Enjeu fort en lettres ^

j'ai trop adoré ce chapitre !!

ça sent l'électricité dans l'air entre Jane et Matt ! ( quel andouille celui-là) il aurait du garder sa remarque sur Jane bien encré au fond de lui!! s'il pense que c'est comme ça qu'il va garder Lisbon , il se fout le doigt dans l'oeil

Enfin rien n'est sur entre JAne et Lisbon maintenant qu'elle est en colère ça promet

Je compte sur toi pour arranger tout ça!!!
je me languis du prochain chapitre et hate de voir ce que tu nous réserve.

Ouaw! Matt serait-il un dangereux individus qui frappe dès que ses nerfs lache?!!!!
Je trouve Jane de plus en plus salop mais se rôle lui va à merveille!
Encore un grand bravo j'ai hâte le prochain chapitre!!!!

Whaow!!!!!! Et bien ça chauffe par ici. Lisbon qui s'engueule avec Matt. C'était à prévoir. Puis Jane qui en prend pour son grade!
Ils vont finir par se battre vraiment ces deux là. Mais j'ai peur que Jane ait besoin d'une ambulance dans ce cas là!!

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Trop biiien ! C'était trop bien ! Enfin une vraie bonne dispute ! Et Matt qui s'énerve ... il a pas intérêt à toucher à une seule boucle de Patrick sinon quiick ! xD Et pas intérêt non plus à devenir violent avec Lisbon (quoique que ça pourrait être intéressant ) En tout cas merci et vive la suite !

OOOOOOOOHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!
It's VVVVVVVVVVEEEEEEEEEEEEEEERRRRRRRRRRRRRYYYYYYYYYYY GGGGGGGGGGOOOOOOOOOOOOODDDDDD!!!!!!!!!!
I love !!!!!!
VLS VLS VLS VLS!!!!!!!!!!

Salut tout le monde,

Pour une fois que je suis dans les temps

Merci Jiisbon, Emy, JA, Johel, Sweety, Dawnie, Amimi, lilia, Mystic-Dream et L3mon

Pauvre Matt, vous n'avez aucune compassion
C'est sur que Jane n'arrange pas sa position mais, comme tout Jane qui se respecte, il a ses techniques
La confrontation Matt/Jane à venir ... plus tard

Merci encore , la suite samedi ou dimanche soir.

Bonne lecture




Planté devant la porte du bureau de Lisbon, de façon à ce que la brunette ne puisse pas le voir, Jane la regardait travailler.
Il était hésitant quant au comportement à adopter. La veille au soir elle était plutôt partie brutalement et il avait peur qu'elle soit encore fâchée contre lui.
Au départ, il avait décidé d'entrer et de s'excuser. Les excuses n'étant pas une de ses pratiques régulières et estimant qu'après tout c'était la faute de Matt, il avait renoncé à cette approche .

- Ça fait dix minutes que t'es piqué là, on peut savoir ce que tu fabriques ?

Jane se retourna doucement et vit que ses trois autres amis le dévisageaient.

- Je réfléchis, répondit-il comme si c'était évident.

- Pour savoir si tu vas oui ou non entrer dans le bureau ? S'amusa Rigsby.

- Non, ça je sais déjà que je vais le faire.

- Alors tu réfléchis à quoi ?

Le consultant étudia ses amis un par un, ils étaient réellement perplexe.

- A rien.

Il se retourna vers la porte et l'ouvrit.

- Bonjour Lisbon ! Lança t-il gaiement en entrant. Pour la lettre G j'ai-

- Pas aujourd'hui Jane.

Le ton était sec mais pas aussi froid que Jane ne l'aurait pensé. Il referma la porte et se planta devant le bureau.

- Vous m'en voulez ?

Lisbon leva les yeux vers lui et les reposa rapidement sur sa feuille.

- Vous avez réellement rompu ? Continua t-il.

La jeune femme lui lança un regard signifiant à la fois « à votre avis » et « je n'en parlerai pas avec vous ». Il est vrai qu'elle avait le regard très expressif.

- Pourquoi ? Demanda t-il encore.

- Ça ne vous regarde pas.

Il entendit le portable de la jeune femme sonner. La brune sortit son téléphone et rejeta l'appel.

- Vous n'avez pas l'air triste, remarqua t-il.

Lisbon lui adressa un regard exaspéré.

- Et vous voulez quoi ? Qu'on s'assoit sur le canapé et que je fonde en larmes ?

- Vous êtes irritée, déplora t-il.

- C'est vous qui m'irritez.

Dans l'optique de prolonger la conversation, le consultant décida d'oublier le canapé et s'assit sur la chaise en face du bureau.

- C'est quand même une bonne chose, dit-il en croisant les jambes .

- Quoi ?

- Votre rupture. Je sais, ajouta-il devant son regard meutrier, c'est une réaction purement égoïste de ma part.

- Je ne l'ai pas quitté pour vous, souligna t-elle.

- Je sais être patient.

- C'est pas la prétention qui vous étouffe, fit-elle.

- Chacun son truc, lança t-il en retour, vous ce serait plutôt le mensonge.

- Quoi ?

- Vous vous mentez à vous même.

- Dehors ! J'en ai plus qu'assez ...

Jane s'apprêtait à s'exécuter, mais il se ravisa.

