elle.
- Mais c’est le genre de phrase qui induit un « mais », ajoute Eli.
- Mais… Il a mal réagi. Il s’est montré violent, et ils l’ont admis en psychiatrie.
- Je croyais qu’il devait être admis en alcoologie, se renfrogne-t-il.
- Oui, il aurait dû… s’il n’avait pas fait sa crise de paranoïa. Il présentait tous les symptômes trahissant la schizophrénie.
- Ce type n’est pas schizophrène ! s’exclame Eli. C’est un alcoolique qui veut se débarrasser de son addiction, la peur du sevrage a dû lui faire perdre le contrôle. Il n’y a qu’à moi que ça paraît évident ?
- À moi aussi, mais je ne suis pas docteur, je suis uniquement une infirmière. Je n’ai rien pu faire, Eli. Ils lui ont administré des calmants, et il est…
Hélène Montfort chercher les mots pour expliquer à Eli la situation avec le plus de tact possible. Mais il n’a pas besoin de répondre pour comprendre.
- Vous l’avez « légumisé » ? demande-t-il avec colère.
- Je n’ai rien pu faire, répète Hélène. Tu devais savoir à quoi t’attendre, Eli.
- Ce type a besoin d’aide, pas de vivre avec les facultés intellectuelles d’une patate ! Qu’est-ce qui tourne pas rond, dans cet hôpital ?
- ce sont les procédures qu’on nous apprend, explique Hélène. C’est ce qu’on fait devant ce type de réaction, qu’est-ce que tu veux que je te dise de plus ?
Une voix, au travers des haut-parleurs de l’hôpital, appelle Hélène Montfort auprès d’un docteur dont Eli se fiche du nom. Elle soupire, avec un air désolé.
- Je dois y aller…
Elle se retire de la salle de repos, laissant Eli et Melissa seuls.
Melissa voit son mari regarder dans le vide. Elle ne trouve rien à dire, et de toute façon, elle sait qu’il n’y a rien à dire. Elle voit sur le visage d’Eli qu’il regrette : il voulait aider un homme, et indirectement, par sa faute, voilà que cet homme était drogué de calmants et autres médicaments qui faisaient de lui une coquille. Ce n’était pas ça, qu’Eli voulait. Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer !
Eli a alors l’air furieux. Furieux contre lui-même.
- Ce n’est pas de ta faute, assure Melissa. Il y a des combats que tu ne peux pas gagner.
Et il le sait. Il le sait pertinemment, il y a des fois où on est impuissant face à la situation. Mais là… Il a beau avoir envie de croire Melissa, il a participé dans l’internement de cet homme, de ce SDF, auquel il ne voulait qu’apporter son aide.
« L’Enfer est pavé de bonnes intentions ». Est-ce qu’Eli a ouvert les portes de l’Enfer à cet homme, en voulant lui tendre la main ?
Melissa l’oblige à quitter les lieux. Et, docilement, sans force, Eli se laisse faire. Mais elle sait qu’il s’en veut toujours. Et que ça lui torturera l’esprit pendant un moment.
N’importe qui ne supporterait pas cet homme étrange qu’est Eli Lavoro, qui se ronge de ces remords. Mais Melissa, ne le quittera jamais, en dépit de la difficulté. Elle sait quoi faire pour le guérir de ces instants de remords et de culpabilité. Cela prend du temps, mais ce temps, elle est prête à le prendre.
- Non, dit simplement Eli dans la voiture.
- Quoi, non ? demande Melissa.
- Non, je ne vais pas laisser ça se reproduire. Je ne laisserai pas ce genre d’injustice se reproduire, insiste-t-il. Nopera m’a choisi comme consultant, je crois que, maintenant, on a une chance.
- Une chance de quoi ? Garde tes mystères pour les autres, mais avec moi, parle franchement, lui ordonne-t-elle.
- On a une chance de faire les choses bien. Moi, j’y crois. Et toi ? demande-t-il.
- Je crois en toi, répond-elle. Ca te suffit ?
Eli pose sa main sur celle de Melissa, main qui est appuyée avec légèreté sur le levier de vitesse.
- C’est tout ce dont j’ai besoin, dit-il.
Et ils reprennent la route, avec la sensation de faire face à l’avènement d’une nouvelle période de leur vie.
****
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Dernière édition par Irajonas le Lun 14 Mai 2012 - 14:47, édité 1 fois
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Message  Linoa Lun 14 Mai 2012 - 13:42

On ne peut pas vraiment dire tout est bien qui finit bien ...

