The Madness of Love ^

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Prologue

La pièce était sombre et froide, la faible ampoule accrochée au plafond diffusait une lumière tamisée qui faisait se refléter l’ombre d’une chaise sur le mur du fond. Un bruit incessant de martellement résonnait dans tous les coins, des plaintes à peine audibles tentaient de surpasser le bruit mais c’était peine perdue.

La jeune femme n’en pouvait plus, elle sentait la vie s’échapper peu à peu de son corps, la douleur se faire de moins en moins forte. Elle allait mourir elle le savait mais elle n’avait pas peur. C’était une délivrance, la fin de son calvaire, la fin de ses souffrances, le début d’une autre vie.

Depuis combien de temps se trouvait-elle là ? Depuis combien de temps était-elle l’objet de ce monstre ? Elle ne le savait même pas, elle avait perdu le fil des jours, rien ne pouvait lui permettre de se repérer dans le temps. Aucune horloge sur le mur, aucune indication sur le moment de la journée ou de la nuit. Seuls les repas quotidiens lui permettaient de se repérer un peu, encore fallait-il que ces repas soient réguliers. Elle se doutait que son geôlier ne la nourrissait pas convenablement. La bouillie jaune qu’elle avalait lui laissait un gout amer dans la bouche.

Au début, elle avait rejeté la nourriture, recrachant toujours ce qu’on lui donnait, mais son bourreau la frappait à chaque fois. Elle n’avait pas peur des coups, elle savait y résister, mais au fur et a mesure de ces séances, elle devenait faible et à présent elle n’avait même plus la force de les refuser. Alors elle avalait docilement cette substance qui ne servait qu’à maintenir un peu son corps en condition, tout juste assez pour qu’elle ne meurt pas mais pas assez pour qu’elle conserve la force de se battre.

La volonté dont elle avait fait preuve au début de sa captivité l’avait depuis longtemps quittée, elle n’avait plus la force de se rebeller, elle n’avait plus la force de pleurer, elle n’avait plus la force de vivre. Son cauchemar allait bientôt prendre fin et elle appelait la mort dans ses prières silencieuses à chaque fois qu’elle le pouvait. La seule chose qu’elle voulait à présent était partir, partir dans un autre monde loin de cette souffrance, loin de ces tortures, loin de cette vie qui n’en était pas une.

La porte s’ouvrit de nouveau et la jeune femme n’eut même pas de frissons de peur. Elle savait que c’était la fin, l’homme qui la nourrissait le lui avait dit plus tôt. Hier ? Ce matin ? Cet après-midi ? Elle ne le savait pas et elle s’en fichait.

La pauvre femme sentit que les chaines qui lui enserraient les poignets lui étaient retirées et ses bras retombèrent lourdement le long de son corps faible et amaigri. Elle sentit qu’on la soulevait, qu’on l’installait dans un fauteuil. Elle le savait car la douceur du cuir contrastait avec la dureté du métal de la chaise sur laquelle elle avait passé tant de temps. Bientôt, elle sentit qu’elle avançait et qu’elle sortait de sa cellule. Elle allait quitter cet enfer pour ne jamais revenir.

Elle n’ouvrit pas les yeux lorsqu’elle sentit une main se poser gentiment sur sa joue dans une tendre caresse. Pourquoi tant de gentillesse après tant de douleurs et de tortures ? Qui était donc cet homme qui pouvait se montrer si froid un instant et si doux l’instant d’après ?

Apres tout, quelle importance ? Bientôt elle allait le quitter et enfin pouvoir respirer le doux parfum de la liberté. Bientôt elle allait pouvoir vivre de nouveau, dans un monde vide de méchanceté. Bientôt elle allait mourir.