- Vous savez quoi ? Enchaina t-il. La journée démarre très mal. Alors je vais sortir et refaire mon entrée, comme si on ne s'était pas encore vu ce matin. On oublie tout et on recommence !

Jane n'attendit pas de réaction, il fit demi-tour et sortit du bureau. Il compta jusqu'à 10 dans sa tête et rouvrit la porte.

- Bonjour Lisbon ! Vous avez passé une bonne nuit ?

La jeune femme avait levé les yeux de ses papiers, aucune émotion ne la trahissait .

- Mm, réfléchit Jane en la voyant aussi neutre, c'est vrai que c'est plutôt moyen comme approche. Ne bougez pas je recommence !

Et le consultant recommença son manège .
Cho était parti se chercher un café, Van Pelt et Rigsby, eux, assistaient à la scène du bureau.

- Mais qu'est ce qu'il fait ? S'étonna la rousse en le voyant ressortir une troisième fois.

- Il cherche à se faire pardonner, déclara l'asiatique en revenant avec son breuvage .

- Comment tu sais ça ? Demanda Rigsby.

- Il a un sourire idiot. Lisbon essaye de rester énervée mais il l'amuse, c'est évident qu'il a quelque chose à se faire pardonner.

Van Pelt jeta un coup d'œil à sa patronne et vit que son collègue avait raison, Lisbon sourit au moment où le consultant entra dans le bureau pour la cinquième fois.
Jane eut un mouvement de recul alors qu'il refermait la porte.

- Mince, dit-il faussement contrarié, vous m'avez pris au dépourvu avec votre sourire, j'en ai oublié mon texte !

- Fermez là, sourit Lisbon. Allez plutôt me chercher un café.

- Bien M'dame .

Il accompagna sa réponse d'un sourire éclatant et ressortit une nouvelle fois du bureau. En partant, il ne vit pas la jeune femme sortir son portable et rejeter une fois de plus l'appel du pompier.
Bon sang, pourquoi n'arrivait-elle pas à rester fâchée contre Jane ?


Quand vingt heures sonna, Lisbon se rendit compte qu'elle avait passé la journée à faire des dossiers. Elle avait finit par couper son téléphone, les appels de Matt l'agaçant plus qu'ils ne la culpabilisait. Il est vrai qu'ils s'étaient quittés plutôt brutalement la veille mais elle considérait qu'il avait dépassé les bornes. Fatiguée émotionnellement et physiquement elle croisa ses bras sur son bureau et posa sa tête dessus.

- Vous avez besoin de vous changer les idées.

La jeune femme releva la tête et vit son consultant dans l'encadrement de la porte.

- C'est possible oui, répondit-elle trop lasse pour contrer.

- Venez avec moi.

- Jane …

- Ne vous en faites pas, la rassura t-il, rien d'illégal ou d'inapproprié. On va aller quelque part où vous oublierez votre journée, vous oublierez aussi que vous l'avez quitté et que je suis le consultant le plus chiant du CBI.

Lisbon sourit à sa remarque.

- Vous êtes aussi le seul.

- C'est pour ça que même si je suis chiant, reprit Jane, vous m'aimez quand même. Avouez le !

La discussion était redevenu légère, la jeune femme éteignit son ordinateur et mit sa veste.

- Dans vos rêves …

- Si vous saviez !

Elle le frappa doucement à l'épaule sans se départir de son sourire. Ils prirent l'ascenseur et sortirent du bâtiment.

Arrivés au parking souterrain, Jane sortit ses clés et se dirigea vers sa voiture.

- On prend ma voiture, dit Lisbon.

Jane songea un instant à protester mais finalement il accepta, le véhicule importait peu .

- Et c'est moi qui conduit.

- Ah ça non, dit-il en s'arrêtant.

La jeune femme s'arrêta à son tour et le défia du regard.

- C'est ça où je ne viens pas, déclara t-elle souriante.

- C'est du chantage !

- Exact. Alors ?

- Vous ne savez même pas où on va.

- Dites le moi.

Jane allait répliquer mais une femme blonde, dans les 1m70, déboula devant eux, l'empêchant de répondre. Elle était suivie d'un jeune homme en costume cravate, appareil photo à la main.

- Oh c'est vous le miraculé ! Lança la fille.

Lisbon regarda la blonde suspicieusement, « le miraculé » ?

- C'est qui celle là ? Demanda t-elle au consultant.

- Ah, répondit-il, aucune idée.

- Héléna Browns, se présenta t-elle, je suis journaliste et je tiens le blog d'informations le plus suivi de toute l'Amérique.

- Formidable. On y va Lisbon ?

- J'ai suivi l'affaire depuis le début ! insista la journaliste.

- Vous m'en voyez ravi …

- Agent Lisbon, à l'époque j'avais essayé de vous interviewer mais vous aviez refusé de me voir, pourquoi ?

Lisbon vit le regard interrogatif de Jane se poser sur elle.

- Quel est votre sentiment maintenant que vous êtes sorti du coma ? Repris la blonde en s'adressant à Jane sans attendre de réponse de l'agent.

- Fichez lui la paix, intervient Lisbon.

- Vous semblez avoir remonté la pente, vous pouvez nous expliquer comment ?

- Non, je n'en ai pas très envie.

- Lâchez le maintenant, venez on y va Jane.