Savez-vous qu’il existe une communauté de personnes convaincus que Sherlock Holmes a un jour existé
affraid Quoi Sherlock Holmes n'a jamais existé ? :roll2:

Bonne nouvelle le G Noir n'obtiendra pas la reconnaissance qu'il espérait. Une bataille de gagnée pour Eli mais la guerre continue. Je me demande toujours comment mais comme je te l'ai dit je te fais confiance Very Happy

La discussion entre Noepra et Eli sur la banalité du mal super Même si on ne peut cautionner les actes du G noir on peut "comprendre" ses motivations . Juste cause, mauvaise bataille.

lorsqu’ils ont découvert le corps de la huitième victime (qui se trouvait être Henri Esechiel, employé à la Caisse d’Allocation Familiale ... )
hall Mais moi je croyais que c'était Thomas Barra, il est passé où celui là ? hein

Tu n'as pas une bonne image des hôpitaux psychiatriques (trop regardé vol au dessus d'un nid de coucou ? Razz ) En tout cas pauvre Eli lui qui voulait bien faire No mais on ne peut pas sauver tous le monde ...

Bref cet épilogue marque le début d'une grande collaboration (officieuse) entre la team et Nopera ! super
Pauvre Nopera elle va en avoir de la paperasse à remplir avec ces énergumènes , elle qui a l'air d'adorer ça lol1

Je te félicite bravo et te remercie merci pour ce petit bijou ! amen




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Message  Johel Lun 14 Mai 2012 - 21:23

Tu viens de briser mon petit coeur...Sherlock n'a pas existé triste3
C'est presque "aussi pire" que quand j'ai découvert...que le Père Noël ne descendait pas par la cheminée Laughing

Eli détruit le rêve de gloire de Lejeune
Eli qui se découvre face à Nopera...
Pour les hôpitaux psy effectivement c'est assez effrayant de voir ce qui peut s'y passer...D'un autre côté les urgences des hôpitaux c'est pas mal non plus argh
Et toujours ce couple Melissa, Eli
merci pour ce chapitre
Johel
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Message  Irajonas Lun 14 Mai 2012 - 23:37

Le procès de Lionel Lejeune est encore à venir, et il est loin d'être aisé (comme tout procès de ce genre). L'histoire du G Noir n'est pas finie, ça, je le garantis. La question de savoir où est passé le corps de Thomas Barra sera élucidée... mais pas tout de suite.
Et puis, vu le type d'enquête qui a été menée, il y a du chemin pour être convainquant...

Pour les hôpitaux, j'ai confiance en la bonne foi d'une grande partie du personnel médical... en revanche, d'avoir vu une réceptionniste laisser un malade s'asphyxier devant elle, pendant qu'elle se limait les ongles (non, ce n'est pas un cliché, c'est une véritable anecdote), ça m'a choqué. Et, de manière générale, dans tous les métiers, j'ai découvert que, souvent, c'étaient les procédures qui tuaient le travail...

Sur ces mots, et avec mes milles et uns remerciements pour votre fidélité et vos commentaires qui me font vraiment chaud au coeur, et me donnent toujours envie d'écrire plus, mieux, et plus loin, je vous livre le chapitre 0 de l'épisode 2 !

