The Madness of Love ^
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Re: The Madness of Love ^
à tous pour vos commentaires et aussi à Johel pour la correction merci aussi pour ton petit com dans ma galerie de créas
Encore un nouveau chapitre calme mais qui vous dit que ça va durer
Bon allez place à ce que vous attendez
Bonne lecture
Encore un nouveau chapitre calme mais qui vous dit que ça va durer
Bon allez place à ce que vous attendez
Bonne lecture
*********
Chapitre 6
Chapitre 6
J’étais assis sur mon canapé, la tête ailleurs. Depuis que Lisbon m’avait dit que nous n’étions plus sur l’affaire du ‘Boucher’ je me sentais mieux, moins oppressé dans la poitrine. Toute cette histoire avait fait renaître en moi ce sentiment de peur, ce sentiment d’inquiétude pour quelqu’un. Bien sûr je m’étais toujours quelque peu inquiété pour elle, j’avais beau savoir que Lisbon était flic, qu’elle savait se défendre et prendre soin d’elle, je ne pouvais empêcher la partie mâle Alpha en moi de se réveiller et de se faire plus forte. Lisbon était tout pour moi et si jamais il devait lui arriver quelque chose, je sais très bien que je ne m’en remettrais jamais.
Je lui avais ouvert mon cœur deux soirs plus tôt, lui révélant que je voulais avancer dans la vie, rencontrer des gens, peut-être même me mettre en couple. Je savais que c’était cette partie là qui l’avait un peu déstabilisée, je lui en avais fait part volontairement. Je voulais qu’elle sache que j’étais enfin prêt. Mais je n’étais pas prêt pour n’importe qui, je l’étais pour elle et elle seule. Je ne voulais rien d’autre que de refaire ma vie avec cette femme qui savait me tenir tête, celle qui parvenait à me rendre fou de rage parfois tout comme faire battre mon cœur comme jamais je ne pensais qu’il pourrait battre de nouveau. Je voulais Teresa Lisbon de tout mon être.
Lorsque je m’étais éveillé dans ses bras ce matin, je m’étais d’abord demandé ce qu’elle faisait là, où je me trouvais. Puis je m’étais souvenu de la veille et de son invitation à dormir chez elle. Je savais que ce n’était pas une bonne idée, mes cauchemars revenaient systématiquement chaque nuit et je ne voulais pas lui infliger ça. Mais elle avait insisté. Lorsque j’avais ouvert les yeux, que je l’avais vue ainsi endormie sur mon torse, mon cœur avait encore accéléré sa cadence et j’avais eu peur de la réveiller. Mais elle semblait vraiment très fatiguée.
Je n’avais pas eu trop de mal à me lever, enfin du moins à me lever sans la sortir de son sommeil. Emotionnellement ce fut une autre histoire, je voulais tellement pouvoir rester avec elle, l’enveloppant dans mes bras avec amour. Mais il fallait que je résiste, ne serait-ce qu’encore un peu. Je ne savais pas vraiment ce qu’il en était de ses sentiments à elle et je ne voulais la forcer à rien, je voulais qu’elle soit certaine de ce qu’elle voulait. Je ne voulais pas qu’elle se réveille un jour avec le regret d’avoir été trop vite. Je serais capable d’attendre.
J’étais descendu lui préparer un bon petit déjeuner, sachant qu’elle ne mangeait jamais le matin, soit par manque de temps, soit par fainéantise tout simplement. Pour le café, ça n’avait pas été difficile, tout était déjà prêt, il ne suffisait qu’à mettre en route la cafetière. Mais en cherchant dans les placards pour lui préparer des crêpes, j’avais eu la surprise d’y trouver mon thé favori et je l’en remerciais silencieusement. Cette femme était extraordinaire. Je m’étais donc mis au travail, sifflotant gaiement lorsque j’avais sentis son regard posé sur moi. Je l’avais senti arriver, son parfum si doux, sa démarche caractéristique. Je ne pouvais pas me tromper, de plus il n’y avait que nous dans l’appartement.
Lorsqu’elle s’était approchée de moi, je n’avais pas résisté et je m’étais penché pour l’embrasser. J’en avais eu tellement envie, depuis si longtemps, depuis notre premier baiser de la veille devant ma chambre. Ce n’était qu’un tout petit baiser, mais pour moi ça avait été la plus douce sensation que j’avais pu ressentir depuis la mort de mon épouse. Je ne me lasserais jamais des lèvres de Teresa, car oui, maintenant je ne voulais plus l’appeler Lisbon, je voulais utiliser ce si merveilleux prénom que lui avait donné ses parents, Teresa, Sainte Teresa. Ce petit surnom lui allait si bien, en adéquation parfaite avec son caractère. Elle aimait protéger les autres, parfois même au péril de sa vie, et c’est-ce qui la rendait si unique à mes yeux.
Relevant la tête vers le bureau de ‘Teresa’, je la voyais s’activer à remplir ses dossiers. Je savais qu’elle était en colère contre Laroche pour lui avoir retiré l’affaire, comme si elle n’était pas capable de trouver ce tueur et de l’arrêter. Moi aussi j’aurais réagis de la même façon en temps normal, mais cette affaire était tout sauf normale. Lorsqu’il avait dit ne pas vouloir prendre de risque, j’avais presque eu envie de courir dans son bureau et le prendre dans mes bras pour le remercier, je dis bien presque. Je ne me risquerais jamais à faire ça, il pouvait être pire que Lisbon parfois, j’en avais déjà fait l’expérience et je ne voulais pas recommencer.
Ma si douce patronne avait mit ses collègues au courant et à présent, ils étaient tous en train de rattraper leurs divers dossiers en retard. Il ne faut pas croire que les flics remplissent tous leurs rapports immédiatement après la clôture d’une affaire, ça non. Il leur arrivait d’attendre plusieurs jours avant de le faire, mais tous les détails ne quittaient jamais leur tête, même après le rapport achevé et classé.
Je jetais un coup d’œil à ma montre et remarquais qu’il était déjà midi passé et mon ventre se mit à gargouiller. J’avais faim et je me doutais que Teresa aussi. Scrutant la salle, je remarquais seulement maintenant que Rigsby s’était levé pour se rendre à la cuisine. Avec lui, pas besoin de montre, son estomac savait l’heure à la seconde près. Les autres n’avaient qu’à faire attention à lui pour savoir qu’il était temps de manger, ce qui était assez comique. Ah que j’aimais cette équipe, ma famille.
Je me levais donc et entrais dans le bureau de ma patronne sans frapper, on ne perd pas si facilement ses bonnes vieilles habitudes. Ce n’était pas parce que nous nous étions rapprochés que j’allais lui faire le plaisir de frapper avant d’entrer. Je restais quand même moi avant tout. Je la vis relever les yeux vers moi et me gratifier d’un léger sourire. Elle était encore un peu en colère, mais je savais que ça passerait. Il lui faudrait un peu de temps mais elle finirait par se rendre compte que ce n’était pas une mauvaise chose.
Je lui rendais son sourire avant de m’arrêter juste devant son bureau, la forçant à lever la tête pour ne pas perdre mon regard.
-“ Si nous allions manger très chère ?” Lui proposais-je.
Je vis qu’elle hésitait lorsqu’elle reposa les yeux sur tous les dossiers devant elle. Je pouvais la comprendre, elle avait encore beaucoup de travail et ne voulait pas perdre de temps. Nous pourrions rentrer plus tôt ce soir si elle avançait bien, car j’avais bien l’intention de repasser la nuit chez elle afin de lui faire comprendre ce que je ressentais pour elle. Mais je ne voulais pas qu’elle se laisse mourir de faim à cause du tas de rapports et de plaintes.
-“ Allons Lisbon, vous pourrez les finir en revenant, qu’est-ce qu’une heure pour manger ?” Insistais-je.
-“ Une heure de moins pour travailler,” me répondit-elle tout en posant son stylo.
Je lui souris et lui tendais mon bras qu’elle prit en levant les yeux au ciel comme elle savait si bien le faire. Nous sortîmes de son bureau et je la vit tenter de retirer son bras du mien mais je posais ma main dessus afin de l’en empêcher.
-“ Jane…” souffla-t-elle.
-“ Faites moi plaisir Lisbon,” la suppliais-je presque, en lui faisant mon regard de cocker.
Cela sembla fonctionner car elle replaça son bras mais rougit quand même un peu devant ses collègues. Je remarquais que Rigsby avait retrouvé sa place devant ses dossiers et que Grace et Cho levaient la tête vers nous. Un petit sourire naquit sur le visage de ma tendre Grace, si romantique dans l’âme et même Cho nous gratifia d’un sourire à la Cho, un simple étirement de lèvres. Rigsby faillit s’étouffer avec son sandwich mais se reprit à temps.
-“ Jane et moi allons manger,” leur précisa Lisbon. “ Nous n’en avons pas pour plus d’une heure. Si jamais une affaire arrive, appelez-moi.”
-“ Bien boss,” répondirent-ils en chœur.
Puis nous marchâmes jusqu’à l’ascenseur qui, pas chance pour Lisbon et son image d’agent dur à cuir, arriva rapidement et nous pûmes nous y engouffrer. Je ne résistais plus à l’envie qui me démangeait depuis un moment déjà et me penchais pour poser mes lèvres sur les siennes. Elle se tendit l’espace d’une seconde mais se laissa vite aller et vint enrouler ses bras autour de ma nuque. Je souris contre sa bouche et approfondis le baiser. Mais le ding nous signala que nous étions en bas et nous nous séparâmes à contre cœur. Je pouvais voir dans son attitude qu’elle aurait bien eu envie de continuer, et moi aussi. Mais il y avait trop de monde et je ne voulais pas l’embarrasser devant ses collègues.
Nous allions dans le petit resto au coin de la rue, je ne voulais pas offrir à Lisbon un sandwich rapide au kiosque devant le bâtiment, elle avait besoin de quelque chose de plus consistant. Elle s’en amusa lorsque la serveuse nous apporta la carte et je la regardais choisir son plat avec intérêt. J’aurais pu passer ma journée à l’observer ainsi, si belle, si calme, si Teresa Lisbon. Pas Teresa Lisbon l’agent mais Teresa Lisbon la femme.
Nous mangeâmes tout en parlant de tout et de rien puis j’eu envie d’aborder un sujet qui me tenait à cœur. Je savais qu’elle ne voudrait pas forcement en parler ici mais il fallait que je sache avant de revenir chez elle ce soir, je ne voulais pas me briser le cœur déjà si fragile.
-“ Lisbon, il y a quelque chose dont je voudrais parler,” commençais-je.
-“ Je ne pense pas que ce soit l’endroit idéal pour ça Jane,” se buta-t-elle immédiatement.
-“ Et vous préférez en parler au bureau ?”
-“ Non,” souffla-t-elle en baissant la tête.
Je posais ma main sur la sienne et elle releva les yeux. Je pu voir qu’elle avait peur, qu’elle appréhendait ce que j’avais à lui dire. Mais c’était important pour moi et je ne pouvais plus attendre que ce soit le ‘bon moment’.
-“ Lisbon, ce que j’ai à vous dire est important, cela concerne notre discussion d’il y a deux soirs.”
-“ Jane je… je ne sais pas si c’est…”
Mais je la coupais avant qu’elle ne puisse finir sa phrase, me penchant vers elle pour poser un doigt sur ses lèvres. Elle rougit un peu plus et je souris, j’adorais la voir rougir.
-“ Lorsque je vous ai dis que je voulais avancer dans la vie, rencontrer des gens,” je la vis se tendre un peu plus. “Je voulais dire que je… il y a une femme qui me plait, une femme qui fait battre mon cœur depuis longtemps déjà et j’ai peur qu’elle ne me rejette.”
Je vis passer dans ses yeux un voile de tristesse et je compris qu’elle se méprenait sur mes paroles. Pensait-elle vraiment que j’aurais agis ainsi avec elle si elle n’était pas justement cette femme ? Pensait-elle que je me servirais d’elle pour m’entrainer avant de sauter le pas? Il fallait que je lui explique qu’elle était cette femme.
-“ Lisbon, cette femme c’est…”
-“ N’en dites pas plus Jane,” me coupa-t-elle cette fois. “Vous avez peur et je peux le comprendre mais… je ne veux pas être celle qui vous aidera à savoir si vous êtes prêt à avancer vers elle, je ne veux pas n’être qu’un remplacement en attendant que vous ayez le courage de lui parler.”
Elle se leva précipitamment et je sentis mon cœur se serrer. Elle ne comprenait décidément pas ce que je voulais dire. Elle pensait exactement ce que j’avais peur qu’elle ne pense. Il fallait que je lui fasse comprendre. Je me rendais compte que je n’avais pas été très clair, j’avais vraiment du mal à m’exprimer lorsqu’il s’agissait de sentiments. Je devais vraiment travailler là dessus.