Elle poussa légèrement le consultant et ils contournèrent Héléna.

- Oh je vois ! S'exclama la journaliste dans un cri aigu. Un certaine relation avec une certaine personne vous a fait reprendre le dessus. C'est contraire aux règles, pas de couples au sein même d'une unité. Ce qui m'amène à la question suivante : est ce que le feu de l'interdit rend votre relation plus piquante ?

Lisbon s'arrêta et se tourna vers Jane.

- Je vais me la faire.

- Laissez tomber, elle en vaut pas la peine.

Il entraîna Lisbon en posant une main dans son dos et à ce moment précis le photographe de la journaliste fit exploser son flash.

La jeune femme se retourna violemment et Jane dû la retenir par le bras pour ne pas qu'elle saute sur la blonde.

- Je vous préviens, lança t-elle impulsivement, vous et votre pingouin vous avez plutôt intérêt à disparaître rapidement avant que je ne vous coffre pour atteinte à la vie privée !

- Donc … hésita Héléna, vous admettez avoir une vie privée commune ?

Le visage de Lisbon passa du rouge au blanc et encore au rouge.

- Je vous assure qu'elle a vraiment passé une mauvaise nuit, tenta le consultant. Vous devriez partir.

La journaliste échangea un regard avec son photographe. La décision fut prise rapidement, ils avaient une photo et du croustillant. Ils partirent sans attendre et Jane put lâcher son amie.

- Vous n'auriez pas dû me retenir, lui reprocha t-elle. Je lui aurais mit une raclée, ça nous aurait fait du bien à tous .

- C'est vrai, mais on aurait raté notre sortie.

Lisbon haussa les épaules et ils partirent en quête du véhicule de l'agent.

- J'ai trouvé, dit-elle soudain.

- Quoi donc ?

- La lettre G.

- Dites moi tout.

- Garce !

Le consultant éclata de rire.

- J'avoue que ça lui va plutôt bien …

Lisbon/Matt = FINISH Puis elle ne répond pas à ses appels, elle est vachement en rogne pour ce qu'il a dit à propos de son consultant on dirait

Jane me fait trop rire en entrant et sortant un nombre incalculable de fois du bureau de Lisbon pour faire la sourire Il a toujours les bonnes idées pour s'excuser et pour l'amuser Sacré Jane Et la tête de l'équipe Trop fort !!
J'aimerai trop qu'on passe cette scène dans la série :vivement:

Oh oh... Une journaliste qui joue les entremêleuses ! Je n'aime pas du tout comment elle ose leur forcer la main en leur posant des questions totalement indiscrètes
Mais j'adore ce passage

- Oh je vois ! S'exclama la journaliste dans un cri aigu. Un certaine relation avec une certaine personne vous a fait reprendre le dessus. C'est contraire aux règles, pas de couples au sein même d'une unité. Ce qui m'amène à la question suivante : est ce que le feu de l'interdit rend votre relation plus piquante ?

Lisbon s'arrêta et se tourna vers Jane.

- Je vais me la faire.

- Laissez tomber, elle en vaut pas la peine.

Il entraîna Lisbon en posant une main dans son dos et à ce moment précis le photographe de la journaliste fit exploser son flash.

La jeune femme se retourna violemment et Jane dû la retenir par le bras pour ne pas qu'elle saute sur la blonde.

- Je vous préviens, lança t-elle impulsivement, vous et votre pingouin vous avez plutôt intérêt à disparaître rapidement avant que je ne vous coffre pour atteinte à la vie privée !

- Donc … hésita Héléna, vous admettez avoir une vie privée commune ?

J'imagine trop cette scène et à mettre dans la série en plus
Ouh... J'en connais un qui va être furax quand il verra la photo de Jane qui posa sa main de la dos de Lisbon sur le net

Lisbon définit la journaliste de "Garce" j'avoue que OUI, ça lui correspond

Maintenant, je me demande que tu nous réserves pour la virée entre Jane et Lisbon Je ne demande pas plus que la réponse à la lettre E comme EMBRASSER :vivement: :vivement: Bon ok, j'arrête

VLS VLS VLS

La lettre G "Garce"....Trop fort !!!

Vraiment j'adore ton histoire...Mais il a sauté le "E" !!!! Bon je comprends en même temps, mais là....

Vivement la suite!!!

Toujours aussi excellente cette histoire...ce "je t'aime...moi non plus" est finement mis en scène...avec des répliques dignes de figurer dans la série
Si je ne dois en retenir qu'une ça sera

- Je vais me la faire.

Par contre j'imagine la réaction de Matt si la photo est publiée...Jane va finir par passer un sale quart d'heurt

On a la lettre G à quand la lettre E :bounce: :bounce: :bounce:
Tout ça pour dire que j'attends la suite

Encore un chapitre GÉNIAL!!!!!!
Quel peste cette blondasse!!!!!
Toujours aussi mignon Jane et Lisbon!
Encore un grand bravo!!!!!