Episode 2 : Run This Town Tonight


Chapitre 0 : Enter The Void
Acte 0

Autrefois, cet endroit était un entrepôt. Et puis, il y a quinze ans, quatre associés ont racheté les murs. Avec le temps, l’endroit est devenu une des boîtes les plus cotées du Pays d’Aix : le Snow Night, abrégé « le Snow ». Plusieurs célébrités internationales y ont même un jour mis les pieds. On doit y avoir vu, certains étés, Jessica Alba s’y présenter.
Mais, dans le monde de la Nuit, même les âmes les plus honorables n’échappent pas à la Maffia. Et, même si, et tous le monde le sait, le Snow est un carrefour du trafic d’ecstasy, tout le monde feint l’ignorance pour protéger l’ambiance de la boîte. Personne ne touche au « Snow ».
Alors, en ce début de juillet, tous les examens des étudiants sont terminés, il fait chaud, il fait bon, et surtout, il fait bon de sortir. C’est vendredi soir, et la foule est au rendez-vous.
Fidèle à la tradition française, la musique oscille entre David Guetta et les « blockbusters » musicaux américains qui ne dureront qu’un temps.
Comme le dit l’expression, « on est là pour pécho ». Et, à quatre-vingt euros la bouteille de vodka, on est prêt à tout pour rentabiliser sa cuite. Cet homme de vingt-cinq ans, bien habillé dans sa chemise bordeaux, par exemple, qui tire par la main cette jeune femme d’origine malgache, en robe noire moulant ses courbes légères, est prêt à la conduire chez lui pour une nuit de folie, à la fin de laquelle ils ne se souviendront de l’autre que ses performances sexuelles.
Il se dit qu’il peut conduire ivre, puisqu’il connaît des chemins que les flics ne fréquentent pas. Et puis, il connaît ses limites, hein ! C’est pas grave, si il est bourré.
Mais. Dans toutes les histoires, il y a un « Mais ». Il ne rentre pas dans sa voiture. Ce qu’il voit sur son pare-brise le laisse pantois.
En grosses lettres rouges dégoulinantes, est taguée de manière grossière sur sa voiture la phrase « FALLAIT PAS ».
Il n’a que le temps de faire un pas. Il entend un bruit sourd, et se retourne. En baissant la tête, il voit sa conquête du soir s’effondrer sur le ventre, le dos ensanglanté. Lorsqu’il lève la tête, il ne voit pas un visage, juste une silhouette. Une silhouette qui lui plante brutalement un couteau, à l’endroit même où aucun homme n’aimerait avoir mal.
Il pousse un hurlement de douleur horrifiée, qui sombre dans le mutisme lorsque la silhouette retire le couteau planté dans ses parties génitales, et lui tranche la gorge d’un geste vif.
L’homme, David Galeoni, s’effondre au sol, sans pouvoir hurler de douleur, ni comprendre. Un froid glacial l’envahit alors qu’il se tient la gorge, sentant couler le sang à flot entre ses doigts. Rapidement, la nuit devient plus sombre que jamais, alors qu’il sens sa vie s’échapper, entre dans l’obscurité abyssale du vide.
****
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Message  Linoa Mar 15 Mai 2012 - 0:32

Une nouvelle enquête dans le monde de la nuit :bounce: ? Si c'est le cas, j'ai hâte de voir l'équipe dans ce milieu et en particulier Coste lol1 Va savoir pourquoi ? siffle

« FALLAIT PAS ». C'est bizarre comme message scratch Je ne sais pas mais le fait que ce ne soit pas vraiment une phrase ou juste un mot je trouve ça étrange hein Ou alors c'est moi qui suis étrange cross :roll2:

Pauvre conquête d'un soir. Mauvais endroit, mauvais moment à première vu. Pour ce qui est de David Galeoni, le message, la conduite en état d'ivresse mais surtout le coup de couteau dans les parties intimes m’empêchent de le voir comme une pauvre victime innocente mais je me trompe peut être :roll2:

Bravo pour ce début plus qu’alléchant bravo
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Message  Johel Mar 15 Mai 2012 - 9:22

Une nouvelle enquête qui commence sur les chapeaux de roues :shocked:
On sent bien l'atmosphère chaude et propice aux rapprochements hall
J'aimerais savoir ce qu'a fait le "pauvre type" pour se retrouver dans cet état...Apparemment un "chaud lapin" (dans le sens le plus péjoratif de l'expression) qui paie pour une des ses "conquêtes" d'une nuit scratch
Vivement la suite !
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Message  Irajonas Mar 15 Mai 2012 - 20:46

Linoa a écrit:Pauvre conquête d'un soir. Mauvais endroit, mauvais moment à première vu. Pour ce qui est de David Galeoni, le message, la conduite en état d'ivresse mais surtout le coup de couteau dans les parties intimes m’empêchent de le voir comme une pauvre victime innocente mais je me trompe peut être
Je vais revenir là-dessus très vite !