Je me levais à sa suite et tentais de la rejoindre avant qu’elle ne quitte le restaurant mais une serveuse me passa devant et je la perdis de vue. Lorsque la jeune femme s’écarta, je scrutais la salle pour la trouver mais elle n’était plus là et mon cœur s’affola dans ma poitrine, la peur revenant au galop. Mais où était-elle passée ?
Et là, je la vis, sur le trottoir juste devant, parlant avec un homme qui s’essuyait la veste avec un mouchoir. Je sortais et écoutais ce qu’ils se disaient.
-“ Je suis vraiment navrée, je ne faisais pas attention,” s’excusa Lisbon.
-“ Ce n’est rien madame…”
-“ Lisbon, agent Lisbon,” précisa-t-elle.
-“ Agent Lisbon,” sourit l’homme. “ Ne vous excusez pas, moi-même je ne regardais pas où j’allais.”
Lisbon baissa un peu les yeux avant de les relever en rougissant. Je sentis le sang bouillir dans mes veines. Un homme osait faire rougir Lisbon, MA Lisbon, mais de quel droit faisait-il ça?
-“ Comment pourrais-je me faire pardonner?” lui demanda-t-elle.
-“ Avec un café peut-être?” Proposa-t-il.
-“ Euh… et bien…” balbutia-t-elle.
-“ Mais ne vous sentez pas obligée de…”
-“ Non, un café sera très bien.”
Mais avant qu’ils ne puissent se donner rendez-vous, je m’avançais et posais ma main sur l’épaule de Lisbon. Elle se retourna et m’envoya un regard noir, croyant me faire peur. Je vis l’homme se tendre et m’envoyer le même regard. Je ne le sentais pas ce type, il y avait quelque chose de pas clair chez lui, je ne savais pas quoi mais je n’allais certainement pas laisser Lisbon s’approcher de lui de trop près.
-“ Lisbon,” commençais-je, “je dois vous expliquer quelque chose et maintenant.”
Je ne lui laissais pas le temps de répondre et l’entrainais avec moi un peu plus loin, sous le regard encore plus noir de cet inconnu qui me plaisait de moins en moins. Lorsque nous nous arrêtâmes, Lisbon se dégagea de ma main et me fit face, prête à me frapper dans le nez mais je lui pris le visage de mes deux mains et plongeais sur elle pour l’embrasser passionnément.
D’abord surprise, elle tenta de se défaire de mon emprise, mais peu à peu, elle se détendit et fini par répondre à mon baiser. Ce fut un baiser passionné, fantastique et j’aurais voulu qu’il ne prenne jamais fin. Mais il ne dura pas bien longtemps, assez cependant pour qu’elle comprenne je pense. Nous nous séparâmes mais je posais mon front contre le sien, reprenant mon souffle.
-“ C’est vous cette femme Lisbon… Teresa, jamais je ne jouerais avec vos sentiments,” lui dis-je alors entre deux soupirs. “Je ne sais toujours pas si vous avez les mêmes sentiments envers moi mais…”
-“ Bien sûr idiot,” me coupa-t-elle en m’embrassant encore une fois.
Le baiser fut plus doux cette fois, mais tout aussi merveilleux. Je lui entourais la taille de mes bras et elle m’entoura la nuque, se serrant encore plus contre moi, souriant contre mes lèvres.
Cette fois ce fut elle qui mit fin au baiser mais son sourire était rayonnant, me donnant envie de la voir ainsi pour le reste de ma vie.
-“ Retournons travailler,” me dit-elle. “Nous rediscuterons de tout ça ce soir à la maison.”
-“ Chez vous ?” Demandais-je innocemment.
-“ Chez moi,” m’approuva-t-elle.
Puis elle me prit la main. Nous retournâmes au restaurant pour payer notre repas. J’étais partis si vite que j’avais oublié de le faire. La serveuse nous sourit, comprenant que nous avions eu une petite dispute mais ne nous reprocha rien. Puis nous retournâmes au CBI.
En passant, je remarquais l’homme d’un peu plus tôt, nous regardant méchamment. Je fus heureux de ne pas avoir laissé le temps à Lisbon de prendre rendez-vous avec lui, je ne le sentais vraiment pas. Je ne voulais absolument pas que cet homme revoit ma Lisbon. Ce soir nous aurions une vraie discussion et mettrions les choses à plats. En attendant, elle savait ce que je ressentais pour elle, et j’étais certain qu’elle ressentait la même chose. Il ne restait plus qu’à fixer les règles, car je savais qu’elle poserait des conditions. C’était ma Lisbon.
Je lui avais ouvert mon cœur deux soirs plus tôt, lui révélant que je voulais avancer dans la vie, rencontrer des gens, peut-être même me mettre en couple. Je savais que c’était cette partie là qui l’avait un peu déstabilisée, je lui en avais fait part volontairement. Je voulais qu’elle sache que j’étais enfin prêt. Mais je n’étais pas prêt pour n’importe qui, je l’étais pour elle et elle seule. Je ne voulais rien d’autre que de refaire ma vie avec cette femme qui savait me tenir tête, celle qui parvenait à me rendre fou de rage parfois tout comme faire battre mon cœur comme jamais je ne pensais qu’il pourrait battre de nouveau. Je voulais Teresa Lisbon de tout mon être.
Lorsque je m’étais éveillé dans ses bras ce matin, je m’étais d’abord demandé ce qu’elle faisait là, où je me trouvais. Puis je m’étais souvenu de la veille et de son invitation à dormir chez elle. Je savais que ce n’était pas une bonne idée, mes cauchemars revenaient systématiquement chaque nuit et je ne voulais pas lui infliger ça. Mais elle avait insisté. Lorsque j’avais ouvert les yeux, que je l’avais vue ainsi endormie sur mon torse, mon cœur avait encore accéléré sa cadence et j’avais eu peur de la réveiller. Mais elle semblait vraiment très fatiguée.
Je n’avais pas eu trop de mal à me lever, enfin du moins à me lever sans la sortir de son sommeil. Emotionnellement ce fut une autre histoire, je voulais tellement pouvoir rester avec elle, l’enveloppant dans mes bras avec amour. Mais il fallait que je résiste, ne serait-ce qu’encore un peu. Je ne savais pas vraiment ce qu’il en était de ses sentiments à elle et je ne voulais la forcer à rien, je voulais qu’elle soit certaine de ce qu’elle voulait. Je ne voulais pas qu’elle se réveille un jour avec le regret d’avoir été trop vite. Je serais capable d’attendre.
J’étais descendu lui préparer un bon petit déjeuner, sachant qu’elle ne mangeait jamais le matin, soit par manque de temps, soit par fainéantise tout simplement. Pour le café, ça n’avait pas été difficile, tout était déjà prêt, il ne suffisait qu’à mettre en route la cafetière. Mais en cherchant dans les placards pour lui préparer des crêpes, j’avais eu la surprise d’y trouver mon thé favori et je l’en remerciais silencieusement. Cette femme était extraordinaire. Je m’étais donc mis au travail, sifflotant gaiement lorsque j’avais sentis son regard posé sur moi. Je l’avais senti arriver, son parfum si doux, sa démarche caractéristique. Je ne pouvais pas me tromper, de plus il n’y avait que nous dans l’appartement.
Lorsqu’elle s’était approchée de moi, je n’avais pas résisté et je m’étais penché pour l’embrasser. J’en avais eu tellement envie, depuis si longtemps, depuis notre premier baiser de la veille devant ma chambre. Ce n’était qu’un tout petit baiser, mais pour moi ça avait été la plus douce sensation que j’avais pu ressentir depuis la mort de mon épouse. Je ne me lasserais jamais des lèvres de Teresa, car oui, maintenant je ne voulais plus l’appeler Lisbon, je voulais utiliser ce si merveilleux prénom que lui avait donné ses parents, Teresa, Sainte Teresa. Ce petit surnom lui allait si bien, en adéquation parfaite avec son caractère. Elle aimait protéger les autres, parfois même au péril de sa vie, et c’est-ce qui la rendait si unique à mes yeux.
Relevant la tête vers le bureau de ‘Teresa’, je la voyais s’activer à remplir ses dossiers. Je savais qu’elle était en colère contre Laroche pour lui avoir retiré l’affaire, comme si elle n’était pas capable de trouver ce tueur et de l’arrêter. Moi aussi j’aurais réagis de la même façon en temps normal, mais cette affaire était tout sauf normale. Lorsqu’il avait dit ne pas vouloir prendre de risque, j’avais presque eu envie de courir dans son bureau et le prendre dans mes bras pour le remercier, je dis bien presque. Je ne me risquerais jamais à faire ça, il pouvait être pire que Lisbon parfois, j’en avais déjà fait l’expérience et je ne voulais pas recommencer.
Ma si douce patronne avait mit ses collègues au courant et à présent, ils étaient tous en train de rattraper leurs divers dossiers en retard. Il ne faut pas croire que les flics remplissent tous leurs rapports immédiatement après la clôture d’une affaire, ça non. Il leur arrivait d’attendre plusieurs jours avant de le faire, mais tous les détails ne quittaient jamais leur tête, même après le rapport achevé et classé.
Je jetais un coup d’œil à ma montre et remarquais qu’il était déjà midi passé et mon ventre se mit à gargouiller. J’avais faim et je me doutais que Teresa aussi. Scrutant la salle, je remarquais seulement maintenant que Rigsby s’était levé pour se rendre à la cuisine. Avec lui, pas besoin de montre, son estomac savait l’heure à la seconde près. Les autres n’avaient qu’à faire attention à lui pour savoir qu’il était temps de manger, ce qui était assez comique. Ah que j’aimais cette équipe, ma famille.
Je me levais donc et entrais dans le bureau de ma patronne sans frapper, on ne perd pas si facilement ses bonnes vieilles habitudes. Ce n’était pas parce que nous nous étions rapprochés que j’allais lui faire le plaisir de frapper avant d’entrer. Je restais quand même moi avant tout. Je la vis relever les yeux vers moi et me gratifier d’un léger sourire. Elle était encore un peu en colère, mais je savais que ça passerait. Il lui faudrait un peu de temps mais elle finirait par se rendre compte que ce n’était pas une mauvaise chose.
Je lui rendais son sourire avant de m’arrêter juste devant son bureau, la forçant à lever la tête pour ne pas perdre mon regard.
-“ Si nous allions manger très chère ?” Lui proposais-je.
Je vis qu’elle hésitait lorsqu’elle reposa les yeux sur tous les dossiers devant elle. Je pouvais la comprendre, elle avait encore beaucoup de travail et ne voulait pas perdre de temps. Nous pourrions rentrer plus tôt ce soir si elle avançait bien, car j’avais bien l’intention de repasser la nuit chez elle afin de lui faire comprendre ce que je ressentais pour elle. Mais je ne voulais pas qu’elle se laisse mourir de faim à cause du tas de rapports et de plaintes.
-“ Allons Lisbon, vous pourrez les finir en revenant, qu’est-ce qu’une heure pour manger ?” Insistais-je.
-“ Une heure de moins pour travailler,” me répondit-elle tout en posant son stylo.
Je lui souris et lui tendais mon bras qu’elle prit en levant les yeux au ciel comme elle savait si bien le faire. Nous sortîmes de son bureau et je la vit tenter de retirer son bras du mien mais je posais ma main dessus afin de l’en empêcher.
-“ Jane…” souffla-t-elle.
-“ Faites moi plaisir Lisbon,” la suppliais-je presque, en lui faisant mon regard de cocker.
Cela sembla fonctionner car elle replaça son bras mais rougit quand même un peu devant ses collègues. Je remarquais que Rigsby avait retrouvé sa place devant ses dossiers et que Grace et Cho levaient la tête vers nous. Un petit sourire naquit sur le visage de ma tendre Grace, si romantique dans l’âme et même Cho nous gratifia d’un sourire à la Cho, un simple étirement de lèvres. Rigsby faillit s’étouffer avec son sandwich mais se reprit à temps.
-“ Jane et moi allons manger,” leur précisa Lisbon. “ Nous n’en avons pas pour plus d’une heure. Si jamais une affaire arrive, appelez-moi.”
-“ Bien boss,” répondirent-ils en chœur.
Puis nous marchâmes jusqu’à l’ascenseur qui, pas chance pour Lisbon et son image d’agent dur à cuir, arriva rapidement et nous pûmes nous y engouffrer. Je ne résistais plus à l’envie qui me démangeait depuis un moment déjà et me penchais pour poser mes lèvres sur les siennes. Elle se tendit l’espace d’une seconde mais se laissa vite aller et vint enrouler ses bras autour de ma nuque. Je souris contre sa bouche et approfondis le baiser. Mais le ding nous signala que nous étions en bas et nous nous séparâmes à contre cœur. Je pouvais voir dans son attitude qu’elle aurait bien eu envie de continuer, et moi aussi. Mais il y avait trop de monde et je ne voulais pas l’embarrasser devant ses collègues.