J'adore vraiment ce chapitre , et se que j'adore encore plus c'est que L'histoire Lisbon/Matt' soit finit
Hi Hi j'aime bien la lettre "G" Garce :p
J'espère que pendans cette soirée Jane osera faire la lettre "E" ou même plus...
En tout cas j'espère aussi que Matt' verra la photo

Je me languis trop la suite !

j'adore l'idée de la journaliste " garce" !!! l'avenir de cette histoire va être trop super!!!

mais pour ce chapitre j'ai adoré la facilité avec laquelle Lisbon pardonne à Jane enfin c'est réaliste et tellement vrai

l'article a paraitre risque de faire d'autre étincelle entre Jane Matt et Lisbon ça sent l'énorme dispute trop trop bien!!!!

comme d'hab hate de voir la suite

C'était trop génial!!!
J'ai adoré le petit jeu de Jane au début!!
Et j'ai encore plus aimé la prise de bec avec la journaliste, j'aurais bien voulu que Lisbon lui fasse ravaler son venin à cette blondasse!!

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

génial ce chapitre

tout va pour le mieux, Jane qui se fait pardonner
Lisbon qui refuse tous les appels de Matt

bon, y'a cette journaliste qui les agace bien
mais ça pourrait tourner en leur faveur, Jane et Lisbon sur le journal, ça ferait comprendre à un certain M*** qu'il a perdu et pour de bon ...

vivement la suite

Bonsoir bonsoir,

Désolée, je publie un peu tard

Merci à JA, Mococoa, Johel, Amimi, Emy, Dawnie, lilia et Jiisbon

Ce chapitre est un peu plus long que les autres, à la base je voulais le couper mais j'ai jamais trouvé où donc ...
Merci encore d'être toujours là

Bonne lecture

Chapitre 26

- La prochaine, à droite.

Jane avait cédé au chantage de son amie. Lisbon était au volant de sa voiture et le consultant se contentait de la guider pour qu'elle les conduise à destination. Il avait fait exprès de faire faire des détours à la jeune femme pour ne pas qu'elle devine où il voulait l'emmener. Étant habitués à parcourir la ville au cours de leurs enquêtes, elle aurait pu aisément deviner la destination.

- Au feu à gauche, vous vous arrêterez sur le parking là-bas.

Lisbon attendit que le feu devienne vert et s'exécuta. Elle se gara sur le parking indiqué et coupa le moteur.

- Une pharmacie, dit-elle sceptiquement. Vous m'expliquez ?

Jane sourit et promena son regard sur l'extérieur.

- Je vous emmène sur la glace, avoua t-il.

- La glace ? S'étonna t-elle.

Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas le rapport avec la pharmacie.

- Jane …

- Je n'avais pas prévu l'arrivée de cette journaliste. Alors « garce » reste valable mais j'avais prévu autre chose …

Il fit mine de réfléchir.

- Finalement ça aurait aussi convenu pour la lettre P … , se dit-il pour lui-même.

- Bon Jane, s'impatienta Lisbon. Qu'est ce que c'est ?

- Retournez vous, fit-il.

- Quoi ?

- Retournez vous.

La jeune femme hésita puis détacha sa ceinture. Elle se pencha derrière son siège et regarda par le par-brise à l'extérieur. Un grand bâtiment dominé par un écriteau « PATINOIRE » se trouvait de l'autre côté de la rue.

- Bien sûr, sourit-elle en se rasseyant. « Je vous emmène sur la glace » …

- Je ne sais pas pourquoi vous cherchiez tant à trouver un rapport avec cette pauvre pharmacie …

- C'était juste histoire que je ne comprenne plus rien ?

- En quelques sortes.

Lisbon secoua la tête, amusée malgré tout.

- Jane ?

- Oui Lisbon ?

- Il est presque vingt et une heure, c'est fermé à mon avis.

Le consultant arborait un sourire énigmatique, la brune comprit vite qu'il devait surement avoir tout prévu.

- C'est la nocturne, expliqua t-il. Ils font ça une fois par mois, la patinoire reste ouverte jusqu'à minuit et demi.

Il vit la jeune femme sourire discrètement et redémarrer pour aller se garer sur le parking adéquate .

Les patins chaussés, Lisbon s'engagea sur la glace. Malgré l'heure plutôt tardive pour une activité de ce genre, un bon nombre de personnes était venu patiner.
La jeune femme s'habitua à sa nouvelle surface de déplacement puis revint vers le bord.

- Vous ne venez pas ? Demanda t-elle à Jane qui n'était toujours pas entré sur la glace.

- Je vous regardais faire, sourit-il.

- A mon tour alors, allez y je vous regarde.

Le consultant hésita et jeta un œil autour de lui.

- Allez y, fit-il confiant, partez devant je vous rattrape.

Lisbon le fixa un instant et un sourire finit par étirer ses traits.

- Vous avez peur ? S'amusa t-elle.

- Non, pas du tout.

- Alors, qu'est ce que vous attendez ?

Décidément la situation amusait beaucoup la jeune femme. Ce n'était pas souvent qu'elle avait le dessus sur Patrick Jane alors elle profitait pleinement de ce moment.
Jane grimaça et mit un premier patin sur la glace, les mains fermement agrippées au bord. Voyant que sa stabilité n'était pas mise en danger il avança l'autre pied.
Il était conscient qu'il se couvrait de ridicule. Et bien qu'il n'entende pas le rire de son amie, il devinait aisément son sourire moqueur.
Le consultant finit par lâcher le bord et fit face à la jeune femme. Il leva légèrement les bras, lui signifiant qu'il avait la situation bien en main.
C'était sans compter sur la petite fille qui passa près de lui à une vitesse folle ( du point de vue de Jane ). Déséquilibré par ce mouvement soudain, il chercha le bord de la patinoire pour s'y accrocher et le rata. Il finit par s'effondrer sur la glace, en pauvre débutant qu'il était.