La jeune femme sentit que quelqu’un la soulevait pour la déposer sur un lit. La fraicheur des draps lui fit du bien. Son corps la brulait de l’intérieur depuis si longtemps déjà. Elle apprécia l’éponge humide qui passait sur son visage, retirant le sang séché qui s’y été accumulé avec le temps.
L’eau glissa le long de son corps, mouillant ses longs cheveux bruns, apaisant ses plaies diverses. Elle serait propre pour passer dans l’autre monde. Cruelle constatation. Au moment de la fin, cet homme prenaient enfin soin d’elle.
Peu de temps après, sa vie s’échappa de son corps, la laissant inerte dans ce lit.

L’homme se redressa et observa la jeune femme. Il avait encore échoué, il avait une fois de plus agit trop vite et n’avait pas prit la peine de bien connaitre sa victime. Elle n’était pas celle qui lui fallait, elle n’avait pas la force nécessaire. Il allait devoir recommencer jusqu’à trouver la bonne.

Il enveloppa le corps de la brunette dans les draps et l’emmena avec lui dans la foret. Il fallait qu’il la rende aux siens, il n’était pas si cruel, il savait que des gens la cherchaient depuis longtemps. Et ils allaient bientôt la revoir, ils allaient bientôt pouvoir faire leur deuil.
Il marcha un moment, son fardeau serré contre lui comme s’il avait peur de le perdre. Il le déposa ensuite à l’arrière du pick-up, il allait le déposer là où il savait qu’il serait retrouvé. Il monta ensuite à l’avant et démarra, direction le bord de route.

La circulation était quasi inexistante à cette heure avancée de la nuit et c’était une chance pour lui. Il roula plusieurs minutes avant de s’arrêter sur le bord de la route. Il sortit du véhicule et ouvrit le coffre, prit son précieux fardeau délicatement dans ses bras, comme s’il avait peur de le briser. Il le déposa sur le sol, dégageant son visage afin de le voir une dernière fois.
La jeune femme était belle, ses longs cheveux bruns retombant en cascade le long de ses épaules frêles, ses yeux verts, autrefois si plein de vie et de malice, aujourd’hui fermés à jamais. Tendrement, il passa une main sur sa joue avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Il se releva ensuite et déposa un bout de papier dans sa main puis repartit.

Plusieurs heures plus tard, le corps serrait retrouvé et la famille et les amis de la jeune femme la retrouveraient.
En attendant, il allait chercher la bonne personne, la femme parfaite, celle qui serrait sa compagne pour l’éternité. Ce ne serait pas facile mais il était patient, il la trouverait et il l’éduquerait. Toutes ces autres femmes n’avaient pas été les bonnes et n’avaient servit qu’a parfaire son art, sa maitrise.
Il savait qu’un jour il la trouverait et lorsque ce jour arriverait, il saurait la reconnaitre. Ce n’était plus qu’une question de temps.

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Chapitre 1

Le soleil se levait juste lorsque j’ouvris les yeux, m’éblouissant quelque peu. Je me passais une main sur le visage et ramenais mes cheveux derrière mes oreilles. Je finissais par me lever. J’avais besoin d’un bon café, ma boisson favorite. Alors je sortais du lit, enfilais un T-shirt et descendais dans la cuisine.

Je pris un rapide petit déjeuner avant de remonter me préparer. J’avais l’habitude d’arriver la première au travail et je ne voulais pas changer cette habitude. Je savais bien que Jane y serait déjà, il y passait toutes ses nuits et parfois j’avais mal de le savoir seul. Je savais qu’il n’avait personne d’autre dans sa vie que mon équipe et moi-même, pourtant c’était un homme bien, si on oubliait le fait qu’il rendait ma vie impossible.

Il faisait chaud ce matin et je ne voulais pas m’encombrer d’une veste qui ne me servirait à rien. Aussi je ne pris rien d’autre que la veste assortit au pantalon que je portais, mon sac et quittais mon appartement. J’avais encore en tête les mots de mon insupportable consultant, les mots qu’il m’avait dit la veille au soir alors que nous quittions le bâtiment du CBI. Ces mots m’avaient quelque peu perturbée sur le moment, ne sachant pas vraiment ce qu’il voulait dire mais à présent je pensais commencer à les comprendre.