Nous allions dans le petit resto au coin de la rue, je ne voulais pas offrir à Lisbon un sandwich rapide au kiosque devant le bâtiment, elle avait besoin de quelque chose de plus consistant. Elle s’en amusa lorsque la serveuse nous apporta la carte et je la regardais choisir son plat avec intérêt. J’aurais pu passer ma journée à l’observer ainsi, si belle, si calme, si Teresa Lisbon. Pas Teresa Lisbon l’agent mais Teresa Lisbon la femme.
Nous mangeâmes tout en parlant de tout et de rien puis j’eu envie d’aborder un sujet qui me tenait à cœur. Je savais qu’elle ne voudrait pas forcement en parler ici mais il fallait que je sache avant de revenir chez elle ce soir, je ne voulais pas me briser le cœur déjà si fragile.
-“ Lisbon, il y a quelque chose dont je voudrais parler,” commençais-je.
-“ Je ne pense pas que ce soit l’endroit idéal pour ça Jane,” se buta-t-elle immédiatement.
-“ Et vous préférez en parler au bureau ?”
-“ Non,” souffla-t-elle en baissant la tête.
Je posais ma main sur la sienne et elle releva les yeux. Je pu voir qu’elle avait peur, qu’elle appréhendait ce que j’avais à lui dire. Mais c’était important pour moi et je ne pouvais plus attendre que ce soit le ‘bon moment’.
-“ Lisbon, ce que j’ai à vous dire est important, cela concerne notre discussion d’il y a deux soirs.”
-“ Jane je… je ne sais pas si c’est…”
Mais je la coupais avant qu’elle ne puisse finir sa phrase, me penchant vers elle pour poser un doigt sur ses lèvres. Elle rougit un peu plus et je souris, j’adorais la voir rougir.
-“ Lorsque je vous ai dis que je voulais avancer dans la vie, rencontrer des gens,” je la vis se tendre un peu plus. “Je voulais dire que je… il y a une femme qui me plait, une femme qui fait battre mon cœur depuis longtemps déjà et j’ai peur qu’elle ne me rejette.”
Je vis passer dans ses yeux un voile de tristesse et je compris qu’elle se méprenait sur mes paroles. Pensait-elle vraiment que j’aurais agis ainsi avec elle si elle n’était pas justement cette femme ? Pensait-elle que je me servirais d’elle pour m’entrainer avant de sauter le pas? Il fallait que je lui explique qu’elle était cette femme.
-“ Lisbon, cette femme c’est…”
-“ N’en dites pas plus Jane,” me coupa-t-elle cette fois. “Vous avez peur et je peux le comprendre mais… je ne veux pas être celle qui vous aidera à savoir si vous êtes prêt à avancer vers elle, je ne veux pas n’être qu’un remplacement en attendant que vous ayez le courage de lui parler.”
Elle se leva précipitamment et je sentis mon cœur se serrer. Elle ne comprenait décidément pas ce que je voulais dire. Elle pensait exactement ce que j’avais peur qu’elle ne pense. Il fallait que je lui fasse comprendre. Je me rendais compte que je n’avais pas été très clair, j’avais vraiment du mal à m’exprimer lorsqu’il s’agissait de sentiments. Je devais vraiment travailler là dessus.
Je me levais à sa suite et tentais de la rejoindre avant qu’elle ne quitte le restaurant mais une serveuse me passa devant et je la perdis de vue. Lorsque la jeune femme s’écarta, je scrutais la salle pour la trouver mais elle n’était plus là et mon cœur s’affola dans ma poitrine, la peur revenant au galop. Mais où était-elle passée ?
Et là, je la vis, sur le trottoir juste devant, parlant avec un homme qui s’essuyait la veste avec un mouchoir. Je sortais et écoutais ce qu’ils se disaient.
-“ Je suis vraiment navrée, je ne faisais pas attention,” s’excusa Lisbon.
-“ Ce n’est rien madame…”
-“ Lisbon, agent Lisbon,” précisa-t-elle.
-“ Agent Lisbon,” sourit l’homme. “ Ne vous excusez pas, moi-même je ne regardais pas où j’allais.”
Lisbon baissa un peu les yeux avant de les relever en rougissant. Je sentis le sang bouillir dans mes veines. Un homme osait faire rougir Lisbon, MA Lisbon, mais de quel droit faisait-il ça?
-“ Comment pourrais-je me faire pardonner?” lui demanda-t-elle.
-“ Avec un café peut-être?” Proposa-t-il.
-“ Euh… et bien…” balbutia-t-elle.
-“ Mais ne vous sentez pas obligée de…”
-“ Non, un café sera très bien.”
Mais avant qu’ils ne puissent se donner rendez-vous, je m’avançais et posais ma main sur l’épaule de Lisbon. Elle se retourna et m’envoya un regard noir, croyant me faire peur. Je vis l’homme se tendre et m’envoyer le même regard. Je ne le sentais pas ce type, il y avait quelque chose de pas clair chez lui, je ne savais pas quoi mais je n’allais certainement pas laisser Lisbon s’approcher de lui de trop près.
-“ Lisbon,” commençais-je, “je dois vous expliquer quelque chose et maintenant.”
Je ne lui laissais pas le temps de répondre et l’entrainais avec moi un peu plus loin, sous le regard encore plus noir de cet inconnu qui me plaisait de moins en moins. Lorsque nous nous arrêtâmes, Lisbon se dégagea de ma main et me fit face, prête à me frapper dans le nez mais je lui pris le visage de mes deux mains et plongeais sur elle pour l’embrasser passionnément.
D’abord surprise, elle tenta de se défaire de mon emprise, mais peu à peu, elle se détendit et fini par répondre à mon baiser. Ce fut un baiser passionné, fantastique et j’aurais voulu qu’il ne prenne jamais fin. Mais il ne dura pas bien longtemps, assez cependant pour qu’elle comprenne je pense. Nous nous séparâmes mais je posais mon front contre le sien, reprenant mon souffle.
-“ C’est vous cette femme Lisbon… Teresa, jamais je ne jouerais avec vos sentiments,” lui dis-je alors entre deux soupirs. “Je ne sais toujours pas si vous avez les mêmes sentiments envers moi mais…”
-“ Bien sûr idiot,” me coupa-t-elle en m’embrassant encore une fois.
Le baiser fut plus doux cette fois, mais tout aussi merveilleux. Je lui entourais la taille de mes bras et elle m’entoura la nuque, se serrant encore plus contre moi, souriant contre mes lèvres.
Cette fois ce fut elle qui mit fin au baiser mais son sourire était rayonnant, me donnant envie de la voir ainsi pour le reste de ma vie.
-“ Retournons travailler,” me dit-elle. “Nous rediscuterons de tout ça ce soir à la maison.”
-“ Chez vous ?” Demandais-je innocemment.
-“ Chez moi,” m’approuva-t-elle.
Puis elle me prit la main. Nous retournâmes au restaurant pour payer notre repas. J’étais partis si vite que j’avais oublié de le faire. La serveuse nous sourit, comprenant que nous avions eu une petite dispute mais ne nous reprocha rien. Puis nous retournâmes au CBI.
En passant, je remarquais l’homme d’un peu plus tôt, nous regardant méchamment. Je fus heureux de ne pas avoir laissé le temps à Lisbon de prendre rendez-vous avec lui, je ne le sentais vraiment pas. Je ne voulais absolument pas que cet homme revoit ma Lisbon. Ce soir nous aurions une vraie discussion et mettrions les choses à plats. En attendant, elle savait ce que je ressentais pour elle, et j’étais certain qu’elle ressentait la même chose. Il ne restait plus qu’à fixer les règles, car je savais qu’elle poserait des conditions. C’était ma Lisbon.
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Le POV de Jane...
J'aime le coup de Rigsby...le ventre sur pattes...la façon dont les autres se servent de lui pour connaitre l'heure des repas
La façon maladroite de Jane d'essayer de parler avec Lisbon...je le vois un peu comme ça dans la série...charmeur mais pas franchement à l'aise avec les femmes...une certaine pudeur qui frise la timidité...
La pointe de jalousie et l'aveu...enfin
j'aime toujours autant la tendresse que tu mets dans ce texte
Mais...il y a un mais...il y a la rencontre avec cet inconnu qui ne laisse rien présager de bon
pour cette histoire
J'aime le coup de Rigsby...le ventre sur pattes...la façon dont les autres se servent de lui pour connaitre l'heure des repas
La façon maladroite de Jane d'essayer de parler avec Lisbon...je le vois un peu comme ça dans la série...charmeur mais pas franchement à l'aise avec les femmes...une certaine pudeur qui frise la timidité...
La pointe de jalousie et l'aveu...enfin
j'aime toujours autant la tendresse que tu mets dans ce texte
Mais...il y a un mais...il y a la rencontre avec cet inconnu qui ne laisse rien présager de bon
pour cette histoire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: The Madness of Love ^
J'ADORE J'ADORE
Quel chapitre parfait sur les POV de Jane
Jane invite Lisbon a déjeuner Il a raison, Rigsby n'a pas besoin d'horloge pour savoir qu'il a faim j'adore la réaction de l'équipe en voyant Lisbon au bras de Jane
Jane qui avoue ses sentiments à Lisbon de manière maladroite mais au début, j'avais envie de la gifler et lui crier "Mais t'es conne ma parole, il te dit que tu es la femme de sa vie et toi, tu t'en va ???" mais ils se sont rattrapés puis c'est trop
Mais où sont les Vrais hommes comme lui, bordel ???
Comme Jane, cet homme là, je ne le sens pas du tout pusi comment Lisbon peut oser rougir face à cet homme :quoi! et j'ajoute que j'aime cette pointe de jalousie chez Jane
Je sens que c'est ce fameux tueur cet inconnu et je sens que la suite ne va pas être calme du tout
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
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Re: The Madness of Love ^
fallait bien que ce moment arrive
je vais essayer de ne pas être trop méchante avec Lisbon mais sachez qu'elle ne sera pas la seule à souffrir
je vais essayer de ne pas être trop méchante avec Lisbon mais sachez qu'elle ne sera pas la seule à souffrir
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Re: The Madness of Love ^
Tu vois Sweety, je ne suis pas Jisbon dans l'âme, mais j'avoue que ta manière d'écrire me donne envie de lire encore plus de moments comme celui-là!!
Bon alors ça y est, ils ont rencontré "le boucher", sans le savoir.
Mais quelque chose me dit que Jane n'est pas prêt d'oublier son visage, le visage de l'homme qui a osé draguer sa Lisbon!!
En parlant de ça, j'aime bien quand Jane pose sa main sur l'épaule de Lisbon, style: "Pas touche à ma copine!!"
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon alors ça y est, ils ont rencontré "le boucher", sans le savoir.
Mais quelque chose me dit que Jane n'est pas prêt d'oublier son visage, le visage de l'homme qui a osé draguer sa Lisbon!!
En parlant de ça, j'aime bien quand Jane pose sa main sur l'épaule de Lisbon, style: "Pas touche à ma copine!!"
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: The Madness of Love ^
à tous pour vos commentaires, je suis bien contente que ça vous plaise , même si j'ai comme l'impression que cette fic ne plait qu'à trois personnes
Encore un chapitre calme, mais ça ne va pas durer, préparez vous
Bonne lecture
Encore un chapitre calme, mais ça ne va pas durer, préparez vous
Bonne lecture
*******
Chapitre 7
Chapitre 7
Après être retourné au CBI, je laissais Lisbon à ses dossiers, elle était vraiment impatiente d’en finir avec tout ça. Et je savais bien pourquoi. Si elle finissait assez tôt, alors nous pourrions rentrer plus tôt que prévu et avoir cette discussion, complète et sans interruption cette fois.
J’avais vraiment besoin de lui parler, de vider mon sac et lui ouvrir mon cœur. J’avais tant de choses à lui dire, tant de secrets à dévoiler. Je savais que je ne pourrais pas tout garder pour moi, qu’il fallait que je m’ouvre à elle. Une vraie relation était construite sur la confiance, alors je voulais tout lui dire. De ma culpabilité sur la mort de ma famille, en passant par mon enfance un peu spéciale et toutes les mauvaises choses que j’avais fait à cette époque et pour finir mes soupçons sur John le Rouge. Je ne voulais aucun secret entre nous.
Bien entendu je savais bien que Teresa ne me dirait pas tout, qu’elle garderait une part pour elle. Mais je ne la forçais à rien, je savais qu’elle s’ouvrirait à moi quand elle serait prête. En attendant, je devais être là pour elle, à chaque instant et je me faisais un devoir de le faire.