Il entendit Lisbon rire et hésita entre jouer les blessés graves ou se relever pour affronter la moquerie. Bien que sa fierté lui intimait de rester au sol, il choisit la solution la plus humiliante pour lui et attrapa la main que Lisbon lui tendait, en s'aidant du bord.

- C'est froid, maugréa t-il une fois debout.

- Le grand Patrick Jane terrassé par une gamine de sept ans ! Quand je vais raconter ça au bureau …

Lisbon se moquait de lui ouvertement et Jane n'avait même pas de quoi riposter.

- Je n'aurais jamais dû vous emmenez ici.

- Vous rigolez ? J'aurais raté votre vol plané, quelle déception …

Jane leva les yeux au ciel, il n'avait pas fini d'entendre parler de cette histoire.

- Je crois que je vais vous attendre sur le côté, dit-il finalement, c'est plus sûr.

- Vous m'avez emmené ici pour attendre sur le côté ?

- Pour tout dire, je pensais que ce serait plus simple …

- Donnez moi la main.

Le consultant la dévisagea et retrouva le sourire.

- Vous plaisantez ?

- Non. Maintenant, ajouta t-elle dramatiquement, vous avez l'air d'avoir terriblement peur alors je ne veux pas vous forcer non plus …

- Je n'ai pas peur, rétorqua t-il un brin vexé.

Il prit sa main dans la sienne et se décala doucement du bord. Lisbon retint un nouveau rire quand elle le vit jeter des coup d'œil méfiants aux patineurs qui auraient l'audace de passer trop près de lui.
Ils commencèrent par avancer près du bord, puis petit à petit Lisbon l'entraina vers le centre de la patinoire. Elle sentait la main du consultant se crisper à chaque fois qu'ils croisaient quelqu'un et elle lui intimait de relâcher un peu sa prise pour éviter qu'elle ne perde l'usage de sa main.

Il suffit qu'un patineur tombe à côté du consultant pour que celui ci perde de nouveau l'équilibre. Lisbon fit de son mieux pour le retenir mais Jane l'entraina dans sa chute. La jeune femme se rendit réellement compte du poids de son ami quand il lui tomba dessus.
Par réflexe Jane avait niché sa tête dans le cou de Lisbon. Maintenant au sol, il n'avait pourtant pas l'intention de se retirer.

- On est vivant ? S'enquit-il.

- On dirait bien, répondit-elle souriante.

Le consultant n'avait pas bougé d'un poil et Lisbon commençait à se sentir mal à l'aise.

- Jane ?

- Mmm ...

- Jane, reprit-elle, on est allongé sur la glace …

Le mentaliste laissa glisser son nez le long de la mâchoire de la jeune femme et redressa la tête pour la regarder.

- Vous n'avez pourtant pas l'air d'avoir froid, remarqua t-il devant la rougeur de ses joues.

Lisbon détourna le regard, espérant reprendre des couleurs normales.

- Et bien vous vous trompez, rétorqua t-elle.

- Alors laissez moi vous réchauffer.

La phrase était sortie sans prévenir, elle résonnait maintenant dans la tête de la jeune femme comme un écho. Quand elle le vit se pencher sur elle, sa résistance vola en éclats.

- Jane … tenta t-elle

- Chuuut, lui intima t-il un doigt sur les lèvres, laissez faire la magie …

Des étoiles dans ses yeux, c'est ce qu'elle vit avant qu'il n'effleure ses lèvres des siennes. La seconde d'après il avait fermé les yeux et c'est elle qui l'embrassait.
Parce que c'était lui, et parce qu'ils étaient couchés sur la glace au milieu du monde. Les doigts de Lisbon trouvèrent facilement leur place dans les boucles de Jane. Et si elle tenta par une fois d'inverser leur position, elle sentit des mains fermes garder le contrôle.
C'était à en oublier où ils se trouvaient …

- Hey les amoureux ! Y'a des endroits pour faire ça …

Un patineur légèrement amusé venait de les faire revenir sur terre. Sentant la jeune femme se tendre, le consultant se détacha d'elle avant qu'elle ne puisse le faire. Quand Lisbon fut debout, ses joues ne pouvaient pas être plus rouges. Elle se passa une main dans les cheveux pour reprendre contenance et surtout retrouver ses esprits. Certaines personnes les regardait, le sourire aux lèvres.

- Vous avez entendu, sourit Jane, il a dit « les amoureux » !

Lisbon jeta un œil sur lui : ses cheveux en bataille et son sourire béat lui donnait un air particulièrement attendrissant. Elle détourna les yeux, gênée par son regard insistant.

- On en parle pas, dit-elle finalement. Pas ce soir.

- D'accord.

- Bien.

- Mais il a quand même dit « les amoureux » ! insista t-il.

Lisbon leva les yeux au plafond et s'autorisa un sourire.

- Vous savez quoi Roméo ? Débrouillez vous donc un peu tout seul.