Jane m’avait dit qu’il voulait avancer dans la vie et je ne savais pas pourquoi il me disait ça à moi, sa patronne. Bien sûr j’étais son amie, pas seulement sa collègue de travail ou sa patronne. Nous avions tissé des liens lui et moi avec le temps. Je me souciais de son bien être autant que lui du mien. Mais je ne savais pas vraiment comment interpréter ces mots. S’il voulait aller de l’avant, rencontrer des gens, des femmes, alors pourquoi m’en faire part à moi au lieu d’en parler avec Cho, ou Rigsby? Ils étaient des hommes et se comprenaient entre eux. J’étais une femme et parfois il m’arrivait aussi de les comprendre, mais la plupart du temps je ne cherchais pas vraiment à savoir ce qu’ils pensaient.

En montant dans ma voiture je laissais mes souvenirs de la veille envahirent de nouveau mon esprit. Je cherchais encore à savoir pourquoi Jane m’avait dit ça, comme si je n’avais pas assez de choses en tête, il fallait qu’il en rajoute. Mais il avait prit une grande décision et je ne pouvais qu’être heureuse pour lui, c’était une bonne chose. J’avais passé tellement de temps à le lui dire, à lui faire comprendre qu’il ne pourrait pas passer sa vie seul, qu’il avait besoin de quelqu’un, et maintenant il semblait enfin le comprendre.

Lorsque j’arrivais sur le parking du CBI, je pu constater que la voiture de Jane s’y trouvait déjà et un soupir d’exaspération s’échappa de mes lèvres. Il avait encore passé la nuit ici. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, le pauvre vivait dans la chambre d’un motel, pas l’endroit le plus accueillant du monde. J’eu soudain envie de l’inviter à passer la nuit chez moi ce soir, histoire qu’il ne soit pas seul, et moi non plus par la même occasion. Je ne savais pas pourquoi mais depuis qu’il m’avait dit vouloir aller de l’avant, j’avais envie de l’y aider.

Je prenais l’ascenseur et montais directement au grenier, sachant parfaitement que je l’y trouverais et je ne me trompais pas. Il était là, endormi sur ce qui lui servait de lit. Je restais un moment sur le pas de la porte, l’observant, attendrie de cet air détendu qu’il arborait. Il était beau avec ses boucles blondes retombant devant ses yeux clos, ses mains sous la veste qu’il utilisait comme oreiller. Je savais que je devais le réveiller, mais j’avais de la peine de le déranger dans un moment pareil. Je savais qu’il avait du mal à dormir, qu’il passait souvent ses nuits éveillé à ressasser le passé. Alors de devoir mettre fin à ce moment de tranquillité...

Je tournais donc les talons et retournais en bas, des dossiers m’attendaient sur mon bureau. En refermant la porte, j’entendais un léger soupir me faisant savoir qu’il s’était réveillé. Mais je ne fis rien et continuais mon chemin dans le couloir. Puisqu’il ne dormait plus j’allais lui préparer un thé, il aimait le thé.

Enjouée par cette idée, j’entrais dans la cuisine une fois que j’eu atteint mon étage. Je mis l’eau à chauffer et sortais sa tasse bleue, sa sous tasse et lui préparais son thé comme il l’aimait. Je me faisais mon café en même temps et j’eu à peine le temps de finir de verser l’eau dans sa tasse que je l’entendis pénétrer dans la cuisine derrière moi.

-“ Bonjour Lisbon,” me dit-il en se plaçant à coté de moi.
-“ Bonjour Jane, bien dormi ?” Lui demandais-je en lui tendant sa tasse.

Il la prit avec un sourire reconnaissant et avala une petite gorgée avant de relever les yeux vers moi. Apparemment je l’avais préparé exactement comme il le fallait, sinon il m’en aurait fait part.