Lorsque je retournais à mon canapé, je remarquais que mes collègues me suivaient des yeux, curieux et je savais bien pourquoi. Ils voulaient savoir ce qu’il c’était passé durant la pause de midi, qui avait duré plus longtemps que prévu. Nous avions un peu plus d’une demi-heure de retard et en tant qu’équipe soudée, ils voulaient en savoir plus. Je ne pouvais pas le leur reprocher, au contraire, j’étais ravi de voir qu’ils se souciaient autant de leur patronne. Je me disais que si un jour il m’arrivait quelque chose, alors Teresa ne serait pas seule, qu’elle aurait des gens pour la soutenir et prendre soin d’elle.
Je prenais place sur mon canapé, sirotant la tasse de thé que je m’étais préparée en revenant et attendais la question que je savais venir bientôt. Et je ne me trompais pas.
-“ Alors Jane, racontes-nous tout,” me dit Rigsby en rapprochant sa chaise de mon canapé.
-“ Que veux-tu que je te dise?” Lui demandais-je d’un ton innocent.
-“ Toi et Lisbon,” précisa-t-il.
-“ Et bien quoi moi et Lisbon?” Continuais-je.
-“ Vous êtes ensemble?” Demanda cette fois Van Pelt avec des étincelles dans les yeux.
Je savais bien qu’ils attendaient tous ça depuis longtemps, il y avait même des paris sur le temps qu’il nous faudrait pour nous dévoiler. Je ne m’en offusquais pas, mais je savais qu’il en serait tout autre si jamais Lisbon venait à l’apprendre. Elle n’aimait pas que les gens s’occupent de sa vie privée, et je la comprenais.
Mais je n’avais pas vraiment envie de leur en parler, je voulais garder encore un peu ce petit secret entre nous, du moins tant que nous n’aurions pas parlé elle et moi. Je voulais son accord pour mettre nos amis au courant, je ne voulais pas que tout se termine si vite à cause d’un petit désaccord comme celui-ci.
-“ Lisbon et moi ne sommes qu’amis,” leur répondis-je. “Elle avait besoin de parler au sujet de cette affaire, alors c’est-ce que nous avons fait, nous avons parlé.”
Je vis le regard septique de Cho et je lui faisais comprendre avec les yeux qu’il valait mieux ne rien dire pour le moment. Il hocha la tête en signe de compréhension. Les autres parurent déçus mais je ne m’en occupais pas. Ils finiraient par le savoir, mais chaque chose en son temps.
Chacun retourna à ses occupations et le reste de la journée se passa tranquillement. Aucune affaire ne vint nous déranger et les trois agents eurent le temps de finir tout leurs rapports en retard, ainsi que Lisbon. Du coup, je les vis partir plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu et, une fois qu’ils eurent tous disparu dans l’ascenseur, je me précipitais dans le bureau de ma boss. J’avais envie de la voir, de la prendre dans mes bras et de l’embrasser.
Je la trouvais une fois de plus la tête dans les dossiers. Je pensais qu’elle avait fini depuis longtemps, mais je devais me tromper. Je m’avançais vers le bureau et constatais que ce n’était ni un rapport en retard, ni une plainte à mon encontre. Non, il s’agissait d’autre chose et à son regard je sus que c’était important.
Curieux, je fis le tour du bureau et regardais par-dessus son épaule. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, mon sang se glaça dans mes veines et ma respiration se bloqua. C’était le rapport d’autopsie de Britney Parker. On pouvait voir des photos de la scène de crime, différentes prises de vues des coups qu’elle avait reçu, des mots inscrit sur son corps mais qui n’avaient aucun sens.
Je tournais le fauteuil de Teresa afin qu’elle ne regarde plus ces choses et la forçais à se lever. Je l’entourais alors de mes bras et la serrais contre moi, fort. Je la sentis faire de même et nous restâmes un moment comme ça, en silence. Puis, elle releva la tête vers moi sans se décoller. Elle se mit sur la pointe des pieds et vint poser un baiser sur mes lèvres. Je fus surpris mais approfondis le baiser, y mettant tout mon amour pour elle. Je savais qu’elle avait besoin de ça, de ce réconfort que je lui apportais et, après avoir vu ces photos, moi aussi j’en avais besoin.
Finalement, nous nous séparâmes mais restâmes l’un contre l’autre. Je ne voulais pas me séparer d’elle et il semblait que Teresa non plus. Mais il fallait que nous rentrions à la maison. Rien que de penser que j’allais une fois de plus passer la nuit chez Lisbon, mon cœur s’emballait. J’étais si heureux qu’elle me le propose encore, qu’elle ne me rejette pas. Je crois même que j’étais le plus heureux des hommes sur Terre à cet instant.
-“ Rentrons,” lui soufflais-je.
Elle acquiesça et nous partîmes donc, comme la veille au soir, avec sa voiture, en silence. Mais cette fois ce n’était pas à cause de mes cauchemars mais à cause de l’affaire du ‘Boucher‘, même si elle n’était plus de notre ressort. Je ne cessais de voir ces images dans ma tête, imaginant le corps de Teresa à la place de celui de Britney, ses longs cheveux ébène couvrant une partie de son visage, ses beaux yeux émeraude fermés à jamais. Je ne voulais pas que cela arrive, je ne voulais pas devoir supporter la peine de perdre encore une fois la femme que j’aimais.
Je savais qu’il en était de même pour elle, qu’elle s’imaginait elle aussi à la place de cette jeune fille et qu’elle avait peur. Je sentais que toute cette histoire l’avait secoué bien plus qu’elle ne voulait l’admettre. Je devais la faire me parler, il fallait qu’elle évacue tout ça sinon elle en deviendrait folle.
Une fois arrivés, je la vis monter directement dans la salle de bain prendre une douche. Je fus tenté de la suivre, de partager ce moment avec elle. Mais je savais que c’était trop tôt, et je ne voulais pas ruiner notre relation si fragile et toute nouvelle. Nous avions le temps pour ça. Je voulais juste pouvoir profiter de la chaleur de son corps tout au long de la nuit, de pouvoir la serrer dans mes bras, tout simplement.
Pendant qu’elle se lavait, je me mis en quête de quelque chose à manger et constatais qu’elle n’avait pas grand-chose dans ses placards. Le fond de sa poubelle m’informa sur ce qu’elle mangeait tout les jours, des plats à emporter, du surgeler. Son alimentation était loin d’être saine. J’allais y remédier mais pas ce soir. Je décidais donc de faire comme elle et trouvais la carte d’un restaurant chinois pas très loin qui faisait des plats à emporter. Je commandais donc quelque chose pour deux et attendais qu’il nous livre. Ce qui ne tarda pas et je dressais la table, juste à temps car je la vis descendre l’escalier et venir vers moi.
Elle semblait plus détendue et portait une tenue si courte que je sentis une chaleur se rependre dans mon corps. Si je l’entendais encore une fois dire qu’elle n’était pas attirante, je ne sais pas ce que je ferais. Car elle n’était peut-être pas une reine de beauté, mais pour moi elle était la plus belle femme sur cette Terre.
Elle avait relevé ses cheveux en un chignon d’où s’échappaient quelques mèches, ses jambes fines et blanches bougeant sensuellement à chaque pas qu’elle faisait. Son débardeur vert faisait ressortir ses yeux dans lesquels je me perdis l’espace d’un instant. Je lui ouvrais les bras et elle vint s’y lover.
Puis, nous nous installâmes à table et mangions en silence. Une fois fini, nous débarrassâmes la table tous les deux et elle m’aida à faire la vaisselle. On aurait dit un couple, les choses se faisaient naturellement et je me sentis à ma place ici, dans sa cuisine, avec elle. Je voulais pouvoir faire ça tout les jours pour le reste de ma vie.
Dès que tout fut propre, nous montâmes à l’étage et je me dirigeais vers la chambre d’amis. Mais avant que je ne puisse ouvrir la porte, je sentis sa main sur mon bras et je relevais les yeux vers elle.
-“ Dors avec moi,” me dit-elle simplement.
-“ Nous pouvons dormir ici,” tentais-je, soudain mal à l’aise à l’idée de pénétrer dans la pièce si intime de cette femme.
-“ Je veux que tu dormes avec moi, dans ma chambre, s’il te plait,” me répondit-elle en baissant les yeux.
-“ Tout ce que tu voudras,” lui dis-je alors en relevant son visage.
Nous nous sourîmes avant d’entrer dans sa chambre, Je restais un moment sur le pas de la porte, peu certain de vraiment pouvoir y entrer, mais elle me tira par la main et je la suivis jusqu’à son lit. Elle tira ses couvertures et prépara le lit pour nous deux. Puis, elle alla jusqu’à son placard, fouilla un moment et en ressortit avec un pantalon et un T-shirt qu’elle me tendit.
-“ C’était à mon frère Tommy,” précisa-t-elle. “Il les a oublié il y a longtemps, je pense que ça devrait t’aller.”
-“ Merci,” répondis-je ne m’emparant des vêtements.
J’allais me changer dans la salle de bain et revins pour la trouver dans le lit, confortablement installée et je sentis mon cœur battre la chamade dans ma poitrine alors que je prenais place à coté d’elle. Immédiatement, elle vint se serrer contre moi et je lui entourais la taille de mon bras gauche alors que ma main droite se posait dans ses cheveux où je glissais mes doigts.
Elle posa ses lèvres sur mon torse et, malgré le T-shirt en coton, je sentis ses lèvres contre moi. Je fermais les yeux et me laisser aller. Je savais que nous devions parler, mais je n’avais pas envie de briser ce moment. Ce fut Teresa qui le fit.
-“ Patrick, à propos de ce midi,” commença-t-elle. “Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal, crois moi. J’avais simplement peur, j’avais peur que tu te serves de moi.”
Je ne fus même pas étonné du passage du vous au tu et j’en fus même ravi. Mais pour ce que venait de me dire Teresa, j’eu un peu mal au cœur qu’elle puisse penser ça, que je me servirais d’elle avant de me lancer. Je n’étais pas comme ça, je ne lui aurais jamais fait ça.
Elle du sentir que je ne l’avais pas bien pris car elle se décala se moi puis s’installa de son côté du lit, me tournant le dos. Je vis ses épaules bouger et je sus qu’elle pleurait. Je ne voulais pas qu’elle pleure, je ne voulais plus jamais voir de larmes dans ses yeux.
Je tendis alors mon bras vers elle et la forçais à se tourner vers moi. Les larmes coulaient sur ses joues et je les chassais du revers de la main. Elle ferma les yeux et je la tirais vers moi, embrassant le dessus de sa tête lorsqu’elle se réinstalla sur mon torse.
-“ Ne te reproches rien, tu n’es pas totalement fautive dans tout ça,” la taquinais-je un peu. Et elle me donna un petit coup sur l’épaule en souriant. “ Je n’étais pas très clair dans mes propos, j’étais… intimidé,” reconnu-je.
-“ Le grand Patrick Jane, timide ? Je ne l’aurais jamais imaginé,” me sourit-elle.
-“ Nous nous sommes mal compris, mal expliqués, mais maintenant tout va mieux,” dis-je avec une petite pointe d’interrogation.
-“ Tout va plus que mieux,” me confirma-t-elle.
Nous restâmes silencieux un moment avant que je ne me souvienne de l’homme de ce midi. Je n’avais pas aimé le regard qu’il avait posé sur Teresa, la façon dont il la regardait de la tête aux pieds pour finir sur son visage. J’avais vu quelque chose dans son regard qui ne me plaisait pas, mais quoi au juste, je ne le savais pas. Quelque chose me disait qu’il allait falloir que je fasse attention. Je ne voulais pas que Teresa puisse le revoir, et cela n’avait rien à voir avec la jalousie, enfin peut-être un peu. Je décidais donc de lui en parler.
-“ Teresa, qui était cet homme à midi ?” Lui demandais-je, “celui à qui tu parlais sur le trottoir.”
-“ Je ne sais pas, je l’ai bousculé lorsque je suis sortie du restaurant mais quelqu’un ne m’a pas laissé le temps de faire plus ample connaissance,” me sourit-elle en s’installant un peu plus sur moi, éveillant au passage une partie de mon corps bien précise.
Je rougis un peu, mal à l’aise et Teresa me répondit en m’embrassant tendrement. Je ne voulais pas que nous allions trop vite, je voulais profiter de chaque petit moment avec elle avant d’enfin sauter le pas. Je savais qu’il me faudrait du temps avant que je ne puisse faire l’amour avec elle et j’eu soudain peur qu’elle ne se lasse de cette attente. Le baiser glissa de mes lèvres sur ma joue et continua son chemin jusqu’à mon oreille.