La jeune femme s'éloigna et le consultant s'affola légèrement en se rendant compte qu'il était plutôt éloigné du bord de la patinoire.
Il se retourna vivement et avança tant bien que mal sur un demi mètre pour voir où était partie son amie. Alors qu'il la repérait un homme fut surpris par les grands gestes qu'il faisait pour rester en équilibre, rendant ses déplacements aléatoires. Lancé à pleine vitesse, l'homme tenta de s'arrêter, en vain. Il percuta le mentaliste de plein fouet et celui ci fut projeté contre la paroi de la patinoire.

Une heure plus tard, Lisbon était avec lui dans la salle de consultation de l'hôpital. L'infirmière était en train de le recoudre au niveau de l'arcade sourcilière. La plaie ne nécessitait pas plus de trois points de suture.

- Arrêtez de geindre, lui lança Lisbon alors qu'il se plaignait une nouvelle fois, vous n'êtes pas mort non plus !

Jane voulut se retourner pour la voir mais l'infirmière bloqua sa tête de ses mains.

- Les morts ne geignent pas, signala t-il de mauvaise humeur.

Lisbon leva les yeux au plafond.

- Tout ça c'est votre faute, continua t-il, vous m'avez jeté sur lui !

- Je vous ai lâché une seconde Jane, soupira t-elle.

L'infirmière faisait de son mieux pour ne pas rire mais le duo qu'elle avait en face d'elle l'amusait au plus au point.

- Vous trouvez ça drôle, hein ? Fit Jane à l'intention du docteur.

- Oh monsieur Jane ! Rit-elle. Votre blessure est superficielle, vous auriez pu avoir moins de chance !

- Super, vous voulez que je saute de joie peut-être ?

- Laissez moi finir de vous recoudre avant.

- De l'humour, j'adore.

La jeune femme secoua la tête en souriant. Elle termina de recoudre Jane et il put quitter son lit provisoire.

- Ne vous inquiétez pas, ajouta l'infirmière, d'ici quelques semaines vous serez comme neuf !

Jane évita de répondre et remit sa veste.

- En attendant monsieur Jane, finit l'infirmière alors qu'ils s'apprêtaient à sortir, profitez en, les cicatrices plaisent beaucoup aux femmes.

L'infirmière accompagna son conseil d'un regard appuyé sur Lisbon. Et si la concernée perdit un peu de son sourire, le consultant récupéra le sien.
Il échangea un regard avec son amie et sourit à l'infirmière.

- Ne vous inquiétez pas pour ça.

Lisbon leva une nouvelle fois les yeux au plafond et entraina le consultant vers la sortie.


- Dîtes moi, fit Lisbon alors qu'ils avançaient sur le parking de l'hôpital, vous aviez prévu Hôpital pour la lettre H ?

- Encore de l'humour, décidément cette soirée est pleine de surprise.

Ils firent quelques pas en silence, Lisbon finit par culpabiliser.

- Je suis désolée, dit-elle, c'était quand même un peu de ma faute …

- Seulement un peu ? La taquina t-il.

- Bon d'accord, capitula Lisbon, je n'aurais pas dû vous lâcher.

- Exact, ça m'aurait évité ça.

- Ça va, tout n'est pas si noir non plus.

- Ah vraiment ?

- Vous l'avez entendu, sourit-elle, « les cicatrices plaisent aux femmes » .

Le consultant prit le bras de son amie et la fit s'arrêter.

- Il y a un double sens ? Demanda t-il.

La jeune femme se perdit un instant dans la malice de ses yeux.

- Vous en voyez un ? Reprit-elle.

- C'est bien possible, oui.

Elle s'attarda un peu sur la blessure du blond avant de répondre de façon énigmatique :

- Alors qui sait ?

Ce passage à la patinoire était

Un tendre moment entre Jane et Lisbon, de quoi aller au dodo avec le sourire...
Finalement, même si c'était involontaire de la part de Jane on a eut droit à la lettre E
Et que dire du final avec la "cicatrice de Jane"

pour ce chapitre

Rooooohhhh lala!!! C'était trop romantique tout ça!!!
Et que dire de Jane, quel dragueur celui-là, qui aurait cru qu'il était capable de se lâcher de cette manière avec Lisbon.
Le passage à l'hôpital m'a bien fait rigoler, Jane est sans conteste le pire patient du monde.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OoOoOoOoOoOoOohhhhh lalalalalala !!!!!

C'est vraiment trop romantique et tendre à la fois

Quel charmeur ce Jane qui ne peut s'empêcher de se lâcher avec Lisbon... La scène de la patinoire était et et puis on a eu le droit à la fameuse lettre E tant attendue même si c'était involontaire

La scène de l'hôpital quel moment La cicatrice du final de Jane ouh ouh

J'adore tous ces double-sens et sous-entendus dans leur jeu de séduction durant ce chapitre

Ca redonne le sourire ! pour ce superb chapitre

VLS VLS VLS

quel superbe chapitre

la patinoire, trop mignon
Jane pas très doué
et Lisbon qui lui donne un coup de main

la fin du chapitre ...
faite que ça évolue

et vivement la suite !!!

J'ADORE !!!!!!!!!!!!!!
La lettre "E" était tellement magique , depuis le temps qu'on attendais et qu'on en rêver
Je me languis la suite !!!
Et la fin du chapitre et jute SUPER , Lisbon commence a se rendre compte que Jane ne l'a laisse pas si indifférente que ça
Pour quand a suite ?