-“ Pas trop mal,” me répondit-il. “ Et vous? Pas trop rêvé de moi?”

Et voilà, je me demandais quand il allait recommencer ses sous entendus. Il ne se passait pas un jour sans qu’il le fasse et depuis notre petite conversation d’hier, je commençais à croire qu’il envisageait d’avancer avec moi. Bien entendu cette idée était ridicule, mais je ne pouvais m’empêcher d’y penser.
Je sentis mes joues rougir et je vis les yeux de Jane se faire rieurs. Et en plus il se moquait de moi. Comme toujours alors pourquoi cette fois cela m’embêtait-il ? Pourquoi cette envie subite qu’il soit plus prévenant avec moi ? Plus gentil, moins agaçant ?
Je ne comprenais décidément pas ce que je ressentais en ce moment mais il fallait que ça cesse. Il fallait que je pense à autre chose et pour ce faire il fallait que je sorte de cette cuisine et que je m’éloigne de mon consultant, même si je mourrais d’envie de rester près de lui.

Je prenais maladroitement congé de lui, prétextant du travail en retard et m’éclipsais rapidement dans mon bureau, fermant la porte derrière moi. Je soufflais un instant avant de m’installer dans mon fauteuil, entamant la longue lecture des différents dossiers qui s’y étaient entassés depuis je ne savais plus combien de temps. La plupart étant des plaintes contre Jane, bien entendu.

Quelques temps plus tard, je vis arriver le reste de mon équipe, chacun venant me saluer avant de se mettre au travail. Et nous retrouvions ainsi notre routine quotidienne, moi dans mon bureau, l’équipe dans l’espace de travail et Jane sur son canapé. Rien d’inhabituel.

Les heures passèrent sans que rien ne vienne me déranger dans ma lecture, pas même mon horripilant consultant, et je pu ainsi grandement m’avancer dans tout ces dossiers et ses plaintes en retard.
Mais alors que je pensais avoir la paix pour une journée entière, mon téléphone sonna et je poussais un soupir de résignation. Je décrochais et portait le combiné à mon oreille.

-“ Lisbon,” répondis-je.
-“ Agent Lisbon, ici Laroche, je voudrais que votre équipe et vous vous rendiez à la sortie ouest de Sacramento. Un corps a été retrouvé, dans un sale état et je pense que vous seriez utiles sur cette affaire,” m’expliqua mon patron.
-“ Bien monsieur, je préviens immédiatement les autres,” précisais-je.
-“ Emmenez Jane avec vous mais attention, je ne veux pas de plaintes. Les journalistes sont déjà sur place alors tenez-le en laisse.”
-“ Les journalistes ?” M’étonnais-je. “Mais pourquoi ? Est-ce quelqu’un d’important ?”
-“ Il s’agit de la belle fille du procureur Parker, alors faites bien attention.”
-“ Oui monsieur.”

Il raccrocha et je fis de même. Je sentais que cette histoire n’allait pas être facile, si le procureur était impliqué dans cette affaire. Et connaissant Jane, il ne se gênerait pas pour l’interroger à sa façon, et récolter d’autres plaintes qui me retomberaient dessus. Peut-être qu’il agirait normalement pour une fois ? Mais là je me faisais des illusions.

Me levant, je quittais mon bureau et interpelais mon équipe, leur expliquant en gros ce que je savais tandis que nous descendions au parking prendre la voiture. Ce fut Cho qui prit le volant et je m’installais du côté passager, le plus loin possible du beau blond situé derrière moi. Je ne voulais pas me trouver trop prs de lui, j’avais peur des réactions de mon corps et de mon cœur à sa proximité.

Nous arrivions rapidement sur la scène de crime et chaque membre de mon équipe se mit au travail sans que j’eu besoin de leur dire quoi faire, même Jane se mit au travail, ce qui m’étonnais le plus. Il ne fit aucune remarque quand au lien entre la victime et le procureur, aucun commentaire qui aurait pu lui valoir une plainte, se conduisant comme j’avais toujours voulu qu’il le fasse.
Il examina le corps à sa façon, reniflant à la recherche d’une odeur particulière et cela me fit sourire en voyant les têtes que faisaient les officiers de la police locale. Il fini par se relever et vint vers moi.