-“ Nous avons tout le temps pour ça Patrick, je serais patiente,” me souffla-t-elle. “Je sais qu’il te faut du temps, je t’en laisserais autant que tu en auras besoin. Mais pas trop quand même.”
Je lui répondis en l’embrassant à mon tour, mais je posais directement mes lèvres dans son cou, la faisant vibrer contre moi. Je voulais lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas à attendre trop longtemps. Je ne pensais pas pouvoir moi-même attendre, je sentais déjà mon corps en demander plus. Mais je voulais que notre relation évolue un peu plus sur le plan émotionnel avant de passer au stade de la relation physique. Je ne voulais pas tout foutre en l’air à cause des réactions trop vives de mon corps.
Teresa se recoucha sur moi, m’entourant de ses bras et je fis de même. Encore une fois le silence s’imposa mais j’avais autre chose à lui demander alors je le fis avant qu’elle ne s’endorme.
-“ Pourquoi avais-tu le rapport d’autopsie de Britney Parker?” Lui demandais-je.
-“ Je ne l’ai pas demandé, je l’ai reçu après notre retour du restaurant,” me répondit-elle. “Il semblerait que le laboratoire ne sache pas encore que nous ne sommes plus sur l’affaire et, je n’ai pas résisté, je l’ai ouvert pour savoir comment elle était morte.”
-“ Tu n’aurais pas du le faire, maintenant ces images vont nous hanter tous les deux.”
“ Je suis désolée Patrick, mais même si je ne suis plus sur l’affaire, je veux savoir qui lui a fait ça, je veux arrêter ce monstre pour qu’il ne puisse plus faire de mal à personne.”
-“ Le FBI va s’en charger et ils feront du bon travail, ne te soucie plus de cette affaire s’il te plait, je ne veux pas que le tueur s’en prenne à toi.”
-“ Ça n’arrivera pas.”
Nous nous embrassâmes une dernière fois avant de fermer les yeux et de nous endormir, dans les bras l’un de l’autre. Je savais que ce bonheur ne durerait pas. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que cette affaire reviendrait nous hanter et que quelque chose allait arriver à Teresa. Une sensation, sortie de je ne sais où, mais j’avais peur d’avoir raison.
Je chassais ces pensées de ma tête pour me concentrer sur le corps installé sur moi et savourais d’avoir Teresa dans mes bras pour la nuit, et toutes les autres après celle-ci.
J’avais vraiment besoin de lui parler, de vider mon sac et lui ouvrir mon cœur. J’avais tant de choses à lui dire, tant de secrets à dévoiler. Je savais que je ne pourrais pas tout garder pour moi, qu’il fallait que je m’ouvre à elle. Une vraie relation était construite sur la confiance, alors je voulais tout lui dire. De ma culpabilité sur la mort de ma famille, en passant par mon enfance un peu spéciale et toutes les mauvaises choses que j’avais fait à cette époque et pour finir mes soupçons sur John le Rouge. Je ne voulais aucun secret entre nous.
Bien entendu je savais bien que Teresa ne me dirait pas tout, qu’elle garderait une part pour elle. Mais je ne la forçais à rien, je savais qu’elle s’ouvrirait à moi quand elle serait prête. En attendant, je devais être là pour elle, à chaque instant et je me faisais un devoir de le faire.
Lorsque je retournais à mon canapé, je remarquais que mes collègues me suivaient des yeux, curieux et je savais bien pourquoi. Ils voulaient savoir ce qu’il c’était passé durant la pause de midi, qui avait duré plus longtemps que prévu. Nous avions un peu plus d’une demi-heure de retard et en tant qu’équipe soudée, ils voulaient en savoir plus. Je ne pouvais pas le leur reprocher, au contraire, j’étais ravi de voir qu’ils se souciaient autant de leur patronne. Je me disais que si un jour il m’arrivait quelque chose, alors Teresa ne serait pas seule, qu’elle aurait des gens pour la soutenir et prendre soin d’elle.
Je prenais place sur mon canapé, sirotant la tasse de thé que je m’étais préparée en revenant et attendais la question que je savais venir bientôt. Et je ne me trompais pas.
-“ Alors Jane, racontes-nous tout,” me dit Rigsby en rapprochant sa chaise de mon canapé.
-“ Que veux-tu que je te dise?” Lui demandais-je d’un ton innocent.
-“ Toi et Lisbon,” précisa-t-il.
-“ Et bien quoi moi et Lisbon?” Continuais-je.
-“ Vous êtes ensemble?” Demanda cette fois Van Pelt avec des étincelles dans les yeux.
Je savais bien qu’ils attendaient tous ça depuis longtemps, il y avait même des paris sur le temps qu’il nous faudrait pour nous dévoiler. Je ne m’en offusquais pas, mais je savais qu’il en serait tout autre si jamais Lisbon venait à l’apprendre. Elle n’aimait pas que les gens s’occupent de sa vie privée, et je la comprenais.
Mais je n’avais pas vraiment envie de leur en parler, je voulais garder encore un peu ce petit secret entre nous, du moins tant que nous n’aurions pas parlé elle et moi. Je voulais son accord pour mettre nos amis au courant, je ne voulais pas que tout se termine si vite à cause d’un petit désaccord comme celui-ci.
-“ Lisbon et moi ne sommes qu’amis,” leur répondis-je. “Elle avait besoin de parler au sujet de cette affaire, alors c’est-ce que nous avons fait, nous avons parlé.”
Je vis le regard septique de Cho et je lui faisais comprendre avec les yeux qu’il valait mieux ne rien dire pour le moment. Il hocha la tête en signe de compréhension. Les autres parurent déçus mais je ne m’en occupais pas. Ils finiraient par le savoir, mais chaque chose en son temps.
Chacun retourna à ses occupations et le reste de la journée se passa tranquillement. Aucune affaire ne vint nous déranger et les trois agents eurent le temps de finir tout leurs rapports en retard, ainsi que Lisbon. Du coup, je les vis partir plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu et, une fois qu’ils eurent tous disparu dans l’ascenseur, je me précipitais dans le bureau de ma boss. J’avais envie de la voir, de la prendre dans mes bras et de l’embrasser.
Je la trouvais une fois de plus la tête dans les dossiers. Je pensais qu’elle avait fini depuis longtemps, mais je devais me tromper. Je m’avançais vers le bureau et constatais que ce n’était ni un rapport en retard, ni une plainte à mon encontre. Non, il s’agissait d’autre chose et à son regard je sus que c’était important.
Curieux, je fis le tour du bureau et regardais par-dessus son épaule. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, mon sang se glaça dans mes veines et ma respiration se bloqua. C’était le rapport d’autopsie de Britney Parker. On pouvait voir des photos de la scène de crime, différentes prises de vues des coups qu’elle avait reçu, des mots inscrit sur son corps mais qui n’avaient aucun sens.
Je tournais le fauteuil de Teresa afin qu’elle ne regarde plus ces choses et la forçais à se lever. Je l’entourais alors de mes bras et la serrais contre moi, fort. Je la sentis faire de même et nous restâmes un moment comme ça, en silence. Puis, elle releva la tête vers moi sans se décoller. Elle se mit sur la pointe des pieds et vint poser un baiser sur mes lèvres. Je fus surpris mais approfondis le baiser, y mettant tout mon amour pour elle. Je savais qu’elle avait besoin de ça, de ce réconfort que je lui apportais et, après avoir vu ces photos, moi aussi j’en avais besoin.
Finalement, nous nous séparâmes mais restâmes l’un contre l’autre. Je ne voulais pas me séparer d’elle et il semblait que Teresa non plus. Mais il fallait que nous rentrions à la maison. Rien que de penser que j’allais une fois de plus passer la nuit chez Lisbon, mon cœur s’emballait. J’étais si heureux qu’elle me le propose encore, qu’elle ne me rejette pas. Je crois même que j’étais le plus heureux des hommes sur Terre à cet instant.
-“ Rentrons,” lui soufflais-je.
Elle acquiesça et nous partîmes donc, comme la veille au soir, avec sa voiture, en silence. Mais cette fois ce n’était pas à cause de mes cauchemars mais à cause de l’affaire du ‘Boucher‘, même si elle n’était plus de notre ressort. Je ne cessais de voir ces images dans ma tête, imaginant le corps de Teresa à la place de celui de Britney, ses longs cheveux ébène couvrant une partie de son visage, ses beaux yeux émeraude fermés à jamais. Je ne voulais pas que cela arrive, je ne voulais pas devoir supporter la peine de perdre encore une fois la femme que j’aimais.
Je savais qu’il en était de même pour elle, qu’elle s’imaginait elle aussi à la place de cette jeune fille et qu’elle avait peur. Je sentais que toute cette histoire l’avait secoué bien plus qu’elle ne voulait l’admettre. Je devais la faire me parler, il fallait qu’elle évacue tout ça sinon elle en deviendrait folle.
Une fois arrivés, je la vis monter directement dans la salle de bain prendre une douche. Je fus tenté de la suivre, de partager ce moment avec elle. Mais je savais que c’était trop tôt, et je ne voulais pas ruiner notre relation si fragile et toute nouvelle. Nous avions le temps pour ça. Je voulais juste pouvoir profiter de la chaleur de son corps tout au long de la nuit, de pouvoir la serrer dans mes bras, tout simplement.
Pendant qu’elle se lavait, je me mis en quête de quelque chose à manger et constatais qu’elle n’avait pas grand-chose dans ses placards. Le fond de sa poubelle m’informa sur ce qu’elle mangeait tout les jours, des plats à emporter, du surgeler. Son alimentation était loin d’être saine. J’allais y remédier mais pas ce soir. Je décidais donc de faire comme elle et trouvais la carte d’un restaurant chinois pas très loin qui faisait des plats à emporter. Je commandais donc quelque chose pour deux et attendais qu’il nous livre. Ce qui ne tarda pas et je dressais la table, juste à temps car je la vis descendre l’escalier et venir vers moi.
Elle semblait plus détendue et portait une tenue si courte que je sentis une chaleur se rependre dans mon corps. Si je l’entendais encore une fois dire qu’elle n’était pas attirante, je ne sais pas ce que je ferais. Car elle n’était peut-être pas une reine de beauté, mais pour moi elle était la plus belle femme sur cette Terre.
Elle avait relevé ses cheveux en un chignon d’où s’échappaient quelques mèches, ses jambes fines et blanches bougeant sensuellement à chaque pas qu’elle faisait. Son débardeur vert faisait ressortir ses yeux dans lesquels je me perdis l’espace d’un instant. Je lui ouvrais les bras et elle vint s’y lover.
Puis, nous nous installâmes à table et mangions en silence. Une fois fini, nous débarrassâmes la table tous les deux et elle m’aida à faire la vaisselle. On aurait dit un couple, les choses se faisaient naturellement et je me sentis à ma place ici, dans sa cuisine, avec elle. Je voulais pouvoir faire ça tout les jours pour le reste de ma vie.
Dès que tout fut propre, nous montâmes à l’étage et je me dirigeais vers la chambre d’amis. Mais avant que je ne puisse ouvrir la porte, je sentis sa main sur mon bras et je relevais les yeux vers elle.
-“ Dors avec moi,” me dit-elle simplement.
-“ Nous pouvons dormir ici,” tentais-je, soudain mal à l’aise à l’idée de pénétrer dans la pièce si intime de cette femme.
-“ Je veux que tu dormes avec moi, dans ma chambre, s’il te plait,” me répondit-elle en baissant les yeux.
-“ Tout ce que tu voudras,” lui dis-je alors en relevant son visage.
Nous nous sourîmes avant d’entrer dans sa chambre, Je restais un moment sur le pas de la porte, peu certain de vraiment pouvoir y entrer, mais elle me tira par la main et je la suivis jusqu’à son lit. Elle tira ses couvertures et prépara le lit pour nous deux. Puis, elle alla jusqu’à son placard, fouilla un moment et en ressortit avec un pantalon et un T-shirt qu’elle me tendit.
-“ C’était à mon frère Tommy,” précisa-t-elle. “Il les a oublié il y a longtemps, je pense que ça devrait t’aller.”
-“ Merci,” répondis-je ne m’emparant des vêtements.
J’allais me changer dans la salle de bain et revins pour la trouver dans le lit, confortablement installée et je sentis mon cœur battre la chamade dans ma poitrine alors que je prenais place à coté d’elle. Immédiatement, elle vint se serrer contre moi et je lui entourais la taille de mon bras gauche alors que ma main droite se posait dans ses cheveux où je glissais mes doigts.
Elle posa ses lèvres sur mon torse et, malgré le T-shirt en coton, je sentis ses lèvres contre moi. Je fermais les yeux et me laisser aller. Je savais que nous devions parler, mais je n’avais pas envie de briser ce moment. Ce fut Teresa qui le fit.