Encore BRAVO :)

Ooooh trop trop mimi ce passage à la patinoire!!!
Vivement la suite!

Bravo pour ce nouveau chapitre!

ouahhhhhhhhhhhhhhhhhh
quel baiser !!! quel beau moment qui m'a fait frissonné rien qu'à l'imaginer !!! j'ai adoré vraiment trop mignon

le pauvre, il se retrouve encore à l'hopital oh maintenant il a besoins de réconfort
bravo bravo!!!!!
vivement la suite que j'attends encore une fois avec impatience!!!

Patinoire....
Jane pas à l'aise sur des patins...
Le baiser...

En gros, j'aime ce chapitre, mais je crois que tu l'avais compris n'est-ce pas?

J'adore ces deux suite ! Le passage de Lisbon hargneuse qui veut se faire la journaliste m'a régalé ! xD Et puis la patinoire ... Jane est vraiment pas doué quand même ! Enfin bon, il est doué dans d'autres domaines si on se fie à Lisbon ^^

Hello tout le monde !

Un grand MERCI à vous : Johel, lilia, JA, Jiisbon, Emy, Amimi, Dawnie, mococoa et Mystic-Dream

Il fallait bien que ça bouge un peu
Désolée, j'avais pas précisé quand serait la suite
Le chapitre suivant arrivera en début de semaine prochaine je pense.



Bonne lecture

Chapitre 27

Le « ding » de l'ascenseur résonna et Jane fit son entrée dans l'open space. Détendu et d'excellente humeur il salua ses collègues et dans une pirouette joyeuse, atterrit sur son canapé.
Rigsby échangea un regard avec Cho.

- C'est ta blessure de guerre qui te rend si joyeux ? Demanda l'asiatique.

- C'est une belle journée, répondit simplement le consultant.

Cho jeta un coup d'œil vers la fenêtre et vit la pluie tomber à l'extérieur. C'était une bonne journée ça ?

- Qu'est ce que tu t'es fait ? Relança Rigsby.

- Oh ça …

Jane porta sa main à l'endroit blessé.

- Je me suis fait agressé par trois types hier en rentrant chez moi. Je leur ai mis une raclée mais j'ai quand même été touché dans la bataille.

- Bien sur.

- Tu ne sais même pas te battre, signala Van Pelt.

- Ça c'est ce que je vous fait croire …

- La vraie raison ? Tenta de nouveau Rigsby.

- Laisse tomber, intervint Cho, il va te sortir un autre bobard. Si tu veux mon avis, ça devait surement être mérité.

- Hey ! S'indigna le consultant en se redressant.

- En tout cas, sourit Rigsby, ça fait viril !

- Je devrais surement m'offenser mais je vais le prendre comme un compliment !

- Moi je trouve que ça te va bien, ajouta Van Pelt.

Le mentaliste ne comprit pas vraiment en quoi trois points de suture pouvait lui « aller bien ». Il ajouta ça à son incompréhension de la psychologie féminine.

- Lisbon est dans son bureau ? Demanda t-il.

- Comme si tu ne le savais pas …

D'une démarche souple, Jane se dirigea vers le bureau de sa patronne en sifflotant. Il ouvrit la porte et s'incrusta dans la pièce.

- Vous êtes en retard, déclara la jeune femme avant qu'il n'ait pu placer un mot.

- J'ai eu une nuit difficile.

Lisbon quitta son ordinateur des yeux une demie-seconde, un sourire au coin des lèvres.

- Comment va votre blessure ?

- Cho pense que je ne l'ai surement pas volé.

- Ah oui ? Sourit-elle.

- Rigsby dit que ça fait viril.

- C'est sûr que ça vous change …

- Meh … Qu'est ce que vous avez tous avec ma virilité ?

- Je vous taquinais Jane. Et Van Pelt ?

- Van Pelt trouve que ça me va bien, finit-il.

- Vous êtes un autre homme, ça ne fait aucun doute.

Le consultant ne releva pas la moquerie et leva les yeux au plafond.

- Pourquoi diable les femmes sont elles toujours attirées par les mauvais garçons ? S'exclama t-il.

- Vous vous considérez comme un mauvais garçon ? S'amusa t-elle.

- Vous êtes attiré par moi ? Sourit-il parfait enjôleur.

Jane jubilait, Lisbon venait de lui servir son jeu préféré. La jeune femme détourna le regard et ses joues prirent une teinte rosée. Elle quitta son bureau pour prendre sa bouteille d'eau dans son sac.

- Si j'en crois le baiser qu'on a échangé hier, continua Jane, je dirais que oui.

- Où on en est dans le jeu ? Demanda t-elle pour changer de sujet, rangeant sa boisson.

Le consultant secoua la tête devant l'air réticent de sa patronne à avoir cette conversation. Mais désireux ne pas briser l'instant, il préféra ne pas insister. Ils finiraient bien par en parler.

- Alors je résume, fit-il, on a fait jusqu'à H, si on considère que H c'était hôpital. La lettre I c'est fait, on va attaquer la lettre J.

- Une minute, intervint Lisbon, et la lettre E alors ?

Jane fronça les sourcils.

- Je pensais que vous aviez compris …

- Compris quoi ?

Le consultant crut d'abord qu'elle se moquait de lui mais visiblement elle n'avait réellement pas saisi.