-“ Elle n’a pas été tuée ici,” me dit-il. “Je pense que le tueur l’a déposée sur le bord de cette route pour qu’on la retrouve, mais il l’a tuée ailleurs.”
-“ Nous avons relevé des traces de pneus un peu plus loin,” ajouta l’officier Carlton, celui qui nous avait fait appeler. “La police scientifique est en ce moment même en train d’en faire un moulage pour l’étudier.”
-“ Bien,” dis-je. “Que savons-nous d’autre sur la victime?”
-“ Britney Parker, belle fille du procureur Parker, disparue il y a deux semaines après son cours de théâtre. Aucune trace d’elle depuis.”
-“ Maintenant vous savez où elle est,” sourit Jane.

Il fallait bien qu’il nous fasse l’une de ses blagues, c’était trop beau pour durer. Mais personne ne sembla sourire et il se fit de nouveau plus sérieux. Je le vis se pencher de nouveau vers le corps, l’examiner plus attentivement et son regard changea lorsqu’il releva les yeux vers moi. Je ne sus pas vraiment pourquoi mais j’eu l’impression de voir de l’inquiétude dans ses beaux yeux bleus.

Du coin de l’œil je vis arriver Cho et je lui fis face afin de savoir ce qu’il avait découvert. Il me fit un résumé succinct de la situation et je donnais mes ordres, même si ce n’était pas utile, les membres de mon équipe savaient parfaitement quoi faire. Mais c’était plus par habitude, histoire de montrer à la police locale ce que valait une femme à la tête d’une équipe. Je savais que tous ces hommes avaient tendance à me juger lorsqu’ils nous voyaient arriver et je voulais qu’ils voient que je n’étais pas à cette place pour rien.

Nous repartîmes ensuite, après avoir demandé à avoir les comptes rendus de tout ce que la police scientifique trouverat. Le chemin du retour se fit en silence, même Jane n’ouvrit pas la bouche et cela m’inquiéta. Il n’avait pas l’habitude de garder le silence et je voulais savoir ce qu’il avait dans la tête, pourquoi il m’avait lancé ce regard un peu plus tôt, qu’est-ce qui lui faisait peur.

Une fois de retour au CBI, nous nous mimes au travail et je demandais à Van Pelt de faire des recherches sur la victime, de me sortir une liste des ennemis de son beau-père, peut-être que le tueur se trouvait parmi eux. La jeune femme se mit immédiatement au travail et je la remerciais avant de me tourner vers les deux autres, leur lançant un regard qui valait tout les mots. Ils savaient ce qu’ils avaient à faire, inutile de le leur rappeler.

Lorsque je cherchais Jane des yeux, j’eu la surprise de découvrir son canapé vide et je m’inquiétais un peu. Son comportement était étrange depuis qu’il avait examiné le corps, il était bien trop silencieux et je me surpris à regretter ses blagues de mauvais gout.

Tandis que je me rendais dans mon bureau, je vis que la porte était déjà ouverte et que Jane se trouvait à ma place, assis sur mon fauteuil, tapant sur mon ordinateur.

-“ Jane, que faites vous dans mon bureau?” M’énervais-je.
-“ Des recherches Lisbon,” me répondit-il sans lever la tête.
-“ Et sur quoi je vous pris?”
-“ J’ai une mauvaise intuition et je voudrais l’infirmer, ah voilà, j’ai trouvé.”

Mais son regard me fit plus peur que son silence. Ce qu’il avait trouvé me fit peur avant même que je me penche vers l’écran pour savoir ce qu’il en était. Une fois que je vis les résultats de ses recherches, je sus que cette affaire serait bien plus difficile que je le pensais.