-“ Patrick, à propos de ce midi,” commença-t-elle. “Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal, crois moi. J’avais simplement peur, j’avais peur que tu te serves de moi.”
Je ne fus même pas étonné du passage du vous au tu et j’en fus même ravi. Mais pour ce que venait de me dire Teresa, j’eu un peu mal au cœur qu’elle puisse penser ça, que je me servirais d’elle avant de me lancer. Je n’étais pas comme ça, je ne lui aurais jamais fait ça.
Elle du sentir que je ne l’avais pas bien pris car elle se décala se moi puis s’installa de son côté du lit, me tournant le dos. Je vis ses épaules bouger et je sus qu’elle pleurait. Je ne voulais pas qu’elle pleure, je ne voulais plus jamais voir de larmes dans ses yeux.
Je tendis alors mon bras vers elle et la forçais à se tourner vers moi. Les larmes coulaient sur ses joues et je les chassais du revers de la main. Elle ferma les yeux et je la tirais vers moi, embrassant le dessus de sa tête lorsqu’elle se réinstalla sur mon torse.
-“ Ne te reproches rien, tu n’es pas totalement fautive dans tout ça,” la taquinais-je un peu. Et elle me donna un petit coup sur l’épaule en souriant. “ Je n’étais pas très clair dans mes propos, j’étais… intimidé,” reconnu-je.
-“ Le grand Patrick Jane, timide ? Je ne l’aurais jamais imaginé,” me sourit-elle.
-“ Nous nous sommes mal compris, mal expliqués, mais maintenant tout va mieux,” dis-je avec une petite pointe d’interrogation.
-“ Tout va plus que mieux,” me confirma-t-elle.
Nous restâmes silencieux un moment avant que je ne me souvienne de l’homme de ce midi. Je n’avais pas aimé le regard qu’il avait posé sur Teresa, la façon dont il la regardait de la tête aux pieds pour finir sur son visage. J’avais vu quelque chose dans son regard qui ne me plaisait pas, mais quoi au juste, je ne le savais pas. Quelque chose me disait qu’il allait falloir que je fasse attention. Je ne voulais pas que Teresa puisse le revoir, et cela n’avait rien à voir avec la jalousie, enfin peut-être un peu. Je décidais donc de lui en parler.
-“ Teresa, qui était cet homme à midi ?” Lui demandais-je, “celui à qui tu parlais sur le trottoir.”
-“ Je ne sais pas, je l’ai bousculé lorsque je suis sortie du restaurant mais quelqu’un ne m’a pas laissé le temps de faire plus ample connaissance,” me sourit-elle en s’installant un peu plus sur moi, éveillant au passage une partie de mon corps bien précise.
Je rougis un peu, mal à l’aise et Teresa me répondit en m’embrassant tendrement. Je ne voulais pas que nous allions trop vite, je voulais profiter de chaque petit moment avec elle avant d’enfin sauter le pas. Je savais qu’il me faudrait du temps avant que je ne puisse faire l’amour avec elle et j’eu soudain peur qu’elle ne se lasse de cette attente. Le baiser glissa de mes lèvres sur ma joue et continua son chemin jusqu’à mon oreille.
-“ Nous avons tout le temps pour ça Patrick, je serais patiente,” me souffla-t-elle. “Je sais qu’il te faut du temps, je t’en laisserais autant que tu en auras besoin. Mais pas trop quand même.”
Je lui répondis en l’embrassant à mon tour, mais je posais directement mes lèvres dans son cou, la faisant vibrer contre moi. Je voulais lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas à attendre trop longtemps. Je ne pensais pas pouvoir moi-même attendre, je sentais déjà mon corps en demander plus. Mais je voulais que notre relation évolue un peu plus sur le plan émotionnel avant de passer au stade de la relation physique. Je ne voulais pas tout foutre en l’air à cause des réactions trop vives de mon corps.
Teresa se recoucha sur moi, m’entourant de ses bras et je fis de même. Encore une fois le silence s’imposa mais j’avais autre chose à lui demander alors je le fis avant qu’elle ne s’endorme.
-“ Pourquoi avais-tu le rapport d’autopsie de Britney Parker?” Lui demandais-je.
-“ Je ne l’ai pas demandé, je l’ai reçu après notre retour du restaurant,” me répondit-elle. “Il semblerait que le laboratoire ne sache pas encore que nous ne sommes plus sur l’affaire et, je n’ai pas résisté, je l’ai ouvert pour savoir comment elle était morte.”
-“ Tu n’aurais pas du le faire, maintenant ces images vont nous hanter tous les deux.”
“ Je suis désolée Patrick, mais même si je ne suis plus sur l’affaire, je veux savoir qui lui a fait ça, je veux arrêter ce monstre pour qu’il ne puisse plus faire de mal à personne.”
-“ Le FBI va s’en charger et ils feront du bon travail, ne te soucie plus de cette affaire s’il te plait, je ne veux pas que le tueur s’en prenne à toi.”
-“ Ça n’arrivera pas.”
Nous nous embrassâmes une dernière fois avant de fermer les yeux et de nous endormir, dans les bras l’un de l’autre. Je savais que ce bonheur ne durerait pas. Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que cette affaire reviendrait nous hanter et que quelque chose allait arriver à Teresa. Une sensation, sortie de je ne sais où, mais j’avais peur d’avoir raison.
Je chassais ces pensées de ma tête pour me concentrer sur le corps installé sur moi et savourais d’avoir Teresa dans mes bras pour la nuit, et toutes les autres après celle-ci.
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Même si je ne laisse pas forcément de commentaires, je suis ta fic... Et tu peux te rassurer, j'adore toujours autant les tiennes... Du moment qu'il y ait un peu de sadisme le reste m'importe peu Continue ainsi
et VLS!!!
et VLS!!!
Re: The Madness of Love ^
C'est vrai que les coms se font plutôt rares en ce moment, on les apprécie d'autant plus...
Que dire de ce chapitre, qui n'a pas déjà été dit...Tu es capable d'être d'un sadisme redoutable mais aussi d'une tendresse remarquable avec tes persos...
La relation tout en douceur entre Jane et Lisbon est tout simplement
Mais le ne va pas tarder à pointer le bout de son couteau alors je vais pour que ça ne se termine pas trop mal
pour cette fic que j'apprécie toujours autant
Que dire de ce chapitre, qui n'a pas déjà été dit...Tu es capable d'être d'un sadisme redoutable mais aussi d'une tendresse remarquable avec tes persos...
La relation tout en douceur entre Jane et Lisbon est tout simplement
Mais le ne va pas tarder à pointer le bout de son couteau alors je vais pour que ça ne se termine pas trop mal
pour cette fic que j'apprécie toujours autant
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Madness of Love ^
J'ai adoré ton chapitre, comme tous les précédents d'ailleurs !
( Excuse moi de n'avoir jamais commenté . . . J'essaierais de le faire plus régulièrement ! :) Parce que des fois on oublie qu'il y a des personnes derrière ces magnifiques mots . . . Encore désolé )
J'attends avec impatience la suite !
Alors VLS !
( Excuse moi de n'avoir jamais commenté . . . J'essaierais de le faire plus régulièrement ! :) Parce que des fois on oublie qu'il y a des personnes derrière ces magnifiques mots . . . Encore désolé )
J'attends avec impatience la suite !
Alors VLS !
MadMouse- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon, Jane et Cho bien sur !
Localisation : Chut, c'est un secret !
Re: The Madness of Love ^
C'est un réel plaisir de te lire, et en particulier quand tu nous fait du Jisbon!!
Ce qui arrive très rarement dans tes fics.
Jane est un vrai gentleman avec Lisbon, il se comporte patiemment et avec douceur, à l'image de son perso dans la série.
Quand à Lisbon, même si je pense qu'elle se retient de lui sauter dessus, je l'admire pour son self control.
Le tueur ne va pas tarder à faire voler en éclat, ce début de romance entre ces deux là.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce qui arrive très rarement dans tes fics.
Jane est un vrai gentleman avec Lisbon, il se comporte patiemment et avec douceur, à l'image de son perso dans la série.
Quand à Lisbon, même si je pense qu'elle se retient de lui sauter dessus, je l'admire pour son self control.
Le tueur ne va pas tarder à faire voler en éclat, ce début de romance entre ces deux là.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: The Madness of Love ^
Je viens de découvrir ta fic et je l'a trouve vraiment géniale
VLS
VLS
saya- Livreur de Pizza
Re: The Madness of Love ^
merci beaucoup ça fait vraiment plaisir de voir que mon travail est apprécié
la suite arrivera demain, j'essaie d'écrire un chapitre par jour, ce qui n'est pas toujours facile mais je m'y tiens
j'espère que la suite te plaira tout autant
la suite arrivera demain, j'essaie d'écrire un chapitre par jour, ce qui n'est pas toujours facile mais je m'y tiens
j'espère que la suite te plaira tout autant
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
J'ADORE
Encore un nouveau chapitre super agréable + plaisir à lire et riche en tendresse ainsi qu'en Jisbon !!!
Jane is so gentleman Comment il est tendre et doux avec Lisbon, il ne la force pas à parler, ni à la brusquer pour passer à l'acte, il est patient et tout... My god !
Il est possible d'avoir le même mais en solde et version french ??
Puis j'admire Lisbon qui se retient à lui sauter dessus tout de suite et qui est adorable avec lui
Oh oh ! Je sens que le tueur ne va pas tarder à pointer le bout de son nez pour faire voler leur relation en éclat mais je pour que tout se finisse bien et que tu ne fasses pas trop souffrir Lisbon et Jane
VLS VLS VLS
Encore un nouveau chapitre super agréable + plaisir à lire et riche en tendresse ainsi qu'en Jisbon !!!
Jane is so gentleman Comment il est tendre et doux avec Lisbon, il ne la force pas à parler, ni à la brusquer pour passer à l'acte, il est patient et tout... My god !
Il est possible d'avoir le même mais en solde et version french ??
Puis j'admire Lisbon qui se retient à lui sauter dessus tout de suite et qui est adorable avec lui
Oh oh ! Je sens que le tueur ne va pas tarder à pointer le bout de son nez pour faire voler leur relation en éclat mais je pour que tout se finisse bien et que tu ne fasses pas trop souffrir Lisbon et Jane
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: The Madness of Love ^
très agréable à lire ta fiction
je suis épatée comme à chaque fois
hâte d'avoir la suite
je suis épatée comme à chaque fois
hâte d'avoir la suite
Caroline Jane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Mentalist & Tokio Hotel
Localisation : Sur le canapé marron avec Patrick Jane
Re: The Madness of Love ^
Désolée de poster si tard, je rentre juste du boulot
Alors, ce chapitre est plus court que les autres, beaucoup plus court, mais il apporte bien des interrogations, et pour ceux qui me connaissent bien je pense que vous aurez peut-être une petite idée de ce que je prépare
Bon, Johel pour ta rapidité de correction
Bonne lecture
Alors, ce chapitre est plus court que les autres, beaucoup plus court, mais il apporte bien des interrogations, et pour ceux qui me connaissent bien je pense que vous aurez peut-être une petite idée de ce que je prépare
Bon, Johel pour ta rapidité de correction
Bonne lecture
********
Chapitre 8
Chapitre 8
Il faisait nuit noir dehors, seule la petite ampoule sous le porche devant la maison me donnait la luminosité nécessaire pour admirer son visage. Je tenais dans les mains une photo d’elle, prise à son insu lorsque je l’avais croisée plus tôt dans la journée.
Je l’avais rencontrée, enfin j’avais pu la voir, en vrai, la toucher, savourer la douceur de sa peau. Et à ce moment-là, j’avais su que c’était elle, sans le moindre doute. Elle était celle qui allait parvenir à me rendre heureux. Elle était celle dont la prophétie parlait, cette femme unique qui devait me retrouver pour accéder à ce monde meilleur que nous allions construire ensemble.
Je devais en faire part à la confrérie, ils seraient aussi heureux que moi d’apprendre que nous avions enfin trouvé la femme parfaite. J’allais avoir besoin de leur aide pour la préparer, je ne pourrais pas le faire seul. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que j’aurais plus de mal à lui faire subir l’entrainement nécessaire qu’avec les autres. Il se dégageait d’elle un petit je ne sais quoi qui faisait battre mon cœur. Je crois bien que j’étais amoureux. Pour la première fois de ma vie je ressentais ce sentiment dont j’avais si souvent entendu parler et dont j’avais été privé durant ma vie.
Cette femme devait vraiment être extraordinaire pour me faire ressentir de l’amour, je ne savais même pas ce que c’était. Mais je le ressentais et j’en avais quelque peu peur. Qu’est-ce donc que ça ? Un moyen de rendre l’homme esclave de la femme ? Je ne le savais pas, mais je voulais le savoir, je voulais comprendre tout ce que je ressentais à cet instant avant d’en informer la confrérie.