Chapitre 1 : Le jour derrière nous
Acte 1

Sur ce même parking, Nopera et Eli passent les lignes du périmètre de sécurité. Eli mange un hot-dog en silence.
- C’est votre première affaire en tant que Consultant attitré, rappelle Nopera. Ca vous fait quoi ?
- Ca me donne faim, répond Eli en mordant dans son hot-dog.
Le corps de David Galeoni repose toujours à côté de sa conquête. Personne n’y a touché, personne n’a osé. Pour certains des témoins, ils ne le pouvaient même pas : les effets de l’alcool, ou d’autres drogues encore, les ont poussé à s’extasier (quel mot bien choisi !) devant les corps.
Mais là, au petit matin, il ne reste que la police sur les lieux, ainsi que le médecin légiste. Le Dr Bertier.
- Hé, mais on se connaît ! s’exclame Eli. Coucou !
Bertier s’avance vers Nopera et Eli, l’air ronchon.
- Qu’est-ce qu’il fait là, Commissaire ? La dernière fois que j’ai vu ce gugusse, il examinait les mouches d’une victime du G Noir.
- Et la dernière fois que je vous ai vu, vous pensiez que le G Noir avait été violé dans son enfance alors que c’était juste un type normal qui a eu des problèmes avec les administrations. Sinon, ils ont quoi, ces deux-là ?
- La femme, Aurelia Maga… Magi… Bref, vous regarderez le rapport, son nom de famille a trop de consonnes et pas assez de voyelles. Aurelia Machin a reçu un coup porté avec un poignard, et comme c’est relativement rare, de nos jours, je penche pour une pièce de collection. Quant à monsieur David Galeoni, il a reçu un coup de ce même poignard…
- Où ça ? demande Nopera.
- … au milieu du scrotum, fendant la base du pénis en deux.
Eli lâche son hot-dog, qui tombe au sol.
- Bizarrement, manger une saucisse me paraît… inapproprié.
- Faut avoir les nerfs plus solides, P’tit Génie, rétorque Bertier. Bref. Le tueur – ou la tueuse, vu les circonstances – a enchaîné en lui tranchant la carotide. Au vu de l’inscription sur le pare-brise, « Fallait Pas », et du mode opératoire, je pencherai pour…
- Un crime passionnel, termine Nopera.
- Une vengeance, rectifie Eli.
- Ca revient au même, signale Bertier.
- Pas vraiment, parce que je ne crois pas que ça soit une femme qui lui ait fait ça.
Eli montre l’inscription sur le pare-brise.
- Si c’était une ancienne conquête en colère, elle aurait écrit « Gigolo », « Fils de pute », « Connard », « Salaud », « Sac à merde », « Troufion »…
- Vous allez nous faire toutes les insultes de la langue française ? demande Bertier.
- … « Gros Con », « Couille Molle », « Con de mime »…
- « Con de mime » ? répète Nopera avec surprise.
Eli hausse les épaules.
- Je comptais continuer la liste, mais j’étais à court d’inspiration, s’excuse-t-il. Quoiqu’il en soit, si c’était une femme en colère, elle n’aurait pas marqué simplement « Fallait pas ».
Bertier et Nopera regardent Eli, dans l’attente impatiente de la suite.
- Et donc ? demande Nopera.
- Donc, j’ai toujours faim, répond simplement Eli. Maintenant, je me ferais bien un steak frites, mais dès lundi, je suis sûr qu’en allant au Resto Universitaire de la Fac de Droit d’Aix en Provence, on trouvera que la une bouffe est bien dégueulasse.
- Alors pourquoi aller au Resto U ? commence doucement à s’énerver Nopera.
- Parce que ce type est un étudiant en Master à la Fac de Droit, affirme Eli avec conviction.
Bertier se met à rire nerveusement.
- Il n’y a aucun moyen de savoir ça, dit celui-ci.
Eli hausse un sourcil en regardant Bertier. Il donne l’impression d’être mis au défi.
- Passez-moi vos gants, dit-il.
- Il vous faudra une autre pai…
- Vous me les passez, ou j’y vais à mains nues, menace Eli.
Devant l’absence de réaction de Bertier, Eli soupire, puis se met à genou à côté du corps ensanglanté de Galeoni. Il passe une main dans la poche droite du pantalon, et en sort un portefeuille.
- Vous ne pouvez pas faire ça ! s’exclame Bertier.
- Vous n’aviez qu’à me passer vos gants, rétorque sèchement le manager de brasserie.
Il ouvre le portefeuille, et en sort une carte. Il l’exhibe devant les yeux de Nopera et de Bertier.
Une carte d’étudiant… de l’Université Cézanne. Faculté de Droit et de Sciences Politiques.
- Comment vous saviez ? demande Bertier.
- La question, c’est pourquoi vous n’avez pas vérifié, dit Eli.
Il remet la carte dans le portefeuille, puis le portefeuille dans la poche. Il se relève, puis tapote sur l’épaule de Bertier.
- Toujours un plaisir de vous mettre de mauvaise humeur. Nopera, ça vous gène si je vais voir à l’intérieur ?
- Pas du tout, ça ne me gène pas de vous voir disparaître, mais gardez votre badge ! ordonne-t-elle.
Eli tripote son badge, baissant la tête pour le regarder, accroché à son sweat-shirt.
- Vous êtes sûr ? J’ai une tête de con, là-dessus.
- Vous avez une tête de con tout court, envoie Nopera.
Eli sourit joyeusement.
- Oh, merci !