- Ça ne fait rien, sourit-il finalement, on va la refaire une fois.

Il avança vers elle et avant qu'elle n'ait pu émettre la moindre objection, il s'empara de ses lèvres. Lisbon sentit ses jambes rencontrer la dureté de son bureau, elle s'en servit pour ne pas perdre l'équilibre. Le baiser de la veille n'avait rien à voir avec celui ci. Il était certes tendre, mais aussi terriblement impatient. Quand la jeune femme prit l'initiative d'approfondir leur échange, le mentaliste se fit une joie d'obéir, se rapprochant encore un peu plus.
La minute d'après elle rompait le baiser, essoufflée et complètement retournée.

- Wahou … commenta Jane. Si toutes les lettres E sont comme ça, vivement la lettre S …

Lisbon se détacha de lui et retourna s'assoir à son bureau. La tête entre les mains, elle se maudit d'avoir cédé, une fois de plus.

- Pourquoi la lettre S ? finit-elle par percuter.

Le sourire de Jane s'agrandit, il croisa les bras.

- Vous voulez un indice ?

La jeune femme releva la tête et le fixa sans ciller. Elle finit par détourner le regard, un léger sourire en coin.

- Vous êtes un pervers, fit-elle.

- Arrêtez, rit le consultant, vous y avez pensé !

Lisbon secoua la tête, autant amusée que gênée par les propos du mentaliste.

- Vous ne voulez toujours pas en parler ?

- J'ai besoin d'un café, dit-elle en contournant son bureau pour sortir.

- Et moi d'un thé, enchaîna t-il en lui emboitant le pas, cette discussion m'a donné soif.


- Espèce de Salopard !

D'un même mouvement, les trois agents Rigsby Cho et Van Pelt se tournèrent vers la source de cette familiarité soudaine. Telle une furie, Matt, une feuille de papier à la main, entra dans l'open space et se dirigea tout droit vers le canapé de Jane. Vide.

Il entendit une porte s'ouvrir et vit Lisbon sortir de son bureau en compagnie de Jane.
Le pompier changea de direction et s'approcha dangereusement de Jane. Le consultant trop occupé à divertir sa patronne sentit plus qu'il ne vit le poing du pompier lui arriver dans la figure.
Il tituba et tomba contre le mur du bureau de sa patronne, la mâchoire endolorie et la lèvre légèrement coupée.

- T'es malade !

Jane avait entendu Lisbon crier mais il la voyait de moins en moins nette, sa vision commençait à devenir floue à cause de la douleur. Matt n'y était vraiment pas allé de mains mortes !
Alertée par les cris, Hightower sortit de son bureau et se dirigea vers la source de conflit.

- Je peux savoir ce qu'il se passe ici ?

Lisbon était accroupie vers le consultant, à l'arrivée de sa patronne elle se releva.

- Jane ? S'étonna la métisse. Qu'est ce que vous faites par terre ?

- Je teste le nouveau parquet bien sûr …

- Je gère madame, assura Lisbon mal à l'aise.

- Vous gérez ? Répéta la grande patronne peu convaincue. Vous êtes qui vous ? Ajouta t-elle à l'intention de Matt.

- Son petit ami, répondit-il en désignant Lisbon.

- Ex, corrigea Jane.

Le pompier s'avança dans l'espoir d'achever le mentaliste qui venait de se relever mais Lisbon s'interposa.

- Ça suffit Matt !

En frappant Jane, Matt avait fait tomber sa feuille. Hightower la ramassa et jeta un œil dessus. C'était une page imprimée sur laquelle figurait un article. En gros titre « L'amour, le meilleur des remèdes », on y voyait une photo prise dans un parking.

Lisbon venait de réussir à convaincre le pompier de sortir, les regards que les agents présents leur lançaient la mettait réellement mal à l'aise.

- Dites moi que je ne viens pas d'être mêlée à un de vos problèmes personnels, demanda Hightower.

- Vous ne venez pas d'être mêlée à un de nos problèmes personnels.

La grande patronne dévisagea Lisbon et lui tendit la feuille de papier.

- Quand vous en aurez fini avec lui, dit-elle en désignant la porte par laquelle Matt venait de sortir, vous viendrez me voir dans mon bureau.

- Oui, madame.

Un dernier regard sur le consultant, la jeune femme tourna les talons et sortit du bâtiment.

- Et ben c'est ça, laissez moi mourir …

- Jane, l'interpella la métisse, mettez de la glace ça vous fera du bien.

Le consultant croisa le regard malicieux de sa supérieur.

- Je rêve ou vous êtes contente que je sois amoché ?

- On va dire que si parfois j'étais contrariée de ne pas pouvoir vous frapper moi même, la frustration est passée.

En échange de son semblant de sourire, le consultant lui adressa une grimace de douleur. La patronne quitta la pièce et Jane vit Van Pelt arriver avec une poche de glace.

- Ah, enfin quelqu'un qui s'occupe de mon état …

Il s'allongea précautionneusement sur son divan, de peur que sa mâchoire ne lui tombe dans la main, et posa la poche de glace dessus. Un soupir de bien être lui échappa.

- Tu penses toujours que c'est une belle journée ? Lança Cho.

Le consultant leva les yeux au plafond.

- Le sarcasme est-

- La forme d'esprit la plus ordinaire, soupira l'asiatique, je sais.