Fixant la photo une fois de plus, je me disais que je ne serais pas capable d’aller jusqu’au bout avec elle, que je ne parviendrais pas à faire ce pour quoi j’avais été élevé, mis au monde par une femme dont je ne savais rien, conçu par un homme dont je ne savais même pas le nom, pas même le visage. Tout ce que je savais c’est que mes parents n’avaient pas voulu de moi et que la confrérie m’avait recueilli tout petit pour faire de moi l’homme que j’étais à présent. Celui que j’appelais papa était en réalité le chef de la confrérie, il n’était en rien mon père mais il était celui qui avait fait de moi qui j’étais, m’inculquant les règles et les lois de notre petit groupe.
Ils m’avaient choisi, moi parmi tant d’autres enfants pour ces traits particuliers dont j’étais pourvu. Ils cherchaient le garçon parfait, pour faire de lui l’homme qui les conduirait à ce monde si merveilleux dont-ils m’avaient tant parlé. J’étais celui qui leur fallait, brun, les yeux verts, le parfait sosie de cette femme, mais un peu plus grand. Nous étions semblable, quasiment identiques et c’est-ce qui rendait les choses plus difficiles pour moi. Il y avait quelque chose que je ne m’expliquais pas, quelque chose chez elle qui me faisait dire que je ne pouvais pas lui faire ça. Mais je le devais, pour la confrérie, pour tout ce qu’ils avaient fait pour moi.
Je sentais toutes mes convictions voler en éclats, tout ce que j’avais appris au cours de ma vie s’envoler dans le vent, loin de moi. Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Je ne savais plus si les choix que j’avais fait dans ma vie étaient les bons ou si j’étais vraiment celui dont les médias parlaient, cet homme, non, ce monstre qu’il fallait absolument trouver et enfermer.
On m’avait apprit que tout ce que je faisais avait un but, que tout ce que je faisais était pour le bien de notre communauté, même si je me trompais parfois. J’étais toujours pardonné pour mes erreurs. Alors pourquoi le reste du monde ne pouvait-il pas le voir ? Pourquoi n’étais-je rien d’autre pour eux qu’un criminel qu’il fallait mettre hors d’état de nuire ? Et pourquoi pensais-je à tout ça maintenant ? A cause de cette femme, tout simplement.
Rangeant la photo dans la poche de ma veste, je rentrais dans la maison et allais me préparer à manger. Mon esprit était toujours préoccupé par cette femme, Teresa Lisbon. J’avais fait des recherches sur elle après l’avoir vue à la télévision. J’avais appris qu’elle était en charge de l’affaire sur la mort de la jeune Britney Parker, cette jeune fille si fragile, si innocente qui avait eu le malheur de croiser ma route.
Plus j’y pensais et plus je me disais que ce que je faisais était mal, mais je n’avais pas le choix, j’étais programmé pour ça et pour rien d’autre. J’avais été élevé pour accomplir cette prophétie et j’allais le faire, quoi qu’il en coute.
Une fois que j’eu mangé, je montais dans ma chambre pour dormir, j’avais besoin de repos. Toutes ces nouvelles émotions m’avaient fatigué au plus haut point et je ne voulais qu’une chose, me laisser envahir par le sommeil et les oublier, pour ne plus jamais devoir les ressentir. Mais une fois que je me fus endormi, l’image de cette femme apparu devant mes yeux, belle, souriante, magnifique. Je la voyais marcher sur un chemin de terre, dans une belle robe blanche, les pieds nus, les cheveux au vent, laissant l’odeur de son parfum parvenir à mes narines.
Je m’avançais vers elle, tendant mes bras dans sa direction, mais alors je le vis, lui cet homme. Il était là, entre nous et c’est vers lui qu’elle courait, à lui qu’elle envoyait ses sourires et ses rires. Je la vis se jeter dans ses bras, lui entourant la nuque tandis qu’il lui encerclait la taille. Je les vis se sourirent une fois encore avant de s’embrasser tendrement, avec tant d’amour que je sentis les larmes me bruler les yeux.
Je m’éveillais en sursaut, ne comprenant pas ce qui m’arrivait. Pourquoi avais-je fait ce rêve ? Pourquoi cet homme était-il là ? Mais surtout, pourquoi n’étais-je pas jaloux ?
Il tenait dans ses bras cette femme pour qui je ressentais un amour incroyable, mais je ne lui en voulais pas. J’irais même jusqu’à dire que je voulais qu’elle soit heureuse dans ses bras alors que c’était dans les miens qu’elle devait l’être. Je me surprenais à espérer qu’il serait là pour m’empêcher d’accomplir la prophétie. Je savais que ce n’était pas normal, que je devrais lui en vouloir, que je devrais me débarrasser de lui afin de pouvoir emmener Teresa avec moi. Mais je n’étais plus certain de vraiment le vouloir et à présent je commençais à avoir peur de moi.
Mais que m’arrivait-il ? Pourquoi n’arrivais-je plus à me concentrer sur mon devoir envers la confrérie ? Pourquoi ne voulais-je pas faire de mal à cette femme ? Ce que je devais lui faire n’était qu’une étape vers le bonheur suprême, une étape douloureuse vers un monde meilleur. Il fallait en passer par là, je le savais et elle le comprendrait, un jour. Mais je me surprenais à ne pas vouloir lui faire subir ça. Il fallait que je trouve un moyen de l’éloigner de tout ça, même si je devais perdre tout ce que j’avais.
La confrérie ne savait pas encore que je l’avais trouvée et je ne comptais pas le leur dire. Je devais la protéger d’eux, car si jamais ils venaient à savoir que c’était elle, ils n’hésiteraient pas à l’initier à notre religion. Il fallait absolument que j’intervienne avant eux. Et je ne voyais qu’un seul moyen pour ça, je devais me rapprocher d’elle et faire en sorte qu’elle ne pense plus à l’autre homme mais à moi. Ainsi elle me suivrait sans hésitation et elle serait sauve. Je ne voulais pas faire du mal à cet homme, même si plus tôt dans la journée je lui en avais voulu.
Heureux d’avoir trouvé la solution à mes problèmes, je replongeais facilement dans le sommeil pour une nuit plus joyeuse. Mais au petit matin, des coups incessants à la porte d’entrée me réveillèrent et je sus qu’il était trop tard pour mes plans. Ce ne pouvait être qu’eux, ils savaient.
Lentement, prenant tout mon temps, je me levais et me préparais. Je descendis les escaliers et je vis à travers la vitre de la porte d’entrée, cette ombre si familière et instinctivement, je me ratatinais sur moi-même. J’étais peut-être pour le reste du monde un tueur en série sans sentiments, mais dans la réalité je n’en possédais qu’un, la peur. J’avais peur de cet homme. J’allais lui ouvrir la porte et le laisser passer devant moi, refermant après son entrée.
Il alla directement dans le salon et je sus que je devrais agir plus vite que je ne l’avais prévu. Je devrais la retrouver avant la fin de la semaine, sinon mon père s’en chargerait et elle serait perdue.
-“ Mon fils,” commença mon père, me sortant de mes pensées. “Nous l’avons trouvée, celle que nous cherchons depuis si longtemps.”
Je vis le sourire, la satisfaction s'affichant sur son visage et je sentis la peur s’insinuer un peu plus en moi.
-“ Tu sais ce qu’il te reste à faire à présent,” me dit-il.
-“ Oui père,” répondis-je, “ mais je voudrais pouvoir me rapprocher d’elle avant, apprendre à la connaitre pour faciliter sa conversion.”
Je vis dans son regard qu’il doutait un peu et je croisais les doigts dans mon dos pour qu’il accepte.
-“ Bonne idée Adam, ainsi il te seras plus facile de la ramener à nous et son épreuve ne durera pas longtemps. Elle sera plus facile à façonner. Rapproches-toi d’elle, mais ne tardes pas trop, le temps passe vite.”
Puis, il repartit aussi vite qu’il était arrivé et je commençais à chercher comment me rapprocher d’elle sans éveiller les soupçons de son compagnon. Je savais qu’il ne me serait pas facile de l’approcher, l’homme étant toujours avec elle, mais j’y parviendrais, même si je devais me débarrasser de lui au passage. La sécurité de Teresa était ma priorité.
Je l’avais rencontrée, enfin j’avais pu la voir, en vrai, la toucher, savourer la douceur de sa peau. Et à ce moment-là, j’avais su que c’était elle, sans le moindre doute. Elle était celle qui allait parvenir à me rendre heureux. Elle était celle dont la prophétie parlait, cette femme unique qui devait me retrouver pour accéder à ce monde meilleur que nous allions construire ensemble.
Je devais en faire part à la confrérie, ils seraient aussi heureux que moi d’apprendre que nous avions enfin trouvé la femme parfaite. J’allais avoir besoin de leur aide pour la préparer, je ne pourrais pas le faire seul. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que j’aurais plus de mal à lui faire subir l’entrainement nécessaire qu’avec les autres. Il se dégageait d’elle un petit je ne sais quoi qui faisait battre mon cœur. Je crois bien que j’étais amoureux. Pour la première fois de ma vie je ressentais ce sentiment dont j’avais si souvent entendu parler et dont j’avais été privé durant ma vie.
Cette femme devait vraiment être extraordinaire pour me faire ressentir de l’amour, je ne savais même pas ce que c’était. Mais je le ressentais et j’en avais quelque peu peur. Qu’est-ce donc que ça ? Un moyen de rendre l’homme esclave de la femme ? Je ne le savais pas, mais je voulais le savoir, je voulais comprendre tout ce que je ressentais à cet instant avant d’en informer la confrérie.
Fixant la photo une fois de plus, je me disais que je ne serais pas capable d’aller jusqu’au bout avec elle, que je ne parviendrais pas à faire ce pour quoi j’avais été élevé, mis au monde par une femme dont je ne savais rien, conçu par un homme dont je ne savais même pas le nom, pas même le visage. Tout ce que je savais c’est que mes parents n’avaient pas voulu de moi et que la confrérie m’avait recueilli tout petit pour faire de moi l’homme que j’étais à présent. Celui que j’appelais papa était en réalité le chef de la confrérie, il n’était en rien mon père mais il était celui qui avait fait de moi qui j’étais, m’inculquant les règles et les lois de notre petit groupe.
Ils m’avaient choisi, moi parmi tant d’autres enfants pour ces traits particuliers dont j’étais pourvu. Ils cherchaient le garçon parfait, pour faire de lui l’homme qui les conduirait à ce monde si merveilleux dont-ils m’avaient tant parlé. J’étais celui qui leur fallait, brun, les yeux verts, le parfait sosie de cette femme, mais un peu plus grand. Nous étions semblable, quasiment identiques et c’est-ce qui rendait les choses plus difficiles pour moi. Il y avait quelque chose que je ne m’expliquais pas, quelque chose chez elle qui me faisait dire que je ne pouvais pas lui faire ça. Mais je le devais, pour la confrérie, pour tout ce qu’ils avaient fait pour moi.
Je sentais toutes mes convictions voler en éclats, tout ce que j’avais appris au cours de ma vie s’envoler dans le vent, loin de moi. Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Je ne savais plus si les choix que j’avais fait dans ma vie étaient les bons ou si j’étais vraiment celui dont les médias parlaient, cet homme, non, ce monstre qu’il fallait absolument trouver et enfermer.
On m’avait apprit que tout ce que je faisais avait un but, que tout ce que je faisais était pour le bien de notre communauté, même si je me trompais parfois. J’étais toujours pardonné pour mes erreurs. Alors pourquoi le reste du monde ne pouvait-il pas le voir ? Pourquoi n’étais-je rien d’autre pour eux qu’un criminel qu’il fallait mettre hors d’état de nuire ? Et pourquoi pensais-je à tout ça maintenant ? A cause de cette femme, tout simplement.
Rangeant la photo dans la poche de ma veste, je rentrais dans la maison et allais me préparer à manger. Mon esprit était toujours préoccupé par cette femme, Teresa Lisbon. J’avais fait des recherches sur elle après l’avoir vue à la télévision. J’avais appris qu’elle était en charge de l’affaire sur la mort de la jeune Britney Parker, cette jeune fille si fragile, si innocente qui avait eu le malheur de croiser ma route.
Plus j’y pensais et plus je me disais que ce que je faisais était mal, mais je n’avais pas le choix, j’étais programmé pour ça et pour rien d’autre. J’avais été élevé pour accomplir cette prophétie et j’allais le faire, quoi qu’il en coute.