Acte 2
À la Brasserie de Puyricard, le téléphone sonne. Au milieu du service de midi, et regrettant qu’Eli ne soit pas là pour l’aider devant la foule qui se présente, Melissa décroche avec nervosité.
- Mel ? demande Eli.
- Tu sais que c’est le rush, ici, alors pourquoi tu me déranges ?
- Dès que tu as cinq minutes, monte voir Tess et dit lui de faire ses recherches sur David Galeoni. Réseaux sociaux et tout et tout.
Melissa oublie alors qu’elle est sous la pression du travail.
- Tu vas vite, dit-elle. Nopera en pense quoi ?
- Elle en pense que j’ai une tête de con, répond-il.
- Elle n’a pas tort.
- Charmant. Dis aussi à Piotr qu’il faudrait qu’il me dise s’il connaît du monde au « Snow ».
- Et Olivier ?
- Pour l’instant, je n’ai pas besoin de lui.
- Il va être jaloux.
- Ok, ok… Dis-lui qu’on a une affaire de pénis coupé. Il va aimer.
Sur ces mots, Eli raccroche, et Melissa reste sous la surprise de la dernière phrase prononcée par son mari.
- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
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Message  Linoa Mar 15 Mai 2012 - 21:59

Déjà bravo pour ces dialogues plein d'humour Laughing

Comme Nopera et Bertier à cause de la nature de la mutilation je pensais que c'était une femme oups bah quoi ? Y a pas une sorte de "solidarité masculine" pour ces choses là ? :roll2:

La discussion Eli/Beltier me rappelle celles de Jane et Steiner hein . Un Eli provocateur et un Beltier agacé Very Happy Néanmoins Steiner avait l'air d'avoir un peu plus de respect pour les victimes. Pour ce qui est de Nopera elle semble plus "détendue" .
scratch Mais comment Eli a deviné que Galeoni était étudiant en droit ?

Chaque membre de l'équipe a reçu ses attributions l'enquête commence :bounce:

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Message  Johel Mar 15 Mai 2012 - 22:18

Toute comme Linoa j'aime beaucoup l'humour de ce passage...

- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
Plus ça va plus j'apprécie l'humour d'Olivier Laughing

Effectivement, j'avais déjà remarqué une certaine similitude entre le duo Jane/steiner et Berthier/Eli
Je sens qu'entre Berthier et Eli ça va être une "longue histoire d'amour" lol1
Curieusement j'avais pensé à un homme tout de suite pour le "massacre"...un mari/amant/petit ami/frère d'une des conquêtes d'un soir de Galeoni...
Par contre j'aimarais comprendre comment Eli a deviné pour ses études hall
L'enquête commence...
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Message  Irajonas Jeu 17 Mai 2012 - 0:34

Johel a écrit:Toute comme Linoa j'aime beaucoup l'humour de ce passage...

- Un pénis coupé, murmure-t-elle.
- C’est pas au menu, ça, commente Olivier.
Elle soupire en reposant le téléphone.
Plus ça va plus j'apprécie l'humour d'Olivier Laughing

Shocked Et moi qui croyait aller trop loin...

J'en viendrai à expliquer pourquoi l'équipe tourne tellement autour des vannes gratuites que les uns lancent aux autres.

Je dois écrire un (long) courrier bien chiant pour mon supérieur hiérarchique, donc je remets l'écriture de la prochaine partie à demain soir. Mais je promets par avance un aperçu de ce qu'il se passe dans la tête d'Eli ressentant les émotions alentours lorsqu'il pénètre dans un lieu, et vous demande de vous rappeler du nom du mafioso qui voulait intimider l'équipe de la Brasserie d'Eli dans l'épisode 1. Il y a un rapport, même si je n'ai pas encore envie de dire lequel.

Pour les similitudes avec Patrick/Steiner, même si j'ai beaucoup aimé l'épisode concluant leur duo, c'est surtout qu'avec un personnage comme Eli, les "joutes verbales" ont quelque chose de divertissant.

Ah, oui, un dernier truc : Ben et Eli ne se sont pas encore vraiment "confrontés", et Eli a ses raisons de ne pas encore le faire. Et il y a un rapport avec le "larsen émotionnel" (oui, je fais pas mal de rappels avec l'épisode 1).

Un dernier "spoiler", s'il en est : L'action actuelle se déroule un samedi. Le week-end ne va pas être très mouvementé, mais la soirée du lundi soir va être un pivot dans l'enquête, où on verra une Melissa "en forme".

Désolé pour la "fausse joie", la prochaine partie pour demain soir!

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Message  Johel Jeu 17 Mai 2012 - 9:13

Un auteur ne va jamais trop loin quand c'est bien amené Wink
J'attends la "confrontation " Ben/Eli et de voir une Melissa "en forme"
Les rappels aux épisodes précédents ne sont pas dérangeants quand ils sont justifiés...
Je vais surveiller la suite et pour patienter j'aurai le dernier épisode de la saison de TM... triste2
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