Une fois que j’eu mangé, je montais dans ma chambre pour dormir, j’avais besoin de repos. Toutes ces nouvelles émotions m’avaient fatigué au plus haut point et je ne voulais qu’une chose, me laisser envahir par le sommeil et les oublier, pour ne plus jamais devoir les ressentir. Mais une fois que je me fus endormi, l’image de cette femme apparu devant mes yeux, belle, souriante, magnifique. Je la voyais marcher sur un chemin de terre, dans une belle robe blanche, les pieds nus, les cheveux au vent, laissant l’odeur de son parfum parvenir à mes narines.
Je m’avançais vers elle, tendant mes bras dans sa direction, mais alors je le vis, lui cet homme. Il était là, entre nous et c’est vers lui qu’elle courait, à lui qu’elle envoyait ses sourires et ses rires. Je la vis se jeter dans ses bras, lui entourant la nuque tandis qu’il lui encerclait la taille. Je les vis se sourirent une fois encore avant de s’embrasser tendrement, avec tant d’amour que je sentis les larmes me bruler les yeux.
Je m’éveillais en sursaut, ne comprenant pas ce qui m’arrivait. Pourquoi avais-je fait ce rêve ? Pourquoi cet homme était-il là ? Mais surtout, pourquoi n’étais-je pas jaloux ?
Il tenait dans ses bras cette femme pour qui je ressentais un amour incroyable, mais je ne lui en voulais pas. J’irais même jusqu’à dire que je voulais qu’elle soit heureuse dans ses bras alors que c’était dans les miens qu’elle devait l’être. Je me surprenais à espérer qu’il serait là pour m’empêcher d’accomplir la prophétie. Je savais que ce n’était pas normal, que je devrais lui en vouloir, que je devrais me débarrasser de lui afin de pouvoir emmener Teresa avec moi. Mais je n’étais plus certain de vraiment le vouloir et à présent je commençais à avoir peur de moi.
Mais que m’arrivait-il ? Pourquoi n’arrivais-je plus à me concentrer sur mon devoir envers la confrérie ? Pourquoi ne voulais-je pas faire de mal à cette femme ? Ce que je devais lui faire n’était qu’une étape vers le bonheur suprême, une étape douloureuse vers un monde meilleur. Il fallait en passer par là, je le savais et elle le comprendrait, un jour. Mais je me surprenais à ne pas vouloir lui faire subir ça. Il fallait que je trouve un moyen de l’éloigner de tout ça, même si je devais perdre tout ce que j’avais.
La confrérie ne savait pas encore que je l’avais trouvée et je ne comptais pas le leur dire. Je devais la protéger d’eux, car si jamais ils venaient à savoir que c’était elle, ils n’hésiteraient pas à l’initier à notre religion. Il fallait absolument que j’intervienne avant eux. Et je ne voyais qu’un seul moyen pour ça, je devais me rapprocher d’elle et faire en sorte qu’elle ne pense plus à l’autre homme mais à moi. Ainsi elle me suivrait sans hésitation et elle serait sauve. Je ne voulais pas faire du mal à cet homme, même si plus tôt dans la journée je lui en avais voulu.
Heureux d’avoir trouvé la solution à mes problèmes, je replongeais facilement dans le sommeil pour une nuit plus joyeuse. Mais au petit matin, des coups incessants à la porte d’entrée me réveillèrent et je sus qu’il était trop tard pour mes plans. Ce ne pouvait être qu’eux, ils savaient.
Lentement, prenant tout mon temps, je me levais et me préparais. Je descendis les escaliers et je vis à travers la vitre de la porte d’entrée, cette ombre si familière et instinctivement, je me ratatinais sur moi-même. J’étais peut-être pour le reste du monde un tueur en série sans sentiments, mais dans la réalité je n’en possédais qu’un, la peur. J’avais peur de cet homme. J’allais lui ouvrir la porte et le laisser passer devant moi, refermant après son entrée.
Il alla directement dans le salon et je sus que je devrais agir plus vite que je ne l’avais prévu. Je devrais la retrouver avant la fin de la semaine, sinon mon père s’en chargerait et elle serait perdue.
-“ Mon fils,” commença mon père, me sortant de mes pensées. “Nous l’avons trouvée, celle que nous cherchons depuis si longtemps.”
Je vis le sourire, la satisfaction s'affichant sur son visage et je sentis la peur s’insinuer un peu plus en moi.
-“ Tu sais ce qu’il te reste à faire à présent,” me dit-il.
-“ Oui père,” répondis-je, “ mais je voudrais pouvoir me rapprocher d’elle avant, apprendre à la connaitre pour faciliter sa conversion.”
Je vis dans son regard qu’il doutait un peu et je croisais les doigts dans mon dos pour qu’il accepte.
-“ Bonne idée Adam, ainsi il te seras plus facile de la ramener à nous et son épreuve ne durera pas longtemps. Elle sera plus facile à façonner. Rapproches-toi d’elle, mais ne tardes pas trop, le temps passe vite.”
Puis, il repartit aussi vite qu’il était arrivé et je commençais à chercher comment me rapprocher d’elle sans éveiller les soupçons de son compagnon. Je savais qu’il ne me serait pas facile de l’approcher, l’homme étant toujours avec elle, mais j’y parviendrais, même si je devais me débarrasser de lui au passage. La sécurité de Teresa était ma priorité.
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Je dois avouer que ce chapitre pose effectivement des questions...
Quelles sont les origines du "boucher", si ressemblant à Lisbon ? Quels sont les desseins de la secte ? On sent la possibilité du suicide collectif pour atteindre le stade "supérieur" dans les propos...d'Adam
Il y a les doutes de cet homme, qui semble vouloir le bien de Lisbon mais qui, pour ce faire, n'hésitera pas à éliminer Jane
Tu mets en place tes pions, l'histoire prend forme...L'action va pouvoir débuter...
J'apprécie toujours autant
J'ai hâte de lire la suite même si je redoute ce qui va se passer...
pour cet agréable moment de lecture
Quelles sont les origines du "boucher", si ressemblant à Lisbon ? Quels sont les desseins de la secte ? On sent la possibilité du suicide collectif pour atteindre le stade "supérieur" dans les propos...d'Adam
Il y a les doutes de cet homme, qui semble vouloir le bien de Lisbon mais qui, pour ce faire, n'hésitera pas à éliminer Jane
Tu mets en place tes pions, l'histoire prend forme...L'action va pouvoir débuter...
J'apprécie toujours autant
J'ai hâte de lire la suite même si je redoute ce qui va se passer...
pour cet agréable moment de lecture
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: The Madness of Love ^
Je suis scotchée, littéralement scotchée! Ce chapitre est excellent! Vraiment!
je me suis complètement moulée dans les pensées de cet homme, qui soit dit en passant est un assassin. Mais je suis parvenue à ressentir de la pitié pour lui...donc, je n'ai qu'un mot à te dire: BRAVO
Vraiment, je te tire mon cheapu!
je me suis complètement moulée dans les pensées de cet homme, qui soit dit en passant est un assassin. Mais je suis parvenue à ressentir de la pitié pour lui...donc, je n'ai qu'un mot à te dire: BRAVO
Vraiment, je te tire mon cheapu!
mococoa- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : sport, lecture (des fics entre autres), The Mentalist
Localisation : Dans mes rêves
Re: The Madness of Love ^
Alors là, j'avoue que je me pose pas mal de question, à commencer par la véritable identité d'Adam. Aurait-il un lien familial avec Lisbon?
Parce qu'apparemment, il ne lui veut pas de mal et le fait qu'il ne soit pas vraiment jaloux de Jane me conforte dans ce sens.
Quoiqu'il en soit ce groupe "d'illuminés" me fait froid dans le dos!!!
J'ai vraiment hâte de savoir quel est leur but, peut-être de créer un être parfait ou quelque chose du genre?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Parce qu'apparemment, il ne lui veut pas de mal et le fait qu'il ne soit pas vraiment jaloux de Jane me conforte dans ce sens.
Quoiqu'il en soit ce groupe "d'illuminés" me fait froid dans le dos!!!
J'ai vraiment hâte de savoir quel est leur but, peut-être de créer un être parfait ou quelque chose du genre?
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: The Madness of Love ^
Johel, mococoa et lilia, les réponses arriveront en leur temps mais sachez que bien que Adam semble ne pas vouloir de mal ni à Lisbon ni à Jane, ça ne veut pas dire qu'il ne leur arrivera rien. L'action ne va pas tarder à arriver, d'ici quelques chapitres. Bein quoi? Vous pensiez vraiment que je vous dirais quand elle va arriver?
Un nouveau chapitre demain, comme chaque jour, et si je suis inspirée Mercredi il se pourrais, si bien entendu Johel a du temps, que vous en ayez deux
Je vous laisse à présent, je vais finir mes quelques créas ainsi que mon premier montage vidéo
Un nouveau chapitre demain, comme chaque jour, et si je suis inspirée Mercredi il se pourrais, si bien entendu Johel a du temps, que vous en ayez deux
Je vous laisse à présent, je vais finir mes quelques créas ainsi que mon premier montage vidéo
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Sweety qui se lance dans la création vidéo...Je demande à voir...c'est le cas de le dire
PS: pour la correction pas de problème...Je suis en vacances...
PS: pour la correction pas de problème...Je suis en vacances...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: The Madness of Love ^
j'ai décidé de varier es centres d'intérêts, et comme je n'ai pas encore tenté les montages vidéos, pourquoi pas mais ça demande plus de temps que les créas phots et encore plus que l'écriture , donc tu vas devoir attendre avant de voir quelque chose de correct
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Je me pose les mêmes questions concernant la ressemblance physique et le comportement de cet Adam, je me demande s'il y aussi un lien familial avec Lisbon ?? Si l'affaire du "Boucher" a un rapport avec elle ??
Cet Adam n'a pas l'air de vouloir faire du mal à Lisbon ni à Jane, c'est déjà un soulagement Mais concernant ces hommes, le calme ne durera pas longtemps
Cette confrérie et cette histoire de prophétie me donnent froid dans le dos et commencent à me faire peur puis c'est pourquoi cette prophétie et dans quel but ??
VLS VLS VLS
P.S : Sorry si j'arrive tout le temps la dernière à commenter ta fic
Cet Adam n'a pas l'air de vouloir faire du mal à Lisbon ni à Jane, c'est déjà un soulagement Mais concernant ces hommes, le calme ne durera pas longtemps
Cette confrérie et cette histoire de prophétie me donnent froid dans le dos et commencent à me faire peur puis c'est pourquoi cette prophétie et dans quel but ??
VLS VLS VLS
P.S : Sorry si j'arrive tout le temps la dernière à commenter ta fic
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: The Madness of Love ^
t'inquiète pas JA c'est déjà bien si tu commente, mais t'es pas obligée non plus
en plus je poste toujours le soir alors c'est normal, faut dire que je bosse en général toute l'après-midi ou le soir et donc je n'écris qu'après, mais je ne sais pas s'il y aura un chapitre aujourd'hui, je suis super fatiguée et assez malade, je dors plus la nuit et j'ai tendance à m'étouffer, alors je vais peut-être me reposer après le boulot, je sais pas encore, ou alors j'écris et je me repose après, j'ai pas mal d'idée et je veux me tenir à un chapitre par jour
en plus je poste toujours le soir alors c'est normal, faut dire que je bosse en général toute l'après-midi ou le soir et donc je n'écris qu'après, mais je ne sais pas s'il y aura un chapitre aujourd'hui, je suis super fatiguée et assez malade, je dors plus la nuit et j'ai tendance à m'étouffer, alors je vais peut-être me reposer après le boulot, je sais pas encore, ou alors j'écris et je me repose après, j'ai pas mal d'idée et je veux me tenir à un chapitre par jour
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: The Madness of Love ^
Si, ça me fait plaisir Tu le mérites puis j'adoOoOoOoOoOore trop ta fic
Le soir, je ne suis pas là seulement quand il y mes séries préférées à la TV mais sinon, je suis là ainsi que le matin
Ce n'est pas grave si tu n'as pas la force de poster la suite aujourd'hui, ne te force pas à le faire et ne lutte pas contre la fatigue. Le plus important, c'est ta santé désolée si je parle comme un docteur mais reposes-toi, reprends des forces mais bon c'est toi qui voit
Le soir, je ne suis pas là seulement quand il y mes séries préférées à la TV mais sinon, je suis là ainsi que le matin
Ce n'est pas grave si tu n'as pas la force de poster la suite aujourd'hui, ne te force pas à le faire et ne lutte pas contre la fatigue. Le plus important, c'est ta santé désolée si je parle comme un docteur mais reposes-toi, reprends des forces mais bon c'est toi qui voit
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: The Madness of Love ^
je suis bouche béé
alors notre criminel serait un gentil gars maintenant ?
hâte de savoir la suite
alors notre criminel serait un gentil gars maintenant ?
hâte de savoir la suite
Caroline Jane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Mentalist & Tokio Hotel
Localisation : Sur le canapé marron avec Patrick Jane
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